Rapport de Stage Minoterie Des Doukkala - Copie

MINOTERIE DES
DOUKKALA
RAPPORT
STAGE D’INITIATION AU
MILIEU PROFESSIONNEL
Ingénieur 2ère année
Génie Industriel
Réalisé par :
EZZOUBAIHI SOUKAINA
Les travaux relatifs au présent rapport sont réalisés auprès de :
MINOTERIE DES DOUKKALA
Sous l’encadrement de :
Mr. ABDERAHMANE CHAABI
2021-2022
Remerciement
Avant tout, je tiens à remercier Allah le tout puissant de nous avoir donnés courage et
santé pour achever ce travail.
Je tiens également à remercier infiniment le cadre professoral, pour le temps qu’il ma

sacrifiée. Leurs expériences, la richesse de leurs connaissances, leurs dynamismes et leur
compréhension m’ont été de précieux soutiens.
Je tiens à exprimer ma gratitude et présenter mes chaleureux remerciements à Mr

Abderrahmane Chaabi d’avoir accepté de m’encadrer au service de production de la société,
sa clairvoyance, son sérieux et sa constante disponibilité. Qu’il puisse trouver l’expression de
ma plus profonde gratitude.
Ainsi que l’équipe de la société MINOTERIE DES DOKKALA pour leur accueil
sympathique, leur coopération professionnelle, leurs conseils très précieux et pour leurs
encouragements qui m’ont permis d’optimiser mes actions et travaux tout au long de ma
période de stage.
Par la même occasion je tiens à remercier d’avance les membres de jury pour avoir
accepté de juger mon travail et pour leurs éventuelles remarques et suggestions.
Que toute personne ait contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail puisse
trouver ici l’expression de ma gratitude.
1
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
À mes parents
En témoignage de ma gratitude pour tant d’années de sacrifices, de prières et
d’encouragement, que Dieu leur accorde une langue vie.
À mon encadrant de stage,

Pour son soutien et dévouement impérissable.
À nos formateurs
Qui m’ont dirigé vers le chemin de succès par leur compréhension et leur conseil. Veuillez
trouver dans ce travail, l’expression de nos profondes reconnaissances et notre estime.
À tous ceux qui se dévouent sans cessa pour m’éclairer la voie et les immenses horizons du
savoir et dont la vocation mérite largement mes respects.
2
Résumé :
Ce stage dénommé, marque la fin de ma 1ere année d’étude à l’ENSAJ, option :

Génie industriel. Il représente une grande chance pour permettre à l’étudiant de mettre en
pratique les différentes connaissances et compétences qu’il a acquis durant ces années et de
les intégrer dans un contexte différent du théorique bien nommé professionnel.
Ce stage permet au stagiaire de comprendre l’organisation interne de l’entreprise, de

mettre en application les connaissances acquises pendant la formation et de développer les
qualités personnelles de communication, de collaboration et de travail en groupe.
Dans cette vision, j’ai choisi de passer un stage dans l’entreprise MINOTERIE DES
DOUKKALA, durant une période variant de 01/08/2021 jusqu’à 31/08/2021.
La MINOTERIE DES DOUKKALA est spécialisée dans le secteur agro-alimentaire, ses

produits de farine sont connus dans le marché national et les régions du Maroc. Au cours de
cette période, j’ai pu apprendre dans d’excellentes conditions plusieurs informations et j’ai
bénéficié d’un soutien de qualité encadrée par Monsieur Abderahmane Chaabi.
Mon stage à la société MINOTERIE DES DOUKKALA a consisté principalement sur la

découverte du procédé de production, les installations, les machines et leurs rôles dans la
production et aussi le contrôle qualité du produit. En gros, ce stage a été l’opportunité pour
moi de découvrir le monde professionnel.
Au-delà du fait d’enrichir mes connaissances, ce stage m’a permis de comprendre des
méthodes d’analyses du blé pour satisfaire le cahier de charge ; le blé a un grand nombre de
variété, le climat est le principal facteur de cette différente variété de blé. Pour connaître
précisément la composition de sa farine de façon à en assurer une qualité constante, le
meunier dispose de méthodes d’analyses, que j’ai décri sur mon rapport.
3
Abstract :
As part of adapting training to the needs of the labor market, our ENSA EL JADIDA
school takes measures each year to improve the quality of its training initiated. Among these
measures, the passage of an introductory or observation internship at the end of the first year
of the engineering cycle within a company.
This internship allows the intern to understand the internal organization of the company,
to apply the knowledge acquired during the training and to develop personal qualities of
communication, collaboration and group work.
In this vision, I chose to do an internship in the company MINOTERIE DES

DOUKKALA, during a period varying from 08/01/2021 until 08/31/2021.
MINOTERIE DES DOUKKALA is specialized in the agro-food sector, its flour products
are known in the local market and the southern regions of Morocco. During this period, I was
able to learn several pieces of information under excellent conditions and I received quality
support under the supervision of Mr. Abderahmane Chaabi.
My internship at the company MINOTERIE DES DOUKKALA consisted mainly in the

discovery of the production process, the installations, the machines and their roles in the
production and also the quality control of the product. Basically, this internship was the
opportunity for me to discover the professional world.
Beyond enriching my knowledge, this internship allowed me to understand wheat

analysis methods to meet the specifications; wheat has a large number of variety, climate is
the main factor for this different variety of wheat. To know precisely the composition of his
flour so as to ensure constant quality, the miller has analytical methods, which I have
described in my report.
4
Table des matières

Remerciement.............................................................................................................................1
Dédicace......................................................................................................................................2
Résumé :......................................................................................................................................3
Abstract :.....................................................................................................................................4
Introduction général....................................................................................................................9
Chapitre 1 : Présentation de la société......................................................................................10
I. Introduction....................................................................................................................10
II. Présentation de la société :.............................................................................................11
III. Activités, objectifs et organisation des MINOTERIE DES DOUKKALA...............13
Chapitre 2 : Etude de la composition du blé.............................................................................14
I. Introduction....................................................................................................................14
II. Le blé dur:......................................................................................................................14
1. Définition :.................................................................................................................14
2. Structure d’un grain de blé :.......................................................................................14
3. Composition d’un grain de blé :.................................................................................15
III. Conclusion :................................................................................................................15
Chapitre 3 : Du blé dur aux produits finis.................................................................................16
I. Introduction....................................................................................................................16
II. La chaine logistique des céréales importées au Maroc..................................................16
III. La chaine de production des céréales importées........................................................19
IV. Les différents types de produis de MINOTERIE DES DOKKALA :.......................26
V. L’étude de la qualité des produits finaux :.....................................................................27
1. Détermination de l’humidité :....................................................................................27
i. Principe :....................................................................................................................27
ii. Matériels :...................................................................................................................27
iii. Mode opératoire :.......................................................................................................27
2. Détermination des cendres :.......................................................................................28
i. Principe :....................................................................................................................28
ii. Mode opératoire :.......................................................................................................28
3. Temps de chute :........................................................................................................29
i. Principe.......................................................................................................................29
ii. Matériels :...................................................................................................................29
iii. Mode opératoire :....................................................................................................29
VI. Conclusion :................................................................................................................30
5
Chapitre 4 : La gestion des stocks.............................................................................................31

I. Introduction :..................................................................................................................31
II. Définition du stockage :.................................................................................................31
III. Utilité de stockage :....................................................................................................31
1. Répondre à la demande..............................................................................................31
2. Faire des économies...................................................................................................31
IV. Le locale de stockage :...............................................................................................32
1. Conditions d'entreposage...........................................................................................32
2. Matériel de stockage : Palette de stockage.................................................................33
V. Les opérations de gestion de stock :..............................................................................33
i. Le magasinage............................................................................................................34
ii. La gestion des entrée/sortie :......................................................................................34
iii. L’inventaire :..........................................................................................................34
VI. Conclusion :................................................................................................................35
Chapitre 5 : Présentation du service maintenance :..................................................................36
I. Introduction :..................................................................................................................36
1. Définition :.................................................................................................................36
i. La maintenance corrective :.......................................................................................37
ii. La maintenance préventive :......................................................................................38
2. La maintenance optée par MINOTERIE DES DOUKKALA :.................................39
II. Le plan d’hygiène de MINOTERIE DES DOUKKALA :............................................39
III. Etude de maintenance de l’ensacheuse :....................................................................40
1. Définition :.................................................................................................................40
2. Constituants du carrousel :.........................................................................................40
3. Méthodologie :...........................................................................................................43
4. Plan de maintenance préventive :...............................................................................45
IV. Conclusion :................................................................................................................46
Conclusion générale :................................................................................................................47
Bibliographie.............................................................................................................................48
Table de figures
6
Figure 1 : La structure d'une graine de blé................................................................................14

Figure 2 : La composition d'une graine de blé..........................................................................14
Figure 3 : Les étapes de réception du blé..................................................................................20
Figure 4 : Calculateur de mouillage..........................................................................................22
Figure 5 : Vis mouilleuse..........................................................................................................22
Figure 6 : La décortiqueuse.......................................................................................................23
Figure 7 : Le broyeur a cylindres..............................................................................................23
Figure 8 : Le plansichter carré.................................................................................................24
Figure 9 : Les différents tamis.................................................................................................24
Figure 10 : Sasseur....................................................................................................................25
Figure 11 : Les sorties du sasseur.............................................................................................25
Figure 12 : Canal d'aspiration...................................................................................................25
Figure 13 : L'ensacheuse...........................................................................................................26
Figure 14 : Les différents logos de sacs....................................................................................26
Figure 15 : Dessiccateur............................................................................................................27
Figure 16 : L'analyseur Infranéon.............................................................................................28
Figure 17 : Les nacelles............................................................................................................28
Figure 18 : Appareil Falling number........................................................................................29
Figure 19 : Département de stock.............................................................................................32
Figure 20 : Les palette de plastique..........................................................................................33
Figure 21 : Schéma de la maintenance corrective....................................................................38
Figure 22: Schéma de la maintenance préventive.....................................................................38
Figure 23 : fiche de contrôle de nettoyage des locaux..............................................................39
Figure 24: Fiche de contrôle pour la fabrication.......................................................................40
Figure 25 : Bouche des sacs......................................................................................................40
Figure 26: Détecteur de proximité inductif...............................................................................41
Figure 27: Capteur Photoélectrique..........................................................................................42
Figure 28: Le batteur des sacs...................................................................................................42
Figure 29: Convoyeur a tapis....................................................................................................43
Figure 30: La ligne de couture..................................................................................................43
Table de tableau
7
Tableau 1 : Fiche technique de l'entreprise

Tableau 2: Pptés d'une graine de blé
Tableau 3: Méthode AMDEC
Tableau 4: Maintenance préventive
Table d’équation
Équation 1: Taux d'humidité.....................................................................................................28
8
Introduction général
Pour enrichir mos expérience professionnelle ainsi que mes aptitudes personnelles,
j’ai passé un stage d’observation au sein du département Production de la société
MINOTERIE DES DOUKKALA allant du 01/08/2021 jusqu’au 31/08/2021, ce qui m’a
permis de découvrir le monde des Minoteries par l’une de ses grandes portes, la société
MINOTERIE DES DOUKKALA.
Ce stage m’a permis d’avoir une vision plus réaliste du monde professionnel dans
lequel je serais amenée à être intégrée après mes études. Cela donne à l’étudiant une
possibilité de découvrir le monde professionnel de tous ses coins et ainsi de pouvoir valider
ses choix d’orientation en vue d’une intégration dans une société de son choix et au domaine
où il peut mieux donner et développer.
Durant ce stage, mon objectif était de découvrir le département Production en terme

général ainsi étudier la qualité des produits finaux en se basant sur plusieurs tests et palper
l’effet de la maintenance préventive sur les couts en étudiant une machine particulaire à
savoir l’ensacheuse.
Mon projet de stage est divisé en 5 parties :
 La première partie est consacrée au secteur meunier, la présentation de l’Entreprise,

ses départements et ses activités.
 La deuxième partie consiste à étudier le blé tendre, sa structure et sa composition.
 La troisième partie décrit la première transformation du blé ainsi les différents tests de
qualité.
 La quatrième partie est consacrée à la manière de gestion de stock optée par
l’entreprise.
 La cinquième partie est dédiée à la description de l’ensacheuse et son
fonctionnement, puis le diagnostic de son état actuel.
Chapitre 1 : Présentation de la société
9
I. Introduction
La minoterie industrielle est le maillon central de la filière céréalière au Maroc. Elle constitue
l’outil de transformation des céréales destinées à la consommation humaine et le débouché
naturel de la collecte de la récolte nationale du blé. De pat l’importance des blés et dérivés
dans la consommation des citoyens marocains, le secteur meunier joue un rôle capital dans la
sécurité alimentaire du pays.
i. La filière céréalière en chiffres :
La filière céréalière occupe une place importante dans l’agriculture nationale, tant par la
surface agricole qu’elle occupe (75% de la superficie agricole utile) que par la population
active rurale qu’elle emploie (45 à 50%), que par la valeur ajoutée qu’elle génère (10 à 20%
du PIB agricole) que par les activités agricoles connexes qu’elle anime (élevage, production
laitière, aliments de bétail…etc.). Par ailleurs, l’importance de cette filière peut se mesurer
également par la place prépondérante des produits céréaliers dans le régime alimentaire du
citoyen marocain (290 Kg de grains par an et par personne ; constitué notamment de pain,
couscous et pâtes alimentaires). La chaîne de valeur céréalière comprend un ensemble
d’activités allant de la production agricole, se basant sur l’emblavement annuel d’environ 5
millions d’hectares en céréales avec un rendement moyen de 12 quintaux par hectare, jusqu’à
la transformation, en passant par les activités de distribution et de logistique liées à la filière
(distribution de semences, collecte de la production, commercialisation).
ii. Le secteur meunier en chiffres :
En aval de la filière céréalière se trouve le secteur de la minoterie industrielle qui se compose

actuellement de près de 199 unités de production dont :
 148 moulins écrasant le blé tendre pour la fabrication des farines destinées
à la boulangerie, pâtisserie, biscuiterie… etc ;
 37 semouleries écrasant le blé dur pour la fabrication des semoules
destinées à la production des pâtes alimentaires et couscous ;
 14 orgeries écrasant l’orge destinée à la consommation humaine.
iii. Graphe de la filière céréalière :
Agriculteurs
10
Souks et Hall
II. Présentation de la société :

MINOTERIE DES DOUKKALA est une société qui a tiré sa dénomination de la nature de
son objet. C’est un organisme financement indépendant, produisant des produits minotiers
susceptibles de satisfaire les besoins de la province d’EL JADIDA. Le siège de cette société
est installé à 207, zone industrielle El Jadida 24040 El Jadida - Maroc
D’après sa nature juridique, MINOTERIE DES DOUKKALA est une entreprise sociétaire
qui réunit les apports de plusieurs associes, la société en question a commencé par un capital
de 14 000 000,00 Dhs récemment il a pu augmenter son chiffre d’affaire jusqu’à 500, 000,000
Dhs.
La société se compose de plusieurs services, chacun possède des fonctions précises.
 Direction générale :
Cette direction est chargée des études des projets, de l’établissement des grandes lignes des
objectifs à réaliser, de la gestion quotidienne et de la prise de décision au sein de l’entreprise.
Elle s’occupe aussi de la gestion des achats, en respectant le tiers Qualité Cout Délai (QCD)
avec les fournisseurs validés. La majorité du blé et orge sont importés du Canada, l’acheteur
commence par saisir une demande d’achat (commande) sur Sage et après il achète depuis le
fournisseur le moins disant.
11
 Service qualité :
Le rôle de ce service est d’assurer des produits conformes suivant les exigences des clients
ainsi de faire le contrôle de la matière première en réception.
 Service logistique :
Ils regroupent le service Transport qui gère des flux import/export en coordination avec tous
les prestataires logistiques (compagnie de transport, transitaires, …).
Avec sa capacité de livraison de 4500 tonnes par mois, cela dépend des saisons, le
département Livraison dispose d’un parc de véhicules de 11-12 camions automatisés qui font
jusqu’à 8 voyages chacune .Mais la majorité des expéditions se font à l’aide des camions des
clients.
Ce département organise les livraisons d’après les commandes client et le trajet.
 Service production :
MINOTERIE DES DOUKKALA maitrise parfaitement les différentes étapes du processus de

la transformation du blé et de l’orge.
MINOTERIE DES DOUKKALA réalise plus de 4000 tonnes par mois. La production est
sous contrôle permanent grâce au personnel qualifié. La flexibilité de son matériel lui permet
de répondre rapidement à la demande de ses clients quel que soit le type de farine ou semoule,
une gamme très étendue être Farine, semoules,
Ce département de production est équipé de 152 machines de diverses technologies

principalement de marque ALAPALA.
Ce département dispose des équipements de qualité et performants, à la disposition des

opérateurs qualifiés professionnels spécialisés.
 Service maintenance :
Le rôle de la direction ici est de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en
mesure d’assurer un service, ce département veille à assurer :
 La maintenance corrective
 La maintenance préventive des équipements en réduisant le temps d’immobilisation et

le coût de maintenance.
12
 La gestion des outillages de production et des pièces de rechange.
La fiche technique des MINOTERIES DES DOUKKALA est résumée dans le tableau ci-
dessous :
Raison social MINOTERE DES DOUKKALA
Adresse 207, zone industrielle El Jadida 24040 El

Jadida - Maroc
Capital social 14, 000,000.00 DH
Date de création et démarrage 1990
Forme juridique S.A.R.L
Directeur Hassan Abou ElHaoul
Activité Semoule de blé et d’orge.

Chiffre d’affaire De 100, 000,000 à 500, 000,000 Dhs
Patente 42104752
CNSS 2338302
Identifiant fiscale 05700565
Effectif Entre 50 et 1000
Téléphone 0523 35 04 82 / 83
Tableau 1 : Fiche technique de l'entreprise
III. Activités, objectifs et organisation des MINOTERIE DES DOUKKALA

A l’époque les moulins étaient peu rentables et demandaient une grande durée d’entretien
avec bien évidemment la présence du côté humain. En outre, les moulins d’aujourd’hui sont
entièrement automatisés, une dixième d’hommes suffit à les faire marcher.
Un moulin moderne, peut, selon les cas, tourner 24 heures sur 24 et 365 jours par an sans
arrêt ; et c’est le cas pour la MINOTERIE DES DOUKKALA, qui est une semoulerie
disposant d’un service de production contenant plus que 6 silos avec la présence de plus de 10
différents machines produisant des produits minotiers susceptibles de satisfaire les besoins des
clients.
13
Chapitre 2 : Etude de la composition du blé
I. Introduction
De forme ovale, le grain de blé a une couleur variant du roux au blanc. Sur le plan botanique,
le grain de blé n'est pas une graine, mais un fruit particulier, un caryopse.
En fonction de l'aspect du grain, vitreux ou translucide, et du degré de dureté à la mouture, on

distingue plusieurs types de blés dont l'utilisation commerciale est différente : deux types en
Europe : blé dur et blé tendre, et trois en Amérique du Nord : blé dur, blé tendre vitreux (blé
de boulangerie) et blé tendre (blé de biscuiterie-pâtisserie).
La MINOTERIE DES DOUKKALA se base principalement sur le blé dur pour la fabrication
de ces divers produits.
II. Le blé dur:

1. Définition :
Le blé dur est une espèce de blé caractérisée par son amande (intérieur du grain) dure et
vitreuse. Cultivée depuis la Préhistoire, cette céréale est riche en protéines, y compris
en gluten. Il ne peut donner que des pains peu levés mais convient parfaitement à la
fabrication des pâtes alimentaires, couscous … .
Le blé dur se différencie du blé tendre par son grain à albumen vitreux et sa plus haute teneur
en protéines. Le blé dur est plus sensible au froid que le blé tendre, et plus résistant à la
sécheresse. Sa culture s'est d'abord développée depuis les débuts de l'agriculture dans
le bassin méditerranéen, notamment en Égypte et en Grèce.
C'est la seule espèce de blé cultivable en climat aride.
2. Structure d’un grain de blé :
Figure 1 : La structure d'une graine Figure 2 : La composition d'une graine de blé

de blé
14
Le grain de blé comprend 3 parties distinctes :
 L’intérieur (amande)
 L’enveloppe (son)
 Le germe
Le son est l’un des aliments les plus riches en fibres (47%), une carence dans notre
alimentation moderne. Le germe est riche en vitamines et minéraux. L’amande est
principalement constituée de glucide (amidon,) mais aussi de 15ù de protéines (Gluten).
La fibre est un glucide non absorbé par l’organisme mais non moins essentiel. Elle existe sous
deux formes : Soluble et insoluble.
La forme soluble réduit la glycémie et le cholestérol. La fore insoluble prévient la

constipation.
3. Composition d’un grain de blé :
Le blé est constitué de très peu d'eau: 12 à 18%. Par conte il y a beaucoup de glucides: 63 à
74,5%, surtout de l'amidon. L'amidon chauffé en présence d'eau, se gélatinise, il est substrat
de fermentation et rôle dans la formation de la croûte, notamment celle du pain. Il y a
également du pentosane (polymère de pentoses) qui accélèrent le pétrissage et améliore la
rétention gazeuse. Les sucres: Glucose, Maltose, Fructose, Saccharose...sont facilement
assimilables par la levure ce qui lui permet de démarrer la fermentation. Il y a peu de fibres:
2,5 à 3%, des celluloses qui favorisent l'absorption d'eau et le gonflement de la pâte lors de la
cuisson. On trouve aussi des protéines solubles, des enzymes insolubles comme le gluten par
exemple (10 à 11%). Les lipides constituent 1,5 à 2% de la composition du blé, notamment
des esters d'acides gras polyinsaturés, de la vitamine E. Ils ont un rôle de tensioactifs sur le
gluten et l'amidon ce qui donne une meilleure panification. Enfin il y a 1,5 à 2% de la matière
minérale, ce sont les oligo-éléments.
III. Conclusion :
Le blé dur est principalement cultivé dans les régions chaudes et sèches. Sa richesse en
protéines, en glucides, en eau et en acides aminé lui a donné une grande importance au niveau
du secteur de la meunerie.
15
Avec ses grains durs de couleur jaune et sa forte teneur en gluten, Ce blé est destiné à la
fabrication des farines et semoules qui sont l’objectif primordial de MINONETERIE DES
DOUKKALA.
Chapitre 3 : Du blé dur aux produits finis
I. Introduction
Vieux comme le monde, le blé tendre a fait l’objet de la culture, dès le VIIe siècle av. JC en
Mésopotamie. Comme tout produit naturel, le blé subit des variations de tous ordres. On
pense bien sûr aux différentes variétés de blé, mais ce n’est pas le seul facteur ! Le terroir est
aussi un élément de variabilité, de même que le climat, la pratique culturale. Puis, selon le
délai de transformation du blé entre récolte et mouture, ou le temps de plancher accordé aux
farines, on obtiendra des matières premières de caractéristiques variables.
En fait c’est à partir de la farine on peut faire du pain, qui est un aliment de base de
nombreuses sociétés, des gâteaux et plusieurs autres aliments. La semoule est la base de
l’aliment traditionnel marocain « Couscous ».
Pour bien comprendre le processus de transformation du grain de blé en farine, ou plus
précisément du principe d'extraction de farine, il faut comprendre le parcours que le grain de
blé effectue dès son importation.
II. La chaine logistique des céréales importées au Maroc

Le circuit portuaire des céréales importées au Maroc se déroule du chargement du produit
jusqu’à son évacuation depuis les silos portuaires, comme il est schématisé ci –dessous :
Chargement Transport Pilotage et Manutention Port et silos de

Lamanage Douane déchargement
des céréales maritime remorquage des céréales
Préparation de l’escale du navire
Cette étape consiste à s’assurer de l’affectation des moyens humains et matériels. En effet,
l’armateur ou le consignataire de tout navire prévu pour l’escale au port doit informer les
services chargés de la programmation des escales de la capitainerie et à l’exploitant, 72 heures
avant son arrivée et leur communiquer la demande d’affectation du poste (DAP) dans un délai
de 48 heures, et ceci via la plate‐forme d’échange des données informatisées du port Jorf
16
lasfar. Cette demande doit préciser les caractéristiques du navire, notamment sa longueur et
ses tirants d’eau, son pavillon, son armateur, la nature de l’escale, la date et l’heure estimées
d’arrivée (ETA), la nature et le tonnage de la marchandise à charger ou à décharger ainsi que
sa provenance et sa destination.
En fonction des dates d’arrivée (ETA) et de celles estimées d’appareillage (ETD) des navires
accostés, l’exploitant élabore le planning prévisionnel de l’accostage et le valide avec
l’Officier du port .Cette validation est faite avant la conférence portuaire.
Attente des navires en rade
L’attente des navires en rade est un phénomène fréquent au port Jorf Lasfar. Ces attentes
s’aggravent en période de pic d’importations des céréales. En moyenne, chaque navire attend
au moins 5 jours en rade afin de pouvoir accoster. Pendant les périodes de pointe, cela peut
aller jusqu’à deux semaine et plus. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine des attentes en
rade dont on peut mentionner :
 Problèmes documentaires.
 Les quais de débarquement céréaliers sont saturés.
 Le manque de quais profonds au port.
 Les céréaliers doivent accoster pour une prise d’échantillons et sont souvent
obligés de repartir en rade afin d’attendre les résultats des tests.
Pilotage et remorquage
Le pilotage portuaire est l’assistance donnée aux commandants des navires. Il consiste à les
conseiller, voire prendre les commandes à leur place pour effectuer les manœuvres à réaliser
durant les mouvements d’entrée, de sortie et de changement de poste dans les ports.
Le remorquage consiste à traîner un navire à l’aide de remorqueurs ou d’un autre navire. Les
opérations sont assurées par "La Société Chérifienne de Remorquage et d'Assistance" et par «
Off Shore ». Ces entreprises assurent aussi les activités en haute mer, ainsi que toute autre
opération de sécurité maritime et de transport maritime spécial.
17
Lamanage
Le lamanage, la fourniture des défenses de quai et l'entretien des postes à quai, sont des
opérations assurées par les opérateurs portuaires.
La manutention
Les céréales importées transitent uniquement par les deux terminaux céréaliers existants
exploités par deux opérateurs économiques. Il s’agit d’un duopole qui se compose d’un
opérateur public historique dénommé Société des Silos Portuaires (SOSIPO) et d’un opérateur
privé établi récemment désigné Mass Céréales Al Maghreb. Le choix des importateurs entre
ces deux sociétés est fonction de deux critères : la cadence de déchargement (rendement) et le
coût (tarifs appliqués) de manutention.
Par ailleurs, la céréale importée doit être conforme à la réglementation marocaine en vigueur
en matière sanitaire et phytosanitaire. Ainsi, le déchargement de la cargaison de la céréale ne
peut avoir lieu qu’après la délivrance, par les services sanitaires et phytosanitaires portuaires
marocains compétents, d’un certificat attestant que la marchandise est admise.
Procédure de dédouanement des importations
La déclaration unique de marchandise (DUM) doit être établie et déposée par les importateurs
via un transitaire ou un déclarant en douane agréé dans un délai de 60 jours, à compter de la
date du dépôt de la déclaration sommaire, auprès des agents chargés de la recevabilité des
déclarations à la cellule de la douane.
18
Déchargement et évacuation
Après la Douane, elle vient l’étape du déchargement des céréales dans les silos de port Jorf
Lasfar selon le processus suivant :
Transport jusqu'au Transport Stockage en

Port de Vrac a la
déchargement
Silo à l'interieur du Stockage jusqu'a la
pays minoterie minoterie
L’évacuation des céréales du port Jorf Lasfar se fait par voie routière. Le transport routier
reste largement prépondérant en représentant plus de 80% des tonnages transportées à
destination des silos à l’intérieur du pays.
Généralement, l’évacuation des céréales par route ne pose pas de problème sauf en cas de pic
d’importations ou sont enregistrées des longues attentes de camions à l’intérieur de l’enceinte
portuaire, attribuées à la faible cadence de déchargement ou celle d’enlèvement. Les coûts
d’attente qui en résultent sont absorbés par les transporteurs et ne peuvent pas être récupérés.
III. La chaine de production des céréales importées

Réception du blé
Le processus de production est l’ensemble des activités qui

participent à la conception, la planification des ressources Pré-nettoyage
(matérielles, financières ou humaines), leur ordonnancement,
l’enregistrement et la traçabilité ainsi le contrôle des activités de Nettoyage
production de l’entreprise.
L’objectif primordial est d’améliorer de façon continue la gestion
Mouillage
des flux et stocks inclus dans la chaine de travail qui débute avec les
fournisseurs et se termine chez les clients intermédiaires ou finaux.
Repos
L’ensemble de ses activités doit être réalisé dans le respect des
procédures établies (implicitement ou explicitement) par l’entreprise
Broyage
en tenant compte à la fois de la qualité de ses produits ou services,
mais aussi de la sécurité de ses salariés ou de son environnement.
Extraction des
produits semi finis
Stockage des
19finis
produits
Le procédé utilisé par MINOTERIE DES DOUKKALA reprend à son compte les méthodes
traditionnelles afin de préserver, au travers des moyes sophistiqués la culture et l’histoire de la
mouture du blé. Ce procédé s’articule sur les phases suivantes :
Réception du blé
Cette étape comprend le déchargement du blé réceptionné au port dans des camions
pouvant accueillir jusqu’à 30 tonnes, selon deux modes différents ; à savoir le déchargement
par grue ou par aspiration.
A l’arrivée du blé dur aux moulins, les camions passent par un pont bascule où la
quantité reçue sera pesée puis versée dans une trémie (la fosse) protégée par un toit
contre les intempéries. Cette dernière est couverte d’une grille en acier de 25mm d’ouverture
pour retenir les grosses impuretés telles que les cailloux, le bois, la paille… .Et finalement, le
blé est transmis vers des silos de stockage par le biais des vices transporteuses et des
élévateurs à godets.
Arrivée au port Passage par le pont bascule
Déchargement par grue

ou aspiration
La fosse Elévateur à godets Les silos de stockage

20
Figure 3 : Les étapes de réception du blé

Pré-nettoyage
Le pré-nettoyage a pour but d'éliminer les gros refus issus du déchargement avant le
stockage du blé dans les silos de réception et de mélange par le biais de différents
appareils tels que :
 La bascule de réception où l'on peut examiner le passage des quantités livrées.
 Un appareil magnétique qui permet l'élimination des métaux ferreux.
 Le séparateur qui assure une séparation sommaire des différents composants du blé.
 Une aspiration qui empêche que la poussière n’envahisse l’atmosphère.
Cette phase de pré-nettoyage est fortement importante pour un meilleur stockage des
produits en optimisant l'utilisation des cellules, une réduction des poussières en
suspension ainsi que des risques d’explosion et enfin pour une meilleure hygiène. Elle
garantit en outre une protection des machines et des engins de manutention (chaînes,
élévateurs, etc.) et une perméabilisation des sorties des silos du fait de la
possibilité d’aérer les grains par le biais d'un canal d’aspiration.
Le nettoyage
Le diagramme de nettoyage, dans un moulin, constitue une partie très importante du

processus de fabrication puisqu'il détermine la qualité du blé qui servira à la mouture.
A l’entrée de ce diagramme, la quantité totale de blé est pesée dans une balance.
Cela permettra de déterminer, à la fin de cette phase, le taux d’impureté et donc de
sélectionner les sources d'approvisionnement en ce qui concerne les matières premières.
Le nettoyage fait appel à plusieurs méthodes, basées sur les propriétés physiques et
Aérodynamiques de la graine de blé, comme le montre le tableau ci- dessous :
Critère Nature des impuretés Nom de Machines
l’opération
Taille Grosse : Pailles, mais Tamisage ou Séparateur
Petite : sable calibrage
Forme Etirée : Avoine Triage Trieur graine longue
Ronde : vesce Trieur graine ronde
21
Trieur graine hélicoïdale

Densité dense : pierre Classement Epierreur‐laveuse
moins dense : ergot densimétrique Table densimétrique
Pptés physico- magnétique : fer Séparateur Aimant rotatif
chimiques coeff. de frottement : grain vêtu Séparateur
couleur : ergot, nielle Trieur optique.
Tableau 2: Pptés d'une graine de blé
22
Le mouillage
Le conditionnement de blé est une étape essentielle pour le bon déroulement de la mouture.
Il vise à modifier l’état physique des grains, de manière à permettre par la suite une
meilleur séparation possible au cours de la mouture entre les enveloppes, la couche à
aleurone, l’albumen amylasé et le germe.
Le conditionnement repose sur le traitement des grains par de l’eau en tenant compte
bien évidemment de certaines critères dont on peut citer :
 L’humidité initiale
 La vitrosité
 Le type de blé
 Le temps de repos variant entre 6 et 7 heures.
Le conditionnement ou le mouillage de blé se fait dans des vis mouilleux, et l’ajout de l’eau
est contrôlé par un calculateur de mouillage.
Figure 5 : Calculateur de mouillage Figure 4 : Vis mouilleuse
Ce traitement sera complété par un premier repos dans deux silos et par une humidification
supplémentaire, suivie d’un deuxième repos dans un silo de 50T avant le broyage.
Après conditionnement, le blé est transporté vers une brosse verticale, ou on élimine les
enveloppes lâches et les impuretés adhérant au grain.
23
A vrai dire, le blé est soumis à une aspiration pour éliminer les impuretés et les poussières,
puis il est pesé une autre fois par une balance et dirigé par gravité dans une vis transporteuse
équipée d’un aimant pour l’élimination des objets métalliques
La mouture
Le procédé de mouture repose dans son principe sur l’existence d’une différence au
niveau de l’élasticité et de la friabilité entre les parties périphériques du grain et l’amande. Au
cours du broyage, les enveloppes plus élastiques sont réduites en particules de taille
supérieure et l’amande plus friable est réduite en particules de farine ou semoules.
Le processus de la mouture se base sur :
 Décortiqueuse : un appareil ayant pour objectif l’élimination de 7% de la surface de
blé.
Figure 6 : La décortiqueuse
 Broyage : Un broyeur est un appareil formé de deux cylindres cannelés tournant en

sens inverse à des vitesses différentes. Il a pour but de séparer l'amande (semoules et
farine) de l'enveloppe (sons gros et fins), à travers une réduction du diamètre du grain
par compression entre les deux cylindres métallique.
24
Figure 7 : Le broyeur a cylindres
 Plansichter : Le résultat du premier broyage passe à un plansichter. C’est un blutoir à

8 compartiments contenant entre 25-27 tamis superposés chacun à une sortie.
Il existe trois types de tamis :
 Tamis de refus : qui donne une semoule avec un grand pourcentage de son ( a
traiter).
 Tamis de division : donnant une semoule avec un pourcentage faible de son.
 Tamis d’extraction : donnant la farine
Figure 8 : Le plansichter carré Figure 9 : Les différents

tamis
 Désagrégage : Ce sont des appareils à cylindres munis de très fines cannelures

qui interviennent dans le traitement des semoules vêtues (semoules refusées
au niveau du sasseur) en éliminant les fragments de son qui adhèrent l’amande. Dans
cette entreprise, le désagrégeur D donne une semoule fine et le désagrégeur R donne
une semoule plus fine.
N.B: Si l’amande prédomine, on parle de semoules vêtues alors que si ceux sont les
enveloppes qui prédominent, on parle de refus.
 Claquage et convertissage : Dans cette phase de la mouture, l’objectif est de
25
réduire progressivement le diamètre des particules d’amande pour produire de la

farine en préservant la qualité de celle-ci. Pour atteinte cet objectif, on utilise des
cylindres à cannelure lisse.
 Blutage : Cette opération permet la séparation des produits de mouture selon leur
grosseur après des passages successifs dans un appareil à cylindre.
 Brosse verticale : cet appareil sert à éliminer les enveloppes lâches et les impuretés
adhérant au grain. Il existe 3 types de séparation :
 Blé contre blé.

 Blé contre grille.
 Blé contre palette.
 Sassage : à travers un sasseur qui a pour rôle de compléter le classement des produits
préalablement effectués sur le plansichter en vue de les répartir suivant leur grosseur.
Figure 11 : Sasseur Figure 10 : Les sorties du sasseur

N.B :Il est à
noter que le produit fini, issu des sasseurs, va vers les vis de récolte puis vers les silos
Ces différentes machines doivent être obligatoirement liées à des canaux d’aspiration pour
absorber toute sorte de poussière pouvant envaillir le milieu de travail et causant par la suite
des problèmes mécaniques ou des explosions.
26
De ces derniers, le produit est acheminé vers les différents appareils d’ensachage ou vers
un compartiment de chargement des produits en vrac (cas du son).
L’ensachage
C’est la phase de conditionnement en sacs, les produits finis seront mets dans des sacs
spécifiques (en plastique ou en carton) de différentes quantités (5, 10, et 25 kg) portant
différents Logo (Jawhara, Mayssoura, choala….) selon le désir des clients.
Au cours de cette phase, les sacs traversent une ensacheuse ayant un débit variant de
15-20T/h. Cette dernières est menée d’une tâteuse qui a pour rôle de scanner la série de
fabrication, la date et l’heure de remplissage sur les sacs pleins, ainsi un convoyeur permettant
de diriger les produits emballés et perfectionnés directement vers les palettes de département
de stocks des produits finis.
Figure 13 : L'ensacheuse Figure 14 : Les différents logos de sacs
IV. Les différents types de produis de MINOTERIE DES DOKKALA :
Le grain de blé est fractionné par les multiples étapes de la meunerie vues avant.
Différents sortes de produits sont constitués à partir de cette fraction.
Dans le cas de MINOTERIE DES DOUKKALA on trouve 9 types de produits dont on cite :
27
 La farine complète
 La farine Normale
 La farine spéciale
 Fino
 Semoules fines
 Semoules grosse
 Remoulage fin
 Remoulage gros
 Son
V. L’étude de la qualité des produits finaux :

Ces différents produits sont soumis par la suite à des analyses alimentaires afin de tester le
taux d’humidité finale, la présence du cendre, le taux des protéines, la granulométrie…, ainsi
s’assurer de la qualité des produits finaux et par conséquent gagner la fidélité des clients.
Durant la période que j’ai passé dans cette entreprise, j’ai seulement assisté à un seul test à
savoir le test d’humidité.
1. Détermination de l’humidité :
i. Principe :
La méthode de détermination de l’humidité consiste à déterminer le pourcentage de l’eau dans
la farine.
Le dosage d’humidité permet de savoir si la farine aura de bonnes qualités de pétrissage et si

elle se conservera. Le taux moyen d’humidité de 15% peut varier en fonction des conditions
atmosphériques (récolte, meunerie et stockage).
ii. Matériels :
 four à cendres
 nacelle en quartz
 pince
 balance de précision
 dessiccateur Figure 15 : Dessiccateur
28
iii. Mode opératoire :

 réglage de la température du four à 900°C
 pesée de la nacelle vide (m0)
 pesée de la nacelle + 5g de farine ou de semoule (m1)
 Incinération : La farine et la semoule s’enflamment en entrant dans le four
 Refroidissement des nacelles à l’aide d’un Dessiccateur
 Pesée après incinération (m2)
 Calcul du taux d’humidité

(m 2−m 0)
∗10000
(m 1−m 0)
T %=
100−H
Équation 1: Taux d'humidité
Selon les normes : l’humidité ne doit pas dépasser 15% pour toute sorte de farine.
2. Détermination des cendres :

i. Principe :
L’analyseur Infranéo est équipé d’un monochromateur à réseau de nouvelle génération et un
système ouvert de calibration inclus dans l’appareil. Il permet l’analyse sur blé, farine, son et
semoule pour donner l’humidité, les cendres, les protéines et le zeleny (indique la qualité des
protéines).
ii. Mode opératoire :

 Sélection du produit à analyser via un menu déroulant
 Préparation de la coupelle
 Mise en place de la coupelle dans la machine
 La lancée d’analyse
 L’affichage des résultats après quelque secondes
29
Figure 16 : L'analyseur Infranéon Figure 17 : Les nacelles

3.
Temps de chute :
i. Principe
Cet indice a pour objet d'évaluer l'activité amylique d'un échantillon de blé. Les amylases sont
des enzymes qui dégradent l'amidon, rendant la céréale inutilisable par les industries.
La méthode consiste à mesurer le temps de chute d'un piston dans un mélange de farine et
d'eau à 100°C. La pâte contenant moins d'amidon est plus fluide, par conséquent, la tige
descend plus rapidement.
L'indice de FALLING NUMBER (FN) est exprimé en seconde. Il est satisfaisant et utilisable
en boulangerie lorsqu'il est entre 180-250 secondes.
ii. Matériels :
 Appareil
 Tube à essai
 Entonnoir
 Bouchon
 Agitateur
iii. Mode opératoire :
 Pesée une certaine quantité de la farine selon l’humidité (par exemple : pour humidité
14% on pèse 7g et 7,08g pour 15%), on la met dans un tube avec 25mL de l’eau
distillé.
 Agitation 20 fois pour éviter la décantation
 Introduction de tube à essai dans l’appareil Falling number et le chronomètre indique
le temps de chute
Figure 18 : Appareil Falling number
30
Dès que les produits finaux subissent les analyses nécessaires, ils seront prêts pour être
stockés dans les magasins de stockage.
VI. Conclusion :
L’objectif de ce chapitre est de donner une idée globale sur la chaine de production des
farines et semoules en commençant par la réception du blé, passant par la mouture et le
contrôle de qualité et en fin l’ensachage et l’emballement des produits finis.
La toute première étape était la réception du blé importé du canada au port Jorf Lasfar où
notre matière première subit un premier contrôle d’humidité et impuretés pour être transporté
par la suite à travers des camions vers la minoterie.
Une fois les grains de blé arrivent à la MINOTERIE DES DOUKKALA, ils traversent en
premier lieu un système de pesage, en suite ils passent par la fosse pour être finalement
stockés dans les 3 silos de stockage.
Juste après, la première transformation débute, les grains sont soumis à deux types de
nettoyage après un mouillage et finalement un broyage a l’aide des machines à cylindre
jusqu’au obtenir le type de farine et semoule désiré par les responsables.
Et enfin, les produits semis finis passent par une ensacheuse afin de les emballés.
Au cours de ce processus de production, des échantillons des produits sont transportés vers le
laboratoire pour tester le taux d’humidité, les cendre, les protéines, le temps de chute….
31
Chapitre 4 : La gestion des stocks
I. Introduction :
Toute entreprise, quelle que soit son activité, doit veiller à assurer une bonne gestion des
stocks, ainsi qu'une efficacité dans la rotation des stocks et la gestion des
approvisionnements pour être performante et éviter le sur-stockage.
Concernant notre cas, la société MINOTERIE DES DOUKKALA donne une grande
importance à ce point en contrôlant chaque jour la situation de son dépôt de stockage des
produits finaux.
II. Définition du stockage :

Le stockage, appelé aussi entreposage est le placement intelligent des stocks afin de pouvoir
retrouver facilement un ou des produits précis, garantir le maintien de la marchandise en bon
état, optimiser l'espace et sans oublier assurer la sécurité des salariés.
Un bon stockage permet de connaître à tout moment la quantité de marchandise disponible et

mise à la vente.
III. Utilité de stockage :

1. Répondre à la demande
La gestion des stocks est indispensable pour répondre au mieux aux demandes des clients. Un
stock doit contenir les articles demandés en quantité adaptée.
Les responsables des stocks doivent donc connaître :
 les tendances du marché ;
 les demandes ;
 les distributeurs ;
 les délais de livraison.
2. Faire des économies
S'assurer une bonne gestion des stocks revient à :
32
 éviter :
 la rupture de stock ;
 le sur-stockage ;
 minimiser les coûts liés au stockage.
IV. Le locale de stockage :

Le local de stockage permet d'entreposer divers marchandises dans l'enceinte d'un bâtiment.
Celui-ci doit être convenablement aménagé pour le bon déroulement des opérations de
manutention et de circulation.
Le local de stockage doit être facile à accéder et offrir la possibilité de tenir à jour et suivre la
quantité de la marchandise entreposée.
Cela concerne la gestion :
 des mouvements d'entrée et de sortie ;
 des approvisionnements.
Figure 19 : Département de stock
1. Conditions d'entreposage
Les stocks doivent être entreposés dans des conditions optimales. Quant aux rangements qui
leur sont réservés, ils doivent être compatibles avec le type de marchandises produites.
Les conditions à observer sont :
 la sécurité des personnes et celle des biens ;
 la protection du stock ;
33
 la nature de l'article, le regroupement d'articles par catégorie.
En général, le Local de stockage est un lieu bien aménagé et sécurisé pour une bonne gestion
des stocks.
Une fois les produits aboutis, ils sont stockés dans l'entrepôt en attendant d'intégrer la chaîne
de distribution.
L'entrepôt doit répondre :

 aux normes de stockage ;
 aux règles de sécurité qui régissent le type de produits à stocker ;
 à l'optimisation de l'espace de stockage.
2. Matériel de stockage : Palette de stockage

La palette de stockage est l'accessoire le plus utilisé pour la manutention, le transport et le
stockage des marchandises.
Nous avons des palettes de plastique standard de dimensions 120 × 100 × 16,5 cm, elle peut
être pleine ou ajourée et dotée de 3 à 5 semelles.
Elle est prévue pour supporter une charge statique de 7 500 kg et une charge dynamique de
1 500 kg.
Dans notre cas, on peut stocker environ une charge totale de 50 T /8h pour chaque silo, et
sachant que l’entreprise dispose de 3 silos donc la production quotidienne est estimée à
450 T /24h.
Il est important de mentionner que les palettes et la marchandise doit respecter

obligatoirement le principe FIFO (First in, First out) pour assurer la continuité de l’entreprise.
Figure 20 : Les palette de plastique
34
V. Les opérations de gestion de stock :

La gestion des stocks d’une entreprise doit être réalisée avec soin pour être capable en
permanence de connaître l’état réel du stock dans l’entreprise. Parmi les opérations
nécessaires, on trouve :
 Le magasinage.
 La gestion des entrées/Sorties.
 Les inventaires.
i. Le magasinage
Les stocks d’une entreprise sont placés dans un ou plusieurs magasins afin de les ranger entre
leur réception et leur mise à disposition. Pour cette gestion on trouve deux types
d’organisation :
 Gestion mono-magasin : Dans ce type d’organisation, tous les produits sont stockés
et gérés dans un lieu unique.
 Gestion mono-emplacement : Chaque article est stocké dans un et un seul magasin.

Ainsi, le suivi des quantités de cet article est facile, les opérations d’inventaire sont
simplifiées.
A propos de MINOTERIE DES DOUKKALA, il se base sur la gestion mono-emplacement

pour organiser les produits finaux. En d’autres termes, les produits de taille 25kg et
d’emballage Jawhara par exemple sont placés dans un endroit différent à celui des produits.
ii. La gestion des entrée/sortie :

Afin de permettre un suivi des quantités en stock, chaque mouvement de stock (entrée ou
sortie) doit faire l’objet d’une transaction. Pour être optimum, il est souhaitable que les
mouvements soient saisis en temps réel par le système informatique de gestion des stocks. On
connait ainsi à chaque moment l’état et la situation réelle du stock.
iii. L’inventaire :
A tout moment, le gestionnaire doit être capable de fournir un état des stocks pour chaque
référence en quantité et emplacement.
Pour vérifier la qualité de l’état des stocks (différence entre stock réel et l’image informatique
35
du stock), il faut effectuer des inventaires et éventuellement remettre à jour l’image

informatique.
VI. Conclusion :
L’entreposage est une fonction qui englobe à la fois le contrôle de tous les articles en stock.
C’est ainsi qu’il importe de prendre les mesures appropriées pour éviter que certains articles
subissent des dommages, soient volés ou deviennent inutilement désuets en raison d’un
système de rotation des stocks inadéquat.
Juste après le stockage des produits finis dans les départements de stocks, la MINOTERIE
DES DOUKKALA commence sa chaine de distribution.
Avec un panel de produits aussi large que celui proposé par la société MINOTERIE DES
DOUKKALA, on obtient une clientèle importante dans des domaines divers et variés.
Il est possible de différentier quatre grands secteurs :
 les constructeurs qui utilisent différents produits pour la fabrication des pâtes
alimentaires et le Couscous (Par exemple : Couspat)
 Les pâtisseries et les boulangeries.
 Les magasins et les grandes surfaces.
36
Chapitre 5 : Présentation du service maintenance :
I. Introduction :
Le mot Maintenance est apparu dans le vocabulaire industriel dans les années 1950, par contre
les concepts de maintenance, tels que nous les connaissons aujourd’hui, remontent en fait à la
plus haute antiquité, depuis le développement de l’homme des premières machines. Pour
souligner l’importance de la maintenance dans le fonctionnement de l’entreprise, elle est
nommée « Fonction maintenance ». Il s’agit même d’une fonction vitale puisque, sans
maintenance, tout processus industriel cesse, généralement à court terme, de produire les
biens ou les services pour lesquels il a été conçu.
La fonction maintenance a été considérée pendant longtemps comme une activité secondaire à
l’intérieur de l’entreprise, qui génère des dépenses non productives. Assimilée souvent à
l’entretien qui consistait aux réparations subites et aux dépannages des outils de production.
L’Association Française de la Normalisation AFNOR, définit la maintenance comme étant «
L’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou
en mesure d’assurer un service déterminé ».
Dans le nouveau contexte industriel, les entreprises sont sujettes de grandes pressions de la
part de leurs clients. Ces derniers sont de plus en plus exigeants, demandant des produits et
des services de qualité, à moindre coût et dans les délais impartis. Pour cela, les entreprises
doivent assurer au coût minimal, la disponibilité et la fiabilité de leurs outils de production,
par une bonne gestion de maintenance bien choisie et adaptée. Ce n’est pas une tâche facile.
Certes, les concepts de maintenance proposent des façons pour optimiser la performance
globale de l’entreprise, mais cela nécessite des ressources humaines compétentes, des moyens
matériels adaptés aux équipements à maintenir, des systèmes de gestion de pièces de rechange
et d’informations adéquats.
1. Définition :
Pour être et demeurer compétitive, une entreprise doit produire toujours mieux (qualité) et au
coût le plus bas Les machines ne doivent jamais (ou presque) connaître de défaillances tout en
fonctionnant à un régime permettant le rendement maximal
37
La définition de la maintenance fait donc apparaître 4 notions :
 Maintenir : qui suppose un suivi et une surveillance

 Rétablir : qui sous-entend l’idée d’une correction de défaut
 Etat spécifié et service déterminé : qui précise le niveau de compétences et les
objectifs attendus de la maintenance
 Coût optimal : qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité
économique
Le rôle de la fonction maintenance dans une entreprise est donc de : garantir la plus grande
disponibilité des équipements au meilleur rendement, tout en respectant le budget à louer.
Il y a actuellement deux politiques de maintenance au sein de l’entreprise :
 Une maintenance corrective plus précisément curative

 Une maintenance préventive systématique
Maintenance
Maintenance Avant la
Maintenance Aprés la
corrective défaillance préventive défaillance
Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance

systématique conditionnelle curative palliative
Planifications Indicateurs Réparation Dépannage
i. La maintenance corrective :
La maintenance corrective est une politique de maintenance qui consiste à intervenir après
une défaillance. Le coût de celle-ci augmente avec le temps à cause de son incidence sur la
38
production. La panne pour ce type de maintenance se traduit par un arrêt brusque et inattendu
de la production.
Le choix de la maintenance corrective peut dépendre des enjeux pour la production et des
moyens de l’entreprise. Ce choix nécessite la mise en place de plusieurs méthodes :
 L’utilisation de matériels plus fiables.

 Un stock important de matériel.
 L’analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité.
Figure 21 : Schéma de la maintenance corrective
Nous pouvons constater d’après l’image ci-dessus que le temps de réaction de la maintenance
est assez long car cette maintenance ne prévoit pas de défaillance, par conséquent il n’y a pas
d’arrêt programmé.
ii. La maintenance préventive :

La maintenance préventive systématique c’est intervenir avant l’apparition d’une défaillance,
elle est effectuée selon un échéancier en fonction de la nature du matériel et des impératifs de
production. Les opérations de maintenance et les arrêts sont programmés en fonction de la
production et leur incidence, qui est généralement maîtrisée.
Le budget est donc connu à l’avance car tout est prédéterminé.
39
Figure 22: Schéma de la maintenance préventive
2. La maintenance optée par MINOTERIE DES DOUKKALA :

Pour la maintenance chez Minoterie des Doukkala, elle s’effectue sous 2 niveaux,
maintenance préventive, chaque 2 mois en changeant les pièces de rechange ou graissage, et
maintenance corrective chaque jour et repose majoritairement sur le nettoyage et le contrôle.
L Je mentionne comme exemple le nettoyage de l’ensacheuse qui se fait 1fois/8h, et le

contrôle est régulier.
II. Le plan d’hygiène de MINOTERIE DES DOUKKALA :

Ce plan comprend trois types de plans différents :
 Plan de nettoyage des locaux

 Plan de nettoyage des installations
 Plan de nettoyage des matériaux
Le plan d’hygiène peut décrire les informations suivantes :
Figure 23 : fiche de contrôle de nettoyage des locaux
40
Figure 24: Fiche de contrôle pour la fabrication
III. Etude de maintenance de l’ensacheuse :

1. Définition :
L’ensacheuse CARROUSEL CR6 est une machine conçue et réalisée pour remplir des sacs à
bouche ouverte. Il se compose d’une plate-forme pivotante sur laquelle se trouvent 4 bouches
serre sac. Cela permet d’organiser en séquence les opérations d’ensachage. Cette gamme de
machine se prête particulièrement au traitement de produits Granulés ou poudreux.
2. Constituants du carrousel :
 Bouche des sacs : L’operateur place le sac sur la bouche agissant simultanément sur
les deux ailettes des micros interrupteurs, un vérin pneumatique pousse les deux bras
pour fixer le sac sur la bouche.
Figure 25 : Bouche des sacs
41
 Les capteurs de position : Les capteurs de position sont les plus répandus dans
l’automatisme, ils peuvent être équipés d’un galet, d’une tige souple, ou d’une
bille .L’information donnée par ce type de capteur, est de type tout ou rien .ils peuvent
prendre deux états : état repos et état actionné, à chaque état correspond à un signal de
sortie 0 ou 1.
 Détecteur de proximité inductif : Un détecteur de proximité inductif détecte tout

objet qui a un effet sur champ magnétique donc le détecteur de proximité inductif
détectera uniquement des objets métalliques. Tout objet non métallique ne sera pas
détecté. Ce détecteur comporte un circuit oscillateur qui envoie une tension alternative
dans une bobine localisée au bout du capteur. Un champ magnétique alternatif est
émis au bout du capteur .si Chapitre I Constitution et fonctionnement de la peseuse
ensacheuse 14 un objet métallique se présent dans ce champ magnétique, il y aura
apparition d’un courant induit. Dans notre cas ce capteur indique la présence de sac
vide sur le poste(1) du carrousel, et la présence d’un sac plain au poste 5
Figure 26: Détecteur de proximité inductif
42
 Capteur photoélectrique : Un détecteur photoélectrique réalise la détection d’une

cible (objet ou personne) au moyen d’un faisceau lumineux, ses deux constituants de
base sont un émetteur et un récepteur de lumière .la détection est effectif quand la
cible pénètre dans le faisceau lumineux et modifiée, suffisamment la qualité de
lumière reçue par le récepteur. Ce type de capteur présente plusieurs avantages :
 Détection d’objets de toutes formes et de matériaux de toutes natures.
 Détection à très grande distance
 Sortie statique pour la rapidité de réponse ou sortie à relais pour la commutation de
charges jusqu’à 2A.
Ce capteur indique la présence d’un sac dont le quel le produit s’écoule.
Figure 27: Capteur Photoélectrique
 Le
batteur de sac : Pour entasser le produit que nous utilisons dans notre cas (farine)
nous avons utilisé un vibreur afin de secouer le produit dans le sac pour qu’il soit
43
Figure 28: Le batteur des sacs
 Convoyeur a tapis : Le convoyeur à tapis est une installation conçue pour le transport
des produits conditionnés sur des parcours rectilignes, entrainé par un moteur
asynchrone triphasé.
Figure 29: Convoyeur a tapis
 Ligne de couture : Dans notre cas la ligne de couture ferme les sacs déjà remplis
préalablement, elle s’active et se désactive à l’aide de deux capteurs placés avant et
après la couseuse. Cette partie est composée comme suit :
 Aligne –sacs.
 Tête de couture.
 Coupe de fil à ciseaux.
Figure 30: La ligne de couture
44
P.S : l’ensacheuse s’est avérée la machine qui représente le plus des pannes, ses pièces de
rechanges se changent chaque 2 mois.
3. Méthodologie :
Pour analyser le processus de production, la première démarche est de lister les défaillances
potentielles du processus de production
Pour cela, une méthode appelée AMDEC (Analyse des modes de défaillances, de leur Effets
et de leurs Criticités) peut s’avérer efficace. Elle vise à évaluer de façon prévisionnelle la
fiabilité d’un matériel, elle vise la prévention et l’élimination des défaillances potentielles du
système et pas seulement la correction des erreurs
AMDEC -ANALYSE DES MODES DE DEFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET

DE LEUR CRITICITE
Ensacheuse -Carrousel
Criticité
Détection
I
Action
Mode de Effet
Cause G D F P
Elément défaillance
R
Matière bloquée
Blockage des Fermeture des Action corrective
Visuelle
bouches à sac bouches des 2 1 3 6

sacs
Bouche Variation de la
des sacs position du câble de Pas de
Cable de jonction jonction à cause communication
Ajustement
Visuelle
ne fonctionnant du mal entre la bouche 2 2 3 12

plus redressement du à sac et la
câble l’automate
Et la vibration
45
-Le vérin du
Changement
Vérin Tasseur dispositif est
Visuelle
bloqué endommagé 2 2 3 12
Vérin
Tasseur Pas
d’entassement
Fin de course Graissage
Graissage
Visuelle
de matière 2 2 3 12
endommagé manquant
Electrovanne
Visuelle
vérin tasseur Serrage manquant 2 1 3 6
Réparation
decalée
Changement
Visuelle
Courroies Courroies usées Frottement continu Arrêt machine 2 2 3 12
Variation de -Arrêt machine

Blocage des position des -Pas de visibilité
Visuelle
capteurs sur le serrage 2 3 3 18
Ajustement
capteurs
photoélectrique des bouches des
sacs
Capteurs
Capteur usé par le
temps Pas de visibilité
Capteur
Visuelle
Changement
sur la descente 2 2 3 18
endommagé
du produit
Tableau 3: Méthode AMDEC
4. Plan de maintenance préventive :
Plan de maintenance préventive
Opération exécutable en fonctionnement Fréquence
Opérations J HM T S
Vérifier le niveau d'huile x
46
Contrôler les tuyaux et capteurs x
Nettoyer les têtes des sacs x
Remplacer les PR x
Vérifier l'état des engins x
Graisser le palier du moteur x
Nettoyer le dispositif de commande x
Surveiller le bruit du moteur x
S’assurer que les courroies ne sont pas étirées et les remplacer si nécessaire. x
Faire examiner soigneusement et réparer les capteurs X
Vérifier les fuites d'air x
Vidanger l'huile x
Tableau 4: Maintenance préventive
 Remarque :
J : opération à réaliser chaque jour avant le démarrage
M : opérations à réaliser chaque mois (la première semaine)
T : opérations à réaliser chaque trimestre
S : opérations à réaliser chaque semestre ;
H : opérations à réaliser chaque semaine.
IV. Conclusion :
La MINOTERIE DES DOUKKALA ne cesse d'améliorer ses technologies. Particulièrement,

elle veille à éviter les ruptures des travaux et assurer par la suite une continuité de
47
productivité, car les arrêts non programmés ne peuvent qu'influencer négativement sur la
crédibilité de la société et lui engendrer des pertes considérables.
En conclusion, qui dit réduire les pannes en maintenance, dit réduire les couts. C’est donc
pourquoi une bonne gestion de production et maintenance permet de produire mieux avec un
minimum de pannes et perte de temps.
48
Conclusion générale :
A l’issue de ce stage, j’ai constitué une vue générale sur le monde de l’entreprise et son
environnement professionnel. Et j’ai saisi que l’importance du stage ne réside pas dans la
taille de la société, mais dans la volonté du stagiaire à créer et à laisser son empreinte.
Ce stage m’a permis aussi d’acquérir beaucoup d’informations et de nouvelles

connaissances surtout dans le service production et qualité: transformation du blé vers la
farine et semoule ainsi les différents tests appliqués après la réception et avant la distribution.
En plus, j’ai saisi l’importance de la recherche et de la communication pour obtenir les

informations désirées. Et aussi, j’ai été sensibilisé à l’importance de la gestion du temps et à la
planification des tâches pour le bon déroulement des travaux.
Finalement, j’aimerai remercier encore une fois tous ceux qui m’ont aidé pour l’élaboration
de ce présent rapport, commençant la société MINOTERIE DES DOUKKALA, monsieur
l’encadrant Abderrahmane Chaabi, et l’Ecole Nationale Des Sciences Appliquées d’El Jadida.
49
Webographie
https://www.agir-crt.com/blog/transformation-du-ble-farine/#:~:text=2)%20Le%20claquage
%20est%20une,fins%20jusqu'%C3%A0%20la%20farine.
https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/documents/pdf/
gph_semoulerie_ble_dur_20145912_0001_p000_cle4edea1.pdf
MEP-memoire-logistique-MAROC_20160126.pdf
50

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MINOTERIE DES

Les travaux relatifs au présent rapport sont réalisés auprès de :

MINOTERIE DES DOUKKALA

Mr. ABDERAHMANE CHAABI

Je tiens également à remercier infiniment le cadre professoral, pour le temps qu’il ma

Je tiens à exprimer ma gratitude et présenter mes chaleureux remerciements à Mr

Je dédie ce modeste travail :

À mon encadrant de stage,

Ce stage dénommé, marque la fin de ma 1ere année d’étude à l’ENSAJ, option :

Ce stage permet au stagiaire de comprendre l’organisation interne de l’entreprise, de

La MINOTERIE DES DOUKKALA est spécialisée dans le secteur agro-alimentaire, ses

Mon stage à la société MINOTERIE DES DOUKKALA a consisté principalement sur la

In this vision, I chose to do an internship in the company MINOTERIE DES

My internship at the company MINOTERIE DES DOUKKALA consisted mainly in the

Beyond enriching my knowledge, this internship allowed me to understand wheat

Table des matières

Chapitre 4 : La gestion des stocks.............................................................................................31

Figure 1 : La structure d'une graine de blé................................................................................14

Tableau 1 : Fiche technique de l'entreprise

Équation 1: Taux d'humidité.....................................................................................................28

Durant ce stage, mon objectif était de découvrir le département Production en terme

Mon projet de stage est divisé en 5 parties :

 La première partie est consacrée au secteur meunier, la présentation de l’Entreprise,

Chapitre 1 : Présentation de la société

i. La filière céréalière en chiffres :

ii. Le secteur meunier en chiffres :

En aval de la filière céréalière se trouve le secteur de la minoterie industrielle qui se compose

iii. Graphe de la filière céréalière :

II. Présentation de la société :

La société se compose de plusieurs services, chacun possède des fonctions précises.

Ce département organise les livraisons d’après les commandes client et le trajet.

MINOTERIE DES DOUKKALA maitrise parfaitement les différentes étapes du processus de

Ce département de production est équipé de 152 machines de diverses technologies

Ce département dispose des équipements de qualité et performants, à la disposition des

 La maintenance préventive des équipements en réduisant le temps d’immobilisation et

 La gestion des outillages de production et des pièces de rechange.

Adresse 207, zone industrielle El Jadida 24040 El

Forme juridique S.A.R.L

Directeur Hassan Abou ElHaoul

Activité Semoule de blé et d’orge.

Tableau 1 : Fiche technique de l'entreprise

III. Activités, objectifs et organisation des MINOTERIE DES DOUKKALA

Chapitre 2 : Etude de la composition du blé

En fonction de l'aspect du grain, vitreux ou translucide, et du degré de dureté à la mouture, on

II. Le blé dur:

C'est la seule espèce de blé cultivable en climat aride.

2. Structure d’un grain de blé :

Figure 1 : La structure d'une graine Figure 2 : La composition d'une graine de blé

Le grain de blé comprend 3 parties distinctes :

La forme soluble réduit la glycémie et le cholestérol. La fore insoluble prévient la

3. Composition d’un grain de blé :

Chapitre 3 : Du blé dur aux produits finis

II. La chaine logistique des céréales importées au Maroc

Chargement Transport Pilotage et Manutention Port et silos de

Préparation de l’escale du navire

Attente des navires en rade

Procédure de dédouanement des importations

Transport jusqu'au Transport Stockage en

III. La chaine de production des céréales importées

Le processus de production est l’ensemble des activités qui

Arrivée au port Passage par le pont bascule

Déchargement par grue

La fosse Elévateur à godets Les silos de stockage

Figure 3 : Les étapes de réception du blé