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Équations aux

dérivées
partielles

Équations aux dérivées partielles

LEMNAOUAR Mohamed Reda

Université Mohammed V Rabat – EMI-Rabat


Génie Informatique et Digitilisation 1

2021/2022
Équations aux
dérivées
partielles

Définition
Une équation aux dérivées partielles s’écrit sous la forme :

∂f ∂2f ∂2f ∂nf


F (x1 , . . . , xn , f , ,..., 2, , . . . , n ) = 0,
∂x1 ∂x1 ∂x1 ∂x2 ∂x

où f est une fonction qui dépend des variables x1 , . . . , xn .

Définition
L’ordre d’une EDP est l’ordre de la dérivée partielle d’ordre le
plus élevé.
Équations aux
dérivées
partielles

Exemples
∂u ∂u
L’équation ∂x + ∂y = 0 est une EDP d’ordre 1.
∂2u ∂2u
L’équation ∂x 2
+ ∂y 2
= 0 est une EDP d’ordre 2.
 2
∂3u ∂2u
L’équation ∂x 2 ∂y
+x ∂x 2
= x 2 est une EDP d’ordre 3.
∂4u ∂ u 2
x est une EDP d’ordre 4.
L’équation ∂x 2 ∂y 2
+ x ∂y 2 = e
Équations aux
dérivées
partielles

Définition
Un opérateur L est une transformation qui associe à toute
fonction u = u(x1 , . . . , xn ) définie sur un domaine D, une
fonction Lu = Lu(x1 , ..., xn ).
Équations aux
dérivées
partielles Définitions
Un opérateur différentiel linéaire L agit sur des fonctions
différentiables et vérifiant pour tout a, b ∈ R,

L(au + bv ) = aL(u) + bL(v )

pour toutes fonctions u et v différentiables.


Équations aux
dérivées
partielles Définitions
Un opérateur différentiel linéaire L agit sur des fonctions
différentiables et vérifiant pour tout a, b ∈ R,

L(au + bv ) = aL(u) + bL(v )

pour toutes fonctions u et v différentiables.


Une EDP est linéaire si elle est de la forme Lu = f où L
est un opérateur linéaire, f est une fonction définie sur
D ⊂ R n et u est l’inconnue. Si en plus f = 0, l’équation
est linéaire homogène, sinon elle est non-homogène.
Équations aux
dérivées
partielles Définitions
Un opérateur différentiel linéaire L agit sur des fonctions
différentiables et vérifiant pour tout a, b ∈ R,

L(au + bv ) = aL(u) + bL(v )

pour toutes fonctions u et v différentiables.


Une EDP est linéaire si elle est de la forme Lu = f où L
est un opérateur linéaire, f est une fonction définie sur
D ⊂ R n et u est l’inconnue. Si en plus f = 0, l’équation
est linéaire homogène, sinon elle est non-homogène.
Une EDP est dite quasi-linéaire quand elle l’est par
rapport aux dérivées partielles d’ordre le plus élevé en
chacune des variables.
Équations aux
dérivées
partielles

Exemples
∂u 2 ∂u
L’équation ( ∂x ) − u ∂y = 0 est une EDP d’ordre 1, non
linéaire et homogène.
Équations aux
dérivées
partielles

Exemples
∂u 2 ∂u
L’équation ( ∂x ) − u ∂y = 0 est une EDP d’ordre 1, non
linéaire et homogène.
∂u ∂u
L’équation (x 2 + y 2 ) ∂x + 2 ∂y = x 3 + u est une EDP
d’ordre 1, linéaire non homogène.
Équations aux
dérivées
partielles

Exemples
∂u 2 ∂u
L’équation ( ∂x ) − u ∂y = 0 est une EDP d’ordre 1, non
linéaire et homogène.
∂u ∂u
L’équation (x 2 + y 2 ) ∂x + 2 ∂y = x 3 + u est une EDP
d’ordre 1, linéaire non homogène.
2
∂ u 2
∂ u ∂2u
L’équation de laplace ∂x 2 + ∂y 2 + ∂z 2
= 0 est une EDP
d’ordre 2, linéaire et homogène.
Équations aux
dérivées
partielles

Exemples
∂u 2 ∂u
L’équation ( ∂x ) − u ∂y = 0 est une EDP d’ordre 1, non
linéaire et homogène.
∂u ∂u
L’équation (x 2 + y 2 ) ∂x + 2 ∂y = x 3 + u est une EDP
d’ordre 1, linéaire non homogène.
2
∂ u 2
∂ u ∂2u
L’équation de laplace ∂x 2 + ∂y 2 + ∂z 2
= 0 est une EDP
d’ordre 2, linéaire et homogène.
2
∂ u ∂ u2 ∂ u 2
L’équation de poisson ∂x 2 + ∂y 2 + ∂z 2 = g(x , y , z) est une
EDP d’ordre 2, linéaire non homogène.
EDP du premier ordre

Équations aux
dérivées
partielles
EDP quasi-linéaire
∂u ∂u
P +Q =R
∂x ∂y
où P, Q et R sont, au plus, fonctions de x , y et u.

EDP linéaire
∂u ∂u
P +Q + Gu = F
∂x ∂y
où P, Q, G et F sont, au plus, fonctions de x , y .
EDP homogène si F = 0.
Formes des solutions
explicite u = u(x , y ).
implicite F (x , y , u) = 0.
EDP d’ordre 2 et système d’EDP d’ordre 1

Équations aux
dérivées
partielles

Equation d’ondes
∂2u 2
2∂ u
− c =0
∂t 2 ∂x 2
  
∂2u 2
∂ u ∂ ∂ ∂ ∂
On a ∂t 2
− c 2 ∂x 2 = ∂t + c ∂x ∂t − c ∂x u=0
(
∂u ∂u
∂t − c ∂x = v,
=⇒ ∂v
∂t + c ∂v
∂x = 0.
EDP d’ordre 2 et système d’EDP d’ordre 1

Équations aux
dérivées
partielles

Equation de Laplace
∂2u ∂2u
+ =0
∂x 2 ∂y 2

  
∂2u ∂2u ∂ ∂ ∂ ∂
∂x 2
+ ∂y 2
= ∂x + i ∂y ∂x − i ∂y u = 0.
( ∂w
∂u ∂u ∂x = ∂v
∂y ,
Si on pose v = et = w =⇒ ∂w =⇒
∂x ∂y
∂y = − ∂v
∂x .
(
∂u
∂x = v,
∂u
∂y = w.
Principe général

Équations aux
dérivées
partielles

Chercher des courbes caractéristiques


EDP → EDO =⇒ Solution de l’EDP
Courbes paramétrées

Équations aux
dérivées
partielles Définition
Courbe paramétrée Γ :
γ : I ⊂ R → D ⊂ R2
s → γ(s) = (x (s), y (s)), s ∈ I
γ est une paramétrisation de Γ.
γ 0 (s0 ) = (x 0 (s0 ), y 0 (s0 )) est un vecteur tangent à la courbe
Γ au point (x (s0 ), y (s0 )).

Ellipse : x 2 + ( y2 )2 = 1.
γ :]0, π[→ R2 , s → (cos(s), 2sin(s)).

γ 0 ( π6 ) = (−1/2, 3) est tangent à cette courbe au point

γ( π6 ) = ( 3/2, 1).
Description de la méthode

Équations aux (
dérivées ∂u ∂u
partielles P ∂x + Q ∂y = R,
u(x (τ ), y (τ )) = f (τ ), ∀τ ∈ I.

(P(x , y ), Q(x , y )) 6= (0, 0)


Description de la méthode

Équations aux (
dérivées ∂u ∂u
partielles P ∂x + Q ∂y = R,
u(x (τ ), y (τ )) = f (τ ), ∀τ ∈ I.

(P(x , y ), Q(x , y )) 6= (0, 0)


γ : R → R2 , s → (x (s), y (s)), s ∈ R :

γ 0 (s) = (x 0 (s), y 0 (s)) = (P(x (s), y (s)), Q(x (s), y (s)))


dx dy
=⇒ ds = P(x , y ) et ds = Q(x , y )
Description de la méthode

Équations aux (
dérivées ∂u ∂u
partielles P ∂x + Q ∂y = R,
u(x (τ ), y (τ )) = f (τ ), ∀τ ∈ I.

(P(x , y ), Q(x , y )) 6= (0, 0)


γ : R → R2 , s → (x (s), y (s)), s ∈ R :

γ 0 (s) = (x 0 (s), y 0 (s)) = (P(x (s), y (s)), Q(x (s), y (s)))


dx dy
=⇒ ds = P(x , y ) et ds = Q(x , y )
∂u dy
u(s) = u(x (s), y (s)) =⇒ du ∂u dx
ds = ∂x ds + ∂y ds
∂u ∂u
= P(x (s), y (s)) ∂x |(x (s),y (s)) + Q(x (s), y (s)) ∂y |(x (s),y (s))
du
=⇒ ds = R(x (s), y (s), u(x (s), y (s)))
Description de la méthode

Équations aux (
dérivées ∂u ∂u
partielles P ∂x + Q ∂y = R,
u(x (τ ), y (τ )) = f (τ ), ∀τ ∈ I.

(P(x , y ), Q(x , y )) 6= (0, 0)


γ : R → R2 , s → (x (s), y (s)), s ∈ R :

γ 0 (s) = (x 0 (s), y 0 (s)) = (P(x (s), y (s)), Q(x (s), y (s)))


dx dy
=⇒ ds = P(x , y ) et ds = Q(x , y )
∂u dy
u(s) = u(x (s), y (s)) =⇒ du ∂u dx
ds = ∂x ds + ∂y ds
∂u ∂u
= P(x (s), y (s)) ∂x |(x (s),y (s)) + Q(x (s), y (s)) ∂y |(x (s),y (s))
du
=⇒ ds = R(x (s), y (s), u(x (s), y (s)))
s → (x (s), y (s), u(s)). courbe caractéristiques
Exemple

Équations aux
dérivées
partielles

(
∂u ∂u
∂t + c ∂x = 0,
u(x , 0) = f (x ), ∀x ∈ R.
( (
dt
ds = 1 t(s) = s + t0
dx =⇒
ds = c x (s) = cs + x0
Exemple

Équations aux
dérivées
partielles

(
∂u ∂u
∂t + c ∂x = 0,
u(x , 0) = f (x ), ∀x ∈ R.
( (
dt
ds = 1 t(s) = s + t0
dx =⇒
ds = c x (s) = cs + x0
u(s) = u(t(s), x (s)) =⇒ du ds
= ∂u dt
∂t ds
∂u dx
+ ∂x ds
= ∂u
∂t
∂u
+ c ∂x = 0 u(s) = u0
Cte sur s → (x (s), t(s)) = (cs + x0 , s + t0 )
s → (x , t, u) = (cs + x0 , s + t0 , u0 ) (C.C)
Exemple

Équations aux
dérivées
partielles

(
∂u ∂u
∂t + c ∂x = 0,
u(x , 0) = f (x ), ∀x ∈ R.
( (
dt
ds = 1 t(s) = s + t0
dx =⇒
ds = c x (s) = cs + x0
u(s) = u(t(s), x (s)) =⇒ du ds
= ∂u dt
∂t ds
∂u dx
+ ∂x ds
= ∂u
∂t
∂u
+ c ∂x = 0 u(s) = u0
Cte sur s → (x (s), t(s)) = (cs + x0 , s + t0 )
s → (x , t, u) = (cs + x0 , s + t0 , u0 ) (C.C)
u(s) = u(x (s), t(s)) = u(cs + x0 , s + t0 )
Pour x0 = τ et t0 = 0 x (s, τ ) = cs + τ , t(s, τ ) = s, u(s, τ ) = f (τ ) =⇒
u(x , t) = f (x − ct)
Equation d’onde

Équations aux
dérivées
partielles
 2
∂ u 2 ∂2u
 ∂t 2 − c ∂x 2
 = 0
u(x , 0) = f (x )
 ∂u

∂t (x , 0) = g(x )
(
∂u ∂u
∂t − c ∂x = v
=⇒ ∂v
∂t + c ∂v
∂x = 0
Equation d’onde

Équations aux
dérivées
partielles
 2
∂ u 2 ∂2u
 ∂t 2 − c ∂x 2
 = 0
u(x , 0) = f (x )
 ∂u

∂t (x , 0) = g(x )
(
∂u ∂u
=⇒ ∂t − c ∂x = v
∂v ∂v
∂t + c ∂x = 0
v (x , 0) = ∂u
∂t (x , 0)
∂u
− c ∂x (x , 0) = g(x ) − cf 0 (x )
Equation d’onde

Équations aux
dérivées
partielles
 2
∂ u 2 ∂2u
 ∂t 2 − c ∂x 2
 = 0
u(x , 0) = f (x )
 ∂u

∂t (x , 0) = g(x )
(
∂u ∂u
=⇒ ∂t − c ∂x = v
∂v ∂v
∂t + c ∂x = 0
∂u ∂u
v (x , 0) = ∂t (x , 0) − c ∂x (x , 0) = g(x ) − cf 0 (x )
(
∂v ∂v
∂t + c ∂x = 0
v (x , 0) = g(x ) − cf 0 (x )
Equation d’onde

Équations aux
dérivées
partielles
 2
∂ u 2 ∂2u
 ∂t 2 − c ∂x 2
 = 0
u(x , 0) = f (x )
 ∂u

∂t (x , 0) = g(x )
(
∂u ∂u
=⇒ ∂t − c ∂x = v
∂v ∂v
∂t + c ∂x = 0
∂u ∂u
v (x , 0) = ∂t (x , 0) − c ∂x (x , 0) = g(x ) − cf 0 (x )
(
∂v ∂v
∂t + c ∂x = 0
v (x , 0) = g(x ) − cf 0 (x )
v (x , t) = g(x − ct) − cf 0 (x − ct)
=⇒ (
∂u
∂t − c ∂x
∂u
= g(x − ct) − cf 0 (x − ct)
=⇒
u(x , 0) = f (x )
Équations aux
dérivées
partielles
dx dt du
=⇒ ds
= −c, ds
= 1, ds
= g(x (s) − ct(s)) − cf 0 (x (s) − ct(s))
Équations aux
dérivées
partielles

=⇒ dx ds
dt
= −c, ds = 1, du
ds
= g(x (s) − ct(s)) − cf 0 (x (s) − ct(s))
τ −→(X (τ ), T (τ ), u(X (τ ), T (τ ))) = (τ, 0, f (τ )) =⇒ x (s, τ ) = −cs + τ ,
t(s, τ ) = s
Équations aux
dérivées
partielles

=⇒ dx ds
dt
= −c, ds = 1, du
ds
= g(x (s) − ct(s)) − cf 0 (x (s) − ct(s))
τ −→(X (τ ), T (τ ), u(X (τ ), T (τ ))) = (τ, 0, f (τ )) =⇒ x (s, τ ) = −cs + τ ,
t(s, τ ) = s
du
ds
= g(−cs + τ − cs) − cf 0 (−cs + τ − cs) =⇒
Z s
u(s, τ ) = (g(−2cw + τ ) − cf 0 (−2cw + τ ))dw + f (τ ),
0 Z τ −2cs
−1
= 2c
(g(λ) − cf 0 (λ))dλ + f (τ ), (λ=−2cw +τ )
τ
Équations aux
dérivées
partielles

=⇒ dx ds
dt
= −c, ds = 1, du
ds
= g(x (s) − ct(s)) − cf 0 (x (s) − ct(s))
τ −→(X (τ ), T (τ ), u(X (τ ), T (τ ))) = (τ, 0, f (τ )) =⇒ x (s, τ ) = −cs + τ ,
t(s, τ ) = s
du
ds
= g(−cs + τ − cs) − cf 0 (−cs + τ − cs) =⇒
Z s
u(s, τ ) = (g(−2cw + τ ) − cf 0 (−2cw + τ ))dw + f (τ ),
0 Z τ −2cs
−1
= 2c
(g(λ) − cf 0 (λ))dλ + f (τ ), (λ=−2cw +τ )
τ
Z x +ct
u(x , t) = (g(λ) − cf 0 (λ))dλ + f (x + ct),
x −ct Z x +ct
1 1
= 2c
g(λ)dλ + (f (x + ct) + f (x − ct)).
x −ct
2
Problème de Cauchy

Équations aux
dérivées
partielles ! ! !
∂u
∂u dx ∂u dy du P Q ∂x = R
∂x ds + ∂y ds = ds =⇒ dx dy ∂u du
ds ds ! ∂y ! ds !
∂u
∂u ∂u P Q ∂x = R
∂x dx + ∂y dy = du =⇒
dx dy ∂u
du
∂y
P Q
=⇒ = 0 =⇒ Pdy = Qdx
dx dy
P R
= 0 =⇒ Pdu = Rdx
dx du
R Q
ou = 0 =⇒ Qdu = Rdy
du dy
Exemple

Équations aux
dérivées
partielles

(
∂u ∂u
y ∂x − x ∂y = 0
u(x , 0) = f (x )

=⇒ ydy = −xdx
Γ : (x (s),
Z y (s)) = (s,
Z 0) =⇒ u(x (s), y (s)) = u(s, 0) = f (s)
y x
=⇒ ydy = − xdx =⇒ x 2 + y 2 = s 2
0 s
Z u(x ,y )
du = 0 =⇒ du = 0 =⇒
u(s,0) p
u(x , y ) = u(s, 0) = f (s) = f ( x 2 + y 2 ).
Exemple

Équations aux
dérivées
partielles

(
∂u ∂u
y ∂x − x ∂y = u0
u(x , 0) = f (x )

=⇒ x 2 + y 2 = s 2
=⇒ ydu = u0 dx ou −xdu = u0 dy
du = ±u0 √sdx
2 −x 2
Z x
dx
=⇒ u(x , y ) = u(s, 0) ± u0 √ =
 s s2 − x2
x π
p
f ( x 2 + y 2 ) ± u0 arcsin( √ ) − 2
x 2 +y 2
EDP à deux variables

Équations aux
dérivées
partielles

EDP quasi-linéaire du deuxième ordre


∂2u ∂2u ∂2u
A 2
+B +C 2 =R
∂x ∂x ∂y ∂y
∂u ∂u
où A, B, C et R sont, au plus, fonctions de x , y , u, ∂x et ∂y .

EDP linéaire du deuxième ordre


∂2u ∂2u ∂2u ∂u ∂u
A 2
+ B + C 2
+D +E + Fu = G
∂x ∂x ∂y ∂y ∂x ∂y
où A, B, C , D, E , F et G sont, au plus, fonction de x , y .
EDP à deux variables

Équations aux
dérivées
partielles
Définition
L’EDP est dite
hyperbolique si B 2 − 4AC > 0,
parabolique si B 2 − 4AC = 0,
elliptique si B 2 − 4AC < 0,

Exemple
∂2u ∂2u 2
2∂ u
x2 − xy + y = ex
∂x 2 ∂x ∂y ∂y 2

Dans ce exemple on a A(x , y ) = x 2 , B(x , y ) = −xy et


C (x , y ) = y 2 =⇒ B 2 − 4AC = −3x 2 y 2 .
Équations aux
dérivées
partielles

EDP avant changement de variables


∂2u ∂2u ∂2u ∂u ∂u
A 2
+ B + C 2
+D +E + Fu = G
∂x ∂x ∂y ∂y ∂x ∂y

ε = ε(x , y ), η = η(x , y ) =⇒
EDP après changement de variables

∂2u ∂2u ∂2u ∂u ∂u


A0 2
+ B0 + C 0 2 + D0 + E0 + F 0u = G 0
∂ε ∂ε∂η ∂η ∂ε ∂η
Équations aux
dérivées
partielles

∂ε ∂ε
∂x ∂y
J= ∂η ∂η
∂x ∂y
Équations aux
dérivées
partielles

∂2u 2
0 ∂ u
2
0∂ u ∂u ∂u
A0 2
+ B + C 2
+ D0 + E0 + F 0u = G 0
∂ε ∂ε∂η ∂η ∂ε ∂η

A0 = A( ∂x
∂ε 2 ∂ε ∂ε
) + B( ∂x ∂ε 2
)( ∂y ) + C ( ∂y ) = 0 ou
∂η 2 ∂η ∂η ∂η 2
C 0 = A( ∂x ) + B( ∂x )( ∂y ) + C ( ∂y ) =0

Relation caractéristique
∂ψ ∂ψ ∂ψ ∂ψ
A[( )/( )]2 + B[( )/( )] + C = 0
∂x ∂y ∂x ∂y
où ψ= η ou ε
et dy ∂ψ ∂ψ
dx = −( ∂x )/( ∂y )
=⇒ A( dy 2 dy
dx ) − B( dx ) + C = 0
EDP hyperbolique (B 2 − 4AC > 0)

Équations aux
dérivées
partielles


B± B 2 −4AC
A( dy 2 dy
dx ) − B( dx ) + C = 0 =⇒
dy
dx = 2A ,

Coordonnées caractéristiques
(
ε(x , y ) = c,
η(x , y ) = c 0
EDP hyperbolique

Équations aux
dérivées
partielles EDP avant changement de coordonnées

∂2u 2
0 ∂ u
2
0∂ u ∂u ∂u
A0 2
+ B + C 2
+ D0 + E0 + F 0u = G 0
∂ε ∂ε∂η ∂η ∂ε ∂η

Après changement de coordonnées :


Première forme canonique (Coordonnées caractéristiques)
∂2u ∂u ∂u
+ D 00 + E 00 + F 00 u = G 00
∂ε∂η ∂ε ∂η

Deuxième forme canonique


n
α = ε+η ∂2u ∂2u ∂u ∂u
=⇒ ∂α2
− ∂β 2
+ D100 ∂α + E100 ∂β + F100 u = G100 .
β = ε−η
EDP hyperbolique

Équations aux
dérivées Exemple
partielles
∂2u 2
2∂ u
y2 − x =0
∂x 2 ∂y 2
( √
dy 4x 2 y 2
dx
= 2y 2
B2 − 4AC = 4x 2 y 2 > 0 =⇒ √ =⇒
dy − 4x 2 y 2
dx
= 2y 2
y2 x2
2 2
 
2
= 2
+c a1 (x , y ) = y −x 2
= ε(x , y )
y2 2 =⇒ y 2 +x 2
2
= − x2 + c 0 a2 (x , y ) = 2
= η(x , y )

Première forme canonique (Coordonnées caractéristiques)

∂2u η ∂u ε ∂u
= −
∂ε∂η 2(ε2 − η 2 ) ∂ε 2(ε2 − η 2 ) ∂η

Deuxième forme canonique


n
α = ε+η ∂2u ∂2u −1 ∂u 1 ∂u
=⇒ ∂α2
− ∂β 2
= + .
β = ε−η 2α ∂α 2β ∂β
EDP parabolique (B 2 − 4AC = 0)

Équations aux
dérivées Une seule équation caractéristique et une seule coordonnée
partielles
caractéristique
y 0 = B/2A et ε(x , y )

On choisit la deuxième coordonnée η(x , y ) avec


∂ε ∂ε
∂x ∂y
J= ∂η ∂η 6= 0
( ∂x ∂y
B 2 − 4AC = 0
=⇒
A0 = = 0
 √
 B
 = ±2
√ ∂εAC √
A0 ∂ε 2
= ( A ∂x ± C ∂y ) =0
√ ∂η
√ ∂η
B0 = 2A0 ( A ∂x


± C ∂y )=0

EDP parabolique après changement de Coordonnées


2
∂ u 0 ∂u 0 ∂u ∂2u
C 0 ∂η 0
2 + D ∂ε + E ∂η + F u = G
0 =⇒
∂η 2
+ D 00 ∂u
∂ε
∂u
+ E 00 ∂η + F 00 u = G 00
EDP parabolique

Équations aux
dérivées
partielles

Exemple
∂2u ∂2u ∂ 2 u ∂u ∂u
2
+ 6 + 9 2
− +2 =0
∂x ∂x ∂y ∂ y ∂x ∂y

0
 Eq.C : y
 = 6/2 = 3
B 2 − 4AC = 0 =⇒ C .C : a1 (x , y ) = 3x − y = c
Coor .C . : ε(x , y ) = 3x − y


∂ε ∂ε
3 −1
Deuxième Coor.C. : η(x , y ) = x =⇒ J = ∂x
∂η
∂y
∂η =
1 0
=16=0
∂x ∂y
n
η = x ∂2u
=⇒ ∂η 2
− 5 ∂u − ∂u
=0
ε = 3x − y ∂ε ∂η
EDP elliptique (B 2 − 4AC < 0)

Équations aux
dérivées
partielles

Coordonnées complexes
ε(x , y ) = η(x , y )

Coordonnées caractéristiques
η+ε η−ε
α= 2 = <(ε) et β = 2i = =(ε).

EDP elliptique après changement de Coordonnées


∂2u ∂2u
∂α2
+ ∂β 2
+ D 00 ∂α
∂u
+ E 00 ∂β
∂u
+ F 00 u = G 00
EDP elliptique

Équations aux
dérivées
partielles Exemple
∂2u 2
2∂ u
+ x =0
∂x 2 ∂y 2

B 2 − 4AC 2
( = −4x < 0 si x 6=(0
dy 2
dx = ix y = ix2 + c
=⇒ dy =⇒ 2 =⇒
dx = −ix y = − ix2 + c 0
(
α(x , y ) = y
2
β(x , y ) = − x2

EDP canonique
∂2u ∂2u 1 ∂u
2
+ + = 0.
∂α ∂β 2 2β ∂β
EDP à plus de deux variables

Équations aux
dérivées n 2 n
Aij ∂x∂i ∂x
u ∂u
P P
partielles
j
+ Bi ∂xi
+ Cu = D, Aij = Aji .
i,j=1 i=1

Pour classifier cette EDP il faut calculer les valeurs propres de


la matrice (A)1≤i,j≤n

hyperbolique si une des valeurs propres est soit positive


(> 0), soit négative (< 0) et toutes les autres valeurs
propres sont du signe opposé.
EDP à plus de deux variables

Équations aux
dérivées n 2 n
Aij ∂x∂i ∂x
u ∂u
P P
partielles
j
+ Bi ∂xi
+ Cu = D, Aij = Aji .
i,j=1 i=1

Pour classifier cette EDP il faut calculer les valeurs propres de


la matrice (A)1≤i,j≤n

hyperbolique si une des valeurs propres est soit positive


(> 0), soit négative (< 0) et toutes les autres valeurs
propres sont du signe opposé.
parabolique si au moins une des valeurs propres est nulle.
EDP à plus de deux variables

Équations aux
dérivées n 2 n
Aij ∂x∂i ∂x
u ∂u
P P
partielles
j
+ Bi ∂xi
+ Cu = D, Aij = Aji .
i,j=1 i=1

Pour classifier cette EDP il faut calculer les valeurs propres de


la matrice (A)1≤i,j≤n

hyperbolique si une des valeurs propres est soit positive


(> 0), soit négative (< 0) et toutes les autres valeurs
propres sont du signe opposé.
parabolique si au moins une des valeurs propres est nulle.
elliptique si toutes les valeurs propres de A sont soit
positives (> 0), soit négatives (< 0).
EDP à plus de deux variables

Équations aux
dérivées n 2 n
Aij ∂x∂i ∂x
u ∂u
P P
partielles
j
+ Bi ∂xi
+ Cu = D, Aij = Aji .
i,j=1 i=1

Pour classifier cette EDP il faut calculer les valeurs propres de


la matrice (A)1≤i,j≤n

hyperbolique si une des valeurs propres est soit positive


(> 0), soit négative (< 0) et toutes les autres valeurs
propres sont du signe opposé.
parabolique si au moins une des valeurs propres est nulle.
elliptique si toutes les valeurs propres de A sont soit
positives (> 0), soit négatives (< 0).
ultra-hyperbolique si, au plus, deux valeurs propres d’un
signe et toutes les autres du signe opposé.
EDP deuxième ordre et sys. EDP premier ordre

Équations aux
dérivées
partielles

2
B ∂2u 2 ∂g
+ C ∂g
 ∂ u ∂ u
 ∂f B ∂f
A ∂x 2 + 2 ∂x ∂y
+ C ∂y 2 = R, A ∂x + (
2 ∂x
+ ∂y
) ∂y
= R,
∂u ∂u
=⇒ ∂f ∂g
f = ∂x
et g = ∂y ∂y
= ∂x
   ∂f   
A B/2 B/2 C ∂x R
∂f
0 1 −1 0   ∂y   0 
=⇒  ∂g  =
dx dy 0 0 ∂x
df
0 0 dx dy ∂g dg
∂y
=⇒ Ady − Bdxdy + cdx 2 = 0.
2
Équations aux
dérivées
partielles

Equation d’onde
∂2u ∂2u
= c .
∂t 2 ∂x 2
( (
∂u ∂g ∂f
f = ∂x , ∂t = c ∂x
∂u =⇒ ∂f ∂g
g= ∂t et ∂t = ∂x
Méthode de séparation des variables

Équations aux
dérivées
partielles

Equation de Laplace
∂2u 2
(
∂ u
∂x 2
+ ∂y 2 = 0,

u(0, y ) = u(L, y ) = 0

Principe de la séparation des variables

u(x , y ) = X (x )Y (y )
Méthode de séparation des variables

Équations aux
dérivées
partielles

Equation d’onde
 2
∂ u 2 ∂2u ∂2u
 ∂t 2 = c ( ∂x 2 + ∂y 2 ),

u(0, y , t) = u(L, y , t) = u(x , 0, t) = u(x , H, t) = 0,
∂u

u(x , y , 0) = f (x , y ), ∂t (x , y , 0) = 0,

Principe de la séparation des variables

u(x , y , t) = T (t)φ(x , y )
Méthode de la séparation des variables en
coordonnés cylindriques
Équations aux
dérivées
partielles
Equation d’onde
∂2u 2
2 ∂ u ∂2u
= c ( + )
∂t 2 ∂x 2 ∂y 2
( ( p
x = r cos(θ), r = x 2 + y 2,
Si on pose et
y = r sin(θ), θ = arctan(y /x ).

Equation d’onde en coordonnés cylindrique


∂2u 2 1 ∂2u
∂t 2
= c 2 ( ∂∂ru2 + r 2 ∂θ2
+ 1 ∂u
r ∂r ), avec u(r , θ, t) = u(r , θ + 2π, t)

Principe de la séparation des variables

u(r , θ, t) = F (r , θ)G(t)
Méthode de la séparation des variables en
coordonnées cylindriques
Équations aux
dérivées
partielles

d 2G
(
dt 2
− λc 2 G = 0,
∂2F 1 ∂2F
∂r 2
+ 1r ∂F
∂r + r 2 ∂θ2 − λF = 0, k ∈ R

Dans le reste on pose λ = −k 2 . Eu utilisant


F (r , θ) = H(r )L(θ), on obtient :
d 2L
(
dθ2 2
+ ak 2 L = 0,
d H
2
r dr 2 + r dH 2 2
dr + ((kr ) − ak )H = 0, λ ∈ R

On posant a = p 2
Équations aux Posons n = pk. Nous avons
dérivées
partielles  2
d G 2
 dt 2 + (ck) G = 0,

d 2L
dθ2 2
+ n2 L = 0,

d H
2
r dr 2 + r dH 2 2
dr + ((kr ) − n )H = 0, λ ∈ R

La solution qui satisfait la condition u(R, θ, t) = 0 pour tout


θ ∈ [0, 2π] est
+∞
X +∞ +∞
X +∞

X X
u(r , θ, t) = um,n (r , θ, t) + um,n (r , θ, t)
n=0 m=1 n=0 m=1


cα t cα t α r
m,n m,n

um,n (r , θ, t) = Am,n cos( R ) + Bm,n sin( R ) Jn ( m,n
∗ cαm,n t cαm,n t
 α R r ) cos(nθ),
um,n (r , θ, t) = Cm,n cos( R ) + Dm,n sin( R ) Jn ( m,n R
) sin(nθ).

Jn (z) désigne la fonction de Bessel d’ordre n, αm,n est la m iéme racine positive
de Jn (z).
Méthode de la séparation des variables en
coordonnées sphériques
Équations aux
dérivées Equation de Laplace
partielles
∂2u ∂2u ∂2u
+ + 2 =0
∂x 2 ∂y 2 ∂z

 x = r cos(θ) sin(φ),

Si on pose y = r sin(θ) sin(φ), et

 z = r cos(φ)
 p
2 2 2
 r = x +y +z ,

θ = arctan(y /x ),
 φ = arctan(px 2 + y 2 /z)

Equation de Laplace en coordonnées sphériques

∂ 2 u 2 ∂u 1 ∂2u 1 ∂u 1 ∂2u
+ + + + = 0.
∂r 2 r ∂r r 2 ∂φ2 r 2 tan(φ) ∂φ r 2 sin2 (φ) ∂θ2
Équations aux
dérivées
partielles Principe de la séparation des variables

u(r , θ, φ) = R(r )P(θ)Q(φ)

 2
d P
 dθ2 − λP = 0,


2R
r2 d
dr 2
+ 2r dR
dr − kR = 0,
 d 2 Q2 + 1 dQ λ

tan(φ) dφ + ( sin2 (φ) + k)Q = 0, λ ∈ R

On posant λ = −m2 et k = l(l + 1). La troisième équation


devient, après avoir posé x = cos(φ)
!
d dQ m2
 
2
(1 − x ) + l(l + 1) − Q=0
dx dx 1 − x2
Solution sous forme de série entière

Équations aux
dérivées +∞
P +∞
P +∞
P
partielles Q(x ) = ak x k , Q 0 (x ) = kak x k−1 et Q 00 (x ) = k(k − 1)ak x k−2 .
k=0 k=1 k=2

+∞
P +∞
P +∞
P
(1 − x 2 ) k(k − 1)ak x k−2 − 2x kak x k−1 + l(l + 1) ak x k = 0
k=2 k=1 k=0

+∞
P +∞
P +∞
P +∞
P
k(k − 1)ak x k−2 − k(k − 1)ak x k − 2 kak x k + l(l + 1) ak x k = 0
k=2 k=2 k=1 k=0

+∞
P +∞
P +∞P +∞
P
(k + 1)(k + 2)ak+2 x k − k(k − 1)ak x k − 2 kak x k + l(l + 1) ak x k = 0
k=0 k=2 k=1 k=0

+∞
P
2a2 + l(l + 1)a0 + (6a3 + (l(l + 1) − 2)a1 )x + (k + 2)(k + 1)ak+2 − (k(k + 1)ak − l(l + 1))ak ) = 0
k=2

−l(l+1) −l(l−1) k(k+1)−l(l+1)


a2 = 2
a 0 , a3 = 6
et ak+2 = (k+1)(k+2)
ak , k ≥2
Équations aux
dérivées
partielles

Si k > l ak = 0, donc on peut écrire Q sous la forme


Q(x ) = a0 + a1 x + ... + al x l .
Pour l = 2, Q(x ) = a0 + a1 x + a2 x 2 .
Pour k = 0 → a0 et a2 .
Pour k = 1 → a1 et a3 = 0, d’où a1 = 0.
Q2 (x ) = a0 + a2 x 2 , pour déterminer a0 sous la condition
Q2 (1) = 1.
a2 = −3a0 et Q2 (1) = 1 → −2a0 = 1 → a0 = −1/2.
D’où Q2 (x ) = 12 (3x 2 − 1)
Équations aux
dérivées Pour l = 3, Q3 (x ) = a0 + a1 x + a2 x 2 + a3 x 3 .
partielles
Pour k = 0 → a0 et a2 .
Pour k = 1 → a1 et a3 .
Pour k = 2 → a2 et a4 = 0, d’où a2 = a0 = 0.
Q3 (x ) = a1 x + a3 x 3 , pour déterminer a1 sous la condition
Q3 (1) = 1.
a3 = − 53 a1 et Q2 (1) = 1 → a1 = −3/2 → a3 = 5/2.
D’où Q3 (x ) = 12 (5x 3 − 3x ) Pl (x ) est un polynôme de Legendre
P0 (x ) = 1 , P1 (x ) = x , P2 (x ) = 12 (3x 2 − 1),
P3 (x ) = 12 (5x 3 − 3x ),
P4 (x ) = 18 (35x 4 − 30x 2 + 3) , P5 (x ) = 18 (63x 5 − 70x 3 + 15x )
La forme générale du polynôme est
1 h 2 l
i(l)
Pl (x ) = (x − 1) .
2l l!
Cas m 6= 0

Équations aux
dérivées L’équation générale de Legendre
partielles
!
2 00 m2 0
(1 − x )P (x ) − 2xP (x ) + l(l + 1) − P=0
1 − x2
m m m −1
On pose P(x ) = (1 − x 2 ) 2 p(x ), P 0 (x ) = (1 − x 2 ) 2 p 0 − mx (1 − x 2 ) 2
m m −1  m −2
p,
m −1 
P 00 (x ) = (1 − x 2 ) 2 p 00 − 2mx (1 − x 2 ) 2 p 0 + 2m( m
2
− 1)x 2 (1 − x 2 ) 2 − m(1 − x 2 ) 2 p
0 00
En remplaçant les expressions de P et P dans l’équation de Legendre on obtient :

m2 m2 x 2 2mx 2 2mx 2
m
 h i 
2 2 00 0
(1−x ) 2 (1 − x )p − 2(m + 1)xp + l(l + 1) − + − −m+ p =0
1− x2 1− x2 1− x2 1− x2

2 00 0
(1 − x )p − 2(m + 1)xp + [l(l + 1) − m(m + 1)] p = 0

On pose
+∞ +∞ +∞
X X X
k 0 k−1 00 k−2
p(x ) = ak x , p (x ) = kak x , p (x ) = k(k − 1)ak x

k=0 k=1 k=2


+∞
P +∞
P +∞
P
Équations aux (1 − x 2 ) k(k − 1)ak x k−2 − 2(m + 1)x kak x k−1 + [l(l + 1) − m(m + 1)] ak x k = 0,
dérivées k=0 k=1 k=0
partielles
+∞
P +∞
P +∞
P +∞
P
k(k − 1)ak x k−2 − k(k − 1)ak x k − 2(m + 1)x kak x k−1 + [l(l + 1) − m(m + 1)] ak x k = 0
k=2 k=0 k=1 k=0

+∞
P +∞
P +∞
P +∞
P
(k +2)(k +1)ak+2 x k − k(k −1)ak x k −2(m+1)x kak x k−1 +[l(l + 1) − m(m + 1)] ak x k =
k=0 k=0 k=1 k=0

0
+∞
P 
(k + 2)(k + 1)ak+2 − k(k − 1)ak − 2(m + 1)kak + (l(l + 1) − m(m + 1))ak xk = 0
k=0

k 2 + (2m + 1)k + m(m + 1) − l(l + 1)


−→ ak+2 = ak .
(k + 1)(k + 2)

La série converge si k 2 + (2m + 1)k + m(m + 1) − l(l + 1) = 0,

2 2 2
∆ = (2m + 1) − 4[m(m + 1) − l(l + 1)] = 4l + 4l + 1 = (2l + 1)

−(2m+1)−2l−1 −(2m+1)+2l+1
k = 2
= −(m + l + 1) < 0 où k = 2
=l −m≥0

−→ k = l − m et l ≥ m.
Équations aux
dérivées
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
partielles

p(x ) = a0 + a1 x + .... + al−m x l−m .

On considère l’équation (1 − x 2 )P 00 − 2xP 0 + l(l + 1)P = 0


(m)
(1 − x 2 )P 00 − 2xP 0 + l(l + 1)P) =0

(1−x 2 )P (m+2) −2mxP (m+1) −m(m−1)P (m) −2xP (m+1) −2mP (m) +l(l +1)P (m) = 0
On pose u = P (m)

(1 − x 2 )u 00 − 2x (m + 1)u 0 + (l(l + 1) − m(m + 1))u = 0

D’après l’équation (1 − x 2 )p 00 − 2x (m + 1)p 0 + (l(l + 1) − m(m + 1))p = 0


u = p −→ p = P (m)
La solution finale de l’équation de Légendre est :

m (m)
Plm (x ) = (1 − x 2 ) 2 Pl (x )

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