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SERIE DE TD

ENP Année Univ. 2016-2017


Dépt du Cycle Préparatoire Analyse Mathémathique IV
B. Kebli Z. Belhadj 18 avril 2017

EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES


 
Exercice
 1 
Pour chacune des EDPs suivantes :

∂2u ∂2u ∂2u ∂2u ∂2u ∂2u


a) + − 2 =0 b) + 2 + =0
∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x2 ∂x∂y ∂y 2
( )
∂2u ∂2u ∂2u ∂u ∂u ∂2u ∂2u ∂ 2 u ∂u ∂u
c) 2
+ − 2 2
+3 − + 2x − y = 0 d) 4 + 5 + + + +x−y =1
∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y ∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y

∂2u ∂2u 2
2∂ u ∂u ∂u
e) x2 2
− 2xy + y 2
+x +y =0
∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y

1. Donner le type de l’équation ;


2. Déterminer l’équation caractéristique correspondante ;
3. Réduire l’équation à la forme canonique ;
4. En déduire sa solution générale.
 
Exercice
 2 
Soit le problème aux conditions initiales suivant :
 2


∂ u ∂2u ∂ 2 u ∂u ∂u

 − 2 + + − =0
 ∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y
u(x, 0) = f (x)



 ∂u
 (x, 0) = g(x)
∂y
où f et g sont des fonctions continûment dérivables sur R
1. Indiquer le type de l’EDP ;
2. Donner la forme canonique correspondante si l’on choisit η = y
3. Déterminer la solution générale de l’équation ;
4. En déduire la solution du PCIs proposé ;
5. Considérer les deux cas :
a) f (x) = g(x) = 1
b) f (x) = x2 et g(x) = 0.
 
Exercice 3
 
Soient f et g des fonctions deux fois continûment dérivables sur R telles que

u(x, y) = f (x + iy) + g(x − iy)

∂2u ∂2u
1. Vérifier que le fonction u est harmonique (c’est à dire que ∆u(x, y) = + 2 = 0) ;
∂x2 ∂y
2. Trouver les solutions particulières réelles de l’équation de Laplace précédente correspondantes aux cas :.
a) f (x) = x2 , g(x) = 0.
b) f (x) = ex , g(x) = 0.
ex e−x
c) f (x) = , g(x) = ± .
2 2

1
 
Exercice 4
 
Le problème de vibration d’une corde infinie est modélisé par le PCIs suivant


 ∂2u 2
2∂ u

 = c , x∈R
 ∂t2 ∂x2
u(x, 0) = φ(x), x ∈ R



 ∂u
 (x, 0) = ψ(x), x ∈ R
∂t
où φ-φf ormeinitialedelacordeetψ- vitesse initiale de propagation de la corde.
1. Vérifier par la méthode des caractéristiques que la solution générale de l’équation d’équilibre est

u(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct);

2. Donner les équations différentielles satisfaites par f et g ;


3. En déduire la forme de D’Alembert donnée par
∫ x+ct
1 1
u(x, t) = [φ(x − ct) + φ(x + ct)] + ψ(τ )dτ ;
2 2c x−ct

4. Vérifier la solution trouvée en utilisant la formule de dérivation de Leı̈bnitz suivante


(∫ )′ ∫
b(y) b(y) ∂f

f (x, y)dx = (x, y)dx + f (b(y), y)b′ (y) − f (a(y), y)a′ (y)
a(y) a(y) ∂y

5. Résoudre le PCIs lorsque φ(x) = x et ψ(x) = 2x2 .

Rappel de Cours sur Les EDPs

Une Equation aux Dérivées Partielles EDP quasilinéaire d’ordre 2 est de la forme
( )
∂2u ∂2u ∂2u ∂u ∂u
a 2
+ b + c 2
= Φ x, y, u,
∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y
où a, b et c sont des fonctions de x ety.

L’EDP est de type Elliptique, Parabolique ou Hyperbolique selon que ∆ < 0, ∆ = 0 où ∆ > 0 où ∆ = b2 − 4ac.

L’équation caractéristique de l’EDP d’ordre 2 est donnée par

a(dy)2 − bdxdy + c(dx)2 = 0


( )2 ( ) √
dy dy dy b± ∆
son équation algébrique associée est a −b + c = 0 dont les solutions = sont appelées les
dx dx dx 2a
courbes caractéristiques de l’EDP.
Si ∆ > 0 : L’équation caractéristique
{ admet deux racines distinctes φ(x, y) = C1 et ψ(x, y) = C2 . A l’aide du chan-
ξ = φ(x, y)
gement de variables et en posant u(x, y) = v(ξ, η), la forme canonique réduite de l’EDP est
η = ψ(x, y)
( )
∂2v ∂v ∂v
donnée par = Φ0 ξ, η, ,
∂ξ∂η ∂ξ ∂η

{
ξ = φ(x, y)
Si ∆ = 0 : L’équation caractéristique admet une racine double. A l’aide du changement de variables
η = y
(avec η = ψ(x, y) une fonction quelconque pourvu que le jacobien soit non nul) et en posant u(x, y) = v(ξ, η), la
( )
∂2v ∂v ∂v
forme canonique réduite de l’EDP est donnée par = Φ1 ξ, η, ,
∂η 2 ∂ξ ∂η

2
Si ∆ < 0 : Les courbes 
caractéristiques φ(x, y) = C1 et ψ(x, y) = C2 sont complexes. On utilise donc la change-
 φ + iψ
 ξ =
ment de variables 2 et en posant u(x, y) = v(ξ, η), la forme canonique réduite de l’EDP est
 η = φ − iψ

( )2i
∂2v ∂2v ∂v ∂v
+ 2 = Φ2 ξ, η, ,
∂ξ 2 ∂η ∂ξ ∂η

Solutions des Exercices sur Les EDPs


 
Solution de l’exercice 1 

a) Elle est de forme hyperbolique puisque ∆ = b2 − 4ac = 1 + 8 = 9 > 0 et son équation caractéristque est
(dy)2 − dxdy − 2(dx)2 = (dy + dx)(dy − 2dx) = 0.
{ courbes caractéristiques sont ξ = x + y et η = y − 2x. Le nouveau système de coordonnées est
Les
x = x+y ∂u ∂v ∂v ∂v ∂v ∂v
et en posant u(x, y) = v(ξ, η), on aura = −2 , = + ,
y = −2x + y ∂x ∂ξ ∂η ∂y ∂ξ ∂η

( ) ( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
2
= −2 −2 −2 = − 4 + 4 ,
∂x ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
( ) ( )
∂2v ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
= + −2 + = − − ,
∂ξ∂η ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
( ) ( )
∂2v ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
2
= + + + = + 2 + .
∂η ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2

∂2v
L’équation en v est donc = 0 soit v = Φ(ξ) + Ψ(η) et u(x, y) = Φ(x + y) + Ψ(−2x + y).
∂ξ∂η

b) C’est une équation parabolique puisque ∆ = b2 − 4ac = 4 − 4 = 0 > 0 dont l’équation caractéristique
est (dy)2 − 2dxdy + (dy)2 = (dy − dx)2 . En posant ξ = x − y et η = x, on aura ξx = 1, ξy = −1, ηx = 1,
ηy = 0 et

∂u ∂v ∂v ∂v ∂v
= + , =− ,
∂x ∂ξ ∂η ∂y ∂ξ
( ) ( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v
2
= + + + = vξξ + 2vξη + vηη ,
∂x ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η
( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2u ∂
=− + =−
− vξξ et = − (−vξ ) = vξξ .
∂x∂y ∂ξ ∂ξ ∂η
∂ξ∂η ∂y 2 ∂ξ
∂2v ∂v
L’equation canonique est alors 2
= 0 soit = Φ(ξ) et donc v = ηΦ(ξ) + Ψ(η). Par suite, u(x, y) =
∂η ∂η
xΦ(x − y) + Ψ(x − y)

c) Elle est de forme hyperbolique puisque a = 1, b = 1, c = −2 et ∆ = b2 − 4ac = 1 + 8 = 9 > 0 et son


( )2
dy dy dy
équation caractéristique est dy − dxdy − 2(dx)2 = − + 2 = 0 d’où = −1 soit x + y = c1 et
dx dx dx
dy
= 2 soit 2x − y = c2 .
dx
En posant ξ = x + y et η = 2x − y, on aura ξx = 1, ξy = 1, ηx = 2 et ηy = −1 et
∂u ∂v ∂v ∂v ∂v ∂v
= +2 , = −
∂x ∂ξ ∂η ∂y ∂ξ ∂η

3
( ) ( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
2
= +2 +2 +2 = + 4 + 4 ,
∂x ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
( ) ( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
= − +2 − = + − 2
∂x∂y ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
( ) ( )
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂
∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
et 2
= − −− = 2 −2 + 2.
∂y ∂ξ ∂ξ ∂η ∂ξ ∂η
∂η ∂ξ ∂ξ∂η ∂η
∂2v ∂v η ∂v ∂w η
L’équation canonique est donc + + = 0. En posant w = on a = −w − , d’où
∂ξ∂η ∂η 9 ∂ξ ∂ξ 9
η 2 (2x − y)2
w = e−ξ φ0 (η) ainsi v = e−ξ φ(η) + ψ(ξ) − . Donc u(x, y) = e−(x+y) φ(2x − y) + ψ(x + y) −
9 18

d) Il s’agit d’une équation hyperbolique puisque ∆ = b2 − 4ac = 9 > 0 et son équation caractéristique
dy dy dy 5−3 1
est 4(dy)2 − 5dxdy + (dx)2 = 0, soit 4 −5 + 1 = 0. Les solutions sont donc = = ou
dx dx dx 8 4
dy 5+3
= = 1.
dx 8
x x
Les courbes caractéristiques sont y − x = C1 et y − = C2 . Posons ξ = y − x et η = y − .
4 4
−1 1

Le jacobien 1 = −1 + 1 = − 3 ̸= 0.

1 4 4
4 [ ]
1 ∂u ∂v 1 ∂v ∂u ∂v ∂v
on trouve ξx = −1, ξy = 1, ηx = − , ηy = 1 et donc =− + , = + ,
4 ∂x ∂ξ 4 ∂η ∂y ∂ξ ∂η
[ ] [ ]
∂2u ∂ ∂v 1 ∂v 1 ∂ ∂v 1 ∂v ∂2v 1 ∂2v 1 ∂2v
= − + + + = + + ,
∂x2 ∂x ∂ξ 4 ∂η 4 ∂η ∂ξ 4 ∂η ∂ξ 2 2 ∂ξ∂η 16 ∂η 2
[ ] [ ]
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2 ∂2v ∂2v
= + + + = + 2 +
∂2y ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
[ ] [ ]
∂2u ∂v ∂v 1 ∂v ∂v ∂v 1 ∂v ∂2v 5 ∂2v 1 ∂2v
=− + − + =− 2 − − ,
∂x∂y ∂ξ ∂ξ 4 ∂η ∂η ∂ξ 4 ∂η ∂ξ 4 ∂ξ∂η 4 ∂η 2

9 ∂2v 3 ∂v ∂2v 1 ∂v 4
On obtient l’équation − + − ξ = 1 soit donc − = − (1 + ζ) ou bien en posant
4 ∂ξ∂η 4 ∂η ∂ξ∂η 3 ∂η 9
∂v ∂w 1 4 1 w′ 1
w= , − w = − (1 + ξ). La solution générale de l’équation homogène w′ = w ou = est
∂η ∂ξ 3 9 3 w 3
ξ 1 4
wh = e 3 φ(η). Pour la solution particulière de l’équation complète, on pose a − (aξ + b) = − (1 + ξ),
3 9
a 4 4 4
on trouve − ξ + a + b = − (1 + ξ) et donc a = . D’autre part, comme a + b = + b, on trouve
3 9 3 ( ) 3
4 4 12 + 4 16 4 4
b= + = = . Ainsi la solution particulière est wp = ξ+ et la solution générale
3 9 9 9 ( ) 3 3 ( )
ξ 4 4 ξ 4 4
de l’équation complète est donc w = e 3 Φ(η) + ξ+ et v = e 3 Φ(η) + ξ+ + Ψ(ξ) et donc
( ) ( )( ) 3 3 3 3
x−y x 4 4 x
u(x, y) = e 3 Φ y − + y−x+ y− + Ψ(y − x).
4 3 3 4

e) Il s’agit d’une équation parabolique puisque a = x2 , b = 2xy, c = y 2 et donc ∆ = b2 −4ac = 4x2 y 2 −4x2 y 2 =
0. ( )2 ( )2
dy dy dy dy dx
Son équation caractéristique est x2 + 2xy + y 2 = x + y . D’où =− et donc xy = c.
dx dx dx y x
En posant ξ = xy et η = y, on trouve ξx = y, ξy = x, ηx = 0, ηy = 1.
y x ∂2u 2
∂u ∂v ∂u ∂v ∂v 2∂ v
Le jacobien = y ̸= 0. On a donc =y , =x + , = y ,
0 1 ∂x ∂ξ ∂y ∂ξ ∂η ∂x2 ∂ξ 2

4
∂2u ∂v ∂2v ∂2v ∂2u 2
2∂ v ∂2v ∂2v
= + xy 2 + y , = x + 2x + .
∂x∂y ∂ξ ∂ξ ∂ξ∂η ∂2y ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂ξ 2
∂2v ∂v ∂v ∂v ∂v ∂2v ∂v
L’équation canonique est y 2 2 − 2xy + xy + xy +y = 0, c’est à dire η 2
+ = 0. En
∂η ∂ξ ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂η
∂v ∂w
posant w = , on obtient l’équation η + w = 0.
∂η ∂η
dy dy dx
L’équation xy ′ + y = 0 entraine x ou bien y = c.e− x .
1
= −y et donc =− soit ln y + ln x = c
dx y x
Φ(ξ)
Comme w = donc v = Φ(ξ) ln(η) + Ψ(η) et u(x, y) = Φ(xy) ln y + Ψ(y)
η
 
Solution
 de l’exercice 2 
1. Il s’agit d’une EDP parabolique puisque puisque a = 1, b = −2, c = 1 et ∆ = b2 − 4ac = 4 − 4 = 0.
L’équation caractéristique correspondante est donc (dy)2 +2dxdy+(dx)2 = (dy+dx)2 = 0 soit dy+dx = 0
c’est à dire dy = −dx et donc x + y = c.
∂ξ ∂η ∂ξ
2. Réduction à la forme canonique en posant ξ = x + y et η = y. On aura = 1, = 0, = 1 et
∂x ∂x ∂y
∂η
= 1.
∂y
∂u ∂v ∂u ∂v ∂v ∂2u ∂2v ∂2u ∂2v ∂2v ∂2u ∂2v ∂2v ∂2v
D’où : = , = + , = , = + , et = + 2 + .
∂x ∂ξ ∂y ∂ξ ∂η ∂x2 ∂ξ 2 ∂x∂y ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂y 2 ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂ 2 v ∂v ∂v ∂w
Ainsi, 2
− = 0 et en posant w = on trouve = w et donc w = Φ(ξ)eη
∂η ∂η ∂η ∂η
3. On obtient v(ξ, η) = Φ(ξ)eη + Ψ(ξ) et donc la solution générale de notre EDP est u(x, y) = Φ(x + y)ey +
Ψ(x + y)
4. Calculons Φ et Ψ pour donner la solution de notre PCIs. Nous avons : u(x, 0) = Φ(x) + Ψ(x) = f (x)
∂u ∂u
et comme (x, y) = Φ′ (x + y)ey + Φ(x + y)ey + Ψ′ (x + y) , on a (x, 0) = Φ′ (x) + Φ(x) + Ψ′ (x) = g(x).
∂y ∂y
Après résolution, on trouve Φ(x) = g(x) − f ′ (x) et Ψ(x) = f (x) − g(x) + f ′ (x) et donc la solution de
notre PCIs est
[ ]
u(x, y) = g(x + y) − f ′ (x + y) ey + f (x + y) − g(x + y) + f ′ (x + y)

5. Cas Particuliers :
a) Lorsque f (x) = 1 et g(x) = 1, on trouve u(x, y) = ey
b) Lorsque f (x) = x2 et g(x) = 0, on trouve u(x, y) = (x + y) [x + y + 2 (1 − ey ) ]
 
Solution de l’exercice 3
 
1. Les dérivées secondes de u par rapport à x et y sont :
∂u
= f ′ (x + iy) + g ′ (x − iy),
∂x
∂2u
= f ′′ (x + iy) + g ′′ (x − iy),
∂x2
∂u
= i(f ′ (x + iy) − g ′ (x − iy)),
∂y
∂2u
= −(f ′′ (x + iy) + g ′′ (x − iy)) .
∂x2
∂2 ∂2
Par suite, + = f ′′ (x + iy) + g ′′ (x − iy) − (f ′′ (x + iy) + g ′′ (x − iy)) = 0, c’est à dire que u est une
∂x2 ∂y 2
fonction harmonique.
2. Solutions particulières de l’équation de Laplace.
a) On a f (x + iy) = x2 + y 2 + 2ixy et les solutions particulières sont x2 − y 2 et xy
b) On a f (x + iy) = ex (cos x + i sin y) et les solutions particulières sont ex cos y et ex sin y
( ) ( )
x cos x + i sin y −x cos x + i sin y
c) On a f (x + iy) = e et g(x + iy) = e , les solutions particulières
2 2
sont cosh x cos y, cosh x sin y, sinh x cos y et sinh x sin y

5
 
Solution de l’exercice 4
 
1. L’équation caractéristique de cett EDP est (dx)2 − c2 (dt)2 = 0 dont les solutions sont dx = cdt ou
bien dx = −cdt. Les courbes { caractéristiques sont alors x − ct = C 1 et
x + ct = C2 . En faisant le
ξ = x − ct ξ ′ ξ ′ 1 −c
x
changement de variables dont la jacobien ′ y
= = 2c ̸= 0.
η = x + ct ηx ηy′ 1 c
( )
∂u ∂v ∂v ∂u ∂v ∂v ∂v ∂v
Soit u(x, t) = v(ξ, η), comme = + et = (−c) + (c) = c − + , on trouve :
( ) (
∂x ∂ξ) ∂η ∂t ∂ξ ∂η ∂ξ ∂η
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
= + + + = + + ,
∂x2 ∂ξ ∂ξ ∂η ∂η ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2

{ [ ] [ ]} { }
∂2u ∂ ∂v ∂v ∂ ∂v ∂v ∂2v ∂2v ∂2v
2
= c2 − − + + − + = c2 − 2 + .
∂t ∂ξ ∂ξ ∂η ∂ξ ∂ξ ∂η ∂ξ 2 ∂ξ∂η ∂η 2
∂2v
En remplaçant dans l’EDP, on déduit l’équation canonique = 0 dont la solution est v(ξ, η) =
∂ξ∂η
f (ξ) + g(η), c’est à dire u(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct)

2. Vérifions les deux conditions initiales, on trouve u(x, 0) = f (x) + g(x) = φ(x)
∂u [ ]
(x, 0) = c −f ′ (x) + g ′ (x) = ψ(x).
∂t
En dérivant la première équation,
 on trouve f ′ (x) + g ′ (x) = φ′ (x). Ainsi, les équations différentielles
 ∂u [ ]
(x, 0) = c −f ′ (x) + g ′ (x) = ψ(x)
vérifiées par f et g sont :
 f ′ (x)∂t
+ g ′ (x) = φ′ (x)


 ′ 1 [ ′ ]

 f (x) = cφ (x) − ψ(x)
2c
3. En résolvant le dernier système, on trouve


 g ′ (x) =
1 [ ′ ]
cφ (x) + ψ(x)
2c
 ∫
 1 1 x

 f (x) = φ(x) − ψ(τ )dτ + α
2 2c 0
et en intégrant de 0 à x, on obtient ∫

 1 1 x
 g(x) = φ(x) + ψ(τ )dτ + β
2 2c 0
1 1
avec α = f (0) − φ(0) et β = g(0) − φ(0).
2 2
En tenant compte de u(x, 0) = f (x) + g(x) = φ(x), on déduit que β = −α. Par suite
 ∫

 1 1 x−ct
 f (x − ct) =

2
φ(x − ct) −
2c 0
ψ(τ )dτ + α
 ∫

 1 1 x+ct
 g(x + ct) = φ(x + ct) + ψ(τ )dτ − α
2 2c 0
∫ x+ct
1 1
Finalement u(x, t) = [φ(x − ct) + φ(x + ct)] + ψ(τ )dτ.
2 2c x−ct

4. A l’aide de la formule de dérivation, on trouve :


∂u c[ ′ ] 1
= −φ (x − ct) + φ′ (x + ct) + [ψ(x + ct) + ψ(x − ct)]
∂t 2 2
2
∂ u c [ ′′
2 ] c[ ]
2
= φ (x − ct) + φ′′ (x + ct) + ψ ′ (x + ct) − ψ ′ (x − ct)
∂t 2 2
∂u [
1 ′ ] 1
= φ (x − ct) + φ′ (x + ct) + [ψ(x + ct) − ψ(x − ct)]
∂x 2 2c
∂2u 1 [ ′′ ] 1 [ ′ ]
2
= φ (x − ct) + φ′′ (x + ct) + ψ (x + ct) − ψ ′ (x − ct)
∂x 2 2c

6
∂2u 2
2∂ u
Ce qui donne = c . Les conditions initialessont également vérifiées puisque u(x, 0) = φ(x)
∂t2 ∂x2
∂u c[ ′ ] 1
et (x, 0) = −φ (x) + φ′ (x) + [ψ(x) + ψ(x)] = ψ(x)
∂t 2 2

5. En remplaçant φ(x) = x et ψ(x) = 2x2 dans la dernière expression, on obtient



1 1 x+2t 2
u(x, t) = [(x − ct) + (x + ct)] + τ dτ
2 2 x−2t
[ ]x+2t
τ3
= τ+
6 x−2t
1[ ]
= x+ (x + 2t)3 − (x − 2t)3
6
8
= x + 2x2 t + t3
3

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