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Dans la pièce de Bertolt Brecht « La vie de Galilée », certains personnages

qu’on ne voit pas forcément ou qui n’ont pas de réelle rôles dans la pièce ont
tout de même leurs place dans la pièce. C’est le cas par exemple du laitier mais
également du thème que nous allons aborder, le peuple.

En effet, le peuple est souvent évoqué tout au long de la pièce et ce pour la


plupart du temps les même raisons.

« Des bêtes. »
En se replaçant dans le contexte historique de l’œuvre nous savons que le
peuple de cette époque est beaucoup plus stupide que le peuple de nos jours,
Ludovico ne se gêne pas pour le faire remarquer à la page 98 où il les décris
comme abruti, qu’ils s’arrêtent de travailler et râlent pour des broutilles ,ce
pourquoi ils sont remis à leurs places parfois avec violence « Quand ils viennent
au domicile se plaindre pour une bagatelle, la mère se voit forcée de faire
fouetter un chien sous leurs yeux, seul moyen de les rappeler à la discipline et à
l’ordre et à la politesse. » Le peuple n’est jamais mis en valeur lorsqu’il s’agit de
parler de son intelligence, le petit moine les décrit simplement comme des
gens simples qui n’ont pas besoin de savoir beaucoup plus, la Bible est leur
guide et explique absolument tout pour qu’ils vivent bien. Dans deux tableaux
nous avons l’apparition des gens du peuple. Dans le tableau 10 une famille de
forains chante ce qui se passe sur Galilée et l’Eglise et cette chanson est plutôt
satirique si on considère les rires de la foule à la fin de ce tableau. Enfin dans le
dernier tableau le 15 nous avons encore l’apparition du peuple qui est assez
drôle. Dans ce tableau Andrea tente de passer la frontière donc les gardes
inspectent ses bagages et des enfants sont à coté en train de se chamailler
pour déterminer si oui ou non la maison d’en face est celle d’une sorcière.
Nous pourrons pardonner aux enfants de croire aux sorcières cependant la
réaction du secrétaire quand les garçons disent que la malle appartient au
diable est pour un adulte quelque peu ridicule d’autant plus que le garde lui ne
croit pas aux sortilèges et n’a pas peur de la malle.

Maintenant que nous avons parlé de l’intelligence du peuple qui ne vole pas
très haut nous allons voir en quoi est-ce si important. Pourquoi s’acharner sur
ce point-là en particulier ?
C’est très simple, c’est tout simplement car les découvertes de Galilée font
peur. Le simple fait que la Terre ne soit pas au centre de l’univers représente
un chamboulement énorme pour le peuple qui serait déstabilisé et effrayer car
si la Bible à tort sur un sujet, elle peut avoir tort sur d’autres, c’est pour cela
que l’Eglise redoute tant les recherches de Galilée. Même le petit moine qui est
plus un ami de Galilée qu’autre chose défend l’idée que l’œuvre de Galilée
risque de semer le doute parmi le peuple et que tout le pays pourrait en pâtir.
Galilée remet en cause ce que tout le monde pensait vrai et prouver alors
balayer tout ça d’un coup représente un trop grand changement pour le simple
peuple qui est déjà bien occupé avec son travail, avec les soucis comme la faim
ou les régimes politiques pas toujours des plus agréables selon le souverain.

Enfin si le peuple ne doit pas savoir la vérité selon l’Eglise c’est car d’une part le
clergé pourrait perdre tout pouvoir et d’autre part la vérité est parfois dure à
accepter, ainsi autant de changement pourrait rendre le peuple plus
malheureux qu’il ne l’est.

Ce sont donc ces deux raisons qui ont values l’exil de Galilée ainsi que la
rétractation de sa théorie, pour préserver le pouvoir de l’Eglise ainsi que pour
soulager le peuple de d’avantages de savoir qui ne le rendrait pas forcément
heureux. Le peuple bien que peut représenter dans l’œuvre est donc un
personnage à part entière qui joue un rôle important dans le sort de Galilée et
de sa théorie.

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