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1
Remerciements

Louange à ALLAH de nous avoir guidé dans le bon chemin en l’implorant dans nous
prières afin de nous donner non seulement le courage ; la force et la patience de
réaliser ce travail. Je tenais à présenter mes remerciements les plus sincères a mon
encadreur Dr. Bouzettouta Lamine pour ton dévouement, votre grande gentillesse et
pour la confiance que vous m’avait témoigné pendant la réalisation de ce travail.
Soyez assurées de nous profonde gratitude. Mes sincères considérations et
remerciements sont égarements exprimés aux membres du jury.
MCB. Karek Chafia , qui nos fait l’honneur par sa présence en qualité de président
du jury.
MAA. Far Zina , pour avoir accepté d’examiner ce travail.

*****Ziane Amel*****
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à :
Ma chère Maman : Si Dieu a mis le paradis sous les pieds des mères, ce n’est pas
pour rien.Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le symbole de la
bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas
cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta prière et ta bénédiction m’ont été
d’un grand secours pour mener à bien mes études. Aucune dédicace ne saurait être
assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les sacrifices que tu n’as
cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfance et même à l’âge
adulte. Tu as fait plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants suivent le bon
chemin dans leur vie et leurs études. Je te dédie ce travail en témoignage de mon
profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te préserver et t’accorder santé, longue
vie et bonheur.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices
et de privations pour m’aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce
travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l’éducation et le soutient
permanent venu de toi.
Mon cher mari :Pour tout l’encouragement, le respect et l’amour que tu m’as offert,
Je te dédis ce travail, qui n’aurait pas pu être achevé sans ton éternel soutien et
optimisme tu es un modèle d’honnêteté et de loyauté , j’espère que te combler et te
rendre toujours heureux.
Mon frère ALI et mes sœurs SOUMIA , CHAIMA , IMEN qui n’ont cessé d’être pour
moi des exemples de persévérance, de courage et de générosité .
Mes enfants Roeya , Abderahmen et Miral.
Mes neveux Menderet Raghed.
Ma belle-famille , mes proches et à ceux qui me donnent de l’amour et de la vivacité.
Résumé
Dans ce mémoire ; nous considérons un système thermoélastique de LORD-SHULMAN
a une dimension avec un amortissement poreux et un retard discret. Sous une hypothèse
appropriée sur le poids du retard, nous étudions le résultat de bien-posé et la stabilité du
système en utilisant ici la méthode énergétique.

Mots-clés : LORD-SHULMAN, Stabilité Exponentielle, Thermoélastique.

Abstract
In this dissertation, we consider of a one-dimensional LORD-SHULMAN thermoelastic
system with porous damping and time delay. Under suitable assumption on the weight of
the delay we study the Well-posedness result and stability of the system we using here the
energy method.

Key-words : LORD-SHULMAN, Exponentiel stability, Thermoelastic.

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5
TABLE DES MATIÈRES

1 Espaces Fonctionnelles 9
1.1 Notion d’analyse fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.1 Espaces Fonctionnelles : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.2 Espace de Sobolev : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2 Certaines inégalités algébrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.1 Inégalité de Hölder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.2 Inégalité de Cauchy-Schwartz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.3 Inégalité de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.4 Inégalité de Poincaré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3 Quelques théorèmes utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.1 Théorème de Hille-Yosida . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.2 Théorème de Lax-Milgram . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.3 Théorème de Fubini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.4 Inégalité Intégrable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4 Théorie des semi-groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.5 Théorie de la stabilité de Lyapunov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.5.1 Le procédure des fonctionnelles de Lyapunov . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.2 Etape1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.3 Etape2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.4 Etape3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.5 Etape4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.6 Problèmes à Retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.6.1 Le contrôle d’un navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.6.2 Epidémies (Cooke et Yorke) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.6.3 L’équation de Tournesol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2 Résultat d’éxistance et d’unicité de la solution 24


2.1 Position du probléme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

3 Stabilité Exponentielle 30

Conclusion 36

Bibliographie 37

6
INTRODUCTION

La modélisation de la conduction de la chaleur est principalement connue par la loi de


Fourier, cependant cette loi présente une limite pertinente. Il existe de nombreux chercheurs
dans la littérature qui se penchent sur la formulation de relations alternatives pour surmonter
ce paradoxe. Nous rappelons que Lord et Shulman [41] ont étudié l’équation de conduction
de la chaleur de Cattaneo-Maxwell [42] et l’ont combinée avec le système décrivant les vibra-
tions élastiques d’un matériau. La thermoélasticité de Lord-Shulman a récemment suscité
beaucoup d’attention de la part des scientifiques, et de nombreuses publications ont contri-
bué à clarifier cette théorie. L’analyse d’un ensemble de quatre équations hyperboliques avec
dissipation thermique est décrite. Dans cette situation, l’équation de la chaleur est également
hyperbolique contrairement à l’équation parabolique obtenue avec la loi de Fourier.
D’autre part, au cours des siècles précédents et actuels, un intérêt croissant a été porté à
l’étude des matériaux avec microstructure [37, 52]. Une classe de matériaux est particulière-
ment prise en considération lorsque des microtempératures [45] affectent la microstructure
[44]. De nombreuses personnes s’intéressent à l’étude des matériaux élastiques avec micro-
températures en raison de leur utilisation extensive de ces types de structures. Pour plus
de détails, voir [43, 48, 54]. Il existe également des applications physiques intéressantes de
la thermoélasticité avec des vides, telles que l’étude des solides avec de petites structures
poreuses distribuées.
Dans le cas de la loi de Cattaneo-Maxwell, les équations d’évolution pour la thermo-poro-
élasticité avec microtempératures sont les suivantes :
ρ1 utt = tx , J φtt = hx + g,
ρ1 T0 η1 = qx , ρ1 et = Px + q − Q, (0.1)

Où ρ1 est la masse volumique, J est le produit de la masse volumique par l’inertie équilibrée,
T0 représente une température de référence à l’équilibre, t est le tenseur de contrainte, η1
est l’entropie, q est le vecteur de flux de chaleur, h est la contrainte équilibrée, g est la
force volumique équilibrée, P est le premier moment du flux de chaleur, Q est le flux de
chaleur moyen et e est le premier moment d’énergie. Les variables u et φ représentent
respectivement le déplacement du matériau élastique solide et la fraction volumique. Les
équations constitutives sont les suivantes :

t = (λ + 2µ)ux + µ0 φ − β0 (τ1 θt + θ), h = a0 φx − µ2 (τ1 Tt = T ),


g = −µ0 ux − ξφ + β1 (τ1 θt + θ), ρ1 η1 = β0 ux + β1 φ + a(τ1 θt + θ),
q = κθx + k1 T, P = −k2 Tx ,
Q = (κ − k3 )θx + (k1 − k2 )T, ρ1 e = −b(τ1 Tt + T ) − µ2 φx .
(0.2)

7
Où θ est la température, T est la microtempérature qui représente la variation de la
température à l’intérieur du micro-élément, λ et µ sont les paramètres de Lamé habituels,
et τ1 est le paramètre de relaxation, supposé être petit mais strictement positif. Les coeffi-
cients β0 , β1 , µ0 , κ, a0 représentent respectivement le couplage entre le déplacement et la
température, le couplage entre le déplacement et la fraction volumique, le couplage entre le
déplacement et la porosité, la conductivité thermique et la capacité thermique. Les autres
paramètres, k1 , k2 , k3 , ξ et µ2 , définissent les caractéristiques du matériau et, en particulier,
ils définissent les couplages et satisfont les inégalités.

µ20 < µ∗ ξ,

et
k22 < κk1 .
Maintenant, en remplaçant l’équation (0.2) dans l’équation (0.1), nous obtenons le système
suivant.
ρ1 utt = µ∗ uxx + µ0 φx − β0 (τ1 θtx + θx ), dans (0, 1) × (0, ∞)
J φtt = a0 φxx − µ2 (τ1 Ttx + Tx ) − µ0 ux − ξφ + β1 (τ θt + θ), in (0, 1) × (0, ∞)
a(τ1 θt + θ)t = −β0 utx − β1 φt + κθxx + k1 Tx , dans (0, 1) × (0, ∞)
b(τ1 Tt + T )t = k2 Txx − µ2 φtx − k2 T − k3 θx , dans (0, 1) × (0, ∞)
(0.3)
où µ∗ = λ + 2µ. Bazarra, Fernandez et Quintanilla [38] ont étudié le problème (0.3)
par la théorie des semi-groupes en conjonction avec la méthode développée par Liu et Zheng
[47] pour déterminer la décroissance exponentielle de la solution pour les conditions limites
suivantes :

u(l, t) = u(0, t) = φx (l, t) = φx (0, t) = θx (l, t) = θx (0, t) = T (0, t) = T (0, t) = 0.

Ces dernières années, le contrôle des EDP avec des effets de retard temporel est devenu un
domaine de recherche actif, voir par exemple [39] et [46]. La présence de retard peut être
une source d’instabilité du système, voir par exemple [50] et [55].
Dans le présent mémoire, notre objectif est d’étendre l’étude de Boudeliou et Bouraoui
[40] en présence du terme poreux avec retard temporel ajouté à la deuxième équation du
système, en supposant que l’effet de micro-température n’est pas pris en compte.
Le mémoire est organisé de la manière suivante :
Chapitre 01 :
Nous présentons des définitions et des théorèmes très utiles.
Chapitre 02 :
Nous prouvons que le système (2.1)-(2.3) est bien posé, et nous donnons des résultats d’exis-
tence et d’unicité en utilisant la théorie des semi groupe qi repose sur le théorème de HILLE-
YOSIDA.
Chapitre 03 :
Nous prouvons à l’aide de la méthode des multiplications que notre système est exponentiel-
lement stable.

8
CHAPITRE 1
ESPACES FONCTIONNELLES

Dans ce chapitre, nous rappelons quelques définitions concernant l’analyse fonctionnelle


et les résultats des quelques inégalités qu’on utilisera ultérieurement. Ensuite, nous donnons
brièvement, les définitions et les théorèmes qui nous seront très utiles pour la suite de notre
travail. De plus, en utilisant la théorie du semi groupe qui nous serons très utiles pour la
suite de notre travail. On désignera par un ouvert borné de Rn

1.1 Notion d’analyse fonctionnelle


1.1.1 Espaces Fonctionnelles :
Espace Complet

Définition 1
Un espace normé (E; ||.||E ) est complet si toute suite de Cauchy de E est conver-
gente dans E.

Espace de Banach

Définition 2
Un espaces vectoriel normé complet s’appelle espace de Banach.

Espace de Hilbert

Définition 3
Un espace de Hilbert est un espace vectoriel H muni d’un produit scalaire(u, v)
et qui est complet pour la norme
1
(u, v) 2

9
1.1.2 Espace de Sobolev :
Commençons par les espaces Lp (Ω).

Les espaces Lp (Ω)

Définition 4
on définit l’espace Lp (Ω) par

Lp (Ω) = {f : Ω → R, mesurables telles que (1.1)


Z
|f (x)|p dx < +∞, si 1 ≤ P < ∞ et supess|f (x)| < +∞, si p = +∞}

Théorème 1
Les espace Lp (Ω), muni des normes suivantes
Z  1p
∥f ∥Lp (Ω) = |f (x)|p dx , pour 1 ≤ p ≤ +∞ et ||f ||L∞ = supess|f (x)|,

(1.2)
sont des espaces de Banach.

Remarque 1

Pour p = 2, l’espace L2 (Ω) est un espace de Hilbert .

Les espaces de Sobolev H m (Ω)

Théorème 2
Etant donné m ∈ N, on désigne par H m (Ω) l’espace de Sobolev où
n o
H m (Ω) = u ∈ L2 (Ω)/∀α, |α| ≤ m∃vα ∈ L2 (Ω) tel que vα = ϑα u au sens faible
(1.3)
On introduit sur H m le produit scalaire

⟨∂ α u, ∂ α v⟩,
X
⟨u, v⟩ = (1.4)
αl eqm
q
et la norme associée ∥u∥H m = ⟨u, v⟩m

10
Théorème 3
Soit Ω un ouvert de Rn et soit m ∈ N. L’espace H m (Ω) muni de produit scalaire
(1.4) est un espace de Hilbert séparable.

Dans le cas m = 1 on utilise la densité de Cc∞ (Ω) pour définir l’espace de Sobolev
suivant :

H01 (Ω) = {u ∈ H 1 (Ω) tel que u = 0 sur ∂Ω} (1.5)

H désigne un espace de Hilbert, H ′ son dual.

1.2 Certaines inégalités algébrique


Nous allons donner ici quelques inégalités algébrique importantes. Ces inégalités jouent
un rôle important en mathématiques appliqués et aussi, il est très utile dans nos prochains
chapitres.

1.2.1 Inégalité de Hölder


1 1
Soient f et g deux fonctions respectivement dans Lp (Ω), Lq (Ω) avec p
+ q
= 1. Alors
le produit f.g est dans L1 (Ω) et
Z Z 1/p Z 1/q
p q
|f g|dx ≤ |f | dx |g| dx ,
Ω Ω Ω

||f g||L1 ⩽ ||f ||Lp ||g||Lq .

Remarque 2

L’inégalité de Cauchy Schwarz est un cas particulier de l’inégalité de

Hölder avec p = q = 2.

1.2.2 Inégalité de Cauchy-Schwartz


soient f et g deux fonction dans L2 (Ω)
Z Z 1  Z 1
2 2
|f g|dx ≤ |f |2 dx |g|2 dx
Ω Ω Ω

1.2.3 Inégalité de Young


1 1
Soit a,b deux réels positifs et p,q deux réels strictement positifs vérifiant p
+ q
= 1
alors :
ε 1 q
∀ ε > 0, ab ≤ ap + q b .
p qε p

11
on utilisera parfois la forme
−1
ab ≤ εap + Cε bq avec Cε = ε p−1

Si p = q = 2 on a :
ε 1 1
ab ≤ a2 + b2 où ab ≤ εa2 + b2
2 2ε 4ε

1.2.4 Inégalité de Poincaré


Soit Ω un ouvert borné de RN . Alors il existe une constante C > 0 telle que :

∀u ∈ H01 (Ω), ||u||L2 (Ω) ≤ C||∇u||L2 (Ω) .

1.3 Quelques théorèmes utiles

Théorème 4
Un opérateur (A, D(A)) linéaire non bornée dans H est dissipatif si et seulement
si
∀x ∈ D(A) : ⟨Ax, x⟩ ≤ 0.

1.3.1 Théorème de Hille-Yosida


Soit A un opérateur maximale monotone dans un espace de Hilbert H. Alors pour tout
u0 ∈ D(A), il existe une fonction

u ∈ C 1 ([0, ∞], H) ∩ C([0, ∞], D(A))

.
unique telle que
 du
 + Au = 0 sur [0, ∞[
 dt

u(0) = u0 (donnée initiale) (1.6)


de plus on a
du
|u(t)| ≤ |u0 | et | (t)| = |Au(t)| ≤ |Au0 | ∀t ≥ 0.
dt

1.3.2 Théorème de Lax-Milgram

12
Définition 5
Soit H un espace de Hilbert , A une forme bilinéaire continue et coercive et φ ∈ H.
Il existe une unique u ∈ H, vérifiant :

A(u, v) = ⟨φ, v⟩, ∀v ∈ H

Si A est symétrique, alors u est caractérisé par :


!
1 1
u ∈ H et A(u, u) − ⟨φ, u⟩ = M inv∈H A(v, v) − ⟨φ, v⟩
2 2

Remarque 3

Une forme bilinéaire A : H × H → R

1. Continue s’il existe C ≥ 0 tq pour tout u, v ∈ H :

|A(u, v)| ≤ C|u||v|.

2. Coercive s’il existe α > 0 tq pour tout u ∈ H :

A(u, u) ≥ α||u||2 .

3. A est symétrique si :

∀u, v ∈ H, A(u, v) = A(v, u);

1.3.3 Théorème de Fubini


On suppose que F ∈ L1 (Ω1 × Ω2 ), (Ω1 × Ω2 ) ∈ R2 ouvert
Alors,pour presque tout x ∈ Ω1
Z
F (x, y) ∈ L1y (Ω2 ) et F (x, y)dy ∈ L1x (Ω1 )
Ω2

De même pour presque tout y ∈ Ω2


Z
F (x, y) ∈ L1x (Ω1 ) et F (x, y)dy ∈ L1y (Ω2 )
Ω1

De plus on a
Z Z Z Z Z Z
dx F (x, y)dy = dy F (x, y)dx = F (x, y)dxdy
Ω1 Ω2 Ω2 Ω1 Ω1 ×Ω2

13
1.3.4 Inégalité Intégrable
On rappelle ici quelques inégalités intégrales connues et largement utilisées dans la sta-
bilisation des systèmes d’évolution dissipatifs et aussi non dissipatifs. En effet,plusieurs ré-
sultats concernant l’estimation de l’énergie de certains problèmes dissipatifs sont basés sur
les lemmes suivants :

Lemme 1
Soient E : R+ → R+ une fonction continue décroissante et ψ : R+ → R+ une
fonction strictement croissante de classe C 1 (R+ ) telle que :
ψ(0) = 0 et lim ψ(t) = +∞. Supposant que : ∃p ≥ 0 et d > 0 tels que
t−→+∞
Z +∞
1
ψ ′p+1 dt ≤ E p (0)E(s), ∀s > 0. (1.7)
s d
Alors

E(t)
 ≤ E(0) exp1−dψ(t) ∀t > 0 si p = 0
 1 (1.8)
p
1+p
E(t)
 ≤ E(0) 1+pdψ(t)
∀t > 0 si p > 0

dans le cas particulier où ψ(t) = t on déduit les inégalités suivantes :

a) E(t) ≤ E(0) exp1−dt ∀t > 0 si p=0 (1.9)


1

1+p p
b) E(t) ≤ E(0) ∀t > 0 si p > 0
1 + pdψ(t)

appelées respectivement , estimation exponentielle et estimation polynomiale.

Lemme 2
Soit E : R+ → R+ une fonction continue (décroissante) vérifiant
Z +∞
1
ψ(E(t))dt ≤ E(s), ∀s > 0, (1.10)
s d
où d est un réel strictement positif et ψ : R+ → R+ est une fonction convexe
et strictement croissante vérifiant ψ(0) = 0. Alors il existe trois réels strictement
positifs t0 , c0 et c1 tels que

−1

ψ −1 (c0 t) 
E(t) ≤ ψ , ∀ ≤ t0 , (1.11)
c1 t
où ψ : R+ → R+ est définie par
Z 1
1
ψ(s) = dt, ∀s > 0. (1.12)
s ψ(t)

14
1.4 Théorie des semi-groupes

Définition 6
Soit A : D(A) ⊂ X → X est un opérateur linéaire (non borné). A est appelé
dissipatif si ℜ(Av, v)x ≤ 0, ∀v ∈ D(A). L’opérateur dissipateur A est appelé
m-dissipatif si (λI − A) est surjective pour tout λ > 0.

Théorème 5
Un opérateur linéaire A est dissipatif si et seulement si

∥(λI − A)x ∥X ≥ λ∥x∥X , ∀x ∈ D(A), λ > 0, (1.13)

Supposons que A est dissipatif et fixe x ∈ d(A) et λ > 0.alors

λ∥x∥2X ≤ ℜ((λ − A)x, x)X


et par l’inégalité de Cauchy-Schwarz, nous concluons que

λ∥x∥2X ≤ ∥(λ − A)x∥X ∥x∥X ,

Qui conduit directement à (1.13) . a l’inverse supposer que (1.13) tient et fixe x ∈
D(A),
alors pour tout λ > 0,on a

λ2 ∥x∥2X ≤ λ2 ∥x∥X − 2λℜ(Ax, x)2x + ∥Ax∥2X .

En divisant cette inégalité par 2λ, on obtient équivalemment


1
ℜ(Ax, x)x ≤ ∥Ax∥2X , λ > 0.

Passer à la limite lorsque λ passer à l’infini donner la dissipativité de A. On peut


maintenant prouver certaines propriétés utiles des opérateur m-dissipatifs. [mdfbox,an

15
Théorème 6
soit A est un Opérateur m-dissipatif. ensuite, les propriétés suivantes sont conservées.

1. A est fermé.

2. pour tout λ > 0, l’opérateur λI − A est un isomorphisme de D(A) sur X.


de plus (λI − A)−1 est un opérateur linéaire borné tel que
1
∥(λI − A)−1 ∥L(X ) ≤
λ
3. D(A) est dense dans X.

16
Commençons par le point 1. comme A est un opérateur m-dissipatif,il existe λ0 > 0
tel que R(λ0 I − A) = X,donc par (1.13) il en résulte que λ0 I − A a une inverse
bornée.Comme (λ0 I − A)−1 est borné,il est également fermé. Alors λ0 I − A est fermé
et donc A également.
Pour prouver le point2, il suffit de prouver que R(λ0 I − A) = X pour tout λ > 0
Pour cela, nous introduisons l’ensemble

Λ = {λ ∈ (0, 1) tel que R(λI − A) = X}


Première Λ est un ouvert. en effet (1.13) implique queΛ est un sous-ensemble de l’en-
semble résolvant ρ(A) de A. comme ρ(A) est un ouvert, pour tout λ ∈ Λ ,il existe
un voisinage de λ inclus dans ρ(A). L’intersection de ce voisinage avec la droit réelle
est clairement inclus dans Λ, ce qui prouve que Λ est ouvert. Montrons aussi que Λ est
fermé. Soit une séquence.(Λn )n d’élément de Λ tel que

λn → λ > 0 comme n → ∞
Ensuite, pour un élément quelque y ∈ X et tout n, il existe xn ∈ D(A) telle que

(λn I − A)xn = y (1.14)


En raison de (1.13), il en résulte que

∥xn ∥X ≤ λ−1
n ∥y∥X (1.15)
Et donc la suite (xn )n est bornée. Nous appliquons maintenant (1.13) avec xn − xm
et λm on obtient

λm ∥xn − xm ∥X ≤ ∥λm (xn − xm ) − A(xn − xm )∥X


et par l’utilisation (1.14) on en déduit que

λm ∥xn − xm ∥X ≤ |λm − λn |∥xn ∥X . [mdfbox,an

17
et par (1.15), On déduit qu’il existe x ∈ X tel que xn converge vers x dans X.
Mais (1.14) Alors implique Axn converge vers λx − y et puisque A est fermé, on
conclut que x ∈ D(A) avec λx − Ax = y. Cela montre que λ appartient Λ et que
la fermeture de Λ est prouvée. En conclusion,Λ est un sous-ensemble ouvert, fermé et
non vide de (0, ∞).Terminons par le point3. Soit y ∈ X tel que

(y, x)x = 0, x ∈ D(A) (1.16)


Si nous montrons que

(y, Ax)x = 0, x ∈ D(A) (1.17)


alors nous allons obtenir ce

(y, x − Ax)x = 0, x ∈ D(A)


Et puisque R(I − A) = X, on déduit que y = 0.
il reste alors à montrer(1.16). soit x ∈ D(A) est fixé, puis par le point 2, il existe une
suite (xn )n∈N tel que xn ∈ D(A) et
1
x = xn − Axn , ∀n ∈ N (1.18)
n
Ceci implique que

Axn = n(xn − x)
et de la régularité x, xn ∈ D(A), on déduit que xn appartient à D(A2 ) et que la
prochaine identité

1 
Ax = A I − A xn .
n
Ou équivalent
−1

1
Axn = A I − A Ax.
n
Du point2, nous savons que
−1

1
I− A ≤1
n L(X )

et donc

∥Axn ∥X ≤ ∥Ax∥X .

De plus, comme X est un espace de Hilbert, il existe une sous-suite (Axnk ) et (Axn )n
et z ∈ X tel que Axnk Converge faiblement vers z Ceci implique que la suite de
paires ((xnk , Axnk ))k Converge faiblement vers (x, z) dans X × X. Ainsi, par le
lemme de Ma-zur, il existe une autre suite ((x̃l , zl ))l Fait de combinaisons convexes
de (xnj , Axnj ) n guarantees (that the that zl = Ax̃l ) tel que (x̃l , zl ) = (x̃l , Ax̃l )
converge fortement vers(x, z) dans X × X comme l va à ∞. comme A est fermé, ,[mdfbox,an

18
nous en déduisons z = Ax. Enfin par (1.16) et (1.18) on a

(y, Axnk )X = nk (y, xnk − x) = 0


et en passant à limite en k, nous trouvons que (1.17) passons maintenant à la notation
de semi-groupes linéaires.
[mdfbox,an

Définition 7
soit A : D(A) ⊂ H → H un opérateur linéaire non-borné.on dit que A est
monotone si

(Av, v) ≥ 0, ∀v ∈ D(A) (1.19)


A est maximal monotone si de plus R(I + A) = H i.e.

∀f ∈ H, ∃u ∈ D(A) tel que u + Au = f (1.20)

Remarque 4

si A est un maximal monotone, alors λA est aussi maximal monotone pour tout
λ > 0. Par contre si A et B sont deux opérateurs maximaux monotones alors
A + B défini sur D(A) ∩ D(B) n’est pas nécessairement maximal monotone.

Définition 8
Une famille à un seul paramètre (S(t))t≥0 de L(X ) est un semi-groupe des
opérateurs linéaires bornés sur X si

1.
S(0) = Idx ,

2.
S(t + s) = S(t)S(s), ∀t, s ≥ 0.

L’opérateur linéaire A défini par :


( )
S(t)z − z
D(A) = z ∈ X; lim+ existe
t→0 t
et

S(t)z − z
Az = lim+ , ∀z ∈ D(A)
t→0 t

19
est appelé le générateur infinitésimal du semi-groupe (S(t))t≥0 et D(A) est appelé
le domaine de A.
Un semi-groupe (S(t))t≥0 des opérateurs linéaires bornés est appelée une suite
fortement continue(ou un C0 -semi-groupe) si

lim S(t)z = z, ∀z ∈ X. (1.21)


t→0+

Un fortement continue (S(t))t≥0 sur X satisfaisant

∥S(t)∥L(X ) ≤ 1, ∀t ≥ 0,

est appelé C0 -Semi-groupe de contractions. Montrons maintenant quelques proprié-


tés utiles de C0 -semi-groupe de contractions.

Théorème 7
soit (S(t))t≥0 est un C0 -semi-groupe de contraction surX. alors

1. pour tout x ∈ X, l’application t → S(t)x est un fonction continue de [0, ∞)


dans X.

2. pour tout x ∈ X et tout t ≥ 0,


1Z t+h
lim S(s)xds = S(s)x. (1.22)
h→0 h t
Rt
3. pour tout x ∈ X et tout t > 0, l’élément 0 S(s)xds appartient à D(A), et
Z t 
A S(s)xds = S(t)x − x (1.23)
0

4. pour tout x ∈ D(A) et tout t > 0, l’élément S(t)x appartient à D(A), et


t → S(t)x est une fonction différentiable continue de (0, ∞) dans X et
d
S(t)x = AS(t)x = S(t)Ax, ∀t ≥ 0.
dt
5. pour tout x ∈ D(A)et tout t ≥ 0 ,on a
Z t Z t
S(t)x − S(s)x = S(u)Axdu = AS(u)xdu.
s s

pour le point 1, par (1.21), La propriété de continuité tient trivialement à t = 0.


maintenant fixer x ∈ X et prendre un arbitraire t > 0 alors pour h ≥ 0, on a

S(t + h)x − S(t)x = S(t)(S(h)x − x), [mdfbox,an

20
1.5 Théorie de la stabilité de Lyapunov
L’étude de la stabilité pour les systèmes évolutives est souvent liée à la construction des
fonctionnelles de Lyapunov. La méthode générale de la construction des fonctions de Lya-
punov ont proposée par V .Kolmanovskii et L.Shaikhet et déjà utilisée avec succès pour les
équations différentielles, pour les équations de différence à temps discret, pour les équations
de différence à temps continu, est utilisé ici pour étudier la stabilité des équations évolutive
à retard, en particulier, des équations différentielles partielles. On a l’équation

 du(t) A(t, u(t))
+ f1 (t, ut ), t > 0
dt (1.24)
u(s) = Ψ(s), s ∈ [−h, 0]

Notons par U (t, Ψ) la solution de l’équation (1.24) correspondant à la condition initiale Ψ.

Définition 9
La solution triviale de l’équation (1.24) est dite stable si pour tout ε > 0 il existe
δ > 0 tel que.

|u(t, Ψ)| < ε pour tout t > 0, si |Ψ|CH = sup |Ψ(s)| < δ. (1.25)
s∈[−h,0]

Définition 10
La solution triviale de l’équation (1.24) est dite exponentiellement stable si elle est
stable et il existe λ > 0 une constante positive tel que pour tout Ψ ∈ C(0, −h, H)
il existe C (qui peut dépendre sur Ψ) tel que :

|u(t, Ψ)| ≤ C exp(−λt) pour t > 0


Maintenant, on va faire la démonstration de la théorème du stabilité. supposons qu’il
existe une fonctionnelle V (t, ut ) tel que les conditions suivantes soient satisfaites
pour certains nombres positives c1 , c2 et λ

Théorème 8

|u(t, ut )| ≤ c1 exp(λt)|u(t)|2 , t ≥ 0 (1.26)


|u(0, u0 )| ≥ c2 |Ψ|2cH (1.27)
d
V (t, ut ) ≤ 0, t ≥ 0 (1.28)
dt
Alors la solution triviale de l’équation (1.24) est exponentiellement stable. Notons
que le théorème ([?]). implique que l’étude de la stabilité de l’équation (1.24) peut
être réduit à la construction appropriées de Lyapunov.Pour construire les fonction-
nelles de Lyapunov on utilise des procédures formelles.

21
1.5.1 Le procédure des fonctionnelles de Lyapunov
Le procédure consiste en quatre étapes.

1.5.2 Etape1
pour transformer l’équation (1.24) sous la forme

dz(t, ut )
A1 (t, ut ) + A2 (t, ut ) (1.29)
dt
où z(t, .) et A2 (t, .) sont des familles d’opérateurs non linéaire,
1. z(t, 0) = 0; A2 (t, 0) = 0, l’opérateur A1 (t, .) dépendante de t et ut mais indépen-
dante pour les valeurs précidentes u(t + s), s < 0.

1.5.3 Etape2
supposons que la solution triviale de l’équation

dy(t)
= A1 (t, y(t))
dt
est exponentiellement stable et il existe donc une fonctionnelle de Lyapunov V (t, y(t)), qui
satisfait les conditions du théorème ([?]).

1.5.4 Etape3
La fonctionnelle de Lyapunov V (t, ut ) pour l’équation (1.24) est écrit sous la forme
V = V1 + V2 , où V1 (t, ut ) = V (t, z(t, ut )). L’élément y de la fonction V (t, y) est
remplacée la fonctionnelle z(t, xt ) dans la partie gauche de l’équation (1.24).

1.5.5 Etape4
Généralement, la fonctionnelle V1 (t, ut ) satisfait les conditions du théorème [?].
d
Pour satisfait ces conditions, il est nécessaire de calculer dt V1 (t, ut ) et de l’estimer.
Ensuite, la fonctionnelle V2 (t, ut ) peut être choisir de manière standard.

1.6 Problèmes à Retard


Dans cette section, nous introduisons des exemples de problèmes, anciens et nouveaux,qui
sont traité à l’aide de la théorie générale des équation différentielles.Nous tentons de donner
un description suffisant de la dérivation, de la solution et propriétés des solutions pour que
le lecteur puisse apprécier une partie du goût du problème. Dans aucun des cas nous ne
donnons un traitement complet du problème,mais offrent des références pour une étude plus
approfondie.

22
1.6.1 Le contrôle d’un navire
Minorsky (1962) a conçu un dispositif de direction automatique pour le cuirassé New
Mexico. ce qui suit est un esquisse du problème . Supposons que le gouvernail du navire
ait une position angulaire x(t) et supposons qu’il y ait une force de frottement proportion-
nelle à la vitesse, disons−cx(t). Il y un instrument indiquant la direction qui point dans
la direction de mouvement réelle et il ya instrument pointant dans la direction désirée. Ces
deux sont reliés par un dispositif qui active un moteur électrique produisant une certaine
force pour déplacer le gouvernial de manière à amener le navire sur trajectoire souhaitée. Il
y a un décalage de temps entre le moment où le navire s’éloigne et le moment où le moteur
électrique active le force de rappel. L’équation pour x(t) est

x”(t) + cx′ (t) + g(x(t − h)) = 0 (1.30)


où xg(t) > 0 si x ̸= 0 et c est un constant positive. L’objectif est de donner des conditions
assurant que x(t) restera prés de zéro pour que le navire suive son cours.

1.6.2 Epidémies (Cooke et Yorke)


Dans les travaux de Cooke et Yorke (1973), l’hypothèse de Lotka est modifiée de sort que
le nombre de naissances par unité de temps n’est fonction que de la taille de la population
et non de la répartition par âge voir[?]. Dans cette hypothèse, on a x(t) la taille de la
population et on a le nombre de naissance B(t) = g(x(t)). Supposons que chaque individu
a un durée de vie L de sorte que le nombre de décès par unité de temps soit g(xš(t − L)).
x′ (t) = g(x(t)) − g(x(t − L)), (1.31)
Où g est fonction différentiable. Nous notons que toute fonction constante est une solution
de (1.31). Cooke et Yorke (1973) considèrent le modèle suivant pour la propagation de
la gonorrhée. La population est divisée en deux classes : (a) S(t)=Le nombre de sujets
susceptibles. (b) S(t)=Le nombre de maladies infectieuses. Le taux de nouvelle infection
dépend uniquement des contacts entre les individus sensibles et infectieux.Puisque est égale
à la population totale constante moins x(t), la vitesse est une fonction g(x(t)). Supposons
qu’une personne exposée est immédiatement infectieuse et reste infectieuse pendant une
période L(le temps pour le traitement et la guérison). Alors x vérifie aussi (1.31). Or, à
tout moment t, x(t) est égal à la somme du capital produit au cours de la période [t − L, t]
plus une constante c désignant la valeur des actifs non déprécies. Ainsi :

Z L
x(t) = P (s)g[x(t − s)]ds + c
0
Z t
= P (t − u)g[x(u)]ds + c
t−L

1.6.3 L’équation de Tournesol


Somolinos (1978) a considéré l’équation
x” + (a/r)x′ + (b/R) sin(t − r) = 0
Et a obtenu des résultats intéressant sur l’existence des solutions périodiques. L’étude de ce
problème remonte au début des années 1800 et a attiré beaucoup d’attention.Il implique le
mouvement d’une plante de tournesol.

23
CHAPITRE 2
RÉSULTAT D’ÉXISTANCE ET D’UNICITÉ DE LA SOLUTION

Dans ce chapitre nous donnons des résultats d’existence et d’unicité pour le système
(2.1)-(2.3) est bien posé, et en utilisant la théorie des semi groupe.
Soit le système est écrit comme suit :

ρ1 utt = µ∗ uxx + µ0 φx − β0 (τ1 θtx + θx )






dans (0, 1) × (0, ∞)

J φtt = a0 φxx − µ0 ux − ξφ + β1 (τ θt + θ) − γ1 φt − γ2 φt (x, t − τ ) dans (0, 1) × (0, ∞)


a(τ1 θt + θ)t = −β0 utx − β1 φt + κθxx dans (0, 1) × (0, ∞)


(2.1)
Nous incluons les conditions initiales fournies par le système ci-dessus.





u(x, 0) = u0 (x), ut (x, 0) = u1 (x), φt (x, 0) = φ1 (x), x ∈ (0, 1)

φ(x, 0) = φ0 (x), θ(x, 0) = θ0 (x), x ∈ (0, 1)


x ∈ (0, 1), t ∈ (0, τ )


φt = f0 (x, t),
(2.2)
ici, u0 , u1 , φ0 , φ1 , θ0 , θ1 sont des fonctions données, et f0 est une fonction historique. ;
Les conditions aux limites sont les suivantes :
(
ux (0, t) = ux (1, t) = φ(0, t) = φ(1, t) = 0, t > 0
(2.3)
θ(0, t) = θ(1, t) = 0, t>0

Dans le système, γ1 φt représente un terme poreux. Le retard temporel est donné par
γ2 φt (x, t − τ ), où γ1 , γ2 , τ sont des constantes positives et que γ1 , γ2 satisfont à

|γ2 | ≤ γ1 (2.4)

À partir de la première équation de (2.1) et des conditions aux limites (2.3), on a

d2 Z 1
u(x, t)dx = 0, ∀t ≥ 0, (2.5)
dt2 0

par conséquent,
Z 1 Z 1 Z 1
u(x, t)dx = t u1 (x)dx + u0 (x)dx, ∀t ≥ 0.
0 0 0

24
Par conséquent, si nous posons
Z 1 Z 1
ū(x, t) = u(x, t) − t u1 (x)dx − u0 (x)dx, ∀t ≥ 0, x ∈ [0, 1],
0 0

nous obtenons finalement Z 1


ū(x, t)dx = 0, t ≥ 0.
0
Ainsi, l’inégalité de Poincaré peut être appliquée à ū. De plus, une simple substitution
montre que (ū, φ, θ) est la solution du problème (2.1)-(2.3) avec les données initiales pour
ū données comme suit :
Z 1 Z 1
ū0 (x) = u0 (x) − u0 (x)dx et ū1 (x) = u1 (x) − u1 (x)dx.
0 0

Dans ce qui suit, nous travaillerons avec ū, mais pour plus de commodité, nous écrirons u au
lieu de ū. Tout au long de ce travail, nous utilisons c0 pour désigner une constante positive
générale.

2.1 Position du probléme


Dans cette section, nous donnons des résultats d’existence et d’unicité pour le système
(2.1)-(2.3) en utilisant la théorie des semi-groupes. Motivés par [53, 49], nous définissons la
nouvelle variable dépendante suivante :

z(x, ρ, t) = φt (x, t − τ ρ), dans (0, 1) × (0, 1) × (0, ∞).

Alors, la fonction z satisfait l’équation suivante :

τ zt (x, ρ, t) + zρ (x, ρ, t) = 0, ; dans (0, 1) × (0, 1) × (0, ∞).

Ainsi, les équations (2.1) sont transformées en :

ρ1 utt = µ∗ uxx + µ0 φx − β0 (τ1 θtx + θx )




 ∈ (0, 1) × (0, ∞)


J φtt = a0 φxx − µ0 ux − ξφ + β1 (τ θt + θ) − γ1 φt − γ2 z(x, 1, t) ∈ (0, 1) × (0, ∞)







a(τ1 θt + θ)t = −β0 utx − β1 φt + κθxx ∈ (0, 1) × (0, ∞)
τ zt (x, ρ, t) + zρ (x, ρ, t) = 0 ∈ (0, 1) × (0, 1) × (0, ∞)


(2.6)
Les conditions initiales et aux limites sont les suivantes :



 z(x, 0, t) = φt (x, t) x ∈ (0, 1), t ∈ (0, 1)


u(x, 0) = u0 (x), ut (x, 0) = u1 (x), φt (x, 0) = φ1 (x), x ∈ (0, 1)






φ(x, 0) = φ0 (x), θ(x, 0) = θ0 (x), x ∈ (0, 1)


z(x, ρ, 0) = f0 (x, −τ ρ), x ∈ (0, 1), t ∈ (0, τ )







ux (0, t) = ux (1, t) = 0, φ(0, t) = φ(1, t) = 0, θ(0, t) = θ(1, t) = 0, t > 0


(2.7)
En introduisant la fonction vectorielle U = (u, v, φ, ϕ, θ, ω, z)t , où v = ut , ϕ = φ et
ω = θt , le système (2.6)-(2.7) peut être réécrit comme suit :
(
Ut = AU t > 0,
(2.8)
U (0) = U0 = (u0 , u1 , φ0 , φ1 , θ0 , θ1 , f0 )

25
L’opérateur A : D(A) ⊂ H −→ H est défini par :
v
 
µ∗ µ0 β0

 ρ1
uxx + φ
ρ1 x
− ρ1
(τ1 θtx + θx ) 

 

 ϕ 

µ0
AU = a0
φxx − ux − Jξ φ + β1
(τ1 θt + θ) − γ1
φt − γ2
z(x, 1, t) (2.9)
 
J J J J J
 
 

 ω 

−1 β0 β1 κ

 θ − aτ
τ1 t 1
utx − φ
aτ1 t
+ θ
aτ1 xx


−1
τ
zρ (x, ρ, t)
On considère les espaces suivants :
 Z 1 
L2∗ (0, 1) = Ψ ∈ L2 (0, 1), Ψ (x)dx = 0 ,
0
n o
H∗2 (0, 1) 2
= Ψ ∈ H (0, 1), Ψx (0) = Ψx (1) = 0 ,
H∗1 (0, 1) = H 1 (0, 1) ∩ L2∗ (0, 1)
et l’espace de Hilbert
H = {H∗1 (0, 1)×L2∗ (0, 1)×H01 (0, 1)×L2 (0, 1)×H01 (0, 1)×L2 (0, 1)×L2 (0, 1; L2 (0, 1))}
équipé du produit intérieur

D E Z 1 Z 1 Z 1
U, U
f :=ρ1 v vdx
e +J ϕϕdx
e + µ0 (ux φ
e + φu
e x ) dx
0 0 0
Z 1 Z 1 Z 1  
+ξ φφdx
e + a0 e x dx + a
φx φ (θ + τ1 ω) θe + τ1 ω
e dx (2.10)
0 0 0
Z 1 Z 1 Z 1Z x
+ µ∗ e x dx + τ1 κ
ux u θx θex dx + τ |γ2 | z zdx
e
0 0 0 0
 T
pour U = (u, v, φ, ϕ, θ, ω, z)T ∈ H et u,
e v,
e φ,
e ϕ,
e ω,
e ze ∈H
Le domaine de A est donné par
U ∈ H\ u ∈ H∗1 (0, 1) ∩ H∗2 (0, 1) , v ∈ H01 (0, 1) ∩ H 2 (0, 1),
 
 φ ∈ H01 (0, 1) ∩ H 2 (0, 1) , ϕ ∈ H01 (0, 1), 
D(A) =  (2.11)
 
θ ∈ H01 (0, 1) ∩ H 2 (0, 1) , ω ∈ H01 (0, 1),

 
z, zρ ∈ ((0, 1), L2 (0, 1)), z(x, o) = ϕ(x)
Clairement, le domaine D(A) est dense dans H.On a le résultat suivant d’existence et
d’unicité :

Théorème 9:
[51] Soit U0 ∈ D(A), le problème (2.8) a une solution unique U ∈ C (R+ , D(A))∩
C 1 (R+ , H). De plus, si U0 ∈ H, alors la solution U ∈ C 1 (R+ , H).

Démonstration. Le résultat découle du théorème de Lumer-Phillips à condition que A soit


un opérateur dissipatif. Dans ce qui suit, nous prouvons que A est dissipatif. Pour tout
U ∈ D(A), en utilisant le produit intérieur, nous obtenons
Z 1 Z 1
|γ2 | Z 1
⟨AU, U ⟩H = − κ θx2 dx − γ1 φ2t dx − z 2 (x, 1, t)dx (2.12)
0 0 2 0
|γ2 | Z 1 Z 1
+ φ2t dx − γ2 z(x, 1, t)φt dx
2 0 0

26
En utilisant l’inégalité de Young, le dernier terme de (2.12), on a
Z 1
|γ2 | Z 1
2
|γ2 | Z 1
−γ2 z(x, 1, t)φt dx ⩽ z (x, 1, t)dx + φ2t dx (2.13)
0 2 0 2 0

Remplacer (2.13) dans (2.12) donne


Z 1 Z 1
⟨AU, U ⟩H ≤ −κ θx2 dx − (γ1 − |γ2 |) φ2t dx
0 0

Il s’ensuit que ⟨AU, U ⟩H ≤ 0, sous hypothèse (2.4), ce qui implique que A est dissipatif.
Prouvons ensuite que l’opérateur I −A est surjectif. Soit G = (g1 , g2 , g3 , g4 , g5 , g6 , g7 )T ∈
H, on prouve qu’il existe Φ ∈ D(A) satisfaisant
U + AU = G; (2.14)
c’est,



 u − v = g1 ∈ H∗1 (0, 1)
ρ1 v − µ∗ uxx − µ0 φx + β0 (τ1 ωx + θx ) = ρ1 g2 ∈ L2∗ (0, 1),




φ − ϕ = g3 ∈ H01 (0, 1),





J ϕ − a0 φxx + µ0 ux + ξφ − β1 (τ1 ω + θ) + γ1 ϕ + γ2 z (x, 1, t) = J g4 ∈ L2 (0, 1),
θ − ω = g5 ∈ H01 (0, 1),





aτ1 ω + aω + β0 vx + β1 ϕ − κθxx = aτ1 g6 ∈ L2 (0, 1),





 z + τ z = τ g ∈ L2 ((0, 1) L2 (0, 1))

ρ 7
(2.15)
On remarque que la dernière équation de (2.15) avec z (x, 0, t) = ϕ, a une solution unique.
Z ρ
−τ ρ −τ ρ −τ ρ
z (x, ρ, t) = ϕ(x)e −e g3 (x) + τ e eτ s g7 (x, s)ds.
0

En insérant v = u − g1 , ϕ = φ − g3 , ω = θ − g5 et (??) dans (2.15)2, (2.15)4, (2.15)6 ,


on obtient :
∗ 2

 ρ1 u − µ uxx − µ0 φx + β0 (τ1 + 1) θx = ℏ1 ∈ L∗ (0, 1),

2
ηφ − a0 φxx + µ0 ux − β1 (τ1 + 1) θ = ℏ2 ∈ L (0, 1), (2.16)
a (τ1 + 1) θ + β0 ux + β1 φ − κθxx = ℏ3 ∈ L2 (0, 1),

où  
η = J + ξ + γ1 + γ2 e−τ
ℏ1 = ρ1 (g1 + g2 ) + τ1 β0 g5x
  Z 1
−τ −τ
ℏ2 = J − γ1 + γ2 e g3 − β1 τ1 g5 + J g4 − γ2 τ e es g7 (x, s) ds
0
ℏ3 = aτ1 (g5 + g6 ) + β0 g1x + β1 g3 + ag5 .
Pour résoudre (2.16) on considère
    
B (u, φ, θ) , u,
e φ,
e θe = L u,
e φ,
e θe , (2.17)
h i2
où B : H∗1 (0, 1) × H01 (0, 1) × H01 (0, 1) −→ R est la forme bilinéaire
   Z 1 Z 1 Z 1
B (u, φ, θ) , u,
e φ,
e θe =ρ1 uudx
e +η φφdx
e + a (τ1 + 1)2 θ θdx
e
0 0 0
Z 1 Z 1 Z 1
+ µ∗ fx dx + a0
ux u φx φ
g x dx + κ (τ1 + 1) θx θfx dx
0 0 0
Z 1 Z 1 
+ µ0 (φu
fx + ux φ)
e dx + β0 (τ1 + 1) ux θe − θ u
fx dx
0 0
Z 1 
+ β1 (τ1 + 1) φθe − θ φ
e dx
0

27
h i
et L : H∗1 (0, 1) × H01 (0, 1) × H01 (0, 1) −→ R est la forme bilinéaire
  Z 1 Z 1 Z 1
L u, e θe =
e φ, ℏ1 udx
e + ℏ2 φdx
e + (τ + 1) ℏ3 θdx.
e
0 0 0

Maintenant, pour V = H∗1 (0, 1) × H01 (0, 1) × H01 (0, 1) équipé de la norme

∥(u, φ, θ)∥2V =∥u∥22 +∥ux ∥22 +∥φ∥22 +∥θx ∥22 +∥θ∥22 ,

On peut facilement voir que B et F sont liés. De plus, en utilisant intégration par parties,
on obtient
Z 1 Z 1 Z 1
B ((u, φ, θ) , (u, φ, θ)) = ρ1 u2 dx + a (τ1 + 1)2 θ 2 dx + a0 φ2x dx
0 0 0
 !2
Z 1
1Z 1

µ0
+ k (τ1 + 1) θx2 dx + µ ux + φ
0 2 0 µ1
!2 
µ20 µ20
! !
µ0
+η φ + ux + µ∗ − u2x + η − φ2  dx.
η η µ∗
≥ α∥(u, φ, θ)∥2V


 !2
1Z 1 µ0
µ∗ u2x + ηφ2 + 2µ0 ux φ = µ∗ ux + φ
2 0 µ1
!2 
µ20 µ20
! !
µ0
+η φ + ux + µ∗ − u2x + η − φ2  dx.
η η µ∗

et en utilisant le fait µ20 < µ∗ ξ, on a

µ∗ u2x + ηφ2 + 2µ0 ux φ > 0.

Ensuite, pour un certain α > 0. Ainsi, B est coercif. Par conséquent, selon le lemme de
Lax-Milgram, le système (2.16) a une solution unique.

u ∈ H∗1 (0, 1) , φ ∈ H01 (0, 1) , θ ∈ H01 (0, 1) .

Remplacer u, φ, and θ dans (2.15)1 ,(2.15)3 ,(2.15)5 et ϕ dans (2.15)7 respectivement, on


obtient
 
v ∈ H∗1 (0, 1) , ϕ ∈ H01 (0, 1) , ω ∈ H01 (0, 1) et z, zρ ∈ L2 (0, 1) , L2 (0, 1)
 
e θe = (0, 0) ∈ H01 (0, 1) × H01 (0, 1) alors (2.17) se réduit à
Maintenant, pour φ,
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
∗ e x dx − β0 (τ + 1)
ρ1 uudx
e +µ e x dx + µ0
ux u φu θu
e x dx
0 0 0 0
Z 1
= ℏ1 udx,
e e ∈ H∗1 (0, 1) ,
∀u (2.18)
0

ce qui implique

µ∗ uxx = −µ0 φx − β0 (τ + 1) θ + ρ1 u − ℏ1 ∈ L2 (0, 1) (2.19)

28
Par conséquent, d’après la théorie de la régularité elliptique, il s’ensuit que

u ∈ H 2 (0, 1) ∩ H∗1 (0, 1)

De plus, (2.18) est également vrai pour tout Φ ∈ C 1 ([0, 1]) ⊂ H∗1 (0, 1). Par conséquent,
on a Z 1 Z 1

µ ux Φdx + (µ0 φx + β0 (τ + 1) θ − ρ1 u + ℏ1 ) Φdx = 0
0 0
1
pour tout Φ ∈ C ([0, 1]). Ainsi, en utilisant intégration par partie et en gardant à l’esprit
(2.19), on obtient

ux (1) Φ (1) − ux (0) Φ (0) = 0, ∀Φ ∈ C 1 ([0, 1]) .

Ainsi, ux (1) = ux (0) = 0. Par conséquent, on obtient

u ∈ H∗2 (0, 1) ∩ H∗1 (0, 1)

de même, on obtient

φxx = µ0 ux + ηφ + β1 (τ1 + 1) θ − ℏ2 ∈ L2 (0, 1)


κθxx = β0 ux + a (τ1 + 1) θ − β1 φ − ℏ3 ∈ L2 (0, 1)

ainsi, on a
φ, θ ∈ H 2 (0, 1) ∩ H01 (0, 1) .
Enfin, l’application de la théorie de la régularité pour l’elliptique linéaire garantit l’existence
d’un unique U ∈ D(A) tel que (2.14) est satisfait. Par conséquent, a est un opérateur
dissipatif. Par conséquent, le résultat du théorème ?? découle de Lumer-Phillips théorème
(voir [47, 51]).

29
CHAPITRE 3
STABILITÉ EXPONENTIELLE

Dans ce chapitre, nous utilisons la méthode énergétique pour prouver que le système
(2.6)-(2.7) est exponentiellement stable.

Théorème 10
Soit (u, φ, θ, z) une solution du problème déterminé par système (2.6), avec condi-
tions initiales et conditions aux limites (2.7). Alors il existe des constantes positives
a1 , a2 telles que

E(t) ≤ a1 e−a2 t , ∀t ≥ 0. (3.1)

Tout d’abord, nous énonçons et prouvons quelques lemmes techniques nécessaires à


la preuve de notre résultat.

Lemme 3
Soit (u, φ, θ, z) une solution de (2.6),(2.7). Alors la fonction énergétique E(t),
définie par

1Z 1
E(t) = ρ1 u2t + J φ2t + a0 φ2x + a(τ1 θt + θ)2 + τ1 κθx2
2 0
! !2 !
µ0 2 ∗
µ0 τ |γ2 | Z 1
2
+ ξ− φ +µ φ + ux + z (x, ρ, t) dρ dx
µ∗ µ∗ 2 0

satisfait Z 1 Z 1

E (t) ≤ −κ θx2 dx − (γ1 − |γ2 |) φ2t dx (3.2)
0 0

Démonstration. Multiplier (2.6)1 , (2.6)2 , (2.6)3 par ut , φt , et (τ1 θt + θ) respectivement,


et en intégrant sur (0, 1), en utilisant l’intégration par parties et la condition aux limites,

30
on obtient
1 d Z 1 
ρ1 u2t + J φ2t + a0 φ2x
2 dt 0
!2
µ20
!
2 ∗
µ0
+ a (τ1 θt + θ) + τ1 κθx2 + ξ− φ +µ2
φ + ux dx (3.3)
µ∗ µ∗
Z 1 Z 1 Z 1
= −γ1 φ2t dx − γ2 z (x, 1, t) φt dx − κ θx2 dx.
0 0 0

Maintenant, en multipliant l’équation (2.6)4 par |γ2 |z et en intégrant sur (0, 1) × (0, 1),
on obtient.
τ |γ2 | d Z 1 Z 1
|γ2 | Z 1 |γ2 | Z 1
z 2 (x, ρ, t) dρdx = φ2t dx − z 2 (x, 1, t) dx (3.4)
2 dt 0 0 2 0 2 0

Une combinaison de (3.3) et (3.4) donne comme


Z 1 Z 1
|γ2 | Z 1 |γ2 | Z 1
E (t) = −γ1 φ2t dx −κ θx2 dx + φ2t dx − z 2 (x, 1, t) dx
0 0 2 0 2 0
Z 1
− γ2 z (x, 1, t) φt dx (3.5)
0

Pendant ce temps, en utilisant l’inégalité de Young, on a


Z 1
γ2 Z 1 γ2 Z 1
−γ2 z (x, 1, t) φt dx ≤ z 2 (x, 1, t) dx + φ2t dx (3.6)
0 2 0 2 0

La substitution d’échantillon de (3.6) dans (3.5) et l’utilisation de |γ2 | < γ1 donnent (3.2),
qui conclut la preuve.

Lemme 4
Soit (u, φ, θ, z) la solution de (2.6),(2.7). Alors le fonctionnel
Z 1 Z 1
F1 (t) := ρ1 ut udx − β0 τ1 θux dx, t ≥ 0.
0 0

satisfait, on obtient l’estimation.


µ∗ Z 1 Z 1 
F1′ (t) ≤− u2x dx + c0 θx2 + u2t + φ2 dx, t ≥ 0. (3.7)
2 0 0

Démonstration. En prenant la dérivation de F 1, en utilisant (2.2)1 et l’intégration par


parties, on obtient
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
F1′ (t) = −µ ∗
u2x dx + ρ1 u2t dx − µ0 φux dx − β0 θx udx + β0 τ1 ut θx dx.
0 0 0 0 0
(3.8)

En utilisant les inégalités de Young et de Poincaré, l’estimation (3.7) est établie.

31
Lemme 5
Soit (u, φ, θ, z) la solution de (2.6), (2.7). Alors la fonctionnelle
Z 1
βZ 1
2
µ0 ρ1 Z 1 Z x 
γ1 Z 1
F2 (t) := J φt φdx − φ dx − ut φ(y)dy dx + φ2 dx
0 2 0 µ∗ 0 0 2 0
(3.9)

satisfait, pour tout ε1 ≥ 0, l’estimation


Z 1
µ1 Z 1 Z 1 Z 1
F2′ (t) ≤ − a0 φ2x dx − 2
φ dx + ε1 u2t dx + c0 (τ1 θt + θ)2 dx
0 2 0 0 0
γ22 Z
!Z
1 1 1
c0 1 + φ2t dx + z 2 (x, 1, t) dx (3.10)
ε1 0 2µ1 0

µ2
 
où µ1 = ξ − 0
µ∗
.

Démonstration. Une simple différentiation de F2 , en utilisant (2.2)2 , et une intégration par


parties, on obtient
µ20 Z
! !
Z 1 1 Z 1
β0 µ0 Z 1
F2′ (t) = − a0 φ2x dx − ξ− 2
φ dx + J φ2t dx + β1 − (τ1 θt + θ) φdx
0 µ∗ 0 0 µ∗ 0
µ0 ρ1 Z 1 Z x  Z 1 Z 1
− ut φt (y)dy dx − γ2 z (x, 1, t) φdx + β φt φdx.
µ∗ 0 0 0 0

En utilisant les inégalités de Young et de Poincaré avec ε1 ≥ 0, on obtient l’estimation


(3.10).

Lemme 6
Soit (u, φ, θ, z) la solution de (2.6), (2.7). Alors, la fonctionnelle
Z 1
aτ1 Z 1
F3 (t) := −a τ12 θt θdx − θ 2 dx.
0 2 0

satisfait, pour tout ε2 ≥ 0, l’estimation


!Z
−a Z 1
2
Z 1 Z 1
1 1
F3′ (t) ≤ (τ1 θt + θ) dx+ε2 u2t dx+c0 φ2t dx+c0 1+ θx2 dx.
2 0 0 0 ε2 0
(3.11)

Démonstration. En différenciant F3 , alors en exploitant la troisième équation dans (2.6) et


l’intégration par parties, on obtient
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
F3′ (t) = −aτ12 θt2 dx − β0 τ1 ut θx dx + β1 τ1 φt θdx + κτ1 θx2 dx (3.12)
0 0 0 0

En utilisant les inégalités de Young et de Poincaré avec ε2 ≥ 0, et le fait que


Z 1
1Z 1 Z 1
− (τ1 θt )2 dx ≤ − (τ1 θt + θ)2 dx + θx2 dx.
0 2 0 0

on obtient une estimation (3.11).

32
Lemme 7
Soit (u, φ, θ, z) la solution de (2.6),(2.7). Alors la fonctionnelle
Z 1 Z x 
F4 (t) := ρ1 a ut dy (τ1 θt + θ) dx. (3.13)
0 0

satisfait, pour tout ε3 ≥ 0, l’estimation


−β0 ρ1 Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
F4′ (t) ≤ u2t dx + ε3 u2x dx + c0 φ2 dx + c0 φ2t dx
2 0 0
!Z 0 0
Z 1
1 1
+ c0 θx2 dx + c0 1 + (τ1 θt + θ)2 dx. (3.14)
0 ε3 0

R1
Démonstration. Les calculs directs utilisant l’intégration par parties et le fait que 0 udy =
0, on a
Z 1 Z 1 Z 1
2
F4′ (t) = − β0 ρ 1 u2t dx + β0 a (τ1 θt + θ) dx + κρ1 ut θx dx
0 0 0
Z 1 Z 1 Z 1 Z x 

− aµ ux (τ1 θt + θ) dx − µ0 a φ (τ1 θt + θ) dx + β1 ρ1 ut dy φt dx.
0 0 0 0

En utilisant les inégalités de Young et Poincaré avec ε3 ≥ 0, on obtient l’estimation (3.14).

Lemme 8
Soit (u, φ, θ, z) la solution de (2.6), (2.7). Alors la fonctionnelle
Z 1Z 1
F5′ (t) := τ e−τ ρ z 2 (x, ρ, t) dρdx.
0 0

satisfait, pour une constante positive m, l’estimation suivante


Z 1 Z 1Z 1  Z 1
F5′ (t) ≤ −m 2
z (x, 1, t) dx + τ 2
z (x, ρ, t) dρdx + |φt |2 dx.
0 0 0 0
(3.15)

Démonstration. En différenciant F5 et en utilisant la quatrième équation dans (2.6), on


obtient
Z 1Z 1
F5′ (t) =−2 e−τ ρ z (x, ρ, t) zρ (x, ρ, t) dρdx
0 0
d Z 1Z 1 Z 1Z 1
=− e−τ ρ z 2 (x, ρ, t) dρdx − τ e−τ ρ z 2 (x, ρ, t) dρdx
dρ 0 0 0 0
Z 1  Z 1Z 1
=− e−τ z 2 (x, 1, t) − z 2 (x, 0, t) dx − τ e−τ ρ z 2 (x, ρ, t) dρdx.
0 0 0

En utilisant le fait que z (x, 0, t) = φt (x, t) et e−τ ≤ e−τ ρ ≤ 1, ∀ρ ∈ [0, 1], on a


Z 1 Z 1Z 1  Z 1
F5′−τ z 2 (x, 1, t) dx + τ z 2 (x, ρ, t) dρdx + |φt |2 dx
0 0 0 0

définir m = e−τ donne (3.15).

33
Maintenant, nous sommes prêts à énoncer et à prouver le résultat de stabilité exponen-
tielle suivant.

Lemme 9
pour N suffisamment grand, la fonctionnelle définie par

ℓ(t) := N E(t) + N1 F1 (t) + N2 F2 (t) + N3 F3 (t) + N4 F4 (t) + N5 F5 (t)


(3.16)

où N1 à N5 sont des nombres réels positifs à choisir de manière appropriée ultérieu-


rement, satisfait

b1 E(t) ≤ ℓ(t) ≤ b2 E(t), ∀t ≥ 0. (3.17)

pour deux constantes positives b1 et b2

Démonstration. On a

|ℓ(t) − N E(t)| ≤ N1 |F1 (t)| + N2 |F2 (t)| + N3 |F3 (t)| + N4 |F4 (t)| + N5 |F5 (t)|.

En utilisant les inégalités de Cauchy-Schwarz, Young et Poincaré, on a


Z 1 
|ℓ(t) − N E(t)| ≤c u2t + φ2t + φ2x + (τ1 θt + θ)2 + θx2 + φ2 + (φ + ux )2 dx
0
Z 1Z 1
+ z 2 (x, ρ, t) dρdx.
0 0
≤ CE(t).

Cela implique
(N − c) E(t) ≤ ℓ(t) ≤ (N + c) E(t).
En choisissant N assez grand, on obtient l’estimation (3.17)
Non, nous sommes prêts à énoncer et prouver le résultat principal de cette section. Par
différencier (3.16) et rappeler (3.7), (3.10), (3.11), (3.14) et (3.15) on a
" ! #Z

1 1
ℓ (t) ≤ − N κ − N1 c0 − N3 c0 1 + − N4 c0 θx2 dx
ε2 0
" ! #Z
1 1
− N (γ1 − |γ2 |) − N2 c0 1 + − N3 c0 − N4 c0 φ2t dx
ε1 0

" #Z
µ 1 
µ1 Z 1
− N1 − N 4 ε3 u2x dx − N2 − N1 c0 − N4 c0 φ2 dx
2 0 2 0
" #Z
Z 1
β0 ρ 1 1
− N2 a0 φ2x dx − N4 − N1 c0 − N2 ε1 − N3 ε2 − N5 u2t dx
0 2 0
" !# Z
a 1 1
− N3 − N2 c0 − N4 c0 1 + (τ1 θt + θ)2 dx
2 ε3 0

γ22
" #Z
1 Z 1Z 1
− N2 − N5 m z 2 (x, 1, t) dx − N5 mτ z 2 (x, ρ, t) dρdx
2µ1 0 0 0

34
β0 ρ1 N4 β 0 ρ 1 N4 µ∗ N1
maintenant, en laissant ε1 = 8 N2
, ε2 = 4 N3
, ε3 = 4 N4
et m = e−τ , on finit par
" ! #Z

4N3 1
ℓ (t) ≤ − N κ − N1 c0 − N3 c0 1 + − N 4 c0 θx2 dx
β0 ρ1 N4 0
" ! #Z
8N2 1
− N (γ1 − |γ2 |) − N2 c0 1+ − N3 c0 − N4 c0 φ2t dx
β0 ρ1 N4 0
µ∗ Z 1 
µ1 Z 1
− N1 u2x dx − N2
− N 1 c0 − N 4 c0 φ2 dx
4 0
" 2 #Z 0
Z 1 β 0 ρ1 1
− N2 a0 φ2x dx − N4 − N1 c0 u2t dx
0 8 0
" !# Z
a 4N4 1
− N3 − N2 c0 − N4 c0 1 + ∗ (τ1 θt + θ)2 dx
2 µ N1 0
2
" #Z
γ2 1
2
Z 1Z 1
− N2 − N5 m z (x, 1, t) dx − N5 mτ z 2 (x, ρ, t) dρdx.
2 0 0 0

À ce stade, on choisissons N4 suffisamment grand pour que


β0 ρ1
N4 − N1 c0 > 0,
8
alors, on choisit N2 assez grand pour que
µ1
N2 − N1 c0 − N4 c0 > 0,
2
γ2
N2 2 − N5 m > 0,
2µ1
de même, nous choisissons N3 assez grand pour que
!
a 4N4
N3 − N 2 c0 − N 4 c0 1 + > 0,
2 µ∗ N1
Enfin, on choisit N assez grand pour que (3.17) reste valide et
!
4N3
N κ − N1 c0 − N3 c0 1 + − N4 c0 > 0,
β0 ρ1 N4
!
8N2
N (γ1 − |γ2 |) − N2 c0 1+ − N3 c0 − N4 c0 > 0.
β0 ρ1 N4
Ainsi, on arrive à
Z 1
ℓ′ (t) ≤ − λ1 u2t + u2x + φ2t + φ2x + φ2 + θx2 + (τ1 θt + θ)2 + z 2 (x, 1, t)
0
Z 1
+ z 2 (x, ρ, t) dρdx
0
≤ − λ2 E(t). (3.18)
où λ1 , λ2 sont des constantes positives. Ayant à l’esprit la remarque sur l’équivalence de
E(t), et ℓ′ (t) on en déduisons que
ℓ′ (t) ≤ −α1 ℓ(t), t > 0 (3.19)
λ2
où α1 = b2
> 0. Une simple intégration de (3.19) donne
ℓ(t) ≤ ℓ(0)e−α1 t , t > 0
qui donne le résultat souhaité (3.1) en utilisant à nouveau l’autre côté de la relation d’équi-
valence.

35
Remerciements
Les auteurs remercient profondément le rapporteur anonyme pour ses remarques utiles et
sa lecture attentive des preuves présentées dans ce mémoire. Déclaration de divulgation :
Les auteurs déclarent qu’il n’y a pas de conflits d’intérêts.

36
CONCLUSION

A la fin de ce mémoire, après notre étude et nous avons résolu ce problème, qui est dans
le résultat de l’existence et l’unicité de soluction d’un problème poreux sols thermoélastique
gonflé avec deuxième son et un terme de retard distribué
Nous avons conclu à travers ce travail que pour prouver l’existence et l’unité, nous devons
prouver que l’opérateur A et maximale. générale.
Chaque commencement a une fin, et le meilleur discours est celui qui est court et clair, et la
meilleure action est celle qui a une bonne conclusion.

37
BIBLIOGRAPHIE

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