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à mes frères
et ma petite sœur
VOLAMANJARY Jeannie.
i
REMERCIEMENTS
Ce livre de mémoire a été réalisé grâce à la précieuse collaboration d’un bon nombre
de personnes à qui nous tenons à adresser nos sincères remerciements, du plus profond du
cœur :
Nous tenons aussi à vous remercier pour l’Honneur que vous nous faites en acceptant
de présider ce jury. Veuillez trouver ici l’expression de notre profonde et respectueuse
gratitude.
Vous nous faites un grand honneur en acceptant avec aimable prévenance de juger ce
mémoire. Veuillez croire à notre très haute considération.
ii
La géothermie
ACRONYMES
ABREVIATIONS
iv
LAHATRA Jean Edhi
La géothermie
GLOSSAIRE
Biocarburant Ces sont des carburants fabriqués à partir des végétaux, comme le
méthyl tertiobutyl éther (MTBE) et l'éthyl tertiobutyl éther
(ETBE), à base respectivement de méthanol et d'éthanol, ainsi que
l'ester méthylique d'huile de colza ou de tournesol (EMC), des
cannes à sucre ou des Jatropha.
Ceinture de feu Limites des plaques où le gradient géothermique sont très élevés,
certains peuvent avoir dix fois que le normale
v
LAHATRA Jean Edhi
La géothermie
Fluide caloporteur Liquide utilisé pour la récupération des énergies calorifiques d’un
gisement, on l’injecte puis on le récupère sous forme de vapeurs
surchauffés
Fluides calorifuges Ces sont des liquides qui ont la propriété de se vaporiser à une
très basse température
Stimulation chimique injection de produit chimique comme les acides pour dissoudre les
minéraux des roches, afin de ré-ouvrir un fracture ou une faille
d’une roche
Stimulation hydraulique ou Injection forcé et à forte pression de fluide caloporteur dans le but
EGS ou HFR de ré-ouvrir un fracture ou faille d’un roche pour récupéré ce
liquide sous forme de vapeur surchauffés
RESUME
ABSTRACT
SOMMAIRE
Pages
DEDICACE……………………………………………………………………………. i
REMERCIEMENTS………………………..………………………………………… ii
LISTE DES FIGURES ………………………………………..……………………… iii
LISTE DES PHOTOS ………………………………………….……………………. iii
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………... iii
LISTE DES UNITES………………………………………………………………….. iv
ACRONYMES………………………………………………………………………… iv
ABREVIATIONS……………………………………………………………………… iv
GLOSSAIRE.………………………………………………………………………...... v
RESUME………………………………………………………………………………. viii
SOMMAIRE…………………………………………………………………………… ix
INTRODUCTION……………………………………………………………………. 1
INTRODUCTION
Ainsi, le but de ce travail est de faire connaitre à tous que l’énergie géothermique
existe et en plein expansion dans le monde moderne. C’est une énergie renouvelable et
quasi-inépuisable. C’est pour ça que la géothermie devient plus attrayante face au
réchauffement climatique et à la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre.
En résumé, notre île est encore un sujet important de recherche sur la géothermie.
I-DEFINITION
II-HISTORIQUE
Plusieurs milliers d’années avant Jésus Christ, les hommes avaient utilisé les eaux
naturellement chaudes pour leurs vertus thérapeutiques ou comme moyen de détente.
La Géothermie est alors employée dans le chauffage urbain dans plusieurs villes
du monde: par exemple à Reykjavik, la capitale de l’Islande où la quasi-totalité des
bâtiments est chauffée par l’Energie Géothermique et où la chaleur est aussi utilisée pour la
production de légumes et de fruits tropicaux. Par ailleurs, l’Energie Géothermique
constitue une source d’Energie Renouvelable à fort potentiel, notamment dans le cadre de
la lutte contre le réchauffement climatique.
III-ORIGINE DE LA GEOTHERMIE
III-1-3-Le noyau
Le noyau est au centre de la terre. Les études sismiques ont montré que le noyau
se divise en deux parties :
Le noyau externe qui est fluide, constitué de couche concentrique de 2 225 Km
d’épaisseur et de densité moyenne égale à 10.
Le noyau interne qui est à l’état solide et forme une boule de 1 275 Km de rayon.
Dans le noyau interne, les températures pourraient atteindre 6 650°C et la densité
moyenne est de 13. La raison de cette séparation est que la température de fusion augmente
avec la pression. Il est évident que plus on s’approche du centre, plus la pression est
élevée.
Le noyau serait principalement composé de métaux lourds comme le Fer (90%) et
de Nickel (8%) ainsi que d’autres éléments.
La chaleur de la terre augmente avec la profondeur, c’est-à-dire que plus on creuse, plus la
température augmente. Cette augmentation de température avec la profondeur définit le
Gradient Géothermique. En générale, il est de l’ordre de 3°C tous les 100 mètres en
moyenne. Donc, en arrivant au centre de la terre, le Noyau aurait une température
moyenne de 4 200°C. Cette chaleur provient des réactions nucléaires qui se produisent à
l’intérieur de la Terre par désintégration de l’Uranium, de Thorium et de Potassium(II).
La radioactivité des roches jouent aussi dans cette production de la chaleur interne de la
terre.
Figure 2 : La Gradient
Geothermique de la
terre.
Source :
http://www.geothermi
e-perspectives.fr
Figure 3: Limites des plaques tectoniques à Figure 4 : Répartition des zones à gradient
la surface de la terre et distribution du géothermique élevé à la surface de la terre.
volcanisme
Source : http://www.geothermie-
Source : http://www.geothermie- perspectives.fr
perspectives.fr
Ce gradient géothermique élevé est repéré sur toute la côte Ouest de l’Amérique,
sur la côte Est de l’Asie ainsi que sur « la ceinture de feu » ou « Ring of fire » qui borde
l’Océan Pacifique. En Alsace, ce gradient est de 10°C tous les 100 mètres. Celui de
Larderello, Italie est exceptionnel avec 100°C tous les 100 mètres.
Ces fortes valeurs sont expliquées par la présence à quelques milliers de mètres
sous la surface de la Terre de roches chaudes correspondantes. Elles sont dues soit à des
poches magmatiques liées à des phénomènes volcaniques actuels ou assez récents, soit à
une remontée locale du manteau. Assez paradoxalement, ce gradient n’est que de 1°C tous
les 100 mètres à Padoue, qui est situé tout près de Larderello.
Ainsi la plupart des gisements géothermiques sont localisés dans des régions où
de récentes activités magmatiques ont eu lieu. Dans de telles régions, les roches
immédiatement en dessous de la surface terrestre peuvent encore retenus une partie de leur
chaleur initiale. Cette chaleur peut être maintenue pendant des siècles durant. En effet, les
couches superficielles constituent des isolants thermiques efficaces en raison de la
mauvaise conductivité des roches. Les eaux souterraines entrant en contact avec les roches
chaudes s’échauffent et se mélangent, même quelquefois avec les eaux d’origine
magmatique avant de trouver leur chemin pour monter vers la surface et constituer une
source de chaleur. On peut alors les exploiter grâce à la chaleur accumulée et stockée dans
certaines parties de sous-sols appelés gisements ou Réservoirs Géothermiques.
Ces deux premiers types de gisements sont constitués par des infiltrations d’eau
circulant dans une couche géologique perméable et poreuse (ou nappe aquifère) recouverte
de terrains imperméables.
Les Réservoirs de roches chaudes sèches : Ils constituent une réserve de chaleur
très importante, car dans tous les points du globe, on peut trouver des Roches chaudes
sèches. Le granite par exemple, présente des Températures de l’ordre de 250°C à 300°C à
600 mètres de profondeur. Les réservoirs de roches chaudes sèches peuvent se trouver
également dans n’importe quel bassin sédimentaire.
Elle exploite des sources hydrothermales très chaudes, avec des forages très
profonds. Elle est utilisée pour produire de l’Electricité. Cette géothermie est subdivisée en
deux sous catégories :
La ressource exploitée est une source à une Température entre 30°C et 90°C, on
la nomme aussi la Géothermie de basse enthalpie ou la Géothermie peu profonde à basse
température.
Exploitant une source à une Température inférieure à 30°C, elle s’appelle aussi la
Géothermie peu profonde à très basse température.
VI-MATERIELS
Les matériels suivants sont nécessaires durant toutes les phases de la réalisation de
ce travail :
a) Documents
Tous les leçons qu’on avait appris durant notre formation en Master I (M1), nous
on beaucoup aidé pour la réalisation de ce ouvrage.
b) Matériels informatiques
Connexions internet
Un modem MOOV 3G+ pour les documentations sur les sites web à la maison en
plus des Cybers Café.
VII-METHODES
GRAVIMETRIE
La mesure gravimétrique permet d’identifier des corps lourds, liés à un stockage
magmatique à faible profondeur. Ce stockage peut constituer une source potentielle de
chaleur qui peut contribuer au développement géothermique.
MAGNETOTULLERIE
La méthode magnétotellurique est une technique géophysique qui fournit des
informations sur la distribution des conductivités électriques des roches souterraines.
Elle permet de déterminer la structure géothermique des zones prospectées entre un
terrain conducteur et isolant ; en particulier, les couches imperméables pour constituer des
systèmes géothermique convectifs (couvercle d’eau chaude).
POLARISATION SPONTANEE
Elle sert à détecter la circulation des eaux sous la surface.
L’ANALYSE CHIMIQUE D’EAUX ET DE GAZ
La présence d’anomalie en He, CO2, H2S, CH4 et Rn (Radon) permet de mettre en
évidence d’éventuelles contaminations par des gaz d’origine magmatique.
a. Réservoir de vapeur
Photo 1 : Une turbine à vapeur d’une centrale électrique. Source : Encarta 2009
Les gisements de vapeur sont relativement rares: dans le monde entier, on n’en
connait guère qu’à Larderello en Italie, à Sonoma en Californie et à Matsukawa au
Japon.
Dans la majorité des cas, l’eau n’est pas totalement vaporisée, mais c’est un
mélange d’eau et de vapeur qu’on récupère. Il faut alors séparer les deux phases avant
d’utiliser la vapeur. On exploite parfois ce gisement dans des régions particulières
présentant par exemple une convection magmatique qui réchauffe les eaux superficielles.
Dans le monde, on le trouve dans des régions volcaniques comme aux Philippines, en
Indonésie, et en Guadeloupe.
Ici, le gisement ne contient plus de l’eau, mais des réserves de chaleur très
importantes. Donc, on peut faire des forages ou fracturer les roches avec des explosifs pour
y injecter du fluide « Caloporteur », comme l’eau par exemple, qui va circuler dans un
échangeur créé artificiellement sur la fracturation fine de roches. C’est le liquide qui va
être récupéré sous forme de vapeur surchauffée. Cette méthode de facturation de roche est
« la technique de Stimulation Hydraulique » ou EGS (Enhanced Geothermal System /
Système Géothermique Stimulé) ou encore HFR (Hot Fractured Rock) conçue par les
Américains (VI). En tous points du globe, il existe évidemment des roches chaudes sèches,
par exemple les granites qui sont à température de l’ordre de 250°C à 300°C à profondeur
supérieure de 600 mètres ou des roches à haute température au dessus des systèmes
volcaniques au repos. L’exploitation de la chaleur contenue dans une sphère de 1 kilomètre
de rayon permettrait d’alimenter pendant un siècle une centrale électrique de 100 MW.
Cette technique a été testée au Nouveau Mexique où un échangeur
thermique souterrain à 3600 mètres de profondeur a permis de récupérer une eau de 180°C
en sortie, avec une production de 4 MW. Cependant, des problèmes liés aux pompes ont
compromis ce projet.
Il y a aussi le projet Européen de Soultz-Sous-Forêts en Alsace (France). De
la saumure naturelle piégée en très petite quantité se trouvait dans les fractures du granite
sur le lieu. Après forages et des injections forcées d’eaux, des stimulations hydrauliques ou
EGS sont réalisées pour ré ouvrir ces fractures préexistantes afin d’augmenter les
performances hydrauliques des puits. Ainsi, on a pu faire circuler de l’eau vers 3500
mètres sous terre afin de récupérer 50 MW thermique à moins de 200°C pour générer 5
MW d’électricité. C’étaient les Américains qui ont imaginé cette technique d’EGS ou
HFR en 1970 ; pourtant, c’est en France qu’elle a connu l’essor avec ce projet pilote de
Soultz-Sous-Forêts.
Plus tard, cette technique d’exploitation de roches chaudes sèches se
répandait à travers le monde, comme en Allemagne à Bad Urach, en Suisse à Bâle et en
Australie à Habenaro.
en eau est insuffisante, on est alors obligé de réinjecter l’eau résiduaire que l’usager avait
employée, ou chercher une autre source d’eau.
La technique de doublet de forage géothermique est utilisée pour augmenter la
rentabilité et la durée de vie de l’exploitation géothermique des nappes phréatiques. La
réinjection d’eau a comme but d’induire un mouvement de circulation dans la nappe.
Donc, les deux puits doivent le plus possible être éloignés l’un de l’autre, l’un se trouvant
de l’autre côté de la nappe. Si les deux puits sont trop rapprochés ou si
l’approvisionnement en eau de la nappe est suffisant, cette réinjection d’eau peut
provoquer de façon très lente le refroidissement du gisement : parce qu’il y a une baisse
progressive de l’énergie récupérée après une période d’exploitation d’environ 30 ans.
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Inconvénients
Si le chauffage est assuré par de l’air chaud pulsé, des sensations d’inconfort
peuvent survenir, dues aux mouvements de l’air et à sa mauvaise répartition dans la pièce
(chaud en haut et froid aux pieds).
Si la température de l’air extérieur change, la performance d’une PAC
Aérothermique chute avec cette fluctuation. Donc il est déconseillé d’installer des PAC
Aérothermiques dans une zone à climat froid, car elles sont adaptées sur des régions à
climat doux.
2. La PAC Géothermique (PACG)
La PACG consiste à puiser la chaleur présente dans le sol à partir des
capteurs, verticaux ou horizontaux (2). Ces technologies permettent de faire le chauffage et
la climatisation (pour les PAC dites Réversibles) des maisons individuelles.
La PACG est dite Réversible quand elle permet de chauffer et de
rafraîchir les logements selon les conforts souhaités en un seul équipement, car il suffit de
modifier le sens de fonctionnement de la PACG grâce à une commande qui va inverser le
cycle de la PACG.
a. Mode de Fonctionnement
Le fonctionnement des PACG est fondé sur la capacité des fluides frigorigènes à se
vaporiser et à se condenser à très basse température. Certains ont une température
d’ébullition de – 26°C à pression atmosphérique. Ce fluide frigorifique a comme nom
courant le : « Fréon », mais il y a certains fluides dits « HCFC » qui sont nocifs pour la
couche d’ozone. Les fluides les plus utilisés sont le R 134 A, le R 407 C et le R 410 A qui
sont dits « VERTS » car leur utilisation ne provoque aucun effet nocif sur la couche
d’ozone et ce sont les seuls actuellement autorisés et disponibles sur les marchés (XII).
Dans le cas général, on utilise des tubes polyéthylènes qui sont mis en œuvre
et enterrés entre 50 cm et 120 cm de profondeur (III). Pour le capteur plan (horizontal)
mono-couche, ces tubes sont installés entre 50 cm et 80cm de profondeur et jusqu’à 120
cm pour le capteur bi-couches ou sous forme de panier. La longueur des tubes peuvent
dépasser plusieurs centaines de mètres. Mais il faut respecter une distance de 40 cm en
hauteur en évitant de provoquer le risque de gel permanent du sol. L’installation de
capteur horizontal nécessite une surface de 1,5 à 2 fois plus grande que la surface
habitable, c'est-à-dire que pour une maison de 100 m2, le capteur occupera entre 150 et 200
m2 du jardin avec un capteur mono-couche. Cette surface sera moindre en cas de capteur
bi-couches ou sous forme de panier.
Les réseaux ne doivent pas se rapprocher. Il faut au moins 1,5 m pour éviter
le risque de gel entre les réseaux.
Le réseau doit se trouver à plus de 3 m de la fondation, des ouvrages tels que
les piscines, les fosses septiques ou les réseaux d’évacuations.
Le réseau doit s’éloigner à plus de 2 m des arbres.
La surface au dessus du capteur doit être perméable et ne doit porter aucun
terrassement ou de surface de construction. Cette surface ne doit pas être
traversée par des réseaux d’eau afin d’éviter le risque de gel.
Il est préférable d’installer les capteurs sur des lits de sable, si le sol est
rocheux ou argileux.
Pour l’installation de capteur horizontal, il est préférable que le terrain soit
plutôt plat et sans arbres. Le terrain avec pelouse, ou avec des massifs de
fleurs et buissons, est parfait pour ce type d’installation.
De préférence, l’installation de capteur horizontal se fait dès la construction
de la maison car sa mise en place s’avère compliquée sur des terrains déjà
aménagés.
Cette technique est moins coûteuse et facile à mettre en œuvre, car
l’installation se déroule en deux fois : le terrassier pour terrain et le chauffagiste pour
dérouler les réseaux de tubes enterrés.
Ces deux systèmes de capteur géothermiques utilisent des PACG qu’on peut classer en
deux catégories suivant les sources de chaleurs :
• Systèmes sol/eau
L’énergie est puisée dans le sous-sol par des capteurs horizontaux ou des
capteurs verticaux, par des PAC dites PAC sol/eau. Rappelons que la température au
LAHATRA Jean Edhi
La géothermie
niveau du sol est en moyenne de 12°C en dessous de 4,5 m et au fur et à mesure que nous
descendons dans le sous-sol, la température augmente de 3°C tous les 100 m.
• Système eau/eau
Cette technique consiste à puiser de l’énergie présente dans les nappes phréatiques
souterraines, dont la température varie de 14°C en moyenne, avec le système des capteurs
verticaux. Cette technique est plus adaptée aux applications tertiaires comme le bureau, le
centre commercial, l’hôtellerie, là où les besoins de chauffage et de climatisation sont
requis (2).
Mais les capteurs horizontaux peuvent mettre en œuvre aussi dans des lacs ou des
étangs pour le besoin de chauffage individuel.
Figure 8 : Capteur vertical dans une Figure 9: Capteur horizontale ou boucle ondulante
nappe phréatique dans un lac ou étangs
Source : Source : http://canmetenergy-canmetenergie.nrcan-
http://www.climamaison.com/chauff rncan.gc.ca/fichier.php/codectec/Fr/
age-geothermie.php?Doss=34
IX-1-ELECTRICITE
Tableau 1: Liste de pays utilisant la Géothermie pour produire de l’Electricité avec leur
capacité de production.
PAYS MW PAYS MW
1 Etats-Unis 2850 12 Kenya 45
2 Philippines 1850 13 Chine 30
3 Mexique 745 14 Turquie 21
4 Italie 740 15 Portugal 16
5 Indonésie 590 16 Guadeloupe 15
6 Japon 530 17 Russie 11
7 Nouvelle Zélande 365 18 Ethiopie 8,5
8 Costa Rica 120 19 France 5
9 Salvador 105 20 Argentine 0,7
10 Nicaragua 70 21 Australie 0 ,4
11 Islande 50 22 Thaïlande 0,3
Source : http://www.geothermie-perspectives.fr/18-
regions/pdf/ACF_COM_tryptique_BAT.pdf
La géothermie est également utilisée pour son chauffage Urbain. Depuis 1985, la
commune de Fresnes en France l’a adopté.
Cette technique de chauffage urbain est employée dans plusieurs villes du monde
comme à Budapest, à Paris, à Reykjavik.
Températures Applications
à 180 °C : Evaporation de solutions hautement concentrées
Réfrigération par absorption
Préparation de la pâte à papier
à 170°C : Fabrication d’eau lourde
Séchage de diatomées
à 160 °C : Séchage du poisson
Séchage de bois
à 150 °C : Fabrication d’alumine par procédé Bayer
à 140 °C : Séchage de produits agricoles
Conserverie
à 130 °C : Evaporation dans la fabrication de sucre
Extraction de sels par évaporation et cristallisation
à 120 °C : Production d’eau douce par distillation
à 110 °C : Séchages de parpaings de ciment
à 100 °C : Séchage de matériaux organiques, algues, légumes, etc.
Lavage et séchage de la laine
à 90 °C : Séchage de poisson
à 80 °C : Chauffage urbain, chauffage de serres
à 70 °C : Réfrigération (limite inférieure)
à 60 °C : Elevage d’animaux
à 50 °C : Culture de champignons
Balnéothérapie
à 40 °C : Chauffage du sol, chauffage urbain (limite inférieure)
à 30 °C : Piscines, fermentation
Chauffage de serres par paillages radiants
à 20 °C : Pisciculture
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9othermie
Figure 10 : Comparaison de l’émission de CO2 et autres gaz à effet de serre par les
principales énergies utilisées au niveau mondial.
Source : www.soultz.net/fr/rapports/fete_science2003.pdf
Figure 11: Disponibilité de l’énergie Géothermique par rapport aux énergies nucléaire et
fossile.
Source : www.soultz.net/fr/rapports/fete_science2003.pdf
X-2-INCONVENIENT DE LA GEOTHERMIE
X-2-1-Problèmes d’investissements
Le problème de la géothermie par rapport aux autres énergies
renouvelables, est le coût de l’exploration et celle du forage qui est trop cher. Les résultats
aussi sont parfois aléatoires à cause des risques géologiques.
X-2-2-Impacts environnementaux
Les impacts environnementaux de l’énergie géothermique concernent le
plus souvent l’utilisation de forage unique. En utilisant un ou plusieurs forages de pompage
sans forages de réinjection, l’eau résiduaire est rejetée en surface.
Or, cette eau peut contenir beaucoup de sels qui peuvent entrainer une
pollution de sol et peuvent contenir des gaz incondensables comme l’H2S qui ont une
odeur nauséabonde.
A-Arrêt de l’exploitation
a. Le risque d’explosion
et chaud auxquels s’ajoutent les phénomènes de dilatation thermique liés aux conditions de
température, sont autant d’éléments qui risquent d’endommager les pompes.
c. La corrosion
Les trois facteurs principaux qui déterminent la corrosivité des équipements
sont : la forte salinité du fluide géothermal (100g/l), les conditions d’exploitation
(température, pression), et la vitesse de circulation des fluides dans l’installation. Une
corrosion accrue peut endommager l’intégrité physique des matériaux constitutifs des
équipements (échangeurs de chaleur, filtres, pompes, tubages, tuyaux). Et on peut observer
des fuites, voire des ruptures qui génèrent de sérieux problèmes pour l’exploitation.
d. Le dépôt par précipitation ou « scaling »
e. La température et la pression
a. La radioactivité naturelle
Suivant le type de roche qui contient les réservoirs géothermiques, le pompage
peut ramener des particules radioactives en suspension qui peuvent se piéger dans les
filtres en surface. Et le fluide géothermal riche en éléments minéraux peut également faire
l’objet de dépôts minéraux qui piègent les radioéléments en remontant en surface.
b. Microséisme induit
Pour l’exploitation des gisements dans des régions à risques séismiques ou par
l’utilisation de stimulants hydrauliques, le forage s’accompagne parfois d’une activité
LAHATRA Jean Edhi
La géothermie
micro-sismique qui peut être ressentie par les populations locales. Un séisme peut
provoqués également une dégradation d’installations Géothermiques ou une modification
de circulation de la chaleur à exploiter.
Le Microséisme induit est observé, lors de chaque opération de stimulations
des réservoirs de roches chaudes sèches par fracturation hydraulique suite à l’injection de
l’eau sous très hautes pressions. Cette méthode peut provoquer des séquences plus ou
moins longues avec des dizaines à des milliers de microséismes : au moins plusieurs
dizaines de séismes de magnitude supérieure ou égale à 2 pour chaque stimulation, assez
rarement jusqu’au maximum 2,9 selon l’échelle de Richter comme celui de Soultz-Sous-
Forêts. Ce microséisme s’attenue lors de l’arrêt des stimulations ; malgré cela, il peut y
avoir un prolongement de quelque jours par activité rémanente après cet arrêt.
Ce microséisme est perceptible par l’homme en surface suivant la profondeur
du forage. Plus le forage est profond ou éloigné plus le microséisme s’affaiblit en surface
et n’est plus perceptible par l’homme, mais probablement ressenti par des animaux plus
sensibles comme les Invertébrés (XII).
LA STIMULATION CHIMIQUE
Le geyser est une fontaine d’eau, qui jaillit de manière intermittente en une
gerbe de vapeur et d’eau chaude. Certains geysers jaillissent à des intervalles de temps
Figure 13 : Ampefy et le
Figure 12: Carte d’anciens et récents volcanismes
Lac ITASY
Malgaches. Source : Bésarie, 1964
Source :
Wikipedia.org/Andranomaf
ana
La photo qui semble matérialiser une tête sculptée d’homme, « La tristesse du vieillard en
pleurs » par notre encadreur, montre ce geyser d’Ampefy ici au repos, avec un cône fait
d’aragonite présentant une teinte jaune, orangée à rouge grâce aux bactéries thermophiles
vivant dans les eaux chaudes.
Les eaux thermales sont beaucoup plus minéralisées que les eaux ordinaires.
Cette minéralisation est causée par la température car l’eau est déjà un bon solvant et avec
l’élévation des températures, cette capacité augmente. Durant la remontée de l’eau vers la
surface, celle-ci dissout des minéraux à travers son passage. Donc, les eaux thermales
présentent de fortes salinités (supérieur à 100 g/l) et peuvent être très corrosifs.
L’utilisation des eaux thermales à Madagascar est limitée aux pratiques des
bains thermo minérales. Beaucoup de gens viennent de tous les coins de l’île pratiquer le
tourisme pleine forme physique et pour profiter et apprécier les vertus thérapeutiques de
l’eau chaude minéralisée. Par exemple le centre des eaux thermales d’Andranomafana
d’Antsirabe, depuis son ouverture en 1917 plusieurs millions de personnes ont déjà
bénéficié le bien être et le bien fait de ces sources d’eaux chaudes. Et chaque année, près
de 23 000 personnes originaires de diverses régions et des étrangers viennent pour jouir des
soins préventifs et de bien-être comme la piscine et le jacuzzi pendant environ un à cinq
jours d'affilée sur le centre (VIII).
XI-4-1- HYDROTHERAPIE
Les bains chauds aussi soulagent les douleurs, en particulier les Crampes
ou l’Arthrite. Ils calment les Convulsions et favorisent le sommeil. Ils accélèrent le pouls et
la respiration, augmentent la transpiration : ce qui soulage les reins d’une partie de leurs
travaux et entrainent une perte temporaire de poids.
Les bains plus chauds sont stimulants. En général, ils sont pratiqués
moins longtemps afin d’éviter toute fatigue.
Les bains médicaux sont appelés ainsi quand ils contiennent une
substance agissant comme un médicament, incluse dans les savons, les sels de bains, les
huiles de bains ou autres détergents. Un bain chaud additionné de moutarde constituait un
remède classique des convulsions infantiles.
Le bain alcalin est largement utilisé pour traiter les états Rhumatismaux.
Pour les Bains de vapeur, le patient est installé dans une pièce
hermétiquement close où il peut se déplacer et exposer sa peau et ses poumons aux
substances contenues dans les vapeurs.
QUATRIEME PARTIE
DISCUSSIONS
Par contre, dans les provinces le taux des feux de brousses et les défrichements ne
cessent d’augmenter au cours de ces dernières années, sans compter les mauvaises gestions
du commerce des bois. La généralisation du charbon de bois comme énergie domestique à
l’échelle nationale menace les forêts Malgaches et les biodiversités. Les superficies des
forêts diminuent d’année en année.
hauteur; et une vitesse de vents maximale de 8 à 9 mètres par seconde. Toutefois, tout
projet pilote semble échouer, faut d’entretien adéquat.
Le biocarburant, produit à partir des éthanols des cannes à sucre ou des Jatropha
(une plante arbuste endémique de Madagascar); est en début d’essai et/ou de
développement dans plusieurs régions de l’Ile.
Les bassins sédimentaires peuvent abriter des nappes aquifères profondes de très
hautes températures ou tout au moins des réservoirs des roches chaudes sèches.
Et sur ses régions volcaniques, on peut trouver des nappes aquifères à haute
température chauffées par les systèmes volcaniques récents ou anciens.
Les formations sédimentaires côtières affleurent sur les 1/3 de la superficie totale
de Madagascar. Elles constituent une frange étroite sur la côte orientale et le bassin
d’Antsiranana, le bassin de Mahajanga et le bassin de Morondava.
4-Volcanisme à Madagascar
A Madagascar, les volcans actifs explosifs n’existent plus actuellement, mais des
manifestations volcaniques sont encore constatées tels les Geysers. Dans le passé, il y avait
des activités volcaniques intenses dans les différentes parties du pays et il semble que ces
volcans sont encore relativement jeunes, c’est-à-dire que leurs âges sont assez récents à
l’échelle géologique et ils peuvent se réveiller un jour (XIII).
Madagascar faisait partie d’un immense continent austral le Gondwana qui
regroupait l’Afrique du sud, l’Antarctique, l’Australie, l’Inde et Madagascar. L’éclatement
du Gondwana a eu lieu entre 170 et 110 Ma environ ; pour donner deux grands blocs : un
bloc avec l’Amérique du Sud et l’Afrique et l’autre bloc avec l’Antarctique, l’Australie,
LAHATRA Jean Edhi
La géothermie
Comme chaque pays au monde, Madagascar possède aussi ses propres stratégies,
concernant sa politique énergétique. Comme Madagascar est un pays pauvres, alors que les
projets de recherche ou les projets de grands Investissement demandent beaucoup
d’argent, dans la plupart des cas ce sont les pays riches qui financent les travaux. Cette
situation concerne tous les secteurs dont celui de l’énergie.
Le coût de l’électricité est cinq fois plus cher à Madagascar que les prix pratiqués
en Afrique du Sud. Depuis longtemps, il n’y avait de nouvelles installations de grandes
centrales électriques à Madagascar alors que l’Afrique du Sud a des centrales nucléaires.
La plupart des centrales hydro-électriques, plus ou moins substituées par des centrales
thermiques qui dépendent des importations de pétrole datent de la période coloniale.
L’énergie Géothermique à grande échelle pourrait être une alternative.
SUGGESTIONS
CONCLUSION
A nos jours, beaucoup des pays s’intéressent à la géothermie, car elle est une
source d’énergie renouvelable et quasiment inépuisable. Elle ne dépend pas du facteur
climatique, et préserve aussi l’environnement, en réduisant l’émission de gaz à effet de
serre, face au problème de réchauffement planétaire. Mais son exploitation exige des
connaissances et des maitrises consécutivement aux risques naturelles comme la
corrosivité des eaux thermales, les risques séismiques et les radioactivités naturelles, qui
sont des facteurs à l’origine de l’arrêt total de l’exploitation, ou peuvent être nocifs aux
populations.
Espérons alors que nos chercheurs vont entamer des études approfondies de la
Géothermie Malgache pour qu’un jour notre île sera libre en énergie et indépendante des
pays exportateurs de pétrole, et peuvent même participer à la concurrence des pays riches
au développement économique mondial.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXE
Schéma d’un Principe de centrale Géothermique de Bouillante (Guadeloupe)
Source : www.soultz.net/fr/rapports/fete_science2003.pdf
TABLE DE MATIERES
Pages
DEDICACE………………………………………………………………………….. i
REMERCIEMENTS………………………..………………………………………… ii
LISTE DES FIGURES ………………………………………..……………………… iii
LISTE DES PHOTOS ………………………………………….……………………. Iii
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………… iii
LISTE DES UNITES………………………………………………………………….. iv
ACRONYMES……………………………………………………………………… iv
GLOSSAIRE.………………………………………………………………………... v
RESUME………………………………………………………………………………. viii
SOMMAIRE…………………………………………………………………………… ix
INTRODUCTION……………………………………………………………………. 1
SUGGESTIONS……………………………………………………………………… 35
CONCLUSION …………………………………………………………………….. 36
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE……………………………………………………………………………… I