 Contexte d’ouverture de la bréchet sur la langue de barbarie :

Au mois d’octobre 2003, une partie de Saint-louis était sous les eaux et
l’île était menacée. La crue avait atteint son maximum. Elle avait été
relevée bien avant, le 11 août 2003 à Bakel avec 10,22 mètres. Une
solution d’urgence devrait être trouvée. De plus, la pression des eaux de
fleuve faisait craindre qu’une bréchet naturelle ne se crée au niveau de
Saint-Louis, risquant d’entraîner une catastrophe pour toute la ville.
C’est dans ce contexte que la brèche, appelée aussi « canal de
délestage » par les autorités de la ville, a été ouverte dans la nuit du 3 au
4 octobre, dans le but d’améliorer la protection contre les inondations en
facilitant l’évacuation plus rapide des eaux du fleuve vers la mer. Elle
devait permettre de réduire les surfaces inondées de 40 % environ
notamment dans les zones situées autour de Saint-louis. Concernant les
motivations de l’ouverture de la brèche, les avis sont unanimes :
protéger Saint-Louis des inondations. Le « canal de délestage » est un
canal de soulagement d’une situation. Mais est ce vraiment un « canal
de délestage » ? Ce canal n’a pas soulagé toute la population au
contraire il a causé des dommages à certaines personnes.
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