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Карпенко Юлия, 309/3

Les récifs coralliens

Les récifs coralliens peuvent être appelés l’une des choses les plus étonnantes
créées par la nature.

Le récif corallien est une structure naturelle constitué d'un substrat formé de
carbonate de calcium excrété par les êtres vivants, notamment les coraux. Les coraux
ne sont ni des plantes ni des pierres pittoresques, mais des polypes marins vivants qui
ont une structure squelettique calcaire unique qui pousse d'environ 15 mm chaque an-
née.

On distingue 4 types essentiels de récifs coralliens:


1. Récif frangeant
2. Récif barrière
3. Atolls
4. Récifs de la zone crépusculaire

Le récif frangeant est le récif qui se trouve près de la côte. On l'appelle "récif fran-
geant" parce qu'il forme une sorte de frange le long du rivage. Entre le récif frangeant
et la côte il y a un chenal étroit. La particularité de récif frangeant est que les coraux
vivent à côté de la mer parce qu’ils ont besoin de la profondeur et de courant marin
frais. Avec le temps, le front corallien s'éloigne de plus en plus du littoral pour former
le récif barrière.

Le récif barrière est une structure plus large que le récif frangeant. Il se trouve plus
loin du littoral, d’habitude à 800-1000 mètres de distance. L’espace entre le récif bar-
rière et la côte forme un lagon. Le récif barrière peut être continu et discontinu.
Lorsque le récif est discontinu, il existe alors un passage qui assure un échange per-
manent d'eau entre le lagon et la mer.

Les atolls se forment autour des îles et des volcans éteints immergés. Ils se
trouvent en haute mer. Les atolls forment une structure fermée, qui peut avoir une
forme circulaire, ovale, irrégulière. Ils peuvent aussi être continus et discontinus. Un
atoll peut mettre jusqu'à 30 millions années à se former.

À côté de récifs que je viens d’écrire, qui pour vivre ont besoin du soleil, il y a des
récifs de la zone crépusculaire qui peuvent vivre presque au crépuscule. Ils se
trouvent à des profondeurs de 30 à 150 mètres. Les récifs de la zone crépusculaire
abritent la plus grande variété de coraux, car la profondeur leur offre la meilleure pro-
tection contre les conditions météorologiques extrêmes.
Le plus grand et le plus célèbre récif corallien est la Grande barrière de corail qui
s'étend sur plus de 2 600 kilomètres au large des côtes du Queensland, en Australie.
Sa superficie est de 348 000 kilomètres carrés.

Les coraux jouent un rôle crucial dans l'écosystème marin en tant que constructeurs
d'habitat et en soutenant une incroyable biodiversité. Les récifs coralliens sont parmi
les écosystèmes les plus diversifiés de la planète. Ils soutiennent des milliers d'es-
pèces marines, contribuant ainsi à la biodiversité globale des océans.

Les coraux participent au cycle des nutriments marins en recyclant les éléments es-
sentiels tels que l'azote, le phosphore et le carbone. Ils contribuent ainsi à maintenir
l'équilibre des nutriments dans l'ensemble de l'écosystème marin.

Ils forment aussi une barrière naturelle entre l’océan et les côtes, qui permet de ré-
duire l’érosion des côtes et diminuer les conséquences des catastrophes naturelles,
telle que les tsunamis.

Enfin, les coraux sont, de plus en plus, utilisés dans le domaine médical et ils per -
mettraient de créer des traitements contre des maladies, comme le VIH et la leucémie.

Bien que nous associions souvent les récifs coralliens aux eaux chaudes et tropi-
cales, il existe en effet des coraux capables de survivre et de prospérer dans des envi-
ronnements d'eau froide. Certaines espèces de coraux sont spécialement adaptées aux
températures plus fraîches des eaux froides et peuvent se développer dans ces envi-
ronnements. Cependant, ces coraux poussent encore plus lentement que les coraux
des eaux chaudes.

Les récifs coralliens sont de véritables paradis marins, principalement en raison de


leur beauté et des écosystèmes qu'ils protègent, mais les coraux sont aujourd'hui me-
nacés. La principale raison de cette menace est l’activité humaine. La pêche est un
réel danger pour les récifs: certaines méthodes de pêche consistent à endommager les
fonds marins dans le but d’attraper plus facilement les poissons. Le tourisme est éga-
lement une activité très destructrice pour les récifs coralliens à cause de la vente de
coraux, des ancres des bateaux ou des plongeurs négligents. Enfin, les activités hu-
maines ont entraîné une augmentation de la pollution marine.

Pour préserver les récifs coralliens nous pouvons tous agir et devenir des touristes
plus responsables et respectueux de l’environnement. Pour cela rien de plus simple: il
faut juste penser à prendre un sac pour récupérer les déchets pour ne pas polluer les
plages et océans. Lors d’excursions telles que la plongée sous-marine, il faut respec-
ter les règles données pour ne pas de déranger les espèces présentes. Enfin, on doit
penser à soutenir les associations qui préservent les fonds marins, comme l’associa-
tion française Coral Guardian.

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