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Espèces invasives[modifier 

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Acanthaster planci aux Fidji.

Les étoiles de mer Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) sont des prédateurs des coraux. Un
certain nombre de facteurs peuvent augmenter les populations d'étoiles de mer. Le principal est
l'excès de nutriments issus du milieu agricole, ayant une influence sur la productivité du
plancton18. Ces dernières décennies, plusieurs secteurs populaires du récif ont été sévèrement
endommagés par leurs attaques.

Tourisme de masse[modifier | modifier le code]


Le nombre de visiteurs du récif est lui-même un problème. Les secteurs populaires
comme Green Island ont subi des dommages considérables causés par les touristes.

Pêche[modifier | modifier le code]
Depuis le 1er juillet 2004, la pêche est interdite dans un tiers de la Grande Barrière de corail.
Auparavant, seuls 4 % de la superficie était concernés par l'interdiction de pêche. Le Ministère
australien de l'Environnement soutient que l'interdiction affectera principalement les pêcheurs aux
filets et les pêcheurs de crabes.

Pollution de l'eau[modifier | modifier le code]


Article connexe : Pollution de l'eau.
La présence de produits chimiques indésirables a été détectée dans le sang de tortues
vertes (médicaments, produits chimiques cosmétiques et industriels)19.

Pollutions agricoles[modifier | modifier le code]


Ces dernières années, le lessivage des intrants agricoles (engrais et produits phytosanitaires),
particulièrement ceux provenant des exploitations de canne à sucre, a eu un impact significatif.
L'accroissement de l'envasement et le blanchissement du corail ont détruit de larges secteurs du
récif. On ne sait pas encore quels effets aura le récent quasi-effondrement de l'industrie du sucre
australienne.

Biodiversité[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Photo-guide naturaliste sous-marin de la Grande Barrière de corail.
Utilisations[modifier | modifier le code]
La Grande Barrière de corail a longtemps été connue et utilisée par les Aborigènes d'Australie et
les indigènes du détroit de Torres. Les Aborigènes vivent dans la région depuis au moins
40 000 ans20 et les indigènes du détroit de Torrès depuis environ 10 00021. Pour ces groupes de
quelque 70 clans, le récif est aussi une part importante de leur culture et de leur spiritualité22.
La Grande Barrière de corail fut découverte par les Européens quand l'Endeavour, le navire
commandé par l'explorateur James Cook, s'y échoua le 11 juin 1770, subissant de gros
dommages. Le navire fut finalement sauvé après avoir été allégé au maximum pour le remettre à
flot pendant une marée montante23 avant d'être amené à Cooktown pour y être réparé. Un des
plus fameux naufrages fut celui du Pandora, qui coula le 29 août 1791, occasionnant la mort de
trente-cinq marins. Le musée du Queensland (en) conduit des fouilles archéologiques sur
le Pandora depuis 198324. Cependant, comme il n'y avait pas d'atolls sur l'ensemble des récifs, il
est resté relativement peu étudié jusqu'au XIXe siècle25. Pendant ce temps, des puits furent
creusés dans quelques-unes des îles de la Grande Barrière de corail pour exploiter le guano et
des phares furent construits dans l'archipel26, celui de Raine Island en étant le premier exemple27.
Le comité de la Grande Barrière de corail fut établi en 1922 pour conduire la plupart des
premières recherches sur le récif28.
En 2020, la valeur économique et symbolique de la Grande Barrière pour l’Australie est estimée
à 56 milliards de dollars29

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