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dieu me pardonne c'est son métier…
Et la presse qui ne leur cède en rien se vautre dans ces « porcheries ».. le feu dévore
la plabnète, nous prive d’air à respirer et celui-ci est encore empuanti par des sous
produits d’une absence totale de culture, celle du retour en force du cannibalisme…
mais comme il dit le sujet réel de ces calmaités est le rapport entre paléo capitalisme
et le néo capitalisme.De l’urgence de la Révolution… danielle Bleitrach
SU PORCILE
BY MARIANNA ZITO
MAGGIO 19, 2017
:
Journaliste : Nous sommes là dans l’hotel où est mort Oscar Wilde. Il y a au moins un
rapport entre Oscar Wilde et vous, c’est le procès.
Je crois que vous êtes assez content depuis hier, parce que vous avez été acquitté.
C’est exactement pour quelle raison, le procès?
Giornalista : Siamo nell’hotel dove è morto Oscar Wilde. Esiste almeno un punto
in comune tra Oscar Wilde e e lei, questo è il processo.
Credo che lei debba essere molto contento dopo la giornata di ieri, perché è
stato assolto. Per quale motivo esattamente ha avuto luogo il processo ?
Pasolini : J’ai été accusé d’obscénités, d’être, comme on dit dans le code italien,
contre le sentiment de pudeur. Si j’avais été condamné, le film aurait été brûlé.
Pasolini : Sono stato accusato di oscenità, di essere, come si dice nel codice
italiano, contro il sentimento del pudore. Se io fossi stato condannato, il film
sarebbe stato bruciato.
:
Journaliste : Détruit ?
Giornalista : Distrutto ?
J’ai écrit le texte “Porcherie” avant le mouvement des étudiants, quand tout était en
train de commencer.
De mon point de vue, c’est très différent quand j’ai écrit le film “Porcherie” de ce qu’il
se passe maintenant.
Vous savez, dans le film c’est Anne Wiazemsky qui représente l’atypique, une jeune
fille contestataire, avec les défauts et l’idéalisme et l’enthousiasme de sa position, de
sa condition.
J’ai choisi l’Allemagne parce que l’Allemagne c’est une calamité. Tout dans mon film
est constitué de calamité, le cannibalisme c’est une calamité, l’amour pour le porc
c’est une calamité, etc etc.
Pasolini : Bruciato, non distrutto, bruciato. Esattamente come nel Medio Evo.
Ho scritto Porcile prima del movimento studentesco, quando tutto stava per
cominciare.
Dal mio punto di vista è molto diverso quello che ho scritto in Porcile da ciò che
sta succedendo adesso.
Come ben sapete, nel film è Anne Wiazemsky che rappresenta l’atipico, una
giovane donna contestataria, con i difetti e l’idealismo e l’entusiasmo della sua
posizione, della sua condizione.
Ho scelto la Germania perché la Germania è una calamità. Tutto nel moi film è
costituito di calamità, il cannibalismo è una calamità, l’amore per il maiale è una
:
calamità eccetera eccetera.
Journaliste : Et vous pensez que quand vous faites un film comme ça, ça a une valeur
de film militant ou pas du tout ?
Pasolini : Oui, c’est un film militant, parce que le problème de l’ancien capitalisme et
:
du nouveau capitalisme, c’est un problème d’actualité. Mais la forme n’est pas
militante.
Peut-être que les jeunes étudiants italiens n’aimeront pas le film, parce qu’il n’a pas
l’air de la lutte pratique, de la lutte dans les barricades. La forme est très distanciée,
très cristallisée.
Le message ou le sens du film, c’est que la société ne dévore pas seulement les fils
désobéissants, comme Pierre Clémenti, mais aussi les fils qui ne sont ni
désobéissants ni obéissants, c’est à dire mystérieux, anormaux, et indéchiffrables,
comme Jean-Pierre Léaud.
È probabile che i giovani studenti italiani non ameranno molto il film, perché non
ha l’aria della lotta pratica, della lotta nelle barricate. La forma è molto
distanziata, molto cristallizzata.
Il messaggio o il senso del film, è che la società non divora solamente i giovani
disobbedienti, come Pierre Clémenti, ma anche i giovani che non sono né
disobbedienti né obbedienti, ovvero misteriosi, anormali e indecifrabili,
come Jean Pierre Léaud.
:
Journaliste : Comment croyez-vous que le public peut accepter ce film ?
Pasolini : Oh, je ne sais pas. Ce n’est pas mon problème, c’est le problème du
producteur et du distributeur. Pour moi le public c’est toujours très intelligent, très
cultivé, et il comprend tout, pour moi. Je ne peux pas penser que le public ne
comprend pas.
Pasolini : Eh, non lo so. Non è un mio problema, è il problema del produttore e del
distributore. Per me il pubblico è sempre molto intelligente, molto colto e
comprende tutto, secondo me. Non posso credere al fatto che il pubblico non
comprenda.
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