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L’Espérance en l’homme

Au cours d’une vie qui fût mouvementée S’ouvre,


Dans un siècle où l’horreur battît ses records Tout un jardin d’odeurs
Parmi les êtres qu’on a pu rencontrer Comme en avaient les fleurs
Sur le seuil d’un grand rêve ou dans des corridors Que l’on avait cru disparues

Au cours d’une vie de vertes et de pas mûres S’ouvre,


A se dire quelque fois que l’monde est foutu Mystère et boule de gomme
Que l’homme est fou, qu’il va droit dans le mur Quand l’espérance en l’homme chantait,
Il arrive que cette vie si cruelle et tordue Encore dans les champs et les rues
Dans les champs et les rues
S’ouvre,
Sur un jardin d’odeurs Au cours d’une vie qui fût mouvementée
Comme en avaient les fleurs
Que l’on avait cru disparues Il suffit d’une voix
D’un certain regard pour qu’on voie
S’ouvre, Un espoir toujours recommencé
Mystère et boule de gomme
Quand l’espérance en l’homme chantait, Que l’on croie en l’amour
Encore dans les champs et les rues Planté sans cesse et replanté
Dans les champs et les rues Dans le cours d’un vie mouvementé

Au cours d’une vie qui fût mouvementée Tout s’pardonne, tout se gomme
Et l’on voit soudain reverdir, refleurir
Il arrive qu’un jardin Notre espérance en l’homme
Ou qu’un simple visage humain
Une main ouvre un nouveau chemin Il arrive qu’un jardin
Ou qu’un simple visage humain
Au cours d’une vie qui fût mouvementée Une main ouvre un nouveau chemin
Traversée de voyages au bout de la nuit
A s’dire : Suffit ! Mais tout de même hanté Tout se gomme, se pardonne,
Par la mort qui fait l’mort Et l’on voit soudain reverdir, refleurir
Et par le temps qui fuit Notre espérance en l’homme.

(Orchestre)

Paroles : Claude Nougaro


Musique : Marc Berthoumieux

© 2003 Editions SOUS LA VILLE / MISS TERRE

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