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Z n
X
fdµ = ai µ(Ai ).
i=1
Z
En particulier, 1A dµ = µ(A), ∀A ∈ T .
Z
Si f = 0, alors fdµ = 0. (Même si µ(E) = +∞)
On rappelle que 0 × ∞ = 0.
Z n
X m
X
fdµ = ai µ(Ai ) = bj µ(Bj ).
i=1 j=1
Proposition
Soient f , g ∈ E + et α ∈ R+ . Alors,
Z Z
1. (αf )dµ = α fdµ.
Z Z Z
2. (f + g)dµ = fdµ + gdµ.
Z Z
3. f ≤ g =⇒ fdµ ≤ gdµ.
Preuve
On considère les formes canoniques suivantes:
n
X m
X
f = ai 1Ai et g = bj 1Bj
i=1 j=1
Preuve - suite
Z n
X n
X Z
1. (αf )dµ = αai µ(Ai ) = α ai µ(Ai ) = α fdµ
i=1 i=1
2. Posons Ei,j = Ai ∩ Bj , avec 1 ≤ i ≤ n et 1 ≤ j ≤ m. Alors, Ei,j ∈ T et
les Ei,j sont deux à deux disjoints.
Sm n
S
Remarquons que Ai = Ei,j et Bj = Ei,j .
j=1 i=1
n
X n
X n X
X m
f = ai 1Ai = ai 1 S
m = ai 1Ei,j .
Ei,j
i=1 i=1 j=1 i=1 j=1
Donc,
Z n X
X m
(f + g)dµ = (ai + bj )µ(Ei,j ),
i=1 j=1
n X
X m n X
X m
= ai µ(Ei,j ) + bj µ(Ei,j ),
Zi=1 j=1 Z i=1 j=1
= fdµ + gdµ.
Définition
Soient f ∈ E + et A ∈ T . On appelle intégrale Z”de Lebesgue” de f
+
sur A par rapport à µ, l’élément de R , noté fdµ, défini par:
A
Z Z
fdµ = (f .1A )dµ.
A
Remarques
n
X
1. Si f a pour écriture canonique f = ai 1Ai , alors,
i=1
n
X Z n
X
f .1A = ai 1A∩Ai et fdµ = ai µ(A ∩ Ai ).
i=1 A i=1
(car 1A .1Ai = 1A∩Ai .)
Remarques
Z Z
2. fdµ = fdµ.
E
3. Si A, B ∈ T tels que A ⊂ B, alors
Z Z
fdµ ≤ fdµ.
A B
4. Si f , g ∈ E + , α, β ∈ R+ et A ∈ T , alors:
Z Z Z
(α.f + β.g)dµ = α fdµ + β gdµ.
A A A
Définition
Soient f ∈ M+ et A ∈ T . On appelle l’intégrale
Z ”de Lebesgue” de f
+
sur A par rapport à µ l’élément de R , noté fdµ, défini par:
A
Z Z
+
fdµ := sup gdµ ; g ∈ E et g ≤ f
A A
Remarque
Z Z
On écrira souvent fdµ à la place de fdµ.
E
Lemme
Pour tout f ∈ M+ et pour toute suite croissante (fn )n ⊂ E + qui
converge vers f , on a:
Z Z
fdµ = lim fn dµ.
n→+∞
Corollaire
Soient A ∈ T et f une fonction mesurable et positive sur A. Pour
toute suite de fonction mesurable (fn )n ⊂ E + , positive et croissante
sur A, qui converge vers f sur A, on a:
Z Z
fdµ = lim fn dµ, ∀A ∈ T .
A n→+∞ A
Proposition
Soient f , g ∈ M+ , α ∈ R+ et A, B ∈ T .
Z Z
1. Si f ≤ g, alors fdµ ≤ gdµ. C-à-d: Si g est intégrable sur A,
A A
alors f l’est aussi.
Z Z
2. Si A ⊂ B, alors fdµ ≤ fdµ.
Z Z A B
Théorème - (Beppo-Levi)
Soient (fn )n∈N ⊂ M+ une suite croissante, A ∈ T et
f = lim fn = sup(fn )n . Alors, on a:
n→+∞
Z Z
fdµ = lim fn dµ.
A n→+∞ A
Preuve
• On a fn −→ f , alors f ∈ M+Z. Z
• On a fn ≤ f , ∀n ∈ N, alors fn dµ ≤ fdµ, ∀n ∈ N. Donc,
A A
Z Z
lim fn dµ ≤ fdµ.
n→+∞ A A
Preuve - Suite
• Pour l’inégalité inverse:
Soient α ∈]0, 1[ et g ∈ E + telle que g ≤ f dont l’écriture canonique
est:
Xm
g= ai 1Ai .
i=1
et par suite,
Z Z Z
lim fn dµ ≥ sup gdµ ; g ∈ E + et g ≤ f = fdµ,
n→+∞ A A A
donc Z Z
lim fn dµ ≥ fdµ.
n→+∞ A A
Enfin, Z Z
lim fn dµ = fdµ.
n→+∞ A A
Proposition
Soient f , g ∈ M+ et A, B ∈ T . Alors:
Z Z Z
1. f + gdµ = fdµ + gdµ.
ZA A Z A
2. (+∞)fdµ = (+∞) fdµ.
ZA Z A
Z m
X
fn dµ = an,i µ(An,i ∩ A) = 0, car An,i ∩ A ⊂ A.
A i=0
Enfin, Z Z
fdµ = lim fn dµ = 0.
A n→+∞ A
K. Zguaid (ESEFA) Mesure et Intégration - Chapitre 2 2023/2024 22 / 67
Intégrale d’une fonction mesurable positive
Proposition
Soient (fn )n≥0 ⊂ M+ une suite et A ∈ T . Alors,
Z X XZ
fn dµ = fn dµ.
n≥0 n≥0
Preuve
m
X
Appliquer Beppo-Levi à gm = fn .
n=0
Preuve
Z
1. ν(∅) = fdµ = 0. (car µ(∅) = 0).
∅
2. Soit (An )n≥0 une suite d’éléments deux à deux disjoints de T .
Nous utilisons le fait que si les An sont deux à deux disjoints
alors,
+∞
X
1 S An = 1An
n≥0
n=0
K. Zguaid (ESEFA) Mesure et Intégration - Chapitre 2 2023/2024 24 / 67
Intégrale d’une fonction mesurable positive
Preuve - suite
! Z Z
S
ν An = S fdµ = f .1 S
An
dµ
n≥0 An n≥0
n≥0
+∞
Z X
= f .1An dµ
n=0
+∞ Z
X
(D’après la proposition précédente) = f .1An dµ
n=0
+∞
X
= ν(An ).
n=0
Preuve
On sait que limfn = Sup Inf (fn ) .
k∈N n≥k
Posons alors gk = Inf (fn ). Clairement gk ∈ M+ , (gk )k≥0 est
n≥k
croissante et limfn = Sup (gk ) = lim gk . Donc:
k∈N k→+∞
Z Z Z
limfn dµ = lim gk dµ = lim gk dµ.(Beppo − Levi)
A A k→+∞ k→+∞ A
Preuve - suite
Z
Comme (gk )k est croissante, alors gk dµ l’est aussi. Ceci est
A k
aussi dû à la croissance de l’intégrale. Alors,
Z Z Z
limfn dµ = lim gk dµ = Sup gk dµ .
A k→+∞ A k∈N A
Z Z
(gk ≤ fn , ∀k ≥ 0, ∀n ≥ k ) ⇒ gk dµ ≤
fn dµ, ∀k ≥ 0, ∀n ≥ k
ZA Z A
⇒ gk dµ ≤ Inf fn dµ , ∀k ≥ 0
A Z n≥k
A Z
⇒ Sup gk dµ ≤ Sup Inf fn dµ
Zk∈N A Z k∈N n≥k A
Preuve
On a
f ≥ f .1{f ≥α} ≥ α.1{f ≥α} .
Ceci implique que
Z Z
fdµ ≥ α.1{f ≥α} dµ = α.µ ({f ≥ α}) ,
d’où Z
1
µ ({f ≥ α}) ≤ fdµ.
α
Définition
Soient A ∈ T et P(x) une propriété qu’un élément x de E peut
posséder ou non. On dit que P(x) est vraie µ presque partout (ou
µ-p.p. ou simplement p.p.) sur A s’il existe un négligeable N telle
que l’ensemble {x ∈ A ; P(x) est fausse } est contenu dans N.
Remarque
Si {x ∈ A ; P(x) est fausse } ∈ T , alors P(x) est vraie µ-p.p. sur A si
et seulement si µ({x ∈ A ; P(x) est fausse }) = 0.
Soient f , g : E → R (R ou C).
1. f = g p.p. ⇐⇒ ∃ N un négligeable tq {x ; f (x) ̸= g(x)} ⊂ N.
2. Si f et g sont mesurables, alors:
f = g p.p. ⇐⇒ µ({x ; f (x) ̸= g(x)}) = 0.
Preuve
Soit A = {x ∈ E ; f (x) = +∞} ∈ T . Alors, on montre que: Si
Z
fdµ < +∞ alors µ(A) = 0.
Pour n ≥ 1, on définit An = {x ∈ E ; f (x) ≥ n}. Alors, An T ∈ T et (An )
est décroissante vers A, c-à-d: (An ) est décroissante et An = A.
Z n≥1
1
De plus, µ(An ) = µ({f ≥ n}) ≤ fdµ < +∞. (Tchebychev).
n
En utilisant la continuité décroissante, on a
\
µ(A) = µ An = lim µ(An ) = 0
n→+∞
n≥1
K. Zguaid (ESEFA) Mesure et Intégration - Chapitre 2 2023/2024 32 / 67
Intégrale d’une fonction mesurable positive
Remarque
La réciproque de cette proposition est fausse, en effet:
Si (E, T , µ) = (R, B(R), λ) et f Z= 1.
On a, f est fini par tout mais fdλ = λ(R) = +∞.
R
Proposition
Soit f ∈ M+ . Alors,
Z
fdµ = 0 ⇐⇒ f = 0, p.p..
Proposition
Z Z
Soient f , g ∈ M+ . Si f = g p.p. alors fdµ = gdµ.
Preuve
Posons h = min(f , g). On définit
f (x) − h(x) si h(x) ̸= +∞
F (x) =
0 si h(x) = +∞,
et
g(x) − h(x) si h(x) ̸= +∞
G(x) =
0 si h(x) = +∞.
et Z Z Z Z Z
gdµ = G + hdµ = Gdµ + hdµ = hdµ.
Remarque
La réciproque de cette proposition est fausse, en effet:
Si (E, T , µ) = ([0, 1], B([0, 1]), λ), f = 1 et g = 3.1[0, 1 ] . Alors,
Z Z 3
Remarques
1. Soient f ∈ M+ et A ∈ T .
Si f est intégrable sur A alors elle est finie p.p. sur A.
2. Soient f ∈ M+ et A ∈ T . Alors,
Z
fdµ = 0 ⇐⇒ f = 0, p.p. sur A.
A
Définition
Soient f : E → R(ou R) une fonction mesurable et A ∈ T . On dit
que f est µ-intégrable (ou simplement
Z intégrable) sur A si |f | ∈ M+
est intégrable sur A. i.e. si |f |dµ < +∞.
A
Ceci est équivalent aux conditions: f + et f − sont intégrables sur A.
On appellera alors l’intégrale ”de Lebesgue” de f sur A la quantité
suivante: Z Z Z
fdµ = f + dµ − f − dµ.
A A A
Remarques
Soient f , g :→ R (ou R), A ∈ T et α ∈ R. Alors:
1. f est intégrable sur A ⇐⇒ f .1A ∈ L1 . De plus,
Z Z
fdµ = f .1A dµ.
A
Remarques
5. Si f ∈ L1 , alors f est intégrable sur A.
6. Z Z
fdµ ≤ |f |dµ.
A A
7. Z Z Z
|f + g|dµ ≤ |f |dµ + |g|dµ.
A A A
8. Z Z
|αg|dµ = |α| |g|dµ.
A A
3. f ≥ 0 sur A =⇒ fdµ ≥ 0.
A
Preuve
Z Z
1. On a |kf |dµ = |k| |f |dµ < +∞. Alors, kf ∈ L1 .
A A
+ + − −
Z Z 0: Alors, (kfZ ) = k.f et (kfZ ) = k.f . Donc:
Si k > Z Z
+ − + −
kfdµ = (kf ) dµ − (kf ) dµ = k. f dµ − k. f dµ = k . fdµ
A A A A A A
Preuve
Z Si kZ< 0: Alors, Z(kf )+ = −k.f − et Z(kf )− = −k.fZ+ . Donc: Z
+ − − +
kfdµ = (kf ) dµ− (kf ) dµ = −k. f dµ+k. f dµ = k . fdµ.
A A A A A A
Pour k = 0, c’est évident.
2. On montre facilement que:
(f + g)+ + f − + g − = (f + g)− + f + + g + ,
Corollaire
Soient f , g ∈ L1R et A, B ∈ T . Alors:
Z Z
f ≤ g =⇒ fdµ ≤ gdµ,
A A
et Z Z Z
A ∩ B = ∅ =⇒ fdµ = fdµ + fdµ.
A∪B A B
Preuve
Z Z Z
• f ≤ g =⇒ g − f ≥ 0 =⇒ g − fdµ ≥ 0 =⇒ gdµ ≥ fdµ.
Z Z Z A A A
• fdµ = f + dµ − f − dµ. Le reste est évident.
A∪B A∪B A∪B
Remarque (Attention)
La propriété suivante n’est pas satisfaite pour les fonctions
mesurables à valeurs réelles.
Z Z
A ⊂ B =⇒ fdµ ≤ fdµ.
A B
Proposition
Soient f : E → R (ou R) et g ∈ M+ intégrable telle que |f | ≤ g p.p..
Alors, f est intégrable.
Preuve
Soit N = {|f | > g}, alors µ(N) = 0. Alors:
Z Z Z Z Z Z
|f |dµ = |f |dµ+ |f |dµ = |f |dµ ≤ gdµ ≤ gdµ < +∞.
N E\N E\N E\N E
Enfin, f ∈ L1 .
Preuve - suite
• |fn 1D C | ≤ g1D C .
• fn 1D C −→ f 1D C .
Alors,
Z Z Z Z
|f |dµ = |f 1D C |dµ = lim |fn 1D C |dµ ≤ g1D C dµ
n→+∞ Z
≤ gdµ
< +∞.
Donc, f ∈ L1 .
Posons, gn := 2g − |fn 1D C − f 1D C |, Alors:
gn ∈ M+ et gn −→ 2g
Preuve - suite
Z Z Z
2gdµ = lim gn dµ =
limgn dµ
n→+∞ Z
(Lemme de Fatou) ≤ lim gn dµ
Z Z
≤ lim 2gdµ − |fn 1D C − f 1D C |dµ
Z Z
≤ 2gdµ − lim |fn 1D C − f 1D C |dµ.
Z Z
Comme 2gdµ < +∞, alors lim |fn 1D C − f 1D C |dµ = 0 . Alors,
Z
lim |fn 1D C − f 1D C |dµ = 0.
n→+∞
Preuve - suite
Comme fn 1D C − f 1D C = fn − f p.p..
Z Z
lim |fn − f |dµ = lim |fn 1D C − f 1D C |dµ = 0.
n→+∞ n→+∞
Enfin, comme
Z Z Z
fn dµ − fdµ ≤ |fn − f |dµ −→ 0,
Alors, Z Z
fn dµ −→ fdµ
Corollaire
Soient (fn )n une suite de fonctions mesurables de E dans R (ou R)
et f : E → R (ou R).
Si:
• fn −→ f p.p. sur A.
• ∃g ∈ M+ intégrable telle que: pour tout n, |fn | ≤ g p.p. sur A.
Alors:
1. f 1A ∈ L1 .
Z
2. |fn − f |dµ −→ 0.
ZA Z Z Z
3. fn dµ −→ fdµ ou encore lim fn dµ = lim fn dµ.
A A n→+∞ A A n→+∞
Théorème - Fatou
Soient (fn )n une suite de fonctions intégrables de E dans R (ou R),
A ∈ A et g : E → R (ou R) une fonction intégrable telle que fn ≥ g
p.p. sur A pour tout n. Alors:
Z Z
limfn dµ ≤ lim fn dµ.
A A
Preuve
i) + iii) =⇒ f (., y) ∈ L1 , ∀y ∈ M =⇒ F est bien définie.
Soit (yn ) une suite de F qui converge vers y0 . Montrons que F (yn )
converge vers F (y0 ). On a:
• iii) =⇒ |f (., yn )| ≤ g(.) p.p..
• ii) =⇒ f (., yn ) → f (., y0 ) p.p..
D’après T.C.D., on obtient que:
Z Z
F (yn ) := f (., yn )dµ −→ f (., y0 )dµ := F (y0 ).
E E
Preuve
Soit (tn )n une suite qui converge vers t, alors on a:
∂ f (., tn ) − f (., t)
f (., t) = lim .
∂t n→+∞ tn − t
f (., tn ) − f (., t)
Posons hn (.) = . Alors, (hn )n est une suite de fonctions
tn − t
∂
mesurables qui converge vers f (., t), qui est donc elle même
∂t
mesurable.
∂
D’après (iii) on obtient que f (., t) ∈ L1R .
∂t
Pour n0 assez grand, ∃t ′ compris entre tn0 et t tel que (T.A.F.)
Preuve - suite
On a:
∂
• hn −−−−→ f (., t),
n→+∞ ∂t
n≥n0
∂
• |hn (.)| = f (., t ′ ) ≤ g(.) p.p., ∀n ≥ n0 .
∂t
D’après T.C.D. on a:
Z Z
∂
f (., t)dµ = lim hn (.)dµ
∂t n→+∞ Z Z
f (., tn )dµ − f (., t)dµ
= lim
n→+∞ tn − t
= H ′ (t).
Théorème
Si f est bornée sur [a, b], alors:
Remarques
3. Dorénavant, sauf indication contraire, les notations
précédentes feront toujours référence à l’intégrale au sens de
Lebesgue. En pratique, cet abus ne pose pas de problème
particulier.
Soit f : [a, b[→ R, avec −∞ < a < b ≤ +∞, telle que f est localement
R-intégrable (c-à-d: R-intégrable sur tout intervalle fermé borné
”compact” inclus dans [a, b[). On note alors ”au sens de Riemann”:
Z b Z t
f (x)dx = lim f (x)dx, Si elle existe ” ∈ R”,
a t→b a
t>a
Z b
et on dit que f (x)dx est convergente.
a
Remarque
De la même manière, on peut définir l’intégrale généralisée
Z b
f (x)dx dans les cas : f :]a, b] → R, avec −∞ ≤ a < b < +∞, et
a
f :]a, b[→ R, avec −∞ ≤ a < b ≤ +∞.
Théorème
Z b
f est L-intégrable sur [a, b[ si et seulement si f (x)dx est
a !
Z b
absolument convergente |f (x)|dx est convergente , et dans
a
ce cas: Z Z b Z t
fdλ = f (x)dx = lim f (x)dx.
[a,b[ a t→b a
t>a
Remarque
Sous la même condition, on donne des théorèmes similaires pour
Z b
l’intégrale généralisée f (x)dx dans les cas : f :]a, b] → R, avec
a
−∞ ≤ a < b < +∞, et f :]a, b[→ R, avec −∞ ≤ a < b ≤ +∞.