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coup
,
Ayant esté voir Madame
de S. Olon il y trouva beau-
de Dames qu'elle avoit
fait assembler pourgroffir3&
orner compagnie. Sonap-
la
partement estors magnifique
& bien éclairé. Quoique le
Ramadan de l'Ambassadeur
fitfr paffé, il ne mangeoit en-
core alors que le fair parce
,
qu'il avoit prolongé fan jeune
de deux mois par dcvorion ôc
,
comme on doit avoir besoin
de manger quand le soleil
est couché, & qu'on n'a rien
pris de la journée,Madame
de S. Olon avoit eu foin de
faire tenir prest du chocolat,
& du caffé, ainsi que quan-
tité d'aurres liqueurs. On dan-
sa au son des liaurbois, & la
compagnie fut nombreuCe)
quoique choisie. Une Dame
à
demanda l'Ambassadeur s'il
n'avoit pointtrop chaud à
cause de la quantité de mon-
de qui l'entouroit, & il répon-
dit que dans le Paradis les éle-
mens estoient égaux, rd que le
nombre
noin b re d'Ang
d'Anges
esquill voyait
qu ~voy oit le
representoitparfaitement. Il
prit tant de plaisir chez M. de
S. Olon qu'il y demeura jur:
qu'à dix heures du foir, & dit
en s'en allant qu'il Je faisoit
,-
violence d'en sortir pour aller
fluper a fin Hostel, oie beau-
de monde t
attendaitdL'or-
dinaire.
coup
Il regarda beaucoup
avec
cTetonnemenr la grandeuréc
l'élevation de l'Eglise de Nô-
tre-Dame. On le mena dans
letresor decette Egli(e5oii
chasuble on
luy fit voir une qu'on
âfliira avoir esté mise par faine
Denis il y a quinze cens ans.
II dit en la regardant.Voila
une marque certaine del invin-
vïbilitédesEmpereurs de Fran-
çjié
ce que cet
A
f.:J Empire
febjugué.
elle rendre
riCL jamais
visite à
yant
M.leBaron de Breteüil, il y
vitun cabinet rempli de tres-
beaux tableaux, ce qui luy
donna lieu de dire, ,que dans
tous les aJrts la France efloit
paruenuè au Jupreme degrl,
maisquelle tenoitdes autres
l'origine de quelques sciences
sur le/quelles elleavoit ren-
cheri.
Ayantesté conduit chez
M. Bcnoift, du Cercle où,
font quantitéde Portraits en
cire, il dit, en voyant ceux
de quelques Mufalmans qui
s'estoient Iaiffé tirer en cire,
qu'ilfalloit qu'ilsfussent bien
maudits, (5 que si fumant la
Loy de Mahomet laportraitu-
re estoit un crime, celuydefaire
des portraits en cire efloit une
abomination, & que M.Benoifl
Jeroit encore plus damné que
touslesautresPeintres. Il ne
laiila pas de loüer beaucoup
ses ouvrages qu'il trouva tres-
beaux. -
Ayant veu faire l'exercice à
l'Elephant qui estoit à la foire
de saint Germain, il dit qu'il
y Avoit quantité d hommes qui
eflcientplus befles que cet ani-
mal, & que les Negres efiant de
ce nombre, leT{oy fin maistre ne
les regardait pas comme des
hommes. Il dit aprés avoir vû la
Comedie de la Devineresse,
qu'il a<voitnjû dans cette Piece
femme ;
tout ce que peut une
que la femme
méchante
sùrpassè
l'homme en malice comme elle le
furpajfi en vertu, & que la,fem-
me est Ange ou diable, riy ayant
pointde milieu.
Carnaval de Venifc
que ce spectacle efloit
,
Apres avoir vû l'Opera du
il dit,
Royal, f.5
que
que
que
leRoy
dans
efloit
les af
dans
affaires
,
les jeux
edans lesplaiftrs lemême
dans les serieuses.
Ayant été.non pas pour ren-
dre visite, mais pour voir les
appartemens de Monsieur, un
jour que ce Prince tenoit Ap-
partement,il s'écria. Ah,voila
le monde veritablement. Tout
ce qu'il y a dans le refle de l'u-
nivers f que l'ombre de
n'et ce
queje vois. Monseigneur le
Pauphin y estoit ce jour-là.
L'Ambassadeur l'examina a-
5
vec attention & dit que air l
majeflueux de ce Prince efloit
vraiment Royal. Il dit auili.
que
que la bonté de Monsieur luy
devoit donner sur les autres
Trinces[avantage que lapuf-
sânce ou la majeflé de Loüis le
Grand luy donnoit sur tous les
Empereurs "-
L A Renommée en parcourant
les quatre parties du monde.
informé l'Empereur de Maroc
a
mon maistre f5 le Prince Mou-
ley-Zeydansonfils, ue heritier
de son Empire de la valeur @'r
,
des faits heroiques du très-
magnanime Dauphin de France,
fils duplusgrand Empereur des
Chrestiens.
Mouley Zeydan vous deman-
de, Monseigneur, l'honneur de
voBre estime,&vous prie d'a-
gréerl'offre qu'il vous fait de
la sienne, avectous les services
qui dépendent de luy mais il
,
seroit au comble de sesdesirs, si
à l'exemple des deux majestueux
Empereurs vos Peres, vousjet-
tiez.. aujourdhuy les fondemens
d'uneunion dont les fruits CilU-
sassent un jour l'envie des autres
Princes, f5 l'admiration de l'V-
nivers.
Heureux (dp mille fois heu-
reux , si également éclairé des
rayons de ces deux Soleils, je
m'aquittois avec succésd'une
commissionsiglorieuse, unissant
d'un lien indissoluble les deux
cœurs des tres dignesfils desplus.
grandsEmpereurs de la terre.
Comme cet Ambassadeur
prend la qualitéd'Amiral de
l'Empire de Maroc, il deman-
da à voir l'Amiral de France,,
&: ayant esté conduit chez ce
Prince, illuy dit, Ayant apris
le haut merité de Vostre Altesse
serenssime qui répond parfai-
tement au sang illustre dont
<vousJvrteTjg) lagrande digni-
tédont vous avez estéjugédi-
gne par le plusgrand Empereur
du monde j'ay desiré,Monsei-
,
gneur,de vous faire la reveren-
ce,e de vous demander l'hon.:..
neur de vostre estime, & fîj&-
mais le Dieu de la terre es de la
mer me donne l'occision de vous
rencontrer surcet clement sujet
à tant de diverses devantures,je
feray mon possible pour meriter
-
,
l'honneur que vous demande
aujourd'huy Monseigneur ,le
tres humbleserrviteur de V.A.S.
BEN-AISCHA Amiral
de l'Empereur de Maroc.
cet
des
Ambassadeur ,
Commissaires
nommez pour traiter avec
il dit que
la sagesse & la douceur de ce
Ministre enchmtoient tous les
Ambassaideurs,&quellesse-
roient capables de leur faire
faire les plus grandes fautes
;
quainfi il leur devrait estre
redoutable s'ils fçarvoicnt le
connoistrecomme luy.
A l'égardde M. le Comte
de Maurepas,qui estaussi du
nom bre de ses Commissaires
à la place de M. de Pontchar-
rrain, il dit qu'aprèsavoir Cott-
ru les mers pendant quarante
années il prendroit encore des
leçons de luysur ce quiregarde
l'execution de la marine, £2? qu'il
n'enavoit jamais ouy parler
arvec
sci',vec
un si grand fonds de connois-
sance, nj un détail si précis, 0-
qu'ilne s'étonnoit plus de ce qu'il
avoit Ivû à Brest, &dans les Vais-
seaux du Roy fiy du bon ordre des
Magasins,&desArsenaux,ny de
,
la bellesubordinationdesOfficiers
dela Marine,puisqu'ilsavoient
un Ordonnateur telqueceluy là.
Une Dame luy ayant de-
mandé chez Madame la Com-
tesse de Maurepas, ce qu'il
les Filles en France ,
pensoit de voir les Femmes &
;
quesuns aimoient la Guerre, &
les autres les Lettres
Louis LE Grand aimoitJ
mais que
1
aGuerre & les Lettres en mesme
temps.
On le mena voir les Plans
les Places de guerre, qui sont
lans l'un des A ppartemens
lu Palais des Tuilleries
lui luy furent montrez par
, &
, tant
Places que la France n'avoit
esoin de ces Ramparts
de
pas
ayant
OUIS LE à
GRAND satrste.
admira l'adresse des Inge-
ieurs qui avoient leve ces
Plans.
Il fut si surpris devoir la Bi-
bliotheque du Koy, qu il dit
que Louis LE GRANE
estoit le
un
;
Pere desLettres,
dUjJi beautresor
bienheureux
que la
ayarJl
Fran-
çais estoient
qu'ils ne tonno^unt l
AI
;
si
man
bic"
leur bonheur
it
Etranger
tle
les
qr4c
quine le possedoient [>M
qu
des François
s'il en estoit adoré.
LesOuvrages de la Savon
nerie qu'on
avoirdéjà hitvoe
à
manda à
fait tant de
retourner.
,
cetAmbassadeur,luy avoien
qu'il
plaisir
On
d
y
fit passer par la Place dcs Vii
oires,qu'il regarda avec beau-
coup d'attention. Il
vouluten
faire le tour jusqu'à trois fois,
k, quand on luy eut expliqué
.e tujec de la construction de
cette Place, & qu'on luy eut
nommé ce l u y qui avoit fait
élever le grand Monument
,il
qu'il y voyoi se récria beau-
coup sur un amour & sur une
reconnoissance si magnifique,
& dit que s'ils'estoit tro&vé icy
il
lors de cet éta blissement, auroit
ambitionné l'honneurde contribuer
d'Ennemis,
subjuguée tarunJi grand nombre
puisqu'elle joignoit
laforce.
l'adrese à
Comme il efioic,à la Sama-
ritaine il vit en moins d'un
,
moment une
, ,
recria encore plus qu'il n'avoic
fait la premiere. fois toutes
les parties de ce spectacle
l'ayant enchanté.
Le Bâtiment & les Peintu-
res de l'Hôtel des Fermes luy
parurent d'une grande beau-
té,& quand il eut esté infor-
de
,
me de l'usage ce lieu, & de
,
l'employ de Mrs les Fermiers *
de l'Univers :
de France sasi le plus riche Prince
& sur ce que M.c
de Saint Olon luy dit que ce
lieu là pouvoit estre regardé
comme le fondement de la
puissance & de la gloire du
Roy, par rapport aux mouve-
mens qu'il procuroit à les Ar-
mées de terre & de mer, il ré-
pondit, qu'il fçwoït bien que l'or
& l'argent estoient le ressort uni-
'Ver/el de la guerre, de tous ses
succés;mais qu'ilfalloit qu'ilcon-
vinst avec toute la. terre, que la
teste& cœur de
le Louis LE
GRAND estoient le fondement
unique le mobile imman-
,
quable de
sa gloire desagran-
deur.
vit
En allant aux Invalides il
par hazard dans la
,
Plaine
de Grenelle une Revûëdu Re-
giment des Gardes Françoises.
Mr le Comte d'Avejan en fit
les honneurs, comme Lieute-
- '- -
-J
nant Colonel , avec Mr
Traverfonne, qui en est Ma-
de
,
Il alla le lendemain à la pe-
tite Ecurie & retourna lejour
suivant à la grande, ou il vit
montera cheval Monseigneur
le Duc de Bourgogne. Il dit,
.-
,
de Saint Olon eut pris jour de
Sa Majesté Britannique qui
ne laissapas de l'envoyer pren-
dre à l'Hôtellerie dans un de
ses Carosses pour le mener au
Chasteau. Il y alla surlesdeux
heures, & trouva dans une
même Chambre le Roy la,
,
Reine,Monsieur le Prince de
Galles,&Madame la Princef-
se,d'Angleterre. Des qu'il fut
a
proche du Roy, prèsle pre-
-
mier salut, il se jettaauxge-
noux de S,a Majesté, qu'il em-
*.
brada. Il se jetta aussi aux ge-
noux de la Reine,& leur fit"
un com pliment si plein dere f-
ped:) & de témoignages de re-
connoissance des bons traite-
mens qu'il en avoit reçus
estant leur Esclave qu'il ne
,
put s'empêcher de verser des
larmes enabondance. Ces lar-
mes rendirent le discours de
ses yeux encore plus éloquent
& plus pathetique que celuy
de sa bouche, & en tirérent
également de la plus grande
partie de ceux qui estoient
fut,
presens. Tout ce qu'il put dire
grâce
qu'il noubliroit jamais U
quil avoir reçue de Leurs
si
tsMajeftez gr que sa vie &
,
celle de toute safamillepouvaient
il
luy estre utiles en quelquechose, ,
,
& à Madame la Princesse
d'Angleterre ausquels il fit
present de deux sacs de dates,
& de deux douzaines de peaux
de maroquin. Il est à remar-
d'Angleterre
quer que le Roy
luy avoit donné la liberté
après trois ans d'esclavage à
,
On luy fit voir en s'enre-
tournant la Machine de Mar-
ly ce qui renouvella ses ad-
,
mirations, &luy fit dire,qu'il
n'y avoit que le Royseulcapable
d'entreprendre &- d'executer une
pareille chose am qu il/a croyoit
,
le
dans passé&dans l'aveniraufît
Dieu, le Soleil, & le
unique que
Roy. La belle vûëqu
vrit de deffas la
ildécou-
hauteur de
cette Machine luy donna lieu
aussi de se récrier sur la multi-
tude de Villes,Bourgs,Villa-
ges & Bâtimens qu'il avort
vus depuis qu'il estoit dans le
Royaume : ajoutant que /à,
-
France némit qu'une Ville, mais
si remplie dePeuple, qu'il croyait
quelleJajfiroit à rem placer le reste
du monde. si le resse du monde se
defempl'jjoit. Qaoy que cette
pensée ait du rapport à ce qu'il
dit efiant à la Samaritaine ce>
n'elt pas néanmoins touta sa;.t
la même,puifqu'il s'agissoit
la premiere fois du Peuple
qu'il voyoit sur le Pont-neuf,
& la fécondé des Bourgs & des
Villages qu'il voyoit de la hau-
teur de la Machine de Marly,
& de ceux qu'il avoit vus de-
puisqu'il estoit en France.
Il fie de grandes exclama:
tions à Saint Denis sur la beau-
té des Tombeaux & sur la ri-
chesseduTresor. Il admira le
vitrage de cette Eglise, qu'il
examina avec attention, ôc
dont il ne pouvoit retirer sa
vûë. Le Pere Prieur le reçut
à la porte de l'Eglise avec
,
plusieurs de les Religieux, &
fit joüer les Orgues lorsqu'il
sortit.
Rien ne l'a plus surpris à
Paris que la Manufacture des
Glaces du Faubourg Saint An-
toine, où la quantité de Tra-
vailleurs, dont le nom breest
de plus de huit cens, ne l'é-
onna pas moins que la ma-
niérede perfectionner leur
W Jourdan ,
ravail. Il voit quelquefois
Secretaire du
Roy,quiestun homme d'es-
prit & de merite & qui a la
,
conduite decetteManufaâu-
'e. Mr Jourdan luy a même
donné à souper, & ils ont tra-
vaillé ensemble à trouver des
moyens pour établir le Com-
merce des Glaces à Maroc.
En sortant de cette Manufac-
ture des Glaces ,l'Ambassa-
deur fut reconduit chez luy
pardessus les ramparts. Il n'y
a point de promenade plus
belle, puisqu'enmarchant en-
tre plusieurs rangs d'arbres ,1
autant de Palais,
infinité de maisons qui sont
& du
de la ampagne plusieurs
collé j
,
gros Villages, des Côteaux
admirables & de tres belles
Maisons de plaisance,& sur
,
j
tùyer de toute foüillure, ô Princes
delamaison du Prophete, & vous
purifier entierement.
Commencement de la Pa-
tente.
CttePatente de nostre part,
Dieu haut élevé, grfajfc
que
, tres
respecter & perpetuëson Eloge
dam les Livres de gloire, où sont
décrits les faits des hommes lUs -6
Jurisdiction
cretes que
,
Dieu, pour tout ce qui eji de
dans
tant aux
les
choses
publique,
cette
se-
luy
donnant les pouvoirs necessaires
suivantles loix les coutumes de
mer lesquelles il entend parfaite-
,
ment ,£$r quiluy sonfamilieres,
(Zfy conformement aux regles
on
toujours
sens à la
la route
ient à la Loy Musulmane au
raison) à
qui
la
, con-
vérité
,
à la justice
CM au droit chemin;
suivant au ssi la conjoncture des
temps&^ des lieux qu'il trouvera
îjlre dela droite raison pour le
bien de l'Etat; ne doutant point
qu'il n'ait une sincere si rme in-
tention de se donner les peines,
e
roins labeursnecessaires àtexé-
cution des affaires 0* des projets
avec bon meur conseil, précau-
tion & vigilance dans tous les
momens, mais principalement lors
qu'il traitera, négociera & termu
neta des affairesavec toutes les
Nations Chrestiennes , pour Itf-
quelles choses nous nous reposons
surDieu, puis sur Luy comme
il est necessaire, (7 nous nous con-
sions entièrement en luy les luy
remettant
col le
es
Collier
,
mains
de
£?* ,
luyrnrttant
laditeSurin-
au
tendance de la Marine, & ceU
àcausedece-que nous avons connu
en luy
,
& de ce que nous avons
éprouvédeluy de probité suffisan-
ce bonne intention ,
vigilance la-
beur infatigable, bon conseil pru-
dence sagesse envers DieuC
envers celuy que Dieu a faitson
Vicaire au commandement de (es
Peuples danstoutes les affaires
,
y èvcnemens qui surviennent,
&aussiàcausede l'attache, bonne
mitié C-M
fidelité inviolable O*
inébranlablequ'il a pour nostre
Personne,dont il a depuis tres-
longtemps l'approche & l'accés,
gr pour raison de ses anciens ser-
vices,estant le plus habile £7* ca-
fybU de commander la mer omfut
la Marine, &parce qu'il en a un
plus long usage & pratique, &
qu'ilpossedeune plus parfaite con-
noissancedecequi regardelesgens
de mer, Officiers, Matelots, Ér
autres Marins; considerant qu'il
entend mieux que qui que ce soit
se qui convientàla fonftion iA^
miral & de Surintendant de la
Navigation & à toutes leurs cir-
constances,éstant bienpersuadé qu'il
observera & executeraponctuelle-
ment & exactement tout ce qui
regarde lagrande Charge que nous
luy avons miseen main, &qu'il
(y comportera avec toute L'assi..
en ces sortes ;
duité,sincerité&religion requises
d'occasions qu'il
gardera Dieu tres haut dans tou-
re-