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médicales et l’innovation –
Intersections entre la santé publique,
la propriété intellectuelle et le
commerce
Cours en ligne OMS/OMPI/OMC de
10 heures
Résum
mé du courss et perspe
ective.................................................................................. 71
Réssumé ............................................................................................................................................... 71
1
Perrspective ......................................................................................................................................... 722
A
Accès aux tecchnologies médicales
m et à l’innovation
n – page 3
Introduction
n
Ce cou urs de 10 heeures a pour objectif de vous
v donner unu aperçu gé énéral des faacteurs déterrminant
l’accèss aux technoologies médiccales et à l’in
nnovation dans ce domaiine. Le courss décrit danss quelle
mesure les domaine es de la santté publique, de
d la propriété intellectue elle et du com
mmerce interrnational
sont liéss. Le contennu du cours est
e fondé surr l’étude conjjointe OMS/O OMPI/OMC intitulée
i “Proomouvoir
l’accès aux technollogies médicales et l’inno ovation”. Le cours répond d à une demmande croissa ante, en
particuliier dans les pays
p en déveeloppement, en faveur de e l’élaboratio
on de politiqu
ues en conna aissance
de cauuse dans des s domaines d’interaction
d entre la santté, le comme erce et la pro
opriété intelle
ectuelle,
l’accennt étant mis sur
s l’accès au ux médicame ents et aux autres
a technoologies médiicales et l’innnovation
daans ce domaiine.
La santé é publique esst, fondamen ntalement, un n syyndrome d’im mmunodéficie ence acquise e (sida).
enjeu mondial et revvêt un degré de priorité Lees médicame ents mis sur le marché n’étaient
élevé en n matière de coopération paas disponible es dans les pays
p africainss où
internationale. Au niveau interna ational, mpact de la maladie était le plus fort et les
l’im
l’Organissation mondiale de la Sa anté (OMS) este prrix étaient telllement élevé és qu’ils étaient
l’autorité
é directrice et coordonnattrice dans le inabordables pourp les patients dans ce es pays.
domaine e de la santéé, mais l’interraction entre Cette situation n a lancé à l’échelle mondiale un
les quesstions de san nté et d’autrees domaines déébat, encore en cours, su ur la manière e de
d’action tels que les droits humains, la dééfinir un juste
e équilibre en ntre les droitts de
politiquee de développement, la propriété
p prropriété intellectuelle et lee droit à l’acccès aux
intellectu
uelle et le co
ommerce inte ernational, m
médicaments à un prix aboordable. La
justifie p
pleinement laa coopération n et la ré
éduction des prix et la misse à disposittion de
coordina ation entre l’O
OMS et d’auttres traaitements an ntirétrovirauxx à un coût ab bordable
organisa ations internaationales telles que onnt aidé les goouvernements et les baillleurs de
l’Organissation Mondiale de la Pro opriété fo
onds à réalise er des progrè ès sur la voiee de la
Intellectuuelle (OMPI)) et l’Organissation fo
ourniture de traitements
t à 15 millions de
mondiale e du comme erce (OMC). peersonnes à l’’horizon 2015. Si des pro ogrès
significatifs on
nt été réalisés s dans l’amé élioration
L’accès aux médicam ments essen ntiels et aux dee l’accès aux x médicamen nts contre
servicess de santé co onstitue un élément de la a le VIH/sida, laa tuberculose e et le paludissme,
réalisatioon du droit de
d tout être humain de jou uir nootamment, beaucoup resste à faire, en n
du meille eur état de santé
s possible, et des paarticulier dan
ns le domaine e des “malad dies non
objectifss de développ pement dura able de l’ONU U. traansmissibless” telles que les maladiess
L’innova ation dans le domaine des technologies caardiovasculaires, le cance er, les malad dies
médicale es est différe
ente de l’inno
ovation dans re
espiratoires chroniques
c et le diabète. Selon
les autrees secteurs, compte tenu u de la les prévisions, ces maladie es constituerront la
dimensio on éthique de la recherch he médicale,, prrincipale cause de décès s dans les pa ays
du cadre e réglementa aire rigoureuxx, des dééveloppés co omme dans les l pays en
question ns de respon nsabilité, du coût
c élevé dee dééveloppemen nt, ce qui sig
gnifie que davvantage
la recherche-dévelop ppement dan ns le domaine d’efforts sont nécessaires
n pour trouverr une
médical et du risque élevé d’échec. soolution à ce problème.
p C
Cette évolutio
on de la
chharge de morbidité a don nné lieu à un
Le débaat sur les brevvets et l’accè
ès aux
élargissementt de l’objectiff de l’accès aux a
médicam ments s’est in
ntensifié au niveau
n
m
médicaments et aux technnologies méd dicales
épidémie provoquée par le
international avec l’é
poour les malad dies non tran nsmissibles. Au
virus de l’immunodéfficience hum maine (VIH) ou
o
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regard dde la propriétté intellectuelle, la mise au
a ré
épartition dess maladies au niveau mondial.
point de traitements abordables et efficaces Plusieurs élém ments du sysstème de la propriété
p
e cancer et l’accès à ces traitements
contre le intellectuelle relèvent
r à la fois de l’inno
ovation
demeure e un enjeu de taille. ett de l’accès. Dans ce cou urs, l’accent est mis
suur le systèmee des brevetss et la protecction des
Le modè èle d’innovattion axée surr le marché doonnées d’ess sai. D’autress aspects pertinents
s’appuya ant sur les droits de prop priété dee la propriété
é intellectuellle concernen nt, par
intellectuuelle constitu
ue une incita ation à exxemple, le raapport entre les
l marques et les
l’investisssement dan ns des produiits pour déénominationss communess internationa ales
lesquelss un marché existe. Ce modèle m ne (D
DCI).
fonctionne pas très bien
b pour less maladies qu ui
touchent très peu de e personnes Lee système international de d la propriétté
(communément dénommées “ma aladies intellectuelle comporte
c un certain nombre
orphelines”) ou les maladies
m qui ne touchent d’options de politique
p généérale ou d’“éléments
que les populations pauvres dess pays dee flexibilité” permettant
p aux différents pays de
pauvres, dénommée es “maladies négligées”. pooursuivre des n matière de santé
s objectifs en
Dès lorss, très peu de e médicamen nts ont été mis
m puublique. Com mme il resso ort du cours, les pays
au pointt pour le traiteement de ces maladies. onnt eu recourss à ces éléments de flexibilité
Toutefois, depuis qu ue cette lacun ne en matièrre poour améliorer l’accès auxx médicamen nts. En
de reche erche a été mise
m en évide ence, le ouutre, les licennces volontaires de breve ets
paysage e de la recheerche médica ale concernant peeuvent favoriser l’établisssement de
ces mala adies a évoluué. Afin de répondre
r auxx pa novation grâce à la
artenariats et faciliter l’inn
besoins,, de nouveau ux modèles de d mise au cooopération po our mettre en pratique lees
point de médicamen nts ont été proposés en noouvelles tech hnologies mé édicales et améliorer
vue de p promouvoir laa recherche. À cet égard d, accès. Il est considéré que les stratégies de
l’a
le princippe de dissocciation a évollué : applique er cooncession de e licences da ans le secteu
ur privé
ce principe consiste à ne pas réccupérer le co oût visent générallement des objectifs
o
de la reccherche-déve eloppement grâce à des coommerciaux,, mais tant le es organisme es du
prix élevvés ou des vo olumes conssidérables du u seecteur privé que
q ceux du secteur pub blic
produit ffinal, ce qui permet
p de disssocier les peeuvent avoir recours auxx licences de brevets
coûts de e développem ment et les p prix. Les enn particulier en
e vue d’obte enir de meilleurs
partenarriats pour le développement de ré
ésultats en matière
m de santé publique e. Les
produits, tels que l’innitiative Médiicaments noouveaux mod dèles de liceences sociale ement
contre le es maladies négligées (D DNDi) (voir re
esponsables protègent la propriété
l’encadré é 4), ont con
nstitué une avvancée intellectuelle to out en veillannt à ce que les
décisivee par rapport aux 10 dernières annéess noouvelles tech hnologies soient mises à la
en réunissant organiismes à but non n lucratif, disposition des communau utés défavoriisées à
milieux industriels ett organismess unn coût abordable.
philanthropiques ma ajeurs. Cela a permis
d’augme enter considéérablement le e volume de Lee commerce internationa al est un autre e
produits en phase de e mise au po oint en ce qui doomaine qui reevêt une imp portance
concerne les maladies négligéess. fo
ondamentale s’agissant de d promouvoir
l’a
accès aux tecchnologies médicales
m et
Il sera essentiel de veiller
v à défin
nir un juste nnovation, dans la mesure où aucun pays ne
l’in
e entre l’innovation et les politiques de
équilibre e peeut espérer être
ê entièrem ment autosufffisant en
santé coompte tenu ded la nécessité de stimule er m
matière brication de l’ensemble des
de fab
la mise aau point de médicaments
m s par les prroduits médiccaux dont il a besoin. Un n certain
secteurss public et prrivé tout en assurant
a un noombre de faccteurs en rappport avec le
large acccès aux tech hnologies mé édicales, en coommerce ontt une inciden nce sur l’accè ès aux
vue de ttenir compte de l’évolution future de laa te
echnologies médicales,
m qu’il s’agisse de droits
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d’importation ou de l’incorporatio on dans les
accords commerciau ux de dispositions relative
es
à la prop
priété intellecctuelle qui re
etardent
l’entrée sur le march hé des produits
génériquues.
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Ce co
ours vise à faire mieux
x compren
ndre
1. dans quelle
e mesure less politiques en
e matière d’’innovation et
e d’accès au ux technologies
médicales sont liées da
ans les doma aines de la santé
s publiqu
ue, de la proppriété intellec
ctuelle
et du comm
merce;
5. le rôle de la propriété in
ntellectuelle dans l’innovation médica
ale et l’accès
s aux médica
aments;
6. l’importancce du comme
erce international pour l’a
accès aux mé
édicaments;
Objectiifs d’appre
entissage
Après avvoir suivi ce cours, vous devriez pouvvoir
3. indiquer au moins
m trois fa
acteurs ayan
nt été à l’origine de la baisse du prix des
d médicam
ments
antirétroviraux;
4. recenser et examiner
e de
es politiques susceptibless d’aider les gouverneme
g nts à maîtrisser les
dépenses de e santé en ce
e qui concerne les médiccaments;
5. décrire comm
ment la charrge de morbid
dité mondiale
e va évoluerr d’ici 2030;
7. expliquer la notion de disssociation ett indiquer six mécanismes ayant été proposés
p pour
dissocier la recherche-dé éveloppement du prix final des médiccaments;
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Cadrre de po
olitique générale des mesures
m s relativ
ves à
l’inno
ovation et à l’a
accès
L’objjectif d’amélio
oration de la santé publiqque ne peut ê être atteint uniquement
u g
grâce à la miise en
œuvre e d’une politiq
que de santéé, dans la me esure où il ré
ésulte de l’intteraction dyn
namique d’un n grand
nombre de domaines d’action en n rapport aveec les systèm mes de santé é, les disposiitions réglem
mentaires,
le co
ommerce et la l politique en
e matière de e concurrencce, la politiqu ue en matièree de passatio on de
marcchés et les sy ystèmes de propriété
p inte
ellectuelle. Ill existe une interaction
i en ntre ces diffé
érents
doma aines aux nivveaux national et internattional.
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Figure 1 : Les domaines d’action distincts
s en matière e de santé publique
(Source : OMS, OMPPI, OMC, Pro
omouvoir l’acccès aux tecchnologies médicales
m et l’innovation, Genève
(Suisse)), 2013)
Afin que
e l’objectif d’a
amélioration de l’accès aux technolog gies médicale es soit réalis
sé, il est esse
entiel
que chacun de ces domaines
d so
oit en interacttion avec les autres et les
s prenne en considératio on.
Intéressons-nous à présent
p à la manière don
nt ces questio
ons distinctes se recoupe
ent.
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social ett la cible 8.E de l’OMD 8 était expresssément axée e sur les méd dicaments : “En
“ coopérattion avec
l’industriie pharmaceutique, rendrre les médica aments esse entiels dispon ordables dans les
nibles et abo
pays en développem ment”. Depuiis l’adoption des OMD, ce ertains pays ont considérablement am mélioré
l’accès aaux médicam ments essenttiels pour luttter contre le VIH/sida, le paludisme et e la tuberculoose.
Cependa ant, comme l’indique l’ON
NU dans sess rapports su ur la réalisatio
on des OMD D, la disponib
bilité et le
caractèrre abordable des médicaments essen ntiels restent problématiq ques.
Depuis que
q les OMD D sont arrivéss à expirationn en 2015, l’ONU a décid dé, en septem mbre 2015, ded
lancer un ensemble de 17 objecttifs de dévelo oppement du urable (ODD). Le troisièm me objectif (O
ODD 3)
vise à “P
Permettre à tous
t de vivre
e en bonne sa anté et prom mouvoir le bie en-être de tous à tout âge e”. Dans
le cadre de cet objecctif, la communauté mond diale s’engag ge à mettre fin
f à l’épidémmie de sida, à la
tuberculose, au palu udisme et auttres maladies s transmissib bles d’ici à 2030, et à fairre en sorte que
chacun bénéficie d’u une couverture sanitaire universelle,
u d
donnant accèès à des médicaments et vaccins
sûrs et efficaces.
e Elle s’engage expresséme ent à “appuye er la recherch he et la mise
e au point de e vaccins
et de méédicaments contre
c les maaladies, trans
smissibles ou non, qui to ouchent princcipalement le es
habitantts des pays en
e développe ement, donne er accès, à u un coût abord dable, à des médicaments et
vaccins essentiels, conformémen
c nt à la Décla
aration de Do oha de l’OMC C sur l’Accord d sur les ADPIC et la
santé puublique de 20 001 (Déclara ation de Doha a), qui réaffirrme le droit qu’ont
q les pays en
développement de tiirer pleineme ent parti des dispositions de l’Accord sur les aspe ects des droitts de
é intellectuelle qui touche
propriété ent au comm merce relative es à la marge e de manœu uvre nécessa aire pour
protégerr la santé publique et, en particulier, assurer
a l’acccès universel aux médica aments”.
L’incidennce des brevvets sur les p prix des médicaments estt un aspect important du débat sur la a
propriétéé intellectuelle et l’accès aux médicam ments. Les normes de fo ond concernant la protecction par
brevet sont, dans un ne large mesure, celles qui figurent da ans l’Accord sur les ADP PIC, qui renvooie
égaleme ent à certainss articles de la Conventio on de Paris (adoptée en 1883). Avan nt l’entrée en vigueur
de l’Acco ord sur les ADPIC
A en 1995, il y avait une grande diversité de lois et de pra atiques natio
onales.
Par exem mple, un cerrtain nombre de pays n’oc ctroyaient pa
as du tout dee brevets surr les produits
pharmacceutiques ou u ne leur acco ordaient qu’uune forme dee protection limitée.
l La durée
d des bre
evets
variait aussi fortement d’un pays à l’autre. Selon l’article 27 de l’Acco ord sur les ADPIC, un bre evet
“pourra être
ê obtenu pour p toute in
nvention, de produit
p ou de
e procédé, dans tous les domaines
technolo ogiques”. Ce ela signifie quu’un brevet doit
d pouvoir être
ê obtenu pourp les prod
duits
pharmacceutiques (te els qu’un nou uveau compo osé chimique e ayant des vertus
v médiccinales) ainsi que
pour les procédés (te els que la mé éthode de fa abrication du médicamentt). L’Accord sur les ADP PIC
prévoit par
p ailleurs que
q la durée de la protecttion ne prend dra pas fin avvant l’expirattion d’une pé
ériode de
20 ans à compter de e la date du dépôt
d de la demande.
d Cees dispositio
ons sont entré ées en vigueeur
progresssivement, av vec des pério odes de transsition différen
ntes suivant le niveau de développem ment des
Membre es de l’OMC, mais elles s’appliquent
s a
aujourd’hui à tous les Meembres de l’O OMC, à l’excception
des payss les moins avancés
a (PM
MA). Les PM MA sont, pourr l’heure, disppensés d’appliquer les
dispositions de l’Acccord sur les ADPIC
A pour ce
c qui conce erne les produits pharmac ceutiques, ett ce
jusqu’enn janvier 2033 ou jusqu’à ce qu’ils sorrtent du grou upe des PMA A, si cela se produit
p avantt.
Ils peuveent en outre différer la mise en œuvre e de l’ensemmble des disppositions de l’Accord
l sur
les ADP PIC jusqu’en juillet
j 2021.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
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Les norm mes multilatéérales pour chaque
c formee de propriétté intellectuelle (brevets, droit d’auteu ur ou
marquess) prévoient des exclusio ons de la brev vetabilité, less droits confé
érés et des exceptions
e ett
limitationns relatives aux
a droits coonférés qui laaissent souve ent une grande marge de e mise en œu uvre.
L’Accord d sur les ADP PIC précise par ailleurs que
q les Mem mbres de l’OM MC sont libres de déterminer la
méthode e appropriée pour mettre en œuvre le es disposition ns de l’Accorrd sur les ADDPIC dans le e cadre
de leur p propre pratiqque juridique.. Ces optionns de politiquue générale sont
s souvent désignées sous
s le
nom d’“é éléments de flexibilité pré
évus par l’Acccord sur les ADPIC”. L’u utilisation des éléments ded
flexibilité
é est égalemment traitée dans le Plan d’action
d pourr le développ pement de l’O OMPI de 200 07, qui
vise à fa aire en sorte que les quesstions de dévveloppementt fassent parrtie intégrante e des travaux de
l’OMPI, et dans la Sttratégie et le plan d’action mondiaux pour la santé é publique, l’’innovation et
e la
propriété é intellectuelle mis en œu uvre en 20088 par l’OMS, qui entend offrir
o un cadrre plus solide
e et
durable aux activitéss essentielless de recherche-développ pement en sa anté fondées s sur les beso oins,
concernant les maladies qui toucchent de faço on disproporrtionnée les pays
p en déveeloppement.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
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la concu urrence et ac
ccroît le nomb
bre de fournisseurs, ce qui
q tend à faire baisser les prix et à ré éduire le
risque de ruptures d’approvisionn nement. Parallèlement, l’accès d’un pays exporta ateur aux ma archés
étrangerrs peut créerr des économ mies d’échelle, qui sont un
u moyen sup pplémentaire e de favoriseer
l’investisssement danns la recherch
he médicale et la mise au u point de prroduits, contrribuant ainsi à
stimuler l’innovation future.
Comme nous l’avonss vu, les malladies non tra e le pas sur les
ansmissibless sont en traiin de prendre
maladiess infectieuse
es pour devenir le principal problème auquel sont confrontés les pays en
développement. Leu ur traitementt nécessite une nouvelle génération d’antibiotique
d es pour faire face au
problème de la résisstance des ba actéries aux antibiotiquess actuels. De plus, l’inno
ovation médiccale
commen nce seulement à s’intéressser aux malladies tropica ales négligéees, ainsi qu’a
aux pathogèn nes
hautemeent infectieuxx, comme la maladie à virus Ebola.
Ces évo olutions constantes créen nt sans arrêt des demand des pour de nouvelles
n tecchnologies
médicale es. L’innovaation et l’accè
ès devraient être vus commme des éléments indiss sociables :
l’informa
ation et les données relattives à l’évolu
ution de la ch
harge de moorbidité pousssent les inno
ovateurs
à fixer de nouvelles priorités; de e nouveaux produits
p ns produits sont
sont mis au pointt ou d’ancien
adaptés pour répond dre à ces nou uveaux besooins; et, enfin aux produits sont mis à la
n, les nouvea a
disposition des patieents.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
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Les proggrammes de recherche-d développeme ent individuels au niveau national son nt menés danns le
cadre dee la politique générale. Leurs
L objectiffs globaux, le
eurs prioritéss et leurs res
ssources déccoulent
indirecte
ement des ca adres politiqu
ues et juridiques nationau ux et internattionaux, lesqquels sont un
ne
expression des priorrités internatiionales et na
ationales.
Comme vous l’avez vu, les respo onsables politiques confrrontés aux prroblèmes de l’accès à la
technoloogie médicale e doivent travailler dans un environne ement complexe et comp poser avec toout un
ensemble de structu ures politique
es, juridiquess et administrratives aux niveaux
n natio
onal, régionall et
international. Dans ce contexte délicat, ils on nt besoin de données et d’autres élém ments objecttifs sur
lesquelss ils pourront fonder leurss décisions.
L’Accord d sur les ADP PIC établit de es normes in nternationalees minimales qui régissen nt les systèm
mes de
propriétéé intellectuelle, mais n’em mpêche pas et ne devraitt pas empêcher les Mem mbres de l’OM MC de
prendre des mesures pour protéger la santé publique. Le es Membres de l’OMC on nt reconnu
ance de la prrotection de la
l’importa l propriété intellectuelle pour le déveeloppement desd technolo ogies
médicale es tout en exxprimant leurrs préoccupa ations quant à ses effets sur les prix. Les Membre es de
l’OMC sont libres de e déterminer la méthode appropriée
a p
pour mettre en
e œuvre les s dispositionss de
l’Accord sur les ADP PIC dans le cadre
c de leurr propre pratique juridiquee, de leurs besoins et de leurs
priorités au niveau national.
n Cess options de politique gén nérale sont souvent
s désig
gnées sous lel nom
d’“éléme ents de flexib
bilité au titre de l’Accord sur
s les ADPIC”. Les pay ys peuvent, s’ils le désirennt,
mettre een œuvre une e protection plus étendue e, à condition
n qu’elle soit compatible avec l’Accorrd sur
les ADP PIC.
Le comm merce interna ational permet la diffusion de nouvelles technolog gies aux qua atre coins du monde,
contribue à faire bais sser les coûtts et à stabiliser l’approvisionnement en produits médicaux.
Le comm merce a une importance cruciale pour assurer l’acccès aux tecchnologies médicales m et à
l’innovattion, car aucuun pays ne peut
p se targu
uer d’être totaalement auto onome et de pouvoir fabrriquer
localeme ent tous les produits
p méddicaux dont il a besoin. Il existe cepe endant un ce ertain nombre e de
facteurs liés au commerce qui pe euvent aussi avoir une in ncidence nég gative sur l’acccès aux
technolo ogies médica ales, qui vontt des droits de
d douane su ur les importa ations à l’inc
clusion de
dispositions sur la prropriété intellectuelle dan ns les accordds commercia aux qui retarrdent l’entréee des
produits génériques sur le march hé. Les acco ords de l’OMC actuelleme ent en vigueur comportent un
éventail d’options de énérale ou d’“éléments de
e politique gé e flexibilité” qui
q peuvent êtreê utilisés pour
p des
objectifss de santé puublique dans le cadre du système de la propriété intellectuelle e.
Cadre dde l’OMS pour l’accès aux médicam ments essen ntiels
L’OMS ffonde ses trravaux sur unu “cadre po our l’accès aux médicaments essen ntiels” qui définit les
quatre cconditions devant
d être remplies simultanéme
s ent pour as ssurer un accès dura able aux
médicam ments. Ces conditions
c so
ont : la sélec
ction et l’utilissation rationn
nelles des médicaments,
m , des prix
abordab bles, un finan
ncement dura
able et des systèmes
s de santé et d’ap pprovisionne
ement fiabless :
1. Sélection et utilisation ra
ationnelles de
es médicame ents : un payys en dévelop ppement disposant
de ressourcees limitées doit
d détermine er quels méddicaments so ont les plus im
mportants poour faire
face à la cha
arge de morb bidité au nive
eau national.. L’OMS a créé une liste modèle dess
médicamentts essentiels pour aider le es pays à preendre les boonnes décisio ons. Cette lisste est
décrite plus bas dans l’encadré n° 1.
3. Financemen nt durable : le
e financemen nt durable esst une condittion préalable e de l’offre ré
égulière
de médicam ments et d’auttres technolo ogies médica ales. Les dépenses de santé par hab bitant
sont généralement peu élevées
é danss les pays à faible revenu u et sont desstinées en grrande
hat de médiccaments (enttre 20 et 60%
partie à l’ach %). Depuis 2001,
2 le finan
ncement international
a considérab blement augmenté pour certaines
c ma s que le VIH/sida, le palud
aladies telles disme et
la tuberculosse, grâce à des
d organism mes de financcement et d’a approvisionn nement, tels que le
Fonds mond dial de lutte contre
c le sida
a, la tuberculose et le paludisme. L’e engagement des
pouvoirs pub blics en faveur d’un finan ncement adéquat et durable du systèm me de santé é est une
condition essentielle pou ur parvenir à une couvertture universe elle dans le domaine
d de laa santé
et pour garaantir l’accès de
d tous à dess services de e santé appro opriés.
3. Financemen nt durable : le
e financemen
nt durable esst une condittion préalablee de l’offre ré
égulière
de technolog
gies médicales. L’engag gement des pouvoirs
p publics en faveu ur d’un financcement
adéquat et durable
d du syystème de saanté est une condition esssentielle pou ur parvenir à une
couverture universelle
u daans le domaine de la sannté et pour gaarantir l’accè
ès de tous à des
services de santé approp priés.
http://w
www.who.int//medicines/publications/e
essentialmed
dicines/en/
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 23
QAE 3
L’accès aux thérapie
es antirétrovirales dans le
es pays à revvenu faible ou
o intermédia aire s’est
considérrablement am
mélioré au co ours des derrnières annéees. Ces traittements sontt accessibless à un
nombre beaucoup plus élevé de patients, notamment en raison d’une e forte baisse
e des prix. Pouvez-
P
er au moins 4 facteurs ayyant contribu
vous cite ué à cette baisse des prixx?
Encadré n° 2. Viru
us de l’immunodéficien
nce humaine
e (VIH)
Le virus de l’immun nodéficience humaine (VIH) cible le système
s
immunitaire et affaiiblit les systè
èmes de défe ense de l’orgganisme conttre les
infectio
ons et certain ns types de cancer.
c Avecc l’altération et la suppression
du foncctionnement des cellules immunitaire es par le viruss, une
immunodéficience s’installe pro ogressivemen nt chez les sujets
s infectés. Le
stade lee plus avanccé de l’infectiion à VIH estt le syndrome
d’immu unodéficience e acquise (sida), qui peut mettre 2 à 15 ans à
appara aître selon le cas. Ce sta ade se définitt par l’apparittion de certa
ains
cancerrs, d’infection ns ou d’autre
es manifestattions clinique es sévères.
Le VIH peut être su upprimé par une trithérap pie ARV conssistant à associer
3 médicaments anttirétroviraux (ARV)
( ou plu
us. Le traitem ment antirétrroviral
ne gué érit pas l’infec
ction à VIH, mais
m supprimme la réplicattion virale da
ans
l’organisme et perm met au systèmme immunita aire de se ren nforcer et de
e
reconstituer sa cap pacité à combbattre les infe
ections.
Politique
es en faveur des médicam
ments générriques
L’un dess principaux objectifs dess responsable es de l’élabooration des politiques de santé dans les pays,
quel quee soit leur nivveau de reve art de marché globale des médicame
enus, est d’acccroître la pa ents
génériquues moins on néreux, lorsq
que ces géné ériques sont disponibles, afin de rédu uire les coûtss.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 27
Différenttes mesures peuvent app puyer cette initiative, nota
amment l’acccélération de es procédurees
réglemeentaires pour autoriser la mise sur le marché
m des génériques
g a
ainsi que la conception
c de
système es nationaux de propriété é intellectuelle prévoyant une protection des donn nées issues des
d
essais ccliniques, de manière à acccroître la cooncurrence entre
e les méddicaments prrinceps et
génériquues. Du côté é de la dema ande, les responsables de e l’élaboratio ques peuvent
on des politiq
s’assureer que les preescripteurs (p
par exemple e, les docteurrs en médeciine), les disp pensaires (pa
ar
exemple e les pharma acies) et les patients
p favo
orisent les mé édicaments génériques
g p rapport aux
par
produits princeps.
es de prix
Contrôle
À mesurre qu’un méd dicament pro ogresse danss la chaîne d’approvisionnement, il es st soumis à diverses
d
majorations qui augm mentent le prrix de détail. Il s’agit nota amment des marges prélevées par le es
grossistees, les détailllants et les pharmaciens
p s pour compe enser les fonnctions qu’ils accomplisse ent.
Réduire au minimum m les majorattions, notamm ment en créa ant des systèèmes de disttribution pluss
efficacess, peut avoir une incidence positive sur s l’accès au ux médicame ents en faisaant baisser le e prix de
détail. L
Les majoratioons peuvent aussi être ré égulées de manière
m à éviiter qu’elles favorisent
f less ventes
de médicaments coû ûteux, par exxemple en pe ermettant auxx pharmaciens de faire des d marges
légèrement plus élevvées sur les génériques à bas prix po our les encouurager à préfférer ces gén nériques
à des médicaments plus onéreuxx. Cependan nt, ces typess de contrôless de prix con nstituent des
interventions sur le marché,
m et le
es prix contrô
ôlés doivent permettre
p de
e réaliser des s profits raiso
onnables
tout au long de la chhaîne d’appro ovisionnement, de maniè ère à éviter de pousser le es fournisseurs
nécessa aires hors du marché.
Un mécaanisme d’ach
hat efficace et
e rationnel est
e essentiel au fonctionn nement de to
out système de
d
santé. Les
L systèmes s d’achat devvraient être conçus
c pour obtenir les médicaments
m s voulus et d’autres
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 28
dispositifs médicauxx de bonne qu ualité, au mo
oment voulu, dans les qu uantités désirrées et à dess tarifs
intéressaants. L’apprrovisionneme ent en comm mun peut permmettre de réa aliser des écconomies dan ns le
processus d’achat. Les système es de santé ont
o une autre e fonction clé é, celle d’ass
surer la supervision
réglemeentaire du maarché pharma aceutique affin de garantiir la sûreté, la qualité et l’efficacité de
e tout
médicamment sur le marché
m et de bloquer les produits con
ntrefaisants ou o de mauva aise qualité.
6. Supervision réglementaire
La supervision réglemen ntaire du marrché pharma
aceutique vise
e à garantir la
l sûreté, la qualité
et l’efficacité
é de tout méd
dicament surr le marché et
e à bloquer les
l produits contrefaisan
c ts et de
mauvaise qu ualité.
2. les années de d vie ajustées sur l’incap pacité (DALY Y) : les DALYY perdues so ont calculéess en
faisant la somme des an nnées de vie perdues et du d nombre d’années de vie v en bonne e santé
perdues en raison d’une maladie ou d’une incapa acité. Une DALY
D perdue e peut être
considérée comme
c une année
a de vie
e en bonne santé
s perdue
e. La somme e de ces DAL LY dans
une populatiion, ou la cha arge de morb bidité, peut être
ê considérrée comme un u indicateurr
mesurant l’é écart entre la situation sanitaire actueelle et une sittuation sanitaaire idéale où
ù la
totalité de la
a population vvivrait jusqu’à un âge ava ancé sans maladie
m ni inccapacité.
e générale, plus
En règle p un pays ou une régio on est pauvree, plus sa charge de morrbidité est éle
evée.
Par exemmple, l’Afriqu
ue est la parttie du monde e qui souffre de la charge
e de morbiditté la plus éle
evée, les
taux d’années de vie e perdues y étant
é sept fois plus imporrtants que da
ans les pays à revenu éle evé.
La chargge de morbid
dité relative élevée
é dans ces régions est en grand de partie duee aux taux pluus
importannts de malad
dies transmisssibles (aussi appelées maladies
m infectieuses), auux affections liées à
esse, aux afffections périnatales (survvenant penda
la grosse de précédant ou suivant
ant la périod
immédiaatement l’acccouchement)) et aux mala adies provoquées par une e nutrition médiocre.
Quelle in
ncidence cela aura-t-il su
ur les politiqu
ues publiquess de demain? La nature changeante e de la
charge dde morbidité nous donne une indication sur les différents type es de technollogies médiccales qui
seront n
nécessaires à l’avenir. Enn particulier, les donnéess nous perme évoir qu’il faudra
ettent de pré
mettre een place des traitements et des techniques de pré évention plus
s nombreux ete variés pou ur faire
face à la
a charge croiissante de maladies
m non transmissibles.
En particculier, la que
estion de savvoir comment promouvoirr l’accès aux x traitements pour les maladies
non trannsmissibles dans
d ntermédiaire dominera less débats de santé publique et de
les payss à revenu in
politique
e en matière de propriété intellectuellee dans les annnées à venir. Le renforcement de l’accès
aux méd dicaments no ovateurs sera a au cœur de p seulement en ce qui concerne de
e ce débat, pas e
nouveau ux traitementts coûteux po ortent parfois que de mod
our le cancer, qui n’appo destes bienfa aits
thérapeuutiques, mais s aussi pour ce qui est dee nouveaux ttraitements hautement
h effficaces, com
mme
celui de la leucémie..
3. En ce qui co
oncerne les produits
p de santé, le sectteur public co
ontribue gran ndement à la a
recherche fo
ondamentalee, au financemment, à l’infra
astructure, à l’achat, ainssi qu’à l’orien
ntation
du marché.
4. La propriété intellectuelle
e a une incid
dence notable
e sur l’innova
ation et sur l’accès aux produits
p
de santé.
Traduction de la figurre :
Étape 1
Découverte du médica
ament
Étape 2
Mise au point
p préclinique
Étape 3
Mise au point
p clinique
Processu
us réglementaire pour l’apprrobation
10 000 co
omposés
250 comp
posés
5 compossés
1 compossé
Phases : 0 effet sur le corps; I sans risque pour l’homme; II effficace contre les
l maladies; III innocuité et
e
efficacité à grande échhelle; IV innoccuité à long terrme
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 37
es estimations actuelles, le
Selon le l coût de coommercialisa ation d’un mé édicament va arie entre
5
161 milliions et 2,6 milliards
m de do
ollars É.-U. , en fonction de la métho odologie et de es données utilisées
u
ainsi quee du type de médicamen nt mis au poinnt. Toutefoiss, toutes les initiatives de
e R-D ne viennnent
pas du ssecteur privéé. Le secteurr public contrribue grandeement à la recherche fond damentale dans le
domaine e pharmaceu utique, quelque 50% de to oute la R-D en
e matière de d santé étan nt financés pa
ar des
fonds puublics ou dess organismess à but non lu ucratif6.
Le foncttionnement du d cycle d’inn novation est optimal sur les marchés développés,, où la demande de
nouveau ux produits coïncide
c avecc la capacité d’acheter cees produits, grâce
g notamment à l’exisstence
de systèèmes d’assurrance maladie qui fonctio onnent. Dans les pays en n développement, il n’existe pas
souvent de corrélatio on entre la demande et le es moyens fiinanciers en raison du poouvoir d’achaat limité
des patieents et de l’a
absence de régimes
r d’as
ssurance malladie efficace es. En consé équence, le cycle
d’innovaation tradition
nnel ne perm met pas de crréer des prodduits pour tra
aiter des mala
adies existan
nt plus
particuliè
èrement dan ns les pays pauvres.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 38
L’OMS a créé en 2003 une Commission sur les droits de propriété inttellectuelle, l’innovation ete la
ublique (CIPIIH) chargée d’examiner le dysfonctionnement du cycle d’innovvation. La CIPIH
santé pu C a
conclu q
que dans les pays en dévveloppementt, le cycle d’in nnovation n’e
est pas autoe
entretenu en n raison
notamment du sous--financementt des service es de santé, de l’exiguïté des marchéés et de la faiiblesse
du pouvoir d’achat de
d nombreux patients. En n d’autres termes, non seeulement la demande
d de
e
ent être issuss du processus de recherrche est insu
produits qui pourraie uffisante, mais la capacité
é
d’alimen cherche l’est aussi.
nter cette rec
Dans cees conditions, la CIPIH a conclu que les droits de propriété intellectuelle n’’ont pas à eu
ux seuls
un effet incitatif suffissant pour stimuler la rech
herche médiccale sur les maladies
m nég
gligées préva
alentes
dans less pays en dév veloppement.
Cette prrise de consccience de l’éccart entre less besoins des pays en dé éveloppemen nt sur le plan
n médical
et les prroduits mis au point à leur intention a suscité de trrès nombreu ux débats au cours des de ernières
années, plus particulièrement au u sujet de l’uttilité des stru
uctures d’inno
ovation actue
elles pour ceertains
besoins des pays en n développem ment dans le e domaine de e la santé.
1. Veuillez exp
pliquer les priincipales carractéristiquess de ce cycle
e d’innovation
n.
2. Indiquez si ce
c modèle foonctionne de la même faççon pour les pays développés et les pays
p en
développemment et expliq
quez-en les raisons.
3. Cette prise de
d consciencce de l’écart entre les bessoins des pa ays en dévelo oppement su ur le plan
médical et le
es produits mis
m au point à leur intentio on a suscité de très nombreux débatss au
cours des deernières années, plus pa articulièremennt au sujet de
e l’utilité des structures
d’innovation actuelles po
our certains besoins
b des pays en dévveloppement dans le dom maine de
la santé. Le
es droits de propriété
p inte ont pas à euxx seuls un efffet incitatif suffisant
ellectuelle n’o
pour stimule
er la recherch
he médicale sur les mala adies négligées prévalenttes dans les pays en
développem ment.
Bien qu’il existe enco ore des lacunes dans la R-D sur les maladies
m tropicales négliigées, des avvancées
positivess ont été enrregistrées avvec de nouveelles sources de financem ment et de noombreux parttenariats
de collabboration entrre des organismes public cs et privés visant
v à comb bler ces lacu
unes.
L’investissement estt néanmoins toujours insu uffisant : “Su
ur les 850 nouveaux prod duits thérapeutiques
enregisttrés entre 2000 et 2011, seuls
s 37 (4%%) étaient inddiqués pour lees maladies négligées, dont
d
25 produ uits avec unee nouvelle indication ou formule
f et hu
uit vaccins ou ologiques.” “Sur
u produits bio
148 445 essais cliniq ques enregisstrés le 31 dé
écembre 2011, seuls 2016 (1%) conccernaient dess
maladiess négligées.””8
Malgré d
de nouvelles activités en matière de R-D,
R il reste beaucoup à faire dans ce e domaine ene ce qui
concerne les maladies tropicaless négligées. L’un des gra ands concep pts dans la reecherche de modèles
innovantts dans le do
omaine de la R-D est l’idé
ée consistan nt à dissocie
er le prix du produit
p final des
d
coûts de
e R-D, qui a été
é appelé plus tôt le prinncipe de disssociation.
Le princcipe de dissociation reposse sur l’idée selon laquelle les coûts et e risques dee l’investissement
dans la R-D devraien mpensés autrement que par
nt être récom p le prix fin
nal d’un prodduit pendant la
période d’exclusivité é commercialle. La dissocciation est pa articulièreme
ent utile pour encourager la R-D
sur les m
maladies nég asiment pas de marché pour
gligées, pourr lesquelles ill n’existe qua p encoura
ager
l’innovattion car les patients
p n’ontt pas les moyyens d’achetter des médicaments.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 42
Les exemples les plu
us courants sont
s les suiv
vants :
Autres m
mécanismes s visant à accroître et faciliter
f la R-D
R sur les maladies
m orp
phelines
Traité biomédical sur la a R-D : En 2012,
2 le groupe de travail consultatif d’experts
d de l’OMS a
recommandé é que les Étaats membres s de l’OMS négocient
n unee conventionn ou un traité
é mondial
pour promou uvoir la R-D. Cet instrum ment internatiional obligera ait chaque gouvernemen nt à
investir 0,01% du produit intérieur brut (PIB) danss la R-D pou ur les maladiees qui toucheent les
pays à faiblee revenu et à revenu intermédiaire de e façon anorm malement éle evée. Une p partie de
ces contributions serait collectée
c danns un fonds commun
c au niveau mond dial.
Communau utés de brev vets, dans lessquelles au moins
m deux titulaires
t de brevets
b décid
dent de
regrouper leeurs droits atttachés aux brevets
b relatifs à certaine
es technologies et de se céder
c
mutuellemen nt sous licence les droits d’utiliser cess brevets ou de les céder à des tiers.. Les
chercheurs peuvent
p avoir besoin d’avvoir accès à des technolo ogies contennues dans plusieurs
brevets lors de la mise aua point d’un médicament, en particulier si c’est un produit com mbiné.
La négociation relative à l’accès à ce es technologies est coûte euse en termmes de tempss et
d’argent, ce qui peut avo oir un effet diissuasif impoortant sur la R-D
R dans un n domaine où ù la
rentabilité esst faible com
mme les mala adies tropicales négligéess. Les comm munautés de brevets
permettent aux
a chercheu urs de conclu ure uniquement un accorrd de licence e, ce qui rédu
uit
http://w
www.medicinespatentpoo
ol.org/
Activité
é n° 2
Comme indiqué pluss haut, la plus grande parrtie de la R-D D actuelle su
ur les maladie
es tropicaless
négligéees est gérée par des parttenariats entrre des organ nismes publiccs, privés et à but non luccratif.
Lisez le texte de l’en
ncadré 4 décrivant un parrtenariat app pelé Drugs foor Neglected Diseases iniitiative
(DNDi) eet réfléchisse
ez à la façon dont ce parttenariat fait en
e sorte que les produits soient à la
disposition des pays s en développpement.
http://w
www.dndi.org
g/
Répons se à l’activité
é n° 2
Les parttenariats pou
ur la mise au point de pro
oduits jouent un rôle impo
ortant pour combler les la
acunes
dans less travaux de recherche exxistants. DN q ses médicaments sont abordable
NDi garantit que es en
dissocia
ant les coûts de R-D du prix des produ explique par le fait que DNDi
uits. Ceci s’e D paie po
our la R-
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 45
D. DND Di négocie dees licences non exclusive es pour les te
echnologies qu’elle
q achètte et met au point,
afin que le produit fin
nal soit enreg
gistré et venddu à un prix abordable ett sur une basse équitable.. DNDi
obtient l’engagemen nt contractuell pris par les donneurs ett preneurs de
e licence de vendre les produits
p
sur la ba
ase du prix de
d revient ma ajoré d’un poourcentage. DNDi entame ces négocciations au dé ébut du
processus de R-D.
Le princcipe de dissociation reposse sur l’idée selon laquelle les coûts et e l’investissement
e risques de
dans la R-D devrait être
ê récompe ensés autrem ment que parr le prix final d’un produitt pendant la période
p
d’exclussivité commerciale. La dissociation es st particulière
ement utile pour
p encouraager la R-D sur
s les
maladiess négligées, pour lesquelles il n’existe quasimentt pas de marché pour enccourager l’innovation
car les p
patients n’ontt pas les moyyens d’achetter des médicaments.
nt été propossées pour disssocier la R-D du prix final des médiccaments sont les
Les métthodes qui on
suivante
es :
Les bourses s de recherc che fournissent aux cherrcheurs une mise de fond ds initiale.
Les réductio ons d’impôtt permettent aux entreprises de dédu uire les dépennses de R-D D des
impôts dus.
Les prix octtroient une so omme d’arge ent à une enttreprise ou organisation
o q a mis au point un
qui
nouveau mé édicament, fixxée à l’avancce par le com mité du prix.
Les mécanismes de ga arantie de marché perme ettent à un acheteur
a de médicaments
m s en vrac
de garantir l’achat d’une certaine qua antité d’un noouveau produit, si sa misse au point a été
couronnée de d succès.
Un traité bio omédical intternational sur la R-D a été proposé é en 2012 paar un groupe de
travail consuultatif d’experts de l’OMSS qui obligera ait chaque goouvernementt à investir 0,,01% du
produit intérieur brut (PIBB) dans la R--D pour les maladies
m s pays à faible
qui touchent les
revenu et à revenu interm médiaire de façon
f anormmalement élev vée. Une pa artie de ces
contributionss serait collectées dans unu fonds com mmun au nive eau mondial
Les bons d’’évaluation prioritaire permettent
p à une entreprise de faire évaluer
é à titre
e
prioritaire un
n produit de sson choix da ans le cadre dud processuss réglementa aire pour
l’approbation n des médica aments en échange de la a mise au po oint d’un méddicament desstiné à
de petits ma archés ou de petits group pes de patien nts (concerna ant notamme ent les malad dies
tropicales néégligées).
Les commu unautés de brevets
b sontt des structurres dans lesq quelles au moins
m deux tittulaires
de brevets décident
d de regrouper
r leu
urs droits atta
achés aux brrevets relatifss à certainess
technologiess et de se cé éder mutuelle ement sous licence les drroits d’utiliser ces brevetss ou de
les céder à des
d tiers. Le e Medicines Patent
P Pool en
e est un ex xemple.
Brevetss
Les brevvets sont larg uvelles technologies inventives dans le
gement utilissés pour protéger les nou l
domainee médical.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 49
informattions en conssultant les ba ases de donn nées des offiices de breve
ets ou auprè
ès de sourcess
commerrciales. La fo orme de publication du brevet varie considérablem
c ment d’un pa
ays à l’autre e
et
l’extractiion, l’analyse
e et l’exploita
ation des info
ormations figurant dans le
e brevet sontt des questio
ons très
complexxes qui requièrent des co ompétences spécialisées
s .
La demande e doit se rappporter à un “oobjet brevetaable”, notamm ment des inv ventions; less pays
peuvent définir ce qu’estt un objet bre evetable et pourront
p exclu ure, par exemmple, les prinncipes
scientifiquess ou les méthhodes thérap peutiques.
L’objet breveetable revend diqué doit être nouveau (ce( qui signiffie que l’inve ention revend diquée
ne devrait paas avoir été divulguée
d au
u public où qu’il se trouve e).
L’invention doit
d comporte er une activitté inventive (être
( non évid dente), ce quui signifie qu’elle doit
représenter une avancée e majeure pa ar rapport à ce
c qui existe (appelé étatt de la technique) qui
n’est pas évidente pour uneu personne ayant des compétence es techniquess dans le domaine
(une “person nne du métie er” dans la te
erminologie des
d brevets).
Elle doit être
e susceptiblee d’application industriellee (être utile).
L’invention doit
d faire l’objjet d’une divu ulgation adéquate, ce qu ui signifie que
e la demande e de
brevet devra ait contenir su
uffisamment d’éléments d’information n pour qu’une personne du d
métier puisse l’exécuter.
Une foiss délivrés, less brevets con nfèrent à leur titulaire le droit
d d’empêccher des tierrs d’accomplir les
actes ci--après : fabriiquer, utiliserr, offrir à la vente, vendre e ou importerr à ces fins l’invention bre
evetée
dans le pays où les droits
d attachés aux breve ets sont délivvrés.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 50
exceptioon, aussi con
nnue sous le nom d’excep ption “Bolar”, a été appliq
quée par de nombreux pa ays, en
particulie
er après qu’u
un groupe sp pécial de l’OMMC chargé dud règlementt des différennds a statué que cela
est confoorme à l’Acccord sur les ADPIC
A (article 30)10.
Une autre limitation relative aux droits de pro opriété intelleectuelle recon nnue expres ssément au tiitre de
l’Accord sur les ADP PIC concerne e l’épuisemen nt des droits de propriété é intellectuelle. Dès qu’un produit
visé par les droits de e propriété in
ntellectuelle est
e vendu ou u distribué so ous une autre e forme sur le e
marché avec le conssentement du u titulaire dess droits, les droits
d de pro
opriété intelle ectuelle sont réputés
être “épu uisés”. Celaa signifie que d’autres transactions de e vente et de distribution peuvent avo oir lieu
sans l’au utorisation exxpresse du titulaire des droits.
d L’articcle 6 de l’Acccord sur les ADPIC
A dispoose que
les pratiqques d’un Membre de l’O OMC dans ce e domaine ne e peuvent pa as être conte estées au titree du
système e de règleme ent des différeends de l’OM MC. La Déclaration de Doha D sur l’Acccord sur les ADPIC
et la sannté publique précise que l’effet des dispositions de l’Accord su ur les ADPIC C est de laissser à
chaque Membre la liiberté d’établir son propre e régime en ce qui conce erne cet épuiisement sanss
contesta ation, sous rééserve des dispositions
d g
générales de
e cet accord interdisant
i la
a discrimination sur la
base de la nationalité du titulaire des droits. En conséquence, les Me embres peuv vent choisir par
p
exemple e entre l’épuisement natio onal, régiona al ou internattional. Au titrre de l’épuise ement nation nal, le
titulaire du
d droit peutt empêcher l’importation parallèle de produits protégés par la propriété
intellectuuelle en provvenance d’au utres pays même s’ils ontt été mis surr le marché de d ces pays aveca le
consente ement du tituulaire des drooits. Au titre
e de l’épuisem ment internattional, le titulaire des dro oits ne
pourrait pas agir ainssi étant donn né que tous les droits de propriété inttellectuelle se eraient considérés
comme épuisés par le fait qu’il ait vendu anté érieurement le produit en n dehors du territoire.
t Daans ce
cas, il esst possible d’importer parrallèlement un u produit en n provenance e d’une autre e juridiction si
s le
produit bbreveté a été é vendu avecc l’autorisatio on du titulairee des droits, par exemple e à un prix inférieur.
Ainsi, la politique appliquée en matière
m d’épu
uisement peu ut avoir une incidence importante dan ns
l’accès aaux produits de santé.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 51
traitemment antirétroviral lopinaviir/ritonavir en
n 2008, le noombre de pattients en Tha aïlande
utilisannt le lopinavirr/ritonavir aurait augmentté, passant dde 39 à 6246 6. En février 2007, le
titulaire
e du brevet a annoncé un ne baisse glo
obale du prixx de l’efaviren
nz, dont ont bénéficié
b less
patientts vivant avecc le VIH/sida a dans le monde entier.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 52
QAE 8
Veuillez expliquer les
s principaless raisons qui ont présidé pour obtenir une protectiion par breve
et et les
défis en matière de santé
s publiquue qui y sontt liés.
enteurs dema
Les inve andent souve ent un breve
et, qui leur esst délivré, pou
ur ces “innov
vations cumu
ulatives”
quand le
es critères de
e brevetabilitté sont remplis.
Le fait que de nombrreux brevetss portant sur un produit exxistant puissent être utilissés pour prolonger la
durée de e la protectio
on d’un produuit protégé par brevet a suscité
s des in
nquiétudes, tout
t particuliè
èrement
quand lees améliorations ne sont que mineure es, font preuvve d’une inve entivité limité
ée ou n’ont aucune
a
valeur th
hérapeutique e ajoutée. Il est fait valoirr que la prote
ection de cess adaptationss nouvelles et e
mineure es peut effecttivement prolonger indéfiniment la du urée de la prootection par brevet. Cettte
stratégie
e appelée “pe erpétuation” évince des concurrents
c f
fabricants dee génériques s du marché, sans
aucun nouveau béné éfice thérapeeutique pour les patients..
La Commission de l’’OMS sur less droits de prropriété intelllectuelle, l’innovation et la santé publique
(CIPIH)111 a défini le terme
t “perpé
étuation” com mme étant qu uand “en l’ab bsence de toute nouvelle
avancée e thérapeutiq que apparentte, les titulairres de brevetts utilisent différentes stra
atégies pourr
prolongeer la durée de leur exclussivité au-delà à des 20 annnées de valid dité du brevett”. La CIPIH a
indiqué ce
c qui suit : “Faire
“ le dép
part entre less innovations incrémentalles qui débou uchent sur de
véritable
es améliorations cliniquess, des avanta ages thérapeeutiques ou desd progrès sur le plan d de la
fabricatio
on et celles qui
q n’apporteent aucun vé éritable bénéffice thérapeu utique n’est pas
p chose fa acile.
Mais cella est capital pour éviter que les brev vets ne soiennt utilisés pou ur faire obsta
acle à une
concurreence légitime e.”
Chaque pays a la so ouplesse néccessaire pour concevoir son s système de propriété é intellectuelle
conformément à sess besoins. Le es Membres de l’OMC so ont liés par le
es normes minimales
m éta
ablies
par l’Acccord sur les ADPIC
A en fonction des objectifs
o éconnomiques, de es objectifs de
d développe ement et
autres d’un pays. Il s’agit notamment du droit de définir des d critères de d brevetabilité. La quesstion
centrale est de savoir si un breve et devrait êtrre délivré pouur l’adaptatio
on ou la modification d’un ne
première e invention brevetée?
b Il importe de juuger chaque invention re evendiquée dans
d un brevvet sur le
fond. Le e simple fait qu’une innovvation soit cuumulative n’eest pas un motif de refus de délivrancce d’un
brevet. En effet, l’innnovation est la plupart duu temps cum mulative par nature
n étant donné
d que le
es
avancée es technologiques se fontt généraleme ent par paliers et non parr bonds.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 55
rapport à la situationn existante de
e l’état de la technique pe
euvent être pris
p en consiidération pou
ur
déterminner l’activité inventive.
La proteection de ces s données esst considérée e comme faissant partie du u système de e propriété
intellectu
uelle car il s’agit d’une fo
orme de prote ection contree la concurrence déloyale e, et elle figure sous
cette rubbrique dans l’Accord
l sur les ADPIC (a article 39.3). L’Accord su ur les ADPIC C dispose que les
Membre es de l’OMC empêcheron nt l’utilisation commerciale e déloyale de es renseigne ements confidentiels
soumis à une autoritté de réglementation et le eur divulgatio
on, sauf si ce ela est néces ssaire pour protéger
p
le publicc ou à moins que des mesures ne soient prises po our empêche er leur utilisation commerrciale
déloyale e. L’OMC ne e donne aucu une indication supplémen ntaire au suje et de cette disposition.
Toutefois, on peut afffirmer que le es Membres de l’OMC on nt une marge e de manœu uvre pour pro otéger
les donn nées résultan nt d’essais enn appliquant un interpréta ation favorab ble à la santé é publique
conformément à la Déclaration
D d Doha, que
de e l’Accord sur les ADPIC ne prescrit pas p expressé ément
une période d’exclussivité des don nnées mais qu’une
q certa
aine forme de e protection contre
c l’utilisa
ation
commerrciale déloyale est requise et que la protection
p conntre l’utilisation commerc ciale déloyale e ne doit
pas se liimiter simple ement à la noon-divulgation des donné ées.
La question de la prootection des données réssultant d’essa ais illustre biien le dilemm
me fondamen ntal que
pose la protection de
e la propriété
é intellectuellle. Afin d’encourager la mise
m au poin
nt de produitss,
certains pays ont cré
éé volontaire
ement une exxclusivité de marché pour faciliter un certain retou ur sur
investisssement, bien
n que cela puuisse retarde ur le marché de nouveauxx fabricants de
er l’arrivée su d
génériqu ues.
Marquess
Les marrques permetttent aux enttreprises d’éttablir une disstinction entre leurs biens
s et services et ceux
de leurs concurrentss. Elles aiden mmateurs à faire des cho
nt les consom oix en connaaissance de cause
c et
empêchent toute con nfusion et dé éception sur le marché. Tout
T comme les brevets, les marquess
relèventt d’une juridicction : il n’exiiste pas de marque
m intern
nationale.
mbreuses ma
Il peut y avoir de nom arques différrentes pour le
e même méd dicament utillisé par les fa
abricants
de géné ériques et de médicamentts originaux (c’est la raiso on pour laquuelle la distinction établie
habituellement entre e le fabricant de médicamments princep cant de médicaments génériques
ps et le fabric
peut induire en erreuur).
Pour ide
entifier des médicaments
m par un nom qui n’apparttient pas à de es titulaires de
d droits privvés,
l’OMS tie
ent à jour un
n système de e dénominatio ons commun nes internatio
onales (DCI)). Chaque DCI est
un nom unique recon nnu au niveaau mondial. Elle peut êtrre utilisée pour identifier des
d substancces
pharmacceutiques ou u des ingrédieents actifs paarticuliers. Le
L système des
d DCI perm met de reconnaître
claireme
ent, de presccrire et de délivrer en toutte sécurité dees médicaments aux pattients.
Droit d’aauteur
Le droit d’auteur se rapporte
r à dees créations originales daans le domaine littéraire ou artistique
e et ne
s’étend pas aux idée es, procédure es et méthod des de fonctionnement. En E ce qui cooncerne les
médicam ments, une question
q d droit d’autteur est de savoir si la prrotection couvre les notices
clé de
d’emballage ou les in nstructions q mpagnent. Les fabricantss de génériques sont libre
qui les accom es
d’utiliserr les informattions fourniess dans ces notices
n car le
e droit d’auteur ne s’étendd pas aux
informattions proprem ment dites. Toutefois,
T éta
ant donné qu ue le droit d’a
auteur s’étennd en règle générale
g
à la réalisation de co opies d’œuvrres originaless à une éche elle commercciale, les tribu
unaux ont paarfois
constaté é que les fabricants de gé énériques nee peuvent pa as utiliser des
s reproductioons exactes des
d
notices d d’emballage se trouvant dans les boîîtes de médiccaments d’orrigine.
La sectio
on suivante expose
e certaains des déteerminants liés au comme erce en ce qu ui concerne l’accès
aux méd dicaments. Elle
E commen nce par préseenter les grandes tendan nces du comm merce mondial des
produits de santé et explique enssuite comme ent les droits de douane s’intègrent
s daans ce cadree. En
conclusion, elle exam
mine certaine es des dispo
ositions relatives à la prop
priété intellecctuelle énonccées
dans less accords de libre-échang ge conclus ré
écemment pa ar des pays développés et l’incidence e
qu’elles pourraient avoir
a sur l’acccès aux médicaments.
Autres fa
aits notabless pour 2014 :
L’Union euro
opéenne, la Suisse
S et l’In
nde sont les ttrois premierrs exportateu
urs nets de p
produits
pharmaceutiques.
Les États-Unnis d’Amérique, le Japon n et la Russie
e sont les trois premiers importateurs nets de
produits pha
armaceutique es.
Globalem ment, le com mmerce intern national a gaagné en impo ortance danss l’offre de biens nécessa aires
pour la ssanté publiqu ue comme le es médicame ents, les disp es technologies.
positifs médiccaux et autre
Comme en témoigne e l’étude de l’OMC
l portannt sur 139 paays, 115 étaient des impo ortateurs netts, ce qui
signifie qu’ils
q sont tributaires du commerce
c in
nternational pour
p répondrre à leurs besoins dans lee
domaine e de la santéé. La grande majorité dess pays en dé éveloppemen mportateurs nets, à
nt sont des im
l’exception de l’Inde,, la Chine et la Jordanie.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 63
outre, si certains payys achètent leurs médicaaments à un prix plus élevvé que d’autres, la haussse des
importattions en valeur ne se tradduit pas néce
essairement par une amé élioration de l’accès. Si nous
n
examino ons l’évolutio
on des importtations de médicaments par habitant entre 1995 et e 2015, nous
constato n nombre de différences importantes,
ons qu’il existe un certain i même si less importation
ns de
médicam ments de tou utes les régio
ons sont en hausse.
h Les importations s des pays développés et des
pays “enn transition” ont
o été multipliées par sixx pendant ce
ette période.
Politiqu
ue tarifaire re
elative aux produits
p de santé
Les droits d’importattion ou droitss de douane appliqués auux médicameents influent sur les prix et
e ont
donc une incidence surs l’accès aux
a médicam ments. L’OMS S a donc rec
commandé que les pays
réduisen
nt ou supprimment les droitts d’importation applicables aux médicaments esssentiels.
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 64
Les droits d’importattion appliqué
és aux produits pharmace eutiques (c’est-à-dire les formules et les
médicam ments en vraac) ont diminuué de façon notable danss les pays en n développem ment et les PMA
P et
restent p
proches de zéro
z dans less pays dévelooppés. Les droits
d de douuane appliqu ués aux intrants
chimiquees générauxx et aux intrannts hospitalie oratoire sontt les plus élevés, toutes
ers et de labo
catégories confondu ues.
Médicaaments en
A1 0,10 2,7
76 2,36 2,44
doses
A2 Médica
aments en vrrac 0,16 2,6
69 2,38 1,61
Intrants pour
A3 l’industtrie 0,02 2,3
38 4,42 1,87
pharmaceutique
Intrants chimiques
B 1,13 3,3
32 5, 2 3,78
généraaux
Intrants hospitalierss
C1 0,79 3,4
48 4,19 2,74
et de la
aboratoire
Matérie
el
C2 techno
ologique 0,13 3,5
50 4,37 1,49
médicaal
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 65
distribution, marges et services de
d vente au détail),
d leur incidence surr les prix fina
als peut être
considérrablement am d montants supplémen
mplifiée par des qués dans la chaîne de
ntaires appliq
distribution nationale
e en fonction de cette hau
usse du coûtt des importa ations.
Indépendamment de nce sur les prix, les droitss de douane influent sur les condition
e leur inciden ns de
fabricatioon locale des s produits médicaux en termes
t de co
oût des intran
nts (ingrédien nts chimiquees,
compétittivité des fab bricants locauux, protection de l’industrrie locale grâ
âce aux droitts de douane e
appliqué és aux imporrtations de prroduits finis, etc.). La ten ndance à la baisse
b des droits de doua ane
appliqué és aux intrants chimiquess dans l’indusstrie pharma aceutique peu ut contribuerr à accroître la
compétittivité des ind dustries locales, mais les données tarrifaires ne pe ermettent pass de se faire une
efficacité des initiatives prrises pour re
idée déffinitive sur l’e enforcer les in
ndustries loccales. Quoi qu’il
q en
soit, la te
endance mondiale qui esst à un nouve el abaisseme ent des droitss de douanee dans toutess les
composa antes de l’inddustrie pharmmaceutique signifie
s que l’importance des droits de e douane dimminue
dans l’en nsemble, en dépit de que elques excep ptions notables mentionn nées ci-dessu us.
La poss sibilité de reelever les drroits de douane – Droits s “consolidé és” par rapp port à droits s
“appliqu ués”
Les payss peuvent re elever les dro oits de douan ne appliqués aux produitss de santé à n’importe qu uel
momentt, aussi longttemps que ce e relèvementt ne dépasse e pas les dro oits de douan ne maximauxx
(“plafondds tarifaires”) que les Me embres de l’O OMC s’impossent à eux-m mêmes (appelés droits consolidés
ou “conssolidations taarifaires”). Dans
D de nombreux cas, l’é écart entre le e droit effectivement appliqué par
un pays est netteme ent inférieur à ce qui est autorisé
a par la
l loi au taux x des droits consolidés.
c D
Dans
ces cond ditions, les pays
p peuventt relever sens siblement less droits, relèvvement qui est
e à son tou ur une
source dd’incertitude pour les imp portateurs et les exportate eurs. Des ré éductions sub bstantielles des
d taux
de droitss consolidés en vue de le es aligner sur les taux de e droits effecttivement app pliqués
encouraageraient la stabilité
s et la prévisibilité des
d taux de droits et pou urraient prommouvoir le com mmerce
des prod duits de santté et améliore er ainsi l’acccès aux produ uits de santéé.
élimination des
d exclusion ns facultative
es de la brevvetabilité au titre
t de l’Acco ord sur les ADPIC.
A
Par exemple e, si l’ALE éliimine la posssibilité d’exclure des végé étaux et des animaux de e la
brevetabilité é, l’obtention d’un brevet pour ces inve entions devieendra une ob bligation;
les interpréta ations des crritères de bre evetabilité soont acceptée es d’un comm mun accord d dans le
texte de l’AL LE;
possibilité de e prolongatio on de la duréée de vingt ans de la prottection par brevet afin de e
dédommage er le titulaire du brevet en n cas de racccourcissement excessif de d la durée de
validité effecctive de brevvet dû à des retards
r liés à la procédurre d’autorisattion de
commercialisation d’un médicament
m ou de délivraance du brevvet;
limiter les motifs d’octroi de licences obligatoires à des situatiions d’urgence extrême et e à
l’utilisation par
p les pouvo oirs publics. L’Accord sur les ADPIC ne restreint pas les motiffs
d’octroi de licences oblig gatoires pourr la délivrancce d’une licen nce obligatoire;
préciser la portée
p et la durée de la prrotection dess données ré ésultant d’ess sais (par exeemple
cinq ans). AuxA termes de d l’article 39.3 de l’Accorrd sur les AD DPIC, les pay ys sont tenuss de
protéger les données réssultant d’essais contre l’e exploitation déloyale
d dans le commerrce et la
divulgation, mais cet article ne précis se pas la durrée de la protection ni la façon
f dont la
a
protection do oit être assurée;
normes visa ant à faire resspecter les droits. Ces normes impos sent l’applica
ation de “messures à
la frontière” aux droits de e propriété in
ntellectuelle autres
a que lees marques de d fabrique ete de
commerce et e le droit d’auteur (les me esures à la frontière sontt déjà obligattoires en verrtu de
l’Accord sur les ADPIC pour p les marq
ques de fabrrique et de co ommerce et le droit d’autteur).
Ces mesure es à la frontièère permetten nt aux titulairres de droits de travaillerr avec les autorités
douanières pourp empêch her l’importattion de marcchandises vissées par les droits de pro opriété
intellectuellee.
Les ALE E conclus ave ec les États-Unis d’Amérrique couvren nt en généra al les droits de propriété
intellectu
uelle globaleement, tandiss que les ALE
E conclus avvec l’AELE (d dont les mem mbres sont l’Islande,
le Liechttenstein, la Norvège
N et la
a Suisse) me
ettent l’accen
nt sur l’application de norm mes plus striictes en
ce qui cooncerne la prolongation de d brevets, l’exclusivité des donnéess résultant d’essais
d la durée des
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 69
et le respect des me
esures à la fro
ontière. Less accords d’aassociation, de
d partenaria at et de comm
merce
conclus avec l’Union
n européenne e visent à ca
aler le niveau
u de protectio
on sur le nive
eau assuré dans
d l’UE.
Toutefois, l’analyse de
d l’incidencce d’un chapitre isolé risq
que de ne pass rendre justtice à l’archittecture
globale des
d ALE et à leurs répercussions surr la création de d richesse et l’améliorattion des nive eaux de
vie. De ce fait, les évaluations
é des répercusssions des AL LE dans leur ensemble so ont plus fréquentes.
1. Comment mobiliser
m les ressources
r nécessaires
n p
pour l’innova
ation, y comp pris non seuleement le
capital, maiss aussi le savvoir-faire en matière scie
entifique, les outils et l’infrrastructure d
de
recherche, et
e l’infrastructture régleme entaire?
Le cadree juridique in
nternational pour
p la protecction juridiqu
ue de l’innovaation à travers les droits d
de
propriété
é intellectuelle est défini dans plusieuurs traités administrés pa ar l’OMPI et l’’Accord sur
les ADPPIC de l’OMC C. Ces traitéss imposent une
u mise en œuvre œ au nivveau nationaal. Les pays
disposennt de la marg ge de manœ œuvre nécesssaire à cet ég gard conformmément à leurs politiques
nationale
es, à savoir leurs politiquues de santé.
Vous avvez étudié less principales caractéristiqques d’un certain nombre e de droits de
e propriété
intellectu
uelle, plus prrécisément le
es brevets ett les marques et leurs liens avec les politiques
p de
e santé.
Le courss a exposé sommairemen nt les raisons
s pour lesquelles le systèème des brevvets existe et
e
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 71
expliqué
é les conditio
ons dans lesq quelles les brevets sont délivrés
d et qu
uels sont les mécanismess
intégrés qui permetteent au systèmme des brev vets de fonctiionner dans le sens de l’iintérêt générral d’un
point de vue de l’acccès et de la politique
p d’inn
novation.
Vous avvez étudié less questions liées au commerce en ce e qui concernne l’accès auux produits dee santé.
Le comm merce internaational est d’’une importaance capitale pour garanttir l’accès auxx médicaments et à
d’autres produits de santé car au ucun pays ne e peut espére er fabriquer tous
t les prod
duits dont il a besoin.
Toutefois, les obstac
cles à l’imporrtation, par exemple
e l’imp
position de droits de doua ane, pourraieent avoir
des incid
dences sur l’’accès aux médicaments
m s. Vous avezz examiné l’é évolution du commerce
c des
produits de santé auu cours des ddernières déc cennies danss des pays à différents sttades de
développement. Vous avez tout particulièrem ment examin né les droits d’importation
d n ou droits dee
douane appliqués au ux produits pharmaceutiq
p ques qui sont un des élém ments détermminants des prix et
vu commment ces dro oits peuvent influer sur l’a
accès aux mé édicaments. Les droits d’importation
d
appliqué
és aux produ uits pharmace eutiques ont diminué de façon notablle dans les paysp en
développement et le es PMA et resstent proche es de zéro daans les pays développés..
e cours a exp
Enfin, le pliqué que less pays concluent des acccords de libree-échange qui peuvent ou o non
obliger le
es pays à addopter des no ormes plus strictes
s que l’’Accord sur les ADPIC ett ce faisant, avoir
a
une inciddence sur l’a
abordabilité des
d produits médicaux ett sur l’innovation dans le domaine mé édical.
Perspec ctive
Bien que e d’immense es progrès aient été acco omplis dans l’innovation et e l’accès auxx médicamen nts dans
certains domaines, de d nouveauxx défis surgis ssent. L’arrivvée de nouve eaux traiteme ents curatifs
efficacess mais extrêm mement coûteux pour l’h hépatite C a uune fois de plus
p rehaussé é le profil public du
débat. DDe nombreuxx parallèles peuvent
p être
e faits avec la
a situation duu VIH/sida, mais
m des
enseigne ements ont été
é tirés. Par exemple, le e sofosbuvir,, qui est un nouveau
n traittement effica ace, a
été enreegistré et est disponible dans
d certains
s pays à faiblle revenu et pays à reven nu intermédia aire
environ un an après qu’il a été au utorisé aux États-Unis
É d’Amérique, et à des prix beaucoup
b plu
us bas.
Cela estt beaucoup plus
p rapide que dans le passé.
p L’OMS s’est emprressée d’incllure les nouvveaux
ents dans sa liste modèle des médica
traiteme aments essen ntiels et a éla
argi son prog gramme de
préqualification pourr garantir la qualité
q des approvisionne ements. Le Medicines
M Pa atent Pool a élargi
ses activvités à l’hépa
atite C. Des accords
a de liicence ayantt une vaste portée
p géogra aphique ont été
signés trrès rapideme ent. Toutefois, les pays à revenu inte ermédiaire qu ui ne figurent pas dans le es
accords de licence doivent
d compposer avec des prix élevé és. Certains pays à revenu élevé ontt même
commen ncé à rationn ner les médiccaments conttre l’hépatite C et à ne les délivrer qu u’aux patientss les
12
plus malades et ont décidé de ne e pas rembourser certain ns traitementts contre le cancer
c . Le débat
sur les p
prix élevés ett l’accès n’esst plus restre
eint aux payss en développ pement.
Des prog grès ont été réalisés en cec qui conce erne certaines maladies négligées,
n mais d’autres
maladiess négligées ont o fait leur apparition.
a L réservoir de
Le d nouveaux x antibiotique
es qui font
cruellemment défaut est e presque videv en raison des possibbilités limitées de retour sur
s investisse ement.
L’épidém mie de fièvre Ebola a montré l’existen nce d’un pluss grand nomb bre de maladdies négligéees. Les
flambées sporadique es dans les régions
r pauvvres ne donnent pas naissance à un marché
m suffissant qui
attireraitt le capital-rissque. La commmunauté mondiale
m doitt investir dav
vantage dans s la R-D pourr être
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
n – page 72
mieux préparée pour la prochain ne flambée d’’agents pathogènes hauttement infecttieux connuss ou
inconnuss. Mais une fois encore, des enseign nements ont été tirés. Il est bien connu aujourd’hhui que
les parte
enariats pourr la mise au point
p de prod
duits peuven
nt aboutir à des traitemennts à moindree coût.
De nouvveaux instrumments comme les prix et les mécanismes de gara antie de marc ché ont été utilisés
u et
peuventt être encore améliorés.
Aujourd’’hui, l’établiss
sement de normes
n monddiales en matière de prop priété intellecctuelle et de
commerrce s’est déto u certaine mesure du multilatéralism
ourné dans une m me au profit des accordss
commerrciaux région naux et bilaté
éraux. Cette situation peuut conduire à une fragme entation des règles,
alors que les processus des orga anisations multilatérales peuvent êtree plus inclusiffs.
1
Onn trouvera les explications
e et in
nformations de base
b ainsi que les textes juridiq
ques pertinents à l’adresse :
https://www.wto.org/englis sh/tratop_e/tripss_e/pharmpaten nt_e.htm
2
htttp://www.unsgaaccessmeds.org g/
3
OMMS (2012), Stattistiques sanitaires mondiales 2012,2 Genève, OMS
O
4
htttp://www.who.innt/healthinfo/global_burden_dissease/projection ns/en/
5
estimation de 2,6 milliards de dollars
L’e d É.-U. datte de novembre e 2014. Tufts Ce enter for the Stuudy of Drug Devvelopment,
(http://csddd.tufts.edu/new
ws/complete_story/pr_tufts_csdd d_2014_cost_sttudy). Cette esttimation a été contestée
c par ce
ertains.
6
Gllobal Forum for Health Researcch (2008): Mon nitoring Financia
al Flows for Hea alth Research
http://annoouncementsfiless.cohred.org/gfh hr_pub/assoc/s1 14888e/s14888e e.pdf
7
Coommission on Health
H Research h for Developme ent (1990): “Heaalth Research: Essential
E Link to
o Equity in Deve
elopment.
Oxford Un niversity Press (http://www.cohrred.org/downloa ads/open_archivve/ComReports_0.pdf)
8
Peedrique, B. et al.(2013) : The drrug and vaccine e landscape for neglected disea ases (2000–11): a systematic
assessme ent. Lancet Glob bal Health 1:e37 71-79 (http://wwww.thelancet.com m/journals/langlo/article/PIIS22 214-
109X%281 13%2970078-0//fulltext)
9
CEEWG Submissio on: Research 2011,
2 at http://www.who.int/phi//news/phi_5_ne ew_investmt_strrat_SBIR_mode el_en.pdf
10
Onn trouvera de plu
us amples rense eignements à l’a adresse https://w
www.wto.org/eng glish/tratop_e/disspu_e/cases_e/ds114_e.htm
11
htttp://www.who.innt/intellectualpro
operty/en/
12
htttp://www.who.innt/hepatitis/publications/hep-c-a access-report/en n/
Ac
ccès aux technologies médicales et à l’innovation
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