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Collège de Saint-Ay − Année scolaire -

Cours : Probabilités
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser aux expériences aléatoires.
Ce sont des expériences vérifiant trois conditions :

.-. on
. . . .doit
. . . . . pouvoir
. . . . . . . . . .reproduire
. . . . . . . . . . . . . cette
. . . . . . .expérience
. . . . . . . . . . . . . .dans
. . . . . . .les
. . . .même
. . . . . . . . conditions
............................................
- on ne peut pas connaître le résultat à l'avance
.-. les
. . . . résultats
. . . . . . . . . . . .possibles
. . . . . . . . . . . .de
. . . .l'expérience
. . . . . . . . . . . . . . .sont
. . . . . .connus
. . . . . . . . .à
. . .l'avance
...................................................

......................................................................................................................
Ce genre d’expérience est très courant : citez-en quelques exemples.

. lancer
. . . . . . . . .de
. . . dé
. . . . (1,2,3,4,5,6)
. . . . . . . . . . . . . . . . .--. .pile/face
. . . . . . . . . . . .--
. . tirer
. . . . . .une
. . . . . carte
. . . . . . .au
. . . .hasard
. . . . . . . . .dans
. . . . . . .un
. . . jeu
. . . . .de
. . . .carte
..................
Jeu de flechette -- la roulette
......................................................................................................................
Dans le langage ordinaire, le mot hasard est utilisé pour exprimer un manque apparent de causes. On parle de hasard
quand on se retrouve dans une situation qu’on n’aurait pas prévue, ou quand on ne sait pas ce qui va se passer. Cela
veut dire qu’on ne connaı̂t pas les causes d’un phénomène ou qu’on est incapable d’en trouver les conséquences.

La branche des mathématiques qui étudie les expériences aléatoire s’appelle les probabilités, elle va apporter de la
rigueur à l’étude de ces phénomènes que l’on pensait du temps de Aristote provenir du bon vouloir des dieux. De nos
jours, les probabilités permettent la prévision :
— de risques (fusée ariane, crues),
— de sondages,
— de l’évolution de la bourse (dans une certaine mesure...).

I VOCABULAIRE .
• Dans une expérience aléatoire, l’univers Ω est l’ensemble des résultats (ou issues) possibles.

Dans le cas du lancer d’une pièce : Ω = {P,F}


Dans le cas du lance de 1 dé : Ω = {1,2,3,4,5,6}
Exemples : Dans le cas du lancer de 2 dés : Ω = {(1,1) , (1,2) , ... , (6,6)}
Dans le cas de la somme de deux dés : Ω = {2,3,4,...,12}

• Un évènement élémentaire (ou issue) est un résultat possible de l’expérience.


Donc l’univers est constitué de tous les évènements élémentaires.

Exemples : Dans le cas de la somme de deux dés : 2 ou 5 ou 7


Dans le cas du tirage d’une carte dans un jeu de 32 cartes : As de pique ou Dame de Coeur

Pour la suite de ce paragraphe, nous considérerons l’expérience de la somme de deux dés.


• Un évènement est un ensemble de plusieurs issues (ou autrement dit de plusieurs évènements élémentaires).
Exemples : Décrire les évènements suivants : A :  Obtenir un nombre pair  A={2,4,6,8,10,12}

B :  Obtenir une somme supérieure à 10  B={11,12}


C :  Obtenir une somme inférieure ou égale à 6  C={2,3,4,5,6}
D :  Obtenir une somme multiple de 3  D={3,6,9,12}

Remarque : Un évènement est inclus dans l’univers et on note A ⊂ Ω

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A
Illustration de A ⊂ Ω
• On appelle évènement impossible l’évènement qui ne contient aucune éventualité et on le note ∅

Donner des exemples d’évènements impossibles : "Obtenir une somme de 13"

II C ALCUL DE PROBABILITÉ .
Le calcul des probabilités est la science qui modélise les phénomènes aléatoires. La modélisation du calcul des proba-
bilités a été inventée par A. N. Kolmogorov dans un livre paru en 1933. Cette façon de modéliser est donc relativement
récente mais elle est rigoureuse.

Dans l’expérience du lancer d’un dé, on peut remarquer


que :

la fréquence de réalisation de l'évènement "obte-


nir un 4" se rapproche de 0,17 de plus en plus
quand on réalise beaucoup de lancer.

Cette fréquence s'appelle la probabilité de l'évè-


nement.

Cette probabilité vaut 1/6.


D’une manière plus générale, si Ω = {e1 ; e2 ; . . . , en } est l’univers d’une expérience aléatoire. On définit la loi de pro-
babilité comme étant les probabilités de chaque évènement élémentaire. Ces probabilités sont les fréquences de chaque
issues pour un grand nombre d’expérience.
D ÉFINITION 1 :
Modéliser une expérience, c’est lui associer un univers Ω et une loi de probabilité P sur Ω

N E XEMPLE : On tire au hasard une boule dans un sac contenant deux boules blanches et une noires, puis on remet
cette boule et on refait un tirage.
L’univers est constitué des issues suivantes : {(B, B); (B, N ); (N, B); (N, N )}
Dans certaines situation on peut s’aider d’un  arbre de probabilités  pour déterminer la loi de probabilité.

Issue (B,B) (B,N) (N,B) (N,N)


Probabilité

Loi de probabilité de l'expérience aléatoire


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