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 CLARA 2

TABLE DES MATIERES

CLARA 2.....................................................................................................1
Note de l’auteure.................................................................................2
L’APPROCHE.....................................................................................3

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CLARA 2

Auteur : Marylin Doll

Catégorie : Érotisme

CLARA, ELLE, ELLE DECIDE : QUI, QUAND, COMMENT, OU...

D'ABORD L'APPROCHE, FURTIVE, PUIS, TRES VITE, L'ATTAQUE
ET... LE FESTIN.

Licence : Licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

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Note de l’auteure

L’aventure continue tranquillement. Ne prenez pas Clara pour ce qu’elle

n’est pas, car très vite, elle peut se transformer en brasier. Pour le moment,
elle se chauffe, se prépare au gré de son humeur. L’action torride viendra
très vite. Mais là n’est peut-être pas l’essentiel. Clara est poétique, aussi,
comme elle peut devenir vulgaire et parler crument. Elle a son caractère et
sa personnalité. Ça compte. Ce sont les préliminaires et... ça se savoure, il
paraît.

Marylin Doll.

Note de l’auteure 2
L’APPROCHE

Le quartier Latin, l’été, c’était son terrain de chasse favori.

Clara descendit le boulevard St Michel de sa foulée souple et sensuelle.
Le vent faisait voleter ses cheveux et sa robe à fleur, le monde entier
semblait à la fête et même les pigeons avaient l’air joyeux, marchant en
hochant la tête, à picorer de ci, de là. Ils ressemblaient à de petits jouets
mécaniques.
Les hommes se retournaient sur son passage et ceux qui étaient en couple
ou en famille jetaient un petit regard discret sur ses formes ravissantes,
excitantes, prenant garde à ne pas se faire prendre à se rincer l’œil en
douce. Les célibataires, ou ceux qui étaient seuls, mataient sans vergogne,
l’interpellant, parfois. Mais elle les désarmait souvent par un grand sourire
et un clin d’œil, poursuivant sa route du même pas, sans ralentir. Tant
d’assurance en paralysait certains, mais elle pouvait se faire douce et
soumise, aussi. Ça dépendait des circonstances.

Arrivée à la Faculté, elle traversa et se dirigea vers la terrasse bondée,

juste en face, au pied de la petite église. Il y avait beaucoup de touristes et
Clara se dit qu’à défaut d’étudiant, une rencontre exotique... pourquoi
pas ?
Comme à chaque fois qu’elle se trouvait dans un lieu public, beaucoup
de regards se tournèrent vers elle alors qu’elle se faufilait entre les tables.
Elle alla s’installer en retrait, de manière à avoir la terrasse entière sous les
yeux et pouvoir ainsi repérer sa proie.
Le serveur l’ayant aperçue, il vint prendre sa commande et elle se fit
plaisir en choisissant une mauresque. Pastis, sirop d’orgeat et eau glacée.
En patientant, elle observa les gens autour d’elle.

L’APPROCHE 3
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Elle s’attarda sur un couple d’amoureux, juste à côté. Elle les trouvait
charmants. Ils se tenaient la main, se parlaient dans le creux de l’oreille, ils
riaient ensemble, au milieu de la foule mais isolés du monde. Dans leur
propre univers. Elle détailla la jeune femme. Une longue robe aux tons
verts imprimée de motifs abstraits, de petites chaussures à talons plats, ses
cheveux sagement tirés en arrière, des petites lunettes. Pucelle, encore,
peut-être. Elle avait l’air si prude, pleine de candeur. Puis elle passa au
jeune homme. Il devait avoir une vingtaine d’années et un duvet blond
recouvrait ses joues pâles. Il avait les cheveux assez longs, qui lui
tombaient sur les épaules.

Il avait mis sa main sur les cuisses de la jeune femme, maintenant, sous
la table, et il tentait de remonter discrètement la robe du bout des doigts,
pour atteindre la chair tiède sous le voile de coton. Ce faisant, il collait sa
bouche à l’oreille de sa conquête et lui disait des choses qui le faisait rire,
lui. Elle, un peu moins. Elle avait un petit sourire crispée et elle retenait sa
main en la serrant. Elle ne semblait pas prête à céder. Après quelque temps
de ce jeu, le garçon voyant qu’il n’arrivait à rien retira sa main et s’écarta
un peu d’elle. Il dit quelque chose que Clara n’entendit pas et la jeune
femme lui répondit d’un mot. Et puis elle se leva et elle partit d’un pas vif
en direction de la Fontaine St Michel, en bas du boulevard.
Le serveur revint avec sa boisson et Carla y trempa les lèvres en
frémissant. Elle but une gorgée et frissonna encore. Comme c’était bon
d’être là, sans entraves, libre et heureuse, sans aucun soucis. Le monde
était vraiment merveilleux.

Le jeune homme avait allumé une cigarette et il parlait au téléphone.

Clara imagina qu’il tentait de rattraper le coup. Sur la table, elle vit qu’un
livre était posé et elle se leva discrètement pour en voir le titre. « Mygale »
de Thierry Jonquet. Elle l’avait lu. Elle aimait bien les romans noirs. Elle
se rassit, vida son verre d’un trait et elle passa à l’attaque. Le jeune était
frustré et elle avait un parfait moyen d’approche.
Elle sortit une cigarette de son sac et s’approcha du garçon. Elle posa le
bout des doigts sur son épaule et dit :
- Pardonnez-moi, auriez-vous du feu ?
L’APPROCHE 4
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Le jeune homme tourna la tête et quand il la vit, il bredouilla :

- Euuuhh... oui... bien sûr... attendez...
Il fouilla dans ses poches.
- Il est dans votre paquet de cigarette, je crois, dit Clara en riant.
- Le jeune rougit un peu et maladroitement, il sortit le briquet et lui
alluma sa cigarette.
Elle mit les mains autour des siennes bien qu’il n’y eut pas de vent et elle
sentit qu’il était troublé.
Puis comme si elle venait de s’en rendre compte elle lâcha :
- Oh ! Vous lisez Jonquet. J’adore cet auteur.
Le jeune reprit un peu d’assurance.
- Ouais, moi aussi, je kiffe trop ce mec. J’avais lu les orpailleurs, de lui.
Il est mort. C’est con.
- Oui, quel dommage. Ça vous ennuie si je m’assois ?
- Ici ?
- Oui, là, à côté de vous. C’est tellement rare de pouvoir parler de ce
qu’on aime avec quelqu’un.
- Oui, c’est vrai.
Clara s’assit en dévoilant ses cuisses dorées. Le garçon loucha dessus et
détourna vite les yeux.
- C’est votre petite amie qui était avec vous, tout à l’heure ?
- Maya ? Ouais. Enfin, j’aimerais bien.
Clara sourit. Elle tira sur sa cigarette, laissant la fumée s’échapper de ses
lèvres rose lentement, en volutes grises que le souffle tiède de la brise
dispersait aussitôt.
- Vous ne sortez pas ensemble ?
- Si.
- Et ? Pourquoi dites-vous que vous aimeriez bien.
- C’est pas ce que je voulais dire... enfin... si, mais...
Clara vit les joues du garçon se colorer un peu et ça l’excita. Ça y est,
elle sentait qu’elle commençait à être humide. Elle posa nonchalamment sa
main entre ses cuisses, un geste tout à fait naturel que le garçon ne vit pas,
et elle la laissa là, immobile, comme protégeant l’entrée de son sexe qui se
mouillait doucement.
Elle sourit à nouveau.
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- Je crois comprendre, dit elle.

Le jeune homme rougit de plus belle. Cette inconnue le troublait. Si
douce et sensible. Si belle, aussi.
- Tu aimerais coucher avec elle mais elle ne veut pas. Je me trompe ?
Clara était passé au tutoiement, l’air de rien.
- Non. Elle dit qu’elle est pas prête.
Il s’étonnait de dire aussi naturellement ces choses-là, intimes tout de
même, à cette femme qu’il ne connaissait pas dix minutes plus tôt. Elle
dégageait, il ne savait trop quoi ou comment l’exprimer, une aura de
douceur qui incitait à la confidence. Comme une amie qui se soucie de
vous.
Clara souleva ses cheveux blonds, qui lui chauffaient la nuque, et elle les
attacha, levant les bras et faisant saillir les tétons de ses seins magnifiques.
Le garçon n’en perdit pas une miette.
Ceci fait, Clara se rapprocha de lui jusqu’à toucher sa cuisse de la sienne.
Elle dit :
- Et toi ? Tu es prêt ?
- Comment ça ? Pour... euh...
- Oui. Tu as déjà fait l’amour ?
Décidément, ça devenait tendu, là, pensa le jeune homme. Il n’avait pas
l’habitude qu’on lui parle de cette manière franche et directe. Il avait un
peu trop chaud d’un coup, et il sentait sa verge gonfler en silence et
commencer à palpiter. Stupéfait, il s’entendit répondre :
- Non.
- Et ?
- Et quoi ?
- Tu te sens prêt ?
- Je sais pas mais j’ai envie.
Clara prit la main du jeune homme et l’amena sous la table. Il résista un
peu, surpris et quand il comprit, il se laissa faire. Clara se colla un peu plus
à lui et lui murmura dans l’oreille :
- Fais remonter ma jupe doucement avec tes doigts. Elle glissa le bout de
sa langue dans le creux de son oreille.
Le garçon fit ce qu’elle lui demandait et lentement, centimètres par
centimètres, il remonta, dévoilant les cuisses bronzées de Clara jusqu’à la
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bordure de sa culotte blanche.

Clara se saisit à nouveau de sa main et elle la posa contre son sexe
brûlant. Une petite tâche s’était déjà formée, traversant le coton blanc juste
à l’entrée de sa petite moule rosée. Elle exerça une pression, forçant le
jeune homme à sentir cette liqueur qui débordait de son calice.
Le jeune homme était rouge d’excitation et de tension, avec cette foule
autour qui pouvait les surprendre. Elle conduisit ses doigts sous la culotte,
écartant le tissu pour leur faire connaître une autre bouche et d’autres
lèvres, une bouche accueillante et humide, prompte à se laisser pénétrer, à
laisser s’introduire en elle tout ce qui pouvait lui donner du plaisir,
prompte à sourire, en laissant ses lèvres s’entrouvrir pour que s’enfonce en
elle un membre ferme ou les doigts d’une main agile et curieuse. Pour
l’emmener vers le plaisir et la jouissance.
Le garçon respirait fort. Il avait introduit un doigt dans la moiteur torride
de cette chatte offerte comme un cadeau du ciel. De son autre main, il se
touchait, malaxant discrètement son membre juvénile, avide lui aussi
d’expulser sa semence.
Clara poussa un petit gémissement quand un doigt du garçon se glissa
entre ses cuisses. Il tentait d’atteindre le siphon ténébreux de son anus,
caché entre ses fesses blanches. Elle referma un peu les jambes,
emprisonnant sa main. Elle était trempée mais elle ne voulait pas jouir ici.
Ce n’est pas tant les gens qui l’ennuyaient, mais le fait qu’elle avait un
projet et que ce projet, c’était d’emmener sa proie ailleurs pour la déguster
tranquillement. Elle prit la main du garçon et la dégagea de sous sa culotte
et de sous la table ensuite. Il la regarda étrangement, interrogatif, frustré.
- Et si on allait autre part ? lui proposa Clara en souriant.
- Ben, c’est que j’ai cours, après... mais... j’peux peut-être m’arranger.
Clara lui fit un clin d’œil et le jeune crut qu’il allait fondre.
- Faut qu’j’aille juste en face pour demander à un pote qu’il prenne mes
cours.
- Vas-y. Je t’attends.
Le jeune fila comme une flèche, laissant sur place son sac à dos dans la
précipitation.

L’APPROCHE 7
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Le téléphone de Clara se mit à vibrer, puis à sonner en au son des

premières notes d’un titre de Bobby Valentino. Elle se saisit de son sac et
prit le téléphone.
- Allo ?
- Clara, comment vas-tu, ma chérie ?
- Hey ! Papa. Ça va très bien. Je suis toujours à Paris. Pour l’été, comme
l’année dernière. Et toi ? T’es où ? Ça va ?
- À Singapour, chérie. Le boulot, tu sais bien...
- Ouahhh ! C’est drôlement loin !
- Oui, assez. Tu as besoin de quelque chose ?
- Ben en fait, tu sais comment c’est, Paris. C’est cher et les tentations
sont nombreuses. Elle rit, de son rire clair et cristallin. J’ai un peu dépassé
mon budget ce mois-ci.
- Ah ! Paris. J’aimerais bien y être avec toi, bon dieu. Bon, je te fais virer
un peu d’argent juste après. Deux mille euros, ça ira ?
- Oui, largement. J’t’adore. Tu rentres quand à Annecy ?
- Au début de la semaine prochaine, si tout va bien.
- Bon, ok. Tu m’appelles, hein ?
- Bien sûr, ma chérie.
- Bisous P’pa. Merci. T’es un ange.
- De rien, Clara. C’est toi, mon ange. Bisous, chérie.
- Bisous, p’pa.

Clara n’avait jamais eu aucun soucis d’argent. Son père était très riche.
Un industriel de l’agro-alimentaire. Sa mère vivait avec un autre homme,
Roger. Elle ne supportait pas les absences longues et répétées de son père
et elle avait préféré le quitter. Clara ne s’entendait pas vraiment avec elle.
Elles étaient si différentes. Elle ressemblait plus à son père. Entreprenante,
volontaire, curieuse...
Elle fit un signe au serveur et celui-ci s’approcha.
- Mademoiselle ?
- J’étais à cette table, là, juste derrière. Donnez-moi une autre mauresque,
s’il-vous-plaît.
Le garçon alla se saisir du ticket et le posa sur la table devant Clara. Il
était drôlement mignon, ce serveur. Un petit air à la Brad Pitt.
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- Je vous amène ça tout de suite.

- Merci, répondit Clara avec un grand sourire.
Elle s’adossa à sa chaise et regarda la foule flâner, tourner en rond, partir
puis revenir, s’embrasser, s’engueuler... vivre, quoi. Et elle attendit ainsi
patiemment son verre et le jeune garçon qu’elle allait initier aux plaisirs de
la chair. Elle était très impatiente mais ça ne se voyait pas. Clara avait une
maîtrise impressionnante d’elle- même et ce, en toute circonstance. Enfin...
presque.

À suivre ( Préliminaires )

L’APPROCHE 9
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L’APPROCHE 10
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