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CLARA 4

TABLE DES MATIERES


CLARA 4.....................................................................................................1
SOUS LES TOITS...............................................................................2

i
CLARA 4

Auteur : Marylin Doll


Catégorie : Érotisme

CLARA SE PREPARE À SE REPAÎTRE DE SA PROIE ET ON LUI


POURRIT SA FÊTE ?
GROSSE ERREUR ET CLARA, ELLE A LES ABEILLES.

Licence : Licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

1
SOUS LES TOITS

Maxime introduisit la clé dans la serrure et il entra, Clara sur ses talons.
La petite chambre sentait un peu le renfermé et il s’en rendit compte car il
alla tirer les rideaux et ouvrir la fenêtre.
Clara détailla la pièce rapidement. Des bouquins, des bouquins et... des
bouquins. Sur la musique, beaucoup, l’histoire de l’art, des partitions, des
traités sur l’harmonie. Dans le coin, il y avait un petit chevalet et à côté, un
étui à guitare. Un bureau avec un siège rembourré à roulettes qui tourne sur
lui même.
Un minuscule coin cuisine avec deux plaques chauffantes sur un petit
frigo. Un poster de Sartre et de Chopin, côte-à-côte, et des photos, sur le
mur, de la famille, sans doute. Un petit meuble en bois avec une lampe de
chevet posée dessus. Enfin, le lit. Un grand lit deux places. L’essentiel était
là.
- Tu veux boire un truc ? demanda Maxime.
- T’as quoi ?
- Ben, pas grand chose, en fait. Je devais faire des courses. De la bière ou
du coca.
- Va pour une bière. Je vais à la salle de bain. C’est là, non ?
- Ouais. Fais pas attention au bordel.
Clara prit son sac et elle entra dans la salle d’eau. Du linge salle était
entassé dans un coin. Le lavabo n’était pas très net mais c’était pas la
catastrophe. Elle se regarda dans la glace, lissa un peu ses sourcils, fit
bouffer ses cheveux. De son sac, elle sortit son lip-stick et fit briller ses
lèvres. Ça résistait à l’eau. Même à une turlute. Ça résistait à tout, ce
truc-là. Des fois, elle se demandait ce qu’ils pouvaient bien foutre dans ces
saloperies. Mais elle ne pouvait pas s’en passer. Elle aimait voir ses lèvres
charnues, si sensuelles, refléter la lumière, exciter le désir des hommes.
Elle jeta un œil dans la cabine de douche. Propre. Pas comme elle aimait,
mais correct. Elle remit le petit tube dans son sac et en sortit un autre,
qu’elle ouvrit. Elle fit tomber dans sa main un petit cachet blanc, referma
le tube, le remit soigneusement à sa place dans la petite poche à fermeture,

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puis elle ouvrit le robinet. Elle goba la pilule, mit un peu d’eau dans le
creux de sa main, et elle l’avala. Elle but encore quelques gorgées et
retourna dans la pièce à côté.

-Tiens.
Max lui tendait sa bière. La bouteille était fraîche, presque glacée. Clara
passa son doigt sur la buée et le porta à sa bouche. Elle dit :
- Alors c’est là que tu te caches ?
- Je me cache pas.
- Je dis ça parce qu’on dirait un petit refuge en haut d’une montagne.
- Tu parles. C’est des chambres de bonne louées hors de prix aux
étudiants. Des placards à études.
- C’était la version romantique, que je te faisais.
Clara but une longue gorgée de bière.
- Je peux prendre une douche ?
- Heu... ouais, bien sûr. Je sais pas si j’ai une serviette propre, par contre.
- C’est pas grave. T’inquiète pas. Tire un peu les rideaux, arrange le coin.
J’arrive.
Et elle fila.
Max commença à ranger un peu, fébrile et excité.

Fallait qu’elle le suce, y a pas. Putain de merde ! Il allait enfin coller sa


bite dans une bouche. C’est un truc qui l’excitait au-delà de tout. Être serré
dans ce trou humide à l’intérieur duquel la langue, comme une petite bête
vivante, vous épongeait le chibre, tournant autour du gland, passant et
repassant, rapide ou lente, joueuse. Bordel ! Il allait jouir dans son froc ! Il
n’allait pas pouvoir tenir cinq minutes avant de lui foutre sa semence dans
la bouche et elle allait faire la gueule, c’est sûr. Peut-être qu’elle se foutrait
de lui, même. Ou qu’elle s’énerverait. Mais il en avait trop envie et il avait
toujours les bourses pleines. Et douloureuses.
Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait quelque chose de pas clair, chez
cette fille. Oui, Clara n’était pas claire. Mais il n’aurait pas su dire quoi. Il
était super excité et en même temps, il avait une petite boule à l’estomac.
Et ce n’était pas parce que c’était la première fois. C’était autre chose.
C’était depuis leur petite séance dans les escaliers. Le son de sa voix lui
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restait dans les oreilles et il frissonnait chaque fois qu’il y songeait. Il


pensa à l’exorcisme, le film. N’importe quoi !
Il attrapa sa bière, en lampa trois gorgées et il prit le désodorisant sous
l’évier. Il en balança une dizaine de giclées autour de lui, le remit à sa
place, et dans le petit meuble en bois, près du lit, il prit un bâton d’encens
qu’il alluma et coinça sur le rebord de la fenêtre. Senteurs muguet et
jasmin. Des trucs à la con. À Maya. C’est pas lui qui aurait eu l’idée
d’acheter ça. Il tira un peu les rideaux et une ombre tiède envahit la pièce.

Clara était sous la douche, les yeux fermés. Elle laissait monter en elle
l’onde sauvage, le flux sanguin, la vague blanche. L’eau lui faisait comme
une cape, cascade argentée qui baignait ses cheveux et tombait dans son
dos, rejoignant ses jambes souples en effleurant ses fesses, en caressant ce
lit soyeux, cette peaux douce. Elle avait les bras le long du corps, immobile
statue d’albâtre, le visage tendu vers le ciel, son esprit débordant sans
limite au-delà de ces murs, au-delà de ce temps, dans une plainte sourde,
un murmure obsédant.
Elle revint à elle et sortit de la douche, elle essora ses cheveux, croupe
tendue « à qui la veut », fit quelques retouches au visage gracieux qui se
reflétait dans le miroir, puis elle sortit, nue, impudique et fière, intrépide
amazone sur ce cheval de feu qui galopait en elle et dont elle sentait le
souffle emplir sa poitrine.
Ses yeux avaient changé. Ils avaient la même forme et la même couleur,
bien sûr, mais leur regard était soudain profond, une profondeur abyssale,
un gouffre sans fond, où l’on pouvait se perdre.
Maxime était debout devant la fenêtre, à regarder les toits, les pigeons et
puis les gens, en bas, les voitures, le ciel...
Clara s’approcha lentement dans son dos, à pas de louve, et elle le saisit,
l’enserrant de ses bras et collant sa poitrine et sa chatte contre lui.
Il eut un sursaut et poussa un cri.
Clara mit sa main sur sa bite, encore tendue, bien assez ferme. Elle le
lécha dans le cou et derrière les oreilles. Sur la pointe des pieds, elle y
introduisit le bout de sa langue tout en resserrant sa prise sur le mât dans sa
main.
Maxime gémit.
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Elle sortit le membre maintenant dur.


Sa tête presque mauve, pulsant au rythme du sang dans les artères,
pointait vers la fenêtre. Maxime voulut tirer complètement le rideau mais
elle l’en empêcha.
Elle s’empara de sa bite et lui dit à l’oreille.
- Laisse. Laisse-les mater.
Puis elle passa devant lui et se mit à genoux. D’en bas, elle le regarda et
elle vit dans les yeux de Max qu’il n’en pouvait plus. Elle donna un coup
de langue sur le bout du gland et Max râla.
- Arrrgghhh... Clara.
Elle prit ses couilles et les caressa doucement. Elle savait qu’il devait
avoir mal et sous peu, il serait soulagé.
- Fourre-la dedans.
Clara ouvrit grand la bouche et elle mit ses mains sur les fesses de
Maxime.
Le jeune garçon voyait le fond de sa gorge, ses dents parfaites et... sa
langue rose, comme assoupie. Cette bouche offerte, gourmande, n’attendait
qu’une chose : Qu’il enfonce son sexe dedans, jusqu’au fond, qu’il la
bourre et la remplisse de sperme, qu’il en inonde ses lèvres, ses joues...
oh ! Seigneur.
D’un lent coup de rein, il introduisit sa bite en la posant sur la langue de
Clara et aussitôt, celle-ci la happa en serrant les lèvres. Puis elle commença
à le lécher tout en lui massant les boules.
Maxime n’avait plus d’air, il haletait, il était rouge et ses paupières
étaient fermées, crispées. Par moment, il les ouvrait et regardait cette
bouche où se logeait sa queue. Il alla plus profond, jusqu’à toucher le fond
et encore là, la langue de Clara s’activait, le rendant fou. Il sentit monter en
lui une chose inconnue, un sentiment ignoré. La fusion de cette bouche, de
cette langue et de sa bite, c’était...
- Oh ! Je vais jouir ! Clara... putain... Clara... ohhhhh... ça monte...
Il se mit à donner de grand coup de reins, pénétrant cet orifice comme
une brute. Il pris la tête de Clara entre ses mains et la maintint fermement
tandis qu’il dévastait sa bouche grande ouverte. Un flot de salive s’écoulait
d’entre les lèvres de Clara et tombait en longs fils jusqu’au sol. Cette
vision l’acheva et d’un coup, comme un geyser, il explosa dans cette gorge
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chaude. Il déversa tout le foutre accumulé dans cette bouche aux lèvres
peintes et brillantes en criant :
- ARRRRRHHHH... CLARAAAAAAA...
ARRrrrrrrggggggggg...ohhhhhhh... claraaaaaa... oooaaaahh...
Il sentit ses jambes cédant presque sous lui. Il se vida totalement, la
bouche de Clara contre son ventre et sa bite au fond. Et il resta comme ça,
la maintenant serrée, muette, jusqu’à la dernière goutte. Puis il retira son
sexe de cet antre sublime, épuisé, ayant l’impression qu’il avait failli
mourir. Mourir de plaisir.
Clara, toujours à genoux, lécha cette verge novice qui venait de faire son
premier baptême et qui lentement, reprenait sa forme initiale. Elle avait
encore du foutre dans la bouche et elle l’avala. Puis elle se releva.
- J’espère que t’es pas crevé ? lâcha-t-elle
- Non, non, ça va, répondit Maxime, qui retrouvait sa pâleur rosée
d’origine.
Clara alla chercher une bière dans le frigo.
- T’en veux une ? demanda-t-elle
- Ouais. Ça vous dirait de fumer un joint ?
- Tu fumes des joints, toi ? s’étonna Clara. Et puis arrête de me
vouvoyer, va. C’est bon. On se connait un peu, maintenant.
- Ok. Bah ! J’fume des fois. C’est pas souvent.
Il tâtait le terrain. Pas la peine d’en dire trop.
- Pourquoi pas, après tout, répondit-elle..
Elle ramena les bières et Maxime les décapsula avec son briquet et puis il
alla chercher sa petite boîte dans le meuble et entreprit de rouler un cône
sur le bureau.

Clara s’allongea sur le lit. Le pétard roulé, Maxime vint la rejoindre. Il


alluma le joint et posa le cendrier sur son torse.
- Qu’est-ce que tu fais comme études ? demanda Clara
- Musique.
- Ah ! c’est ça, tous ces bouquins. À la Sorbonne ?
- Ben oui. Pourquoi ?
- C’est drôle, je pensais que c’était les lettres, seulement.

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- Non. Faut pas croire. T’as des licences en archéologie, langues


étrangères, philo, socio, communication, et j’en passe. Aménagement du
territoire, même.
- J’ai fait du piano quand j’étais plus jeune, tu sais, et à un moment, j’ai
voulu apprendre le Jazz. J’aimais ce truc. Cette tension et ce repos, ensuite,
quand t’as l’impression que le type joue faux et que tout à coup il revient
dans les clous. J’avais découvert de vieux disques au grenier. Bill Evans,
Parker, Miles... Mon père n’écoutait que de la musique classique. Et ma
mère, de la merde.
- Ah, ouais ? Tu joues du piano ?
- Plus maintenant.
- C’est les cadences. La résolution.
- Oui, c’est ça. Je l’ai su plus tard. Quand j’ai découvert les altérations,
l’accord de dominante, tout ça... j’étais comme une folle.
- La gamme mineure mélodique ! Une pure merveille avec ce simple mi
bémol qui change tout.
- C’est magique, carrément. En parlant de magie, tiens, je me rappelle de
ma prof de piano. C’était une vieille peau coincée, une ancienne
concertiste, et mon père lui filait une fortune. Quand j’ai voulu lui parler
du jazz et de son harmonie, les altérations, tout ça, elle a pincé ses lèvres et
ses narines, comme si ça puait et elle a dit :
- Pfff ! Le triton ! Savez-vous qu’on aurait pu vous brûler, vous accuser
de sorcellerie pour cela, à une époque. Oubliez ce démon, mademoiselle.
Ils rirent.
- Putain ! Moi aussi ça m’avait scié, ça. L’intervalle magique qui a tout
révolutionné, un démon ! Interdiction de le jouer ! Tout ça parce que ça
plaisait pas aux curés.

Maxime passa le joint à Clara. Il but une gorgée de sa bière. Clara tira
une longue bouffée en fermant les yeux. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû.
Ça la rendait trop tendre. Plus vulnérable. Ça aurait fait sourire n’importe
qui la connaissant, vu la cuirasse qu’elle portait. Ce : plus « vulnérable »,
c’était encore un champ entouré de barbelés avec des pièges à loups. Au
cas où.
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- Tu joues de la guitare ? demanda Clara.


- Oui. Vaut mieux jouer d’un instrument minimum, quand tu choisis
musique et musicologie. Faut pratiquer et lire un paquet de bouquins en
plus des cours.
- Ça doit être agréable de joindre le travail et le plaisir.
- Ouais. C’est cool.
- Tu joues de quoi, à part la guitare ?
- Du piano, comme toi, de la basse... c’est mieux d’être multi
instrumentiste pour bien comprendre l’harmonie. Comme pour être chef
d’orchestre. C’est mieux, quoi. Mais c’est pas non plus une obligation.
- Tu comptes faire quoi, ensuite ?
Elle lui repassa le joint.
- De la direction de chœurs. Et composer, aussi. Pour plusieurs
instruments. J’aime les quatuors à corde. Violoncelles et violons. Piano et
violoncelle...
- Waoh ! Pourquoi, les choeurs?
- J’aime la voix humaine. Ce qu’elle dégage, transporte, provoque... c’est
trop beau. J’y suis vachement sensible.
- Et la mienne ? Elle est comment ?
- Quoi ? Ta voix ?
- Ouais. Si t’es sensible, elle te fait quoi, la mienne ?
Maxime repensa aussitôt à leurs ébats dans l’escalier.
- C’est bizarre. Je pourrais pas te dire vraiment. En plus, je t’ai pas
entendue chanter.
- Un peu, quand même, non ? fit-elle en le regardant avec son air coquin.
Maxime rigola.
- Ouais, un peu. Ben justement. T’as pas qu’une voix et c’est ça qui fait
drôle, tu vois. En tout cas, si je devais résumer en un mot, je dirais
excitante. T’as une voix excitante.
Il laissa de côté l’autre aspect de ce sentiment. La petite angoisse et le
frisson qu’elle lui collait, aussi.
- Ah, ouais ? Et si t’enlevais ton pantalon, tous tes vêtements, là.
Elle se mit à califourchon sur ses jambes, ôta le cendrier de sa poitrine et
le posa par terre et elle commença à le déshabiller.
Maxime posa le joint et retira son tee-shirt.
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Putain ! Ça y était. Il s’était fait sucer, son rêve, et maintenant, il allait


fourrer cette cochonne insatiable. Il avait vraiment trop de bol. Ça devait
pas arriver souvent des trucs comme ça. Quand il allait raconter ça à ses
potes, sûr qu’ils n’allaient pas le croire. Mais il leur présenterait. Au moins
une fois. Ils allaient en crever quand ils verraient le colis. Bon, valait
mieux pas que Maya l’apprenne, par contre.
Clara recula, à genoux sur le lit, et elle ôta le jean’s et le caleçon de
Maxime.
Puis ses chaussettes. Ils étaient tous les deux nus, maintenant.
Clara s’allongea sur lui, bras tendus autour de sa tête et commença à
frotter sa petite chatte contre sa queue pour la faire grossir. Ça allait être
facile, se disait-elle, quand... on sonna à la porte.
Maxime se raidit aussitôt. Mais pas comme Clara l’espérait. Il devint
pâle. Clara sourit.
- Maya, l’abeille ?
- Chuuuuuuut ! lui fit Maxime.
- Ce coup-ci, c’est pas l’abeille, qui butine.
Elle ria.
- Putain ! Clara ! Murmura Maxime.
- Je vais aller ouvrir, lâcha Clara, soudain sérieuse.
Et elle se leva.
- Maxime ? Entendit-on derrière la porte. T’es là ?
Maya !

À suivre... ( Faites vos jeux )

SOUS LES TOITS 9


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