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Les transformations de la pièce 69

Kingliart
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Histoire de modification d'une soumise en objet sexuel. Le lecteur attentif remarquera que les
situations décrites dans ce récit ne correspondent pas à la réalité. Dans la réalité, la
soumission est entièrement consensuelle et doit le demeurer même quand lorsque les
soumis(e)s acceptent de se faire humilier, torturer, modifier, marquer, enchaîner....

Il faudra plusieurs interventions pour assurer la transformation de cette beauté que Georges a fait
venir aux « étables ». Ce dernier nous assuré qu’il veut la transformer en une pièce de sa collection de
poupées en latex. Ce sera la pièce numéro 69. Il a aussi décidé qu’elle serait transformée en une
parfaite suceuse, une parfaite et orgasmique machine à fellation. En entrant ici, la nouvelle « pièce
numéro 69 » savait qu’elle allait être profondément humiliée, mais son imagination n’aurait pas pu
atteindre l’immensité de sa dégradation. Son irréversible transformation était en cours.

Chapitre 1 – L’arrivée

La première journée aux étables avait commencé à la suite d’un kidnapping. Scénario qu’elle pensait
avoir discuté mais dont la violence l’a surpris. Habillée de manière élégante, comme elle en avait
l’habitude, elle eu à peine le temps de réagir quand elle fut abordée par trois hommes qui
l’attrapèrent solidement. Après lui avoir passé des menottes dans le dos, ses ravisseurs lui avaient
enfoncé un bâillon sommaire dans la bouche, lui enlevant toute possibilité de crier. Puis ils lui
couvrirent la tête dans sac et elle fut poussée violemment dans une voiture. Elle tenta d’échapper à
l’emprise des hommes mais ne réussit qu’à se faire mal, déchirer ses bas et sa jupe. Une main
d’ailleurs l’attrapa entre les cuisses pendant que quelqu’un lui retirait entièrement sa jupe. Dans la
voiture elle avait été attachée étroitement, emballée littéralement dans un sac de pommes de terre
en jute. Avant de l’enfermer dans le sac, une courroie avait été attachée à ses chevilles retenant
étroitement ses jambes et une autre courroie bien plus vicieuse fut passée entre ce lien et son cou.
Elle ne pouvait plus déplier ses jambes sous peine de s’étrangler. Une fois dans le sac, elle fut
transportée sur l’épaule d’un homme, puis déposée dans le coffre de la voiture comme une
marchandise que l’on porte au marché. Ses faibles gémissements étaient couverts par le bruit de la
voiture et de la circulation. La route dura ce qui lui sembla être une éternité. Elle se disait que son
ami lui avait joué un bien mauvais tour. Mais la violence de l’attaque la faisait douter. Et si c’était
vraiment des hommes malveillants qui l’avaient kidnappée ? Elle se posait la question de toutes ces
étranges personnes qu’elle avait connues ces derniers mois. Elle jouait avec le feu, en se laissant
entraîner par son nouvel amant dans des lieux mal famés. Elle avait été prise par de nombreux
inconnus, elle s’était laissée malmener de multiples manières, elle avait été forcée de nombreuses
fois. Peut-être que l’un d’eux l’avait repérée ? Peut-être qu’il était en ce moment en train de la
kidnapper, pour de vrai ? Encore une histoire de femme facile, trop facile même, et perverse, qui se
laisse entraîner dans les mains de ravisseurs qui la connaissent comme la salope de service. Pourtant

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elle avait seulement voulu jouer à la femme soumise et jouir en subissant les phantasmes de son
mec, se laissant prendre dans un tourbillon où elle avait perdu le contrôle.

Ce ne fut donc avec étonnement qu’elle se retrouva dans une sorte de boudoir bourgeois, entouré
de deux femmes parfaitement immobiles, habillées comme des soubrettes, bâillonnées par une
grosse boule rouge et revêtues d’un vêtement de latex noir. Ce spectacle des deux femmes en
costume de soubrettes qui l’encadraient ainsi la déconcerta. Une troisième femme, habillée d’un
strict tailleur de laine grise, entra dans la pièce et lui enjoignit de se déshabiller en faisant un geste
adressé aux filles pour l’aider à se déshabiller. Elle n’eut pas de mal à enlever son corsage, seul reste
de sa dignité de femme. Elle eu à enfiler une combinaison en latex, fait d’un seul tenant, un peu
difficile à ajuster. Les deux soubrettes semblaient expertes et lissaient le matériel noir sur sa peau
nue. Un large zip refermait la combinaison comme un costume de plongée. De plus, une cagoule
recouvrait juste sa tête et ses cheveux, laissant à découvert son visage. La femme vérifia que le
costume était bien posé sur sa peau. Elle sentait ses mains parcourir son corps plus nettement que si
elle était nue. Une soubrette lui chaussa des escarpins noirs à talons, pas trop élevés, qui
comportaient une sangle attachée avec une grosse boucle en métal. A chaque question, à chaque
mot, la femme lui faisait le signe de garder le silence. Une fois accoutrée de la sorte, les deux
soubrettes prirent ses affaires, et la femme au tailleur lui passa des menottes aux mains derrière son
dos. La femme la regarda et lui dit alors toute souriant : « Bienvenue, vous êtes ici la pièce numéro
69 ». Elle lui demanda de rester debout au milieu de la pièce les jambes écartées légèrement : « On
viendra vous ajuster votre ceinture. Je vous recommande de ne pas crier et même de ne pas parler.
Vous ne serez pas bâillonnée, enfin si vous êtes silencieuse. Et ne cherchez pas à communiquer avec
les soubrettes ou même avec le gardien. Faites particulièrement attention au gardien : il a l’ordre de
vous punir si vous vous rebellez ! ». Puis elle partit en laissant devant elle les deux soubrettes, qui
firent une petite révérence ridicule avant de quitter la pièce.

Un homme rentra dans la pièce, habillé de cuir comme un cavalier, en bottes, portant un trousseau
de clés à sa taille et une cravache qui dépassait de sa ceinture. Il s’approcha d’elle, fit le tour pour la
regarder. Il vérifia l’état de la combinaison, les liens, aux chaussures. Il en profita pour passer sa main
sur ses seins, son ventre, ses cuisses et tâta longuement son entrejambe de sa main gantée. Il frottait
son entrejambe avec force, comme pour l’exciter et, en effet, elle commença à sentir la chaleur se
former sur cette partie sensible de son corps. Il marmonnait des mots qu’elle pouvait à peine
entendre avec ses oreilles si étroitement enfermées dans sa cagoule. Elle cru l’entendre dire
« dommage » quand il lui enserra la taille dans une ceinture de chasteté de facture assez simple,
composée d’une large ceinture qui serrait la taille étroitement et d’une deuxième courroie qui
passait entre les jambes. Une fermeture à clé sur le devant, large et bien visible, fit un bruit sec en se
refermant. « La clé est la propriété du maître de l’étable » dit-il. Elle eu à peine le temps de voir la
ceinture et son système de fermeture car il lui passa un collier au cou qui l’obligeait à tenir la tête
droite. Il y accrocha une laisse à l’anneau qui se trouvait devant et il commença à la faire marcher en
rond dans la pièce. Après quelques tours, satisfait de ce qu’elle semblait marcher convenablement, il
la traîna par la laisse dans un patio intérieur. « Comme une chienne » pensa-t-elle.

Au milieu du patio, il attacha la laisse à un pilier et lui dit d’attendre sans dire un mot. Contrainte de
se tenir debout, entravée, elle le regarda toujours avec étonnement quand, en partant, il lui claqua
les fesses, en riant. Et il repartit en fredonnant un petit air guilleret. Elle eu le loisir de voir ce petit
patio, gris, sans grâce, entouré de quatre bâtisses assez laides sans fleurs ni ornements. Le vent froid

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de cette journée d’hiver rendait le lieu encore plus lugubre. Le patio lui rappela une cour d’école. Elle
voulut s’approcher du point d’attache de la laisse pour essayer de se détacher mais se rendit compte
qu’il était ainsi placé qu’elle ne pouvait pas l’atteindre. Dépitée, elle se mit à piétiner. Elle ne pouvait
que faire deux pas de côtés. En attendant, elle commença à sentir le froid l’envahir. La combinaison
de latex accentuait la sensation de froid et d’humidité. Le sol du patio était mouillé et des tuyaux
d’arrosages semblaient avoir été utilisés quelques instants auparavant. Elle était tellement surprise
de tout cela qu’elle ne pensa même pas enfreindre la règle de silence. Que pouvait-il bien se passer ?
Où était-elle ? Ce fut le premier moment où elle se posa la question.

Elle n’eu pas le temps de se poser de questions plus longuement car elle entendit la porte face à elle
s’ouvrir. Un homme élégant en sortit. Il la salua avec déférence, et lui dit être le Maître de ces lieux. Il
la regarda de près, l’examina de bas en haut, vérifia l’attache du collier à son cou. Il lui explique alors
que contrairement à ce qu’elle pourrait penser, elle n’est ici que par la volonté de son amant. La
surprise de la révélation la rassura, car elle savait que son amant l’avait « promise » à des amis.
« Mais …. ». L’homme l’interrompit aussitôt :

– Tss, tss, tss ! Vous ne devez pas parler ici ! Mais ne soyez pas inquiète. Vous allez passer une
semaine ici à satisfaire vos phantasmes. Enfin, ceux dont vous aviez fait part à votre amant, à ce que
l’on m’a dit. Mais aussi vous allez satisfaire aux phantasmes de votre amant. Et aux nôtres.

Elle ne savait pas de quoi il s’agissait. Qui étaient ces gens ? Il est vrai qu’elle avait fait part de son
phantasme d’être une femme comme dans un de ces bordels du siècle dernier. Mais c’était un jeu,
pas un désir à réaliser. Ou encore, elle avait dit qu’elle voulait être réduite à l’esclavage. Mais c’était
des mots. Somme toutes, s’ils en avaient parlé entre eux, sous forme de boutades, il n’avait à aucun
moment été très explicite. Elle savait seulement qu’il avait fini par lui demander d’accepter sa totale
soumission. Elle avait imprudemment accepté sans vraiment savoir à quoi elle s’engageait. Mais
jusque l’a le plaisir de se soumettre à sa volonté l’avait comblé. Mais ce jour commençait un nouveau
régime.

- Vous allez passer ici une semaine, pour vous familiariser avec nos installations. Nous allons faire
connaissance. Vous avez déjà rencontré Madame la responsable des ateliers. Je suppose qu’elle a
tenu à vous habiller en personne. Et le gardien-chef, qui vous a passé une ceinture de chasteté. Cela
vous évitera de porter vos mains sur votre ventre. Mais cela vous protège aussi comme vous vous en
rendrez compte. Durant cette semaine vous n’aurez pas le droit de parler. Imaginez-vous comme une
sorte de nonne au couvent. Tout manquement à la règle est évidemment puni. Mais durant cette
semaine vous ne serez pas punie. Considérez cette période comme une adaptation à votre nouvelle
condition.
- Quelle condition ? demanda-t-elle surprise
- Je vois que vous ne comprenez pas. Il ne vous faut à aucun moment ouvrir la bouche pour parler.
Il sortit de sa poche un gros bâillon rouge identique à celui que portaient les soubrettes. Il le fixa sur
sa bouche, malgré ses dénégations et serra d’une étroite lanière derrière la tête. Elle entendit un
déclic. Encore une clé, pensa-t-elle.

– Voilà, cela vous sied à merveille et vous empêchera d'oser trop de questions. Je disais donc que
cette période vous servira à vous adapter à votre nouvelle condition d’esclave dans mon écurie.

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Elle l’écouta prononcer ces mots avec horreur. Ainsi voilà ce que lui avait réservé son amant. Qu’elle
avait été bête de le croire sur parole. Qu’allait-il lui faire ? Et cet homme, que lui allait-il faire. La
fouetter, comme dans ces histoires sado-maso qu’elle avait lues à la demande de son amant ?

- Votre seule tâche durant cette semaine sera donc de vous habituer au costume que vous portez en
ce moment. Vous aurez aussi à vous habituer au bâillon et à marcher sur vos nouveaux souliers. Vous
vous exercerez à marcher sur ces talons assez fins, pour obtenir de l’assurance sur vos jambes. Vous
serez fouettée pour l’endurance nécessaire. Et surtout vous ferez beaucoup d’exercice. Votre maître
viendra voir vos résultats dans une semaine et s’il le juge nécessaire il vous reprendra ou vous
laissera ici pour parfaire votre comportement. Et pour commencer vous allez faire le tour de ce pilier.
En disant cela il hissa la laisse sur le haut du pilier au milieu de la cour. Il fit claquer le fouet au sol
puis sur ses fesses. Et il sourit en la voyant avancer de manière saccadée.

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Chapitre 2. Premiers exercices

Durant près de deux heures, elle fit plusieurs fois le tour du pilier central dans la cour des étables.
Elle essayait de garder un rythme lent mais l’homme sui la surveillait au début lui avait expliqué
qu’elle devait marcher « plus vite que ça » et lui avait fait sentir des coups d’un bâton extrêmement
douloureux qui, en tombant sur ses fesses, lui transmettait non seulement de la douleur mais
provoquait des vagues de douleur dans le corps qui la secouait entièrement. L’endroit où était s’était
abattu ce bâton devenait un bleu (certainement) car elle le sentait ensuite pendant longtemps et
pouvait le localiser avec précision. Après quelques un de ces coups, elle tenta de garder un rythme
plus soutenu et de temps à autre l’homme venait lui rappeler de reprendre de la vitesse. Elle
marchait toujours en rond, en tendant sa chaîne attachée à son cou, avec attention, pour ne pas
perdre son équilibre et ses bras étroitement attachés dans son dos ne lui permettaient pas de
s’équilibrer naturellement. Elle devait donc redoubler d’attention.

Au bout d’un certain temps le gardien de l’étable vint remplacer l’homme qui l’avait mise au travail.
Et le gardien, semblait moins intéressé par elle que par l’incessant mouvement de personnes autour
d’eux. Cela ne l’empêchait pas de temps à autre de venir la regarder et lui asséner presque
mécaniquement un coup de trique sur les fesses ou de la tirer par sa chaîne pour qu’elle aille plus
vite ! Il ne lui parlait pas ne lui donnait aucun ordre : juste des coups ! Elle en éprouvait une sorte de
dépit, une humiliation de se voir traiter avec aussi peu d’égards. Cet homme bourru ne s’intéressait
pas à elle : il accomplissait un travail et préférait parler à d’autres personnes, des hommes qui
allaient et venaient dans la cour de l’étable.

Autour d’eux le mouvement était incessant. Elle put voir furtivement des hommes sortir et entrer
dans la cour en passant soit par le porche central soit par un porte dérobée qui tenaient à la main
des longes ou des laisses qui permettaient de trainer des formes féminines le plus souvent par le
collier. Des formes très diverses, nues, habillées, debout, à quatre pattes, dans des combinaisons de
couleurs, avec un nette dominante de rouge ou de noir, avec des couronnes, des cagoules, des
ornements en métal ou dans des matériaux brillants, ornées parfois de grandes plumes, très souvent
perchées sur de vertigineuses chaussures à talons hauts. Une sorte de music-hall diurne et débridé
de femmes entravées ! Toute une faune de femelles et leur gardien, leur maîtres, leur amant ou leur
mari, selon les cas, comme elle viendrait à l’apprendre plus tard. Des femmes en rôle de femelles
déguisées en animaux ou se comportant comme des femelles en chaleur, forcées et contraintes,
telles des salopes en chaleur, gémissantes, ahanant, suant, grognant, soufflant, parfois aveuglées par
des bandeaux sur les yeux, avec des bâillons et des étranges parures sur le visage qui barraient leur
fronts ou leurs regards, portant des chaines, des harnais, des ceintures brillantes en acier, des bottes
ou des chaussures brillantes, des cagoules recouvrant leur visages à moitié. Certaines de ces femmes
semblaient s’amuser, d’autres beaucoup moins !

Vers midi, les box et parties intérieures de l’étable grouillaient de monde. Plusieurs de ces femmes
étaient arrosées ou lavées dans la cour, comme des chevaux, comme elle le fut elle-même. D’autres
était attachée à quatre pattes et des hommes riaient en leur tâtant les seins et en tripotant leurs
seins branlants. Elle crut entendre un bruit mécanique d’un engin derrière une paroi où s’affairaient
plusieurs personnes et d’où émanaient des cris rauques qui accompagnait le bruit mécanique. Sa
cagoule l’empêchait de bien distinguer les sons : elle avait cru deviner qu’on parlait d’une vache…

Son imagination était assez peu libre, car les coups sur les fesses et les rudes encouragements de son
gardien qui ne la laissait jamais plus de 5 minutes en paix l’interrompaient et au bout de près d’une
heure de ce traitement elle était incapable d’avoir une pensée cohérente. Elle se forçait alors à tirer
de la force et dépasser sa fatigue qui devenait envahissante. La sueur la recouvrait entièrement et le

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frottement de la combinaison sur sa peau devenait désagréable. Elle semblait être plongée dans sa
propre sueur. Et plus que tout, ses mollets lui faisaient affreusement mal, du fait de la position
inhabituelle de ses pieds, perchés sur ces talons. Sa concentration était nécessaire pour éviter de
tomber, à marcher sur ce sol assez irrégulier avec des chaussures aux talons si fins. Le plus simple
était de marcher sur la pointe des pieds, mais la fatigue et la peur d’une crampe l’obligeaient à poser
ses talons au sol et marcher à ce pas soutenu demandait toute son attention.

Elle se demandait combien de femmes étaient là de leur propre gré. D’ailleurs elle-même était là de
son propre gré ? Elle avait certes accepté de jouer aux soumises et fantasmait au scénario de la
femme kidnappée aux mains d’un vilain qui la violait sans cesse, mais ce n’était qu’un récit
imaginaire. Là tout cela était réalité mais semblait totalement hors du commun.

Le gardien tira la laisse pour la forcer d’arrêter de marcher et elle failli tomber. Il la rattrapa : — pas
de ça ma bonne dame. Les ordres c’est que vous devez rester debout. On va te mettre en étable pour
te reposer.

Elle senti le bras de l’homme l’attraper et la tirer vers l’étable. Elle fut attachée à une poutre, les bras
dénoués du dos mais tiré très haut en l’air. Puis il lui passa une cagoule qui recouvrait entièrement
son visage par-dessus celle qu’elle portait déjà. Une ouverture laissait passer le nez et permettait
ainsi de respirer normalement. Elle senti une pression sur ses yeux. Non seulement était-elle
devenue aveugle, muette, avec un bâillon envahissant et maintenant une cagoule qui lui recouvrait
entièrement la tête mais on semblait aussi attacher des courroies autour de sa tête. Et, de plus, elle
senti qu’on tirait sur cette cagoule pour l’obliger à garder la tête en arrière presque renversée
entièrement, le visage face au plafond –qu’elle ne pouvait pas voir ! Cette position de la tête rendait
sa respiration moins aisée. Elle senti qu’on fixait une attache dans le dos sur sa ceinture de chasteté
pour la retenir dans cette position. Puis elle senti qu’on l’obligeait à écarter les jambes ; des gestes
précis lui enserrait les chevilles et quelque chose l’empêcha alors de resserrer les jambes. Elle devait
donc les garder écartées en permanence. Puis, on tira sur ses liens l’obligeant à se tenir bien droite.
Pour poser ses talons au sol elle devait se cambrer et pour soulager la douleur de la cambrure elle
devait se tenir sur la pointe des pieds. Elle comprit très vite qu’elle devrait changer de position en
permanence pour ne pas sentir de crampes ou de douleurs s’installer ! L’homme posa ensuite une
assez lourde et épaisse couverture sur les épaules au début augmentant la chaleur mais finalement à
l’effet bénéfique. Elle ne se refroidissait pas au fur et à mesure que son corps se séchait et que sa
sueur devenait froide. Elle comprit que cette manière de l’attacher les bras en l’air l’obliger à rester
debout avait aussi pour fonction de l’aider à porter le poids de cette couverture. Puis elle senti qu’on
vérifiait avec des doigts le long des rebords de sa ceinture de chasteté de l’étroitesse de ses entraves.
En effet, même en insistant un doigt ne pouvait pas passer sous la carapace de métal.

Après avoir ainsi attendu pendant un temps infini dans le noir, le gardien vint vérifier ses liens. Il la
détacha les mains en la retenant, puis la fit se pencher en avant. Elle senti qu’on l’obligeait à poser sa
poitrine sur un banc devant elle. Puis il lui attacha les bras sur ce qui devait être les pieds du banc. Il
retira sa cagoule intégrale et elle put enfin bouger sa tête avec délectation. Elle vit alors le gardien
s’accroupir face à elle pour se mettre juste devant elle.

« Alors maintenant je vais t’enlever le bâillon mais tu ne dois pas parler. Jamais. As-tu compris ?
Jamais, tu ne m’adresseras la parole. Entendu ? Tu peux juste bouger de la tête pour dire oui ou non.
Entendu ? » … « Bien, alors après ça, tu vas exercer un peu ta mâchoire qui doit être douloureuse en
mangeant cette bouillie. » Il présentât alors un grand bol qui contenait une bouillie grisâtre qu’il lui
plaça sur un tabouret juste sous son menton. « C’est de l’avoine et des vitamines. Tu dois t‘habituer à
manger sans les mains. » Elle en pleura presque en enfonçant sa bouche dans la bouillie comme un
animal. Mais avec la fatigue, sa faim, sa peur, elle s’exécuta, tout en pleurant.

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Après cela le gardien revint vers elle, lui nettoya la bouche, et lui dit : « C’est bon ! C’est l’heure d’un
dessert ! Tu vas me sucer pour me remercier de t’avoir nourrie, et je veux que se soit bien fait sinon
je te fouette jusqu’au sang ! » et en disant cela il enfonça son membre encore mou dans sa bouche.
Elle fut très surprise mais se mis à pomper le gland et la bite du gardien qui en durcissant envahit sa
bouche. Il essaya dès lors de l’enfoncer profondément, la faisant tousser et cracher à cause du reflex
de déglutition. Il attendait à peine qu’elle reprenne ses sens et de nouveau s’attaquait à sa bouche
comme un orifice sans vie en la pilonnant avec violence. Elle se mit à crier et immédiatement le
gardien se retira pour la gifler. Il l’insultait et la giflait puis de nouveau il se fourra dans sa bouche
mais cette fois moins violement laissant el membre glisser entre ses lèvres et dans le creux de la
joue. Elle recommença à sucer avec attention tout en pleurant. Après ce qui lui sembla une éternité
l’homme se plaqua contre son visage et d’un coup de rein se planta au fond de sa gorge où en
quelques secondes il éjacula en lui coupant la respiration pendant longtemps. Elle crut s’évanouir ! Il
retira son membre juste à temps puis nettoya le mélange de bave et de sperme en le frottant contre
ses joues et ses cheveux.

« c’est pas mal pour une première fois ! Et j’ai as été très méchant, t’as vu ? » dit-il en se rhabillant.
« T’auras l’occasion d’améliorer tes performances. On f’ra ça tous les jours ! » Elle eu un
déglutissement et soudain saisie l’horreur de ces mots. Tous les jours !!! Il la regardait à peine mais
saisi son changement d’expression. Elle avait ouvert la bouche éberluée et il rit : « et ferme ta
bouche de poisson ! Ou alors je vais m’occuper de la remplir à nouveau. … Attention n’essaye pas de
me parler. Je n'en ai rien à foutre de tes pensées. Tu préfères que j’y mette un truc à ton bec ? …
Hein ?… Non attends, j’ai mieux. Notre patron appelle ça la machine à salive ! Regarde ! » et en
disant cela le gardien pris sur l’étagère un drôle d’assemblage de bois et de lanières de cuir.

Malgré ses dénégations elle ne put l’empêcher de lui mettre deux bâtons de cet assemblage dans la
bouche qu’il maintenait écartés par des vis. Il referma la lanière qui passait derrière la nuque
immobilisant l’assemblage : elle devait alors garder la bouche ouverte, les mâchoires écartées par les
deux bois. Il lui dit de tirer la langue, ce qu’elle fut bien obligée de faire. Avec précaution il entoura la

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langue de deux autres bâtons ; « je vais serrer les deux bâtons qui emprisonnent ta langue, alors ne
bouge pas ! si je reste au bout c’est plus douloureux, tire bien la langue, voilà ! ». Le gardien en effet
serrait deux écrous papillon à droite et à gauche de sa langue empêchant le bois de glisser sur la
langue. Elle senti la pression au début anodine puis de plus en plus forte et enfin douloureuse. Elle
poussa un petit cri et l’homme arrêta de visser. « ça fait mal là ? » elle hocha la tête « alors en ce cas
faut resserrer encore un peu ! » et il donna deux coups de chaque côté. « Voilà maintenant essaie de
rétracter ta langue ». En le faisant elle sentit sa langue bloquée, retenues par les autre vis qui
retenaient les mâchoires ouvertes. Elle était obligée d’avoir sa langue tirée, la bouche ouverte. Au
bout de quelques minutes elle se mit à saliver, abondamment. Sa bouche se remplit et commença à
couler sans retenue possible. « Voilà ! ça marche à tous les coups ! Génial, n’est-ce pas ? » comme ça
t’es bien humide : on enlève le machin et hop on peut agréablement s’enfoncer dans ton orifice
buccal qui te servait autrefois de moulin à paroles ! »

Content de lui, l’homme la regarda attentivement sangloter et saliver en même temps. « Tiens, je
dois sortir et rameuter le patron à l’étable. Là tu es plutôt bien installée, donc tu peux attendre
seule. » Il lui recouvrit les yeux d’un bandeau simple. « Désolé mais on ne laisse jamais une femelle
les yeux découverts quand elle est seule. Voilà ! Comme ça tu peux exercer ton imagination. Mais
avant de partir, je vais te laisser un petit travail à faire. »

Il se plaça juste derrière elle et caressa ses cuisses et sa croupe ; il posa son doigt sur son anus, seule
partie de son entre-jambe laissée libre par la ceinture de chasteté. Il y appliqua une sorte de gel
mentholé qui rapidement envahit tout le bas du corps de la suppliciée. Il enfonça alors un embout en
forme de godemiché en caoutchouc assez épais. « Je t’explique, je viens de t’installer un système
d’auto-lavement. C’est un système qui te fait des lavements successifs et c’est toi qui le fait marcher :
tu dois pomper avec ton anus sur le gode que je viens de t’installer pour l’avaler dans ton corps le
plus profondément possible. J’ai mis beaucoup de crème et cela permet de glisser plus facilement.
EN contractant ton anus, le gode se mets dans ton corps. Là tu dois attendre. Il y a une petite pompe
qui se déclenche et qui t’injecte de l’eau chaude par petites quantités. Puis ça s’arrête. Ton travail
consiste à garder ton anus bien serré autour du god et ne rien laisser s’échapper. Compris ? Une fois
que tu n’entends plus l’eau couler dans toi, tu attends en gardant les fesses toujours bien serrées et
l’anus bien fermé. Là c’est la machine qui va te donner le signal. Tu vas sentir une vibration assez
lente puis plus rapide. Là tu dessers un peu ton emprise et tu expulses l’eau qui est en toi. Ça va
couler un peu à côté mais l’essentiel de l’eau sale sera aspiré par la pompe. Ça pompe l’eau vers
l’extérieur en vibrant toujours. Quand ça s’arrête de vibrer c’est fini ! Tu ressers alors ton anus pour
que le bout rentre bien profondément à nouveau. T’as compris ? Je te préviens le plus dur consiste à
ne pas expulser le phallus artificiel qui sert d’embout. Comme tu es nouvelle je vais t’aider. Je vais
l’attacher pour que tu ne puisses pas l’expulser entièrement avec l’eau. Faut pas jeter l’eau et le
phallus du bain !! » dit-il en riant grassement. « Tu vois je suis gentil avec toi ! Les nouvelles ont droit
à mes faveurs. Mais faudra que t’apprennes à faire ça toute seule à l’avenir. »

En disant cela, le gardien lui dit « Au revoir ! » et lui assena une petite tape condescendante sur la
fesse ; il la laissait seule, aveuglée, la langue coincée dans un étau, la bouche grande ouverte, la bave
coulant sans cesse, enculée par un phallus qui cachait en réalité un système de lavement et qu’elle
devait volontairement retenir en elle. Mais ce fut ce dernier geste de condescendance, cette petite
tape nonchalante sur sa fesse, qui la fit pleurer de honte peut-être plus durement que les
explications incroyables qu’elle venait d’entendre et tout cet attirail de « nouveautés » perverses.
Elle n’eu pas le temps d’y penser plus : déjà un jet d’eau chaude l’envahissait….

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Chapitre 3. Le réveil nocturne

Deux hommes devant elle, souriant : c’est ce qu’elle vit dès qu’on lui enleva le bandeau. Elle s’était
endormie d’épuisement quand enfin la machine infernale avait cessé de la remplir et la vider d’eau.
Ce sont les gestes du gardien pour lui retirer le phallus fixé dans son derrière qui la réveillèrent. Une
fois libérée une main charitable lui défit l’étau de la bouche et lui permit de refermer un peu sa
bouche. Mais rapidement on lui mit un autre engin dans la bouche, un bâillon en forme de phallus
qui fut fixé avec force. A nouveau donc, impossible de parler. Mais cette fois elle aurait la mâchoire
moins distendue : elle pensa que c’était confortable ! Et immédiatement les larmes lui vinrent aux
yeux en réfléchissant à l’indignité de cette pensée : elle se satisfaisait de n’avoir qu’un simple petit
phallus en caoutchouc dans la bouche plutôt qu’un étau qui l’écartelait. La main charitable lui enleva
ensuite son bandeau.

Il faisait nuit et l’étable était plongée dans l’obscurité. Un projecteur l’éclairait et l’aveuglait en même
temps. Il lui fallut du temps pour voir, plutôt imaginer que voir, en levant les yeux. Deux silhouettes.
Deux hommes devant elle, souriaient. Elle mit du temps à reconnaître celui qui l’avait installée au
poteau de la cour le matin même pour la faire courir et le contrejour lui fit deviner plus que voir,
Georges. Il souriait… ils souriaient… « bêtement », pensa-t-elle. Mais ses pensées s’arrêtèrent là ! Elle
était toujours sur le banc, la poitrine écrasée, les cuisses tétanisées et écartées, son anus fatigué
(c’était bien la première fois qu’elle éprouvait cette sensation), la bouche bâillonnée, les bras
attachés et il souriait. Lui, son amant. Elle n’arrivait pas à formuler un véritable sentiment à son
encontre : de la haine, de la perplexité, de la curiosité, de la colère… oui de la colère. Elle le regarda
avec un regard sévère. Il rit ! Oui, il se mit à rire : « Ma chérie ! Tu dois être épuisée pour t’endormir
pendant qu’on t’encule ! » … Elle rougit de honte !

« Je vois que tu veux me bouffer ! C’est ça ? Tu veux peut-être m’expliquer ton sentiment ? Ah oui,
dommage, ici à l’étable, les femelles n’ont pas le droit de parler. C’est d’ailleurs la première fois que
je viens ici. Il ya plein d’attractions. Je vais en essayer quelques unes grâce à Monsieur Duchateau qui
t’a bien prise en main. Il m’a assuré que tu vas devenir une attraction fort attirante. Avec tes atours
naturels joliment mis en valeur comme maintenant, ajouta-t-il en lui caressant les fesses et la
poitrine recouverte par sa combinaison latex. Tu es à croquer. Je n’ai pas voulu attendre la fin de la
semaine. Comme tu ne peux pas parler durant ce petit séjour, je vais devoir faire confiance aux bons
soins des assistants de M. Duchateau. Le gardien m’a dit que tu étais bien bonne ! Ah ah ! Nous
venons de prendre de grandes décisions, alors je voudrais t’en faire part…

L’homme qui se tenait à ses côtés s’approcha pour lui délier ses bras et lui dit de se mettre à genoux.
Comme elle semblait hésiter il s’approcha d’elle et la gifla : « Quand je donne un ordre j’attends qu’il
soit exécuté de suite ! De plus, vous allez être instruite : les leçons orales sont mieux reçues à
genoux », ajouta-t-il avec un sourire en coin. « Vous êtes à genoux pour montrer votre respect envers
vos maîtres, pour signifier votre soumission et aussi par commodité car ainsi vous être prête à
exécuter une fellation ! » dit l’homme qui aussitôt déboutonna sa braguette et posa son sexe sur le
bâillon devant ses lèvres. Il délia la courroie qui retenait le bâillon et inséra sa verge dans la bouche.
« Pompe-moi maintenant avec de l’entrain ! ». Elle s’appliquait à le sucer avec douceur mais il
commença à s’impatienter et il devint plus exigeant avec elle, allant et venant dans sa bouche avec
force et régularité. Son sexe dressé lui cognait la gorge mais elle fit tout son possible pour accepter
l’insertion brutale. Il jouit rapidement, heureusement pensa-t-elle, et en s’extrayant de sa bouche et
en lui demandant de nettoyer sa verge.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

« C’est pas mal, 69, pas mal du tout !… AH oui j’oubliai de vous dire que votre amant a décidé de
vous rebaptiser « 69 » ce qui est amusant et explicite. Maintenant, Georges, voulez-vous l’honorer de
votre membre tout de suite ? »

— Non, je vais me servir de ma chérie un peu plus tard, après avoir visité vos étables si vous n’y
voyez pas d’inconvénient.

— Aucun ! En ce cas, poursuivons l’instruction.

Une indignité supplémentaire, pensa-t-elle. Et son amant qui choisit ce surnom ridicule ! On lui avait
bien dit qu’elle n’était que la pièce 69 mais sur le coup elle n’avait pas réalisé. ET que se soit lui qui
l’ait choisi…

« Vous allez donc rester un peu plus longtemps que prévu. J’ai vu que vous êtes adroite sur les talons
et endurante. Le gardien m’avait assuré que vous êtes une suceuse tout à fait honorable. Ce que j’ai
pu confirmer à l’instant. Voilà donc ma proposition vous transformer en « ponygirl » mais de cette
espèce plutôt … féminine. Votre amant désire faire de vous une poupée donc nous devons exclure la
véritable animalité. Je ne vous mettrais pas aux sabots mais plutôt aux chaussures à talon et je vous
dresserai pour tirer avec grâce un petit chariot léger et individuel, un « sulky ». Votre corpulence ne
mérite pas un travail plus lourd. Par contre on va travailler tous les matins votre endurance et vous
devrez pratiquer des fellations au moins trois fois par jour. C’est bien la seule récompense que nous
aurons puisque votre ceinture empêche de vous prendre autrement. »

« Ce séjour sera pour vous un dressage pour donner du plaisir sans rien attendre en retour. Ainsi,
vous ne devez durant ce séjour en aucun cas vous faire jouir par l’usage normal de votre vagin ou de
votre clitoris. Nous ne voulons pas non plus risquer que quelqu’un en profite donc vous porterez
cette ceinture de chasteté au quotidien. Par contre votre cul sera utilisé comme il se doit et portera
des plugs ou autre ustensiles selon votre devoir ou notre humeur. Les ponygirl portent souvent des
queues de cheval et quel meilleur endroit pour l’installer que ce commode orifice arrière ! Mais vous
aurez bien le temps pour voir cela les jours prochains. »

« Je serais intraitable sur un seul point : j’attends de vous l’obéissance et l’exécution immédiate de
mes instructions. Cela vaut aussi pour mes domestiques, et même mes soubrettes qui sont vos

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

supérieures quand elles vous soignent ! Et cela vaut pour tous les maîtres. Ils sont faciles à
reconnaître : ici, ce sont exclusivement des mâles. Pour vous la règle est simple : une personne sans
entraves ou qui vous soigne est votre supérieure et vous lui devez obéissance. Je veux aussi que vous
soyez en mesure de prévenir nos goûts et de vous offrir au mieux ; vous apprendrez cela dans les
jours qui viennent. »

Faisons un bref tour de l’étable pour vous donner une idée des goûts très divers de nos
pensionnaires et de leurs maîtres.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 4. La visite de l'étable

La visite de l’étable, mélange d’écurie, de grange et de porcherie, mais de perverse nature,


permettait de se rendre compte de l’étendue de la bizarrerie humaine. Il y avait là des filles
harnachées pour être cheval de trait ou de course, une petite « truie » se balançait sur ses coudes et
ses genoux, le cul rougi par les fessées et les coups, deux « vaches » dont l’une se faisait traire
derrière un auvent (ainsi c’était ça, le bruit de machine que 69 entendait tantôt). On rencontrait aussi
quelques femmes nues et presque pendues aux poutres, encagoulées et gémissantes, après une
séance de fouet ou des cravachages qui avaient profondément marqué la peau. Il y avait aussi cette
femme allongée sur un lit (étrange meuble dans cet endroit) dont tous le corps avait été était
emballé de bandes collantes. « Cette femme a eu droit à plusieurs séances de « collage » comme les
appelle son amant. C’est une forme de bondage très strict. Elle est ici pour essayer de dépasser ses
limites : elle reste de plus en plus longtemps enveloppée dans cet étroit fourreau de plastique.
Comme vous voyez seule sa bouche et son anus restent ouverts en permanence pour recevoir des
outils ou des sexes… c’est selon. Son amant a demandé à la faire sodomiser ainsi : mais elle ne nous
dit pas que cela lui fait ! » ajouta Duchateau en riant. « Il vient la déballer régulièrement. Cela lui
prend un temps fou après cela il jouit en elle puis la ‘remballe’ dans ses bandelettes de momie en
argent. Enfin elle ne restera pas longtemps ici ; je n’apprécie guère ces formes extrêmes de bondage
car il faut surveiller en permanence. Enfin, le gardien en profite sûrement… ».

Tout ce petit monde gémissait, couinait, hurlait parfois, mais jamais ne prononçait parole humaine.
On entendait la voix d’un gardien de temps à autre… 69 avait la chair de poule !

Son amant s’intéressa particulièrement à une grosse « femelle cavale », comme l’appelait
M. Duchateau. Elle portait un intéressant harnachement qui recouvrait l’ensemble du tronc, mais
aussi son visage et ses cuisses boudinées dans le laçage de fines lamelles d’un matériau semblable au
cuir.

« Cette grosse cavale, dit le maître des lieux, est ici depuis une semaine. Elle ne mange pratiquement
rien pour maigrir et n’est nourrie que de vitamines et de fortifiants artificiels. On l’a menacée de
rester enfermée dans cette cage de cuir toute l’année si elle ne perdait pas dix kilos durant son
séjour. Elle fait énormément d’exercice et comme bonus elle se fait régulièrement enculer par les
gardiens. Comme votre 69, elle n’a ni la possibilité de jouir ni le privilège d’atteindre ses parties
intimes, car ses bras sont toujours reliés à l’arrière. Presque toujours dans la douloureuse posture de
la prière à l’envers, où les paumes sont à la hauteur du cou. ….

« Les premiers jours elle n’y arrivait pas : maintenant c’est nettement mieux. Nous resserrons de
plus en plus étroitement ses coudes pour l’obliger à garder cette posture, cette cambrure exagérée…
son poids est alors plus visible… cela lui fait honte d’être une grosse vache ignoble ! N’est-ce pas ma
grosse ? », dit-il en lui frappant le ventre avec la cravache.

La femme à travers son épais harnachement du visage poussa une série de grognements. Son dos
devait être douloureux, en effet, elle grimaçait de temps à autre et sa douleur était visible malgré
l’incroyable harnachement sur le visage qui retenait des œillères, un mord exagérément large, des
courroies au-dessus du nez, d’autres courroies encore à la hauteur du front et sous le nez… Elle
bavait et la salive s’écoulait par les commissures de ses lèvres distendues par la barre horizontale en
métal qu’elle serrait dans ses mâchoires en guise de mord. Son nez était entravé par une grosse
pince en bois : elle ne pouvait donc respirer que par la bouche ! Ses soufflements prouvaient la
difficulté de la respiration à travers le mord et l’épaisse couche de cuir qui recouvrait le devant de la
bouche et d’où jaillissait un anneau. L’anneau en question servait d’ancrage à des chaînes lourdes qui

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

reliaient sa tête à des anneaux aux chevilles et l’obligeaient à faire des petits pas, ou alors de grands
pas qui obligeaient de baisser sa tête. Son ventre proéminent était boudiné dans un enchevêtrement
de lanières qui taillaient la peau profondément. La peau était rouge autour des liens et des lanières,
blessée. Elle portait des bottes cuissardes avec un talon épais, seul accessoire « humain » sur son
corps. Ses cheveux étaient retenus comme une queue de cheval entrelacée dans un filet de cuir et
ressortait du lacis de cuir qui formait presque une cagoule autour de son crâne.

Cette femme souffrait, 69 en avait la certitude. Seule la cruauté de ces hommes pouvait faire subir
un tel traitement. M. Duchateau expliqua à son hôte qu’il aimait bien faire courir « la grosse » pour
voir ses seins ballotés. En effet, la seule partie du corps qui aurait eu besoin d’un soutien était laissée

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

sans liens ni support. Même en marchant ses « énormes mamelles », comme disait Duchateau, se
secouaient comme des outres. Douloureusement !

« Avant de laisser 69 en paix pour cette première nuit, je vous propose de soigner une des pauvres
femelles fouettées qui attendent une main charitable, » dit Duchateau en s’adressant à la ronde. Il
s’approcha de l’une des femmes pendue par les poignets à la poutre principale de l’étable et la délia.
Elle s’écroula sur le tas d’herbe sèche et sa peau luisante fit immédiatement recouverte de la
poussière de la paille.

« Tu vas prendre ce chiffon et nettoyer un peu la peau sur les parties qui risquent le plus de la saleté.
Allez au travail, en commençant par son trou principal ». En disant cela il déliait aussi les mains de 69.
Elle se mit à nettoyer la peau de la femme qui semblait inerte sur la paille.

— Non pas là, pas autour du con, petite idiote. Rien que le con et le trou du cul ! Tu pourras aussi lui
nettoyer les yeux.

69 s’attacha à délicatement nettoyer le sexe de la femme, puis passer avec amour le chiffon entre ses
cuisses, imaginant qu’elle avait certainement du souffrir. Elle sursauta quand la voix lui dit
impérieuse :

— Arrête de chipoter ! Bon, laisse le chiffon, utilise ta langue puisque tu veux faire cela
correctement.

69 interloquée lâcha le chiffon se posa bien entre les jambes de la femme immobile et se mit à lécher
amoureusement les lèvres de son sexe. En la nettoyant, pensait-elle, mais autant lui donner ce plaisir
qu’on me nie. Elle faisait attention à ne pas la blesser. A lui donner du réconfort. Elle senti un geste
imperceptible, un mouvement millimétrique dans la cuisse de la femme, l’une puis l’autre, un frisson,
elle remontait profondément dans son corps, sa langue s’immisçait dans le sexe, 69 ne pensait plus à
rien, elle qui détestait les rapports avec d’autres femmes, elle se trouvait là, agenouillée entre les
jambes d’une femme inconnue qu’elle envahissait de sa langue et lui donnait du plaisir. La femme
bougea un tout petit peu la tête, ce qui attira immédiatement des commentaires des deux hommes.
Des encouragements aussi mais 69 n’entendait plus ; elle n’avait plus qu’une seule envie, celle de
satisfaire cette femme, une façon elle-même de se satisfaire. Elle sentait le corps se raffermir, se
raidir. Elle sentait que la vague de plaisir devenait intenable, profonde, venant du fond du corps, elle
se tourna légèrement et dans un geste inattendu elle délia ses bras jusqu’ici inertes le long du corps
et les posa sur la tête de 69, elle se cambra légèrement ouvra ses cuisses se laissant pénétrer par
cette douceur, elle tremblait légèrement puis poussa un gémissement, profond, du fond de la gorge.
Elle souffla une puis deux fois et alors que la tête de 69 allait et venait entre ses cuisses, elle lui
écrasa la tête et poussa un cri, presque un hurlement, en resserrant les jambes, coinçant 69 dans ses
jambes…

Les deux hommes applaudirent : « jolie performance ! J’espère que vous saurez répéter ça ! » et sans
laisser plus de temps ni à l’une ni à l’autre il retourna la femme qui tremblait encore de sa jouissance,
puis souleva 69 en la tirant par le collier, (« comme un chiot » pensa 69) et la posa le visage contre
les fesses : « et maintenant nettoie son cul ! ».

Horrifiée, 69 leva la tête mais l’homme lui dit : « ou bien, préfères-tu subir le traitement qu’elle a
subi elle-même avant ta tendre attention... et je te garantie que ce ne fut pas une partie de plaisir. »
69, en regardant la profondeur des marques des fouets, se laissa convaincre autant par la peur que
par la force de la botte qui lui écrasait le visage contre le cul de la femme. Elle commençait à lécher
lorsqu’elle entendit l’homme s’adresser à elle : « la langue plus profondément dans l’anus et,

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

surtout, tu écartes bien les fesses pour qu’on puisse regarder ». Elle écarta les deux globes et cette
femme plutôt maigre lui sembla être littéralement écartelée, « rien qu’un trou… » pensa-t-elle et elle
ne su pour quelle raison cette pensée la traversait. Mais elle fit comme on le lui demandait, en
ravalant son dégoût : elle s’attachait à « nettoyer » la femme tout en ayant toujours sur la tête le
poids de la chaussure de son gardien.

Après quelques minutes de ce traitement, l’homme lui dit d’arrêter. Il avait un petit god anal dans la
main et lui dit de le placer dans la soumise, de la fixer et le léchant préalablement. 69 avala le god,
l’imbiba de salive puis le plaça face à l’anus de la soumise. Elle commençait à l’enfoncer en faisant de
petites rotations quand l’homme exigea qu’elle y aille plus franchement et de pousser plus fort. Elle
s’exécuta et soudain l’anus lâcha et absorba entièrement le petit god ne laissant dépasser que son
embout.

« Bien. Maintenant, laisse ses parties intimes ; tu vas aussi lui lécher les yeux aussi pour bien les
nettoyer et empêcher les infections. » 69 se mit à quatre patte à côté de la femme et lui retourna le
visage puis se mit à lécher comme une chatte qui lèche ses petits. Elle s’appliquait pour enlever la
saleté effectivement collée sur les paupières et dans les commissures des yeux.

Alors qu’elle finissait de lécher les commissures des yeux humides de larmes, l’homme la félicita et
lui dit : « C’est bien, tu nettoieras ces pensionnaires après leurs séances de fouet. Tu les feras jouir
aussi, de la même manière que maintenant, car ce sont des esclaves qui doivent associer la douleur
et le plaisir : elles doivent toujours recevoir du plaisir après un cravachage ou une séance de fouet.
Toi, par contre, il t’est totalement interdit de jouir. Que je ne te voie jamais jouir, sinon tu recevras
une punition terrible ! »

« C’est bien ! » dit l’homme en tapotant la tête de 69 comme un chiot. « Tu mérites une petite
récompense », dit l’homme qui plaça 69 sur le ventre, appuyée sur les fesses de la femme qui se
laissait faire. « Reste là, en écartant bien tes jambes, …soulève ton cul, bien… plus haut, maintenant
écarte bien tes fesses, il faut bien que tes mains libres te servent à quelque chose. Et en disant cela il
se déboutonnait pour placer son sexe déjà gonflé sur la rosette offerte si joliment. La récompense
allait être une sodomie… pourtant elle avait bien dit à son amant qu’elle détestait cela. Il prenait
donc un malin plaisir à lui faire faire tout ce qu’elle détestait. C’est sur cette pensée qu’elle sentit le
membre la transpercer.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 5: punition anale

Après une nuit agitée elle se réveilla dans un box, allongée sur la paille, à demi-nue, plongée dans la
nuit de sa cagoule. Ce qui avait rendu cette nuit si difficile était ses liens : les poignets retenus par
des menottes à l’arrière du dos, les jambes repliées et attachées étroitement à ses cuisses. De la
sorte elle n’était véritablement jamais détendue : ses mains l’empêchaient de se reposer sur le dos,
ses liens sur les jambes l’empêchait de se mettre à plat ventre. Sur les côtés elle sentait le
tiraillement des liens de toutes parts. Elle avait une cagoule qui lui recouvrait la tête entièrement et
avait eu le privilège, lui dit-on, de ne pas avoir sa bouche fourrée d’un gode ou d’une boule sous sa
cagoule. Elle ressentait le froid sur son corps et des crampes l’avaient réveillée plusieurs fois. Elle
entendait près d’elle des gémissements comme les siens, des autres pensionnaires toutes attachées
dans des positions incommodes.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Une main la palpait et s’affairait contre son sexe qu’elle avait largement ouvert du fait de sa position.
La main la caressait pour lui donner du plaisir… du plaisir qu’elle sentait monter au fur et à mesure
que les doigts s’immisçaient en elle. … Elle se rappela qu’elle ne devait pas jouir et essaya de se
soustraire tant bien que mal de ces caresses. Rien n’y faisait, la main était insistante, la pénétrant,
frottant son clitoris, ses lèvres… elle réalisa soudainement qu’elle ne portait plus sa ceinture de
chasteté… on l’avait donc détachée pendant son sommeil. Elle se laissa entrainer dans le plaisir et se
mit à jouir intensément en gémissant. Elle entendit quelqu’un rire et au moment où elle se cambrait
de plaisir, elle reçut un coup violent entre ses cuisses, avec ce qui devaient être les lanières d’un
fouet qui s’abattit sur elle deux puis trois puis quatre fois avec une force inouïe, interrompant son
plaisir et la faisant hurler de douleur.

« C’est bien : tu as eu presque du plaisir et tu en es punie ! » Elle pleurait dans sa cagoule et


entendait à peine la voix qui manifestement s’adressait à elle. Elle sentit qu’on lui attachait de
nouveau la ceinture et entendit le déclic qui emprisonnait son entrejambe dans l’engin métallique.
Ses jambes tremblaient de douleur et elle n’arrêta de pleurer qu’après avoir été détachée, libérant
ses jambes. Elle senti ses pieds tendus dans d’étranges soulier qui les maintenaient tendus en pointe.
Comment n’avait-elle pas senti qu’on lui avait changé ses chaussures ? Des mains s’affairaient, lui
libérant les mains puis lui ôtant ses souliers en pointe. Des mains qui lui massaient les cuisses et les
pieds.

Elle fut traînée par le collier comme un animal vers un point d’eau où on l’aspergea avec un jet d’eau
glacée. Toujours aveuglée elle essayait de se soustraire au jet d’eau qui l’inondait. Puis on la tira dans
la cour et sa chaîne du collier fut accrochée à un poteau où elle devait rester debout pour ne pas
s’étrangler.

Elle devait rester debout pour sécher entièrement. Un homme vint au bout d’un moment pour
vérifier ses attaches, sa ceinture. Il lui enleva la cagoule et la lumière l’aveugla. « Ouvre la bouche ! »
Elle senti un bâton qu’elle dut mordre puis des lanières qui furent serrées autour de sa tête et de son
visage. Une sorte de harnais maintenait sa tête entièrement emprisonnée et des œillères ornait le
harnais l’empêchant de voir à droite ou à gauche. L’homme lui souleva les jambes l’une après l’autre
pour lui chausser de solides bottes à talons qui remontaient le long des cuisses.

« Parfait ! Maintenant tu garderas tes cuisses légèrement ouvertes pendant que je te fixe ton
harnais ».

Le harnais était composé de bandes élastiques qui passaient comme des bretelles avec des attaches
centrales sur le sternum et dans le dos. Les bretelles avant passaient ensuite entre les seins pour
former l’attache juste en dessous des seins. De cette attache, une épaisse courroie rejoignait la
ceinture qui lui enserrait étroitement sa taille et retenait aussi sa ceinture de chasteté. Dans le dos, à
partir du croisement de la ceinture et des bretelles, se trouvait une forte bande élastique restée
lâche, n’ayant pas encore trouvé son point de fixation qui serait accrochée à l’anneau d’un gode anal.
Et effet, 69 sentit les mains s’acharner sur ses fesses, les écartant pour mieux insérer un épais
membre de caoutchouc. Elle ne pouvait pas se soustraire à la douleur de cette insertion qui la faisait
gémir. A chacun de ses cris, elle recevait des claques sur les fesses et la voix de l’homme lui
recommandait de bien s’ouvrir, de ne pas empêcher de se faire empaler. Après plusieurs essais, le
sphincter céda et elle se senti envahir par cet énorme objet qui lui maintenait son orifice écarté et
bouché en même temps. Ce n’est qu’alors que son gardien fit passer la bande arrière entre ses fesses
et à travers un anneau au bout de pal de caoutchouc, l’enfonçant plus profondément dans son corps
Il régla la longueur de la bande, ce qui la fit encore gémir car ce mouvement enchâssait plus

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

profondément le gode dans son corps –l’objet semblait se coller aux parois intérieures, s’unissant au
corps. Ses sphincters tentaient de repousser cet intrus douloureux, mais le mouvement était
efficacement annulé par la force de l’élastique. Elle tenta d’accompagner le mouvement mais
l’épaisseur du membre factice et la force de l’élastique rendaient futile toute tentative de se libérer –
de se vider, pensa-t-elle. « N’essaye pas de le sortir, cela ne fera qu’augmenter la pression ! » lui dit
son gardien tandis qu’il repoussait légèrement le gode dans le corps. « De plus, ce gode contient une
partie extensible, qui lui permet de sceller plus efficacement ton anus. Si tu tentes de le repousser
encore, je le gonflerais pour devenir plus large… ». Il obligea 69 à s’accroupir légèrement, il fixa deux
élastiques à l’anneau du god, qu’il enroula autour de ses pieds. Après cela il lui fit faire quelques pas.
69 sentit immédiatement la raison de ses deux élastiques finaux : à chaque pas, alternativement à
gauche puis à droite, les élastiques tiraient le gode, le tirant légèrement vers le bas comme pour
sortir de son anus. Évidemment, le harnais empêchait la sortie de l’intrus. Mais cela provoquait, à
chaque pas, une douloureuse pression dans son anus, écartelant encore plus ses sphincters qui
immédiatement après repoussaient le membre factice dans son corps. Des larmes commencèrent à
couler le long de ses joues quand elle réalisa la torture qu’elle devait subir. « Tu porteras le harnais
punitif toute la journée. Le gode te travaillera le cul ainsi de manière un peu déplaisante. Mais tu
trouveras sûrement le moyen de l’accommoder. Assise, tu devras aussi trouver la bonne position. »

Il demanda à 69 de faire plusieurs fois l’aller-retour dans la cour. Il lui fit faire des pas courts, des pas
longs, des pas rapides ; il lui demanda même de courir. Il vérifia ensuite si toutes les attaches étaient
bien en place. Il resserra légèrement un élastique, puis un autre, la fit tourner sur elle-même, comme
on fait un essayage chez un couturier. « Inévitablement, le mouvement déplacera cet appareil. Tu ne
dois pas toucher au harnais. D’ailleurs les attaches sont fermées à clé et je vais te faire porter un gant
unique pour faire disparaître tes bras. … S’il ‘est déplacé et que tu veux qu’on replace ton god, tu
t’accroupiras. C’est le signal pour t’aider à remettre le god en place. Essaye tout de suite. » En disant
cela il la poussa vers le sol. Accroupie elle senti la main accrocher le pal entre ses cuisses et le tirer
vers l’arrière. « Le mouvement vers l’arrière est important. En faisant, cela le remet bien en place. Il
ne faut pas trop se pencher en avant. Garde ton corps bien droit, bien raide, cambré un peu en
arrière c’est plus joli et comme ça le gode ne se déplace pas. As-tu compris ? » 69 hocha de la tête
tout en pleurant en ressentant la pression sur son anus.

Elle sentit l’homme poser sa main sur la sienne pour faire mouvement qu’il venait juste de lui
recommander : pousser et tirer. Cela était humiliant : pour une raison qu’elle n’arrivait pas à
déterminer, la seule présence de la main entre ses fesses la faisait trembler. Satisfait, il lui donnait
une petite tape sur les fesses, lui demandant de se relever rapidement. Elle sentit immédiatement
l’objet comme prendre vie de nouveau en elle. Elle se mit à marcher de nouveau et à chaque pas elle
ressentait la tension immense s’exercer sur son anus et se réverbérer dans l’ensemble de son corps.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 6 Entraînement

L’homme remit une cagoule sur la tête de 69 qui recouvrait le haut de sa tête, pardessus le harnais
de tête qui retenait son mords et en rabattant les œillères sur ses yeux. Cette terrible cagoule non
seulement la maintenait aveugle mais une large bande de caoutchouc fixée sous le nez recouvrait la
bouche, par dessus la partie centrale du mords, en serrant le bas de la mâchoire très étroitement. De
la sorte, non seulement ses mâchoires étaient immobilisées sur le mords mais ce dernier s’enfonçait
plus profondément dans la bouche ; cela la maintenait plus efficacement muette et empêcherait tout
son cohérent. Simultanément les côtés du mords s’appuyaient sur les commissures de ses lèvres.
Cela laissait la bouche légèrement entrouverte et, assez rapidement, de la salive s’amassa dans sa
bouche qu’elle ne pouvait expulser que par les côtés en soufflant avec force. La première fois qu’elle
le fit elle s’écouta souffler et cela parut comme un souffle presque chevalin, un fort chuintement
humide. Elle senti quelques gouttes de sa salive retomber sur sa poitrine. Après quelques dizaines de
minutes son torse allait être entièrement recouvert de sa propre salive. Sa peau humide deviendrait
alors plus sensible au vent… Elle s’étonna de ce que ce détail l’humiliait encore, comme si toute cette
indignité, toute cette abjection de son accoutrement, de ses liens, de sa dégradation se résumaient
entièrement dans cette permanente humidité qui recouvrirait le haut de son corps.

Cagoulée, harnachée, engodée, elle senti le tiraillement de la laisse fixée à son cou vers avant la
forçant à marcher de manière incertaine engoncée dans sa nuit personnelle. Elle était guidée par la
laisse et devait certainement traverser la cour, se dit-elle, soudain plus consciente de sa nudité
qu’elle ne l’avait été auparavant. Elle sentait le vent en effet sur sa poitrine mouillée de ses propres
secrétions. Durant ce court cheminement à l’air libre, sa difficulté à marcher l’obligeait à souffler plus
rapidement et inspirer à la fois par le nez et la bouche. Il en résultait un soufflement permanent à
chaque courte inspiration et à chaque expiration, un bruit qu’elle émettait comme un animal ! Son
pas était incertain à cause de son aveuglement, la peur de tomber mais aussi à cause du gode qui à
chacun de ses pas tirait vers le bas, comme pour s’extraire, la forçant à resserrer son sphincter pour
tenter de retenir l’engin plus profondément en elle et éviter ainsi la douleur provoquée par le
mouvement vers le bas du gode qui lui écartelait douloureusement l’anus. Ces quelques pas, cette
courte marche à un rythme soutenu fut un enfer.

Elle fut menée dans un atelier où sa laisse fut attachée à un anneau en hauteur dans le mur
l’obligeant à rester debout. Elle pu ainsi reprendre son souffle car cette marche forcée où elle luttait
contre le mouvement dans son anus l’avait épuisée. Elle compris qu’elle se trouvait tournée vers le
mur, la tête presque appuyée contre la paroi. Pendant qu’il détachait les menottes de ses poignets,
l’homme lui expliqua qu’il allait lui enfiler un « bras unique », comme il l’appela. Il s’agissait d’un long
gant de cuir dans lequel elle du glisser ses deux bras derrière le dos. Après quelques ajustements de
plus en plus douloureux, ses deux bras furent enserrés dans le tube de cuir. Des lacets permettaient
de resserrer le gant ce qui avait pour effet de resserrer les omoplates, emprisonnant entièrement les
bras dorénavant recouverts de cuir, les coudes serrés l’un vers l’autre, se touchant presque. Elle
gémissait de douleur, l’ensemble de son torse se déformait sous la pression dans ses épaules. « Avec
de l’entraînement, tu pourras garder ce gant longtemps et tes coudes s’habitueront et se
rapprocheront l’un de l’autre », dit-il. « Tu porteras ce gant dans la journée pendant ton
entrainement de pouliche ! ».

20
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

En attendant, l’insupportable douleur dans ses bras et ses


épaules s’accentuait au fur et à mesure que l’homme
resserrait les liens. Elle se mit à crier pour essayer de
demander à ce qu’on lui desserre quelque peu cette
entrave extrêmement puissante. Evidemment cela était
pure perte. Elle commença aussi à paniquer quand elle
senti des lanières passer sur les épaules et tirer le gant
plus haut, si cela était encore possible, refermant les
jointures des omoplates. Ces bretelles semblaient se
refermer devant elle et permettaient de resserrer encore
plus étroitement les liens : les deux bras étaient ainsi
tenus étroitement solidaires l’un contre l’autre, les
épaules fortement tirées à l’arrière, les bras légèrement
relevés vers le haut. L’homme attrapa ses coudes et les
souleva un peu : la douleur la fit se plier en deux et elle se
cogna la tête contre le mur auquel elle faisait encore
face. Elle se releva brusquement, fort peu en vérité, juste
assez pour ne pas se cogner de nouveau. Elle soufflait
follement et l’homme lui disait de se calmer. Il lui laissa
retomber les coudes et elle put se redresser un peu. Cela
ne calmait pas la douleur qui était maintenant comme un
couteau dans le haut du dos à la hauteur de son cou.

Elle devait garder le dos cambré pour relâcher un peu la


pression, gardant la tête haute presque tirée à l’arrière ;
ses seins pointaient vers l’avant de manière provocante
et l’homme les caressa en faisant glisser aussi ses mains
dans le creux du dos. Il la félicita pour sa silhouette. « Tu
as un corps splendide, une vraie grâce ! On va te mettre
au concours car tu es une pouliche magnifiquement
cambrée. C’est rare de voir un dos aussi profondément
courbé ». L’homme continua à la caresser et de féliciter
69 pour la beauté de « ses outres si joliment tendues !
Quand on aura percé tes tétons, on accrochera des beaux
bijoux et des clochettes ». 69 n’entendait pas très bien
dans sa cagoule intégrale mais la douleur des bras, du dos, son soufflement devenu violent et
systématique, cette hyperventilation, l’épuisaient alors même qu’elle ne marchait pas. Elle
comprenait à peine ce que lui disait l’homme. Elle le senti la détacher et la faire pivoter sur elle-
même. Il continuait à la caresser et pincer ses tétons, la faisant sursauter plus de surprise que de
peine.

« Tu vas commencer ton entraînement en apprenant à marcher avec le harnais. Je vais te placer dans
le manège. Si tu comprends ce que je te dis, tu tapes deux fois avec ton pied. Si tu ne m’entends pas,
ou si tu ne comprends pas, tu n’as pas besoin de répondre. Une pouliche ne doit de toute façon
jamais dire ‘non’. Je ne veux de toi que de l’assentiment. Tu comprends ?... Tu comprends ? »,
ajouta-t-il en lui cinglant le haut des cuisses avec sa cravache. Elle frappa le sol deux fois. « Bien !
Avance maintenant ! »

Il tirait sur sa laisse puis il la fit s’arrêter. Il commença à tripoter son mords, à gauche puis à droite.
Un poids important se faisait sentir de chaque côté, tirant le mords qu’elle essayait de retenir en
mordant. Puis elle senti qu’on la tirait de nouveau mais cette fois par ce qui devait être des rênes
accrochés au mord. A droite, puis à gauche, et de nouveau… pour alléger la traction elle se mit à

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

tourner la tête lentement. Toujours aveugle, elle compris que l’homme lui montrait comment il
comptait l’orienter. Il fit passer les rênes derrière elle, un léger coup de cravache sur ses fesses qui
pointaient vers l’arrière la fit sursauter à nouveau. Il la brusqua un peu en faisant bouger les rênes
pour la faire démarrer et la fit marcher encore quelques pas, de nouveau dehors. Elle sentait les
rênes tirer à gauche et se mit à tourner vers la gauche instinctivement pour éviter la traction, puis à
droite, et ainsi de suite. A chaque tension elle soufflait légèrement, postillonnant fortement. Elle
était occupée à comprendre les commandes qui se transmettaient dans son mords à tel point qu’elle
ne sentait plus la tension provoquée par le phallus artificiel qui lui distendait l’anus. Par contre, elle
sentait le froid sur son corps humide. « Tu as la chair de poule ! Tu dois avoir froid. Pour ne pas avoir
froid, il faut marcher rapidement. Tu vas avoir le temps de marcher… Attends un peu que je te fixe au
manège », dit-il.

Des chaines fixées sur des ressorts furent fixées aux côtés de son harnais à la hauteur de sa taille. Elle
sentait les ressorts la tirer vers le haut de manière à ce qu’elle ne puisse s’appuyer solidement sur le
sol que si elle faisait un effort avec ses pieds pour avancer en se penchant en avant. « Écoute-moi
bien : je t’ai installée dans le cadre qui va te retenir. Des ressorts te retiennent debout. Tu ne pourras
pas tomber, le cadre est solide et les chaines te retiendront. Mais tu ne dois pas tomber ou
trébucher. Tu as compris ? » 69 fit claquer son pied deux fois sur le sol rapidement. « Bon, pour te
guider, comme tu ne vois rien, tu vas devoir garder la tension des deux ressorts qui te retiennent
dans le cadre. Si je te vois trébucher trop souvent je te ferais installer un crochet au sexe. Tu
n’aimeras pas cela, alors je te conseille de te concentrer. »

« Tiens ! Regarde de quoi je parle ! » ajouta-t-il. Regarder ? Comment pouvait-elle regarder quoi que
se soit ? Ne l’avait-il pas suffisamment tiraillée dans tous les sens ? Au moment où elle terminait sa
pensée, elle senti la main de l’homme se faufiler sur son pubis sous une des lanières de son harnais. Il
installait quelque chose… Une surface rêche, un objet étroit qu’il semblait pousser entre ses cuisses
qu’il lui dit d’écarter. Elle senti l’objet sur ses lèvres puis une tension et une douleur forte, des picots
comme des épingles qui lui percèrent la peau. Elle hurla dans son bâillon, son mords, crachant de la
salive… Bien sûr on n’entendait qu’un gémissement étrange, mais dans sa tête c’était un cri de
désespoir, un hurlement, autant que de douleur. La chose entre ses cuisses s’était accrochée à sa
peau la transperçant de mille pointes acérées. Le moindre mouvement enfonçait ces épingles dans sa
peau. « Tu vois de quoi je parle ?... Tu comprends là… Et en disant cela il tirait sur l’objet vers le haut
transperçant ses chairs… Elle poussait des gémissements mêlés de cris, de son souffle étouffé… « Dis-
moi si tu comprends ! » Elle avait tout oublié, elle se laissait tomber, retenue par les ressorts, se
balançant entre les chaînes qui la retenaient debout malgré elle. Impossible de répondre de quelque
manière que se fut ! L’homme la cravacha sur les cuisses et répéta « Tu dois me répondre :
comprends-tu ? » Oui, oui, disait-elle en elle. Oui, je comprends, pour l’amour du ciel, enlevez ce
truc… Oui je comprends.

Soudainement elle se tendit sur la pointe des pieds, serrant ses fesses et écartant un peu les cuisses
pour éviter la douleur. Elle frappa plusieurs fois le sol de ses pieds. L’homme se mit à agiter encore
l’affreux objet posé sur son sexe et le retira en faisant attention de ne pas emporter les chairs. « C’est
bien ! Alors maintenant, calme toi ! Mets-toi bien droite, bien cambrée… Très bien, comme ça, c’est
bien ! Calme, calme », disait-il en lui caressant le cou et le ventre.

Elle sentait la douleur, partout de tout son corps… La tension permanente dans ses épaules, son dos
arqué douloureusement… Elle ne pourrait pas… Elle ne pourrait pas… Elle se mit à pleurer dans sa
cagoule, en bougeant de la tête pour lui faire comprendre, pour l’amadouer,… elle... Zapf ! Elle senti
la cravache lui cingler le haut des cuisses. Les ressorts qui la retenaient se tendre. Surprise, elle fit un
pas en avant. De nouveau la tension, un second pas ! En fait, ces deux chaines ne la supportait pas
mais la tiraient en avant. Elle était OBLIGEE de marcher… Elle fit deux petits pas « Ne trébuche pas ! »

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

entendit-elle « Sinon, tu sais maintenant ! Allez avance, avance… » Et elle se mit à marcher aveugle,
docile, le cul tiraillé par le phallus qui lui travaillait l’anus ; elle se mit à respirer fortement, crachant
son souffle puissamment. Elle fini par prendre un rythme, lentement, un pied devant l’autre, elle
serrait les fesses pour retenir le gode en elle pour ne pas souffrir là aussi. Il fallait y penser : serrer
son anus, garder ses pieds droits, soulever les genoux, chaque geste était un effort. Il lui fallait
adopter un rythme régulier, éviter le déséquilibre car les ressorts qui la retenaient étaient tendus et
la soulevaient presque au-dessus du sol. De temps à autre, elle se penchait en avant pour alléger la
tension dans son dos, sans perdre son rythme, en soufflant régulièrement. La machine la faisait
tourner en rond… Elle marcha ainsi un temps qui lui sembla
infini, ses jambes tendues, attentive à son pas, attentive à
son équilibre. Elle bougeait de la tête légèrement pour
alléger la pression sur son cou et son dos.

Puis elle entendit un « Woooh ! » Elle s’arrêta en sentant que


l’engin ne la tirait plus vers l’avant. L’homme s’approcha
d’elle et lui caressait les seins, le torse, il vérifiait ses liens,
son harnais, il tripota derrière elle le phallus, le fixant bien en
son centre. Elle essaya de se contracter pour éviter encore la
douleur mais l’homme ne tentait pas de retirer l’engin mais
de le replacer.

Il la détacha du cadre qui la retenait au manège. Et en tirant


sur ses rênes la fit avancer vers une étable, en l’arrimant à un
anneau au mur à nouveau. Debout, elle se laissa faire.
L’homme détacha sa cagoule. Il lui défit le mords, et enleva le
harnais de tête. Libérée de tout cet attirail elle cligna des
yeux pour voir qu’elle avait été ramenée dans un box, celui
où elle avait passé la nuit. Il lui demanda de s’accroupir et
commença à détacher le harnais principal. Il entreprit de
retirer le phallus. 69 poussa un grognement quand l’objet
s’éjecta littéralement de son derrière. Elle poussa un cri de
soulagement. L’homme la regarda en souriant :

« Maintenant que ton petit trou du cul est bien ouvert, tu vas
me laisser en profiter ! » et en disant cela il ouvrit son
pantalon, la repoussa au sol, le cul en l’air et il posa son sexe
déjà bandé sur ses fesses. Il entreprit lentement à la pénétrer
et ne relâcha la pression qu’une fois profondément enfoui en
elle. Il fit quelques allers et retours puis des coups plus secs
et finit par la pilonner avec entrain, d’abord agenouillé contre
elle puis debout au milieu du box en la retenant avec une
force impressionnante. Il ne s’arrêta qu’après s’être répandu
en elle, s’extrayant rapidement puis il l’obligea à se mettre à
genoux devant lui « Lèche bien tout ça ! » Dégoutée, elle
hésita à prendre le sexe dans sa bouche. Aussitôt l’homme
poussa sa tête vers son sexe débandé et l’obligea à le
prendre en bouche : elle dut sucer jusqu’à de nouveau le
faire bander et lui procurer une fellation.

Après un très long moment elle finit par sentir son sperme jaillir dans le fond de sa bouche alors qu’il
la pressait contre lui étroitement, jusqu’à l’étouffer. Elle cru s’évanouir mais l’homme se retira et la

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

laissa tousser et déglutir bruyamment. « Avale tout bien et si tu vomis je te ferait bouffer ta gerbe ! »
menaça-t-il. Alors qu’elle essayait péniblement de reprendre son souffle elle senti un coup de
cravache lui cingler le dos, puis les cuisses, puis le visage. Ce dernier coup la fit hurler. Elle senti la
douloureuse marque lui réchauffer la joue, le nez, puis le visage. Il la repoussa du pied sur le sol. Il
recula, la regardant sangloter sur le sol, nue, humide, tremblante. Il lui jeta une couverture : « je te
laverai demain ». Il accrocha une chaîne à son cou, lui remit ses menottes les bras derrière le dos.
Puis, malgré ses dénégations, il lui recouvrit la tête d’une cagoule très étroite qui l’enserrait toute la
tête, recouvrant les yeux et la bouche. Seul son nez était libre. Le goût du sperme dans la bouche
était prenant. Elle essaya d’ouvrir la bouche mais la cagoule était bien serrée et retenait efficacement
sa mâchoire.

« A demain, belle pouliche ! » dit-il en refermant la porte du box. 69 s’écroula sur le sol, en pleurs,
prise d’un sanglot interminable.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 7 - Intenses explications

Elle se sentait salie. Poisseuse. L’homme qui l’avait enculée hier n’apparu que tard dans la matinée.

Cela faisait certainement longtemps que le jour était levé car dans le noir de sa cagoule elle
entendait les bruits du matin. Etranges en effet. Des voix qui commandaient « assise ! », « debout ! »,
« lèche, mieux que ça ! », des cris étouffés, parfois des gémissements, des bruits métalliques, des
seaux, de l’eau. Près d’elle une femme s’était fait fouettée : elle en était sûre, à entendre ses cris et
aux bruits des lanières s’abattant sur la peau. Juste derrière elle des cris et soupirs de quelqu’un qui
baise… ou qui se fait prendre « làààà ! Ouvre ton petit cul ! », et des grognements et halètements
pour toute réponse… La privation de la vue la rendait attentive à toute cette agitation bien plus
précisément que si elle avait été tenue les yeux ouverts. Pourtant, les sons étaient atténués par cette
cagoule qui recouvrait toute sa tête. Cela lui permettait de s’évader de cette ambiance.

Elle avait eu toute la matinée pour se demander ce qu’on ferait d’elle. Depuis son arrivée, elle avait
été enculée, harnachée, on lui avait fait subir les pires outrages. Tout cela paraissait irréel, comme un
rêve, non ! Un cauchemar. Elle ne se sentait plus tout à fait la même. Coupée du monde, dans la nuit
permanente de sa cagoule, elle se demandait : Que lui voudrait-on encore ? Qu’est-ce qui avait été le
pire ? La machine à lavements, l’entraînement… se faire enculer… Ce viol permanent, la peur surtout.
On lui avait dit qu’elle ne devait pas jouir. Mais cela lui semblait bien loin… La fatigue l’en empêchait.
Pourtant elle y pensa. Oui. Elle avait peur du lendemain, de ce qu’on allait encore lui faire, ce qu’on
lui ferait subir. Elle se mit à sangloter en pensant au mot : subir, inéluctablement, sans moyen de
résister, et sans rapport avec ce qu’elle avait vaguement imaginé lors de ses premiers contacts avec
son ami, non, son Maître, celui qui lui faisait faire tout cela.

Elle entendit entrer un homme, sûrement le même homme que la veille qui avait profité de son anus
distendu.

« Alors ma pouliche a passé une bonne nuit ? Viens on va te laver avant toutes choses ! » Elle avait
faim et se demanda si on l’autoriserait à manger. Cela faisait deux jours qu’elle n’avait rien eu d’autre
que de l’eau à boire. L’homme la fit mettre à genoux. Puis il releva la cagoule. Elle était de nouveau
face à cet homme qui l’avait déjà si souvent sodomisée et qui souriait.

Derrière lui, le maître, Monsieur Duchateau regardait avec attention. Elle aurait tant voulu que se
soit son amant... enfin, son Maître. Mais, non, aujourd’hui encore elle aurait à endurer tout cela.

Le gardien lui présentait un phallus en caoutchouc et elle entendit la voix de Monsieur Duchateau
commenter : « Ceci est une gourde. Tu dois pomper avec force sur le phallus pour boire. Dorénavant,
voilà comment tu vas boire ! Cette gourde sera toujours à ta disposition dans ton box. A toi de la
trouver et de la sucer pour boire. A chaque pause dans tes exercices on te ramènera dans le box pour
te reposer. Tu dois profiter de ces moments pour boire. Bien sûr, si tu as l’usage de tes mains c’est
plus facile. » La gourde qui ressemblait à une bouteille dont le col était ce phallus. Elle était posée à
terre et le gardien poussa sa tête pour qu’elle la prenne ; à genoux et penchée en avant, les poignets
toujours attachés dans le dos, elle se mit à sucer et aspirer le phallus. « Mais tu seras souvent
entravées, tes bras dans le dos, le plus souvent dans gant unique comme celui que tu as porté hier.
Ton gardien doit t’enlever le gant si tu ne fais pas d’exercices. Ce n’est pas pour autant que tu seras
sans entraves : tant que tu seras ici, tu seras presque toujours attachée et tes mouvements seront
restreints. Ton séjour ici doit aussi te servir à utiliser habilement les instruments de ta soumission. »

Sa soif était telle qu’elle s’appliqua à cette simili fellation avec entrain. « C’est très bien, très bien.
Voilà comment on joint l’utile à l’agréable ! Cette eau contient tes vitamines et des fortifiants. Note

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

bien que nous mesurons la quantité d’eau et si tu n’as pas bu la ration quotidienne, tu seras punie.
On ne veut pas te voir mourir de déshydratation. Comme l’exercice ici te fera suer et saliver
abondamment, tu dois toujours boire avant une série d’exercices ! Ce matin, tu vas te familiariser
avec ton box. Tu feras ta toilette sans ta cagoule. Mais rappelle-toi : quand tu es seule, tu porteras ta
cagoule ou au moins un bandeau sur les yeux. Et à partir de ce soir et durant ton séjour, tu dois boire
et faire ta toilette seule. De même que les canules pour ton lavement, et pour laver ta bouche. Plus
tard, aussi tu auras à apprendre à manger de la même façon. » L’homme la fixait intensément puis il
lui indiqua de nouveau le phallus artificiel : « Bois encore ! »

En se penchant sur la bouteille en forme de phallus, Monsieur Duchateau lui caressait la tête comme
un chiot ! « Bois, car cette semaine tu n’auras rien à manger… On te fait maigrir un peu, on va forcer
ta taille à porter des corsets et des vêtements restrictifs. L’exercice t’affinera aussi. Tu vas voir, c’est
très spectaculaire. » Elle écoutait à peine et l’homme murmurait plus qu’il ne lui parlait comme
rêveur.

Quand elle eu fini de boire, Monsieur Duchateau la tira vers lui et caressa la cicatrice laissée sur la
joue du coup de cravache du gardien. Il avait des gestes tendres : « Voilà une vilaine cicatrice. Tu vas
souffrir 69, beaucoup souffrir, ici. Tu seras entièrement transformée de corps et d’esprit. Georges ne
te reprendra que si nous lui donnons entièrement satisfaction ! Toi et moi nous devons faire équipe.
Ton entrainement va te façonner le corps. Tu seras souvent prise par le cul pour t’y habituer.
Georges m’a interdit de te prendre ou te faire prendre par ton orifice avant. Après ce séjour, il veut
que tu puisses te faire sodomiser sans douleur. Peut-être même en jouiras-tu ? » Pendant qu’il disait
cela sa main c’était immiscée dans son anus et la travaillait sans ménagement. « Enfin, pour moi, peu
importe d’ailleurs : seul le plaisir que tu offres intéresse les maîtres. Ton plaisir doit être de servir le
plaisir de tes maîtres. … » Puis à vois plus basse il lui dit à l’oreille : « Mais moi je veux plus que cela et
comme je ne peux pas me faire librement plaisir avec ton corps à cause de ma promesse à ton
propriétaire, je vais faire autrement : je veux mesurer ta soumission et ta transformation en te
menant aux limites de ton endurance. Tu souffriras beaucoup et j’en tirerai plaisir, beaucoup de
plaisir. » En disant cela il lui caressa les joues puis lui asséna un gifle. Hébétée, elle faillit tombe et
l’homme la repris et la remis à genoux debout face à lui. Les larmes aux yeux elle le regardait : « Je
viendrais souvent te voir, voir comment tu avances. ». Une nouvelle gifle aussi forte sur l’autre joue !
Elle se retint puis les larmes lui vinrent aussitôt aux yeux, larmes de douleur. « … pour voir tes yeux
pleurer ! Comme ça ! Je serais impitoyable si tu ne m’obéis pas ».

Il la fit se lever en tirant sur le harnais puis en pinçant ses seins. « Je ne veux entendre parler de toi
que pour tes succès. Tu ne doit ni résister à mes demandes ni à celle de mes amis et de mes
employés. Tu comprends ? » et en disant cela il lui pinça les seins avec force. « Je veux que tu
montres ton cul et tes seins avec fierté même quand tu es à mes pieds ou aux pieds de ton maître. »
Il lui assena une grande claque sur les fesses. « C’est tout simple : tu dois penser en permanence à te
montrer et offrir tes atours : ton cul, ta bouche, … peut-être plus tard tu pourras offrir ton sexe. » Il
lui caressa le pubis et de nouveau asséna une claque sur l’autre fesse. « Tu vas voir cela deviendra ta
deuxième nature… » disait-il en continuant à pincer les tétons et en alternant la caresses et claques
sur les fesses comme pour ponctuer son discours. Puis il la repoussa à genoux. « Voici ta position la
plus fréquente : A genoux ! Une esclave comme toi doit écouter ses maîtres à genoux et
attentivement. Écoute-moi bien, dit-il en s’éloignant d’elle et en allant et venant dans la cellule.
« Ton entrainement aura deux étapes : d’abord une étape très physique de ponygirl, comme hier, qui
durera tant que tu n’auras pas maîtrisé les ordres et les gestes d’une cavale. Quand tu auras donné
satisfaction, tu subiras ta plus transformation en poupée humaine. Georges aime bien le latex alors il
y a beaucoup de choses que tu dois apprendre. Ça se passe dans cet ordre, car l’expérience a prouvé
que les ponygirl deviennent facilement des poupées mais pas l’inverse. A la fin de ton séjour ici
j’espère que je pourrais fièrement te montrer à mes amis comme la poupée sexuelle la mieux
façonnée sur terre, n’est-ce-pas ? Ne t’inquiètes pas ; tu auras juste à obéir. Tes seules pensées

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

doivent être tournées vers le désir de t’offrir de la manière la plus belle et la plus désirable. » Il lui
caressait les cheveux tendrement.

« Certains disent que c’est une dégradation. Femme objet tu deviendras, en effet. Mais un objet
unique, exceptionnel, vivant, une poupée de chair et d’os qui offre ses services et qui répond au
plaisir et à la douleur. Tu vas acquérir tous les automatismes d’une parfaite entité sexuelle. Tout doit
être sexe et plaisir de celui que tu sers ou de celui que tu vas servir. C’est aussi pour cela que je te
bande les yeux : pour que tu ressentes plus intensément les gestes, les éléments, sans avoir à
raisonner, en ressentant instinctivement, pas intellectuellement. Tu seras soumise par tes
sentiments, par les objets, par les entraves, parce que nous te forcerons, pas comme dans un jeu
intellectuel. Tu ne joues plus un rôle ici : ici tu es vraiment une jument et plus tard tu seras une
poupée ».

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Il caressait son corps voluptueusement en faisait saillir les seins, en poussant les seins dans tous les
sens, puis il la tira vers lui en tirant les deux bouts de seins et une fois face à lui, il empoigna ses
fesses, en passant sa main entre les cuisses.

« Ton sexe est mouillé malgré tout, petite salope, tu aimes cela, tu aimes être caressée… Chut, ne
réponds pas : ton corps parle à ta place. Pendant que tu seras ici personne n’aura accès à ton sexe.
Tu dois rester sur ta faim sexuelle et la satisfaire en offrant ton cul et ton troisième orifice, ta bouche.
D’ailleurs, on va s’en occuper activement, pour qu’elle soit juste un objet sexuel. Tu dois prendre
plaisir à emboucher un sexe. Tu seras souvent prise par la bouche : si tes performances ne sont pas
satisfaisantes, tu seras punie. Mais le plus important est de façonner ta gorge : tu dois apprendre à
garder un sexe et l’enfiler profondément sans que t’étouffer. Tu vas apprendre parce que tu vas subir
souvent le viol de ta gorge. Tu finiras par savoir comment faire. Et je te donne un conseil à ce sujet :
le mieux est que tu en ressentes de la fierté car cela te permettra de surmonter le réflexe de
vomissement. »

« Ensuite on apportera un soin particulier à ton cul : l’orifice anal sera toujours ouvert pour tous ici.
Et tu porteras souvent un phallus en caoutchouc pour le maintenir bien écarté. Regarde ! »

Il tenait à la main un phallus en caoutchouc : « Tu reconnais cet ami ? Il est relié à la machine qui te
permet de garder ton derrière toujours propre. On ne veut pas que tu sois une petite merdeuse,
n’est-ce pas… Comme je t’ai dis tantôt tu vas devoir te laver avec ça tous les matins. Tu commenceras
tous les matins par faire tes besoins et après tu te laveras comme on te l’a montré hier. Je vais te
laisser avec Guy qui est ton gardien et que tu connais bien. Guy est un homme chanceux. Il a aussi
dans ses attributions non seulement de suivre ton entrainement mais de tester tes véritables
capacités à procurer du plaisir par le cul et la bouche. Je vais te laisser entre ses mains... et au plaisir
de sa queue ! », ajouta-t-il en riant.

« Avant de partir laisse-moi profiter un peu de tes charmes. » Il tira la femme par la chaîne toujours
reliée au cou. Il l’aida à monter sur le banc et lui dit de se mettre à genoux en écartant bien les fesses
et de se pencher en avant. Il prit sa queue en main et la dirigea vers la rosette fermée de 69. Il
poussait lentement par coups en faisant attention de ne pas la blesser. Quand il pu aller et venir, il
sortit sa bite entièrement.

« Tu as un cul bien accueillant. On va tester son endurance. » Et en disant cela, il commença à


fouetter lentement la raie des fesses. « Garde ton cul bien ouvert ! » lui criait-il, alors que les
secousses de douleur l’obligeaient à se contracter. Elle gémissait de douleur et cherchait
pathétiquement à soulever son cul en l’offrant, bien dressé.

L’homme caressa sa rosette et de nouveau commença à s’enfoncer cette fois plus violemment. Après
quelques instants, par à-coups, il s’enfonça entièrement en elle, puis se mit à aller et venir, en la
faisant bondir par ses secousses, profondes et violentes. Il continua longtemps, violemment, parfois
vite, parfois lentement. Quand il sentit qu’elle était entièrement ouverte à lui, il s’adressa à elle tout
en continuant à aller et venir lentement : « Parfait, parfait ! Reste bien ouverte, … je veux que tu
reproduises cette contraction que je t’ai provoquée par le fouet. Aussi brève et forte que lorsque la
douleur te fait sursauter. Voilà, quand je suis au fond, tu te contractes… Et tu exerces ton cul pour
bien m’absorber et pomper ma queue quand elle se retire… Oui bien ! bien ! » Il continua ainsi
longuement vérifiant que la mécanique était comme il l’entendait. En effet, il donnait l’impression de
vérifier un mécanisme, penché sur elle, la recouvrant et l’enculant avec méthode : « Serre ! Pousse,
relâche-toi ! Recommence… Contracte-toi ! Encore ! Plus fort, salope, plus fort, petite conne… Aller !
… Serre encore ! », et en disant cela, il accompagnait son mouvement de brefs coups de cravache sur

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

les cuisses, les fesses, de manière désordonnée. Cela dura longtemps et 69 le sentit finalement se
vider en elle. « Ahhhhhh ! Que tu es bonne ! Tu mérites une médaille ! … »

Il s’extraya d’elle facilement et enfonça plusieurs doigts dans le cul béant : « Quel beau cul, on va
faire de toi la poupée la plus désirable du troupeau » et il faisait aller-venir rapidement ses doigts
comme pour vérifier la mécanique, sans ménagement ! Il les arrachât de son cul comme à regret et
les présentât sous son nez, devant la bouche. 69 ne se le fit pas dire deux fois, elle lécha avec
application les doigts mouillés de son sperme et enduits de merde. « Sens ton odeur, mêlée aux sucs
que tu dois apprendre à vénérer, magnifique salope ! … tiens, ta belle bouche me donne une idée… »

C’est alors qu’il appuya son sexe sur sa lèvre inférieure. « Garde ta bouche légèrement ouverte et
bien mouillée... je veux juste sentir tes lèvres.... ». Elle voulu serrer les lèvres et sucer la bite quand
elle reçut une gifle qui la fit défaillir. « Ouverte, j’ai dit ! Reste immobile où je te gifle encore. ». Les
larmes coulaient de long de ses joues quand elle senti l’homme s’enfoncer encore en elle, le membre
flasque : « Tu vas recevoir ma pisse et je veux que tu la boives ! ». A peine avait-elle compris, qu’elle
senti le liquide chaud remplir sa bouche et dès qu’il commença à déborder de ses lèvres, Monsieur la
prit par la nuque et la serra contre lui, bâillonnant la femme avec son sexe qui l’inondait …« Avale !
Ne laisse rien couler, salope ! (une gifle encore) … Avale, je ne veux pas me salir… mieux que ça (une
gifle) … Voiiiiilààààà ! Encore, bois vite ! ». Elle faisait un effort surhumain pour boire aussi vite que
l’homme pissait en elle. Puis, le flux s’arrêta, elle continuait à déglutir en faisant des hoquets. Il sorti
son membre, tout en la tenant fortement contre lui.

« C’est parfait. Elle est à vous, Guy ! » dit l’homme en se reboutonnant après avoir séché ses doigts
sur les cheveux de 609. « Tu auras souvent à boire mon urine ou celle de nos hôtes. » ajouta-il.
« Guy, laissez-la mariner dans le jus jusqu’à demain soir. Ah, oui, vous urinerez en elle aussi à partir
de maintenant. Et, occupez vous de nettoyer son trou du cul ! A partir de demain, elle doit le faire
seule et je veux que vous vérifiiez qu’elle se défonce correctement pour extraire toute sa merde.
Remettez ça en place… ». Et il s’en alla sans plus un geste, en montrant le sexe en caoutchouc qui
jonchait sur le sol à ses côtés.

Guy, le gardien lui claqua les fesses pour la pencher en avant et rapidement lui enfonça l’engin dans
le derrière tendu et tremblant. Elle entendit la porte du box se refermer pendant que le premier jet
d’eau la remplissait. Elle n’avait même pas eu le temps de réagir à cette tourmente.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 8 – Des outils de dressage

Pendant plusieurs jours, devenue « ponygirl », 69 eu à s’habituer à une routine fatigante et


humiliante, intense et réglée avec minutie. Le matin : nettoyage et lavement. C’était les seuls
moments où elle n’était pas aveuglée par une cagoule. Cela transformait ce qui aurait du être un
moment de répit, en un moment toujours humiliant : devoir faire ses besoins de cette manière et
pour cela même se faire pénétrer elle-même par un phallus artificiel devant un homme la rendait
vulnérable. Souvent elle pleurait ou tremblait, parfois sa main hésitait à pousser le phallus en elle.
Elle regardait l’homme intensément dans les yeux et immanquablement il riait et venait d’une tape
enfoncer l’engin dans son cul, douloureusement. « Un peu d’aide ne fait pas de mal ! ». L’homme
grimaçait, dégoûté, en la voyant se vider et cela la remplissait de honte. « Encore ! Je vois des traces
de merde ! » lui disait-elle. De nouveau, se violer elle-même. Elle se sentait diminuée, dégradée et
vulnérable. Plus salie par cette auto-pénétration que d’autres sévices imposés et plus violents. Elle en
venait à vouloir retrouver sa nuit permanente : au moins ne voyait-elle pas les regards grimaçants et
condescendants.

La toilette n’était jamais complètement finie que son gardien profitait de sa nudité. Après le
lavement, elle s’enduisait d’une matière grasse et son gardien en profitait en la prenant sur place,
ouverte, béante même, propre, lisse et assommée de fatigue par le lavement. S’il jouissait en elle, il
lui remettait un phallus, le gode du harnais, sans prendre peine de la rincer « comme ça t’aura la joie
de mariner dans mon jus », ajoutait-il en riant ou autre blague du même genre. Et puis depuis
l’épisode où Monsieur Duchateau avait pissé en elle et donné des instructions à ce sujet, comme
humiliation supplémentaire, elle se faisait pisser dessus par Guy. Il n’avait pas l’air de trouver cela
très amusant. Il faisait cela presque en cachette et donnait la possibilité à 69 de se laver. Par contre, il
aimait la caresser une fois propre et le corps sans entraves. Il lui arrivait de se mettre juste derrière
elle et lui caresser les seins, les lèvres, celle du con comme celles de sa bouche, de malaxer ses seins.
Il la réchauffait de son désir et frottait son pénis sur son corps. Ou encore, il la masturbait
calmement. Tous les jours. Il murmurait « …c’est dommage de te laisser partir…. Ils veulent te
changer… une si belle chose… ils vont te transformer… quel dommage…. je te prendrais bien pour
moi, rien que pour moi…. Mais je n’ai pas les moyens d’entretenir une belle femelle comme toi…
aller ! viens vers moi, viens, ouverte, rien que pour moi. » et il la caressait de plus en plus
violemment, la pénétrait. Jouissait en elle –toujours violemment. Dans son cul.

Baisée ou pas, après le lavement, elle se faisait harnacher chaque matin. D’abord la cagoule pour
rejoindre ses ténèbres. Puis le corset-ceinture autour de la taille toujours étroitement serré qui lui
coupait le souffle sur lequel il lui fixait le harnais de bandes élastiques. Guy, malgré tous ces
sentiments étranges, en bon gardien, faisait attention à bien placer les bandes sous les seins, en les
faisant pigeonner, tirait l’épaisse courroie centrale qui rejoignait la ceinture et de là entre les cuisses,
vers sa ceinture de chasteté. Celle-ci retenait profondément l’épais membre de plastique qui la
pénétrait et travaillait son cul toute la journée et entre les fesses la fermeture qui interdisait l’accès
au sexe, inviolé depuis son arrivée. Le gardien fixait toujours avec attention les ressorts fixés anneaux
de ses mollets qui actionnaient le phallus anal à chacun de ses pas. Parfois il s’amusait à vérifier la
tension en la faisant marcher sur place et en essayant d’enfoncer un doigt dans son anus en même
temps, à chaque mouvement de ses cuisses et de ses fesses. Si elle refusait, comme cela lui arrivait
les jours de grande fatigue ou de lassitude, il la fouettait sauvagement sur les fesses. Cela ajoutait à
son angoisse de devoir affronter la journée entière. Pourtant cette torture permanente allait finir par
n’être que la moindre des indignités que lui firent subir ses geôliers.

Généralement, son gardien lui fixait ses chaussures à ce moment, après l’avoir entravée dans le
harnais. Comme elle était simplement retenue par une chaîne à son cou, il en profitait pour lui faire
faire toujours le même exercice : il lui faisait tendre les bras vers le haut, d’attraper la barre de métal

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

au-dessus de sa tête et l’obligeait à se soulever elle-même du sol en tirant sur ses bras. Quand elle
était en l’air, les pieds au-dessus du sol, il en profitait pour lui enfiler ses chaussures. Si elle ne
s’exécutait pas, les coups de cravaches pleuvaient. On lui avait expliqué qu’elle allait souffrir et lui
faire faire de l’exercice. Celui-ci était finalement le plus simple. Elle tirait sur ses bras dont les
muscles s’exerçaient assez peu dans les gants ou les liens qui fixaient ses bras étroitement dans son
dos d’habitude.

En enfilant les chaussures à très haut talons elle devait garder les pieds en extension. Moins
douloureuses que les bottines de ballet, ces chaussures à hauts talons étaient aussi plus stables.
Cependant elle ne se sentait jamais tout à fait à son aise sur ces hauts talons, particulièrement dans
la cour où le sol n’était pas bitumé. Cela lui donnait « un air de catin qui bouge son cul magnifique
pour trouver son équilibre » come lui dit Guy qui aimait la regarder se déhancher pour garder son
équilibre, aveuglée par sa cagoule. Personne ne pouvait voir le mélange de douleur, de plaisir forcé
et de honte que provoquait sa démarche étrange.

Ce ne fut que plus tard qu’on lui fit porter alternativement des souliers fins aux talons élevés et des
bottines en pointe. Ces bottines étaient particulièrement douloureuses car elles la forçaient à
marcher sur les pointes, comme une ballerine, en extension. La rigidité de la botte aidait la pauvre 69
mais elle devenait chancelante. Ce ne fut que plus tard que son ancien amant, son maître, son
bourreau lui expliqua qu’il aimerait la voir en permanence perchée sur ces bottines… qu’il allait lui
fixer des entraves permanentes aux pieds pour qu’elle ne puisse plus marcher que de la sorte.
Terrorisée, elle avait écouté cette sentence les oreilles recouvertes de son éternelle cagoule et se
demandait si elle avait rêvé. Elle se souvint alors, un de ces matins-là, le premier matin où le gardien
lui laçait ces nouvelles chaussures rigides et douloureuses, la surprise et l’effroi de devoir marcher
une journée entière ainsi. Elle se souvint … des souvenirs lointains où son amant et elle rigolaient en
regardant des images farfelues de femmes torturés, maltraitées, qui devaient se tenir pour rester
debout, hurlant leur douleur. Ou ces vidéos amusantes de ballerines fétichistes qui arpentaient les
trottoirs de Berlin ou de Paris montées sur leurs orteils tendus à l’extrême dans des bottes noires
brillantes et lacées. En riant. Pour rire. Mais là, elle ne riait plus. Elle se tenait en pleurant des larmes
invisibles sous le latex de sa tête recouverte, la bouche entravée, le corps harnaché, ses membres la
faisant hurler de ces positions, les bras tordus par les liens, les cuisses bandées de fatigue et de
douleur, le cul rayonnant de douleur, …

Elle s’entendit expliquer que « pour être élégante dans ces bottes, il faut apprendre à ne pas fléchir
les genoux, aller contre son instinct qui te pousse à te replier pour éliminer la douleur. Au contraire,
tu dois garder ton corps bien droit, les genoux bien droits, fière et droite comme un ‘i’. C’est comme
cela que tu dois parader, c’est ce que tu dois apprendre pendant ton dressage. Tu porteras les bottes
de plus en plus longtemps, garde les fesses serrées quand tu arrêtes de marcher, c’est plus joli » et
un coup de cravache sur ses fesses venait souligner les commandements. « Tu vas avoir du mal à
t’habituer et pour cette raison tu recevras certainement des rations plus fortes de coups pour te
rappeler ta posture ! » et les coups en effet pleuvaient sur les cuisses, les fesses et les genoux pour
l’obliger à tenir tendus ses genoux tendus, son corps, érigé et serré dans ses entraves. L’homme qui
l’avait harnachée n’aurait jamais tenu un tel discours. Non il s’agissait de M. Duchateau, son geôlier
suprême, qui venait souvent vérifier que les instructions la concernant étaient bien exécutées avec
rigueur. C’est lui aussi qui, la voyant renâcler devant l’effort de marcher sur ses pointes, lui imposa
une punition nouvelle.

Cette punition qui lui fut alors souvent administrée consistait à enserrer ses genoux dans une gaine
qui rendaient plus difficile la marche mais surtout l’empêchait de replier ses jambes. Raide, le cou
tendu, elle devait faire des rapides petits pas où elle levait à peine ses jambes. Sa démarche ridicule
et douloureuse durait longtemps comme si ses jambes étaient devenues des baguettes inflexibles. Si

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

elle s’arrêtait, elle recevait des coups de cravache ponctuels, mais si elle insistait à ne pas avancer, la
douleur la faisant faillir et même tomber on ne l’aidait pas à se relever. Au contraire, cela lui valait de
se faire fouetter en bonne et due forme. Un jour où il se déchaina sur elle, peu satisfait de ses
performances, le maître lui imposa de porter une étrange collier de posture qui l’obligeait à garder la
tête très haute, le menton relevé. Des petites pointes acérées et menaçantes sous le menton
pouvaient lui transpercer la peau si elle s’aventurait à baisser un peu la tête.

Le collier de posture, harnais, le corset, les rênes, les chaussures en pointes, la cagoule… Elle était
entièrement contrôlée. Elle devait tendre alors la tête à l’extrême et elle n’avait qu’un seul choix
d’endurer sa torture et d’avancer malgré sa douleur vers une destination que seul son tourmenteur
du moment connaissait, l’étable, ou tout simplement de tourner dans le manège, accrochée au
poteau central jusqu’à ne pouvoir plus bouger de fatigue et de douleur. Et surtout d’éviter les coups :
elle s’appliquait alors à dépasser ses douleurs, elle soufflait comme un cheval, comme un animal,
furieusement, comme si la force et l’effort, la rage contenue dans ses entraves, servaient l’énergie
nécessaire pour dépasser la douleur. Elle s’écroulait généralement après de telles séances, épuisée,
vidée, molle, meurtrie, blessée physiquement mais incapable de ressentir quoi que se soit. Un
orgasme de douleur et d’énergie.

Elle eut aussi à plusieurs reprises à travailler pour garder son « attitude princière », comme lui disait
Guy en bon gardien, en écartant légèrement ses jambes, affublée de ses bottines ou de ses bottes en
pointes, un crochet profondément enchâssé en elle par l’arrière, retenue par une chaîne au plafond.
La chaîne était alors tendue au maximum pour la maintenir perchée sur la pointe des pieds, le dos
cambré au maximum, le ventre durci par l’effort, le cou tendu et penché vers l’arrière, les cheveux
retenus par une courroie pour l’obliger à garder la tête relevée, le visage tournée vers le haut. Dans
ces cas, le pire était que cette chaîne la connectait à un rail au plafond qui lui permettait de marcher
tout en restant fortement retenue par la chaîne. Elle était alors littéralement pendue au plafond par
son cul, et si elle tentait de diminuer la tension de ses pieds, n’ayant aucun support, elle se retrouvait
en l’air, perdant l’équilibre, risquant de tournoyer et même de tomber… mais non, le crochet
semblait totalement imbriqué dans son corps, solidaire de son cul, ce crochet qui la tourmentait, lui
travaillait le cul en même temps qu’il la retenait.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle eut l’occasion de sentir ce crochet plusieurs fois (en fait, c’était une collection de crochets de
taille de plus en plus grande qu’elle apprit à accommoder en elle). L’embout qu’elle avait en elle était
une poire assez grosse en métal, envahissante et douloureuse à enfoncer et difficile à extraire. A
l’autre bout, le crochet se terminait par un œillet que l’on pouvait attacher dans le dos de la
soumise ; jusque là rien de pire que ce qui était devenu une habitude, de sentir son cul envahi en
permanence, rempli, largement ouvert mais bouché.

Mais un jour elle reçut « en cadeau », un outil terrifiant. Ce fut le maître des étables qui dit l’avoir
spécialement conçu pour elle pour l’obliger à se maintenir cambrée au maximum : la poire avait une
forme étrange qui non seulement lui remplissait le cul mais qui écartait l’anus anormalement, non
pas dans le sens de la raie des fesses mais perpendiculairement, « dans la largeur entre ses cuisses »
comme lui expliqua l’homme qui lui imposa de porter l’engin. Puis la forme était ainsi faite que le
métal suivait exactement le sillon des fesses, remontant dans le dos vers la ceinture, en devenant
solidaire de son cul. Cette partie à l’arrière du crochet n’était pas un tuyau ou un tube mais une
imposante pièce en métal qui épousait aussi la courbe du dos et se fixait sur sa ceinture étroitement
serrée ; une fois fixée, la partie arrière par sa courbe prononcée, obligeait 69 à se cambrer vers
l’arrière, en accentuant de manière exagérée la cambrure du dos jusqu’à la rendre douloureuse. Une
chaîne tirée au maximum depuis l’œillet du haut de cette pièce vers l’anneau de métal qui enserrait
son cou tirait ainsi sur le collier. Du coup, cela l’obligeait à garder non seulement le dos courbé mais
aussi la tête penchée vers l’arrière sous peine de se faire étrangler par la pression du collier sur la
glotte. Ainsi devait-elle garder son dos anormalement cambré pour pouvoir se tenir debout, et
respirer, le cul envahi par cette poire imposante et le dos presque plié vers l’arrière. Cette incroyable
pression dans le dos s’ajoutait à celle, permanente, qu’exerçait le corset sur taille et déjà rendait sa
respiration plus difficile. Cambrée à l’arrière, le corset imprimait sa pression incessante presque
entièrement sur le ventre : 69 était prise en étau entre la pression dans le dos et celle exercée sur le
ventre par le corset. Et dès qu’elle tentait de redresser un tant soit peu son dos, la pression de la
poire qui se trouvait à l’autre bout de cette pièce métallique et lui envahissait le cul de cette étrange
manière, devenait extrêmement forte, écartant anormalement son anus vers l’arrière, en même
temps, que la chaine dans son dos tirait le collier vers l’arrière, jusqu’à lui couper la respiration.
L’impression qu’elle ressentait dans son cul était cette tension immense dans son trou dilaté comme
si son anus allait éclater ; elle se remettait rapidement dans la position précédente, courbée vers
l’arrière pour pouvoir à la fois respirer et ne pas ressentir cette douleur insupportable enter ses
fesses mais de ce fait rétablissant la douleur de la cambrure extrême. Alors, la douleur s’installait très
vite dans le bas du dos, maintenu en arc tendu à l’extrême par la pression du manche du crochet.
Son dos devenait un foyer de douleur permanente. Elle se mettait à effectuer un mouvement de
balancier devant-derrière pour alterner entre la tension et la douleur de devant et de derrière. Elle
faisait cela avec un rythme court et de plus en plus frénétique et n’arrivait jamais à trouver le repos
dans une position sinon confortable du moins supportable.

Et même après qu’on lui eu enlevé cet appendice extrême, elle se sentait brisée en deux mais
heureuse de ne pas avoir à lutter pour respirer. Jamais elle ne pu s’accommoder à cette chose qu’on
lui fixa souvent pendant son dressage mais jamais pour plus d’une heure (ainsi lui avait-on dit, car
elle même était incapable de mesurer le temps, perdue dans sa nuit et sa douleur). Elle ne su jamais
si on allait lui imposer de porter ce crochet cruel pour toujours… comme on la menaçait parfois.
Cette crainte l’effrayait.

69 ainsi pu goûter toute une série de punitions : des simples gifles, des cravachages, des coups sur les
seins rendus faciles à maltraiter car en permanence fièrement relevés par son corset qu’elle portait
maintenant tous les jours et qui lui enserrait la taille de manière incommode. Elle eu à recevoir des
fouettages sérieux plus pour le plaisir de son entraineur du moment que pour la punir vraiment car
tous ces outils de torture qu’elle eu à endurer et que son maître appelait des outils de dressage
étaient des punitions en soi. Elle apprit à endurer des douleurs extrêmes et inédites et en vint même

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

à souhaiter les séances de fouet où on lui défaisait ses harnachements pour qu’elle ait plus de chair
exposée aux lanières qui allaient lui cingler le corps. Elle eu même l’étrange pensée que sa douleur
s’arrêtait quand son entrainement dans les outils de dressage cessait et se mit à espérer qu’on la
viole et la batte pourvu que ses outils lui fussent ôtés.

Heureusement, ces séances punitives n’étaient pas très fréquentes ; elles avaient souvent lieu en
présence d’autres personnes. Et parfois même elles étaient l’objet de mises en scènes où elle servait
d’attraction principale. Une fois elle eu à participer comme « assistante » à une telle séance,
transformée en jeu par les dominants : on la contraignit alors à retenir une malheureuse jeunette
accrochée au plafond, sans chaussures, uniquement sur la pointe des pieds, pendant une séance de
fouet. Elle fut abondamment fouettée aussi, par erreur car les personnes qui punissait la jeunette ne
semblaient en rien savoir manier cet outil dangereux ; et pour l’occasion 69 eu les yeux découverts,
juste entourés de ses œillères afin de pouvoir guider sa pauvre homologue qui devait subir –en
hurlant –les coups. Ses bras étaient attachés par des anneaux et des chaînes aux coudes, les bras
repliés derrière elle et fermement attachés. Elle faisait des grimaces de douleur. 69 savait à quel
point cette position était en soi une douleur : se faire fouetter de la sorte était presque
insupportable. Elle s’approchait dangereusement du corps nu de la jeunette instinctivement pour la
protéger. On la tira souvent pour l’en éloigner en la giflant ou en la secouant violemment. Mais son
rôle consistait tout de même à « assister » la jeune torturée. Pour faire bonne mesure, 69 portait
aussi ses bottines en pointe et on finit par les amarrer ensembles : les deux devaient faire attention
en avançant et en reculant. Pour faire avancer l’attelage des deux femmes, un Monsieur, peut-être le
maître de la jeune femme, se mit à la frapper violemment avec un fouet et un regard vicelard, en
l’obligeant à avancer rapidement (ce qui faisait reculer 69) ou en fouettant 69 (avec visiblement
moins d’entrain) pour faire avancer son esclave. Les sursauts de douleur, les cris, les pleurs,
insoutenables, semblaient « chauffer » l’atmosphère et les personnes présentes applaudissaient,
approuvaient ou donnaient des bons conseils : « on devrait les accrocher par le cul », suivis de rires
et de blagues. 69 avait double peine en devant à la fois subir leur outrage mais aussi retenir la jeune
recrue effondrée et tremblante. Puis elles eurent à continuer seules sous la menace de pires sévices
et 69, qui savait de quelles extrémités étaient capables ces gens, poussait et tirait la jeune esclave,
épuisée par cet effort permanent. On arrêtât le supplice lorsque 69 eu une défaillance et fini par
s’écrouler, se laissant tomber en n’étant rattachée que par les chaînes aux coudes de la petite. Le
hurlement de terreur de cette dernière, emportée dans sa chute, marqua ainsi la fin du jeu.

Ces séances étaient rares. L’essentiel d’une journée de 69 devait être une routine monotone :
lavement, marcher, courir, marcher, se faire enculer et de nouveau inlassablement. Les outils de son
dressage ne faisaient qu’accentuer le côté douloureux et à la fois rébarbatif de son entrainement.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 9 – Routines de dressage

Sa routine matinale, après le lavement le corset et les chaussures, se déroulait toujours de la même
manière. Une fois chaussée, Guy, son gardien, lui glissait les bras dans le gant de cuir unique qui
enserrait les deux bras dans son dos et le resserrait jusqu’à ce que ses omoplates se rapprochent,
que les coudes soient côte-à-côte. A chaque fois qu’il resserrait, elle se demandait si son dos n’allait
pas se disloquer. Les larmes de douleur jaillissaient alors de ses yeux et seul le bâillon qu’elle portait
toujours durant les séances de laçage retenait ses cris. Mais il est vrai que tous les jours cette douleur
semblait devenir légèrement plus facile à supporter ; peut-être qu’effectivement son corps
s’accommodait de cette entrave permanente et douloureuse, comme l’avait promis Monsieur
Duchateau en s ‘adressant à son maître.

Un jour, son gardien lui apporta un grand miroir qu’il planta devant elle : elle vit alors la cambrure
extrême de son dos, ses seins pointant en avant, son corps resserré de partout ; de face, elle
semblait n’avoir pas de bras ! Perchée sur ses hauts talons, les seins en avant, le menton bien haut,
elle semblait être une statue, fine, élégante même. Les seins fièrement rehaussés mais zébrés par le
fouet fut ce qui l’impressionna le plus : comment avaient-ils grandis autant ? Les tétons avaient
facilement doublés de volume ! Le froid, le vent, l’effort, l’excitation les maintenaient érigés. Les
manipulations aussi car nombre de doigts les avaient pincés et roulés douloureusement. Les bras,
tirés si fortement vers l’arrière, donnaient l’impression que ses épaules n’avaient pas de bras. Les
omoplates resserrées tiraient les épaules vers le bas et cela ajoutait à l’étrangeté de ses seins qui
trônaient au milieu d’une étroite poitrine de cette poupée enserrée dans de multiples lanières, lacets
et cordes.

En voyant son image, elle eu un choc. Elle se dit qu’ils avaient réussi à la modifier bien plus qu’elle ne
l’imaginait. Elle regarda entre ses jambes et ne put voir que la plaque métallique qui recouvraient
entièrement son sexe et disparaissait entre ses cuisses. De face on ne voyait pas tout l’appareillage
qui torturait son cul en permanence, les élastiques reliés depuis son gode anal à ses anneaux aux
pieds. Son gardien lui fit écarter les cuisses, comme à son habitude en donnant des petites tapes sur
le haut des cuisses. Elle vit dépasser le gode, en effet, les élastiques aussi qui formaient un triangle
entre son cul et ses pieds. Elle fléchit des jambes pour mieux voir. Elle fit un quart de tour pour voir
ses bras. La chaîne qui la retenait à un œillet fixé au plafond fit un bruit qu’elle ne reconnut pas
immédiatement bien que le son des chaînes sur son collier fusse usuel : en effet, sans sa cagoule les
sons redevenaient nets.

Elle ne savait pas très bien si de se voir ainsi dans la glace, prise, enchaînée, contrainte, tenue par son
cul et le sexe entièrement caché n’était pas plus dégradant que de se savoir attachée mais aveugle à
sa dégradation. L’homme qui pensait bien faire, lui indiqua son admiration : en effet, ses jambes
s’étaient affermies, elle avait même l’impression que ses mollets bien que plus musclés étaient plus
fins, ses hanches étaient comme élargies par sa taille contrainte étroitement pas le corset et, encore,
ses seins alourdis et rehaussés semblaient souligner la finesse de son corps. De manger peu,
astreinte comme un animal, de devoir limiter sa ration alimentaire forcée et contrainte par son
soigneur, ne lui avait pas si mal réussi, se dit-elle tout de suite honteuse de sa propre pensée. Elle se
regarda coquette, face au miroir, sa beauté appuyée par les mots aimables de son gardien. Elle eu
envie de se caresser les seins. Elle poussa un soupir en regardant Guy. Il vint vers elle et la caressa,
avec douceur, son corps réagit apaisé malgré tout cet appareillage et ses contraintes. Elle se laissa
longuement caresser et ferma les yeux de contentement.

Guy la laissa de nouveau se regarder, étonnée de cette douceur. Il commença par lui resserra les
liens dans le dos, lui arrachant un cri guttural du fond de la gorge. Comme une vengeance pensa-t-
elle. Elle se voyait totalement entravée et se mit à penser à elle-même non plus comme une femme

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

avec des bras mais comme … elle hésitait, comme quoi ? Un animal mais lequel ? un cheval ? Non,
curieusement, elle n’arrivait pas à assimiler ce rôle malgré tout. Elle n’était rien d’autre qu’une
femelle que l’on maltraitait… rien à voir avec les promesses de son amant. C’est à ce moment que
Guy lui caressa les épaules, les seins, et la regardant bien en face, puis allait derrière elle pour serrer
encore les liens à lui en couper le souffle. C’était étrange car en resserrant trop étroitement les
omoplates pour pouvoir garder les bras collées l’un à l’autre à l’intérieur de la gangue de cuir que
formait ce gant unique elle se relevait, cherchait à monter, se rendre plus fine, s’étirer… La douleur
semblait s’évanouir quand elle faisait ces mouvements. Une fois fixé le gant, épreuve toujours
terrible, elle soufflait fortement et l’homme la caressait comme on caresse une jument trop énervée.
Généralement, il attendait qu’elle ait retrouvé un rythme normal pour lui enfiler sa cagoule et la
plonger de nouveau dans l’obscurité. Mais ce jour, ce ne fut pas le cas. Guy la regardait faire. Puis lui
dit, admiratif : « J’ai jamais vu une gonzesse aussi belle de ma vie ! et pourtant ici j’en ai vu des belles
et des moches ! T’es la plus bandante aussi » et joignant le geste à la parole il passa ses mains entre
ses cuisses. Mais elle ne pouvait pas ressentir de caresse, son entrejambe étant toujours entravé par
sa ceinture de chasteté. Ses doigts rencontrait son anus...« Dommage que ton régime devienne plus
sévère. » ajouta-t-il.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle ne savait pas pour quelle raison l’homme avait choisi de lui dire ces mots ni lui laisser ces
quelques minutes de répit. Mais, il lui libéra la bouche, un bref instant. Elle voulu parler mais Guy lui
fit « chuuut ! ne parle pas c’est trop dangereux ! ». Il l’embrassa sur la bouche comme un amant le
ferait, cherchant profondément sa bouche, sa langue, sa chaleur. Il avait resserré sa main dans la
nuque et la pression de ses doigts envoyaient des frissons dans le corps torturé de 69. Etourdie
encore de ce long baiser amoureux, il lui enfila sa cagoule. Puis il installa un harnais de tête avec un
mors plus épais. Elle ne pouvait pas voir que les côtés de ce mors étaient comme des roues et les
rênes étaient fixées sur le haut de la roue. Le mors non seulement était plus épais lui gardant la
bouche plus ouverte mais en son milieu il y avait une languette que Guy installa dans sa bouche. Au
repos la languette s’enfonçait profondément dans la bouche et recouvrait sa langue. Les rênes
actionnaient directement cette languette. Si le cavalier qui la guidait tirait les rênes, la languette
s’appuyait douloureusement sur sa langue. Plus on tirait fort et plus cette pression était forte ! Avoir
cette chose au milieu de la bouche était particulièrement gênant. Elle ne pouvait presque plus
bouger sa langue. Quel contraste avec la douceur d’avant ! Cela lui sembla encore pire : la tête
recouverte, ce mors presque en permanence qui ne sortait presque plus jamais de sa bouche, et qui
s’était évanoui pour ne revenir que plus dur et plus encombrant. Plus douloureux aussi. Le mors
s’appuyait durement sur ses lèvres et tirait sur les commissures des lèvres, la faisant abondamment
saliver. Ainsi non seulement était-elle devenue muette, à cause de toutes ces entraves dans la
bouche, mais devait-elle aussi souffler avec force et régulièrement pour éjecter toute cette bave qui
s’accumulait dans la bouche. Naturellement, si elle était en mouvement, la salive retombait sur sa
poitrine, indignité supplémentaire à celle de faire des bruits et des sons semblables à ceux d’un
animal.

Tout ce temps, dans sa cagoule, elle avait gardé les yeux fermés. Comme pour conjurer le sort… peut-
être en les ouvrant verrait-elle devant elle ? Elle ne les ouvrit qu’après avoir senti qu’on tirait sur les
rênes, ce qui faisait appuyer la languette sur sa langue. Elle essaya de pousser un cri, un cri de peur et
de surprise.

Son gardien malgré quelques gestes de tendresse, jamais ne se départit de son rôle d’entraineur en
la faisant tourner dans le manège et la guidant avec une main de fer. Elle en était reconnaissante car
jamais il ne la laissait tomber. Petit à petit, être guidée par cet homme rude lui paru indispensable.
Même si ce même homme l’enculait régulièrement, il ne l’avait finalement jamais punie sans que se
soit à bon escient. Dès qu’elle eu cette pensée elle se mit aussi à penser qu’elle devenait moins
rebelle dans ses mains, prête peut-être à accepter sa nouvelle condition.

Elle faisait des tours de manèges harnachée et toujours le cul distendu par son gode qu’elle fini par
maîtriser dans un rythme régulier. Plutôt que de laisser le phallus la travailler, elle lui faisait subir des
mouvements de contraction qui retenait le phallus quand celui-ci menaçait de se glisser hors d’elle.
Elle apprit à maîtriser les moments des séances de dressage : marcher, au trot, « au galop ». Le plus
dur était de suivre un rythme quand celui-ci était imposé par une machine qui la faisait marcher de
force. Le mouvement mécanique, inlassable était épuisant. La machine était un bras mécanique relié
à une rotative qui la tirait par les rênes ou même par le crochet dans son anus. Elle devait suivre le
rythme lent et incessant. Ces engins sans âmes la déshumanisaient profondément. Elle avait eu aussi
à subir – il y avait bien longtemps, avant de venir ici — une séance avec une machine à baiser, nue et
attachée sur une table. Le phallus mécanique la pilonnait, incessant et finalement douloureux. Elle
avait hurlé à son amant de la délivrer ; il accéda à sa demande, pour terminer de la baiser lui-même.
Aujourd’hui, si on lui faisait subir cette torture, elle ne pourrait même pas se plaindre… Et au moins
on la baisait. Mais ici…. Elle se souvient du sentiment de dégradation alors mais aussi de cette
sensation de ne pouvoir rien faire, cette incapacité à réagir humainement. Elle préférait
s’accommoder des mouvements d’une personne, même si on la violentait, que d’un entraîneur
mécanique, une rotative dans le manège, un bras mécanique qui la tirait inexorablement : un bout de
viande pendu du crochet qui l’empalait douloureusement.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle avait toujours faim mais curieusement n’en souffrait plus. Trop de sollicitations et finalement un
moindre désir de manger. De s’être vue dans le miroir l’avait d’ailleurs confortée : elle serait plus
belle en mangeant moins. Son dos était toujours légèrement douloureux. Sa cambrure permanente
lui faisait sentir une douleur permanente dans le bas du dos, sans parler des séances où elle avait du
supporter cet horrible crochet qui la forçait à une cambrure anormale.

Mais toutes ces douleurs semblaient moindres lorsqu’elle bougeait. De fait, elle détestait attendre
sans bouger : non seulement l’ennui s’installait et la plongeait dans le désespoir mais des crampes se
faisait sentir, ses douleurs devenaient plus aigües, alors qu’en marchant la tension semblait se
dissiper. Elle fléchissait ses pieds et se mettait sur la pointe des pieds régulièrement pour détendre
ses muscles en changeant de position. De là sa détestation des bottines en forme de ballet qui
l’obligeaient à garder ses pieds tendus à l’extrême sans pouvoir plier les pieds. Elle redoutait qu’on
ne mette la menace à exécution de lui transformer ses pieds avec des tiges l’obligeant de tendre en
permanence ses doigts de pieds en pointe. En permanence, cela voudrait dire souffrir en
permanence aussi, car attachée les bras dans le dos elle n’aurait pas de soutien. Elle éloigna cette
image horrible de son esprit en activant encore son mouvement. Elle secoua la tête, souffla, jusqu’à
ce que son gardien la retienne, la cravache pour lui redonner un rythme plus régulier.

Le mouvement lui permettait de détendre ses muscles. Elle se dit même qu’elle détesterait redevenir
une soumise comme avant, une soumise domestique, obligée d’attendre des heures entières son
amant, enfermée dans un placard : « tu es rangée comme un balais » disait-il. Elle se souvint des
heures passées dans l’obscurité. Elle avait peur du noir. Maintenant la nuit était son lot quotidien.
Curieusement elle n’avait plus peur du noir : ses sens s’étaient aiguisés. Son aveuglement du à la
cagoule n’était finalement qu’un moindre mal.

Elle redoutait les invités qui la tirait par la laisse sans prendre de précaution… en général elle tombait
après avoir trébuché sur un obstacle. On la fouettait après cela. On lui criait dessus. On la conspuait.
Et hop, de nouveau, on la tirait sur ses pieds, elle reprenait la course ou la marche en se faisant
frapper, jusqu’à la chute prochaine… Une chute généralement provoquée en la guidant dans des
trous, des flaques d’eau, des terrains inégaux, où le sol était trop mou, où ses talons s’enfonçaient
dans la terre, ou encore dans la boue, ou encore dans des champs. On lui fit franchir un cours d’eau
et manqua se noyer, ou encore on la fit marcher sur le bord de la route où poussaient les mauvaises
herbes et fatalement se trouva éraflée de partout, frappée par les branches qui dépassaient, tomber
dans le ravin du bord de route. Elle eu même à courir dans un champs d’orties et tomba entourées
de ces plantes féroces qui lui avaient entièrement fait boursoufler la peau. Quelqu’un d’ailleurs orna
son cul de quelques une des ces feuilles, coincées dans ses lanières.

Ces courses ou ces « promenades » des invités du maître Duchateau étaient terribles. Elle avait peur
en permanence. Elle avait peur en tombant, non seulement de se faire mal, mais de se trouver
estropiée. C’était devenu son cauchemar. Immobilisée dans … un lit… non certainement pas un lit…
sur une table, à même le sol, sur la paille, dans un …. comment l’immobiliserait-on ? Peut-être même
que devenue une jument inutile on la jetterait aux oubliettes ? Des images de mort la cernaient alors.
Son cadavre enchaîné. Ou encore entravée dans un cercueil fait de simples planches à peine solides.
...Seul Guy... lui, il savait la guider sans encombres.

Elle se souvint aussi de sa voie d’avant ou son amant l’obligeait à rester à genoux sur le tapis au
milieu du salon à attendre des heures durant, immobile. Ou accroupie en offrant son cul.
Décidemment, elle se dit qu’elle préférait le mouvement. Evidemment, la douleur était plus
menaçante ici mais…. Elle ressenti un coup de cravache et une voix d’homme « Alors, la pouliche, on
rêve ! Allez au travail ! » et ainsi recommençait une séance de dressage quotidien. Un petit coup de
cravache sur les fesses et un « Huh ! » était le signal.

38
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Pendant son entrainement au dressage de ponygirl, elle fut visitée par plusieurs personnes qui la
caressaient, la pinçaient, lui trituraient les fesses et les seins, jouaient avec son gode et ses entraves.
Aucun attention réelle : que de la curiosité, malsaine, humiliante. On venait la voir, l’utiliser, admirer
les réactions parfaites de la pouliche humaine. Elle fut régulièrement soumise à des sodomies et non
plus seulement quand le gardien profitait de son anus enfin libéré mais aussi par d’autres visiteurs
parmi ceux qui la regardaient suer dans ses liens, et qui prenaient les rênes. Ces gens qui ne savaient
pas la guider, la faisaient tomber en ne signalant pas les obstacles. Ces gens qui semblaient là
uniquement pour lui extraire son gode et la baiser avec délectation. Elle aurait voulu jouir dans ces
moments intenses, trop brefs mais rien n’y faisait. On la prenait par le cul, sur le sol, en levrette, sur
un tronc d’arbre, ou, le plus souvent en rentrant de la course, dans l’étable, alors que le gardien
tenait ses rênes à la demande du visiteur et la regardait se faire baiser à moitié allongée sur le banc,
le cul commodément exposé à son agresseur. Le bois rêche du banc lui éraflait les seins. Elle finissait
ces séances par une immense frustration et une douleur intense aux seins. Depuis peu, elle en
ressentait une humiliation nouvelle. Il lui fallut un peu de temps pour se rendre compte que cela
était du à la présence de Guy. Oui, se dit-elle, s’il est si doux avec moi comment peut-il supporter de
me voir dégradée, baisée devant lui ainsi... Stupide pensée d’une femelle amoindrie. Elle en
sanglotait.

Quelques fois elle devait se mettre à genoux, toujours entravée, la bouche maintenue ouverte par un
bâillon en anneau dans la bouche qui permettait au sexe masculin qui la violait d’aller et venir à sa
guise. On profitait de ces moments pour la cravacher pendant que sa gorge était envahie par un sexe.
Les vibrations qu’elle transmettait à son violeur en recevant ces coups semblaient être l’effet
recherché. Une de ces séances fut particulièrement dure : elle s’évanouit de manque d’air sous les
coups de buttoir de son tortionnaire. Ses séances intenses l’empêchaient aussi de penser de manière
cohérente, comme si ces sexes et lui occupaient autant l’esprit que la bouche. Si jamais elle ne
semblait pas sucer la bite en question avec suffisamment d’entrain, elle était giflée ou fortement
cravachée, selon le plaisir du dominant. La plupart aimaient la faire baver, presque vomir, l’envahir
de leur sperme, parfois utiliser sa bouche comme simple dépôt de pisse et de sperme, de s’extraire
et immanquablement se frotter sur elle en lui tenant la tête recouverte de la cagoule comme d’un
simple outil. Elle avait de la chance se disait-elle, de ne pas être contrainte dans un des horribles
« outils de soumission » que lui réservait le maître Duchateau pour son apprentissage de la douleur.

Un jour alors qu’elle se faisait baiser la bouche avec violence, elle eu une furtive et étrange pensée :
elle appréciait ce viol de sa bouche. C’était bon. Elle espérait même que l’homme qui la baisait
l’encule avec la même ferveur : cela était plus simple à supporter que le pénible dressage qui la
forçait à marcher avec ses entraves douloureuses, ses talons trop hauts, son corset trop serré et ses
chaînes. Mais elle préférait, plutôt que ces séances avec des inconnus, celles où son propre gardien la
prenait, bien moins violemment que tous les autres. Sans jouir, elle sentit au moins un apaisement
de ce contact plein de sollicitude à défaut d’être tendre. Et elle en vint même à espérer que son
amant ne revienne jamais.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 10 - Equipement buccal

Longtemps après le début de cet interminable dressage (elle ne savait plus compter les jours), tôt le
matin, le gardien la fit se lever et lui dit : « Aujourd’hui tu vas faire une visite chez le dentiste. » Il la
tira vers lui et la libéra de tous ses liens sauf la chaîne du collier. Elle se retrouva au même endroit
que les jours précédents face à banc dans lequel elle devait se tenir debout et nue. Il la caresse avec
tendresse.

Comme à chaque fois, l’homme la menait faire ses besoins puis l’asperger avec le jet d’eau. Bien que
ne portant pas de cagoule, elle n’essayait plus de se soustraire au jet d’eau froide. Toute cette saleté
sur elle s’en allait ! C’était l’essentiel. L’homme la savonnait, en insistant sur ses cuisses, son
entrejambe et son anus. « Aujourd’hui tu n’auras qu’un simple petit lavement » dit-il. Il entreprit de
lui faire un lavement en enfonçant une canule dans son derrière qui la prit par surprise : d’habitude
elle devait se violer elle-même. Il la fit s’accroupir, faisant tirer au maximum la chaîne de sa laisse,
pour expulser l’eau en elle. Il la lava encore une fois. « On te mettra le mors et les rênes un peu plus
tard », dit-il en la séchant avec tendresse. Il lui enfila sa cagoule après l’avoir embrassée comme s’ils
étaient amants. Avant de faire glisser la tête dans cette étroite cagoule de latex, il caressa les lèvres
et les yeux comme pour vérifier que tout était bien en place, en pinçant les joues en les tirant comme
s’il regardait la qualité de l’élasticité de la peau.

« Commençons par ton harnais » et de nouveau il s’affaira sur elle pour lui installer ce harnais de
bandes élastiques, qui lui faisait soulever les seins. Il ajusta les bretelles et la ceinture étroitement
autour de la taille. Puis il la fit mettre à genoux. « Maintenant ouvre toi bien pour ton ami Monsieur
gode ! » et comme les jours d’avant il du s’acharner pour insérer le gode en elle. Et elle reçu à

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

nouveau son lot de claques sur les fesses bien qu’elle sache maintenant présenter son cul de sorte à
ce que se soit commode à insérer et moins douloureux pour elle. Une fois empalée, le gardien
resserra la bande arrière entre ses fesses vers sa ceinture assurant la stabilité de l’engin, puis il fixa
les deux élastiques entre l’anneau au bout du pal et ses anneaux aux mollets. Mais, surprise, alors
qu’elle s’attendait de nouveau à ce qu’on lui enfile le gant unique pour emprisonner ses bras derrière
le dos, le gardien la releva en lui laissant les bras derrière elle, entravés par de simples menottes.

Son anus était torturé, comme tous les jours, quand à chaque pas, alternativement, à gauche puis à
droite, les élastiques tiraient le gode vers le bas comme pour le faire sortir et torturant ainsi son anus
douloureusement. Mais maintenant elle savait le retenir en elle en se contractant ce qui apaisait la
douleur et imposait un rythme. Elle s’était surprise à contracter et relâcher ses sphincters en
marchant même sans être prise par le pal. Son gardien avait aussi remarqué avec satisfaction le fruit
de cet apprentissage. A l’arrêt elle ne pouvait pas voir qu’il admirait le corps presque nu de 69 qui se
tenait immobile, corsetée, cambrée, les fesses serrées comme on le lui avait enseigné, les jambes
droites comme un « i », quasiment montée sur ses pointes des pieds. Il la caressa avec la cravache en
faisant glisser le bout sur les cuisses solidement musclées. Il la faisait trembler de peur d’être encore
battue par cette cravache fine, sans aplat, qu’il affectionnait particulièrement et qui la cinglait
profondément. Il donnait des petits coups le long des cuisses, sur les seins, juste pour voir frémir le
corps sous la cravache. Elle réagissait plus à la surprise qu’à la douleur.

Le gardien la tira fortement, contrairement à son habitude, par la laisse accrochée à son collier et
non pas les rênes de son harnais pour la mener vers une direction inconnue. Ils marchèrent
longuement, tirée par le cou, toujours aveuglée par sa cagoule, elle marchait prudemment, son
gardien l’obligeant à faire des pas plus grands et de temps à autre la tirant brusquement par la
laisse… Ils passaient sur des sols de nature distincte, loin donc de son manège habituel, se dit-elle en
s’éloignant. Finalement ils arrivèrent dans un local fermé – peut-être l’intérieur d’une maison ? Son
gardien lui dit d’attendre qu’on s’occupe d’elle. « Je reviendrais après ça ! » dit-il en lui caressant la
tête, toujours recouverte de sa cagoule.

Elle sentit la présence de trois personnes qui s’affairaient autour d’elle. Elle ne pouvait pas les voir
évidemment sinon elle aurait reconnu les deux soubrettes en latex et la femme au tailleur très strict
qui l’avaient accueillie le premier jour… Un jour déjà lointain, une époque où elle pensait jouer avec
son amant une partition connue. Une voix de femme : « Voici notre patiente ! Saluez-la ! » Et 69
sentit qu’on lui baisait les lèvres. « Oui tu mérites notre admiration, 69. Jamais aucune recrue ici n’a
osé ce que tu vas subir. C’est là une preuve d’amour très forte et permanente. Les putes et les
salopes que nous avons l’habitude de dresser ici sont rarement consentante pour des changements
aussi radicaux… » 69 écoutait mais ne comprenait rien : elle n’avait jamais rien promis ? Que disait
cette femme ? De quels changements s’agissait-il ?

Une main tirait sur sa laisse pour qu’elle se soulève sur la pointe des pieds. « Tu portes des belles
chaussures déjà… On l’obligeait aussi à lever très haut ses cuisses pour inspecter son entrejambe :
pendant qu’elle avait la jambe levée, une main s’insinuait entre les jambes et les doigts tentaient de
la pénétrer en passant sous la lanière renforcée de la ceinture de chasteté qui recouvrait son sexe.
« Bel équipement, inviolable ! » entendit-elle, suivi de rires. On lui caressait les seins, on caressait ses
épaules, alternativement, puis on soupesait ses seins, on pinçait ses tétons, on tirait sur ses lèvres,
des vérifications mécaniques. On tira fortement et longuement sur ses tétons comme pour en
vérifier l’élasticité ! On la félicita : « Très bonne tenue ! Tu as des seins admirables et d’une grande
beauté. Pas besoin de les modifier à mon avis… mais mon avis ne compte pas pour beaucoup car ici
nous ne faisons qu’exécuter les instructions de ton maître ». On tira sur les lèvres de son sexe très
fortement vers la bas jusqu’à la faire gémir de douleur... « Tu garderas les lèvres tirées, bien en
évidence. On va t’aider pour cela, tu verras. Cela te gênera au début mais tu t’y habitueras… On va

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

les gonfler aussi. De toutes manières, on changera aussi ta ceinture : après les modifications de ton
corps, tu pourras de nouveau être utilisée par ton orifice de devant. » 69 sentait la douleur sourde
mais pas insupportable de ce traitement. « On va pouvoir les mettre en avant » dit la femme en
tirant encore sur les lèvres pour enserrer la courroie d’entre-jambe de la ceinture de chasteté. Un
doigt suivi les lanières de sa ceinture de chasteté. On recommençait ce manège en la pinçant sur tout
le corps pour la faire tressaillir ou gémir de douleur. On vérifiait juste son bon état de marche ! On
vérifiait le pal dans son cul en le faisant bouger. Elle réagit en serrant son sphincter et la voix reprit :
« Bien ! Tu as aussi appris à retenir le gode en toi. Bel apprentissage, Duchateau et ton maître seront
contents : ils m’avaient précisé qu’il fallait que tu sois bien dressée du cul. Tu as échappé à un
traitement plus sévère… » Comment pouvait-on être plus sévère ? pensa-t-elle.

La voix de femme adressa à elle. « Bien, tout cela est parfait. Mais tu es harnachée de manière
provisoire. C’est très bien ajusté, je devrais penser à féliciter Guy. Il t’a à la bonne. Mais c’est
temporaire. Après tes nouveaux implants, on va t’équiper le corps pour que les liens soient toujours
bien serrés. On va commencer par prendre tes mesures exactes pour tes nouveaux atours. Après
cette diète que tu as été forcée de suivre, je crois que tu as été suffisamment réduite de taille ; c’est
pour cela que tu ne peux manger que de très faibles rations et ces derniers jours, j’ai demandé à te

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

mettre au jeûne complet. Et puis cette semaine, tu n’auras pas très envie de te servir de ta bouche
pour manger…. Hihihi ! »

Sa cagoule l’empêchait de voir le regard allumé de cette femme excitée par la présence de cette
magnifique femelle empaquetée, prête à être violée, entièrement aux mains de ses bourreaux. Un
sentiment de puissance que la femme exprima plusieurs fois en s’interrompant pour sucer, caresser,
frapper légèrement la pouliche muette qu’était devenu 69. « Commençons par les mesures du buste
maintenant que ta taille est réduite. Je vais prendre tes mesures pour te fabriquer un corset
permanent qui permettra de t’harnacher élégamment avec des liens qui seront permanents. Le
corset sera livré dans quelques jours. Tu recommenceras à manger normalement après cela. Même
un peu plus gras que normal… Tu dois regagner quelques bourrelets pour souligner la finesse de ta
taille et remplir tes seins. Par contre, nous allons commencer de suite à t’installer un mors plus
sophistiqué ces jours-ci. Le dentiste a besoin de trois séances pour faire le nécessaire dans ta
bouche… enfin, il t’expliquera cela tout à l’heure. »

Puis une main se positionna sur son gode et l’extirpa de son corps. Vidée comme tous les matins lors
de sa toilette, 69 se sentit perturbée plutôt que soulagée. On lui lavait alors son anus avec douceur.
Et de nouveau, La femme la touchait et prenait ses mesures : son tour de taille, seins, son buste, ses
fesses. Elle sentait les doigts de cette femme qui mesurait les distances avec minutie en lui
expliquant à chaque fois ce qu’elle faisait. Cela devait durer longtemps et la femme profitait de cette
esclave vulnérable pour la caresser, la lécher, faire monter le désir et une douceur qui jusqu’ici lui
avait été épargnée. La douceur la réchauffait, lui donnait du baume au cœur, ravivait le désir. Tout ce
qu’elle redoutait car cela entraînait des punitions. « C’est fini ! » et la femme se retira, la laissant
seule gémir puis demanda de l’attacher sur un fauteuil, chaude, tremblante et … frustrée. 69 sentit
qu’on s’affairait autour d’elle de nouveau, silencieusement.

Elle eu à s’asseoir sur un fauteuil presque allongée. Ses bras furent attachés aux bras d’un fauteuil de
dentiste tirés vers l’arrière plutôt que posés sur les accoudoirs comme cela est de coutume. On tira
fortement sur les liens et les bras vers le sol, ce qui eu pour effet de la retenir totalement contre le
dossier du fauteuil sans pouvoir se mouvoir tout en gardant une courbe due à l’étirement des bras
derrière sa tête. Des sangles au-dessus et au dessous des seins complétaient ces liens. Les jambes
étaient aussi attachées, immobilisées entièrement, largement ouvertes (contrairement aux fauteuils
conventionnels) et même légèrement relevées. Malgré sa ceinture de chasteté intégrée au harnais
elle avait l’impression d’être ouverte, béante même. Son anus vide y était pour quelque chose.

Une voix d’homme : « Belle pouliche ! ». Elle ne reconnut pas cette voix. « Je savais que Georges
avait une belle esclave mais ce qu’il disait ne m’avait pas préparé à une telle beauté. Je vais me faire
un plaisir de la mettre à contribution ! » 69 fut heureuse d’entendre le nom de son amant. Cela
faisait longtemps qu’on n’avait pas prononcé son nom devant elle. Alors, peut-être qu’il viendrait la
prendre et rentrer chez eux. Elle était prête maintenant, elle pourrait le lui prouver, elle avait été une
bonne pouliche…

Puis l’homme entreprit de détacher la cagoule. Après s’être habituée à la lumière, elle l’aperçut
enfin. C’était un homme assez jeune en blouse blanche et un vilain sourire aux lèvres qui la regardait.
« Ferme tes yeux et ouvre grand la bouche ! » dit-il. On lui banda les yeux –était-ce la femme ?— et
elle senti la main du dentiste s’affairer dans sa bouche. Le dentiste examinait ses dents comme un
vrai professionnel. « En pleine forme, une pouliche saine, c’est parfait ! Laisse-moi t’expliquer ce que
nous allons faire » dit-il en lui installant un objet métallique dans la bouche. « Nous allons poser 4
pivots sur tes molaires qui permettront de fixer des outils dans ta bouche pour mieux te contrôler.
L’essentiel de ta belle dentition sera maintenue telle quelle. Les pivots permettront de fixer un
harnais de tête, un mors, ou d’autres engins restrictifs pour contrôler tes mouvements. Nous fixerons

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

sur ces molaires un mécanisme permanent qui s’articulera sur tes mâchoires : il faut une clé pour
actionner ce mécanisme. Par la suite nous nous occuperons de ta langue. Pour l’instant nous allons
t’anesthésier et dévitaliser les quatre molaires. » En disant cela, l’écarteur qu’il venait d’insérer dans
sa bouche l’obligeait à la garder grande ouverte.

C’est alors que Monsieur Duchateau vint vérifier 69 et le lancement de sa transformation :


« Aujourd’hui tu vas commencer ta transformation physique, 69 ! Tu vas devoir accepter ta complète
soumission en portant les attributs permanents et devenir ainsi une poupée sexuelle pour mieux
servir ton maître ». En parlant il lui caressait le corps avec douceur en faisant passer ses doigts sur
son ventre et ses seins.

« Quelques interventions seront nécessaires sur ton corps. Ton maître a demandé à ce que tu sois
préparée pour pouvoir être facilement attachée en installant des points d’amarrage pour lier ton
corps commodément. Ces entraves seront plus fortes que celles que tu as connues à ce jour et
surtout elles seront permanentes. Tu ne pourras pas les enlever. De ton côté, tu ne dois pas rester
passive, tu dois en permanence travailler pour approfondir ta connaissance de la soumission,
apprendre à mieux satisfaire les désirs de ceux qui te commandent. Tu vas continuer ton
entraînement quotidien. » En disant cela il lu palpait les cuisses et les jambes entravées sur le
fauteuil. « Tes belles cuisses en seront redevables ! »

« Ton Maître ne veux plus que tu puisses exprimer oralement tes désirs ; ceci n’est pas une punition
ce sera simplement ta nouvelle vie. Ta bouche dorénavant ne doit servir qu’à sucer, gémir, grogner,
hennir, meugler… mais pas parler. Nous allons t’aider à ne plus parler et, en somme, c’est un service
que nous te rendrons car tu n’auras plus à contrôler tes paroles. Comme tu sais, les mots inutiles se
soldent par de terribles punitions. Mais, tu pourras émettre des sons qui ne font qu’augmenter ta
condition de soumission et qui nous ravissent car ils indiquent ton état plus sûrement que ne le ferait
aucune parole. Georges t’aide à devenir ainsi la plus parfaite servante de ses désirs. »

Il souriait en disant cela. Il souriait et 69 ouvrait grand les yeux, ses yeux d’habitude couverts par sa
cagoule étaient immenses, remplis de larme, exprimant le rejet, la peur, la panique… Il souriait et
calmement continua :

« Notre dentiste va te montrer au fur et à mesure ce qu’il te fera donc je ne vais pas
m’attarder. Après ces changements physiques nous te réserverons une surprise. » En disant cela, le
maître donna des tapes sur les cuisses écartées de 69, attachée, immobile, la bouche ouverte, qui ne
pouvait donner aucun signe de compréhension si ce n’était ses yeux écarquillés par l’horreur. . « As-
tu entendu ? » Elle poussa un gargouillis de sa bouche grande ouverte. « C’est bien », dit-il en
cinglant une cuisse de sa cravache. « Et je sais à quel point tu détestes les surprises ». Nouveau coup
de cravache sur la cuisse opposée. « Et tu as raison ». Encore un coup sur l’autre cuisse, plus fort
encore et plus près de son sexe. « Elle ne te plaira pas ! ». Encore un coup. « Elle sera placée ici » et
le coup tomba sur son sexe, en réalité sur la ceinture de chasteté qui recouvrait son entrejambe. « Je
te laisse maintenant aux mains expertes du dentiste. »

Ce furent de longues heures durant lesquelles le dentiste procéda à la dévitalisation des molaires. Il
lui posa sur les molaires quatre pivots un peu particuliers : en leur centre un système d’amarres
permettait de fixer des axes verticaux pour permettre de contrôler l’ouverture des mâchoires. Tout
ce système occupait une place considérable et l’ouverture ou la fermeture, se faisait grâce à une clé
que le dentiste accrocha à son collier pour qu’elle soit disponible pour ses gardiens. Le système
permettait aussi de libérer entièrement les mâchoires ou de les maintenir plus ou moins ouvertes.
Elle ne pourrait plus choisir elle-même quoi faire de sa bouche. Elle ne pourrait plus jamais ouvrir ou

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

fermer sa bouche sans qu’on ne la manœuvre à sa place : la bouche en position de fermeture


maintenait en permanence les mâchoires un peu écartées.

Le fait de ne pas avoir la liberté d’ouvrir et fermer sa propre mâchoire lui paraissait être plus étrange
que douloureux. Depuis longtemps déjà, elle n’avait plus gardé sa bouche fermée lors de ses séances
de dressage. Sa bouche était devenue un orifice toujours rempli par un mors, un anneau ou un
bâillon quand il n’était pas utilisé à sa fonction première : sucer et satisfaire le maître du moment,
sous peine de recevoir une punition. L’humiliation de ne plus pouvoir parler était profonde mais
devenue sa condition permanente… Mais de plus, voir quelqu’un actionner sa propre mâchoire à sa
place avec une clé, comme un jouet, une poupée sans volonté… cela la dénaturait totalement.

Le mécanisme qui actionnait ses mâchoires et encombrait sa bouche autorisait de faibles


mouvements. C’est ainsi qu’elle pouvait manger ou garder de sa propre force un mors serré entre ses
dents... Sinon, on profitait de cette position de liberté des mâchoires pour lui présenter une sorte de
bâillon de caoutchouc dont la forme rappelait un os recourbé qu’elle pouvait mordiller. Elle apprit à
mâchonner en permanence comme un chewing gum ce bâillon dont la taille occupait toute la
bouche. On lui retirait son bâillon que pour le remplacer par des mors ou pour manger. Elle eu à
apprendre à manger aussi avec cet attirail en faisant jouer sa mâchoire inférieure de droite à gauche
« comme une vache qui rumine… ou un cheval qui broute son herbe » lui précisa le dentiste en riant.

Plusieurs jours furent nécessaires pour qu’elle s’habitue quelque peu à ces nouveautés : elle se
sentait de plus en plus réduite à un objet étrange. Finalement, elle dut se résigner à garder la bouche
ouverte et le mécanisme permettait de maintenir ses mâchoires écartées à des degrés divers
d’ouverture. On testa aussi plusieurs objets qui lui encombraient la bouche, des phallus qu’elle n’eut
jamais le loisir de pouvoir examiner de ses yeux toujours bandés ou la tête recouverte d’une cagoule
étroite, mais qu’elle pu sentir lui envahir la bouche, et même pénétrer sa gorge jusqu’à
l’évanouissement.

Pendant la période de ces interventions, le dentiste se faisait un plaisir d’utiliser la soumise


entièrement laissée dans ses mains. « Une belle pouliche comme toi mérite d’être utilisée
dignement ». Il la faisait mettre à genoux et l’obligeait à le sucer. Il faisait cela avec une certaine
urgence et sans aucun considération sur ce que 69 pouvait ressentir « Mmmm ! Délicieux, quand je
t’aurais finalement entièrement changée, et que tu ne viendras plus pour te faire opérer, je veux
continuer à avoir le même service. ». Il la baisait indifférent à sa propre douleur, à la fatigue des
séances dentaires et insensible à ses gestes et expressions. D’ailleurs, elle-même avait de plus en
plus de mal après ces interventions dentaires à exprimer quel sentiment que se soit. Anéantie par
cette dégradation, rudoyée et négligée dans tout ce qui faisait son humanité, elle se disait être enfin
devenue un objet.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 11 - La langue bien pendue

Avec la pose du mécanisme qui contrôlait l’ouverture de sa bouche, le dentiste se montra satisfait de
son intervention. Il lui déclara qu’après quelques jours il allait poursuivre son travail. « Il n’y a pas de
meilleure convalescence que de refaire courir une jument après une intervention comme la
tienne ! » dit-il en lui tapant de manière condescendante les fesses. Entre chaque intervention, outre
les faveurs pour le dentiste, elle dut continuer son habituelle routine de ponygirl, courir, marcher et
s’exercer sur ses talons ou ses bottes en pointes. Mais contrairement aux autres jours, elle faisait
cela sans mors entre les dents ; à l’inverse, elle devait garder la bouche ouverte. Courir la bouche
ouverte s’avérait plus difficile qu’avec un mors. De plus comme les rênes n’était plus installées sur les
côtés du mors, Guy lui avait accroché les rênes sur des pinces très douloureuses accrochées sur ses
tétons.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle avait aussi l’impression qu’après les interventions du dentiste, la nature de sa relation avec le
gardien avait aussi changé. Elle le sentait plus distant ; il lui parlait aussi beaucoup moins. Il se bornait
à la vêtir et la préparer de manière minimale. Il avait décidé aussi de la fouetter le matin dès qu’elle
était prête, fort, avec un certain détachement, sans empathie. Autrefois, avant de n’avoir été
engagée dans ces transformations buccales, il la fouettait légèrement et seulement le soir. Il faisait
cela car c’était une obligation que lui imposait Monsieur Duchateau alors que maintenant, il semblait
prendre plaisir à la torturer.

Boire et manger devinrent aussi un effort car elle ne pouvait pas refermer sa bouche pour mâcher ou
même téter la gourde phallique dans laquelle on lui donnait à boire. Elle devait juste accepter
d’avaler des lampées de bouillie et d’eau que lui administrait son gardien : et, surtout, elle était
maintenant entièrement dépendante du bon souvenir de ses gardiens. Pendant cette semaine
terrible, il lui est arrivé plus d’une fois de réclamer en poussant des grognements. Son gardien savait
de quoi il s’agissait mais si par malheur une autre personne était en charge, rarement était-elle
récompensée d’eau ou de nourriture. Au contraire, ses grognements entrainaient des coups
supplémentaires pour punir son impertinence.

La transformation se poursuivit : trois trous furent percés, deux à l’arrière de la langue, assez
profondément, et un troisième au centre vers le devant. La douleur atroce fut atténuée par un
produit légèrement anesthésiant dont la force était insuffisante pour empêcher la douleur. On lui
expliquait au fur et à mesure ce qui allait être fait ce qui la paniquait peut-être plus fortement que si
elle devait subir sans sentir. « Tu vas sentir la douleur. C’est pour que ta langue bien que vivante ne
servira à rien d’autre qu’à être utilisée comme bon nous semble. » Le dentiste y installa
immédiatement des rivets temporaires. Après les avoir installé il lui dit : « Ces rivets souples en
caoutchouc sont installés pendant quelques semaines pour permettre à la chair de rester bien
écartée. Plus tard on va t’installer des rivets permanents. Ils sont en acier bordés de silicone afin de
pouvoir continuer à sucer une bite sans heurter l’usager ! » lui dit le dentiste. Le poids des rivets sur
la langue rendait son mouvement difficile et les nouveaux rivets semblaient plus légers bien que
l’ouverture du trou y soit plus large. 69 sentait la présence des rivets dans sa bouche provoquant une
gêne permanente. C’était bien peu par rapport à ce qu’elle eu à subir les jours suivants

En effet, quelques jours plus tard, le dentiste lui installa un étrange fourreau fabriqué
minutieusement qui recouvrait une partie de son palais et le bas de sa bouche. C’était probablement
le plus humiliant des instruments qu’elle allait dorénavant porter car ce fourreau de silicone non
seulement habillait son palais et habitait toute sa bouche mais en son centre, il contenait un anneau
de silicone dans lequel la langue était insérée. La langue était fixée sur l’anneau par les trous arrière
pratiqués sur sa langue et elle était ainsi maintenue érigée au milieu de la bouche. Il lui était
impossible de parler ou d’articuler correctement, l’anneau se resserrant autour de la bouche
empêchait le mouvement nécessaire pour parler. La langue ne pouvait plus se déployer
naturellement ni bouger comme d’habitude le fait une langue : mais elle n’était pas entièrement
immobilisée – à moins d’y installer une fixation dans le trou central qui avait été pratiqué sur le
devant. Elle découvrait progressivement que le fourreau était ainsi fait que sa langue pouvait lécher,
s’étirer, bouger malgré l’entrave des rivets et du fourreau. « Une bonne esclave de la sorte peut
exercer ses talents pour lesquels elle reçoit son entraînement. » Elle avait des exercices à faire
d’abord en utilisant des godes de tailles diverses qu’on lui présentait. Elle devait suivre des
instructions et elle s’appliquait docilement à les exécuter. Elle redoutait cet homme sadique qui
pouvait lui faire aussi mal. Il la menaçait de lui percer les joues, ou de faire encore des trous sur sa
langue. Comment cela pouvait-il se faire, se demandait-elle mais évidemment elle n’avait plus la
possibilité de poser la moindre question. Elle fut souvent amenée au cabinet du dentiste pour
exercer son nouvel appareillage en suçant sa bite. Elle fut baisée ainsi plusieurs fois et le dentiste
demandait à Guy de continuer à profiter d’elle le matin pour l’exercice du matin. Dans la journée, en

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

dehors du dentiste, tant que les interventions n’avaient pas été accomplies elle n’eut la visite
d’aucune autre personne.

Le dentiste était très fier de son invention et après ces différents essais, il décida quelques jours
après les interventions de la présenter à un parterre d’habitués pour les encourager à équiper leurs
soumises de la même façon.

Après avoir invité les habitués, on organisa une mise en scène dans le salon de la grande demeure. Le
dentiste comme un montreur de foire, fit mettre 69 à genoux devant un auditoire attentif pour
montrer tout ce bricolage diabolique. Plusieurs soumises accompagnaient les maîtres. Comme à
l’habitude elles étaient nues ou exposées dans des entraves. Quelques-unes étaient bâillonnées,

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Les transformations
transforma de la pièce 69 Kingliart

d’autres maintenues attachées au sol par des chaînes qui reliaient leur collier aux œillets dans le sol.
Une maîtressee avait amené son mâle en l’allongeant devant elle et l’utilisait comme un tapis,
reposant ses fins talons aiguilles sur son corps meurtri.

69 put apercevoir, pour la première fois dans la demeure, toute cette assemblée car on lui avait
enlevé son habituellele cagoule, remplacée par un harnais de tête. Sa vue était entravée car ses yeux
étaient partiellement couverts par les lanières du harnais. Le harnais servait à fixer un bâillon-boule
bâillon
qu’on allait lui retirer dès que la démonstration commencerait. Son nouveau
nouveau mécanisme buccal
maintenait sa bouche béante. Elle était attachée étroitement à genoux sur une estrade, le dos fixé
sur un support de métal qui permettait d’attacher les bras et maintenir la tête tirée en arrière. Son
visage était ainsi partiellement tourné vers le haut, offrant commodément sa bouche pour la
démonstration. Elle portait évidemment son harnais, son corset et des chaussures somptueuses, les
jambes gainées de bas de voile fin. Le tout était magnifiquement préparé, offrant une vision de rêve
fétichiste,, le corps luisant sous les feux, le cuir impeccable. Sa position lui cambrait le dos
exagérément et rapidement, cette position devenait douloureuse. Cela provoquait des frissons et des
tremblements dans le corps de l’esclave ainsi parée.

Le dentiste se présenta à l’assemblée et commença par remercier l’assistance « J’aimerais vous


montrer l’intérêt de ma nouvelle invention qui permet de maintenir la bouche de la soumise ouverte,
offerte et entravée en même temps. Je vous encourage à l’installer sur les soumises ou vos
propriétés, surtout si vous voulez engager une relation de soumission permanente. Votre soumise
équipée de la sorte peut rendre ses services sexuels oraux et vous n’aurez
n’aurez plus à vous préoccuper de
la faire taire, car sa langue demeure entravée. Même sans bâillon ! Notre exemplaire ici présente ne
porte de bâillon que pour la beauté de la chose que nous allons lui retirer et vous montrer de la sorte
la commodité de cette te installation. » Il se tourna vers 69 en posant sa main sur sa tête comme un
reposoir : « Elle se nomme 69 et son plus cher désir a été de devenir une poupée pour son maître.
Les poupées ne parlent pas, ou alors lorsqu’on actionne un mécanisme. Nous verrons verr cela. Ces
derniers jours elle est résidente ici pour son entraînement de pouliche. Commençons par la
langue… ».
Il chercha avec ses doigts dans la cavité buccale ouverte et en tira la langue comme un morceau de
viande, en tenant le bout de la langue par le rivet de devant. Il commença par expliquer les perçages
effectués, les rivets fixés dans la chair. De nombreux cris et frissons traversaient la salle. Avec un sens
consumé du spectacle, le dentiste adoptait une voix et des gestes de montreur de foire foir en prenant
l’audience à partie. Puis il continuait « En temps normal, c’est-à-dire
dire lorsque le rivet de devant n’est
pas amarré, la langue de notre pouliche peut aller et venir suffisamment pour remplir son office. Elle
peut même tendre la langue sans trop tro d’effort hors de la bouche. » dit-ilil en serrant fortement la
langue et la tirant avec une certaine force vers lui ce qui faisait gémir 69. « Et observez le fond de sa
gorge comme il est bien dégagé pour pouvoir avaler, déglutir et respirer la bouche ouverte. ouve Votre
soumise est ainsi à la fois muette mais entièrement disponible pour toutes sortes
d’usages. Démonstration : notre pouliche va se faire un plaisir de vous montrer comment elle sait
bien lécher et sucer. »

En disant cela, il prit un gode en main en


en commença en le présentant devant la bouche de 69, puis en
l’enfonçant progressivement comme un véritable pénis qui s’introduisait pour jouir de la caresse
buccale. « Lèche bien, comme la putain bien entraînée que tu es ! ». 69 consciencieusement passait
sa langue sur l’objet que le dentiste tenait. « On observe que la langue se déploie moins amplement
mais qu’elle est tout aussi efficace pour procurer du plaisir au léchage. Et si nous avions libéré ses
mâchoires elle pourrait serrer ses lèvres pour mieux sucer. 69 est une suceuse accomplie et rien ne
l’empêche de remplir sa fonction correctement, n’est-ce
n’est pas petite putain ? Maintenant, montre-
montre
nous ta gorge profonde… ».

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Avec une lampe et un miroir, il montra aussi que malgré l’anneau qui resserrait la base de la langue,
le fond de sa gorge pouvait être atteint pour profiter d’une fellation profonde. 89 eut un hoquet de
rejet lorsque la tête du pénis factice s’appuya sur la langue mais l’homme lui pinça le nez et insista
pour garder le gode dans la gorge jusqu’à la voir presque vomir. 69 s’agitait dans tous les sens mais
ses liens étroits empêchaient tout mouvement de grande ampleur. Les secousses se transmettaient
dans le gode que l’homme tentait de bien garder au fond de la bouche. De sa bouche humide, avec
des râles étouffés, ne sortirent que les glaires qui luisaient sur le gode que l’homme faisait semblant
de ramasser avec des petits mouvements circulaires dans la bouche et qu’il frotta par la suite sur son
nez et ses seins.

Il attendit qu’elle cesse ses convulsions pour reprendre sa respiration, et lui repoussa de nouveau la
tête en arrière. De nouveau, au moyen de sa lampe et son miroir, il expliqua comment ses mâchoires
étaient maintenues artificiellement ouvertes ou fermées. Il actionna la clé qui écartait les mâchoires
provoquant l’admiration de l’auditoire et la crainte des soumises. 69 gardait ainsi la bouche béante
ou au contraire fermée après que le dentiste eu actionné la clé sur le côté des mâchoires comme un
jouet. « On peut ainsi régler l’ouverture de la soumise. Ce mécanisme est très facile à employer. Et
de plus, il a une position qui lui permet d’actionner elle-même ses mâchoires. Montre-nous comment
tu fais… » 69 se mit à mâchonner mécaniquement. « C’est bien ! Tu es une pouliche extrêmement
obéissante et tu mérites une récompense. Quelqu’un dans l’auditoire peut-il offrir sa semence à
notre poupée obéissante ? Vous testerez ainsi vous-même l’efficacité de notre poupée vivante ! ».

Un homme visiblement excité à cette idée, le phallus raide d’envie, se présenta en riant et il pratiqua
en public, un véritable viol de la gorge de 69. Ses gestes étaient brutaux, et il ne cherchait
aucunement à profiter du frottement des lèvres ou des gestes langoureux de la langue. Il n’avait que
la pénétration comme objectif et sans aucun ménagement il rentrait et sortait de la bouche de 69,
frappant le fond de la gorge de son pénis. 69 fortement entravée râlait à chaque coup de butoir,
écumant littéralement de la bouche. Il cherchait le fond de la gorge, la faisant tousser, grogner, mais
elle était incapable de résister aux assauts sauvages du bonhomme qu’elle avait à subir sans que
personne ne réponde à ses cris de plus en plus forts qui finissaient toujours par disparaître dans un
gargouillis. Quand il finit par jouir et éjaculer au plus profond de sa gorge, elle s’étouffait à la limite

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

de l’évanouissement ; il retira juste à temps son sexe de sa gorge, enduit de la bave mélangée à son
propre sperme et il frotta dédaigneusement sa bite mouillée sur son visage pour la nettoyer.

On applaudit dans la salle quand il se finit par reboutonner sa bite luisante. A la demande du dentiste
sur le confort fourni par la soumise ainsi équipée, il répondit avec satisfaction et il eu un mot
admiratif sur l’efficacité des entraves qui n’interféraient en rien avec la gorge et il déclara avoir eu du
plaisir à utiliser cette salope. Le dentiste sourit aimablement et reçu ce compliment pour lui. « Voyez-
vous, nous avons eu à effectuer nous-mêmes plusieurs séances pour ajuster le fourreau de la langue
dans sa bouche ! C’est le fruit d’un long travail ». Le dentiste omit de dire que chaque séance
comprenait une fellation pour « tester la douceur » du mouvement du pénis gonflé dans la bouche,
ou le « frottement sur la langue », ou encore l’accompagnement au plaisir de ce nouvel équipement.
Elle avait été pénétrée par le dentiste de nombreuses fois et il prenait lui-aussi un malin plaisir à
l’étouffer en s’enfonçant jusqu’au fond de la bouche pour la pénétrer jusqu’à la glotte.
Immanquablement elle s’étouffait et bavait exactement comme lors de cette démonstration. Elle
terminait ses séances la figure entièrement recouverte des sucs mêlés de salive et du sperme de son
bourreau. Humiliée même après tout ce temps…

Après cette démonstration particulière, personne n’eut le courage ou la volonté de l’utiliser de


nouveau. Le dentiste actionna le mécanisme pour lui fermer la bouche entièrement et Guy la ramena
à son box, misérable et anéantie. La cagoule qu’il lui enfilait avant de repasser le harnais de tête
cachait ses larmes. En sortant, Guy reçut l’instruction d’utiliser la langue pour l’amarrer ce soir. « 69
doit garder à l’esprit ce soir plus que tout autre que sa langue n’est plus rien d’autre qu’un sex toy
bien utile ! C’est la seule raison pour laquelle on n’a finalement pas procédé à une ablation entière
de la langue ce qui nous aurait privé de ce plaisir ».

A partir de cette nuit mémorable, Guy fut instruit d’employer régulièrement la langue ainsi percée
pour l’attacher dans son box « pour qu’elle comprenne à quel point elle est tenue d’être au service
des autres et qu’elle ne peut en rien commander sa langue de son libre choix ». Et chaque soir, c’était
toujours avec plus d’appréhension qu’elle rejoignait son box, tirée par la laisse ou des rênes fixés sur
son nouveau harnais. Elle était attachée comme au premier soir aux anneaux du sol ou du mur, selon
la fantaisie de son gardien. La chaîne reliée au rivet de la langue était attachée à un anneau au sol ou
sur le mur. Et aussi, on avait exigé de Guy qu’il l’attache avec deux cadenas dont il n’avait pas la clé.
Une fois fermés, il fallait qu’il aille récupérer les clés dans la demeure pour la détacher. En attendant,
69 restait la langue tirée hors de la bouche, sèche, froide, paralysée par la position incongrue, le
poids de la chaîne se faisant sentir de plus en plus au fur et à mesure que les heures passaient,
douloureusement. Elle essayait de s’allonger mais la chaîne interférait en permanence avec toutes
les positions. Elle finit par trouver une position presque entièrement allongée sur sa couche, la
bouche ouverte et sa langue tirée par le poids des anneaux de la chaîne et du cadenas. Elle
s’endormait en sanglotant, tous les soirs, les larmes retenues par sa cagoule.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 12 – Douloureuses vérifications

Depuis qu’elle était équipée de son nouveau mécanisme de contrôle de la bouche, Guy s’était avéré
plus violent. Il ne venait plus se faire faire une petite pipe; il venait lui violer la bouche offerte de la
sorte. Il s’acharnait sur ses fesses avec sa cravache, la mettait à genoux et l’enculait avec violence. La
chaîne qui pendait de la bouche tirait douloureusement sa langue par à-coups. En se faisant ainsi
enculer, tout son visage était torturé car la douleur se transmettait à toute sa bouche. L’homme
n’avait d’intérêt que pour sa croupe docilement présentée comme elle l’avait apprit. Rien n’y faisait :
Guy était comme enragé et semblait dorénavant incapable de lui offrir la douceur qu’elle avait
espérée peu avant son intervention « dentaire ». Elle devait aussi effectuer sa toilette et son
lavement quotidien enchaînée par la langue, ce qui rendait l’opération doublement humiliante. Guy
lui découvrait la tête pour la toilette et elle se voyait réduite ainsi, tenue par une chaîne qui pendait
de l’intérieur de sa bouche, humiliée. Elle s’étonnait même de sa propre humiliation. Cette langue
pendue la rendait si vulnérable… Sa propre chair devenue incontrôlable à ne servir qu’à satisfaire aux
ordres de ses geôliers.

Guy l’harnachait pour les exercices « équestres » et en profitait pour la cravacher et l’insulter, la
traitant de putain, lui disant qu’elle avait ce que mérite une jument de son espèce, la rendant
responsable de sa propre dégradation. Une fois qu’elle avait sa cagoule sur la tête, Guy la laissait
plus calmement s’entrainer.

La matinée était interrompue par un cravachage rituel, qui n’avait aucune raison, qui ne satisfaisait
personne, qui ne servait à rien, qu’elle redoutait autant qu’elle s’y attendait. Monsieur Duchateau lui
avait expliqué qu’elle serait fouettée, cravachée ou battue les matins sans que se soit ni une punition
ni une nécessité : cela servait simplement à la dégrader, à l’humilier, la faire pleurer, lui faire mal
pour le plaisir de lui faire mal, sans aucun sentiment attaché à ce geste, car une esclave doit être
rituellement frappée et torturée, afin de bien sentir dans sa chair quotidiennement sa dégradation et
son statut d’esclave. Monsieur Duchateau lui disait qu’il voulait qu’elle porte tous les jours des traces
fraîches de cravache ou de fouet sur les seins, ou de tout instrument marquant bien la peau. Elle
avait apprit à presque désirer subir ces sévices qui interrompaient l’entraînement monotone et
fatiguant et qui, dans la douleur, lui prouvait que quelqu’un s’intéressait encore à elle puisqu’il la
frappait.

Un matin, Guy lui annonça qu’on allait l’inspecter et qu’il attendait d’elle qu’elle soit parfaite. Guy
tira sur la chaîne la relevant avec brutalité sur ses jambes et l’obligeant à prendre une posture bien
droite, « serrées, les putains de fesses, tu n’apprends rien ma parole, catin, petite salope…. Tiens, …
tiens … allez, comme je t’ai appris la tête relevée, fièrement encore… crac ! … crac ! … ». Elle ne
comprenait pas cette violence inattendue : elle avait été obéissante et soumise, que lui reprochait-
elle ? Elle ferait de son mieux et il le savait parfaitement. Guy avait été toujours bienveillant avec elle
et ne la punissait que pour des erreurs, des manquements… elle savait qu’il ne la frappait pas pour
son plaisir comme les dominants dans les séances collectives… Guy parfois lui assenait des coups de
badine, ou de cane de bambou, à la demande des maîtres quand ils voulaient qu’elle porte des
marques de ce traitement mais jamais il ne la fouettait par colère. Elle était stressée —sûrement
comme il devait l’être lui-même— et dans le désarroi s’appliquait particulièrement à lui obéir.

Une fois content de l’avoir bien préparée, harnachée, installée à son goût, debout, et probablement
au milieu du box, il s’approcha d’elle et répéta: « Tu vas être présentée». Puis, solennel: « je te veux
parfaite. Je t’ai mis les plumes dans le cul et sur la tête. Tu es très belle et tu dois me faire honneur
car je suis ton entraîneur. Nous subirons un mauvais sort tous les deux si le maître n’est pas content.
Entendu ? (coup sur les fesses) - tu feras exactement ce qui tu seras demandé. Bien ! Serre les fesses

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

quand tu restes immobile et debout, c’est plus joli… » Il essuya un peu de la bave qui coulait toujours
de sa bouche ouverte. Depuis qu’elle avait la langue percée et le mors en permanence dans la
bouche, elle coulait comme une fontaine.

Elle entendit des hommes s’approcher d’elle. Duchateau sûrement… encore une séance de jeux
cruels ?

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

« Voilà votre petite pouliche, la jolie 69 ! » C’était en effet sa voix. Pourquoi disait-il « votre pouliche
» ? Elle s’inquiéta mais n’en montra rien si ce n’est qu’elle se contracta au contact d’une main qui lui
touchait les tétons. Elle essaya de garder son calme quand la pression devint plus forte sur ses seins.
Des paroles d’approbation la rassurèrent même quand elle senti qu’on lui tirait la chaîne et soulevait
le menton jusqu’à avoir la tête renversée. Un bref coup sur les fesses la fit sursauter : « Parfait, elle
est à vous… »

- « Bonjour 69 ! »

Elle ne reconnut pas immédiatement sa voix. C’était lui, Georges, son amant, son maître, son
propriétaire, le responsable de sa dégradation… Elle voulu bouger la tête comme pour le regarder,
exprimer sa joie, montrer son impatience, son espoir aussi de partir avec lui, elle voulu se rapprocher
de son corps, dont elle ressentait maintenant la proximité et la chaleur. Son corps nu était devenu un
nouveau sens qui remplaçait la vue et elle arrivait maintenant, pensa-t-elle, à ressentir cette
présence et même son intention.

Elle se trompait sur ce dernier point : une main lui retenait le menton en arrière : « Tss, tss, tss… en
arrière, reste comme cela, je t’admire… Tu es belle. Je vais regarder tes nouveaux atours de plus
près. A genoux, la tête en arrière ! » Coup de cravache sur les fesses. Elle s’agenouilla avec
précaution pendant qu’une main l’aidait à s’agenouiller et une autre main retenait le poids de la
chaîne de sa langue. Une attention inhabituelle. Elle senti les mains se poser sur ses épaules, suivre
les liens sous les seins, caresser ses tétons et ses seins. Un pied se plaça juste entre ses cuisses : «
Ouvre les jambes mieux que ça ».

Le bout de sa chaussure pointait entre ses jambes et poussait la protection de sa ceinture de


chasteté pendant que les mains s’affairait dans sa bouche, sur sa langue. Avec approbation, il tâtait
les nouveaux perçages de la langue, vérifiait la solidité des mécanismes sur ses molaires, actionnait le
mécanisme qui lui ouvrait et fermait la bouche. Le maître Duchateau lui vantait les améliorations
introduites à ce mécanisme comme un vendeur dans sa boutique. Georges inspectait, caressant de
temps à autre la tête renversée. Puis il lui redressa la tête, refermant la bouche légèrement au
moyen de sa clé accrochée à son collier. On lui enleva la chaîne qui faisait pendre la langue
douloureusement.

- Tu as eu de la chance ces jours-ci, m’a-t-on dit, tu n’auras pas les séances de dressage
supplémentaires prévues. Ta chatte n’a reçu aucune faveur en dehors de celle prévues pour
récompenser noter ami dentiste, m’a-t-on dit. » Il rit. « C’est parfait. J’espère que tu n’a pas trop
désobéi, que tu n’a pas pris ton pied toute seule…».

Elle penchait la tête en avant en soumission et pour cacher sa honte. Elle s’étonna même de ressentir
encore la honte.

En effet, pendant les séances où sa bouche était modifiée attachée dans le fauteuil médical, jambes
bien écartées, elle avait été caressée plusieurs fois par les assistantes aux ordres du dentiste. Alors
qu’elle devait garder sa bouche grande ouverte, les assistantes la caressait, la rassurait, l’embrassait.
Cela maintenait une sorte de confusion permanente entre le plaisir et la douleur de ces
interventions. Sa ceinture de chasteté avait été ouverte, son gode anal retiré et les doigts des jeunes
filles s’affairaient souvent pour la caresser et la faire jouir, entravée dans son fauteuil. La jouissance
précédait immanquablement une douleur forte, un percement, une coupure, une intervention … Elle
avait mal alors qu’elle venait d’avoir enfin eu droit à ce plaisir qui lui avait été interdit depuis le début
du dressage. Ses sens étaient ainsi désemparés.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Et c’est désemparée encore qu’elle écoutait Georges, oui elle était certaine que c’était lui
maintenant, qui lui en parlait, qui l’inspectait, la manipulait comme un objet. Elle savait que tout cela
c’était lui qui l’avait voulu. Elle tremblait de peur, se demandait pour quelle raison il ne se montrait
pas plus chaleureux. Que voulait-il lui faire de plus… pourquoi ne pas la prendre dans ses bras ? Le
pied toujours entre ses cuisses frappa sur la ceinture de chasteté deux fois, comme pour ouvrir une
porte en la poussant du pied ! « Enlevons cela alors pour te voir jouir, fais-moi une démonstration ».
La ceinture enlevée, il remit son pied contre sa fente dénudée, en poussant le pied comme pour
enfoncer sa chaussure dans son sexe. Il poussait et écrasait en même temps les lèvres de son sexe
qui n’était qu’à quelques centimètres du sol, lui faisant mal. En même temps il tirait sur une chaîne
accrochée à sa langue en la forçant à garder la tête dressée vers lui. Les mouvements opposés lui
provoquait une douleur atroce dans la langue et elle en oubliait presque la chaussure qui tentait de
l’envahir et en même temps l’écrasaient. On lui détacha ses mains et son amant releva un peu la
pression de son pied sans le retirer entièrement : « Tu es libre maintenant, pose tes mains sur ta
chatte, ouvre-la et caresse-toi ! » Elle s’exécuta en pleurant sous la cagoule: elle écarta les lèvres et
fatalement elles se replièrent autour de la point de la chaussure. Elle voulut essayer de remonter ses
doigts pour toucher son clitoris juste au-dessus de la pointe de la chaussure, elle essaya de pousser la
chaussure loin d’elle et reçut une claque… « Avec mon pied ! » La joue enflammée elle prit la
chaussure à deux mains et commença à l’actionner comme un gode, en bougeant légèrement le
pubis pour se frotter dessus, de plus en plus avec insistance. Le contact devait être désagréable avec
la chaussure car elle cherchait à éviter de se faire écraser par la semelle toujours posée sur son sexe.
Elle cherchait à se soulever en se frottant sur le haut de la chaussure et petit à petit remonter le long
du coup de pied, elle faisait des long mouvements pour se frotter avec tout son poids sur le haut du
pied de l’homme, ses lèvres du sexe s’écartaient et s’écrasaient de manière obscène sur la chaussure,
laissant une trace humide. Elle accéléra le mouvement, déplaçant son corps, se soulevant sur ses
cuisses, puis attrapant carrément la chaussures pour l’enfoncer en elle tout en poussant avec plus en
plus de vitesse et de force, en montant et descendant, haletante, la bouche semi-ouverte
postillonnant avec son souffle et son excitation, le poids de son corps retombant sur la chaussure, et
s’empalant sur le bout en se penchant en avant…. Elle jouit. En criant. En hurlant même. Sa gorge se
soulevaient sous sa profonde respiration, ses seins tremblaient et elle poussait des cris rauques
d’animal. Elle finit par s’écrouler au sol, enlaçant les jambes de son amant étroitement.

« C’est bien ! Tu nous as donné un beau spectacle. Je te félicite. Tu es belle et inventive. Quand tu
seras libre, tu pourras de nouveau te masturber. Pas avant. » Libre ? Elle s’accrochait toujours à ses
jambes et senti qu’on la relevait. Il la prenait contre lui, tout contre lui, il s’écrasa sur elle de son
poids, elle tremblait, chaude, rassurée, excitée, heureuse ; libre, oh oui, partons partons… mais elle
ne pouvait rien dire… personne ne pouvait comprendre les rauques feulements qui émanaient de sa
bouche.

« Calme-toi, 69, calme-toi ma belle pouliche, tu vois, je serais bon avec toi. Tu as vu comme tu aimes
cela. Comme j’ai raison de te garder ici.»

Il la caressait et elle pleurait, son corps secoué de sanglots… qu’elle aimait ça ? Oui elle aimait son
maître, mais comment pouvait-t-il dire qu’elle aimait être ici ? N’avait-il pas connaissance de sa
souffrance ? En un instant elle se remémora les dernières semaines qu’elle avait cessé de compter.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Comment son amant pouvait-il dire qu’elle y avait pris du plaisir ? D’abord les dents... Quel plaisir à
se faire massacrer sa mâchoire et ses dents pour installer des trucs en métal? Mais ce n’était pas le
travail sur ses dents qui avait été le plus douloureux. Le pire avait été le perçage de sa langue et
l’installation du fourreau de silicone qui retenait sa langue furent un vrai martyr. Elle était alors non
seulement solidement amarrée au fauteuil mais son cou était enserré dans une gangue vicieuse en
bois et métal sur laquelle sa mâchoire grande ouverte était solidement fixée, la tête en arrière. Les
cuisses ouvertes et les lèvres de son sexe, libérée de la ceinture, travaillées par des assistantes trop
insistantes qui cherchaient à la faire jouir juste au moment d’un perçage ou d’une douleur issue du
traitement du dentiste. Les yeux toujours bandés elle ne pouvait pas voir ce qu’on lui faisait subir.

Comment son amant pouvait-il dire qu’elle y avait pris du plaisir ? Le perçage de la langue ne fut pas
effectué sous anesthésie complète et elle s’évanouit de douleur lorsque la pince lui transperça sa
langue, alors même que les assistantes faisait tout pour l’occuper à jouir et qu’un orgasme était sur
le point d’éclore. Mais était-ce du plaisir? Monsieur Duchateau avait dit que c’était aussi des
instructions de son amant auxquelles elle devait obéir: associer la jouissance et la douleur, le plus
souvent possible. Trois fois on lui perça ainsi la langue, au plus profond de la langue et sur le devant.
Lorsqu’on lui installa les œillets qui maintenaient la chair de sa langue bien ouverte, tous ces
étranges ajouts, lui rendaient sa langue extrêmement présente. Elle sentait sa langue plus lourde
qu’en temps normal, comme un corps étranger dans sa bouche, et qu’elle ne pouvait plus l’utiliser
pour parler.

Comment son amant pouvait-il dire qu’elle y avait pris du plaisir ? Les œillets rivetés dans la langue
étaient extrêmement larges et la chair mit longtemps à s’y accommoder. Ils étaient assez larges pour
faire passer une corde, un cadenas, une tige de métal. Et, plus tard, ses gardiens ne se privèrent pas
d’utiliser ces œillets très commodes pour y accrocher communément une chaîne ou encore une
laisse. Ce fut d’ailleurs fait assez vite sur ordre du maître Duchateau. Ces trous dans la langue étaient
des les points d’ancrage des plus cruels instruments de torture.

Comment son amant pouvait-il dire qu’elle y avait pris du plaisir ? Les hommes ici, maîtres et
gardiens, en profitaient, ils lui faisaient faire des fellations, de plus en plus rudes, en la considérant de
moins en moins comme une femme, fusse-t-elle une putain, une salope ou un sac-à-foutre. Au
moins, une putain est une femme. Mais elle? « 69 » est-le nom d’une femme? Et son projet n’était-il
pas de la transformer en objet? En poupée? Depuis qu’on l’avait opérée de la bouche, qu’on lui avait
installé ces mors et ces machines buccales, depuis qu’on lui avait percé la langue, non seulement lui
faisait-on subir des fellations brutales, comme avec une poupée gonflable, mais on employait ces
trous pour y pendre des poids qu’elle devait garder de longues heures. Après quelques minutes de ce
traitement, elle avait la langue ankylosée, raidie par la tension, extrêmement douloureuse. Après
être restée des heures entières ainsi elle ressentait une douleur du fond de la bouche, dans le bas de
la mâchoire, en dedans comme dehors, comme une paralysie du cou et de la gorge. La langue elle-
même gonflait et devenait dure comme du bois. L’imagination sadique des dominants semblait se
déchainer (jeux de mot à part) en la voyant. Ces « punitions » étaient toutes imaginaires, « pour rien
», pour le plaisir de la « punir », en fait pour utiliser ce nouvel et exceptionnel attribut d’esclave, de
femme commandée par les dispositifs les plus cruels.

C’est pour cela que 69, en entendant son amant lui dire qu’elle allait rester ici, sentit son ventre se
vider alors même qu’elle était allongée au sol, aux pieds de son amant. Son anus, d’habitude occupé
par un gode, était libre et rien ne put retenir ses excréments. Bien que secouée, elle ressentit une
immense vague d’humiliation qui la fit rougir et trembler en même temps. Mais qui pouvait le
savoir? Muette, la bouche immobilisée, la tête couverte de sa cagoule? Des servantes vinrent à sa
rescousse et la nettoyèrent sommairement. Elle avait des hoquets continus et elle restait de tout son
poids allongée sur le sol, se repliant en boule sur elle-même. Deux hommes la soulevèrent et

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

l’attachèrent à une croix de Saint-André. Elle était plus pendue qu’attachée et on resserra une
lanière accrochée à son corselet pour la retenir. Les servantes continuèrent à la nettoyer, en utilisant
un jet d’eau. Mouillée et propre, on ordonna de la libérer. Elle s'écroula de nouveau au sol.

Son amant se pencha vers elle: « Tu as peur, me semble-t-il ». Il la caressait comme on le ferait d’un
animal au sol. « Faut pas avoir peur. Tsss, tsss, tsss, ne bouge plus, calme-toi. Ce n’est rien, tu vas
aller très bien et je te prendrais quand tu seras entièrement modifiée pour notre plus grand plaisir ».
Il s’approcha d’elle et la fit s’asseoir sur le sol. Il la prit dans ses bras, lui caressa le corps.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 13 - Lutte futile

Avec ses bras libérés, elle l’enlaça aussi, comme une femme le fait de son amant. Il était doux avec
elle, lui caressait le dos, lui bécotait les joues, puis une fois qu’elle fut calmée, il la repoussa
délicatement… elle commença à grogner à travers sa bouche entravée. Plus que jamais elle ressenti
la contrainte de cet anneau de silicone qui entravait sa langue à sa base, de ses œillets qui l’ornait et
la subjuguait littéralement. …mais elle continua à vouloir parler, désespérée, pendant qu’il partait, il
la quittait, il s’en allait. Quand allait-il revenir? Pourquoi ne pas partir avec lui, là de suite, pourquoi
pas?

Sans voix ni yeux, elle donnait des signes de son attachement, tendait ses bras vers lui, voulait
partager son excitation, son désir de rester proche de lui. Elle l’attrapait pas les bras, lui serrant
fortement ses mains autour des bras. « Calme-toi ! Tu es en de bonnes mains » lui dit-il, avec un
certain dédain dans la voix, comme ennuyé de cette femme trop remuante, en la tenant à distance
par sa taille si étroite maintenant dans son corset.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Etait-ce ce geste qui déclencha sa rage? Ou le dédain? Comme elle avait les mains encore déliées,
elle se rua vers lui et l’attrapa par le col de la chemise qu'elle trouva e suite malgré sa cagoule qui
l’aveuglait, le tirant par la chemise et déchirant la chemise avec une force et une violence
surprenante. Elle le fit tomber par terre puis se plaça au-dessus de lui. Avant même qu’il ne réagisse,
elle essaya d’attraper son cou, en lui griffant la tête comme un tigresse, les ongles cherchant le
visage de l’homme… Toujours aveuglée par sa cagoule, elle rata sa cible une première fois, mais le
deuxième coup de patte fut le bon et les ongles arrachèrent la peau de sa joue pendant que son
autre main arrivait au cou de l’homme. Il ne fallut que quelques secondes de plus pour qu’on lui
attrape les bras. Elle continua à se débattre, impuissante, mais toujours violente jusqu’à ce qu’on la
menotte rapidement. Une main lui poussait la tête loin de son amant et vers le sol. Elle reçut des
coups de cravaches sur ses fesses et on saisit la chaîne qui pendait de son collier pour l’immobiliser.
De nouveau entravée elle ne put que se laisser repousser vers le sol où un pied se posa sur sa tête,
pendant qu’une autre main la frappait pour la garder immobile.

« Belle bête ! » dit quelqu’un pendant que son amant épongeait le sang sur sa joue. « Tu es devenue
une tigresse, moi qui croyait avoir une pouliche, il va falloir que j’achète une cage pour te garder ! »
Les rires fusèrent. « Ma belle, tu vas rester ici encore un peu je crois. Tu viens de me montrer que je
dois parfaire ton éducation… Et puis je vais te fournir quelques arguments supplémentaires pour me
détester. J’adore te voir enragée. J’adore te savoir muette et aveugle. Je crois que tu es l’être qui me
fait le plus bander au monde: mais uniquement parce que tu es entièrement remodelée. Rien en toi
ne m’intéresse plus que tes liens, tes attaches, tes chaînes. Je me contrefout de ta soumission: je te
veux entièrement contrainte dans tes mouvements jusqu’à ce que ta volonté soit incapable de te
faire bouger. Et c’est à ça qu’on va encore travailler un peu encore. En fait, la durée de ton séjour va
dépendre de toi. Si tu veux partir d'ici et rentrer à la maison, je te conseille de suivre les instructions
qu’on va te donner dès mon départ.» Un pied était posé sur sa tête pendant qu'elle écoutait à moitié
ses mots «Et je veux te voir porter des nouveaux atours pour être une poupée sexuelle parfaite. Une
poupée qui bouge comme on veut la faire bouger. As-tu compris ? »…

Il s’était agenouillé et lui soulevait légèrement la tête. De nouveau par terre, repliée sur elle-même
elle semblait pleurer. « Ne pleure pas, tu vas devenir la poupée sexuelle de nos rêves ! Te souviens-
tu. On en a tellement parlé ? Tu vas devenir la femme la plus étonnante de l’univers; la poupée
sexuelle la plus parfaite; un véritable chef d’œuvre. » Il la caressait de nouveau avec douceur. « Mais
tu as encore un peu de travail à faire. Juste un peu encore. Se serait bête de laisser tomber
maintenant, alors que le plus gros a été fait ! »

Il l’attira vers lui et l’embrassa sur la bouche comme elle l’avait voulu faire, comme elle le voulait
tant… Il l'embrassait ... Ses entraves dans la bouche l’empêchait de le baiser comme elle le voulait.
Elle devait se laisser embrasser comme une gourde! Elle se laissa tomber dans ses bras et son sanglot
fut encore plus fort. Etrange vision d’une poupée sans visage, dotée juste d’une bouche et d’un nez,
la tête recouverte de sa cagoule, corsetée, les seins ballants, écroulée dans les bras d’un homme qui
la consolait. « Tu vas être si belle en sortant d’ici que tu vas tomber raide amoureuse de toi-même, tu
verras. Comme je le suis moi-même d’ailleurs, ajouta-t-il en riant. Quand se sera fini, je te laisserai
reprendre la vue. Mais pas de suite : tu dois devenir une poupée en exerçant ton instinct, rien que
tes sensations, au toucher… »

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Les autres participants autour d’eux s’étaient tus. Ils attendaient que la scène se finisse. Georges la
caressait pour qu’elle se calme en effet. Malgré leur silence, il leur demanda de sortir pour qu’ils
restent seuls. Elle comprit que c’était maintenant qu’elle devait lui montrer de nouveau son désir de
partir. Elle essayait de montrer son désespoir en se mettant à genoux… en tendant le cou, la tête vers
le haut, comme une chienne qui quémande une caresse. « Oui, je sais, tu es une bonne fille, très
obéissante.» Elle hochait de la tête, la bouche toujours à moitié ouverte, un peu de bave avait coulé
de son nez, la salive ornait ses lèvres brillantes et, évidemment, on ne pouvait pas voir de larmes
couler. Juste son corps pris d’un léger tremblement. Un corps si désirable, fragile, la taille si fine qui
se balançait à quelques centimètres du sol. A genoux elle était si belle de soumission.

Elle râlait à travers sa bouche


légèrement ouverte… non elle essayait
de parler, les sons sortaient du fond
de sa bouche mais sa langue était
entravée, sa bouche immobilisée
empêchaient toute parole cohérente.
Les râles devenaient alors des sons
rauques, gutturaux, improbables.

— Oui, oui, je te comprends. Mais tu


vas me dire au revoir gentiment et je
reviendrais te chercher un peu plus
tard.

— HHrrr ggghr, mmmrh,


aaaaaahhghgh…

— Oui, tu vas me dire au revoir


comme une bonne pouliche bien
dressée doit le faire. Ou une poupée
bien instruite. Tiens… puisque tu
sembles remise, tu vas me faire une
gâterie pour te souvenir de moi et moi
je partirais content d’ici, et puis, …je
reviendrais vite … seulement si, … si tu
t’appliques ». Il sourit comme en
aparté. Diaboliquement.

Il lui tapotait la tête, pendant qu’il défaisait sa braguette, sortant un sexe raidi par le désir et il
poussa son membre dans l’ouverture de la bouche qui râlait, après avoir joué un peu de la clé sur le
côté pour l’ouvrir entièrement, lui faisant pousser un cri profond qui se perdit autour du sexe. Elle eu
un hoquet de surprise et il se retira pour immédiatement se replonger en elle plus profondément. Il
retenait la tête tout contre lui pour qu’elle lui procure son plaisir, en se frottant en elle, en entrant
par petits à-coups au plus profond, elle poussait des cris, comme si elle voulait parler, qui
provoquaient une vibration étrange dans la gorge, et devait sûrement procurer un intense plaisir à
l’homme. Il se laissait envelopper par le plaisir, sans beaucoup bouger, juste en envahissant la
bouche tremblante par les sons et les gestes incontrôlés de sa soumise.

61
Les transformations
transforma de la pièce 69 Kingliart

Il fermait les yeuxx pour jouir de cet instant sublime. Passée la surprise, elle semblait accepter de
remplir cette fonction qu’elle avait si souvent exécutée pour les autres mais jamais pour lui, au moins
depuis son arrivée ici. Elle faisait son possible pour le garder en elle,
elle, pour éloigner son réflex de
vomissement, essayant de reprendre sa respiration entre deux mouvements, même si son corps
semblait disloqué par la violence de l’attaque et sa respiration entravée puis bloquée. Quand elle
sentait monter le vomissement, elleelle se retirait pour reprendre ses esprits mais son amant, comme
tous les autres avant lui, la retenait et elle reprenait vite sa place tout contre lui, la bouche remplie
de bave, la poitrine dégoulinante de sa propre salive, obligée à le sucer, en aspirant
aspiran lentement le
sexe, décidant enfin de se laisser violer le fonds de la gorge comme il lui ordonnait de le faire, de
l’aspirer, de lui donner « tout ce que tu sais ». Un long mouvement de succion,… se retirer en
aspirant de l’air et en bougeant de la tête avec régularité pour que le membre soit bien dirigé
profondément dans sa gorge…. recommencer avec application, encore une fois. Mais l’homme
revenait à la charge en envahissant de nouveau le fond de la gorge.

Cela dura assez pour provoquer de nombreux hoquets et elle poussait des cris rauques qui
accompagnaient ses propres gestes. Il retenait sa tête
et du même geste lui plaquant la figure tout contre lui
quand il éjaculait avec force et qu’elle entreprenait
d’avaler
avaler sperme, bave, jus, goulûment, avec avidité, en
essayant de boire vite pour ne pas étouffer. Il explosa
littéralement en se raidissant et la gardant tout contre
lui, puis quand elle voulut s’extraire, il la retint encore.
L’air commença à lui manque, elle commença à sentir
l’absence d’oxygène l’étourdir et juste avant de
s’évanouir, il la poussa, en hurlant —comme une bête
enragée— et en éloignant la tête de 69 entre ses
mains prise comme dans un étau. Elle toussait,
crachait, bavait mais Georges la tenaient
tenaient immobile, par la tête, le corps soulevé du sol, son cou
entièrement tendu par la tension, le corps tendu à l’extrême et, d’un coup, il la relâcha.

Elle retomba sur le sol, s’appuyant sur ses bras, elle se pencha en avant comme pour vomir à
nouveau, les hoquets recommençant de plus belle. Il la repoussa au sol délicatement —de manière
surprenante même, avec douceur. Le corps meurtri de 69 sursautait, incontrôlable. Il s’assit tout
contre elle et attendit un peu qu’elle se calme aussi. Il lui donna un un baiser et lui caressa la tête avec
amour. Puis, il reprit sa posture habituelle, en se levant et en la laissant par terre.

Il ajusta ses vêtements et la regarda étalée au sol. Comme il se levait, elle posa ses mains sur son
sexe. « Non, non, non, pas de ça, Marie … ». Marie? Elle avait bien entendu son nom, son vrai nom.

— AAA-aa-iii,
iii, hhhaieuuue » essaya-t-elle
essaya de dire. Il rit.

— Marie, tu parles maintenant?

Elle avait levé la tête vers lui « aaaaaiiii, eeeeerrgghhh ».

— Que veux-tu me dire?

62
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle se leva et à genoux de nouveau encore, lui tendit ses bras. Il se pencha de nouveau et lui susurra
à l’oreille: « Oui c’est toi, Marie, ma petite Marie mais juste pour nous deux. A la maison, tu
redeviendras Marie. Tu verras. Tu dois juste encore subir une petite modification et ce sera fini. En
fait, je viens de me rendre compte en venant ici que tu n’a pas entièrement fini transformation… »

Elle laissa ses bras retomber et sanglota, en se laissant tomber au sol, la tête entre les mains. Il fit
une mine de dégoût et il eu un geste étrange: il posa son pied sur sa tête —comme un chasseur sur
une bête abattue.

« C’est vrai que ce bastringue ne t’empêche pas de me sucer. C’est mieux qu’avant. Tu as fait de
progrès… C’était bien, avec ce que je viens de te donner, tu as là de quoi te souvenir pour jusqu’à ton
retour back home, dit-il en toussotant. Marie, je vais te laisser maintenant. Fais bien tout ce qu’on te
demande. Soit obéissante et exécute bien tout les ordres qu’on te donne. C’est pour que tu sois
entièrement libérée de tout, pour n’être que ma poupée chérie que je te fais faire tout ça. Pour
toujours. »

Et sur ce, il souleva son pied qui lui écrasait la joue, et repoussa la tête de 69, de Marie redevenue 69,
dédaigneusement, du bout de la chaussure, et la fit rouler sur le dos. Il regardait le corps de 69
(Marie - oui, elle pleurait souvent cette salope, pensa-t-il) secoué par les sanglots.

« Marie. Chuuuuut. Ecoute. Arrête de pleurer. Tu seras encore quelques jours dans ces murs mais tu
redeviendras Marie, la même, enfin… presque, mieux. D’accord? Je reviendrais vite mais
maintenant devant tes maîtres montre-moi ton respect ». Et en disant cela, au lieu de se pencher
vers elle, le relever, l’embrasser, comme elle s’y attendait, il appuya légèrement plus la chaussure
sur sa tête, il poussa le bout de la semelle de sa chaussure sur ses lèvres… Elle essaya d’éviter la
chaussure en bougeant la tête; il lui donna quelque légers coups de pied sur la tête. « Embrasse ma
chaussure, stupide femelle! ». Elle se laissa alors faire, posa ses lèvres sur la semelle en soulevant
légèrement sa tête pour écraser ses lèvres sur la semelle

« Montre-moi de l’obéissance et ton entière soumission. Lèche-moi la chaussure…».

Elle s’exécuta. Sa langue entravée, s’activa pour lécher et ainsi ramasser les saletés sur la semelle. «
C’est bien ! », dit-il. Il la regarda pendant qu’elle essayait de déglutir sans vomir, la tête penchée vers
le sol. « C’est parfait. Tu ne vas devoir rester que quelques jours encore ici et je te ferais livrer à la
maison. Au revoir, ma belle pouliche ». Elle fit un geste comme si elle levait les yeux vers lui,
soulevant la tête comme si elle pouvait le voir partir, tendant le cou comme pour écouter ses pas. Il
la laissait seule, déconfite, épuisée et vidée par ses émotions contradictoires.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 14 – Une bouche de poupée

Quelques jours après l’inspection par son maître, elle fut de nouveau conduite chez le dentiste qui lui
expliqua que son maître avait bien aimé sa nouvelle bouche mais que cela ne suffisait pas. Il faudrait
aussi lui modifier les lèvres pour qu’elles soient plus épaisses. Un chirurgien ami se chargea d’aider le
dentiste dans cette modification. Les lèvres furent gonflées artificiellement et de manière
démesurée. Le dentiste lui avait injecté un liquide épais qui pulpait ses lèvres. Au repos, sa bouche
en permanence légèrement ouverte qui formait un « O » comme surprise, qui lui donnait un air de
stupide poupée.

Quelques jours après cette petite intervention, un homme demanda à utiliser 69 pour son plaisir. Il
prit un malin plaisir à jouer avec la bouche de 69 : il l’attacha sur une table, la tête renversée en
arrière. Ainsi entravée sans pouvoir bouger, allongée sur le dos, elle pouvait juste lever un peu sa
tête ou l’abaisser vers l’arrière. Elle n’était alors qu’une bouche, ouverte pour laisser passer le sexe
de l’homme qui s’enfonçait avec régularité entre ces lèvres charnues. Il tirait sur la chaîne au cou de
cette soumise si désirable pour soulever la tête et rendre sa pénétration plus aisée. Et lentement,
inexorablement il s’enfonçait dans sa gorge mais 69 ressentait son réflexe de vomissement et le
corps était alors parcouru par un spasme violent. L’homme relâchait la chaîne, la tête retombait vers
l’arrière extrayant le sexe suffisamment pour lui permettre de reprendre une respiration et aussitôt il
reprenait la chaîne et plutôt que de la pénétrer, faisait en sorte de se glisser en elle en relevant
simplement la tête par la chaîne. Elle était molle et écrasée par le sexe qui lui transperçait la gorge en
se glissant sur les lèvres devenues humides. L’homme avait demandé qu’elle puisse le voir et lui avait
enlevé sa cagoule : elle avait les yeux largement ouverts, rouges et humides des larmes provoquées
par les hoquets. Il jouissait de la voir écarquiller des yeux sous la pression du sexe dans sa gorge, il
souriait en la voyant s’étouffer et presque vomir sous la pression de son sexe gonflé de plaisir. Il
continuait lentement et de manière régulière à la pénétrer sans bouger lui-même, juste en tirant sur
la chaîne accrochée au cou de 69, lui faisant subir le mouvement de va et vient. Puis il la pénétrait
profitant de l’épaisseur des lèvres qui se glissaient autour du membre, en formant un anneau de
chair molle et humide.

Ce changement des lèvres en entraîna une seconde modification, plus étrange encore. En effet, le
mécanisme qui lui ouvrait la bouche n’était accessible que si 69 ouvrait la bouche ou en tirant les
lèvres vers l’arrière pour accéder aux molaires. Pour rendre l’accès de la clé au mécanisme, un trou
fut pratiqué dans sa joue. La chaire fut maintenue ouverte par un petit œillet de couleur chair,
presque invisible, au travers duquel passait la clé pour atteindre le mécanisme. L’effet visuel était
impressionnant et on décida de recommander à son amant de fixer la clé de manière permanente et
renforcer ainsi l’aspect de poupée mécanique. Pour le moment, les soignants, le dentiste et Guy
furent les premiers à essayer la bouche pulpeuse devenue un nouvel orifice. L’avis de Guy fut que la
fellation était forte mais qu’il fallait laisser un peu de temps à 69 pour qu’elle apprenne à bien sucer
avec cette bouche devenue épaisse qu’elle devenait un nouvel appendice !

Guy se fit aussi un devoir de lui réinstaller le gode qui lui travaillait en permanence le cul. 69 avait
redouté ce moment et jusqu’ici elle avait été heureusement privée de ce gode horrible pendant les
séances chez le dentiste. Maintenant qu’elle était rendue muette par cet attirail (voir le chapitre 11),
elle se sentait amoindrie et le mécanisme qui lui contrôlait la bouche la rendait disponible pour

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

toutes les indignités des personnes dans la demeure. A plusieurs reprises, Guy s’amusait dans la
journée à venir l’ennuyer en lui ouvrant ou fermant les mâchoires à son gré et en se moquant d’elle,
comme s’il s’agissait d’un jeu : « Alors maintenant on ne veut plus ouvrir le bec ? Et hop, un petit
coup de clé. Et on ne veut pas le fermer ? Et hop un autre petit coup de clé…» Le fait d’avoir cette clé
pendue à son collier devant elle, au bout d’une jolie chaîne, tel un un bijou, facilitait ce petit jeu. Le
dentiste lui avait précisé qu’ils avaient opté pour la présence de cette clé car elle rappelait celle des
jouets mécaniques, … « Je me demande si je ne proposerais pas à ton amant de tatouer le mode
d’emploi sur ta joue quelque chose comme 'Utilisez la clé pendue au collier de la poupée pour serrer
ou desserrer les mâchoires’. Avec ton code barre. Hahaha !».

Comme à son habitude, presque tous les matins, Guy lui demandait de lui prendre sa verge dans la
bouche et de montrer si elle savait encore utiliser sa langue, malgré ses nouveaux perçages. Elle
faisait de son mieux avec lui : elle le redoutait maintenant autant qu’un inconnu. Satisfait, il la laissait
continuer sa toilette, son lavement, sa nourriture. Autant de tâches longues et humiliantes mais qui
lui occupaient l’esprit en permanence et cela lui évitait de sentir d’autres douleurs, ou de se projeter
dans l’avenir. Elle pensait à son anus douloureux et les tâches les plus futiles lui plaisaient car cela lui
faisait oublier sa bouche, son cul, son sexe… . Son sexe, … non, elle-même ne pensait plus qu’à «son
con», ou encore «le trou primaire» toujours inviolable car fermé par une ceinture de chasteté. Elle en
vint à penser que son état d’excitation sexuelle permanente était certainement du à une drogue ce
que lui confirma son maître bien plus tard. Une spécialité de cette maison de fou : garder les
soumises en état d’excitation pour pouvoir les baiser à tout moment sans attendre…

La rudesse des traitements l’avait obligée à se soumettre docilement à ces fellations et à apprendre à
resserrer les lèvres (plutôt que la bouche) avec prestance autour du sexe qui la travaillait. Elle
devenait experte à tendre ses lèvres pour bien emboucher les verges. Elle apprit aussi à ses dépends
que tous profiteraient bien plus souvent de cette bouche étrangement contrôlée. Son état
d’ouverture permanent, la facilité de son contrôle, était une invitation à se faire maltraiter, à être
utilisée pour ce qu’elle semblait conçue : satisfaire les désirs des maîtres, leur faire plaisir, les faire
jouir, et être obéissante et se laisser humilier sans jamais refuser. Et de plus, pour comble de son
humiliation, elle ne pouvait s’empêcher de baver quand les mors ou les bâillons lui occupaient la
bouche en immobilisant sa langue. Elle n’eu d’ailleurs pendant tout son dressage aucun répit : en
permanence on l’utilisait pour la baiser par la bouche ou pour se faire sucer profitant de ses lèvres
humides.

Très satisfait le dentiste expliqua à 69 que puisqu’elle supportait si bien les modifications il allait
essayer « quelque chose de nouveau ». On l’obligea à prendre en bouche les membres de plusieurs
hommes qui devaient donner des explications sur sa façon de faire. 69 s’appliquait croyant qu’une
punition allait être son dû à chaque fois car on interrogeait chacun de ceux qui l’utilisèrent souvent
devant elle par une question rituelle : « Alors, vous a-t-elle donné entière satisfaction ? ». Mais ce ne
fut pas le cas. Même lorsque les hommes qui la baisaient, croyant bien faire, se déclaraient
insatisfaits, on ne la punissait pas et on ne la frappait pas. Au contraire, le dentiste ou Monsieur
Duchateau venait la caresser pour la consoler. En réalité le dentiste mettait au point une nouvelle
modification : son idée était de resserrer le fourreau que formaient les lèvres de sorte à ce qu’une
fois le membre masculin dans la bouche, il ressente le frottement des lèvres plus fortement… en
somme une sensation proche de celle au moment de baiser le vagin de la soumise. Pour souligner les
lèvres déjà fortement épaissies, il cousit des petites baleines dans l’intérieur de sa bouche sous la

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

lèvre du bas et au-dessus de la lèvre du haut. Elles projetaient les lèvres vers l’avant, dans une
tension permanente de la peau autour des lèvres. « Des lèvres qui pigeonnent comme les seins ! Une
merveille !».

69 eut beaucoup de mal à s’habituer à cette tension anormale : elle ressentait comme un étirement
permanent autour de sa bouche. Ces baleines étaient recouvertes d’un matériau très souple qui une
fois mouillé par sa salive, fournissait une sensation semblable à celle de la muqueuse. Ainsi, le sexe
qui traverserait la bouche de 69 se frotterait agréablement dans la bouche tendue en avant, comme
un fourreau humide.

Après avoir testé plusieurs fois encore l’efficacité de ces modifications, on procéda à l’ablation de la
luette au fond de sa gorge pour réduire son réflexe de vomissement lorsque qu’un membre cherchait
à en profiter. Lors des exercices avec des godes de caoutchouc ou lors des fellations qu’elle pratiquait
de plus en plus souvent, les lèvres recouvraient le pénis en formant un fourreau de chair
extrêmement doux à son usager qui pouvait ainsi profiter aussi de la gorge profonde !

Son apparence était très profondément modifiée avec cette bouche ridiculement épaisse et voyante
comme une poupée gonflable mais bien vivante. « Comme vous voyez», entendit-elle, lors d’une
démonstration publique où elle fut placée au milieu d’un groupe d’hommes appelés tous à violer la
bouche de cette merveille, « au repos, la bouche de notre soumise 69 ressemble à une poupée qui
nous envoie un baiser imaginaire, les lèvres tendues en avant. Si vous la regardez bien en face, la
bouche fermée, ses lèvres rappellent son orifice anal ! Cette jolie poupée honore de cette façon son
nouveau nom : n’est-ce pas petite 69 ? Comme ça, elle voit que sa bouche n’est plus qu’un organe
sexuel. Nous avions aussi pensé à dévier l’insertion des aliments mais en fait cela serait trop
compliqué et le risque semblait trop élevé. En tout cas, elle ne peut plus proférer de paroles
intelligibles bien que sa corde vocale intacte permet de l’entendre grogner, crier, murmurer comme
… une poupée parlante ».

Elle dut apprendre à manier avec dextérité sa langue et ses lèvres devenues exclusivement des outils
de fellation. Et comme cela ne suffisait jamais à la soif insatiable de ses bourreaux, elle était
abondamment punie car on lui reprochait toujours de ne pas montrer suffisamment d’entrain ou
d’habilité dans l’usage de son « troisième organe sexuel » comme l’appelait le dentiste.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 15 – La muselière

La transformation complète de la bouche fut suivie par une modification du rythme de vie de 69, que
gardiens comme usagers appelaient dorénavant «la poupée». On la faisait venir dans la demeure
plus souvent, son cul toujours préparé par les soins de Guy pour être prise par un ou plusieurs
convives d’une des nombreuses petites fêtes pour fétichistes et autres amateurs de bondage et SM.
Ces réunions étaient redoutables. Ceux qui ne la connaissaient pas étaient fascinés par cette poupée
vivante. Elle était le plat de résistance de ces sauteries plus ou moins peuplées et 69 servait
d’attraction en restant exposée sur la table à manger ou au sol en plein milieu du salon attachée aux
accoudoirs du grand fauteuil du boudoir, jambes écartées, la bouche irrémédiablement ouverte et
tendue vers l’avant. Comme son maître l’avait exigé on lui enlevait rarement la cagoule qui
recouvrait le haut de la tête, de sorte qu’elle ne voyait pas arriver ces assaillants. Car il ne se trouvait
pas un homme parmi ces amateurs —habitués des lieux— à ne pas vouloir utiliser son « troisième
organe », comme on se mit à nommer sa bouche transformée et si ridiculement épaisse et
proéminente ; ou défoncer son cul si joliment offert dont on n’avait qu’à retirer le gode démesuré
qui l’envahissait en permanence pour s’enfoncer en elle avec la même facilité que d’être prise par le
con.

—Voyez-vous, son propriétaire ne veut absolument pas qu’elle soit prise par son orifice primaire,
expliquait doctement le dentiste qui prenait des poses de spécialiste pour la violer plus violemment
que quiconque.

Les convives inventaient les sévices ou le plus souvent laissaient faire Monsieur Duchateau qui
ordonnait 69 de s’exécuter comme un montreur de bête. Il lui lançait des ordres : « Lèche », «Suce»,
« Marche », « Rampe »… et malgré sa cagoule, elle enregistrait ces ordres et s’y pliait docilement
même lorsque cela semblait impossible à accomplit.

Elle s’agenouillait alors pour lécher une fente, pomper un sexe, marcher comme une pouliche,
ramper comme un ver de terre… Duchateau aimait la faire ramper. Il disait que cela la mettait à sa
juste place, le plus bas possible, le plus collée au sol. Il la faisait ramper, les seins écrasés au sol, la
tête relevée, un crochet dans l’anus attaché à la boucle qui ornait le haut de sa cagoule, ou ses
cheveux retenus en queue de cheval, ce qui l’obligeait à maintenir une posture extrême, « comme
une larve cambrée ». Elle poussait lors son corps entravé, le cul relevé, la tête tirée vers l’arrière, la
bouche grande ouverte. Ses bras attachés derrière elle écrasaient ses seins qui supportaient alors
tout le poids de son corps. Elle devait se cambrer encore pour impulser les mouvements de ses
hanches et de ses genoux et, fatalement, ses épaules et ses genoux retenaient douloureusement son
poids. Duchateau la cravachait pour qu’elle écarte les cuisses ce qui la faisait tomber au sol. Dès
qu’elle voulait s’arrêter les coups fusaient et il la remettait en marche en la poussant des pieds ou en
la soulevant par la corde qui la tendait comme un arc, lui arrachant un cri de douleur, ses cheveux
presque arrachés et son anus martyrisé par la pression du crochet qui l’envahissait. Ses gestes
maladroits étaient source de remarques ironiques et blessantes. On profitait de son cul bien en vu
pour le frapper ou jouer parfois avec un gode qui restait fiché en elle, dans le même orifice, à côté du
crochet anal. Arrivée en rampant face au maître qu’elle devait atteindre elle restait offerte,
essoufflée, et seul le mouvement régulier de sa poitrine trahissait l’effort surhumain qu’elle avait du

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

fournir pour ramper d’un bout à l’autre de la pièce. Ceux qui avaient la chance de la voir aussi
vulnérable et ainsi docilement agenouillée ne se privaient pas d’en profiter.

Ainsi avait-elle perdu le décompte des jours. Elle n’attendait plus rien, les promesses de sortir de là
étaient bien loin. Sa mémoire défaillait. Elle se laissait alors prendre, attacher, martyriser sans plus
réfléchir mais aussi sans entrain ce qui lui valait des nombreuses punitions, « méritées » lui disait-on
car elle ne donnait pas entière satisfaction. Pour compenser cette mollesse qui l’envahissait,
Monsieur Duchateau avait choisi de ne pas interrompre son entraînement de pouliche et 69 dut
partager son temps entre les continuels tours de manège et entrainement de pouliche et sa vie de
poupée sexuelle. Elle restait le matin entièrement équipée de mors, corset, chaussures de poney et
courrait dans la cour sous la garde de Guy. C’était finalement un moindre mal, les séances nocturnes
à la demeure étant bien plus violentes.

En début d’après-midi elle devait se préparer pour servir dans les terribles soirées de la demeure. Si
aucune « attraction » particulière n’était prévue, l’essentiel de sa présence consistait à effectuer des
fellations. On la déguisait parfois de bonniche, parfois de pute des années trente ou encore en
poupée Barbie pour jouer avec elle dans le salon et profiter de son « accessibilité », comme disait le
dentiste. Plus personne ne semblait vraiment pressé de la délivrer.

Un soir, alors qu’elle jouait la putain, elle refusa de sucer un «client» particulièrement rude avec elle.
La malchance voulut que le «client» en question ne fût autre que le dentiste, ce qu’elle ne pouvait
pas voir, les yeux toujours couverts soit d’un bandeau ou d’une cagoule. Fort mécontent, le dentiste
proposa à Duchateau de la punir de manière adéquate. Duchateau quoiqu’avec une certaine
appréhension finit pas accepter : après tout, ce n’était qu’une poupée ! Et puis, une vicieuse curiosité
les titillaient tous à voir quelle horreur cet homme si cruel allait encore inventer.

68
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Comme toutes ces punitions inventées par le diabolique dentiste, celle-ci fut longue et
particulièrement éprouvante. Elle consistait à lui faire porter une étrange muselière, une cage lourde
et imposante qui enserrait tout son visage et sa tête qui la forçait à effectuer un simulacre de
fellation continuellement. Elle l’empêchait aussi de manger et maintenait sa langue en permanence
au contact d’un gode en caoutchouc, la langue était retenue par une chaînette fixée sur un anneau
rivé à travers du trou percé sur le bout de sa langue. Ses lèvres tendues à l’avant par les baleines
cousues dans la chaire étaient resserrées par un caoutchouc autour du gode obligeant à garder non
seulement un contact étroit avec ce faux sexe mais l’empêchait aussi de respirer par la bouche. Elle
devait garder cet engin dans sa bouche ouverte, tout en continuant ses exercices. Le gode était
monté sur des coulisses qui le faisait ainsi bouger d’avant en arrière. A chacune ses inspirations
l’engin était aspiré vers l’intérieur de sa bouche ou repoussé à chaque expiration. Cette simple
méthode s’avéra être pénible, comme le lui avait dit le dentiste : «Cette muselière va te punir d’une
façon assez simple et efficace ! Et comme tu auras goûté de cette punition, je suis certain que la
prochaine fois je ne serais pas déçu de tes performances. La prochaine fellation, je suis sûr que tu la
feras de manière aussi efficace qu’une pompe à plaisir ».

C’est ce que son maître avait voulu qu’elle soit et ce qu’elle était donc devenue : une machine à
procurer du plaisir, juste une machine. Ce n’était même plus elle mais sa respiration qui actionnait le
gode. Les longues heures qu’elle eu à passer avec cette muselière n’étaient interrompues que par
des séances de fouet que Guy lui appliquait méthodiquement et son exercice matinal comme
pouliche rendu presque impossible avec cette muselière. Il n’avait plus aucune tendresse, plus aucun
geste de réconfort. Son gardien se contentait d’appliquer le tarif du jour. Son corps martyrisé
tremblait de fatigue. Personne d’autre que Guy ne vint la voir et dans son isolement, ses noires
pensées l’envahissait jusqu’au désespoir.

Elle ne pouvait que se prosterner face à Guy, qui se faisait un malin plaisir de la houspiller en lui
rappelant ses obligations de soumise absolue : «Alors? Ne t’es pas encore à genoux devant le fouet ?
C’est pas parce que tu portes une muselière que tu dois oublier tes devoirs.» La règle maximale, lui
dit-elle, était toujours la même : elle devait demander elle même sa propre punition. Comme la cage
qui entourait son visage l’empêchait d’embrasser la cravache ou le fouet qui allait la marquer,
comme l’exigeait son rituel, son gardien l’obligea à rester longuement prostrée face au fouet posé au
sol, comme pour implorer son traitement. Il revenait après plusieurs minutes et parfois même une
bonne demi-heure après et exprimait sa satisfaction de la voir toujours agenouillée, la tête au sol, le
cul pointé vers le ciel. Ses bras entravés dans son dos l’empêchaient de se retenir et sa tête entourée
de la cage métallique retenait le poids de son propre corps. Sa bouche bavait en permanence et par
son l’immobilité résultait en une petite marre de sa salive qui s’accumulait sous son corps. La tension
provoquée par cette position douloureuse la rendait fragile et vulnérable et ses bourreaux
apprécièrent la déférence ainsi montrée qui semblait plus manifeste. Mais à qui montrait-elle sa
soumission ? A Guy, son gardien, à quelques habitants de la maison qui vinrent voir l’étrange attirail
et à un petit groupe qui vint prendre des photos de la soumise réduite à un objet. Personne d’autre
n’était là pour la voir exécuter avec beaucoup d’attention, les gestes de sa propre soumission. Elle ne
faisait qu’appliquer ce qu’elle avait péniblement appris durant son séjour : elle montrait sa
soumission à elle-même et curieusement elle en ressentait du réconfort. Elle s’agenouillait devant un
outil de punition comme elle avait appris à le faire et restait ainsi, dans cette position aussi
longtemps que la punition n’était pas exécutée. Elle restait au sol, là où elle était venue en rampant,

69
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

à quatre pattes, comme la chienne qu’elle était devenue. Seule la muselière l’empêchait de baiser
avec humilité le sol avant de recevoir sa punition.

Après quelques jours dans la


muselière, le gardien accompagné du
dentiste vint la libérer. Elle avait
perdu le décompte exact des jours et
malgré son abstinence alimentaire, la
faim ne lui tiraillait plus l’estomac
mais elle se sentait affaiblie,
amoindrie, dévalorisée. «Là tu vas
me faire une petite sucette et si je
trouve que tes performances orales
ne se sont pas améliorées, tu vas
rester sans manger. Tu ne pourras
utiliser ta petite bouche pour manger
que si elle me donne entière
satisfaction. Tu ne dois jamais
oublier que tu n’es qu’un outil de
plaisir. Entendu ? Donc si tu ne peux
pas utiliser correctement ta bouche,
alors je te remets dans la muselière
jusqu’à me donner entière
satisfaction. Maintenant au travail ! »

Malgré sa faiblesse elle se plia aux


ordres : elle fut récompensée par le
jet de sperme qui l’inonda. Elle se
détacha humblement de son
bourreau, les yeux au sol, les bras
toujours entravés, et profitant de
n’avoir aucune entrave sur la tête, se mit à pleurer abondamment. On lui apporta une gamelle avec
une nourriture qu’elle regarda sans aucune envie. Et pour faire bonne mesure, il lui asséna deux
coups de cravaches sur les seins. « Mange maintenant ! Tu pourras ensuite te reposer». Le gardien
lui plaça la gamelle sous le nez et comme elle recula vivement, le dentiste qui supervisait toute la
scène ajouta « … Oh là ! N’imagine pas te laisser mourir de faim. J’ai ce qu’il faut pour faire manger
une salope récalcitrante même contre son gré. Et tu ne dois pas trop me forcer car j’ai très envie de
te faire plus mal encore ». Le ton de cet homme sadique qui avait pris un tel plaisir à la modifier en
une poupée vivante ne laissait aucun doute.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 16 – Horrible engin et correction

La routine recommence : réveil puis satisfaire aux désirs du gardien, parfois violemment et parfois
plus tendrement, ablutions qu’elle exécute toujours avec une certaine appréhension, nue, les cuisses
écartées devant le gardien, exercices le matin, fatigants mais sereins, repos l’après-midi, rarement
interrompu, préparation minutieuse de ses vêtements et de son apparence pour le soir, et nocturne
aux salons de le demeure. La régularité ennuyeuse du rythme fait qu’elle s’isole de la réalité. Elle vit
cette étrange vie comme une routine dans un rêve qui se déroule sans elle. Ce n’est même plus un
cauchemar. Rien ne semble venir la perturber et pourtant les soirées sont éprouvantes alors qu’elle
doit prendre en bouche toutes ces sexes, lécher ces fentes, s’humilier devant tant de personnes…
Elle s’exécute comme une poupée, à la grande satisfaction de Duchateau et du dentiste qui y voient
la marque de leur succès dans son dressage. Lors d’une soirée où elle fut forcée à prendre en
bouche un bonne dizaine de bites, elle s’écroula épuisée. Elle refusa de répondre aux diverses
sollicitations, se laissa traîner par la laisse sur la sol, se fit attacher sur un chevalet… Mais elle ne se
tenait pas debout. C’est là qu’elle entendit alors la voix sévère de Duchateau la gronder : « On t’avait
bien dit d’être une pompe à plaisir efficace… Tu n’as pas l’air de comprendre. A peine dix petites
sucreries et te voilà épuisée. Finalement, je vais te remettre aux fers inventés par notre dentiste! ».
Malgré la menace elle ne réagit pas.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Elle fut trainée, récalcitrante mais sans véritable résistance, dans la salle des opérations. Elle fut
accroupie face à un poteau qui supportait un gode en caoutchouc où elle fut enchaînée par son
collier. On lui présenta le gode qu’elle tentait d’éviter, probablement en souvenir de l’horrible
muselière qu’elle avait expérimenté quelques semaines auparavant. On lui fixa des fils électriques
reliés à ses seins et son anus. Derrière le faux sexe dressé face à sa bouche, un moulage en
caoutchouc imitait un visage comme en négatif, comme l’intérieur d’une cagoule, et on lui fixa le
visage sur cet étrange panneau en enfonçant ainsi profondément le gode dans la bouche. L’engin
recouvrait entièrement sa face et ses dents de caoutchouc. Elle n’avait d’autre choix que de serrer
ses lèvres pulpeuses autour du gode qui était alimenté par une pompe; au fur et à mesure qu’elle
pratiquait cette fellation obligée, le gode lui injectait un liquide épais et gluant au fond de la gorge. Le
liquide avait une consistance épaisse et gluante. Elle devait aspirer et sucer en permanence car la
pompe envoyait le liquide par giclées abondantes. On lui expliqua que si le liquide poisseux débordait
de sa bouche, il toucherait des électrodes sous son menton qui déclencheraient un contact
électrique envoyant des pulsions douloureuses vers son cul et ses seins. Elle devait aspirer fortement
et de manière continue et avaler cette étrange mixture jusqu’à vider la réserve de son contenu. Il
fallait en effet qu'elle aspire avec vigueur à cause de l'épaisseur du liquide. Sa position n'aidait pas
non plus. Sa tête était attachée au masque, ses bras avait été fixés dans la douloureuse position dite
de la prière inversée, les paumes jointes et les mains relevées derrière son dos à la hauteur du cou.
La hauteur de la fixation de la tête ne permettait ni de se tenir debout ni de s'agenouiller face au
poteau: elle devait rester soit accroupie soit debout mais le corps penché en avant, la tête écrasée
sur le poteau. Pour assurer qu'elle ne se détache pas on lui fixa une très courte chaîne au cou. Amis
la fatigue aidant, elle ne put évidemment pas suivre le rythme de la pompe et fatalement sa bouche
fut envahie par le faux sperme qui en débordant se mit à activer les électrodes.

La violence de l’impulsion la fit sursauter de douleur et pendant de longues minutes elle agonisa de
douleur sous le feu des attaques électriques. Elle dansait sous la torture essayant de se libérer de
l’affreux courant qui lui faisait faire des petits bonds et des gestes désordonnés. Elle en perdit
complètement le contrôle de la pompe allongeant ainsi le temps de la torture. Elle finit par arriver à
aspirer tout le liquide en s’aidant de mouvements brusques de sa tête pour faire couler le liquide
dans sa gorge plutôt qu’a l’extérieur. Elle accompagnait son mouvement de tête de gestes violents
en essayant de s’extraire de l’emprise du gode, en se soulevant, en bougeant en tout sens, dansant
au milieu de ce nulle part autour du poteau auquel elle était rattachée par sa chaîne du cou. Elle fini
par se laisser retomber en restant comme suspendue au poteau par le cou et sa chute déclencha une
nouvelle série d’impulsions douloureuses. Elle criait dans son bâillon de caoutchouc, s’étranglait et
crachait en tout sens pour essayer de respirer ce qui prolongeait les impulsions. Cela dura longtemps,
jusqu’à ce qu’elle se remette à genoux et se mette à déglutir comme une folle pour avaler autant que
possible le liquide poisseux. La violence, le choc furent trop forts… Elle s’évanouit comme morte.

« Et bien on peut dire que tu as tout bu, petite pouliche ! » lui dit une voix alors qu’elle se réveillait
de son presque coma. Elle ne régissait plus se laissant presque dorloter. Le même voix lui dit, alors
qu’on l’allongeait au sol de l’étable : « J’espère pour toi que tu donneras meilleure satisfaction à ton
maître ! ». Ne voyait-il pas qu’elle était épuisée? se demanda-t-elle.

Ces quelques mots plongèrent 69 dans un grand désespoir. Quel avenir pourrait-il évoquer de pire
que ce qu’elle vivait en ce moment ? Elle se mit à pleurer silencieusement. L’homme la prit dans ses
bras tendrement. Après cette épreuve elle commençait à penser à la mort comme la seule solution

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

pour échapper à son enfermement. Mais comment faire comprendre son désarroi, son désespoir
absolu alors qu’on ne voyait plus en elle qu’un animal, ou pire, un jouet malléable ?

Alors qu’elle était dans ses bras, en sanglots,


elle se laissa glisser au sol… mais une main
solide l’attrapa, lui enfila sans ménagement
une cagoule, et la fit avancer jusqu’à butter sur
une barre métallique ou elle fut amarrée à un
cadre métallique, les seins solidement attachés
en sandwich entre deux barres métalliques.
Comme elle s’agitait comme une folle comme
pour s’échapper à ses bourreaux elle entendit
tonner la voix de Duchateau: « Là! Tu es
toujours aussi vigoureuse. Puisque c’est ainsi,
tu recevras double ration de cravache ! ». On
lui caressa les fesses exposées. On frappa
chaque fesse, alternativement, des coups de
cravache qu’elle ressentit plus
douloureusement qu’à l’accoutumée. L’homme
la frappait sans répit. Elle ressentait les
vibrations se transmettre à ses seins ligotés qui
retenaient en partie le poids de son corps. La
douleur était tellement forte et prenante
qu’elle ne pensait plus à rien. Après avoir été
humiliée et torturée par ces engins
diaboliques, elle se révoltait contre les coups.
Malgré sa cagoule on l’entendait hurler.

Quand la séance se termina, elle n’était qu’un corps informe d’avoir été autant maltraitée, elle
n’était certainement plus en mesure de penser. Mais son désespoir s’était éteint sous les coups. Elle
en vint à espérer les coups, la violence, l’occupation permanente de son corps et de son esprit. Ses
seins douloureux petit à petit devinrent son seul point d’attention. Comment l’avait-il attachée, se
demanda-t-elle ? Elle sentait ses seins se détacher de son corps, elle pensa qu’ils allaient être
arrachés. Soudain elle pensa à ses cuisses, ses pieds, oui ses pieds, ils n’étaient plus dans les
éternelles chaussures à talons, elle s’en rendit compte comme par hasard. Elle se leva sur la pointe
des pieds, pour soulager la tension des seins… Elle se balançait légèrement pour éviter la crampe.
Epuisée elle s’endormait de temps à autre jusqu’à ce que la douleur la réveille… Ainsi toute la nuit…
ou le jour… elle ne savait plus, enserrée dans sa cagoule. Lors de ses brusques réveils elle sentait
toujours la présence de quelqu’un à ses côtés. Elle senti aussi une piqûre dans son bras. « Ils vont me
tuer…» et elle s’évanouit dans un sommeil forcé mais bienfaiteur.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 17 – Repos ou conditionnement

Après ces terribles épreuves, 69 fut gardée allongée sur un véritable lit plutôt que dans son box,
étroitement surveillée par une femme qu’elle ne put jamais voir car on lui gardait toujours les yeux
bandés. Mais sa présence, sa voix, ses gestes finirent par faire passer le choc des tortures subies. On
lui libéra la bouche en désamorçant le mécanisme qui bloquait ses mâchoires et cette simple
manœuvre finit par convaincre 69 qu’après tout il y avait peut-être un chemin de retour vers son
humanité, qu’elle cesserait d’être cette poupée malgré la transformation de ses lèvres qui
l’empêchait de parler distinctement. D’ailleurs, elle n’essayât même pas de parler. Avoir retrouvé sa
bouche fonctionner normalement était un bénéfice: elle put librement manger et boire… bref, faire
autre chose que sucer un sexe masculin réel ou artificiel. La femme lui expliquât de sa douce voix
qu’elle avait été très brave et qu’elle avait gagné ce droit au repos. Elle l’aidait à boire et manger, lui
pansait ses plaies, notamment celles de ses fesses profondément striées par le fouet. Elle
l’embrassait aussi et en s’approchant d’elle, 69 pu sentir le latex qui recouvrait la peau de cette
infirmière un peu particulière.

Elle-même était toujours nue dans son lit, attachée par des chaînes courtes mais suffisamment
lâches pour bouger ses mains. Petit à petit, comme elle s’en doutait, elle se rendit compte qu’elle
n’avait pas la possibilité de se lever du lit et que ses anneaux aux pieds étaient reliés probablement à
une barre du lit, l’empêchant de les poser à terre. D’ailleurs elle aurait été bien en peine de le faire:
ses pieds étaient tendus en pointe dans une sorte de dispositif, un « entraineur de pieds » qui
empêchaient de bouger ses pieds et les gardait toujours tendus dans le prolongement de la jambe.
Elle se souvint de son amant qui lui avait expliqué que, même au repos, ses pieds devaient être dans
la même position que dans les bottines à talons qui lui tendaient les pieds comme des pointes de
ballerine. Il avait même parlé de l’opérer pour lui raccourcir les tendons. Mais cette menace ne fut
pas mise à exécution (encore?): la position permanente forcée par les bottines ou ce dispositif
ingénieux était bien suffisants et elle doutait même de sa capacité à marcher sans talons après tant
de temps perchée sur ses talons.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Dans les soins prodigués par son infirmière en latex, elle ne fut pas étonnée de l’attention quasi-
permanente qu’elle portait à son entre-jambe. Sur le lit, pendant l’une des séances de soins de ses
fesses, l’infirmière enfonça délicatement un nouveau gode anal, moins douloureux que tout ce
qu’elle avait eu à accepter à ce jour mais aussi plus étrange. Elle ressentait sa présence avec
insistance, peut-être à cause du manque d’autres tourments sur son corps… Le gode avait une forme
inhabituelle: sa poire anale en métal, extrêmement lourde, avait un diamètre important rendant son
introduction et son retrait douloureux mais par contre, la partie qui émergeait était fine et presque
impossible à sentir, surtout pour un anus aussi souvent violé, martyrisé et écartelé. Une sorte de
crochet suivait l’entre-jambe du trou anal vers son sexe qui se divisait dans l’entre-jambe en deux
bras métalliques lesquels s’appuyaient sur ses lèvres, en les écartant et en même temps en
s’enfonçant partiellement dans le vagin. Cela lui écartait les lèvres et ouvrait son sexe mais produisait
une sorte de gêne permanente dans le vagin et entre son anus et son vagin… L’ouverture
permanente de son trou primaire, comme le nommait ses bourreaux, la desséchait de manière
désagréable. Mais son infirmière lui mettait un gel qui permettait de protéger ses muqueuses mais
aussi la rendait plus accessible… pensa-t-elle. A tort, car personne ne lui enfonça quoi que se soit ni
ne profita de cette ouverture rendue aussi visible qu’accessible. Une autre effet étrange de cet engin
est qu’elle écartait en permanence ses cuisses pour ne pas ressentir les deux barres métalliques dans
son périnée.

Une fois équipée de ce gode anal, on l’obligea à marcher dans la pièce, toujours munie de sa cagoule,
toujours aveugle. Elle se guidait avec la longueur des chaines accrochées à son collier car ses mains
étaient alors rattachées derrière elle. Equipée de chaussures aux talons vertigineux elle faisait
attention en marchant lentement. Quelques rapides et vifs coups de cravache l’encourageait à
marcher d’un pas plus soutenu. Puis on la faisait de nouveau allonger pour poursuivre le repos.
Chacun de ces exercices de plus en plus fréquents lui faisait ressentir le poids de ce gode particulier
qui, en marchant, tiraillait son vagin et son cul et l’obligeait à marcher les jambes écartées.
S'imaginer ainsi, écartelée, marchant les cuisses écartées, l'humiliait malgré tout.

Marcher était aussi l’occasion de changer de chaussures. Elle eu à « tester » de nombreux modèles,
des bottines qui la retenaient sur ses pointes évidemment mais aussi des mules, des escarpins, des
fines sandales inconfortables par la finesse des semelles et des talons, des bottes avec des talons de
hauteur plus ou moins grande, des talons plus ou moins fins, des semelles hautes et compensées ou
plates, des chaussures en métal douloureuses aussi…

On l’attacha aussi de multiples façons comme pour vérifier sa souplesse et son endurance. Elle eut à
rester ainsi parfois longuement dans des poses inconfortables, attachée en suspension, à la
crapaudine, les cuisses écartées indécemment, les cordes lui sciant l’entre-jambe, ses jambes
repliées derrière elle, la tête recouverte de sa cagoule et la bouche garnie d’un bâillon. Ou encore de
longues heures les bras dans un étau de cuir derrière elle avec un mors entre les dents, sur le ventre
avec les seins écrasés au sol. Elle sentait ses muscles d’ankyloser dans ces positions tendues dans ses
cordes ou encore avec ses bras et ses cuisses étroitement resserrés contre son corps, retenus par des
courroies qui n’autorisaient aucun répit. Parfois elle se mettait à regretter l’action des soirées où elle
était un objet sexuel utilisé selon le bon vouloir des convives plutôt que ces positions où l’ennui et la
douleur lancinante l’accompagnaient dans son infortune.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Durant ce séjour de « repos » elle se demanda si elle allait véritablement revoir un jour son amant ou
s’il avait définitivement décidé de la laisser dans ce lieu. Pourtant, malgré les exercices et les longues
périodes où elle restait immobile et entravée, les attentions que lui prodiguait la poupée de latex-
infirmière lui faisaient l’effet d’une grande sérénité. Après tant de violence et malgré son «
équipement », elle reprenait goût à sa vie. Elle commençait même à trouver que si les choses en
restaient là, elle serait heureuse. Après tout, n’avait-elle pas elle-même précipité sa chute? Bien sûr,
tout cela était bien loin, cette époque où elle décidait de ce qu’elle voulait faire, où elle contrôlait ses
désirs… Ici elle ne décidait de rien et ne pouvait que subir.

Puis ses routines recommencèrent mais ce fut presque avec joie qu’elle se plia aux exercices dans la
cour, le collier attaché à un poteau central, la bouche ouverte, la tête recouverte de sa cagoule, le
sexe équipée ce nouveau dispositif qui lui tiraillait les lèvres et le cul fermé par sa lourde poire. 69 ne
se rendait pas vraiment compte que non seulement son rythme de vie avait changé mais que les
exercices avaient aussi changé de nature, qu’on la mettait au manège pour marcher, qu’elle fut
forcée de courir. Elle travaillait ses pas sur des talons de ballet, la pointe des pieds enfoncée dans la
chaussure rigide. On lui fit essayer plusieurs types de souliers et chaque fois on lui demandait de
marcher. On ne lui demandait pas son avis: on se contentait de la regarder marcher, courir, se tenir
immobile debout longtemps. Les marches étaient très longues et ennuyeuses, toujours à tourner en
rond dans la cour, toujours en gardant la tension de la chaîne assez légère entre son cou et le poteau.
Après avoir marché, on la laissait debout, la tête bien droite, les bras attachés et on exigeait qu’elle
reste immobile. Elle pliait immanquablement des genoux mais plus ou moins vite… Elle comprit que
c’était ce que voulait son tourmenteur: mesurer la fatigue provoquée par ses chaussures. On
s’adressait à elle que pour lui donner des ordres et sans jamais lui expliquer quoi que se soit: là aussi
les choses avaient changé car auparavant elle devait écouter les longues explications sur les
traitements qu’on allait lui faire subir.

Son gardien ne lui fit plus prendre son sexe dans sa bouche tous les matins et elle était souvent
accompagnée par l’infirmière de latex y compris dans les exercices dans la cour. Parfois elle était
attelée à l’infirmière et devait suivre son rythme. Manifestement elle devait être chaussée
différemment ! Elle marchait d’un pas alerte, sautillant, qu’accompagnait un bruit de chaînes,
certainement celles qui reliaient ses pieds pour raccourcir les pas mais aussi celles qui les attachaient
l’une à l’autre.

Ainsi passèrent plusieurs jours, plus qu’elle n’était capable de se souvenir. Et pendant ce repos forcé
dont elle avait pu profiter, il n’y eut plus de séances nocturnes, de viols collectifs, de tourments. Ses
bras étaient toujours attachés, son visage toujours recouvert (toujours ce fantasme de son amant de
faire d’elle une poupée qui ressent plus qu’elle ne voit), sa bouche toujours maintenue légèrement
ouverte par son mécanisme devenu permanent, ses pieds maintenant toujours équipés de
chaussures à hauts talons ou en pointe. Mais plus aucune autre sollicitation sexuelle en dehors de ce
gode qu’elle devait nettoyer tous les matins et soirs, et sa curieuse forme qui lui écartait les lèvres et
l’obligeait à écarter les cuisses.

Puis, quelqu’un est venu la visiter dans son box alors qu’elle était agenouillée en train de se reposer
comme elle s’était habituée à le faire dans un geste de soumission. Sans un mot il tira sur sa laisse et
la fit s’allonger sur le banc. Docile, elle écarta les cuisses, certaine qu’on allait de nouveau la violer.
On lui retira son gode anal, opération toujours douloureuse, malgré l’avoir fait tant de fois elle-

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

même. Puis elle sentit une chaleur s’approcher de son sexe, quelqu’un la caressait. Une femme, elle
en était sûre, l’infirmière peut-être, non, les doigts n’étaient pas recouverts de latex. Ses caresses se
firent intenses : cela faisait si longtemps … elle la caressait pour la faire jouir…. Elle ne put se retenir
et jouit très rapidement sous les baisers et les caresses. Une femme rit. Quelqu’un d’autre —encore
une femme— fit un commentaire sur la rapidité de sa venue. Elle en ressentit une sorte de honte.
Elle n’était pas seule avec des hommes comme d’habitude qui la tourmentaient. Elle jouissait enfin
comme une femme avec d’autres femmes. Etrange… Tout d’un coup elle fut saisie par le bras et
traînée vers un banc central… Pourquoi ne lui disaient-elles rien ?

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Chapitre 18: Ultimes modifications de 69 et livraison de l'objet fini

Dans le plus total silence, entourée de ces femmes, 69 est attachée sur le banc, sur le dos, les cuisses
écartées et repliées sur elle-même. La tension est très forte, des courroies la maintiennent pliée en
deux et cela fait saillir son sexe et ouvrir son anus. Elle se sent affaiblie par la jouissance provoquée
par les caresses que lui prodiguent ces femmes qui papillonnent autour d'elle. Elle halète dans sa
cagoule, sa bouche est maintenue ouverte comme souvent maintenant que le mécanisme qui
contrôle ses mâchoires est permanent. L'effort la fait abondamment saliver.

Des mains s'affairent sur son corps, des mains qu'elle ne voit pas mais qui lui procure du plaisir. On
lui lave l’entrejambe. Une lotion est étalée sur les lèvres du sexe… D'un coup de clé, assez brusque,
on lui bloque les mâchoires grandes ouvertes. Cela sert aussi de rappel de son extrême vulnérabilité.
N'importe qui, quelles que soient ses intentions, peut la brusquer, l'ouvrir avec facilité, faire de sa
bouche un simple réceptacle. Elle pousse un grognement, râle du fond de sa gorge ouverte, plus de
peur que de douleur. Les caresses continuent sur son sexe toujours sans un mot, sans un
avertissement, parfois on la frappe, parfois on la caresse. Rien de bien tendre mais cela l'échauffe.
Elle est faite pour être chauffée. Elle est une poupée bien formée. Elle sert à ça. . Elle commence à
sentir le plaisir monter quand, soudain, une affreuse douleur la fait hurler, une douleur aiguë,
précise, concentrée. On lui transperce la peau des lèvres de son sexe, celle que depuis quelques
minutes on embrassait et caressait, avec une aiguille. Puis instantanément une deuxième douleur

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

presque au même endroit : elle est incapable de savoir ce qu’on lui fait. Elle hurle. La douleur
rayonne trop fort autour de son vagin pour la localiser, puis c’est une fois encore, elle hurle encore,
puis encore et continuellement à chaque percement de sa peau. Encore et encore cette affreuse
douleur autour de son sexe, on lui perce la peau, sa chair est à vif. Elle bouge sa tête sous la
douleur… râle… du fond de sa gorge… Quelqu'un lui tape la bouche et la gifle pour la faire taire. Pas
très fort, assez pour la remettre en état, pense-t-elle, pour la faire sortir de cet état de peur que
provoque la douleur inconnue. Ce blocage en état de souffrance. Elle souffle toujours la bouche
ouverte, elle sent son entre-jambe en flamme. On lui fait une piqûre moins douloureuse mais très
longue. Elle ressent un picotement malgré toute la douleur précédente, comme un gonflement, un
curieux sentiment de trop plein entre les jambes. A la fois effrayant et réconfortant.

Puis tout s’arrête aussi brusquement que la violence était venue. Elle entend les personnes autour
d'elle qui manipulent des objets, préparent quelque chose… Puis de nouveau des caresses et des
attouchements mais cette fois elle ne peut que trembler et ne ressent plus rien, rien que la sourde
permanence de la douleur. On s’affaire dans son sexe, on lui pose quelque chose, elle sent des
piqûres, comme des poinçons qui rentrent dans ses chairs, dans ses lèvres que quelqu’un tire et
distend. On tiraille sur ses lèvres en les tendant, en les manipulant sans cesse. Pendant un temps
infini, elle sent ces piqûres et ces tiraillements. Puis après ce qui a dû être plus de vingt minutes de
tourment –une éternité –, elle est laissée seule, attachée dans sa position inconfortable. Sa vulve
gonflée (du moins, c'est ainsi qu'elle l'imagine), son sexe tendu… rougi par la douleur et les
manipulations cruelles. Les jambes écartées elle sent la fraicheur entre ses cuisses. Ou elle le
voudrait peut-être pour apaiser sa douleur. Elle se calme progressivement et pleure mais personne
ne peut voir ses yeux humides dans la cagoule, son nez et la salive qui coulent. De sa bouche ouverte
grande ouverte s'échappe un râle mouillé et lancinant. Elle peut à peine bouger et elle ne sent plus
rien d’autre que son entre-jambe en feu.

Ce n’est que beaucoup plus tard qu’on vient la libérer lorsque les crampes due à sa position
inconfortable deviennent presque insupportables. La douleur autour de son sexe s'est amoindrie, la
douleur qui rayonnait si fortement au moment des manipulations se dissipe lentement. Elle a froid.
On la soulève presque sur ses jambes tremblantes. Sitôt debout, elle sent un poids entre ses jambes,
comme une boursouflure.

On lui retire sa cagoule. Elle voit beaucoup de monde autour d'elle. Ces femmes en latex, ou nues,
toutes avec des laisses, des colliers, quelques personnes à ses côtés.. Elle ne reconnait encore
personne, elle n'a pas le loisir vraiment, on lui pousse la tête en arrière pour la préparer: on lui
referme aussi sa bouche à l’aide de la clé qui orne dorénavant sa joue. Ses lèvres se remettent ainsi
en place en formant de nouveau cette étrange bouche de poupée gonflable, épaisses au-delà du
normal et tendues vers l’avant comme un trou prêt à sucer. Elle écarquille les yeux, surprise d’être
de nouveau la tête à l’air, elle met quelque temps à s’habituer à la lumière après tant de temps
encagoulée. Elle voit alors Monsieur Duchateau qui la fixe droit dans les yeux :

— Petite poupée, tu as été très coriace. Maintenant, il est temps pour toi de découvrir l’ultime
modification de ton corps. Viens ! » dit-il en la tirant par sa laisse vers un grand miroir installé sur le
mur derrière elle. Elle se dandine sur ses chaussures en pointe en suivant la chaine de sa laisse et
s’arrête face au miroir.

79
Les transformations
transforma de la pièce 69 Kingliart

Ce qu’elle découvre alors, l’horrifie.

Tout d’abord, sa bouche. Car elle n’avait


pas eu d’occasion durant tout ce temps à
se voir dans un miroir. Elle voit d’abord
au milieu du visage vis cette bouche
monstrueuse, les lèvres buccales épaisses
comme des coussinets arrondis, tendues
par les baleines invisibles que le dentiste
avait cousu dans ses chairs qui les
tendaient vers l’avant. Elle est défigurée,
ne se reconnait pas. Ses lèvres et le
mécanisme buccal l’empêche de refermer
entièrement la bouche qui forme ainsi ce
« O » étroit, offert à tous et qui a été déjà
utilisé, malgré elle, tant de fois depuis
cette transformation de son visage. Elle veut passer mécaniquement la langue sur ses lèvres mais
c’est là un sentiment étrange qu’elle éprouve alors car elle doit pousser la langue avec force pour
qu’elle se glisse entre ses deux lèvres, comme si ces deux monstrueuses protubérances étaient un
corps étranger. Sa langue rentre et sort comme
comme si elle suçait sa propre langue. Duchateau se met à
rire en la regardant faire : « Oui, tu vois enfin pour quelle raison nous apprécions autant tes
fellations ! De toutes manières, comme George a cadenassé ton vagin, il ne nous reste que cet orifice
et tonn cul pour nous satisfaire. Finalement, c’est bien comme ça ! ».

Puis, honteuse elle rentre sa langue et baisse les yeux pour découvrir son sexe gonflé comme une
baudruche qui a été percé à plusieurs endroits. Plusieurs objets rouges transpercent sa chair, des
cônes qui traversent les lèvres de son sexe : « Tu vas porter pendant quelques semaines ces talons de
plastique rouge enfoncés dans tes lèvres qui permettent de garder bien ouverts les trous que nous
avons percé. Une fois que les trous seront cicatrisés
cicatrisés et les chairs bien écartées, tu porteras des
anneaux pour décorer les lèvres de ton orifice principal : deux anneaux sur tes petites lèvres et deux
anneaux sur les grandes lèvres. » Il disait cela en tiraillant chacun des talons rouges qui la
transperçait.
çait. « Progressivement nous allons augmenter la taille des anneaux pour qu’ils soient très
épais et qu’ils sonnent quand tu marches. Nous ne serons satisfaits que lorsque tu auras les lèvres
élargies, pendantes sous le poids des anneaux qui doivent être une une entrave permanente dans tes
mouvements." 69 regardait immobile, les yeux fixés sur son reflet. "Ecarte bien tes cuisses!" lui dit
l'homme. "Comme tu peux le voir, tu as aussi deux trous supplémentaires sur le haut des grandes
lèvres qui seront agrandis pour atteindre un centimètre de large et qu’on renforcera au caoutchouc.
Ces trous serviront à installer des œillets évidés pour pouvoir passer des cordes ou des chaînes mais
c'est plus des guides de ces entraves car comme tu vas t'en rendre compte par toi même, les petites
lèvres sont beaucoup plus résistantes." L'homme suit les chairs de ses lèvres et pointe le clitoris. "Ici,
tu as un piercing sous le clitoris pour le soulever et un autre sur le haut pour le décapuchonner ou le
tirer par un anneau. J'ai entendu dire que cela émousse la sensation de plaisir car le clitoris subit la
friction sur le métal. Mais on m'a aussi dit le contraire… Tu verras bien ! Pour ce qui nous concerne
c'est surtout un appendice utile pour te guider, accrocher une laisse, une corde ou une chaîne. Tous
ces anneaux seront bien utiles pour sceller ton sexe ou au contraire pour le maintenir totalement
ouvert au choix de ceux qui en auront l’usage. Ce que tu vois maintenant ce sont des attaches

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

provisoires en plastique. Une fois que les trous dans ta chair seront cicatrisés, on les remplacera par
des anneaux en acier inoxydable permanents qui seront épais et lourds. Ce sera très différent de
maintenant, car ils déformeront lentement tes lèvres en les étirant en permanence vers le bas."
ajoute-t-il en tirant sur les insertions dans ses lèvres.

"Comme tu vois la chair de tes lèvres a été augmentée d’une injection pour les rendre plus épaisses.
Une fois cicatrisées les lèvres seront gonflées et formeront des coussinets visibles entre tes cuisses.
Ton maître a exigé que tes cuisses, même étroitement serrées ne puissent pas cacher tes lèvres.
Comme un faux sexe en latex, en somme, un sexe de poupée. Nous avons donc forcé la dose et
épaissi les chairs très fortement. Le gel va se solidifier sous ta peau et ce sera peut-être gênant pour
marcher… De toutes manières, quand tu porteras des anneaux plus lourds et épais dans les
percements, ce sera sensiblement plus encombrant. Georges veut s'assurer que tu ressentes un
tiraillement permanent qui ne soit pas douloureux, juste inconfortable. En marchant, tu dois dès à
présent sentir en permanence tes propres lèvres qui se frotteront sur le haut des cuisses. Et puis,
nous inventerons au fur et à mesure différentes façons de porter ces ornements de la manière la plus
contraignante. En fait, tu es notre cobaye car c'est bien la première fois que nous transformons une
aussi belle esclave en poupée vivante. »

En disant cela, il tirait sur la chaîne de son collier pour la faire marcher. Elle gardait ses cuisses
écartées, en effet, et les lèvres de son sexe frottaient désagréablement le haut des cuisses comme un
corps étranger. « C'est bien… c'est ça, tu vois c'est exactement ce que j'espérais. Tu va bien
t’habituer à cette légère gêne… un moindre mal, n’est-ce pas poupée?» et en disant cela il lui
caressait ses lèvres de bouche elles aussi ridiculement gonflées et déformées. 69 se demandait ce qui
pouvait encore lui être infligé de dégradant.

« Il ne me reste plus qu’à te serrer un peu la taille… »

Duchateau l’attache alors au milieu de la pièce les bras levés. Son serre-taille qui ne la quittait
pratiquement plus est alors desserré et elle est soulevée les bras au-dessus du corps
progressivement pour tendre son corps comme une corde de guitare. Les pointes de ses chaussures
s’appuient à peine sur le sol. Duchateau caresse ce corps devenu musculeux et puissant. « Ton maître
a tenu à te parer d’un nouveau corset, extrêmement utile et comme tu vas voir, d’une grande beauté
» dit-il en lui présentant ce dernier instrument de sa transformation. Il s’attarde sur ses seins
toujours aussi majestueux et lourds qui font d’elle une pièce exceptionnelle. Le maître n’a pas voulu
les modifier les alourdir ou les anneler et, en effet, tous les utilisateurs de 69 s’accordent pour les
trouver magnifiques.

« Le corset mettra en valeur tes merveilleux atours, ces perles lourdes qui ornent ta poitrine. Tu vas
maintenant être équipée avec ton nouveau corset et tu pourras pavaner en faisant pointer fièrement
tes seins au-dessus de ta taille de guêpe. Ton dressage de ponygirl de ce point de vue s’est avéré très
utile car tu n’es pas une poupée de chiffon mais une belle figure féminine qui reflète une grande
fierté et j’espère que tu nous feras honneur lorsque ton maître viendra te reprendre … dans peu de
temps maintenant. »

69 est étonnée de voir cet homme qui n’a cessé de la maltraiter et de commander les traitements le
plus dégradants lui parler en ces termes. Avait-il conscience de sa déchéance? Qu’elle ne pouvait plus
parler, que sa bouche était devenu un outil sexuel et rien que cela, sa joue percée et affublée d’une

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

ridicule clé comme un jouet mécanique, ses dents et ses mâchoires tenues en permanence dans les
limites de son bâillon permanent, ses lèvres modifiées, épaisses, ridiculement épaisses, la bouche
tenue en projection vers l’avant comme un gouffre de plaisir, , son sexe grossièrement gonflé et
proéminent. Qu’elle était réduite plus qu’améliorée, comme il disait. Réduite à ne servir que les
plaisirs malsains et sadiques des membres de cette communauté de pervers. De quoi pouvait-elle
être fière? Un coup de cravache le lui rappellera sans doute.

En attendant, elle frissonne sous les doigts de cet homme qu’elle redoute comme presque tous ces
mâles et quelques rares maîtresses, plus perverses encore, qui l’on violée, maltraitée, fouettée. Elle
frissonne car son corps nu est libéré de la sorte pour la première fois depuis son arrivée ici. Elle ne
porte plus sa cagoule, non plus; rien que ses bracelets d’acier et ses chaussures vertigineuses.
L’homme la caresse et lui passe souvent la main dans son sexe, en détaillant tous les piercings qui
ornent son sexe. Il semble satisfait de ces ultimes modifications de son corps. « Ces piercings seront
amplement utilisés et tu vas devoir t’aguerrir à les porter et apprendre à les manipuler pour qu’on
puisse entièrement contrôler ton corps en le tenant par les anneaux qu'on installera ici. Comme ta
bouche … » et en disant cela il se met à jouer de la clé qui de manière permanente traverse sa joue.
Sa bouche s’ouvre alors et se ferme alors qu’il tourne la clé dans un sens ou l’autre. Il rie aussi
content de sa réaction. Elle en ressent une honte, presque nouvelle car malgré son immobilisation
dans ses liens, elle se sent entièrement vulnérable, aux mains de quiconque lui fait face et peut,
facilement, manipuler cette clé.

L’homme lui montre le fameux corset. Il ne s’agit pas d’un corset élégant en soie ou taffetas mais
d’un corset de caoutchouc, non pas noir mais de couleur chair. Le corset est construit avec des
baleines en acier visibles à travers le caoutchouc, comme des larges bandes verticales qui brillaient
de leur couleur d’acier. Il lui pose le corset, enroulant la taille et avec deux croches sur le côté,
mettre l’objet bien en place. La taille est très étroitement serrée, le haut du corset lui soulève ses

82
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

seins et le bas s’arrête juste au dessus du pubis, en dégageant le bas du corps, le rendant plus visible
aussi.

L’engin est serré mais pas de manière démesurée. Mais par contre, la pression des baleines s’exerce
avec insistance et se fait sentir en permanence. Car malgré sa souplesse –contrairement aux corsets
victoriens –il comporte des baleines qui imposent une forme implacable, notamment alignés de
manière très rapprochée à l’arrière, l’obligeant à maintenir une cambrure forte et une certaine
raideur dans le maintien. En réalité la pression sur le dos est nettement plus forte du fait de cette
cambrure exagérée. La cambrure l'oblige à projeter ses seins de manière provocante vers l'avant.
Autre particularité, des anneaux sont fixés à des endroits précis, à la taille, sous les seins, au milieu
du torse, le long de la bordure du bas et à intervalles réguliers dans le dos. Les anneaux sont
habillement insérés dans les bandes métalliques pratiquement invisibles à l’œil si ce n’est par la
légère boursouflure du latex qui recouvre le lieu d’attache de l’anneau. Tous les anneaux amovibles
permettent de l'accrocher à tous les types d’attelages ou la suspendre aisément. Toutes les
contraintes qu’on peut imaginer sont ainsi plus simples à imposer. Ses seins sont littéralement
compressés l’un vers l’autre et vers le haut et on peut les faire pigeonner en les serrant à la base. Le
corset la transforme en une poupée rigide et vulnérable, les seins jaillissaient vers l’avant, les fesses
sont aussi mises en valeur, la fine taille de guêpe ajoute à l'aspect irréel et mécanique.

L’homme recommence à caresser les seins devenus plus sensibles par la pression qu’exerce l’engin. Il
lui montre que les demi-cercles à leur base peuvent être complétés par des demi-cercles qui
s’enclenchent au-dessus et à la base des seins. En fermant les cercles, la base des seins peuvent être
resserrée : refermé, chaque cercle de métal étrangle les seins et empêche la libre circulation du sang
en les colorient d’une intense couleur violette ! Elle ne s’en apercevrait que plus tard. Mais, lui
explique-t-on, ses seins seront maintenus d'habitude juste assez serrés pour faire jaillir les pointes en
avant et les montrer, gonflés et pigeonnants. Rapidement, elle éprouve la sensation qu’ils vont
exploser mais ce n'est qu’un effet plus visuel que réel : la pression n’est pas suffisamment forte pour
être vraiment douloureuse. Seulement, elle en ressent sa présence en permanence, comme si ces
globes se situaient littéralement hors d’elle.

Comme pour son sexe, elle a l’impression étrange que tout son corps lui est étranger. Ne plus être à
l’air libre que les brefs moments de sa toilette a renforcé cette sourde et permanence étrangeté.
Avec ses atours ainsi exposés de manière provocante, la bouche en cul de poule, les lèvres de la
bouche et celles du sexe gonflées (« je veux que tu confondes tes lèvres du bas et celles du haut, que
ta bouche et ton sexe servent les mêmes fonctions, de devenir des orifices conçus pour satisfaire
mes hôtes et mon propre plaisir » avait dit son amant, il y a de cela longtemps), sa bouche est
devenue inutile pour parler et en effet ne sert plus que de réceptacle à foutre de ceux qui la violent.
On ne se prive plus de la tripoter, la caresser ou la pincer. Le gonflement des seins rend tous ces
pincements et leur manipulation extrêmement douloureuse.

Les lacets traditionnels du corset sont aussi remplacés par des fermetures à cran en métal qui
forment une colonne vertébrale comme si chaque fermeture est une vertèbre, externe au corps,
visible et métallique !

Ce bijou est non seulement un outil terriblement efficace de soumission et de contrainte : c’est aussi
une pièce technologique de haut niveau. L’artisan qui l'a réalisé, membre du Club, est passé maître
dans cet art du vêtement fétichiste et, plus tard, 69 eu à le remercier de sa bouche et son cul qu’il

83
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

semblait affectionner particulièrement. Elle a eu à le remercier plusieurs fois et exprimer sa gratitude


d’avoir l’honneur de porter un vêtement d’une telle efficacité. Le « maître du latex », comme il se fait
appeler, ne se privera d’ailleurs pas, lors d’une démonstration publique, de montrer la facilité
d’ajustement et la solidité qu’offrent les anneaux du corset.

Plus tard, alors que 69 avait rejoint sa propre maison, plus d’une fois, son propriétaire fit lui aussi des
démonstrations et l'accrocha au plafond dans des poses rendues possibles uniquement grâce à ce
merveilleux corset qui la retenait (en lui coupant parfois le souffle!) mais autorisait ainsi des
insertions plus profondes, des fellations plus agréables —pour les maîtres, évidemment— et un
confort dans la manipulation de la soumise. A genoux, là où les attaches permettaient des poses
autrement impossibles en gardant son corps en équilibre. Debout, sur les pointes des pieds, laissant
69 se balancer douloureusement sur une seule jambe, la seconde attachées à l’arrière du corset et le
corps retenu encore par d’autres attaches. Ou encore, en accrochant facilement le douloureux
crochet anal qui oblige à adopter une cambrure trop accentuée du bas du dos — un outil de dressage
particulièrement douloureux ! Ainsi, le corset, outre sa fonction décorative, permet de manipuler le
corps de la soumise plus efficacement.

Duchateau lui enfile un harnais qui se fixe par-dessus le corset. Les sangles peuvent être fixées dans
le dos et sur les côtés sur les multiples points d’attaches de cette coque de caoutchouc et de métal.
L’effet visuel est impressionnant même si ce harnais n'a pas de véritable fonction restrictive : le
corset se suffit à lui-même. Seule particularité de ce harnais nouveau, sur le devant une sangle de
métal et de cuir permet de sceller le sexe de 69, tout en laissant son anus disponible. Le gode,
profondément enfoncé dans son cul, est retenu par une sangle fixée à des attaches judicieusement
placées sur le devant et l’arrière du corset. C’est aussi des sangles qui permettent de relier les bras
dans la douloureuse posture dite de « la prière en arrière ». 69 a été plusieurs fois appelée à faire la
démonstration de sa flexibilité douloureusement entravée de la sorte. Car cette position est toujours
très douloureuse et lui arrache des larmes et des grognements ridicules qui semblent s’échapper de
sa bouche tendue par la douleur autant que l’attirail qui la façonne.

"Voilà ! Il te reste maintenant à cicatriser. Je veillerais à ce que tes premiers anneaux soient
correctement placés dans tes lèvres. Pendant la fin de ton séjour, personne ne doit toucher tes
orifices du bas, ni devant, ni derrière : seule ta bouche peut être employée. Cela ne te changera pas
beaucoup de ces derniers temps. De plus, je veux que tu fasses beaucoup d'exercice et que tu
reprennes les tours de manège dans la cour tous les matins comme lorsque tu es venue ici. Tu as pris
pas mal de bon temps je crois depuis quelques semaines, n'est-ce pas ?" Du bon temps ? Comment
pouvait-il dire cela ? Elle n'avait évidemment plus les moyens de protester oralement mais elle
poussa un râle de mécontentement. Duchateau rit à gorge déployée. Il lui donne quelques petites
tapes sur les fesses et enclenche une laisse à son collier avant de la tirer sans ménagements vers
l'étable.

Avec ces instruments, 69 n’a plus beaucoup de liberté, ni de son corps, ni de sa bouche, ni de son
temps. La suite de son séjour prend une toute autre tournure. Il ne s’agit plus du dressage de la
ponygirl ou de la difficulté accrue dans certaines positions. Ni d’exercices de fellations et de punitions
diaboliques. Il s’agit d’une plus grande sévérité dans son emploi du temps et dans la rigueur des
routines. Les matinées sont toujours ponctuées par les tours de manège. Les après-midi sont du
repos accompagné de séance de bondage, des séances de fouet et d’attente. Son caractère dut se

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

mouler dans cette contrainte permanente qui se matérialise par la pression des liens sur son corps,
son ventre aplati par le corset, son dos cambré, l’envahissante présence des intrus dans son corps qui
la pénètrent et l’omniprésence des ustensiles qui contrôlent sa bouche, qui la bâillonnent et la
rendent plus animale, plus contrôlée que ne le pourrait être un véritable être vivant. Sa bouche en
permanence tendue vers l’avant la rend vulnérable, accessible, une véritable machine à fellations.
Les appels à participer à des soirées dans la demeure pour des séances qui s’avèrent toujours plus
humiliantes où on montre ses nouveaux atours ainsi mis en valeur, ponctuent cette nouvelle vie et,
elle ne le sait pas encore, cette dernière partie de son séjour de dressage ici.

C’est donc avec surprise qu’elle entend Duchateau lui dire :

« Ton séjour va se terminer dans quelques jours, quand toutes tes nouveaux percements seront
cicatrisés et que les risques d’infection seront écartés. Tu vas vivre plus calmement ces derniers jours
avec nous et ton sexe sera libéré. » Elle n’entend que « ces derniers jours ». Alors, elle allait donc
partir…. « J’espère bien que la cicatrisation sera rapide. Comme je ne fais pas trop confiance à la
faune qui habite les étables, tu auras à porter une sorte de cage qui entourera ton sexe tout en le
laissant respirer. C’est un peu gênant, tu verras, mais cela garantie que personne n’ira te tripoter le
con ! » En disant cela il lui montre une étrange cage en forme de triangle arrondi qu’il posa entre ses
cuisses qu’il fixe par des chaînes rattachées à son corset et referme au cadenas. « Voilà, tu ne
l’enlèveras que plus tard Je vais te laisser les clés pour que tu puisses te laver. Tu peux détacher et
remettre cette protection toi-même. Et à part toi, seuls Guy et moi-même pouvons ouvrir cette cage
cache-sexe. »

Pendant cette dernière saison, en attendant la cicatrisation, son gardien ne la violait plus, il se
contentait de lui demander de le sucer pour profiter de cette bouche entièrement dédiée à cet
usage. Les tours de manège matinaux s’avèrent aussi une tâche humiliante bien que routinière, car
ce sont de longues marches entravée dans ses souliers haut perchés dans la cour. Elle ne se sent
jamais bien sûre d’elle, tombe parfois et même si personne ne la punit, se sent dégradée. On lui fait
aussi faire des fellations sur des sexes factices «pour bien former ton troisième orifice sexuel» lui dit-
on, comme si cela était encore nécessaire. Là encore c’est plus l’humiliation qui est recherchée.

Son anus n’est encombré que du simple gode le plus anodin qu’elle peut même retirer d’elle-même
lors de sa toilette intérieure ou de ses besoins. Tout de même, elle sait ainsi qu’elle ne doit plus
jamais garder son orifice anal clos naturellement.

Elle est plus calme et ne pense plus à la mort. Elle rentre dans cette routine avec obstination et
s’applique dans ses exercices. Seules ses cuisses restent quelque peu irritées par le frottement
permanent et étrange des lèvres gonflées de son con. Elle pense à « son con » avec une certaine
délectation, surtout lors qu’elle s’enduit une crème cicatrisante épaisse qui la soulage mais la rend
aussi en permanence facile à pénétrer… pour rien, car elle remet sa coque protectrice, restant ainsi
insatisfaite autant qu’excitée. Mais elle ne cherche pas pour autant à se caresser ; d’ailleurs le
gonflement des lèvres l’a rendue un peu insensible. Peut-être aussi l’anneau du clitoris… mais quand
on la tire par une laisse accrochée à cet anneau elle s’empresse de suivre la main qui la guide.

85
Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Cette fin du dressage plutôt calme est tout de même ponctuée par la peur des séances nocturnes
tumultueuses et sa peur permanente des « invités » de la demeure: « Tu es toujours disponible selon
notre volonté même si ce n’est que pour être fouettée » lui répète-t-on en permanence comme un
mantra qu’elle doit se répéter elle-même. L’anxiété de ces fêtes la maintient en permanence en
alerte les soirs et elle ne trouve le sommeil que bien après que lorsque la nuit soit avancée après
s’être assurée que personne ne viendrait la prendre. Parfois, le gardien s’installe à ses côtés et lui
parle, même si elle ne répond pas. Il en profite aussi pour une brève fellation : 69 ne peut ni se
plaindre ni se refuser. Le lendemain matin, ce même gardien vient avec indifférence la préparer à
faire des tours de manège que plus personne ne contrôle.

Seule, elle fait ses tours de manège jusqu’à ce qu’une main charitable vienne la ramener à l’étable
pour se reposer et se faire fouetter, comme cela est prévu dans son programme quotidien. Cette fin
de séjour s’interrompit le jour de la visite de son amant qui lui annonça son départ.

Une petite fête entre amis est préparée à l’occasion de son départ. On installe 69 sur un autel au
milieu de la pièce, à genoux, cuisses écartées, un projecteur pointe sur son sexe ridiculement gonflé
et annelé. Maintenant qu’il est cicatrisé, on lui tiraille les anneaux dans tous les sens. Une sorte de
rivet de caoutchouc orne deux de ces nouveaux trous dans ses petites lèvres, plus fortes pour les
ancrages que les grosses lèvres exagérément gonflées et des cordes traversent ces orifices et
écartent les grosses lèvres. Cela donne un tableau étrange comme des « petits gigots » et renforce
l’impression irréelle d’un sexe artificiel. Pourtant il y a là un vrai « trou de plaisir » comme dit
Duchateau. Qui suinte les sucs de plaisir et qui seront vite mis à contribution.

Elle a la tête penchée en arrière, les yeux cachés sous une étroite cagoule qui moule son visage, la
bouche ouverte comme toujours, les lèvres tendues à l’extrême. De son anus on voit dépasser un
crochet qui l’oblige à tenir son cul en arrière, rattaché à l’anneau derrière son collier. Par devant une
jolie chaîne dorée relie l’anneau du clitoris vers l’anneau qui enserre son cou. A ses côtés, accrochée
à un anneau du corset, une cravache porte un panneau qui demande à quiconque qui s’approche
d’elle de l’utiliser sur sa peau brillante. Elle est abondamment cravachée sur ses cuisses, ses fesses, le
haut de son dos et même son entrejambe ce qui fait trembler ses chairs dans ses liens et les
rougissent outrageusement.

Elle ne peut pas voir venir les invités qui s’approchent d’elle mais les écoute parler d’elle avec des
mots blessants ou parfois admiratifs. Un gode pendouille, accroché à une chainette depuis le collier à
son cou : il est employé plusieurs fois pour simuler un viol de sa bouche ouverte et envahir le fond de
sa gorge devenu si facile d’accès. La salive envahit la bouche en la rendant chaude et humide pour le
prochain usager.

Pendant qu’elle attachée sur son autel, son propriétaire détaille ce corset qui sera la pièce maitresse
de son trousseau. Le maître est heureux d’en expliquer l’usage aux invités qui n’ont jamais vu un tel
engin et on s’accorde pour en profiter en la déliant et en la contraignant aux plus étranges positions
mais aussi à examiner l’ingénieux système qui permet d’encercler les seins dans un étroit carcan et
fait gonfler ses seins de manière extrêmement douloureuse. Ce « bijou » comme l’appelle son
maître permet ainsi de sceller son sort de femelle soumise et entièrement façonnée selon la volonté
de son maître.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Il montre avec fierté ses cuisses endurcies, son sexe décoré de ses anneaux et sa bouche déformée
en « O » par la tension de ses lèvres si épaisses qu’elles pigeonnent vers l’avant. Pendant qu’il parle,
il fait glisser ses doigts sur son corps la faisant frissonner et à plusieurs reprises enfonce ses doigts
dans la bouche pour les garder humides. Plusieurs hommes seront invités dans la soirée à utiliser sa
bouche ouverte mais personne n’a le droit d’utiliser son sexe pourtant ouvert et disponible si ce n’est
pour y enfoncer des godes ou autres objets comme les manches des cravaches. Certains convives, en
particulier les femmes, prennent plaisir à lui tirailler les lèvres et fouetter ses chairs ainsi dévoilées
comme les ouïes d’un poisson.

Pendant la soirée on s’émerveille de cadeaux qui lui sont offert solennellement (malgré sa position
attachée et tendue par les liens et l’épreuve) : il s’agit d’une grande boîte luxueuse contenant
plusieurs cravaches et fouets de cuir, joliment travaillés et gravés tous de son numéro 69. Elle
contient un deuxième étage , avec d’autres ustensiles, comme des implants pour fixer sur ses
gencives qui maintiennent la bouche non seulement ouverte mais aussi joliment décorée par l’or ou
l’acier brillant, des attaches buccales fort ingénieuses en tout genre et une collection de godes de
tailles différentes et dans des matières de toutes les couleurs, en plastiques, en bois noirs et en acier.
Enfin, trois paires de chaussures très fines, complètent l’assortiment. Elles sont fantaisistes et
assorties de talons très hauts ; l’une d’elle en métal, est conçue pour la torturer car les chaussures
écartent les doigts de pieds et rendent même la simple marche douloureuse sur des talons
vertigineux en acier. Des anneaux métalliques qui peuvent être fermés à clé enserrent les chevilles.
La deuxième paire, ce sont des fines sandales, munies d’un talon vertigineux qui oblige à marcher sur
les doigts de pied, tendue à l’extrême sur ce minuscule échafaudage. Enfin la troisième paire sont
des escarpins brillants en cuir doré qui se referment avec des petits cadenas très visibles. Ces
chaussures d’apparat ont des hauts talons mais bien moins élevés que ceux qu’elle a eu à porter
durant tout son dressage. Son maître tient aussi à lui offrir des bottes cuissardes avec des talons
vertigineux d’une grande et menaçante beauté. Les talons en métal luisent comme des armes et les
semelles semblent adaptées au tout terrain. Ces bottes servent à la fois à menacer celui qui
s’opposerait à l’amazone qui les porterait et torturer celle qui doit les porter sans faillir. Une paire de
bottines à talons en pointe complète la collection de 69: ces classiques chaussures de fétichiste,
similaires de celles qu’elle a eu à porter si souvent, se distinguent par leur élégance et l’étroitesse du
cuir qui enveloppe les pieds comme un chausson sur une semelle d’acier, munis de talons
vertigineux et rigides, une pointe dure de ballerine qui en font des outils de torture. Elles sont aussi
ornées d’une clé pour les fermer sans que la soumise puisse s’en échapper et brillent comme une
menace. En hommage aux cadeaux de son maître, 69 doit d’agenouiller avec humilité face à lui, et
poser ses lèvres sur chaque objet qui lui est présenté. Le Maître lui demande de montrer celles
qu’elle redoute le plus et 69, toujours dans sa cagoule et incapable de parle, tâte les paires de
chaussures qui lui sont présentées. Rapidement elle signale d’un hochement de tête les bottines en
pointe. « Je n’en doutais pas » dit son maître. D’ailleurs tu vas les enfiler immédiatement. 69 est tirée
vers un banc où elle s’assied pendant qu’on lui enlève ses chaussures pour lui enfiler ces
inconfortables bottines. Elle gémit pendant qu’on la tripote et qu’on referme les chaussons étroits de
cette paire de chaussures.

Puis dans un geste inhabituel, le maître de 69, s’agenouille face à sa poupée vivante, lui retire sa
cagoule et la regarde bien en face : « Merci de ton dévouement ! Je sais que tu as beaucoup souffert
ici mais c’était inévitable pour pouvoir satisfaire ton rêve et le mien ». Et en disant cela, il lui caresse
la tête et pose ses lèvres sur celles de cette femme étrange dont les yeux brillent et coulent à flots. «

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Tu es mienne entièrement, sans autre volonté que celle que je t’imprime. Je te remercie » dit-il en la
caressant, l’embrassant et il finit en posant un long baiser sur ses lèvres gonflées et enfin il pose aussi
ses lèvres sur le métal qui orne son sexe. Puis il se lève et continue son discours :

« Maintenant, je vais te rappeler ton nouveau code de conduite qui est celui d’une femelle qui
m’appartient entièrement, sans aucune liberté et pour toujours. Je veux que tout le monde ici
présent sache ce qui t’attends à partir de maintenant. Cela les intéressera très directement autant
que toi-même. Ecoute-moi bien, car à partir de demain, tu seras chez moi et je veux que tu sois
entièrement dévouée à ta tâche. »

« A la maison, comme ici, ton seul objectif est de m’obéir et de me satisfaire, moi et mes amis,
comme je te le demande, sans te plaindre. Si je décide de te punir, de te faire mal, ce sera parce que
je le veux et uniquement pour cela. Je ne tolérerais plus aucune décision qui t’écarte de ton seul
objectif qui consiste à satisfaire mes demandes, fussent-elles injustes. Tu vas continuer à porter les
marques de ta soumission, ton corps sera toujours sous la contrainte physique de ton corset ou des
autres liens que je te ferais porter. Tu porteras toujours des marques de fouet ce qui permet de te
rappeler sans cesse ta position de femelle soumise à une loi dure, sévère et douloureuse. » En disant
cela, le Maître de 69 tire une fine cravache de bambou parmi celles qu’il vient d’offrir à 69 et il la
frotte sur son ventre et ses cuisses avant de lui asséner deux coups brefs et puissant sur les cuisses
lui sur les fesses. 69 s’agit en tout sens et du fond de sa gorge émet des sons de douleur. Les
marques rouges laissent leur trace profonde sur la peau. De nouveau son maître l’immobilise «
Chhhut ! c’est bien » et lui caresse ses stries. Il pose alors la cravache et se met face à elle et la
pousse au sol pour qu’elle soit agenouillée, la bouche collée sur son sexe :

« Tu auras la tâche de t’exercer


pour garder ton corps toujours
aussi beau, svelte et bien ferme. Tu
auras un professeur de danse et de
gym pour te suivre pas à pas et qui
t’imposerons des exercices anodins
ou cruels et que tu n’auras pas le
loisir de contester. Tu auras à
exercer quotidiennement ta
bouche, ton cul et ton sexe, l’orifice
primaire comme le nomme notre
charmant dentiste. Oh ! ce n’est
pas pour apprendre, tu sais mieux
que quiconque à quoi tu sert et à quoi servent tes orifices! C’est uniquement pour que tu sois
entièrement attachée à ton seul rôle dans la vie, à te faire pénétrer quotidiennement même si
personne ne vient t’utiliser et cela se traduit par des pratiques humiliantes quotidiennes. As-tu bien
compris ? » 69 hoche de la tête avec humilité. « Tout les jours tu dois m’offrir une fellation à moins
que je ne vienne pas te voir ! »

« Prend mon sexe et garde-le en bouche maintenant ! ». 69 s’exécute et se met à sucer lentement le
sexe encore flasque. Puis il lui pousse la tête contre lui pour qu’elle le prenne entièrement et la garde
jusqu’à ce qu’elle suffoque. Sa verge durcie envahit maintenant sa gorge et il commence un léger va

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

et vient dans la gorge. 69 tente de suivre le mouvement sans s’étrangler. « Continue comme cela… et
écoute en même temps. … Tu recevras à domicile mes amis dont certains ici présents et tu auras
pour seule obligation de répondre à leurs exigences par exemple comme tu le fais maintenant. Tu
n’auras aucune occupation plus importante que celle de servir un maître venu te rendre visite. Tu lui
montreras le plus grand respect comme tu me le montres maintenant. … Prends moi bien dans le
fond de la gorge… c’est bien… Donc, je disais… tu es devenue une poupée aux mains de ceux qui
viendront t’employer selon leur goût et tu …te plieras ….à leurs ….exigences » à chaque mot il
donnait un coup de rein pour lui violer la gorge. 69 la tête renversée en arrière râlait doucement. «
Mes amis sont venus, te voir et savoir qu’ils peuvent t’utiliser comme je le fais maintenant et comme
ils te le demanderont. C’est ce que je veux pour toi et pour toujours, cette seule raison t’oblige à
t’offrir à eux. » … il s’enfonce encore une fois longuement et de nouveau 6 manque de s’évanouir. Il
se retire juste avant qu’elle ne manque entièrement d’air. Maître Georges la laisse alors tomber au
sol, comme inerte. Il finit de se masturber sur elle et l’arrose de son sperme. Les convives
applaudissent.

69 a malgré tout écouté son maître parler et son humiliation est amplifiée par ses gestes et ses
paroles. Après ce très long séjour dans cette demeure, elle ne ressent plus les contraintes physiques
aussi durement, s’y pliant presque avec entrain, comme si elle n’était plus consciente des objets
humiliants qui marquait la dégradation de sa condition à celle de « femelle » et non plus de «
soumise » comme elle l’était avant de venir ici. Mais cette perspective d’être toujours le jouet d’un
autre lui semble plus humiliant que ses liens physiques. Et surtout, lui, son amant, pour quelle raison
doit-il être aussi dur ?

En tournant autour d’elle, le Maître continue :

« De plus, tu dois réapprendre à t’habiller, te maquiller, te préparer, selon mon désir, et en tenant
compte de tes nouveaux attributs. Te rendre belle et désirable doit retenir toute ton attention et en
permanence. Tu dois être toujours prête pour sortir en ville, pour servir et montrer ta beauté à ceux
qui t’utilisent. » 69 toujours agenouillée aux pieds de son maître hoche légèrement de sa tête. Sortir
en ville ? De quoi parle-t-il ? Comme elle est maintenant ? Ce qu’elle est devenue ? Comment
pourrait-elle sortir en ville ?

Il pose sa main sur sa tête et s’adresse alors de manière théâtrale à son auditoire :

« Notre poupée nous montre qu’elle a bien compris qu’elle est un objet de plaisir. Bien que j’ai
décidé de lui ôter la parole car une poupée ne peut pas parler, je pense que les pensées qui lui
traversent l’esprit ne concerneront dorénavant que la manière de mieux satisfaire son maître »
ajoute-t-il. « Son maître et ses amis, bien sûr ! » L’auditoire applaudit en riant. Et en effet, 69 ne peut
que se soumettre et baisse la tête comme elle a apprit à le faire. Les gestes et attouchements des
convives, la force des contraintes, la permanence de ses attaches, sa bouche totalement contrôlée,
ne lui laissent aucun répit ni du corps ni de l’esprit.

Pour terminer ces festivités, les convives sont invités à utiliser 69 à leur guise. Ce fut une longue nuit
où toutes les passions perverses se sont déchaînées. Au petit matin son corps luisait de sueur et de
sperme. Elle était littéralement recouverte de sperme.

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Les transformations de la pièce 69 Kingliart

Après cette nuit mémorable, on attache étroitement 69 dans un fourreau en cuir qui l’enveloppe
entièrement et on l’attache dans une grande caisse en bois. Elle est recouverte de mousse
d’emballage qui l’entoure entièrement dans sa nuit noire, rendant vain tout mouvement. Elle ne
perçoit plus aucun bruit, aucune sensation autre que celle d’être déplacée comme un paquet. Après
s’être assuré qu’elle est fixée avec attention dans ce cocon, la caisse est scellée pour la livrer par
camion au domicile de son propriétaire. Un long transport pendant lequel 69 ressent les vibrations
du camion alors qu’elle est incapable d’entendre ou de voir et se laisse porter sans angoisse
particulière, habituée à la noirceur de sa solitude.

Arrivée à bon port, le camionneur est prié de la déballer. Il est très étonné d’apprendre qu’une
femme est enfermée dans cette boîte. On lui demande de la porter au salon où on lui demande de
sortir la forme du sac de cuir. Et sa surprise ne fait qu’augmenter à la vue de ces atours et des formes
bizarres qu’elle arbore. Il est fasciné: il est prié de la détacher et de la libérer. Avec son visage
recouvert d’une cagoule, seule sa bouche en « O » était visible, les lèvres gonflées et proéminentes,
une clé attachée à son cou pour manipuler sa bouche…. On explique à cet homme qui est 69 et on
lui promet du plaisir s’il sait rester discret. Le propriétaire s’installe dans le fauteuil pendant que
l’homme la déploie devant lui, s’émerveille de toutes ses transformations. Il est progressivement
autorisé à la tripoter. Il commence doucement par caresser les seins gonflés et pigeonnants et son
propriétaire lui propose alors de la baiser comme bon lui plairait. L’homme prend confiance et très
rapidement manipule cette poupée à son avantage en commençant comme ce fut toujours le cas
depuis le début de sa longue transformation, par cette bouche muette et délicieusement disponible.
C’est ainsi que commença la nouvelle vie de la poupée 69.

FIN

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