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Laurence Equilbey, Sophie Léron, Séverine Lepape, Claire Ruszniewski... Si pour la
plupart, les noms de ces femmes ne sont pas familiers pour le grand public, ils
figurent pourtant dans la liste des 100 Femmes de Culture sélectionnées pour
l'\''année 2020. Elles sont conseillère culture et communication au Palais de
l'\''Elysée, directrice du Musée Rodin, ou encore cheffe d'\''orchestre et
directrice du Musée de Cluny. Ces femmes ont été sélectionnées par un jury composé
notamment de Sophie Dulac, gérante de la société Dulac Cinéma Groupe, Régine
Hatchondo, directrice générale d'\''Arte et Rachel Khan, co-directrice du centre
culturel HIP HOP de la ville de Paris "La Place".
"Tout doit être fait pour que les femmes ne soient plus invisibles", a fait savoir
Régine Hatchondo lors de la remise des prix qui s'\''est déroulée le 15 octobre
dans l'\''enceinte du Palais de Tokyo. "Cette deuxième édition est plus novatrice
en termes de profils", souligne le président et fondateur de l'\''association 100
Femmes de Culture, Stéphan Paris. "Cette liste représente à la fois des centres
dramatiques nationaux, mais aussi des régions, il y a une plus grande
représentation des structures associatives et une plus grande diversité dans le
profil des métiers qui n'\''étaient pas forcément mis en avant jusqu'\''à présent".
crédit Fernando Pérez
Lire aussiLaurence des Cars, Camille Morineau, Emma Lavigne, Chiara Parisi... Qui
sont ces femmes qui comptent dans le monde de l'\''art?
L'\''objectif est de proposer par la suite aux 100 femmes primées cette année de
rentrer dans l'\''association, comme celles de l'\''an passé, afin de pouvoir
rester en contact les unes avec les autres et d'\''activer une newsletter
participative qui leur permette de communiquer entre elles. Pour Stéphan Paris, qui
a dirigé pendant cinq ans l'\''agence News Tank Culture, cette mise en réseau
répond à un réel besoin. "La culture fonctionne beaucoup par silo, que ce soit dans
la musique, le spectacle vivant, le patrimoine, l'\''audiovisuel, ou encore les
nouvelles technologies. Dans ce milieu, les acteurs ne se parlent pas beaucoup
entre eux, notamment les femmes, souvent pas manque de temps".
Challenges a choisi de mettre en lumière quatre de ces 100 Femmes de Culture.
Laurence Equilbey, cheffe d’orchestre, directrice artistique Insula Orchestra et
d’Accentus
FRANCOIS GUILLOT / AFP
"C'\''est toujours un plaisir d'\''être reconnue parmi ces 100 Femmes de Culture,
et un honneur d'\''être identifiée parmi des femmes de valeur dans la culture",
souligne la cheffe d'\''orchestre Laurence Equilbey qui a créé deux compagnies,
Accentus qui est associé à la Philharmonie de Paris et Insula Orchestra, orchestre
résident de la Seine Musicale sur l'\''île Seguin, salle dont elle dirige également
une partie de la programmation. Elle a par ailleurs créé un département supérieur
pour des jeunes chanteurs entre 16 et 22 ans au Conservatoire National de Paris.
Cette partie pédagogique est aussi "très importante pour moi", dit-elle. Laurence
Equilbey a étudié à Paris certaines matières incontournables telles que
l'\''harmonie, le contrepoint, des instruments comme le piano, ainsi que le chant.
"Ensuite j'\''ai étudié la direction d'\''orchestre à Vienne en Autriche, et aussi
à Londres et en Scandinavie".
Quand on l'\''interroge sur la faible part de femmes chefs d'\''orchestre dans
l'\''Hexagone (elles sont seulement 4%, selon les chiffres de la Société des
Auteurs et Compositeurs Dramatiques), elle note toutefois un progrès. "Nous voyons
bien que les femmes ont de plus en plus de possibilités d'\''aller sur des podiums,
on les invite de plus en plus et même on s'\''aperçoit que le public aime bien ça",
relève-t-elle, tout en ajoutant avec humour "la situation s'\''améliore, mais on
part de très bas". "Là, ça commence à craquer un peu, la porte s'\''ouvre
légèrement", observe Laurence Equilbey qui se félicite de l'\''initiative La
Maestra. Ce concours International de Cheffes d'\''Orchestre a été mis en place par
la Philharmonie de Paris et sa consoeur Claire Gibault. "J'\''ai trouvé que ça
cohabitait bien avec d'\''autres initiatives, même si je suis plutôt dans la
confrontation hommes/femmes", fait valoir Laurence Equilbey qui se définit
davantage comme une "femme artiste" que comme une "femme de Culture".
Séverine Lepape, directrice Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge
E. Haberer – musée de Cluny
Séverine Lepape a été nommée directrice du musée de Cluny le 6 septembre 2019.
Depuis ses prises de fonction, elle oeuvre au chantier de la rénovation de ce musée
qui doit rouvrir ses portes d'\''ici au mois de janvier 2022. En attendant, elle se
déclare forcément "très honorée" de figurer dans la liste de cette deuxième édition
de Femmes de Culture, d'\''autant plus que "mes collègues de musées sont aussi très
bien représentées". Dans ce milieu où vous rencontrez bien souvent "des acteurs
semblables à vous", il est "très intéressant" de discuter avec des collègues venant
de nouveaux horizons comme le théâtre, le cinéma ou des entreprises culturelles.
Formée à l'\''Ecole nationale des Chartes, Séverine Lepape a obtenu un Master 2
d'\''Histoire de l'\''art, mention "iconographie à l'\''époque médiévale", avant
d'\''être nommée conservatrice à la Bibliothèque Nationale pendant cinq ans au
département des réserves. Faisant valoir son profil scientifique, elle a ensuite
"tenté sa chance" et rejoint le Louvre au poste de conservatrice de la collection
Edmond de Rothschild.
Si elle se définit volontiers comme "une femme de Culture", dans un milieu
bienveillant car composé majoritairement de femmes, elle reconnaît que la situation
peut se tendre "dès lors que l'\''on monte dans la hiérarchie". Certaines
"crispations" peuvent alors se faire sentir, notamment lors de réunions de travail
avec des "hommes plus âgés" qui tentent de reprendre le leadership lorsqu'\''une
jeune femme est à la manoeuvre. "Même si j'\''essayais de reprendre les rênes de la
discussion, j'\''ai pu être ébranlée par les réactions de ces collègues qui se
montraient sous un autre jour, le jour du pouvoir". Mais "quand on est à la tête
d'\''un musée, même spécialisé, vous êtes forcément en résonance avec la société,
vous n'\''agissez pas seule dans votre petite tour d'\''ivoire", fait savoir celle
qui agit au quotidien pour créer des passerelles entre la société contemporaine et
le Moyen-Age.
Sophie Léron, fondatrice et dirigeante de la société Permis de faire
LinkedIn Sophie Léron
En 2017, Sophie Léron a créé la société Permis de faire dont elle est l'\''unique
salariée. "J'\''ai monté cette structure pour accueillir un certain nombre de
projets dont j’avais envie de m’occuper". Il s'\''agit d'\''une structure de
développement de projets situés sur un territoire et qui ont parfois une dimension
prototypique. "Je suis toujours assez attirée dans mes projets sur le fait d’avoir
soit une situation un peu nouvelle, ou du moins singulière". Elle a ainsi monté un
projet d'\''expérimentation territoriale à Marseille, a participé au fonds de
dotation d'\''une école d'\''art, et elle a travaillé à la création d’un incubateur
de start-up sur l’image et la culture. Depuis sa création, Permis de faire a ainsi
accompagné une dizaine de projets.
"J'\''ai un parcours que d’aucuns appellent très institutionnel", souligne Sophie
Léron qui a travaillé à la Ville de Paris. Puis elle enchaîne avec l’Assemblée
Nationale en tant que conseillère du président à la commission des affaires
culturelles, pour atterrir en 2016 au ministère de la Culture où elle rédige un
rapport de propositions sur une politique de la photographie. Elle devient par la
suite conseillère culture et médias de Bernard Cazeneuve pendant "six merveilleux
mois à Matignon". Sophie Léron a décroché une maîtrise d'\''histoire contemporaine
sur l'\''éducation populaire, puis est entrée à l'\''EHESS avec Pierre Rosanvallon.
"J'\''y ai travaillé sur la notion de pouvoir et de contre-pouvoir", raconte-t-
elle. Egalement titulaire d'\''une maîtrise de droit privé et d'\''un master 2 en
propriété intellectuelle, elle a pour autant toutes les difficultés à se définir
comme "une femme de culture". "Je ne me définis jamais comme une femme de culture,
je n’arrive pas à le faire, mais tout ce que je fais a indéniablement une dimension
culturelle", souligne-t-elle.
Claire Ruszniewski, Cofondatrice des entreprises Les Filles sur le Pont et Place de
la Culture
"Les Filles sur le pont, c’est une entreprise que j'\''ai cofondé avec Pauline
Gouzenne il y a une dizaine d’années et qui vise à penser, produire, organiser des
projets culturels de petite, moyenne et grande taille", explique Claire
Ruszniewski. "Le plus gros événement que nous organisons depuis douze ans est
Culture au quai, un salon festival pour donner envie au public de découvrir l’offre
culturelle de l’année, mais ce projet qu’on ne peut plus faire vient mettre en
péril l’entreprise Les Filles sur le pont". Via Place de la Culture qu'\''elle a
développée par ailleurs, elle souhaite continuer de mettre en lumière des projets
artistiques et culturels dans le champ social. Claire Ruszniewski est diplômée de
l'\''Ecole de commerce Sup de Co Bordeaux, politique de mécénat et partenariat. Et
à la question "vous définissez-vous comme une femme de Culture", elle répond
indéniablement oui. "Je suis une femme de culture qui a pour vocation de rendre
accessible ce que j’ai depuis petite, à savoir la pratique artistique et la sortie
culturelle pour tous."'

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