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SIDO ET LES VRILLES DE LA VIGNE

Parcours: La Célébration du Monde


( Louer, honorer)
Objet d'étude: Roman, 20ème siècle, Littérature contemporaine.
Introduction:
Accroche :
Dans Sido et les Vrilles de la Vigne, Colette nous plonge dans l'intimité d'une famille
bourguignonne au début du XXe siècle. À travers le regard tendre et lucide de
l'écrivaine, se dessinent des portraits vibrants de personnages marqués par les liens
familiaux et leur rapport à la nature.

Présentation de l’auteur : Sidonie Gabrielle Colette. Femme de lettres,


actrice et journaliste francaise, une des plus celebres romancieres, aussi bien
qu’en france, qu’à l’étranger. Née le 28 janvier 1873 à
Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris

Présentation du Livre: Sido, porte le nom de sa mère, récit en 3 chapitres où


l'auteur mêle l’autobiographie et le lyrisme. Les vrilles de la vigne, des courts
textes indépendants les uns des autres, c’est une alternance entre nouvelle et
conte.
Parle de la ville mais aussi de la campagne. Colette parle de sa mère mais
aussi d'elle-même et de son alter ego. Elle parle de chat dans ‘’nonoche’’ mais
aussi de chien dans ‘’toby’’. C’est un livre total. + parle de l’amour lesbien.
(Son écriture: Richesse du vocabulaire par des termes précis pour nommer
la faune et la flore.
+Lyrisme et sensualité qui relève de la poésie.
+synesthésie
+Abondance de comparaison et métaphores.)

Thèmes abordés:
Sido:
- souvenirs d’enfance de son village
- souvenir de sa mère
- souvenir de son père (le capitaine)
- souvenir de ses frères et soeurs (les sauvages)

Les Vrilles de la vigne:

- le retour sur le passé ( rêverie du nouvelle an)


- vieillesse ( le derniere feu)
- amour pour les animaux (nonoche, toby-chien parle et dialogues
de bêtes)
- nature, la mer
- eloge de la campagne et de la forêt (forêt de Crécy)

Thèmes généraux:
- LA NATURE
- L’AMOUR
- LE SOUVENIR
- LA FAMILLE
- AMITIÉ
- ANIMAUX
- MODE DE VIE (VILLE/CAMPAGNE)

Citer le sujet.

Définir des termes du sujet :


La célébration: peut alors être entendue comme « fête », «
glorification », « exaltation », « sanctification », « recomposition », «
mythification » ou « hommage »
L'émerveillement: est un étonnement qui peut être suscité par la
beauté, la grandeur, l’originalité

Reformuler la problématique.
Annoncer le plan : Avant de montrer que 3, il faudra d’abord montrer que
2 et enfin 1.

Conclusion :
Rappeler les parties + Répondre à la problématique.
Ouverture:
- Sido et les Vrilles de la Vigne, nous transporte dans un voyage intérieur
tout aussi captivant. Comme le promeneur solitaire de Rousseau
explore les recoins de son âme dans la nature, les personnages de
Colette évoluent au sein d'un environnement où les vrilles de la vigne
tissent des liens indéfectibles entre les individus et leur histoire. Ainsi,
ces deux œuvres se rejoignent dans leur quête commune de
compréhension de soi et du monde qui nous entoure, révélant la
profondeur insoupçonnée des simples moments de contemplation et de
connexion avec la nature."

Citations:
SIDO:
- “Mon imagination, mon orgueil enfantins situaient notre
maison au centre d’une rose de jardins, de vents, de
rayons, dont aucun secteur n’échappait tout à fait à
l’influence de ma mère.” - Sido

- “…Vraiment très bien, ma fille. Tu es un miracle de


gentillesse et de fadeur!” - Sido

- “Elle avait, cette manière étrange de relever les roses par


le menton pour les regarder en plein visage”- Sido.

- “Dans les champs, je suis heureuse… Je n’ai besoin que


de regarder et de respirer.” - Sido. ( colette a propos de la
nature)

- “Les vrais Parisiens d’origine ont moins de caractère dans


la physionomie. On dirait que Paris les efface!” - Sido
(ville)

- “Tais-toi!... Je sais... Moi aussi... Mais il ne faut pas le dire.


Il ne faut jamais le dire!” Sido (mère autoritaire)

LE CAPITAINE:
- “Qu’il nageait, avec sa jambe unique, plus vite et mieux
que ses rivaux à quatre membres…” (père )
- “C’est à moi qu’il accorda le plus d’importance. J’étais
encore petite quand mon père commença d’en appeler à
mon sens critique”

- “Mon père et moi, nous n’acceptons pas la pitié. Notre


carrure la refuse.” - (père)

- “Quand mon père mourut, la bibliothèque devint chambre


à coucher, les livres quittèrent leurs rayons.”

LES SAUVAGES:
- “Elle contemplait ses deux garçons, les demi-frères, et les
trouvait beaux. L’aîné surtout, le châtain aux yeux pers,
dix-sept ans, une bouche empourprée qui ne souriait qu’à
nous et à quelques jolies filles. Mais le brun, à treize ans,
n’était pas mal non plus, sous ses cheveux mal taillés qui
descendaient jusqu’à ses yeux bleu-de-plomb, pareils à
ceux de notre père…”

- “Juliette est une autre espèce de sauvage, soupirait ma


mère. Mais à celle-là personne ne comprend rien, même
moi…”

NATURE:
- “La lune se lève et ma fièvre se calmera au vent traître du
crépuscule, tout le long de la route dangereuse et
charmante qui borde, jusqu’à Nice, la mer..” - Printemps
de la riviera
- “La mer est haute, paresseuse et plate, couleur de fer
blanc.” - en marge d’une plage blanche

- “Aucun été, sauf ceux de mon enfance, ne commémore le


géranium écarlate et la hampe enflammée des digitales.
Aucun hiver n’est plus d’un blanc pur à la base d’un ciel
bourré de nues ardoisées” Sido.

- “J’aimais tant l’aube déjà que ma mère me l’accordait en


récompense.” - Sido

- “Fleurs flottantes sans tiges ou sans feuilles” - Un rêve

- . "Le soleil a marché sur le sable… Un souffle de glace,


qui sent la grêle, monte de l’Est violacé. Les fleurs du
pêcher volent horizontales…" - Le dernier feu

- “Mon cœur bat au rythme de la nature, Mon chant doux


résonne dans la clairière, Je symbolise l'amour et la
fidélité sans fin.” - rêveries du nouvelles ans

- “Ce sont les verdures éternelles du Midi qui permettent de


discerner le passage des saisons”

ANIMAUX:
- "La chatte siamoise, tout à l’heure morte d’aise sur le
mur tiède, ouvre soudain ses yeux de saphir dans
son masque de velours sombre…" - Le dernier feu

- “Son poil a senti passer l'ombre d'un oiseau !”


Nonoche
- ”je virais comme une abeille, et le pollen d’une
poussière blonde poudrait mes pieds et mes cheveux
couleurs de chemin” - Chanson de la danseuse

- “J'ai vu chanter un rossignol sous la lune, un


rossignol libre et qui ne se savait pas épié.” - Les
vrilles de la vigne

AMOUR:
- "J'écoute, la tête sur ta poitrine, palpiter le vent, les
flammes et ton cœur..." - Le dernier feu

- ”Mais nue dans tes bras, liée à ton lit par le ruban de feu
du plaisir, tu m'as pourtant nommée danseuse” - Chanson
de la danseuse

- "Je dis « oui » chaque fois, pleine de bonne volonté et du


désir de la satisfaire… " - Belles de jour
- “Tu me séduis parce que tu brilles” - Printemps de la
Riviera

- “Être l'amant de cette femme que sa voix transfigure, et de


cette voix !” - La dame qui chante

VILLE/CAMPAGNE:
- “Mais elle avait commencé, bien avant mon mariage, de
donner le pas à la province sur Paris”. - Sido

- “C’est à cause d’eux que ma mère trouvait Paris


fastidieux, car ils n’étaient libres, efficaces, péremptoires,
qu’au plein air de notre province.” - Sido
- “Nous étions sorties pour contempler la neige, la vraie
neige et le vrai froid, raretés parisiennes, occasions,
presque introuvables, de fin d’année” - rêveries de
nouvelle an

SOUVENIR:
- “Une enfant très aimée, entre des parents pas riches,
et qui vivait à la campagne parmi des arbres et des
livres, et qui n’a connu ni souhaité les jouets coûteux:
voilà ce que je revois, en me penchant ce soir sur
mon passé..” -Rêverie de nouvelle an

- “J’ai dit adieu au mort, à l’aîné sans rivaux; mais je


recours aux récits maternels, et aux souvenirs de ma
petite enfance”- Les sauvages
- “Le souvenir de la nuit, de la neige, du vent déchaîné
derrière la porte, fond dans nos veines lentement” -
rêveries de nouvelle an
AMITIÉ:
- “Telle est mon amie, dont j’aurai dit tout ce que je sais, si
j’ajoute qu’elle se nomme Valentine” - Belles de jour

- “Mon amie Valentine, vous avez l’air d’une jeune femme


oubliée là comme un pauvre chiffon gracieux” - De quoi
est ce qu’on a l’air
- “Durant mes stages de pantomime ou de comédie, mon
amie Valentine disparaît de ma vie, discrète, effarée,
pudique.” - la guérison

ECRITURE (LYRISME, MUSICALITÉ, POÉTIQUE)


- “Tant que la vigne pousse, pousse, pousse...
Je ne dormirai plus!
Tant que la vigne pousse, pousse, pousse…”- les vrilles
de la vigne

- “O géraniums, ô digitales…” - Sido

ÉMERVEILLÉ:
- “C’est une forêt ancienne, oubliée des hommes… et toute
pareille au paradis, écoute bien car…” - jours gris

- « Chut ! Regarde ».

- “Comme mon cœur bat! J'entends aussi le tien sous mon


oreille. Tu ne dors pas ? ” Nuit blanche
- “Dimanche. Train de plaisir. Il pleut, mais ça n'empêche
rien” - En marge d’une page blanche

- “Comme mon cœur bat! J'entends aussi le tien sous mon


oreille. Tu ne dors pas ? ” Nuit blanche

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