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FICHE DISSERT COLETTE

• LA NATURE :
-beauté visuelle et auditive

-jardin de sido : espace idyllique, jardin d’Eden → refuge

-célèbre la baie de Somme et la beauté du paysage

-bruit des vagues → auditif

-sensations qui fusionnent : synesthésie : Forêt de Crécy

-fait appel à tout les sens

-beauté des petites choses de la nature : merle qui se gave de cerises sans se soucier de
l’épouvantail + sauvages : grincement grille

-vision idéalisée et harmonieuse → osmose

-bcp de précision, notamment sur l’appellation de la faune et la flore

-rapport intime avc la nature

CITATIONS :

-onomatopée « flac-flac » Sido

-grincement d’une grille : « I-î-î-an »

-jardin de la mère : « Oh ! aimable vie policée » Sido

-injonctions : « Ecoute ! » « Regarde ! »

-synesthésie : « les parfums, les couleurs et les sons se répondent » Baudelaire, Les fleurs du mal, 1857

• LES ANIMAUX :
-animaux anthropomorphisés

-statut de confidents

-dialogue avec les animaux + nouvelles dédiés à eux : Toby-chien parle, Nonoche → évoque maternité
chatte, Dialogue de bêtes, Un rêve

-les personnifie et ont une réelle relation intime avec Colette

-Colette s’y attache beaucoup : ds Un rêve = rêve de ses chiens → grande place ds sa vie

-précision sur les animaux, les observe

CITATIONS :

- « La première chauve-souris nage en zigzag dans l’air » Nonoche, Les vrilles de la vigne

- « mon modèle, la chatte, mon amie »


• HERITAGE FAMILIAL :
-Sido au premier plan de l’œuvre, écriture la mythifie

-pythonisse, déesse du jardin → immortaliser

-personnage éponyme et omniprésent

-histoire d’une mère racontée par sa fille qui l’admire

-transmis le goût pour la nature + plaisirs simples du quotidien

-personnage lointain et insaisissable qu’elle regrette d’avoir peu connu

-forte affection pour Sido et éclipse ses enfants

-a donné son goût pour l’écriture

-portrait fait par petites touches

-citadin et sociable, vante sa bravoure et son talent d’artiste méconnu

-dédie 3e nouvelle de Sido à sa fratrie

-frères « coiffés de jonc » décrit comme des sylphes

-Juliette décrite comme « l’agréable laide aux yeux tibétains », mariage avc « chien coiffé » → peu de
liens affectifs

-frères plus présents

-pluriel « les sauvages » ne les distinctes pas car inséparables

-narratrice ne s’étend pas sur leurs aventures d’enfants

-parle plus de Léo (musicien solo et têtu) que d’Achille (séducteur) qui est décédé

CITATIONS :

- « Toute présence végétale agissait sur elle comme un antidote, et elle avait une manière étrange de
relever les roses par le menton pour les regarder en plein visage » Sido

- « Est-ce là que je pris le goût fastueux d’écrire » Le capitaine

• AMITIES ET AMOUR
-amitié très présente
-amitié franche avec Marthe ds la baie de somme
-hypocrite avec Valentine de paris

-amours présents essentiellement avec Missy


-évoque sensualité et intimité notamment dans « Nuits Blanche »
-contraste avec « Jours gris » qui évoque dispute concurrence avec Willy, premier amour
-allégorie du Rossignol, libération par son cri et trouve sa propre voix
-permet de sublimer ses épreuves perso
CITATIONS :

- « Pour une incertaine amie qui m’apitoie vaguement… » De quoi est-ce qu’on a l’air

- Colette crie « fiévreusement ce qu’on a coutume de taire, ce qui se chuchote très bas »

• LE SOUVENIR
-famille de Colette idéalisée grâce au souvenir

-Sido omniprésente et présentée comme surhumaine

-Sido n’a pas un portrait véridique mais mythifié

-Idéalise la relation avec ses frères

-fait habiter 30 ans sa famille ds la mm maison alors qu’ils ont déménager

-portraits peu approfondis, seulement anecdotes

-Sido prend toute la place

-elle fait revivre ses chers disparus

-elle cristallise la figure maternelle

-elle réactualise son père le capitaine par petites touches

-derrière gaieté de son père il y’a bcp de tristesse qu’elle capte en étant adulte

-fait renaître ses frères plus particulièrement Léo avec le grincement de la grille

-comme Proust qui ft revivre le passé avec une madeleine, Colette combat la mélancolie liée au
passage du temps

-réminiscence liée à la synesthésie : vue et parfum des violettes

-passage d’une génération à l’autre dans « Maquillages », modernise le sujet du temps, acceptation de
vieillir et transmission entre mère et fille du maquillage

CITATIONS :

- « Ils ne s’étaient jamais battus, ni insultés » Les sauvages

- « un jardin, où trente années durant, un mari et une femme vécurent sans élever la voix l’un contre
l’autre »

- « Et mon cri, qui s’exaltait, redescend au verbiage modéré, à la volubilité de l’enfant qui parle haut pour
se rassurer et s’étourdir » Les vrilles de la vigne
• L’ART D’ETRE HEUREUSE ET LIBRE
-le bonheur pour Colette existe dans a simplicité d’un jardin

-marginalisé et loin des mondanités bourgeoises

-tourne en dérision les artifices des bourgeois ds « Belles de jour » et « De quoi est-ce qu’on a l’air ? »
avec Valentine

-Colette assume sa marginalité par rapport à ce milieu dont elle est exclue avc divorce

-en fait sa force et apprend à vivre sans ces contraintes

-ds « La guérison » explique cmt peut guérir progressivement de rupture avc pouv de la nature
(souffrance, mélancolie, perte du désespoir, apaisement)

-littérature est un antidote pour faire face aux réalités sociales et historiques

-aucun engagement pol et pas féministe

-pourtant Colette est une femme libre de son corps et de sa plume

-indépendante, diff métiers : écrivaine, danseuse, artiste et maquilleuse

-hymne à la liberté dans « Toby chien parle »

CITATIONS :

- « Je savoure, silencieuse, mon enviable infériorité » De quoi est-ce qu’on a l’air ?

- « Moi j’aime ! J’aime tant tout ce que j’aime ! Si tu savais comme j’embellis tout ce que j’aime, et quel
plaisir je me donne en aimant ! » Toby chien parle

-La Première Gorgée de bière (1997), Philippe Delerm célèbre par des évocations visuelles, auditives et
gustatives les plaisirs minuscules de la vie comme celui « d’aller aux mûres »

• CE QUI EST HABITUELLEMENT CACHE


-écriture autobiographique qui porte des masques

-pas autobiographie traditionnelle

-George Sand / Jean-Jacques Rousseau signent pacte autobiographique qui exige la sincérité

-Colette néglige faits vérifiables et n’apparaît pas sous son nom

-entre roman et autobiographie comme Proust

-se cache derrière des narratrices ds LVDLV qui lui ressemblent bcp (« Elle »)

-autofiction

-portrait de Colette fait par Sido

-Colette dans l’ombre de son œuvre


-le lit de l’amour est montré alors que c’est intime ds Nuits blanches

-Colette montre que le couple de femme est inconnu

-amour très sensuel et lesbien → controversé

-explosion de sensations synesthésiques

-montre coulisse du music-hall : répétition, toux rauque du mîme, réprimandes du « gros


commanditaire » pour un costume pas prêt, les mauvaises lumières et décors, la maigreur des
danseuses, les « petites Anglaises » qui se serrent « comme des orphelins » pour se réchauffer

-les sentiments sont cachés, notamment ceux de son père le capitaine

-complexité entre la tendresse maternelle « minet chéri » et sa tyrannie « que tu es bête »

-personnalité envahissante, mère mythe, déifiée → plus récit réel

-amitié hypocrite avec Valentine

-l’amour avec Missy qu’elle rejette dans « Jour gris » pour Willy

CITATIONS :

- « quelqu’un qui me posséda avant tous, avant toi, avant que je fusse une femme » Jour gris

- « tes pieds charmant s’enlacent aux miens » Nuits blanche

- « le décor trop sombre qui boit la lumière et ne la rend pas » Music-hall

• L’ECRITURE DE COLETTE
-le lyrisme de Colette est présent ds toute l’œuvre

-loin des excès qu’elle critiquait enfant avc le capitaine pcq il usait « trop d’adjectifs ! »

-ou ceux du musicien incarné par Toby chien ds « Toby chien et la musique »

-écriture riche de procédés incantatoires : apostrophes aux géraniums, les ô lyriques, la ponctuation
affective omniprésente ds un dialogue avc la nature / être aimé

-procédé d’allitération récurrent

-métaphores et personnifications

-végétaux humanisés, jardin prend vie

-jardin d’Adrienne assimilé au danger

-animaux personnifiés et anthropomorphisés et deviennent confident de « Elle » son double

-description symbolique du passage du temps et de la mort ds « Maquillages »

-allégorie du rossignol
-descriptions de Colette concises

-poétisent par petites touches

-mots neufs : « vous treillagez » mots rares : « lychénée »

-couleurs vives, beauté du paysage et écriture le sublime

-mélange de sensations notamment avec la synesthésie de la forêt de Crécy

-écriture de Colette très personnelle

-ds LVDLV elle s’émancipe de Willy et explore de nombreux genres à travers tte son œuvre : dialogues
de bêtes, écriture lyrique, scènes mondaines → maturité

-passe d’une idée, d’une époque, d’un lieu à un autre en quelques lignes

CITATIONS :

- « posséda avant tout […] j’appartiens à un pays que j’ai quitté » → aucune transition ds l’écriture

- « O géraniums, ô digitales »

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