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Mathématiques ATS FORMULAIRE

Dérivation
Dans le tableau suivant, u est une fonction dérivable sur l’intervalle I et u! est sa fonction dérivée. f est une
fonction dérivable sur I.
f Condition f!

u2 2u! u
1 −u!
u != 0 sur I
u u2
un n ∈ N, n ! 2 nu! un−1
1 −nu!
n ∈ N, n ! 1, u != 0 sur I
un un+1
√ u!
u u > 0 sur I √
2 u
eu u! eu

u!
ln (u) u > 0 sur I
u
uα , α ∈ R u > 0 sur I αu! uα−1

sin (u) u! cos (u)

cos (u) −u! sin (u)


π ! " u!
tan (u) u != + kπ sur I, k ∈ Z u! 1 + tan2 u =
2 cos2 u
u!
arcsin (u) −1 < u < 1 sur I √
1 − u2
−u!
arccos (u) −1 < u < 1 sur I √
1 − u2
u!
arctan (u)
1 + u2

Trigonométrie
Formules d’addition
Formules de duplication
cos (a + b) = cos a cos b − sin a sin b
cos (a − b) = cos a cos b + sin a sin b cos (2a) = cos2 (a) − sin2 (a)
sin (a + b) = sin a cos b + cos a sin b = 2 cos2 (a) − 1
sin (a − b) = sin a cos b − cos a sin b = 1 − 2 sin2 (a)
tan a + tan b sin (2a) = 2 sin a cos a
tan (a + b) = 2 tan a
1 − tan a tan b tan (2a) =
tan a − tan b 1 − tan2 (a)
tan (a − b) =
1 + tan a tan b

Formules des angles associés


cos (−x) = cos (x), sin (−x) = − sin (x), tan (−x) = − tan (x)
cos (π − x) = − cos (x), sin (π − x) = sin (x)
# π+ x) $= − cos (x), sin#(π
cos (π
π
+ x)$ = − sin (x)
cos − x = sin (x), sin − x = cos (x)
#π2 $ 2# $
π
cos + x = − sin (x), sin + x = cos (x)
2 2

1
Mathématiques ATS FORMULAIRE

Intégration
Primitives de fonctions de référence
Dans le tableau suivant, F est une primitive de f sur I :

f (x) I F (x) f (x) I F (x)


xn+1 sh x R ch x
xn (n ∈ N∗ ) R ch x R sh x
n+1
1 −1 ln x ]0; +∞[ x ln x − x
(n ∈ N∗ \ {1}) ]0; +∞[ ou ]−∞; 0[
xn (n − 1)xn−1 sin x R − cos x
xα+1 cos x R sin x
xα (α ∈ R∗ \ {−1}) ]0; +∞[
α+1 1
1 √ R arctan x
√ ]0; +∞[ 2 x 1 + x2
x 1
1 √ ]−1; 1[ arcsin x
]0; +∞[ ln x 1 − x2
x 1
1 −√ ]−1; 1[ arccos x
]−∞; 0[ ln |x| 1 − x2
x 1 % π π&
ex R ex −2; 2 tan x
cos2 x

Primitives de fonctions du type u! (v ! ◦ u)


Dans le tableau suivant, f : I −→ R et F : I −→ R sont deux fonctions, u est une fonction dérivable sur I
et F est une primitive de f sur I.

f condition F
f condition F u! eu eu
un+1 u! sh u ch u
u! un n ∈ N∗
n+1 u! ch u sh u
u! −1
n ∈ N∗ \ {1} , u != 0 sur I u! sin u − cos u
un (n − 1)un−1
u! cos u sin u
uα+1
u! uα α ∈ R∗ \ {−1} , u > 0 sur I u!
α+1 arctan u
u! √ 1 + u2
√ u > 0 sur I 2 u u!
u √ −1 < u < 1 sur I arcsin u
u! 1 − u2
u != 0 sur I ln |u| u!
u −√ −1 < u < 1 sur I arccos u
1 − u2

Propriétés de l’intégrale
'b
! Si a < b et f > 0 sur [a; b], f (t) dt est l’aire, en unité d’aire, de la partie du plan délimité par l’axe
a
des abscisses, les droites d’équations x = a et x = b et la courbe représentative de f , le plan étant
muni d’un repère orthogonal.
'b 'a
! f (t) dt = − f (t) dt.
a b
'c 'b 'b
! Relation de Chasles : f (t) dt + f (t) dt = f (t) dt.
a c a
! Positivité et croissance : Si a < b
'b
• Si f ! 0 sur [a; b], alors f (t) dt ! 0.
a

2
Mathématiques ATS FORMULAIRE

'b 'b
• Si f " g sur [a; b], alors f (t) dt " g(t) dt.
a a

'b
• Si f > 0 sur [a; b] et f (t) dt = 0, alors ∀t ∈ [a; b] , f (t) = 0
a

! Linéarité :

'b 'b 'b


• (f (t) + g(t)) dt = f (t) dt + g(t) dt.
a a a

'b 'b
• λf (t) dt = λ f (t) dt.
a a

! Valeur moyenne d’une fonction f sur un intervalle [a; b] :

'b
1
f= f (t) dt
b−a
a

! Intégrales et primitives : Soit f : I −→ R une fonction continue sur I et a, b ∈ I.


'x
• La fonction F définie sur I par F (x) = f (t) dt est dérivable sur I et F ! (x) = f (x).
a

'b
• f (t) dt = F (b) − F (a), où F est une primitive de f sur I.
a

Intégration par parties

Soient f : I −→ R et g : I −→ R deux fonctions de classe C 1 (I) et (a, b) ∈ I 2 On a :

'b 'b
!
f (t)g(t) dt = [f (t)g(t)]ba − f (t)g ! (t) dt
a a

Intégration par changement de variable

Soient ϕ : I −→ J une fonction de classe C 1 (I), f : J −→ R une fonction continue et (a, b) ∈ I 2 . On a :

ϕ(b)
' 'b
f (u) du = f (ϕ(t))ϕ! (t) dt
ϕ(a) a

Dérivabilité

Théorème des accroissements finis


: Soient a et b deux nombres réels tels que a < b et soit f une fonction continue sur l’intervalle [a; b] et
dérivable sur l’intervalle ]a; b[. Alors il existe c ∈ ]a; b[ tel que f (b) − f (a) = f ! (c)(b − a).

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Mathématiques ATS FORMULAIRE

Inégalité des accroissements finis


Soient a et b deux nombres réels tels que a < b, f une fonction continue sur l’intervalle [a; b], dérivable sur
l’intervalle ]a; b[ et soient m, M ∈ R.
( (
a) Si pour tout x ∈ ]a; b[, (f ! (x)( " M , alors pour tous réels x, y ∈ [a; b],
|f (x) − f (y)| " M |x − y|
( ! (
b) Si pour tout x ∈ ]a; b[, (f (x)( ! m, alors pour tous réels x, y ∈ [a; b],
|f (x) − f (y)| ! m |x − y|

Suites
Théorèmes d’existence d’une limite
! Théorèmes de comparaison
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles qu’à partir d’un certain rang un " vn . Alors :
a) Si lim un = +∞, alors lim vn = +∞.
n→+∞ n→+∞
b) Si lim vn = −∞, alors lim un = −∞.
n→+∞ n→+∞
! Théorème d’encadrement
Soient (un ), (vn ) et (wn ) trois suites telles qu’à partir d’un certain rang vn " un " wn . Si (vn ) et (wn )
convergent vers un réel %, alors (un ) converge vers %.
! Théorème de la limite monotone
a) Toute suite croissante et majorée converge.
b) Toute suite décroissante et minorée converge.
! Suites adjacentes
Deux suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si les conditions suivantes sont vérifiées : (un ) est
croissante ; (vn ) est décroissante ; lim un − vn = 0.
n→+∞
Deux suites adjacentes convergent vers une même limite.

Suites particulières
! Suite arithmétique : un+1 = un + r, un = u0 + nr, un = um + (n − m)r.
! Suite géométrique : un+1 = qun , un = u0 q n , un = um q n−m .
! Factorielle : 0! = 1 et pour tout n ! 0, (n + 1)! = (n + 1) × n!

Comparaison de suites
! Pour tous réels α > 0, β > 0 et γ > 0 on a :
# $ # $
(ln n)α = o nβ , nβ = o (eγn ) , eγn = o (n!) , si α < β : nα = o nβ
De plus si q > 1 :nα = o (q n ) et q n = o (n!).
! vn + o (vn ) ∼ vn
! Si lim un = % et un ∼ vn , alors lim vn = %.
n→+∞ n→+∞

Sommes et produits
Propriétés
Soient m, n, p ∈ N tels que m " p " n.
)n ) n )n n
) n
)
! (uk + vk ) = uk + vk et cuk = c uk .
k=m k=m k=0 k=m k=m
)n p
) n
) n+1
) n
)
! uk = uk + uk . En particulier : uk = un+1 + uk .
k=m k=m p=m k=0 k=0

4
Mathématiques ATS FORMULAIRE

Sommes particulières
! Suites arithmétiques : Soit q ∈ R, n, m ∈ N avec 0 " m " n.
n
) n (n + 1)
• 0 + 1 + 2 + 3 + ··· + n = i=
2
i=1
n
) u0 + un
• uk = (n + 1)
2
k=0
)n
um + un
• uk = (n − m + 1)
2
k=m
! Suites géométriques : Soit q ∈ R∗ \{1}, n, m ∈ N avec 0 " m " n.
n
) 1 − q n+1
• 1 + q + q2 + · · · + qn = qk =
1−q
k=0
n
)
m m+1 m+2 n 1 − q n−m+1
• q +q +q + ··· + q = qk = qm
1−q
k=m
n
) 1 − q n+1
• Si u est une suite géométrique de raison q : uk = u0
1−q
k=0

Formule de Bernoulli
n−1
)
Soient (a, b) ∈ R2 et n ∈ N∗ . an − bn = (a − b) an−1−k bk
k=0

Formule du binôme de Newton


n *
) +
n
(a, b) ∈ R et n ∈ N . (a + b) =
2 ∗ n
ak bn−k
k
k=0

Sommes et produits télescopiques


n
) n
)
! (uk − uk+1 ) = u0 − un+1 et (uk+1 − uk ) = un+1 − u0 .
k=0 k=0
,n n
,
uk u0 uk+1 un+1
! = et =
uk+1 un+1 uk u0
k=0 k=0

Nombres complexes
Forme algébrique
Posons z = x + iy et z ! = x! + iy ! , x, y, x! , y ! ∈ R (i2 = −1).
! Re (z) = x et Im (z) = y.
! Conjugué : z = x − iy, z + z = 2x, z − z = 2iy.
#z$ z
z + z ! = z + z ! , zz ! = z · z ! , et z ! != 0 =⇒ ! = ! .
z z
1 z x y
! Inverse : z ! != 0 =⇒ = = 2 −i 2 .
z zz x + y2 x + y2
- ( ( ( ( (z( |z| ( (
( (
! Module : |z| = x2 + y 2 , zz = |z|2 , (zz ! ( = |z| (z ! (, et z ! != 0 =⇒ ( ! ( = ! . (z + z ! ( " |z| + |z|! .
z |z |
! Forme trigonométrique et forme exponentielle
Si z != 0 et z ! != 0 :

5
Mathématiques ATS FORMULAIRE

 x

 cos θ =
• z = r(cos θ + i sin θ) = r eiθ avec : r = |z| et |z|
 y
 sin θ =
|z|
• z = r eiθ ⇐⇒ |z| = r et arg (z) = θ [2π].
r eiθ ! iθ! r
et r! != 0 =⇒ = ! ei(θ−θ ) .
! ! !
• r eiθ r! eiθ = rr! ei(θ+θ ) ! iθ !r e
r e r
• r eiθ = r e−iθ .
! " #z$
• arg zz ! = arg (z) + arg (z)! [2π] et arg = arg (z) − arg (z)! [2π].
z!
• arg (z) = − arg (z) [2π].
• Si (a, b) != (0, 0) alors a cos θ + b sin θ = A cos (θ − φ), avec A = |a + ib| et φ = arg (a + ib) [2π].

Formules d’Euler
eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
cos θ = et sin θ = .
2 2i

Formules de Moivre
# $n
eiθ = einθ .
(cos θ + i sin θ)n = cos (nθ) +i sin (nθ).

Factorisations
* + * +
a−b a+b a−b a+b
eia + eib = 2 cos ei 2 et eia − eib = 2i sin ei 2 .
2 2

Racine carrée

 2 2
 x + y = |z|
! Soit z, ω ∈ C tel que z = ω et ω = x + iy. On a : x2 − y 2 = Re (z)
2
.


2xy = Im (z)
! Soit a, b, c ∈ C tels que a != 0. L’équation az 2 + bz + c = 0 a pour discriminant ∆ = b2 − 4ac et pour
−b + δ −b − δ
solutions z1 = et z2 = , où δ est une racine carrée de ∆.
2a 2a

Racines n-ièmes de l’unité


n−1
)
2 3
n
z = 1 ⇐⇒ z ∈ 1, ω, ω , . . . , ω 2 n−1
, avec ω = e i 2π
n . On a ω k = 0.
k=0

Applications à la géométrie plane


Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O; −→u,−

v ).

→ ! " −
→ ! "
! Si −→
w (z) et w! z ! : −

w + w! z + z ! , k−

w (kz). -−

w - = |z|.
−−→ −−→
! Si A (zA ) et B (zB ), alors AB (zB*− zA ), -AB-+ = |zB − zA |.
z A + zB
Le milieu du segment [AB] est I .
2
# − * !+

→ −
→! ! ! " −
→ →! $ z
! Si w (z) et w z sonr deux vecteurs non nuls : w ; w = arg [2π].
z * +

→ #−−→ −→$ zC − zA
Si A (zA ), B (zB ) et C (zC ) sont trois points deux à deux distincts : AB; AC = arg [2π].
zB − zA

6
Mathématiques ATS FORMULAIRE

! Transformations du plan
• z ! = z + b : translation de vecteur −

w (b).
• z ! = eiθ z : rotation de centre O et d’angle θ.
• z ! = kz, k ∈ R∗ : homothétie de centre O et de rapport k.
• z ! = r eiθ z, r > 0 : similitude de centre O, d’angle θ et de rapport r.
• z ! = z : symétrie d’axe (O; − →u ).

7
Mathématiques ATS FORMULAIRE

Géométrie dans le plan


Coordonnées
Si A(xA , yA ) et B(xB , yB ) :
* +
−−→ xB − xA
! AB
yB − yA
* +
x A + x B yA + y B
! Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées , .
2 2

Produit scalaire
! −

u ·−

v = -−

u --−

v - cos (−

u;−

v)

→ 2 −
→ −

! -u- = u · u
! −

u ·−

v = 0 ⇐⇒ −

u ⊥−

v
* + * +
x x!
Dans un repère orthonormé, si −

u et −

v :
y y!
! −

u ·−
→v = xx! + yy !
-
! -−

u - = x2 + y 2

Droites
* +
a
! Une droite d’équation cartésienne ax + by + c = 0 a pour vecteur normal et pour vecteur
b
* +
−b
directeur .
a
4
x = xA + at
! Une droite de représentation paramétrique passe par le point A(xA , yA ) et a pour
y = yA + bt
* +
a
vecteur directeur .
b

Cercles
Un cercle de centre A(xA , yA ) et de rayon r a pour équation cartésienne (x − xA )2 + (y − yA )2 = r2 .

Produit vectoriel
! [−
→u,−→v ] = -−
→u --−→
v - sin (−

u;−→
v ).
! [ u , v ] = 0 si, et seulement si, −

→ −
→ →
u et −

v sont colinéaires.
(5−−→ −−→6(
( (
! L’aire d’un parallélogramme ABCD est ( AB, AD (.
* + * ! +

→ x −
→ x
Dans un repère orthonormé, si u et v :
y y!
( (

→ −
→ ( x x! (
! [ u , v ] = xy − yx = ((
! ! (
y y! (
* +
a
! Une équation cartésienne d’une droite passant par un point A (xA , yA ) et de vecteur directeur
b
( (
( x − xA a (
est (( ( = 0.
y − yA b (

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Mathématiques ATS FORMULAIRE

Géométrie dans l’espace


Coordonnées
Si A(xA , yA , zA ) et B(xB , yB , zB ) :
 
x − xA
−−→  B
! AB y B − yA 
zB − zA
* +
x A + x B y A + y B zA + z B
! Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées , , .
2 2 2

Produit scalaire
! −

u ·−
→v = -−→
u --−

v - cos θ, où θ est une mesure de l’angle entre les vecteurs −

u et −

v.
! −
→ 2 −

-u- = u · u −

! −

u ·−
→v = 0 ⇐⇒ − → u ⊥−→v    ! 
x x
! Dans un repère orthonormé, si − →
u  y  et −→v  y!  :
z z!

→ −

– u · v = xx + yy + zz
! ! !
-
– -−→
u - = x2 + y 2 + z 2

Produit vectoriel


! Si −

u et −
→v sont colinéaires, alors − →u ∧−→
v = 0 . Sinon
• -−
→u ∧−→v - = -−→u - -−

v - |sin θ|, où θ est une mesure de l’angle entre les vecteurs −

u et −

v.

→ −
→ −
→ −

• u ∧ v ⊥ u et u ∧ v ⊥ v −
→ −

• (−

u,−→v ,−
→u ∧− →
v ) est une base directe de l’espace.
! -−
→u ∧−→
v - est l’aire du parallélogramme formé par − →u et −

v.


! −

u ∧− →
v = 0 si, et seulement si, − →u et −→
v sont colinéaires.
   ! 
x x
! Dans un repère orthonormé direct, si − →u  y  et − →v  y!  :
z z!
( ( ( ( ( (

→ ( y y! ( − → (( x x! (( − → (( x x! (( − → ! ! "→ ! !
! −
"−
→ ! "−

u ∧− →
v = (( (
! ( i − ( ! ( j + ( ! ( k = yz − zy i − xz − zx! j + xy ! − yx! k
z z z z y y

Produit mixte
! [−
→u,− →
v ,−→
w ] = (−→u ∧− →
v)·−→
w
! |[ u , v , w ]| est le volume du parallélépipède formé par les vecteurs −

→ −
→ −
→ →u, − →
v et −

w.

→ −
→ −
→ 1 −
→ −
→ −

le volume du tétraèdre formé par les vecteurs u , v et w est |[ u , v , w ]|.
6
! [−
→u,− →
v ,−→
w ] = 0 si, et seulement si, −
→u, −→v et −
→w sont coplanaires.
   !   !! 
x x x
! Dans un repère orthonormé direct, si u −
→  y , v
 −
→  y !  et w−
→  y !!  :
z z ! z !!
( (
( x x! x!! (
( (
[−
→u,−
→v ,−

w ] = det (−→u,−→
v ,−

w ) = (( y y ! y !! ((
( z z ! z !! (
( ( ( ( ( (
(
!! ( y y (
! ( (
!! ( x x (
! ( (
!! ( x x (
! (
=x ·( −y ·( +z ·(
z z! ( z z! ( y y! (
! " ! " ! "
= x!! yz ! − zy ! − y !! xz ! − zx! + z !! xy ! − yx!

9
Mathématiques ATS FORMULAIRE

Droites


 x = xA + at
! Une droite de représentation paramétrique y = yA + bt passe par le point A(xA , yA , zA ) et a pour


z = zA + ct
 
a
vecteur directeur  b .
c
! La distance d’un point M à une droite D passant par un point A de vecteur directeur −

u est
; −−→;
;− ;
;→u ∧ AM ;
d(A, D) =
-−
→u-

Plans
 
a
! Un plan d’équation cartésienne ax + by + cz + d = 0 a pour vecteur normal  b .
c

 ! !
 x = xA + at + a t
! Un plan de représentation paramétrique y = yA + bt + b! t! passe par le point A(xA , yA , zA ) et a

 !
z = z + ct + c t !
   ! A
a a


pour vecteurs directeurs u  b  −

et v  b! .
c c!

→ −

u ∧ v est un vecteur normal à ce plan.
! La distance d’un point A(xA , yA , zA ) à un plan P d’équation cartésienne ax + by + cz + d = 0 est

|axA + byA + czA + d|


d(A, P) = √
a 2 + b2 + c 2
.

Sphères
Une sphère de centre A(xA , yA , zA ) et de rayon r a pour équation cartésienne

(x − xA )2 + (y − yA )2 + (z − zA )2 = r2 .

Polynômes
Division euclidienne
Soit (A, B) ∈ (K [X])2 , il existe un unique couple (Q, R) ∈ (K [X])2 tel que A = BQ+R et deg (R) < deg (B).

Racines et factorisation
! P (a) = 0 ⇐⇒ P = (X − a)Q.
! Les propositions suivantes sont équivalentes :
i) a est une racine de P de multiplicité n ;
ii) P = (X − a)n Q, avec Q(a) != 0.
iii) P (a) = P ! (a) = P !! (a) = . . . = P (n) (a) = 0 et P (n+1) (a) != 0.

10
Mathématiques ATS FORMULAIRE

Espaces vectoriels
Famille libre, famille génératrice, base
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie.
! F = (u1 , . . . , un ) est une famille génératrice de E si pour tout x ∈ E, il existe (a1 , . . . , an ) ∈ Kn tel
que
x = a 1 u1 + . . . + a n un
On note alors E = Vect (u1 , . . . , un ).
! F = (u1 , . . . , un ) est une famille libre de E si pour tout (a1 , . . . , an ) ∈ Kn :

a1 u1 + . . . + an un = 0 =⇒ a1 = . . . = an = 0

! F = (u1 , . . . , un ) est une base de E si F est à la fois libre et génératrice.


! E admet une base. Toutes les bases ont le même nombre d’élément qui est la dimension de E, notée
dim(E).

Famille de vecteurs de Kn
 
a1
Un vecteur de Kn est de la forme  ... , où (a1 , . . . , an ) ∈ Kn .
 

an
Soit F = (C1 , . . . , Cp ) une famille de vecteurs de Kn . On note A = (C1 | . . . |Cp ) la matrice de Mn,p (K) dont
les colonnes sont C1 , . . . , Cp .
! F est libre si, et seulement si, rg (A) = p.
! F est génératrice si, et seulement si, rg (A) = n.
! F est une base de Kn si, et seulement si, rg (A) = n = p.

Sous-espaces vectoriels
Soit E un K-espace vectoriel.
4
0E ∈ F
! F est un sous-espace vectoriel de E si
∀(u, v) ∈ F 2 , ∀λ ∈ K, λu + v ∈ F
! Si dim(E) < ∞, dim(F ) " dim(E) et dim(F ) = dim(E) ⇐⇒ F = E.

Intersection et somme
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel E.
! F ∩ G est un sous-espace vectoriel de E
! F + G = { u + v| u ∈ F, ∈ v ∈ G} est un sous-espace vectoriel de E.
! Si dim(E) < ∞, alors on a la formule de Grassmann :

dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G)

! F et G sont en somme directe si F ∩ G = {0E }. On note alors F + G = F ⊕ G.


4
F ∩ G = {0E }
! F et G sont supplémentaires dans E si .
F +G=E
! Si F = (u1 , . . . , un , v1 , . . . , vp ) est une famille libre de E, alors F = Vect (u1 , . . . , un ) et G =
Vect (v1 , . . . , vp ) sont des sous-espaces vectoriels en somme directe. F est une base de F ⊕ G dite
base adaptée à cette somme directe.

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