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Formulaire - Kit de survie

1 Nombres complexes

ˆ |a + ib| = a2 + b2 (a, b ∈ R), z z̄ = |z|2

ˆ Formules d'Euler : eix = cos x + i sin x, cos x = eix +e−ix


2 , sin x = eix −e−ix
2i (x ∈ R)
ˆ eib = 1, ea+ib = ea (a, b ∈ R)

2 Formules de trigonométrie
ˆ Connaitre le cosinus et le sinus des angles 0, π/6, π/4, π/3, π/2, π

ˆ sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b, d'où sin(2a) = 2 sin a cos a

ˆ cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b, d'où cos(2a) = cos2 a − sin2 a

ˆ sin(−x) = − sin x, cos(−x) = cos x, tan(x) = sin x


cos x

ˆ cos2 x + sin2 x = 1, ch2 x − sh2 x = 1


ex +e−x ex −e−x
ˆ chx = 2 , shx = 2 , thx = shx
chx

ˆ sh(a + b) = sha chb + cha shb, d'où sh(2a) = 2sha cha

ˆ ch(a + b) = cha chb + sha shb, d'où ch(2a) = ch2 a + sh2 a

ˆ sh(−x) = −shx, ch(−x) = chx

3 Suites numériques
ˆ Suite arithmétique de raison r : un+1 = un + r, un = up + (n − p)r,
n
up + un
(0 ≤ p ≤ n)
X
uk = (n − p + 1)
2
k=p

ˆ Suite géométrique de raison q : un+1 = qun , un = up q n−p ,


n
1 − q n−p+1
( 0 ≤ p ≤ n)
X
uk = up
1−q
k=p

ˆ Toute suite monotone et bornée est convergente.

4 Polynôme et fractions rationnelles


ˆ Savoir factoriser un polynôme

ˆ Savoir décomposer en éléments simples une fraction rationnelle

5 Logarithme et exponentielle
ˆ ln(ab) = ln a + ln b, ln( 1b ) = − ln b, ln( ab ) = ln a − ln b, ln(an ) = n ln a (a, b > 0, n ∈ N)

ˆ ea+b = ea eb , e−b = 1
eb
, ea−b = ea
eb
, ena = (ea )n (a, b ∈ R, n ∈ N)
6 Limites
ex
limx→−∞ |x| ex = 0 pour α ≥ 0
α
ˆ limx→+∞ xα = +∞,
lnβ x
limx→0 xα |ln x| = 0 pour α > 0, β ∈ R
β
ˆ limx→+∞ xα = 0,
ax
limx→−∞ |x| ax = 0 pour α ≥ 0, a > 1 (a = e dans le 1))
α
ˆ limx→+∞ xα = +∞,
ˆ limn→+∞ q n = 0 si |q| < 1 et limn→+∞ q n = +∞ si q > 1

Remarque : "L'exponentielle l'emporte sur les puissances, qui l'emportent sur le logarithme".

7 Dérivées - Primitives
f (x) f ′ (x) f (x) F (x)
uα αu′ uα−1 u u (α ̸= −1)
′ α uα+1
α+1 + C

1
− uu2 u′
√u u2′ − u1 + C
u ′
u √
u √
2 u
√ 2 u+C
u
u′ u′
ln u u u ln |u| + C

cos u −u sin u u′ sin u − cos u + C
sin u u′ cos u u′ cos u sin u + C

tan u u′ (1 + tan2 u) = cosu2 u u (1 + tan u) ou cos2 u
′ 2 u′
tan u + C
chu u′ shu u′ chu shu + C
shu u′ chu u′ shu chu + C

u′ (1 − th2 u) ou chu2 u

thu u′ (1 − th2 u) = chu2 u thu + C
eu u′ eu u′ eu eu + C
u′ u′
arctan u 1+u2 1+u2 arctan u + C
′
où u = u(x) est une fonction qui dépend de x. De plus (u ◦ v) = v .(u′ ◦ v), uv =
′ ′ u′ v−v ′ u
v2
et (uv)′ = u′ v + uv ′ .
Intégration par parties : ab uv ′ = [uv]ba − ab u′ v
R R

8 Fonction d'une variable réelle


ˆ Equivalent : f ∼a g ⇔ limx→a = 1. Ok pour produit et quotient, mais pas pour
f (x)
g(x)
la somme ! Deux fonctions équivalentes en a ont même limite en a (mais la réciproque
est fausse !). Si limx→a f (x) = l ̸= 0, alors f ∼a l.
ˆ f est continue en a ⇔ limx→a f (x) = f (a)

ˆ Théorème des valeurs intermédiaires : soit f une fonction continue sur [a, b]. Alors,
pour tout k entre f (a) et f (b), il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = k.
ˆ f est dérivable en a ⇔ limx→a f (x)−f (a)
x−a existe et est nie. Alors f ′ (a) = limx→a f (x)−f
x−a
(a)

ˆ Théorème de Rolle : soit f une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. Si
f (a) = f (b), alors il existe c ∈ [a, b] tel que f ′ (c) = 0.

ˆ Théorème de accroissements nis : soit f une fonction continue sur [a, b] et dérivable
sur ]a, b[. Alors il existe c ∈ [a, b] tel que f (b) − f (a) = f ′ (c)(b − a).
ˆ f est croissante sur I ⇔ f ′ (x) ≥ 0 pour tout x ∈ I ,...
9 Développements limités au voisinage de 0
x2 x3 xn
ˆ ex = 1 + x + 2! + 3! + ... + n! + o(xn )
x3 x5 2n+1
ˆ sin x = x − 3! + 5!
x
+ ... + (−1)n (2n+1)! + o(x2n+1 )

x2 x4 2n
ˆ cos x = 1 − 2! + 4!
x
+ ... + (−1)n (2n)! + o(x2n )

x3
ˆ tan x = x + 3 + o(x4 )
x3 x5 x2n+1
ˆ shx = x + 3! + 5! + ... + (2n+1)! + o(x2n+1 )

x2 x4 x2n
ˆ chx = 1 + 2! + 4! + ... + (2n)! + o(x2n )

x3
ˆ thx = x − 3 + o(x4 )
ˆ 1
1−x = 1 + x + x2 + x3 + ... + xn + o(xn )
α(α−1) 2 α(α−1)(α−2) 3 α(α−1)...(α−(n−1)) n
ˆ (1 + x)α = 1 + αx + 2! x + 3! x + ... + n! x + o(xn )
x2 x3 x4 n
ˆ ln(1 + x) = x − 2 + 3 − 4 + ... + (−1)n−1 xn + o(xn )

Le premier terme du développement limité donne un équivalent.

10 Equations diérentielles
Structure des solutions d'une équation diérentielle linéaire : solution de l'équation ho-
mogène (second membre =0) + solution particulière.
ˆ Equation diérentielle linéaire homogène d'ordre 1 : y ′ (t) + f (t)y(t) = 0. La solution
générale est alors donnée par : y(t) = Ke−F (t) , où F est une primitive de f et K ∈ R.
ˆ Equation diérentielle linéaire homogène du 2nd ordre à coecients constants : ay ′′ (t)+
by ′ (t)+cy(t) = 0 avec a, b, c ∈ R. On résout l'équation caractéristique aλ2 +bλ+c = 0.
 si ∆ = b2√− 4ac > 0, alors √
l'équation caractéristique a deux solutions réelles
λ1 = −b− 2a

et λ 2 = −b+ ∆
2a , et la solution générale de l'équation diérentielle
homogène est donnée par y(t) = C1 eλ1 t + C2 eλ2 t , C1 , C2 ∈ R.
 si ∆ = 0, alors l'équation caractéristique a une unique solution λ = −b 2a , et la
solution générale de l'équation diérentielle homogène est donnée par y(t) =
(C1 t + C2 )eλt , C1 , C2 ∈ R.
 si ∆√< 0, alors l'équation √ caractéristique a deux solutions complexes λ1 =
−b−i |∆| −b+i |∆|
2a et λ2 = 2a . La solution générale complexe de l'équation dif-
férentielle homogène est donnée par y(t) = C1 eλ1 t + C2 eλ2 t , C1 , C2 ∈ C, et
la solution réelle par y(t) = eRe (λ1 )t (C1 cos(Im (λ1 )t) + C2 sin(Im (λ1 )t)), C1 ,
C2 ∈ R.

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