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Énergie : « propriété d’un système physique capable de produire du travail » (Le Petit Robert)
Remarques :
- Cette relation ne s'applique pas pour les solides en rotation.
- Cette formule n'est valable que si la vitesse de l'objet est petite devant la vitesse de la lumière dans le vide.
L'énergie potentielle de pesanteur est une forme d'énergie liée à la position du point M dans le champ de
pesanteur uniforme. Elle est définie à partir de sa variation : sa lvaleur dépend de la référence choisie
pour laquelle l'énergie potentielle de pesanteur est nulle (Epp = 0 J). Sa variation ne dépend pas de la
référence choisi. Elle est donc définie à une constante C près :
Epp(z )=m×g×z+C Epp en Joules (J), m en kg, g en N/kg, z en m.
Remarque : Il existe aussi une énergie potentielle élastique utilisée dans le cas des ressorts.
L'énergie mécanique d'un système, correspondant à son énergie totale, est la somme de son énergie
cinétique et de son énergie potentielle :
Em=Ec+Ep
Réfléchissons un peu : prenons l'exemple d'un objet ni lourd ni encombrant sur lequel on applique unn
force constante :!
La force appliquée sur un déplacement de 2 m
provoque 2 fois plus de travail que sur 1 m
Si la force est 2 fois plus grande, le travail est 2 fois plus important donc le travail est proportionnel à la
force exercée.
ascenceur
Le travail effectué par une force est proportionnel à la contribution de cette force au mouvement, c’est-à-
dire à la composante de la force le long de la trajectoire
Le travail d'une force constante ⃗F , appliquée à un système se déplaçant d'un point A vers un point B se
note WAB( ⃗F ). C'est le produit scalaire de la force ⃗F par le vecteur déplacement ⃗
AB
Travail de la force W AB ( ⃗
F)=⃗ ⃗
F⋅AB=F×AB×cos α
Angle formé par
entre A et B (en J) F et AB (en °)
Produit scalaire
Le travail est une grandeur algébrique de signe positif ou négatif déterminé par la valeur de l'angle (F et
AB étant toujours positives (Fig. 2)) comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Inversement, pour ramener le livre sur la table, il faut fournir un travail : exercer une force
compensant le poids : F = – mg, sur une longueur h, donc le travail à fournir : est :
W (⃗
F )=mg×h
F
Le même travail que le livre restitue en tombant !!! donc quelque chose se conserve !
L’opérateur effectue un travail pour que le livre se trouve dans un état (à la hauteur h) tel
que ce travail peut être restitué intégralement, donc le travail n’a pas été vain : il a
P = mg produit une capacité à produire à nouveau du travail, d’une valeur exactement identique !
Cette « capacité à produire du travail », c’est cela l’« énergie » ! (Revoir définition de
l'énergie) Donc dans cet exemple, l'énergie se conserve…
Au cours de sa chute, le livre a perdu sa capacité à produire du travail du fait de son élévation, c’est-
à-dire de son « énergie potentielle de pesanteur ».
Mais le livre acquiert de plus en plus de vitesse ! Donc il acquiert de l'énergie cinétique.
On remarque que le travail du poids est moteur lors de la chute mais qu'il est résistant lors de la montée !
La variation d'énergie potentielle de pesanteur entre deux points A et B est égale à l'opposé du travail
du poids de A à B (voir activité documentaire 2)
Δ Epp( A →B)=EppB−EppA =−W AB ( ⃗
P)=m×g×(z B−z A )
Théorème de l'énergie cinétique : Dans un référentiel galiléen, la variation de l'énergie cinétique d'un
système assimilé à un point matériel au cours d'un déplacement d'un point A vers un point B est égale à la
somme des travaux de toutes les forces appliquées au système au cours de son déplacement de A à B :
Δ Ec=Ec B−Ec A =Σ W AB (⃗F)appliquées
Cas d'une seule force appliquée au système :
Si le travail de la force est moteur, W > 0, alors Ec > 0, la vitesse du système augmente.
Si le travail de la force est résistant, W < 0, alors Ec < 0, la vitesse du système diminue.
Si la force est orthogonale au déplacement, alors son travail est nul : W = 0. Ainsi, s'il n'y a qu'une seule
force, Ec = 0 et la vitesse du système reste constante.
Exemple : le poids est une force conservative puisque son travail W AB ( ⃗P)=mgh ne dépend que de
l'altitude des points A et B.
Une force non conservative est une force dont le travail de A à B dépend du chemin suivi pour aller de A
à B.
Soit un système soumis uniquement à son poids et à des forces non conservatives ; la variation d'énergie
mécanique du système est égale à la somme des travaux des forces non conservatives qu'il subit :
Δ Em=Σ W AB ( ⃗
F)NC
à l'état 1 : Em 1 =Ec 1 +Ep 1 et à l'état 2 : Em2 =Ec 2+Ep2 donc Ec 1 +Ep1 =Ec 2 +Ep2
d'où Ec 1 −Ec2 +Ep 1−Ep2 =0 Δ Ec+Δ Ep=0 soit Δ Ec=−Δ Ep
Exemple :
La skieuse subit maintenant, en plus, les frottements f de l'air et du sol.
Son énergie mécanique n'est pas conservée.
Le théorème de l'énergie mécanique s'écrit :
⃗
Em=Em(B)−Em(A)=W AB ( N)+W ⃗
AB ( f )
1
Comme N ne travaille pas, on peut en déduire : W AB ( ⃗f )=Em( B)−Em (A)= mvB ²−mgh
2
(De l'énergie est perdue pour la skieuse, elle est transformée en mouvement et en compression de la neige,
et surtout en chaleur…)
Remarque : dans tout le chapitre nous avons parlé de mouvements de translation (pas des mouvements de
rotation pour lesquelles les relations mathématiques sont différentes)
En résumé :
Em = Ec + Ep
WAB ( ⃗F Non Conservatives) = WAB ( ⃗F appliquées) – WAB ( ⃗F Conservatives)
force conservative = poids ; force non conservative = frottements si pas de frottements Em = 0