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Célia Perez-Mendoca

Images en mouvement
CC du 27/11/2023
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NOTE D’INTENTION – AUTOPORTRAIT

Pour faire mon autoportrait j’ai eu pour idée de partir sur une vidéo scénarisée, J’ai,
au préalable, choisi les thèmes que je voulais évoquer et la scénarisation m’a permis
d’établir un lien entre eux et de créer une continuité. J’avais pour idée, dans cette vidéo,
non seulement de me décrire dans le présent mais également de montrer des éléments
passés qui ont eu une place importante dans ma vie et qui m’ont impacté.
J’ai décidé d’introduire ma vidéo en abordant mon introversion. On me voit donc
m’exclure socialement de manière volontaire en fermant la porte et m’enfermant ainsi
dans une pièce qui ici symbolise ma zone de confort. Ensuite, je reviens sur mes trois
passions, les jeux vidéo, l’équitation et le dessin, J’ai choisi de montrer le passage sur
l’équitation comme quelque chose qui me rend nostalgique. Tout d’abord avec la
séquence dans laquelle je pose un long regard sur un cheval dans une jeux, puis en
regardant de vieilles photographies et vidéos, ensuite en regardant des dessins qui font
référence aux chevaux et enfin par l’ajout d’une musique dramatique. Je conclus ma vidéo
par une séquence qui parle des études que j’ai fait avant de venir en licence d’arts
plastiques car cela constitue une partie de mon identité.
Tout au long de la vidéo, j’ai opté pour des gros plans sur les yeux afin que le
spectateur se focalise sur leur expression. J’ai décidé de jouer sur une binarité entre des
moments très long comprenant des scènes très lentes et à l’inverse des séquences où il
y’a beaucoup d’images, beaucoup d’informations qui s’enchaînent très vite. Les
séquences où il y’a beaucoup d’images sont là pour évoquer quelque chose de passé
dont il me reste donc beaucoup de souvenirs. J’ai également opté pour des séquences où
j’ai superposé mon regard avec ce que je regarde, ce qui permet au spectateur de voir les
deux sans que les deux informations soit séparé à deux endroits sur le même écran ou sur
deux séquences différentes. Enfin, à plusieurs moments, j’ai alterné entre des séquences
très silencieuses et des séquences très bruyante à la manière de Christopher Nolan dans
son film Oppenheimer, ce qui, à mon sens, amplifie mes idées en créant une atmosphère
soit oppressante soit calme et rassurante.

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