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EXPOSE D’ HISTOIRE MODERNE: CHARLES QUINT

NOM ET PRENOMS DES EXPOSANTS :


- FIERROU Dufresne Kebe
- KONE Fatoumata
- YAO Kouakou Charles
- YODE Jo Mahan Sylvestre
- ZAHI Melissa Grace

NOM DE L’ ENSEIGNANT :

Docteur FOFANA MAMADOU


PLAN DETAILLE :
INTRODUCTION
I- JEUNESSE ET ASCENSION AU POUVOIR DE CHARLES
QUINT
1- La naissance et l’éducation de Charles quint
2- Les circonstances politiques et familiales qui ont influence
sa montée en puissance
3- L’accession au trône de Charles quint en tant que roi
d’Espagne et empereur du saint empire romain
germanique
II- LES DEFIS POLITIQUES ET MILITAIRES
1- Les campagnes militaires de Charles quint
a- Le conflit militaire avec François Ier
b- La guerre contre l’empire ottoman
c- Les efforts pour le maintien de son empire
2- Les défis liés à la réforme protestante et la réponse de
Charles quint a la reforme
III- L’HERITAGE POLITIQUE ET CULTURELLE LAISSE PAR
CHARLES QUINT
1- L’héritage politique
2- L’héritage culturelle
CONCLUSION
Introduction
Le XVIe siècle européen est un moment majeur de la mondialisation
largement initie par la péninsule ibérique. Cette époque marque
l’avènement d’un grand empereur appelé CHARLES QUINT né à Gand
le 25 février 1500. Il a été l’une des figures les plus marquantes de
l’histoire européenne du XVIe siècle. Son règne a été caractérisé par
une ambition politique sans précèdent, des conquêtes militaires, des
défis religieux majeurs et une tentative de gouverner un vaste empire
compose de terres européennes, américaines et africaines.
Ainsi dit, qui est CHARLES QUINT ?
Dans notre développement nous montrerons d’une part la jeunesse et
l’ascension au pouvoir de Charles quint et d’autres part les défis
politiques et militaires

I- Jeunesse et ascension au pouvoir


1- La naissance et l’éducation de Charles quint
Il est le fils de l’archiduc Philippe le beau (Philippe de Habsbourg) et
de jeanne la folle (jeanne de castille). Il était par son père le petit fils
de Maximilien Ier de Habsbourg, par sa mère le petit fils des rois
catholiques. Ferdinand d’Aragón et isabelle de castille. Charles est
éduqué à malines sous la direction du prince de Chimay puis de
guillaume de Croÿ seigneur de Chièvres. Ceux-ci lui transmettent les
récits épiques de leurs ancêtres et le raffinement de la culture
bourguignonne.
2- Les circonstances politiques et familiales qui ont
influencé sa montée en puissance.
Charles vécût une enfance mouvementée puisqu’ en 1506, a l’âge de 6
ans, son père meurt et il devient l’héritier des pays bas. A bas âge, sa
tante assura la régence. Les états généraux menés par Guillaume de
Croÿ s’empressent dès que possible de l’émancipation du jeune Charles.
10 ans plus tard, son grand père, Ferdinand d’Aragon, mourut. D’après
le testament de Ferdinand, Charles n’aurait dû gouverner l’Aragón et
la castille ainsi que les territoires qui y sont attaches en Amérique et
dans la péninsule italienne que nominalement, comme représentant de
sa mère jeanne, dont la raison avait sombré à la mort de son mari. Dans
le dessein secret de déshériter son petit-fils, Ferdinand, peu avant de
mourir, avait même contracté un second mariage. Mais ses adversaires
assurèrent le trône à Charles, qui, le 14 mai 1516, fut proclamé à
Bruxelles, sous le nom de Charles Iᵉʳ, roi des Espagne et des Deux-Siciles
et souverain des Amériques.

3- Son accession au trône en tant que roi d’Espagne et


empereur du saint empire romain germanique.

En 1519, la mort du grand-père paternel de Charles, l'empereur


Maximilien, lui offre de nouveaux domaines en Autriche. Elle lui ouvre
aussi la possibilité d'obtenir la Couronne impériale. Le 28 juin 1519, les
sept grands électeurs allemands, achetés à prix fort, désignent Charles
comme « roi des Romains » avant de le sacrer « empereur du Saint-
Empire germanique » le 23 octobre 1520, sous le nom de Charles V,
Carolus Quintus en latin.
Cependant, l'obtention de ce titre prestigieux ne pouvait qu'attiser la
méfiance des grandes maisons d'Europe. La domination
habsbourgeoise menace dorénavant les ambitions tout aussi fortes de
François Iᵉʳ de France et d'Henri VIII d'Angleterre. De même, le
gouvernement de cet immense territoire sur lequel « le soleil ne se
couche jamais » ne pouvait plus se centrer sur les intérêts exclusifs des
Pays-Bas.
II- Les défis politiques et militaires.
1- les campagnes militaires de Charles quint
a- le conflit militaire avec François Ier

Charles de son règne exerça personnellement la souveraineté sur les


Pays-Bas, il gouverne sous l’influence de Guillaume de Croÿ en veillant
prioritairement aux intérêts des Pays-Bas et des élites. Il mena une
lutte contre le régime français. En effet, la mort de Maximilien Iᵉʳ ouvre
une élection impériale en 1519 qui conduit à une guerre entre la France
et Habsbourg. Cette guerre n’était pas seulement pour des enjeux
matériels, mais elle opposait aussi deux conceptions de la politique : la
vielle idée impériale des Hohenstaufen dont Charles se fit l’héritier et
l’idée moderne de l’état national dont la France était le champion.
Dans le cadre de la lutte continuelle entre François ler et Charles Quint,
celui-ci conquiert la ville de Tournai (1521) et obtient le renoncement
de la France sur la Flandre et l'Artois. Au nord, les Pays-Bas sont
continuellement menacés par le duché de Gueldre soutenu par
François Iᵉʳ. Ils annexent, au cours de cette lutte, la Frise (1523), la
principauté d'Utrecht (1528), Groningue
(1536), la Drenthe (1536) et finalement la Gueldre (1543). Ils forment
alors les dix-sept provinces. Cet accroissement territorial
s'accompagne également d'une domination commerciale sur les
échanges noués entre la mer du Nord et la mer Baltique. Soumise
depuis le Moyen Âge au pouvoir hanséatique, cette route maritime est
désormais contrôlée par la Marine hollandaise.

b-la guerre contre l’empire ottoman

La lutte contre la France aboutit à un échec relatif parce que Charles


Quint, à partir de 1530, avait dû constamment lutter sur plusieurs
fronts, menacé sur ses arrières, en Allemagne par les princes
protestants, en Hongrie, en Autriche et en Méditerranée par les
Ottomans. Les entreprises espagnoles sur les côtes d'Afrique avaient
poussé les Barbares-ques, dès 1518, à se reconnaître vassaux des
Turcs.
Charles Quint réussit à s'emparer de Tunis (1535), mais une expédition
contre Alger aboutit à un désastre (1541). Pendant ce temps, Soliman
II avançait dans la vallée du Danube : après leur victoire de Mohács
(1526), les Turcs submergèrent la plaine hongroise et parvinrent sous
les murs de Vienne (1529).

Repoussés, ils restèrent menaçants et, en 1536, Soli-Man scella son


alliance avec François Iᵉʳ par le traité des capitulations.

C- les efforts pour le maintien de son empire

À partir de 1544, Charles Quint revient régulièrement aux Pays-Bas.


Après avoir conclu une paix « définitive » avec François Iᵉʳ à Crépy-en-
Laonnois, il peut se concentrer sur l'opposition protestante qui menace
son autorité au sein du Saint-Empire germanique. Grâce à l'appui
financier et militaire de ses possessions bourguignonnes, il remporte
une victoire écrasante à la bataille de Mühlberg (1547), où Maximilien
d'Egmont, comte de Buren, se distingue particulièrement. Ayant
affermi son autorité impériale, Charles Quint impose, le 26 juin 1548,
la transaction d'Augsbourg. Celle-ci érige les Pays-Bas élargis aux dix-
sept provinces en un Cercle de Bourgogne qui sera affranchi de la
juridiction impériale, tout en apportant une contribution financière,
toute théorique, à l'empire. En pratique, cette norme libère le pays
natal de Charles Quint de la tutelle impériale, de la même manière que
les guerres menées contre François ler ont affranchi la Flandre et
l'Artois de la suzeraineté française. La proclamation de la Pragmatique
Sanction, le 4 novembre 1549, attacha chacune des principautés
formant les Pays-Bas aux mêmes règles successorales. Ainsi, les Pays-
Bas, entité politique autonome, sont liés à la famille habsbourgeoise
d'Espagne. Ils sont complètement intégrés dans l'héritage de Charles
Quint, contrairement aux territoires autrichiens promis à son frère
Ferdinand. Ils sont destinés à son fils Philippe, qui fut présenté le 17
mars 1549 comme héritier naturel du Cercle de Bourgogne.
2- Les défis liés à la réforme protestante et la réponse de
Charles quint à la réforme

Défenseur de l'Europe contre les Turcs, Charles Quint était aussi le


champion du catholicisme en Allemagne. Il ne put intervenir qu'en
1529, après la paix de Cambrai et l'échec des Turcs devant

Vienne. La seconde diète de Spire (1529) prétendit interdire aux princes


allemands le droit de régler eux-mêmes les questions religieuses ; les
princes luthériens répliquèrent par une « protestation », puis, lorsque
Charles Quint ordonna la stricte application de l'édit de Worms, ils
formèrent la ligue de Smalkalde (1530), qui s'allia bientôt avec François
Iᵉʳ. Mesurant l'ampleur du danger, Charles Quint essaya longtemps
d'amener ses adversaires à composer pacifiquement. Mais après la
paix de Crépy commença une guerre civile allemande (1546/47),
marquée par la victoire de l’empereur sur les protestants à Mühlberg
(24 avril 1547). Cependant, l’intervention française en lorraine et une
nouvelle invasion turque en Hongrie empêchèrent Charles quint
d’exploiter son avantage, il dut autoriser son frère Ferdinand à signer
la trêve de Passau, suivie par la paix d'Augsbourg (1555), qui consacrait
la division religieuse de l'Allemagne et laissait les princes libres
d'imposer leur religion à leurs sujets. C'est finalement aux Pays-Bas que
Charles Quint connut le moins de déboires. Néanmoins, en 1539, il eut
à vaincre la révolte de Gand, qui avait fait appel à l'aide de François Iᵉʳ,
et dont les privilèges furent abolis.

III- l’héritage politique et culturelle laisse par Charles quint

1 - l’héritage politique

L'œuvre politique de Charles Quint est bien souvent symbolisée par la


«création» des trois conseils collatéraux en 1531: le Conseil privé, le
Conseil d'État et le Conseil des finances. Cette invention rationnelle
confie à trois organismes spécifiques des fonctions régaliennes
distinctes. Le premier se chargera des questions juridiques, le deuxième
s'occupera des grands enjeux politiques tandis que le dernier sera
consacré aux affaires financières.
Cette spécialisation administrative semble néanmoins provenir d'une
double évolution. Elle traduit, d'une part, la volonté du pouvoir
bourguignon de mieux contrôler les rouages financiers et juridiques
complexes qui sont en place dans leurs territoires des Pays-Bas. D'autre
part, elle manifeste robiectif monarchique d'écarter l'aristocratie de
l'exercice de l'autorité en la confinant dans le Conseil d'État alors que
les deux autres organes, aux missions plus techniques, sont confiés à
un personnel mieux formé, plus docile et issu de milieux plus modestes.

2 - l’héritage culturelle

La grande prospérité des Pays-Bas attire naturellement les artistes et


les intellectuels européens, qui manifestent une véritable passion pour
les formes artistiques et les théories philosophiques de l'Antiquité.
Dans le même temps, ces territoires sont transformés par la diffusion
d'une mentalité nouvelle, du moins au sein de ses classes dirigeantes

CONCLUSION
Charles Quint demeure et reste une figure emblématique de l’histoire
européenne, dont le règne a façonné les contours politiques et religieux
de l’Europe moderne. Son empire colossal et son influence ont laisse un
héritage durable, illustrant les défis et les opportunités rencontrés par
les dirigeants de cette époque.
Annexes :
Bibliographie :
1. Dictionnaire
- MOURRE Michelle, dictionnaire encyclopédique de l’histoire du
monde, Tome 2 : C-D, paris, France Loisirs, 2007, 255p.

2- Ouvrages
- CROUZET (Denis), Charles quint empereur d’une fin des temps,
paris, Odile Jacob,2016,669p.
- FRANTZWA (Guillaume), Le rêve brise de Charles quint 1525-
1545 : un empire universel?, Paris, Perrin, 2022, 352p.
- STEVENS (Fred) et TIXHON (Axel), L’histoire de la Belgique pour
les nuls, Paris, First Editions, 2010, 480p.

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