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HISTOIRE DE FRANCE

Petite histoire de la France


 
Plusieurs groupes ethniques composent le peuple français .
Au VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ, les GRECS sont arrivés par
le sud, et les GAULOIS, une des nombreuses tribus celtes, par l’est. Les Grecs
ont notamment fondé Marseille, il y a 2600 ans, mais aussi Nice et Antibes.
Les Gaulois occupent l’Aquitaine, la Celtique (Bourges, Sens, Langres,
Paris, Gergovie en Auvergne, Besançon) et la Belgique (de la Seine au Rhin, y
compris la Champagne et la Lorraine). Ils vivent de la culture et de l’élevage ,
se nourrissent de charcuterie, de laitage, de pain et boivent de la bière. Ils ont
inventé les premières moissonneuses, le tonneau en bois et le savon, et
fabriquaient d’excellentes épées.
La conquête des Gaules par Jules César (58-52 avant J.-C.) met fin à
l’indépendance de la Gaule. Elle est vaincue à cause de la désunion des peuples
et de la mauvaise entente des partis et des chefs. Cette défaite et cette conquête
vont donner naissance à une civilisation originale gallo-romaine, qui va fixer
l’aspect latin de la France et de sa culture.
Deux invasions importantes vont modifier le peuplement de la France aux V e et
VIe siècles. Les CELTES venus des ȋles Britanniques vont occuper la Bretagne
et les FRANCS , peuple germanique , vont envahir la région parisienne.
Évolution du nom « France » et du
Territoire

Francia désigne à l’origine la région


du nord de l’Europe, peuplée, ou
plutôt dominée, par un peuple de
guerriers germaniques qui se
nomment eux-mêmes les Francs.
Francia n’a alors pas une connotation
politique mais plutôt géographique ou
sociologique, comme Maghreb ou
Balkans au XXIe siècle. Le peuple franc
est avant tout un peuple de guerriers
qui élit un chef de guerre nommé
roi des Francs, et se place librement
sous son autorité pour les
affaires militaires. La guerre étant
considérée comme la valeur par
excellence de l’homme libre, franc finit
Le baptême de Clovis, Roi des Francs par devenir synonyme de libre.
De l’organisation franque découle le
système féodal.
En 1204, le mot Francia désigne, pour la première
fois, le territoire sur lequel s’exerce l’autorité de ce
roi des Francs, qui commence sporadiquement à se
nommer rex Francie. Cette autorité se limite encore
à celle qu’autorise le lien de vassalité, et ne porte
donc que sur les seigneurs eux-mêmes, à
l’exclusion de leurs territoires, de la population de
ceux-ci, et même des propres vassaux de ces
seigneurs. On peut donc par exemple rapprocher
cet événement de l’utilisation à partir de 1957 d’
Europe dans un sens politico-économique. Ceci
ouvre toutefois la porte au concept d’une autorité
civile du roi sur un territoire. Mais il faut attendre le
XVe siècle pour que ce concept soit reconnu, bon gré
mal gré, sinon accepté (guerre folle), par la plupart
des seigneurs.
début du XVIe siècle le concept de « chose publique » fait une
réapparition timide après avoir disparu avec la chute de l’
empire romain. En 1499, le contrat de mariage du roi de France, qui
dispose de la propriété de la France, tente, sans succès, de constituer
un engagement non seulement entre les signataires, mais aussi entre
leurs descendants, et même leurs successeurs. La
nationalité française est définie à cette époque.
C’est aussi vers cette époque qu’un embryon d’État commence
progressivement à se mettre en place. Jusqu’au milieu du XVIe siècle,
le roi est un nomade qui se déplace avec toute son administration,
ne restant jamais plus de quelques semaines dans la même
résidence, ce qui limite singulièrement les possibilités de
centralisation des fonctions étatiques.
Au début du XVIIe siècle, la politique étrangère de la France
commence à dépasser les seules agressions militaires directes. Richelieu
introduit la diplomatie comme une façon de faire mener ses guerres par
d’autres pays.
La révolution française constitue l’acte de naissance de la Nation
française, et du peuple français en tant qu’acteur politique. Il ne s’agit
alors pourtant encore que de concepts tout théoriques. Ce sont les
guerres napoléoniennes, et surtout les grandes guerres de 1870, 1914 et
1939 qui font de la Nation française une image mentale partagée par les
Français. Les difficultés économiques liées à la mondialisation du
début et de la fin du XXe siècle exacerbent (comme dans le reste de l’
Europe) ce sentiment national en un nationalisme.
Préhistoire, Protohistoire et Antiquité

La présence humaine sur le territoire de la France actuelle


remonte au Paléolithique inférieur. L'un des sites les plus anciens (-
1 800 000 ans), contesté par certains auteurs, est le site de Chilhac (
Haute-Loire). Plusieurs sites français ont donné leur nom à des faciès
culturels, tels que l'Acheuléen, le Moustérien, le Solutréen ou le
Magdalénien. Le territoire national compte un nombre important de
grottes ornées du Paléolithique supérieur dont la plus connue est sans
doute Lascaux (Dordogne, -15 000). À partir de -7000 environ, la
région entre dans le Néolithique, le plus ancien village connu étant le
site de Courthézon (Vaucluse), daté de 4560 av. J.-C. environ.
La Gaule passe sous la domination romaine vers
125 av. J.-C. pour la Gaule narbonnaise, et en 51 av. J.-C., après la
guerre des Gaules, pour le reste du territoire. Sous l’Empire, une
civilisation gallo-romaine prospère se développe, apportant à la
France une base de culture latine et conduisant indirectement à la
christianisation, qui s’opère lentement du IIe au VIe siècle
Haut Moyen Âge
La Gaule connaît à partir du Ve siècle l’époque des
migrations barbares, avec la présence de plusieurs peuples,
notamment les Burgondes, les Wisigoths et les Francs.
Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont
réunies sous Clovis en 507 (réunion sous la domination franque, ou
regnum francorum, des Alamans, des Burgondes et des Wisigoths
au nord des Pyrénées). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur
ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité
de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de
multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis
(dynastie des Mérovingiens). Ces royaumes ultérieurs s’appellent
Neustrie (Paris), Austrasie (Metz), Bourgogne (Chalon), Aquitaine
(Bordeaux).
À partir du milieu du VIIIe siècle Pépin le Bref, roi des Francs non
mérovingien, étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en
Empire par son fils Charlemagne et son petit-fils Louis le Pieux. Après la mort de
Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre
rapidement, ramenant l’organisation de la région à la situation antérieure : la
Francia orientalis (à l’est), la Francia occidentalis (à l’ouest) et entre les deux
l’éphémère Lotharingie, domaine d’un empereur très théorique. La partie
orientale correspond à ce qui devint plus tard l’Allemagne et la partie
occidentale, à la France. C’est de 842, avec les serments de Strasbourg passés
entre les petits-fils de Charlemagne, que date la source la plus ancienne attestant
l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du Rhin (le tudesque et le
roman). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur de la
France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les Carolingiens
— conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant très
grossièrement à la France jusqu’en 987, date à laquelle le duc Hugues Capet est
élu roi des Francs
Temps féodaux

Hugues Capet, en modifiant les règles de succession,


crée les conditions qui permettront, au long des siècles
suivants, la constitution de la France. Ses descendants,
les Capétiens règnent alors sur la France, en trois
dynasties successives (Capétiens directs, Valois et
Bourbons), jusqu’en 1792 lorsque Louis XVI est déposé
lors de la Révolution française, puis durant un
intermède de trente ans, de 1814 à 1848.
Les premiers rois de la dynastie étendent
progressivement le domaine royal, consolident la
royauté franque malgré l’opposition des Plantagenêts,
qui se matérialise par la guerre de Cent Ans. Mais ce
n’est qu’à la fin du XIIe siècle que Philippe Auguste
étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité
du roi des Francs des Pyrénées à la Manche.
C’est à cette époque qu’on commence à employer
l’expression royaume de France, et que celui-ci
acquiert un poids comparable à celui de l’Angleterre
ou du Saint Empire romain germanique. Les derniers
siècles du Moyen Âge, marqués par les crises de la
Guerre de Cent Ans et de la peste noire, renforcent
finalement l’autorité royale, qui ne devient
incontestable qu’au XVe siècle, avec Louis XI.
Renaissance et absolutisme
À la fin du Moyen Âge l’Espagne des rois catholiques et les
possessions des Habsbourg s’unissent, ce qui donne naissance
à l’empire de Charles Quint. François Ier et son fils Henri II
luttent contre cette nouvelle puissance avec des succès et des
revers. Mais les guerres de religion qui marquent la seconde
moitié du XVIe siècle et le règne des derniers Valois (François II,
Charles IX, Henri III) éloignent la France du théâtre européen.
Il faut attendre Henri IV, puis Louis XIII et son ministre
Richelieu, pour que la prépondérance espagnole soit remise en
cause au profit de la France. Malgré la disparition prématurée
de ces acteurs, l’équilibre des forces est rétabli puis renversé,
par de grands politiques comme Mazarin, notamment en 1648
(traité de Westphalie) et 1659 (traité des Pyrénées).
Dans le domaine colonial, le bilan est en revanche
mitigé : malgré un bon départ en Amérique avec
l’expédition de Jacques Cartier sous François Ier, une
implantation réussie aux Antilles, en Louisiane, et au
Sénégal sous Louis XIV, le manque de
détermination de Louis XV a conduit à de graves
échecs devant les Anglais en Inde et au Canada, et,
ainsi, à rompre la dynamique créée par ses
prédécesseurs
La Révolution et l’Empire
Les difficultés financières, le refus des réformes et l’impatience du peuple
conduisent à la Révolution française, de 1789 à 1799. Cet épisode
marquant dans la construction de l’histoire nationale voit naître notamment
la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et de la
promotion des idéaux de liberté, égalité, fraternité.
La Révolution se déroule en plusieurs phases et commence par un essai de
monarchie constitutionnelle, avec la réunion des États généraux, puis la
prise de la Bastille le 14 juillet 1789, les troubles politiques et sociaux
(opposition du tiers état face à la noblesse) aboutissent à la chute de la
monarchie, le 10 août 1792. L’ébullition révolutionnaire conduit à une
succession de régimes (République de la Convention, Directoire, Consulat
) en conflit quasi permanent avec les autres pays européens inquiets d’une
propagation des idées républicaines.
À partir de 1799, Napoléon Bonaparte prend le pouvoir, d’abord comme
Premier consul, puis comme empereur. Cette période voit l’instauration de
nouvelles institutions, tandis que la France s’étend à travers l’Europe avant
une période de revirements militaires. L’épisode s’achève par la
restauration des Bourbons en 1815
Le XIXe siècle
La Restauration de 1815 marque le début d’une nouvelle tentative de
monarchie constitutionnelle, mais les tensions des règnes de Louis XVIII puis surtout
de Charles X conduisent à la Révolution de 1830 qui porte Louis-Philippe Ier au
pouvoir. De 1830 à 1848, la Monarchie de Juillet est un régime soutenu par la
bourgeoisie, mais qui suscite une opposition légitimiste, bonarpartiste et surtout
républicaine.
Cette dernière entraîne la révolution de février 1848 qui voit une tentative
de régime présidentiel, la Seconde République.
Le 2 décembre 1851, le président de la République,
Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, organise un coup d’État. Le
14 janvier 1852, il est nommé empereur sous le nom de Napoléon III. Sous le
Second Empire, le pays connaît les débuts de la deuxième industrialisation, impulsée
par des orientations économiques libérales, fondées sur des constructions
capitalistiques fortement structurantes (banques d’affaires, compagnies de chemin de
fer et maritimes, industries lourdes et textiles, grands magasins
Sur le plan de la politique extérieure, Napoléon III s’assure la
confiance du Royaume-Uni (guerre de Crimée) qui permet d’assoir
l’influence de la France au Proche-Orient tandis que son action en
Italie, contre l’Autriche, est couronnée de succès et conduit à la
réunion à la France de régions du Piémont (Savoie]], Nice).
Néanmoins, de graves revers ternissent considérablement l’image du
régime, et renforcent une opposition extérieure (Victor Hugo) et
intérieure. Le pari de la lutte contre la Prusse pour redonner un
certain lustre à l’Empire, précipite en fait sa chute. Il se termine
ainsi en 1870 après la défaite de Sedan. La perte de l’
Alsace-Lorraine et les considérables indemnités dues à l’
Empire allemand créé à la faveur de l’avantage pris par la Prusse,
conduisent à un ressentiment national fort (la Revanche).
De la Troisième République à la Libération
La guerre de 1870 entraîne la chute du Second Empire et le retour à la
république, après l’insurrection de la Commune de Paris. Le Second Empire avait
évolué vers un régime parlementaire, et son héritage est en partie repris par la IIIe
République
. Après quelques années d’hésitation, la Troisième République est
finalement confirmée en 1875, la pratique des institutions en faisant un
régime d’assemblée.
Sous la Troisième République, la France étend son empire colonial, dont
la conquête avait commencé sous les monarchies du XIXe siècle (Afrique
occidentale et équatoriale, Maroc, Tunisie, Madagascar, Indochine).
Sortie victorieuse, mais au prix de souffrances démographiques et
économiques immenses de la Première Guerre mondiale, la France connaît une
période de crise économique et politique dans les années 1930. La défaite de 1940
conduit à l’attribution par vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain pendant la
Seconde Guerre mondiale. Celui-ci remplace la république par un État français
contesté par la France libre du général de Gaulle jusqu’en 1944.
La France contemporaine
À la suite de la Seconde
Guerre mondiale, la
Quatrième République est
promulguée le 27 octobre 1946,
mais elle fait face à de graves
difficultés dans l’Empire
colonial, d’abord en Indochine,
puis en Algérie, tandis
qu’ailleurs la décolonisation se
fait par négociation.
L’instabilité gouvernementale
qui en résulte, génère finalement
une crise qui conduit à un
changement de constitution.
Pourtant, malgré les changements fréquents de ministères, une
certaine constance de la politique de construction européenne a permis
de participer activement tout d’abord à la
Communauté européenne du charbon et de l’acier en 1950, puis à la
signature du traité de Rome en 1957 fondateur du Marché commun. Par
ailleurs, la politique de développement de l’industrie nucléaire tant
civile que militaire, a permis d’assoir une politique indépendante dans
les années 1960.
La Constitution de la Ve République, rédigée sous l’influence du
général de Gaulle et de Michel Debré, est adoptée le 4 octobre 1958.
Elle met en place une République à régime parlementaire qui s’avère
mieux résister aux instabilités que les républiques parlementaires
précédentes. En 1962, la conjonction de l’élection du président de la
République au suffrage universel direct et du fait majoritaire au
Parlement favorable au président vont modifier la Constitution pour en
avoir une lecture favorable au président
On parle alors de régime parlementaire présidentialisé. Ce cas est unique
à la France ; dans tous les autres régimes parlementaires, le chef de l’État s’est
systématiquement effacé au profit du chef de gouvernement, qui est soutenu par la
majorité parlementaire. Maurice Duverger, lui, a souhaité définir la Ve comme
relevant d’une nouvelle catégorie, celle du régime semi-présidentiel. Cette
typologie n’est cependant pas acceptée par tous.
À partir de 1973, l’économie française connaît une succession de
crises économiques et de périodes de faible croissance, qui entraînent une
alternance fréquente au sein du pouvoir. De 1986 à 1988, puis de 1993 à 1995 et
enfin de 1997 à 2002, le phénomène de la cohabitation (annulation du fait
majoritaire favorable au Président, ce qui fait que le Premier ministre est d’un
différent bord politique que celui du Président) modifie encore la lecture de la
Constitution, pour revenir à une lecture plus proche de sa conception en 1958,
c’est-à-dire un régime parlementaire.
Depuis les années 1950, la réconciliation, puis la coopération avec l’
Allemagne ont permis à la France de jouer un rôle de moteur dans la construction
européenne, notamment avec la Communauté économique européenne. Elle est
devenue l’un des principaux pays de l’Union européenne, partisan d’une Europe
politique forte, bien qu'elle ait rejetée la Constitution européenne par 55% des
suffrages le 29 mai 2005
Politique
La France est une République
constitutionnelle, « indivisible,
laïque, démocratique et sociale »
(article Ier de la
Constitution de 1958) à
régime parlementaire
présidentialisé (dont la lecture se
fait en faveur du Président de la
République, parfois appelé à tort
ou à raison
régime semi-présidentiel). La
réforme constitutionnelle du 28
mars 2003 (acte II de la
décentralisation) a rajouté dans ce
même article que l’organisation
de la République était
décentralisée.
Avant 1962, le président de la
République française était élu au
suffrage universel indirect par un
Celui-ci était élargi pour éviter la prépondérance du
pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif qui s’était produit
sous la IVe République et qui avait provoqué le blocage des
institutions. En novembre 1962, le président de la République
a demandé par référendum qu’il soit élu au suffrage universel
direct, en utilisant l’article 11 de la Constitution et non
l’article 89 de celle-ci. L’article 11 permet de soumettre au
référendum des lois sur les pouvoirs publics, sur
l’organisation des institutions ou encore sur les traités
internationaux tandis que l’article 89 permet de soumettre une
révision constitutionnelle au peuple mais après l’accord du
Parlement réuni en Congrès. Ce choix a entraîné le
renversement du gouvernement Pompidou par une
motion de censure. Cette motion de censure est la seule de la
Ve République à avoir réussi.
Dans la Constitution de la Ve République, le pouvoir exécutif est renforcé au
détriment du pouvoir législatif. Le président a acquis des pouvoirs propres tels que le
droit de dissolution de l’Assemblée nationale (article 12 de la Constitution), le droit de
soumettre au peuple un référendum (article 11 de la Constitution), le pouvoir de
nommer le Premier ministre (article 8 de la Constitution) ou encore le droit de message
au Parlement (article 18 de la Constitution). En ce qui concerne le gouvernement, celui-
ci détermine et mène la politique de la nation. Il dispose également du pouvoir
réglementaire lui permettant de faire adopter des lois. Il fixe également les 3/4 des
ordres du jour à l’Assemblée nationale.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2001, le président de la République est
élu pour cinq ans au suffrage universel direct (contre 7 ans auparavant). Il nomme le
Premier ministre.
Le Parlement est constitué de l’Assemblée nationale, réunissant 577 députés,
et du Sénat, comprenant actuellement 331 sénateurs (il y en aura 346 en 2010) élus
pour six ans au suffrage indirect et renouvelé de moitié tous les trois ans (à partir de
2010). Les Français de l’étranger voient leurs intérêts défendus auprès du Parlement
par l’Assemblée des Français de l’Étranger
Le siège du Sénat au palais du Luxembourg
L'Assemblée Nationale au palais Bourbon
Realizat de: Moinea Lacramioara

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