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CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 1- MP
m.laamoum@gmail.com
EXERCICE
Q1. X ∼ G(p) p ∈ ]0, 1[ , X (Ω) = N∗ pour tout k dans N∗ , P (X = k) = p.q k−1 avec q = 1 − p.
Soit t ∈ [−1, 1] ,
GX (t) = E(tX )
+∞
X
= tk P (X = k)
k=1
+∞
X
= tk p.q k−1
k=1
tp
=
1 − qt
1
On a E(X) = G′X (1) = .
p
1
Q2. Le nombre de codes possible est 104 donc la probabilité de tomber sur le bon code est
104
Q3. L’expérience est assimilée à un tirage sans remise . Le nombre maximal de tirages est 104 donc
X (Ω) = 1, 104 .
Soit Ak l’événement : " M. Toutlemonde obtient le bon code au k ieme essai " , on alors
et on a :
1
• P A1 = 1 − 104
1 104 −i
• PA1 ∩..∩Ai−1 Ai = 1 − 104 −i+1 = 104 −i+1 pour 2 ≤ i ≤ k − 1 .
1
• PA1 ∩..∩Ak−1 (Ak ) = 104 −k+1
Ainsi
104 −1 104 −2 104 −k+1 1 1
P (X = k) = 104 × 104 −1 × ... × 104 −k+2 × 104 −k+1 = 104
104 + 1
X suit la loi uniforme sur 1, 104 et E (X) = .
2
Q4. L’expérience est assimilée à un tirage avec remise , donc X (Ω) = N∗ .
On conserve les notations de Q3 , cette fois on a
1
• P A1 = 1 − 104
1
• PA1 ∩..∩Ai−1 Ai = 1 − 104 pour 2 ≤ i ≤ k − 1 .
1
• PA1 ∩..∩Ak−1 (Ak ) = 104
1
Ainsi k−1
1 1
P (X = k) = . 1 −
104 104
1
X suit une loi géometrique de paramètre et E(X) = 104 .
104
code = 4714
n = int(input(’Taper un code à 4 chiffres : ’))
# La partie à compléter
k = 1
while n!=code :
n = int(input(’Taper un code à 4 chiffres : ’))
k += 1
# Fin de la partie
print(’Vous avez trouvé le code en ’+str(k)+’ essais.’)
def crypte(m):
return [(x+5)%10 for x in m]
H est impaire
2
Q9. t 7→ et est développable en série entière au voisinage de 0 donc t 7→ eit l’est aussi et
+∞
2 X (i)n 2n
eit = t ∀t ∈ R
n=0
n!
Soit x ∈ R , sur le segment [0, x] on peut intégrer , terme à terme, cette série entière , ce qui donne :
+∞
X (i)n
H(x) = x2n+1
n=0
n! (2n + 1)
2
Q11. Soit x > 4π 2 , on a :
√ x2
eiu
Z
1
H(x) − H( 2π) = √ du.
2 2π u
eiu 1 eiu
Q12. On a 3 = 3 donc la fonction u 7→ 3 est intégrable sur [2π, +∞[ , par conséquent l’intégrale
u2 u2 u2
Z +∞ 2 Z +∞
eiu eix 2
3 du converge , de plus → 0 , d’où la convergence de l’intégrale généralisée eit dt .
2π u2 2x x→+∞ 0
def I(f,a,b,n):
h = (b-a)/n # le pas
S = 0
for i in range(n):
S += f(a+i*h) # xi = a+ih
return S * h
3
( Preuve : Si on suppose que g ne tend pas vers 0 en +∞ alors il existe ε > 0 tel que pour tout A > 0 il
existe x > A et |g(x)| > ε . En particulier pour A = n ∈ N , il existe xn > n tel que |g(xn )| > ε ; absurde car
lim g (xn ) = 0).
n→+∞
∂f 2 2 ∂f
(x, t) = −2xe−x (t −i) , de plus
2 2
Q18. On a f est de classe C 1 sur R2 et (x, t) = 2xe−x t .
∂x ∂x
∂f 2 2
Soit [a, b] ⊂ R∗+ on a (x, t) ≤ 2be−a t = ψ(t) . La fonction ψ est continue intégrable sur R donc g est de
∂x
classe C 1 sur [a, b] . Ceci est valable pou tout [a, b] ⊂ R∗+ donc g est de classe C 1 sur R∗+ , par parité elle l’est
Z +∞
∗ ′ ∂f
sur R et g (x) = (x, t)dt pour tout x dans R∗ .
−∞ ∂x
Q19. Soit x > 0 , on a
Z +∞
′ ix2 2 2
g (x) = −2xe e−x t dt
−∞
Z +∞
2 2
= −2eix e−u dt
u=tx −∞
√ ix2
= −2 πe
π
iπ
Q20. On a X 2 − i = X − ei 4 X +e qui donne
4
π
e−i 4
1 1 1
= π − π
X2 − i 2 X − ei 4 X + ei 4
Soit a > 0 , on écrit pour tout t :
√ 2
√
2 1
t2 − 2t + 1 = t− +
2 2
√
2
1
= 1+ 2t − 1
2
donc Z a
1 √ h √ ia
√ dt = 2 arctan( 2t − 1)
−a t2 − 2t + 1 −a
√ 2
g ′ (x) = −2 πeix
4
En déduire que :
√
Z x √
2
g(x) − g(a) = −2 π eit dt = −2 π (H(x) − H(a))
a
par continuité de g et H en 0 et H(0) = 0 on obtient
√
g(x) = g(0) − 2 π × H(x)
(1 + i)π √
= √ − 2 π × H(x)
2
On fait tendre x vers +∞ on obtient
(1 + i)π √
0 = lim g (x) = √ − 2 π × lim H (x)
x→+∞ 2 x→+∞
ce qui donne √
Z +∞
it2 (1 + i) π
e dt = √
0 2 2
Par suite √
Z +∞ Z +∞
π
cos t2 dt = sin t2 dt = √
0 0 2 2
N
X
(an − an+1 ) = a1 − aN +1 → a1
n→+∞
n=1
P P
la série (an − an+1 ) converge ce qui entraîne la convergence absolue de la série (an − an+1 ) bn .
P
Ce qui démontre la convergence de la série an (bn − bn−1 ).
∗
Q23. Soient x ∈ ]0, 2π[ et n ∈ N . On a :
n
X einx − 1
eikx = eix
eix − 1
k=1
inx inx −inx
e 2 e 2 −e 2
= eix ix ix −ix
e2 −e e2 2
nx
i(n+1)x sin
2
= e 2
sin x2
+∞ inx inx
e√ e√
P
Q24. S(x) = n
et fn (x) = n
.
n=1
n
√1 eikx , on a fn (x) = an (bn − bn−1 ) .
P
Posons pour n ≥ 1 , an = n
et bn =
k=1
(an )n∈N∗ est une suite réelle positive décroissante de limite nulle et
1
|bn | ≤ x
sin 2
5
1
la fonction x 7→ n’est pas bornée sur ]0, 2π[ . Fixons x dans ]0, 2π[ et soit ε > 0 tel que , x ∈ ]ε, 2π − ε[ ⊂
sin( x
2)
x
≥ sin 2ε , par suite |bn | ≤ sin1 ε et (bn )n∈N∗ est bornée , d’après Q23 la série fn (x)
P
]0, 2π[ . On a alors sin 2
P (2)
converge , ainsi la série fn converge simplement sur ]0, 2π[ , ce qui prouve que S est définie sur ]0, 2π[ .
Q25. On a si k ∈ N∗ et x ∈ ]0, 2π[ :
k+1
ei(k+1)x − eikx eitx
Z
1
√ − √ dt ≤ 3 .
ix k k t 4k 2
N N N
X ei(k+1)x − eikx X ei(k+1)x X eikx
√ = √ − √
k=1
ix k k=1
ix k k=1
ix k
N
eix − 1 X eikx
= √
ix ix k
k=1
1
R x2 eiu
Rx 2
Nous avons H(x) = 2 0
√
u
du. = 0
eit dt donc
Z +∞ √
it2 (1 + i) π
I(x) → + 2 e du = √
x→0 0 2
Q27. On a
eix − 1 sin x cos x − 1
= −i → 1
ix x x x→0+
De la question Q25 on a
eix − 1 √ √
xS(x) − I(x) ≤ xC pour tout x ∈ ]0, 2π[
ix
donc √
eix − 1 √ (1 + i) π
xS(x) → + √
ix x→0 2
ce qui donne √
√ (1 + i) π
xS(x) → + √
x→0 2
et √
(1 + i) π
S(x) ∼ + √
x→0 2x
FIN