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Spécisme, Une Terrible Maladie !
Spécisme, Une Terrible Maladie !
Une maladie découverte dans les années 70 et ignorée par tous les animaux sauf
l’humain !
Les symptômes :
« préjugé ou une attitude de parti pris en faveur des intérêts des membres de sa
propre espèce et à l’encontre des intérêts des membres des autres espèces ».
Les mauvaises langues rétorqueront que c’est le malaise du personnel dont faisait
partie Richard Ryder et l’incapacité à se détacher face à la souffrance des animaux
de laboratoire qui sont à l’origine d’une prise de conscience spéciste par nature.
En effet, les non humains ne peuvent intenter un procès au contraire des victimes
du racisme ou du sexisme.
De plus, c’est généralement notre proximité inter espèces qui permet l’empathie. Si
le travail de Richard Ryder avait consisté à épingler des papillons, le spécisme ne
serait peut être jamais né.
» (..) Qui a dit que la moralité devrait être limitée au traitement d’une seule
espèce – celle qui se trouve être la nôtre ? Pour moi, cela ressemblait à une sorte
de plaidoyer spécial … snobisme d’espèce … élitisme zoologique. Si la moralité doit
être prise au sérieux, alors, elle doit sûrement s’appliquer à toutes les espèces
sensibles. Tracer une ligne à une espèce ou une autre est artificiel, fallacieux et
profondément non darwinien.«
Richard Ryder trace une ligne différente mais une ligne tout de même. Son cheval de
bataille, c’est la reconnaissance de la souffrance animale selon le modèle humain.
Pour la reconnaître, quelques expérimentations sont nécessaires mais c’est pour la
bonne cause : le tri entre ceux qui souffrent ou pas afin de protéger les premiers
en leur accordant des droits. Ce qui revient à exclure les seconds.
C’est un bon début mais une action jugée bonne ou mauvaise d’après ce seul
présupposé est peu compatible avec les valeurs du véganisme et le principe de
précaution à l’égard de ce qui ne nous ressemble pas. Normal car Richard Ryder,
l’inventeur du spécisme jugeait cette philosophie inefficace pour la cause animale,
et il n’est jamais devenu végane. Cela n’enlève rien à la qualité de sa réflexion
ou à sa lutte contre l’expérimentation animale cependant il apparaît illogique de
s’en prévaloir pour promouvoir le véganisme aujourd’hui. À moins de ne rien
connaître de cette philosophie… ce qui est le cas de la majorité y compris chez
ceux se croyant véganes parce qu’ils sont antispécistes. Dédaigneux du «
consumérisme végan », ils n’oublient jamais de mettre en avant leur motif
éthique. Pourtant, tout est lié et sans l’apport de la vitamine B12 autrement que
par l’intermédiaire d’un animal, nous les véganes aurions bien du mal à faire
passer le message dans notre monde moderne.
https://www.collective-evolution.com/2017/12/15/a-native-american-perspective-on-
veganism/