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Rôle Contre-terrorisme
Libération d'otages
Formation
Ancienne dénominationGSIGN
Denis Favier
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie
nationale française, spécialisée dans la gestion de crises et les missions dangereuses demandant un
savoir-faire particulier, notamment dans les trois domaines suivants :
Force Observation Recherche : préparation d'une intervention lors d'une démonstration - octobre 2021
Force Sécurité Protection : démonstration de protection d'un VIP lors d'une embuscade - octobre 2021
L'unité dispense également de nombreuses formations dans ces domaines, en France et à l'étranger.
Le GIGN est composé d'une formation centrale établie dans le quartier de Satory à Versailles et de
quatorze antennes locales - appelées antennes du GIGN (AGIGN) - réparties en métropole et outre-mer.
L'unité est directement subordonnée au directeur général de la Gendarmerie nationale qui, en cas de
crise majeure, traite directement avec les autorités gouvernementales. Dans ses missions les plus
courantes, elle est engagée en support de la gendarmerie départementale sur le territoire national [N 1]
mais elle intervient également à l'étranger en coordination avec les forces armées françaises et
notamment le commandement des opérations spéciales (COS)[N 2].
Présentation
Rappel historique
Missions
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l’intervention ;
l’observation-recherche;
la sécurité-protection ;
Intervention
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Pour les actes de terrorisme n'entrant pas dans ces catégories (prise d'otages, etc.), la répartition des
missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit : le milieu rural et les
aéroports sont les domaines d'intervention du GIGN, le milieu urbain et les gares sont ceux du RAID.
Après les attentats de janvier 2015, une concertation a eu lieu avec les responsables militaires du
commandement des opérations spéciales (COS) et de la direction générale de la Sécurité extérieure
(DGSE) pour déterminer quelle unité avait la primauté d'action dans un acte terroriste, touchant des
intérêts ou des ressortissants français, en dehors du territoire national. Il en ressort que, dans ce
scénario, le GIGN est chargé de l'intervention et les forces spéciales de l'appui[27].
Autres interventions
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Ce sont les autres prises d'otages (par exemple liées au banditisme), les neutralisations de forcenés ainsi
que les arrestations de personnes dangereuses et armées, comme lors d'interception de convois
d'acheminement rapide de drogue (Go fast).
Observation et recherche
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Recherche opérationnelle du renseignement dans les affaires les plus sensibles en matière de lutte
contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Sécurité et protection
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Lors d'une embuscade, un groupe de gendarmes de la FSP assure la couverture et prépare l'évacuation
de l'autorité (VIP).
la mise en sécurité ;
la formation internationale ;
Enfin, dans un contexte interministériel, la FSP est régulièrement sollicitée pour réaliser des audits de
sécurité au profit des représentations françaises à l'étranger ou de sites sensibles partout en France.
Ayant une expérience reconnue dans ce domaine, les missions évaluent les enjeux sécuritaires et
apportent une expertise et des réponses adaptées, en vue d'accroître le niveau de sûreté des
installations visitées.
En marge des missions évoquées ci-dessus, les militaires de cette force participent de façon régulière à
la formation des unités étrangères.
Formation
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Cette mission, assurée au sein du Centre national de formation à l'intervention spécialisée consiste
d'abord à assurer la formation et le ré-entraînement (ou « recyclage ») des personnels du GIGN et de
plusieurs centaines de personnels de la Gendarmerie appartenant aux unités sur lesquelles le GIGN
exerce un contrôle opérationnel comme les PSPG (pelotons spécialisés de protection de la Gendarmerie
qui assurent la protection des centrales nucléaires). Sont également formés les « techniciens d'escorte
d'autorité de sécurisation de sites » (TEASS) qui sont des gendarmes mobiles renforçant la protection
des ambassades et du personnel du corps diplomatique dans des contextes dégradés[28].
C'est également le GIGN qui assure la sélection, la formation, le suivi et le « recyclage » des négociateurs
régionaux de la gendarmerie départementale ainsi bien entendu que ceux de sa propre cellule nationale
de négociation (CNN).
Capacités opérationnelles
Organisation
Recrutement et formation
Armement
Moyens de transport
Distinctions
Notes et références
Annexes
Wikipédia
Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 4.0 sauf mention contraire.