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mémoires de la Société
archéologique de la province
de Constantine
Notices et Mémoires
DE LA
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE
DU
DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE
ANNÉE 1912
-/ CONSTANTINE
IMPRIMERIE D. BRAHAM, 21, RUE GARAMAN, 21
ALGER PARIS
JOURDAN, LIBRAIRE-EDITEUR RENÉ ROGER
Librairie africaine et coloniale
Place du Gouvernement 38, rue de Fieurus
1913
Avis important
PRESIDENTS D'HOBTÏOEUH
.
_
MEMBBES HONOHMRES
MEMBBES TITULAIRES
MEMBRES CORRESPONDANTS
Akbon. Guergour.
Aïn-Toula. Fedj-M'zala.
Aïn-el-Ksar. Jemmapes.
Aurès. Khenchela.
Aïn-M'lila. Morsott.
Barika. Meskiana.
Belezma. M'sila.
Bibans. Rhira.
Collo. Soummam.
Châteaudun-du-Rhumel. Souk-Ahras.
Djidjelli. Taher.
El-Milia. Takitount.
Eulmas. Lycée de Constantine.
Ç'Mjzï Admis à l'échange : .__J
1907 SCHUTTER, professeur d'histoire à l'UniversiLé
d'Erlangen (Bavière). , .-.-.. ^
XI
SOCIETES CORRESPONDANTES
SOGÏÊTKS STftÂNGÈRKS
—
Ecosse. — Société des Antiquaires, Edim-
bourg.
— Société des antiquaires de Cambridge.
— Institut canadien de Toronto (Canada).
— Société de numismatique et d'archéologie
de Montréal.
BELGIQUE. — Société des Bollandistes, Bruxelles.
— Société d'archéologie de Bruxelles.
BRÉSIL. — Musée national de Rio-Janeiro.
— Institut égyptien, au Caire.
EGYPTE.
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
— Université de Californie, à
Berkeley.
— Musée américain d'histoire
naturelle, à New-York.
— Association américaine pour
l'avancement des sciences,
à Washington.
ITALIE. — Institut archéologique d'Allemagne, à Rome.
École française de Rome.
—
— Société africaine d'Italie, à Naples.
— Société africaine d'Italie, à Florence.
— Académie des Lincei, à Rome.
NORVÈGE. •— Université royale, à Christiana.
PÉROU. — Bulletin de la Société de géographie de Lima.
SUÈDE. — Académie royale archéologique de Stockholm.
— Institut géologique de l'Université d'Upsala.
SUISSE. — Société d'histoire et d'archéologie de Genève.
— Société de géographie de Berne.
ANCIENS EVECHÉS
ET RUÏHKS CHHÉTIEKNES
PAR
M. LE CHANOINE JAUBERT, O. I. ff
PRINCIPALES ABRÉVIATIONS
More. M-orcelli.
—
Toul. rr Toulotte.
Notes. Notes d'Histoire et d'Archéologie.
—
AVANT-PROPOS
H. JAUBERT.
I.
EVËCHES DE LA NUMIDiE
(1) Vid. Acta Munati Felicis, Gcsta apud Zenophilum édit. Ziwsa. —
S. Optât, De Sr./usm. Donat. I, 14; Id. Append. édit. Ziwsa. p. 193-196. —
Gsell, M. A., II, p. 192. — Jaubcrl, Notes d'Hisl., p. 203 et 238.
(2) Notes, p. 225.
(3) Poulie, R. C. XIII, p. G7S. — Notes, p. 239-41. — Yars, Hist. de
Constantine, p. 40-43. — K. C. XIX, p. 31D.
— 3 - :
trois nefs séparées par des colonnes ou des piliers. Elle était flan-
quée de deux sacristies et d'un secrelarium situé au N. à gauche
de la façade. On en détruisit les restes eu 1844 (1).
Au Bardo, entre le Koudiat-Aty et la porte Djebia, on décou-
vrit en 1860, une belle mosaïque de style byzantin, on y lisait
dans un cartouche cette sentence tirée de S. Paul : Justus sibi lex
est. Cette mosaïque décorait probablement une chapelle!2).
Citons encore une basilique à trois nefs et avec abside à Sidi-
Mabrouk qui parait élre, d'après Cherbonneau, le faubourg de
Muguas où furent arrêtés les SS. Jacques et Marien (Vid. Sidi-
Mabrouck).
C'est à Cirta que semblent avoir été immolés les évêques
Agapius et Secundinus, tandis que Jacques, Marien, le chevalier
romain iEmilien, les vierges Tertulla et Antoniaetleurs nombreux
compagnons périrent à Lambèse, bien qu'ils aient été tourmentés
d'abord à Cirta, ce qui explique l'inscription du VIIe siècle sur le
Rocher de Martyrs, au bord du Rhummel. Le martyre des uns
et des autres eut lieu en mai 25EH3).
Voici l'inscription gravée sur le rocher appelé Le rocher des
martyrs :
f IIII NON SEPT" PASSIONE MARTVR
ORVM HORTENSIVM MA RI A NI ET
IACOBI DATI IAPIN RVSTICI CRISPI
TAT1 METTVNI B1CTORIS SILBANI EGIP
T11 S G1 DI M E M O R A M 1 N I IN C O N S P E C T V DX I
-
On a recueilli à Constantinebien des vestiges du christianisme
des premiers siècles et quelques inscriptions chrétiennes latines,'
voire même grecques. Citons entr'autres :
Une Memoria des Martyrs Cremenlia? Successeanus? (Corp.,
19648. — Musée de Consiantine, par Doublet. — Monceaux, En-
quête, n°296).
11 s'agit d'une stèle en pierre, haute de 0m50, épaisse et large de
0m18. Elle avait la forme d'un prisme très allongé; la base, légè-
rement évidée, avait dû être enfoncée en terre. Trois des faces de
cette stèle étaient sculptées. La face principale représentait une
porte ou fenêtre entr'ouverte; au-dessous un arceau en plein cin-
tre, dessiné au trait; dans cet arceau., mal gravées, les trois lignes :
svc
ESSSEI
GA HG IT V
Sur la paroi gauche de la stèle et sur la face postérieure était
figuré un arbre touffu, dont les branches soutenaient un cube de
pierre où se lisaient, en caractères assez réguliers, et sur quatre
lignes, les mots suivants :
CORPORV
SVCCESSEAN1
HT CRli.ME
NT1AI
Ce monument singulier paraît être une pierre tombale, dit
«
Monceaux, op. cit. ; mais on peut se demander s'il ne couvrait pas
une tombe contenant des reliques'1). Les représentations figu-
rées s'expliqueraient assez bien dans cette hypothèse. La porte
eDlr'ouverte, souvenir profane de la porte d'Hadès, donnerait
accès à l'autre monde; l'arbre, comme sur beaucoup de fresques,
de mosaïques et de dalles tumulaires, symboliserait le paradis1-);
le cube en pierre, suspendu à l'arbre et portant l'inscription
corporu(m) etc., serait un coffret è reliques ».
En effet, la formule corporum, de corporibus, de corpore, est
une formule usitée, dès les premiers âges, pour indiquer, authen-
tiquer les reliques. Le nom de Crernentia se retrouve sur plusieurs
épitaphes chrétiennes d'Afrique : à Carthage, à Utique, à Tingi
•sur la tombe d'une religieuse.
SUCCESSEANUS est un nom inconnu; on trouve Successaneus
parmi les noms profanes, et beaucoup de Successus parmi les
noms de Saints au Martyrologe hieronymien. Quant à Sucesssei
de l'inscription gravée dans le cintre, on a voulu peut-être repro-
duire Successeanus ou peut-être mettre Successi ou même réelle-
ment Suc(c)essei.
Si au lieu de Gargitu que Monceaux lit, dit-il. sur une photo-
graphie, on lit comme les auteurs du Corpus : Largitu, on peut
interpréter que le monument fut élevé par les largesses de Suc-
cesseus ou de Successus.
Près la porte de Balna, pierre avec chrisme (Rev. Afr. XIX,
p. 77). Epitaphe avec le monogr. (Corp., 6960). Epitaphe grecque
d'une Constance de Byzance (A.G. 1854 55, p. 98). Une inscription
grecque portant sur une tablette d'ardoise Sïpêi'jc? XpLcrcou. L'épi-
taphe d'un clerc du nom de Donatus. (Monceaux, Rev. Arch.,
1903.- R.C. 1882, p. 288.— Corp., 6938V Des quantités de lampes
chrétiennes avec symboles variés. Des plombs avec les images du
Christ de la Sle Vierge, de S. Georges, de S. Jean. Des poteries
avec emblèmes chrétiens, enlr'aulres un fonds de palère orné de
deux croix et de deux agneaux, une poignée avec une croix
accostée de deux anges. Des anneaux chrétiens et donatistes
avec le : In Deo Vivas et le : Deo laudes. Un stylet en argent
trouvé dans le Rhummel, avec l'inscription : Flavia in Deo Vioatl
Des carreaux chrétiens historiés. Des cachets en plomb avec
monogramme, etc.!1'.
11 faut citer encore une stèle
en forme de caisson trouvée
dans les travaux du Coudiat et portant en lettres du Ve siècle :
Mem(orioe) M(arci) Aureli{i) M[arci) F[ilii), Victoris. V(iccit)
an[nis)... Plusieurs ont pensé que ce monument était chrétien, soit
à cause de l'absence du D. M. S., soit à cause de la formule
-
3. AMBUR.A, ANBURAou AMPORA.
situation
On en ignore la
(1) S. Aug., Conlr. Crescon., 3, 47. — Brade. Collât., XI 23. — Ep. 185,
n° 27.
(2) Sentent, episcop., n° 12.
— 15 —
m'avez envoyée, écrit, en effet. Augustin à Jérôme, vers 404, par
l'intermédiaire de noire frère, le diacre Cyprien. maintenant mon
collègue dans l'épiscopat, etc. Epist. LXXI, LXXI1I). Or, une
inscription trouvée à Bar/aï mentionne précisément un Cyprien
évêque de celte ville et elle paraît du Ve siècle. Cipriano epis[copo)
Bagaliensi [Corp., 2201). 11 faudrait croire alors que Cyprien
succéda à Maximien mais mourut avant 411.
Bagaï figure sur la liste du VIIIe siècle donnée par Beveregius
Castra Bagaï Xzs-.x \j.y.yx'. et sur celle de Léon le Sage, en 883,
Hxyrp.
More, LXXIII. — Toul., XIII. — AU. Arch. i. 20, Aïn-
Beïda, 68.
-
More, LXXIX. Toul., XVI.
17. — BARICA ou de BARICIS. C'est la ville de Bariha, dans
le ffodna, au N. de Tobna (TubunoeJ.
QuiETOS. de Baruch? en 256. [Sent, episc. 27).
PETUS, de Bauricis ou de Baricis. S. Grégoire-le Grand lui
écrivit, en 593, pour lui recommander un prêtre nomméValeria-
nus qui se rendait en Afrique pour racheter les captifs (Ep. XVI).
More, LXX.
tara, 8).
- Toul., XVII. — Ail. Arch. f. 37, El-Kan-
-
More, LXXXV. Toul., XIX.
NOMEN MARTV
RIS CALENDIONI
S AIVTES QVI BOT
VM CONPLEBERVN
T
-
More, CXXIV. Toul., XXVI.
406-407.
-
Mesnage, pp. 392-93 et
(1)Pour ces divers objets, croix, chandeliers, etc., voir aussi Grellois,
Etudes arc/i. sur Ghelma, et les Mém. Acad. de Mets, XXXIII, 1851-2.
p. 28-et p. 42, pi. V, fig. 1.
— 23 —
Les Saints Félix abondent en Afrique.
A côté de la plaque à inscription se trouvait le coffre à reliques.
Ce coffre est en marbre et de forme cylindrique. De nombreux
coffres à reliques ont élé. ainsi trouvés en Afrique. Dans notre
province on aura à en citer, à Biar-Haddada [Casiellum B...
région de Sélif) ; à Aïn-Zirara; à Henchir-Akhrib près N'gaous,
etc., etc.
Quant aux reliques et Memorice des SS. Apôlres Pierre et Paul,
ont sait qu'on en a relrouvé un grand nombre en Afrique. Dans
le diocèse seul de Const.antine on eD verra à Djaffa, Aïn-Ghorab,
El-Hassi, Henchir-Magroun, Oum-el-Adbam ou Tixter, Hen-
chir-Zirara, etc. (Cf. Notes d'hist. et d'arch. pp, 13-16).
A 3 kilomètres de Guel m a, sur la roule deMillesimo, M. Reboud
a trouvé en 1882. à la ferme Cheymol, un ancien four à potier ro-
main qui pourrait êlre le fundus Figulensis où S. Possidius, en
tournée pastorale, fut attaqué par les donatistes. Le saint évèque
se réfugia dans une ferme voisine, le fundus Olioetensis. (A. C.
1882, p. 4-9-50. — AU. Arch. f. 9, Bône, 174.
— S. Aug. Contr.
Cresc. III. 46, 50. - Possidius, Vita S. Aug., 12).
Voici les ôvêques connus de Calama :
DONATUS., qui, en 303, livra des ouvrages de médecine au lieu
des SS. Livres, ainsi qu'il le reconnut à Cirta, en 305. (S. Aug.
-
Contr. Cresc. 111,26,27, 29, 30. S. Optât, de Schism., 1,13, 14).
MEGALIUS, déjà évèque en 395, date à laquelle il sacra S. Au-
gustin. Il mourut deux ans après, en 397. (S. Aug., Epist. 38).
POSSIDIUS. ami de S. Augustin, succéda, dès 397, àMegalius.
On connaît les luttes qu'il eut a soutenir contre les païens, surtout
en 408, et contre les donatistes. A plusieurs reprises, les uns et
les autres faillirent l'assommer. Il fut un des sept mandataires
des catboliques à la conférence de 411 et survécut à S. Augustin
dont il écrivit la vie. On l'honore le 16 mai. Ses reliques sont vé-
nérées à Mirandole, en Italie, où il mourut exilé par Genséric,
donc après 437.
CRISPINUS était le compétiteur donatiste de Possidius. S. Au-
gustin lui écrivit sa lettre 66e. Il mourut avant 411.
QUODVDLDEUS appelé à C'arthage par Hunéric, fut exilé
en 484.
Calama, Kahy.\j.z, est citée dans la liste de Léon le Sage, en 883,
— 24 —
SERVANDUS, donatiste
sans compétiteur catholique en 411.
More, GXXXIX. -Toul., XXXII.
(1) Vid. Mesnage, op. cit., pp. 328 et 408. — AU. Arch., t. 19, Thala,
175-76.
(2) Toul., Numid., p. 88.
VILLATICUS, exilé en 484, fut un des quatre évoques catholi-
ques qui présentèrent à Hunéric, au nom de leurs collègues, la
profession de foi que Victor, évêque de Vile, nous a conservée
dans son 3e livre de la Persécution vandale.
More, CXLII. — Toul., XXXIII.
32. — CAS.-E NIGRYE. Probablement dans l'oasis de ATé-
grine, à Nêgrine même. L'oasis se compose de deux groupes de
ruines, situés à 5 kilomètres l'un de l'autre. Celui du S., Besse-
riani, l'ancien Ad Majores doit être l'éveché de Nigroe Majores
etle groupe du N. Nigroe minores ou Casoe Nigroe. On y a retrouvé
quelques pierres ornées du chrisme. Une inscription trouvée à
Henchir-Touta, sur l'Oued-Tilidjen, au N. de Négrine, fait pré-
cisément mention de cetévêché (B. A. C, 1908, p. CCXLVIII).
DONATUS des Cases Noires fut un des coryphées du schisme
donatiste. Cependant il semble avéré que le parti reçut son nom
de donatisme, pars Donati, moins encore de ce Donat que de
Donat dit le Grand, successeur de Majorin comme évêque intrus
de Carlhage. Donat des Cases Noires était évêque dès 311 au
moins. (Vid. S. Àug. passim).
JANUARIUS était primat des schismatiques en 411.
CRESCONIUS, en 411.
FLORENTIUS exilé en 484.
M. Gsell signale, à Henchir Harrael, les restes d'une basili-
que!1).
More, CLXXII. — Toul., XL1V.
43. — CENTURIE. (Aïn-Hadjar-Allah) serait pour Tissot
ad centenarium II, régiou de Tigisi. Toussaint le place à l'E. à
Fedj-Derlassée).
QUODVULDEUS était, en 402, au concile de Milev et, en 411, à
Cartbage. Son compétiteur donatiste était un
CRESCONIUS.
JANUARIUS fut
exilé en 484.
More, CLXXIII. — Toul. XLV.
fondeur W.
En 1907, M. l'abbé François, alors curé de Collo, a fait des
fouilles sur un monticule voisin du point où fut jadis trouvé ce
sarcophage, il y a découvert les fondements d'un édifice en forme
de parallélogramme mesurant 2im X 12 mètres, avec narthex et
abside, colonnes et chapiteaux. Peut-être est-ce une chapelle
chrétienne, on ne peut rien affirmer de positif, les chapiteaux
sont corinthiens et aucun signe certain de christianisme n'a été
relevé dans ces fouilles. (R. C 1908, pp. 23-27).
En 1911 et 1912, quelques lampes chrétiennes furent trouvées
au cours de travaux exécutés dans la presqu'île du vieux Collo,
où l'on a aussi trouvé des objets romains et des monnaies ro-
maines.
Au sud de Cullucitanis cité plus haut (Sidi-bou-Mérouane),
Filfila, se trouve une pointe où sont des ruines que les Arabes
appellent : Les ruines saintes. 11 y a peut-être eu là un petit
centre chrétien et une chapelle ou Memoria.
Voici les évêques connus de Collo :
VICTOR, episc. Cullitanus, en 411, avait pour compétiteur
FinENTius, donatiste. episc. civitatis supradicioe.
QUODVOLDEUS, exilé en 484. (Ullitanus probablement pour
{C)ullitanus).
More, CXCVI. Toul., XLIX.-
(1) Par exemple : des bases attiques à socle élevé. Cf. Gsell et Graillot,
Mélanges, 1894.
— 36 —
-
More, CCXXXIX. Toul., LVIII,
- -âô
.
- GAUDIABA?
56.
VICTOR,exilé en 484.
More, GGXLII. - Toul., LIX.
-
65. GUZABETA.
VHenchir-Zerdan,
Au N. de Timgad, à 1,300 mètres de
on a Irouvéles restes d'une église dans laquelle
un cippe indiquait la part prise, par les habitants de la région, à
la construction de ce sanctuaire chrétien. On y voit que les
Venuslanenses commencèrent les travaux, que les Mucrionenses
donnèrent cinq colonnes, les Guzabetenses en donnèrent six et
ornèrent la basilique, participant en outre avec tous les autres au
pavage de l'abside de cette basilique qui fut construite par les
soins du prêtre Rogalusetdu diacre ^Emilius. Guzabeta devait donc
être dans cette région, mais Gsell et Graillot placent, à l'Henchir
' Zerdan même, la cité des Venuslanenses qui commencèrent les
travaux probablement sur leur propre lerriloire. Le cippe, qui de-
vait être placé à l'entrée de l'église, est du IVe siècle. Gsell et
Graillof, Mélang., 1894 Ruines Romaines au N. de l'Aurès. p. 88.
— Notes p. 245. - Ail. Arch. f. 27, Batna, 278.
La ci té des Venusianenses ne serait-elle pas l'évêché de Ven-
sana, dont on ignore la silualion exacle ?
donaliste sans compétiteur, en 411, ce qui est
INNOCENTIOS,
fréquent en Numidie et surtout dans la région de l'Aurès.
-
More, CGLXVIII. Toul., LXXI.
que les Hospitii, dont on retrouve souvent le nom dans des ins-
criptions de ce lieu, avaient unVicus ou un fundus près Mastara
et y fondèrent un évôché; ce que firent plusieurs grandes familles.
On connaît :
BENENATUS, présent à la conférence de 411.
LUCULLUS, son compétiteur donatiste.
exilé en 484.
GEDALIUS,
More, GCLXXX1I. — Toul., LXXIV.
69. — IDASSA. — Dans le voisinage de Ma.coma.des (Mrakeb-
Talha.)-
ROGATIANUS, donatiste en 411. Comme il se disait sans compé-
titeur catholique, Aurelius, évêque de Macomades, protesta en
disant : « J'ai dans cette Eglise le prêtre Florentin ; elle a eu trois
évêques catholiques, ils sont morts et nous n'avons pu encore en
faire ordonner un autre. » C'est de cette intervention que l'on
conclut au voisinage de Macomades et d'Idassa.
ADEODATUS, exilé par Hunéric, en 484.
More, CCLXXXV. — Toul., LXXV.
70. — IDICRA. (Aïn-Aziz-ben-Tellis), sur la route de Milev à
Cuiculum, à 25 milles de chacune de ces villes, sur l'Oued
DekriW.
(1) Itin, Ant., p. 11. — Féraud, R. G. 1864, p. 2S5. — Poulie, ibid. 1876-77,
-
p. 526. — Ibid. 186S, p. 397. Ree. A/7-., IV, 1859,60, p. 72. — Corp., p. 705.
— Ml. Arch., I. 17, Constantine, 214.
— 47 —
On a trouvé à Aziz-ben-Tellis quelques objets chrétiens, lam-
pes crucifères, elc.
FÉLIX, donatisle acharné sous les empereurs Constance et
Julien. S. Optât nous en a parlé dans son ouvrage De Schism.
Donat, II, 18, 19.
MARCIANUS, catholique en 411: il avait pour compétiteur dona-
tiste
MARTIALIS, qui souscrivit pour Félix de Garba et Justus de
Forma.
PALLADIUS, exilé en 484 et mort en exil, probatus.
More, CCLXXXVII. — Toul., LXXI.
(1) Masqueray, Ephemeris Epig., VIII, 250-53. La table des eaux est au
Musée arohéol. d'Alger. — Gsell, Bcchcrch. archéol., p. 83. — Corp., 4440,
4253, 22433, 22460. — Atl. Arch., loo. oit. -
-
— 48 —
(1) Poulie, R. C. 1869, p. 667. — Gsell, M. A. II, p. 244. Poulie avait cru
voir cinq nefs dans cette église, mais Gsell a constaté que c'était une
erreur. Cf. op. cit. et Ail. Arch., t. 27, Batnà, 120. —Rcv. afrie. franc.,
1886, p. 12.- Corp., pp. 443, 956, 1775, n°s 44134420.
— 52 —
La troisième basilique,, située à l'E. de la seconde, n'a pas été
fouillée W.
Sous Septime Sévère Lamiggiga devait être une Respublica
dépendant de Diana. {Corp. 4376).
INNOCENTIUS, qui était à la conférence de 411, où il avait
comme compétiteur
JUNIANUS, donatiste.
MAXIMUS, exilé par Hunéric en 484.
ARGENTIUS, fin du VIe siècle; accusé, par deux de ses diacres,
auprès de S. Grégoirele-Grand. Dans une lettre à Hilarus. admi-
nistrateur du patrimoine pontifical de Germaniciana, ce pape de
manda la convocation d'un concile pour juger celte affaire. La
tombe d'Argentius, retrouvée en un lieu d'honneur, permet de
croire qu'il se justifia et mourut sur son siège.
More, CCC11I. — Toul., LXXXIV.
(1) B. A. C. 1901, p.310. — Héron de Villefosse, Ardu Miss, se, 3° s., II,
-
p. 458. Corp., 2272, add. p. 950; 2274, add. it, Enquête, nts 270, 271.
-6D -
de Vite, parle d'un martyr nommé Masculan, chef d'une troupe
de comédiens à Carthage, ou dans la région de Cartilage, ArchL
mimus. Quemdam Archimimum nomine Masculan. (Edit. Halm
.et Petschenig)(l). Noies, p. 318.
CLARUS. présent au concile de 256. Des manuscrits lui don-
nent le litre de confesseur de la toi. (Toulolte, p. 211).
Donatus, présent au concile de Cirla, en 305.
MALCHUS, catholique, à la conférence de 411. Il y eut comme
compétiteur donatiste un certain Vïlalis dont on a peut-être re-
trouvé le nom sur un débris de cintre, à Henchir-Tagfaght, près
Mascula : (Vita)lis Epi(scopus). Cf. Corpus, 17716.
JANUARIANUS, exilé en 484.
JANUARIUS. qui assista au concile de Carthage, en 525, comme
délégué de Numidie, mais ne put signer à cause de son grand
âge. Janvier de Vegesela, son voisin, signa pour lui.
-
More, CCCXLIV. Toul., C.
94. — MASTAR. (Hencliir-Zian), près Rouïïach. Centre très
ancien qui avait une foire romaine en 212. C'était un Castellum,
comme le Castellum elephantum voisin (RouiïachJ, où l'on a
trouvé la fameuse inscription parlant des Martyrs de Milev sous
le président Florus. Corp., pp. 6356,6357,6700. (Voir Rouffach).
Toutefois, Mesnage fait observer que le vrai nom de l'évêché,
dans les msscr. est Matharensis; l'identification avec le Mas-
tar ci-dessus est donc douteuse. Corp., pp. 591, 965, 1842. —
AU, Arch., i. 17, Conslantine, 94. — Tissot, Gëogr. II, p. 398.
Voici les évêques connus de Mathara :
HONORATUS, catholique sans compétiteur, en 411,
FÉLIX, mort en exil où le roi Hunéric l'envoya avec ses collè-
gues en 484.
More, CCCXLVIII. — Toul., CI.
(1) Gsell pense que cet amphithéâtre était peut-être en" terre.
- 62 —
JULIANUS,donatiste en 411.
FLORENTIANUS, exilé en 484.
More, CGCLXXI. — Toul., CVI.
100. — MILEVUM. (Mila). Colonia Sarnensis Milevitana.
Corp., 6710. Une des cinq cités de la confédération cirthéenne,
fondée par Sittius. Ce dernier était originaire de Nucérie sur le
Samus en Italie, ce qui explique le nom de Colonia Sarnensis
donné à Milevum. centre d'origine plus ancienue que les Romains.
On se souvient des Martyrs de Mila, sous Florus, ainsi que des
conciles de 402 et 416, tenus dans celte ville. On n'a rien trouvé
des quatre basiliques citées en 411.
Mila n'a fourni que quelques lampes chrétiennes et un chapi-
teau ionique chrétien représentant, par devant et par derrière,
une colombe posée sur un panier et flanquée, semble-t-il, de
deux grappes de raisin, Ce chapiteau se trouve encore à l'eDtrée
de la Casba. Cf. Gsell, Texte explicatif des planches de Dela-
mare, pi. 112, n° 11, Leroux, 1912.
POLLIANUS, présent au concile de 256, confesseur de la foi,
condamné aux mines en 257.
S. OPTÂT, célèbre défenseur de la foi contre les Donatistes au
IVe siècle. Son ouvrage fut écrit probablement avant 375. On
l'honore le 4 juin. On voit dans la catacombe de S. Callixte, à
Rome, des fresques représentant, avec les SS. Corneille et Sixte,
papes, S. Oyprien de Cartbage et un Saint Optât, évêque : soi
OPTATUS EPISCOPUS, mais M. de Rossi croit qu'il s'agit ici de
S. Optât de Biskra et non du saint évêque de Mila. (Roma Soit.
I, pp. 178 et 303, II, pp. 48 et 222).
HONORIUSJ vers la fin du IVe siècle. Il fut déposé, d'après S.
Augustin. (Conlr. lût. Petil., III, 38).
SEVERUS, compatriote et ami de S. Augustin, Moine comme
lui, il introduisit à Mila la vie monastique. (S. Aug., Ep.
XXXVIII, 3). Il fut en correspondance avec le saint évêque
d'Hippone et mourut vers 425. [Ep. CCXIII, 1).
ADEODATUS, donatiste en 411; accusé d'avoir détruit quatre
basiliques en un seul lieu, M-leo probablement.
BENENATUS, exilé en 484.
— 64 —
RESTITUTUS, présent au concile de Constantinople, en 553.
La liste de Beveregius donne Mila parmi les évéchés africains
du milieu du VIIIe siècle et celle de Léon-le-Sage, en 883;, par-
mi ceux de la fin du IXe.
Il s'est lenu à Mila plusieurs conciles, un donatiste vers 397
;
les autres catholiques, en 402 et 416 (!).
On a vu que Seoerus fonda un monastère à Mila.
-
More, CGCLXXIV. Toul., CVII.
101. — MONS ou MONTE de Numidie. (Montana, à 1 kil- au
nord de Mdila). C'est le Limes Monïensis entre le Limes Tlia-
malleni el Badias. {Corp., 2786).
Il y avait une autre Monte en Sitifienne. Toulotte les fond dans
la Monte Sitifienne et Morcelli attribue les deux évoques à celle
de Numidie.
Comme Mesnage. j'ai placé Donatianus de 411 en Numidie,
tout en faisant observer qu'il pourrait bien appartenir à la Siti-
fienne, étant simplement qualifié de Montensis. Quant à
VALENTIANUS, exilé en 484 et mort en exil; d'après la Notice
de 482, il appartient sans conteste à la Numidie.
-
More, CCCLXXXI. Toul., XXIX.
102. — MOXORI. Toulotte propose avec hésitation Mooa indi-
quée par la Table de Peutinger entre Tébessa et Vasampus,
[Morsott).
On ne connaît que
DOMNIKOS, exilé et condamné aux mines par le roi vandale
Hunéric, en 484.
More, CCCLXXXILI. Toul., C1X.-
103. — MULIA. Peut-être M Ma. ou El-Milia. Une inscription
locale prouve qu'il y eut là un fundusfi).
On ne connaît que l'évêque
PEREGRINUS, exilé en 484.
More, CCCLXXXV. — Toul., CX.
(1) S. Aug., Epht. 34-5. — Mansi, Collect. Concil., IV, pp. 326 et 494
S. Aug., Epist. 176-78, 1S2-S6.-
(2) B. A. C. 1907, p. CCXVIII.
Mansi, op.lcit., IY, p. 325.
—
- - è'5
-
More, CCCCIII. Toul., CX1V.
108. — NEBBI. Région de Tobna. et Macri. En effet, on lit
dans la Chronique de Victor de Tonnone, que, l'an 479, Hunéric
exila nombre de catholiques Tubunis, Macri et Nippis. aliiaque
eremi partibus.
QUODVULDEUS, donatiste, en 411.
PAULUS. exilé en 484 et mort probatus.
More, CCCGVIII, CGCCIX, — Toul., CXV.
109. — NICIBA. (N'gaous). L'ancienne Nikaous des géogra-
phes arabes. (AU. Ardu, f. 26, Bou-Taleb, 161). Outre la Me-
moria dont on va parler plus bas. on a trouvé à N'gaous môme,
une bague de bronze portant : Vical in Deo [Corp., 4473); c'est
dans la région que furent découverts les reliquaires d'Henchir-
Akhrib. Cf. l'article concernant Henchir-Akhrib.
Citons encore à N'gaous, un linteau de porte avec une croix
au centre et une inscription incomplète à gauche, la droite du
linteau manquant. [Corp., n° 1673).
JUSTUS, donatiste, en 411.
PAULUS? Voir ci-dessous.
COLUMBUS, ami et quasi-légat de S. Grégoire-le-Grand en Nu-
midie, de 592 à 602. Cf. Epis. Greg. magni, II, 46; III, 47-48;
VII, 2; VIII, 14, 15; XII, 8, 28.
C'est ce Columbus qui posa et scella, en 581 ou 582, les reli-
ques placées sous l'autel d'Henchir-Akhrib, comme l'indique
l'inscription byzantine dont on donne ici le texte. Il sera parlé
(1) Masquerav, Rix. Afr. XXII, 18/8. p. 453 et notes inédites avant servi
à Gsell, M. A.,'II, 341.- Farges, Acad. Hipp., 1SS4, pp. 133-39, pi. II. —
Abbé Mougel, ibicl., pp. 156-61.— Corp., 17653. — Audollent et Letaille,
Mèlang. de Rome, X, p. 537.
(2) Atl. Arch., loc. cit.
— Gsell, Atti dcl 2° Congresso di arch. a'ist.,
Roma, p. 217. — Musée de Tébessa, p. 51.
— 67 -
des reliquaires et de la chapelle à l'article concernant cette loca-
lité, comme on l'a dit plus haut.
l$< IN NOMTNEPATRI ET FILI SPSCI P051TE SVNT MEMO
RIE SCI IVLIANI ET LAVRENTI CVM SOCIIS SVIS
PER MANVS BEATI COLVMBI EPSI SG ECLSE NICI
VENSI IsTlVS PLEBI PER INSTANTIA DONATI PRB
INPR TIBERIO ANNO V IND XIIII HBD PRD
NNS OCTOBRES
In nornine Patri(s) et Fili(i) et sp(iritus) S(an)c(t)i posite surit
memorie s(an)c{t)i Juliani et Laurenti(i) cum sociis suis per
manus Beati Columbi ep{i)s(eop)i sancte ecclesie Nicivensi(s)
istius plebi(s) per instantla[m) Donati pr(es)b[yteri imp(erante)
Tiberio anno V ind[ictione) XIIII s[u)b d(ie) pr(i)d(ie) n(o)n{a)s
octobres.
Ainsi que le remarque M. Gsell, il doit y avoir une erreur de
date sur la pierre, les deux dates ne concordant pas. Peut-être
est-ce l'année IV de Tibère Constantin, ce prince ayant régné de
578 à fin 582(1).
Dans son travail sur la chapelle d'Henchir-Akbrib, M Gsell
pense qu'il faut peut-être lire dans la Notice de 482, à propos de
Paul précité à Nebbi : Paulus Ni(ci)bensis, au lieu de Nibensis,
et attribuer cet évêque à Niciva ou Niciba, N'gaous. (Op. cit.,
p. 13, Note 2).
Le même, à la Note 3, ajoute : « Un autre évêque du même
lieu figure peut-être sur une inscription très mutilée trouvée à
N'gaous même, le texte commence par ces mots : Memoria
Rede[mti? e)p(is)c(opi) (Ni)civensis? »
-
More, CGCCX. Toul., CXVI.
110. — NIGFME MAJORES. (Ad Majores, Besseriani). C'est
le nom du groupe Sud de ruines de l'oasis de Négrine, dont le
groupe Nord est CasoeNigrenses, Trajan fonda ce centre, en 104.
Cf. Corp., pp. 276, 1716. — Tissot, Géogr. Il, 530.
gués placent Nooa Petra. On sait que ce lieu ëlait célèbre par le
tombeau du martyr donatiste, Marculus, devenu un centre de
pèlerinage. Le Castellum. de Nooa Petra était ainsi appelé parce
qu'il était voisin d'une montagne abrupte du haut de laquelle fut
précipité Marculus, en 348, disent les Actes de ce martyr dona-
tiste. Le rnons arduus des Actes serait alors le Djebel Agmerouel
au pied duquel est située la ruine à'Henchir-Encedda, dans la-
quelle Gsell signale des fragments d'architecture ayant pu appar-
tenir à une église.
Bien qu'Henchir-Encedda soit une ruine peu importante,
ajoute cet auteur, c'est peut-être avec raison qu'on l'identifie
avec Nooa Petra : la dislance entre ce lieu et Aïn-Zana {Diana},
est à peu près celle qui est indiquée sur l'Itinéraire d'Antonin
(14 milles) f1). On pourrait cependant penser à Henchir-el-Atesch,
où se trouvent les ruines d'un édifice chrétien important,
Cet édifice est une basilique, avec abside surélevée, mesurant
32 mètres X 14m20. On a trouvé au N.-E. de cette basilique
une chapelle de 19 mètres X 12m20 (2).
DATIVUS, donatiste en 411. 11 se vante de n'avoir pas de com-
pétiteur catholique et d'être le gardien des reliques de Marculus.
More, CGCCXXI — Toul., CX.X11.
(1) Ragot, R. XVI. 1S73, p. 228. - Tissot, Gèog., II, p. 509. — Gsell,
C.
R. A., p. 209. — AU. arch., f. 27, Balna, 3 et 62.
(2) M. A. II, pp. 170-73. R. A., p. 201.
— R. C. 1864, p. 292.
(3) Mélanges. Ruines romaines au N. de Batna. pp. 79-81. — M. A. II,
p. 186. — AU, arch., i. 17, Gonstantine, 387.
- -
70
-
More, CCCCXXVII. Toul., CXXV.
119. - PAUZERA?
donatiste, en 411.
FLAVIANUS,
More, GCCCXLI. — Toul., CXXI.
120. — PUDENTIANA. On en ignore l'emplacement. Une
branche de la gens des Pudenlu a dû établir un évèché sur
un de ses domaines. On connaît la conversion du sénateur
Pudens qui donna, à l'Eglise de Rome, son palais du Viminal, et
dont le fils Pudens et les filles Sainte Pudenïienne et Sainte
Praxède furent chrétiens, ainsi que le parent Manius Acilius
Glabrio, consul en 91, et mis à mort pour la foi par Domitien.
Un Pudens, gouverneur de Césarienne, se montra très modéré
à l'égard des chrétiens pendant la persécution de Septime Sévère.
(Tert. Ad S cap.,, 4),
-
More, CCCCLXIV. Toul., CXXXI1I.
126. - ROTARIA. (Henchir-Temlouka ou Henchir-Loulou),
région de Renier sûrement. On voit par les Actes de la Conférence
de 411 que Roiaria est proche de Tkibilis et à!Az-ura. A Tem-
louka on a trouvé une borne milliaire avec chrisme. R. C. 1867,
p. 235. — Corp., 4824, 22272. — Ail. Arch., f. 18, Souk-Ahras,
132, 135, 148, 149).
FÉLIX, un des traditeurs de 303, è Cirla eu 305.
VICTOR, donatisle en 411. 11 prit la parole et dit : Je n'ai pas de
compétiteur. Mais l'inlrépide Aurèle de Macomades expliqua
pourquoi. Nous avions là un évèque, lui répondit-il, vous l'avez
tué et vous aces pris sa place. Sur ce, Adéodat, mandataire des
donatistes, reprit : // dit que cet évèque a été tué; qu'il accuse le
coupable et le fasse connaître et poursuivre. Aurèle alors : Ils ont
rebaptisé cet évèque qui est un vieillard de 90 ans. Il montrait
en même temps Simplicius de Thibilis (Announa). Alors Victor
d'Ajura ou Azura reprit : Il dit n'avoir point de compétiteur; j'ai
là une église, vous le savez bien.
-
More, CCCCLXVI. Toul., CXXXIV.
127. — RUS1CADE, (PJiilipperille). Colonia Veneria Rusi-
cade. Genio Colonies Venerioe Rusicadis. Oppidum à l'époque de
PI. II.
- Corp., 7960, 6710, 6711, 7094-98, 7123, etc., pp. 684. 967-79, 1879.
(1)
AU. Arch., f. 8, Philippeville, 196.
-
(2) B. A. C. 1903, pp. 530-33.
— Notes, pp. 22-25.
_ $4-
L'original est au Louvre; le musée de Philippeville en possède,
grâce à M. L. Bertrand, une Adèle reproduction I1).
Une croix byzantine en marbre blanc, trouvée en 1911, en
construisant une maison à la* rue Nationale, en dessous du
théâtre, paraît provenir d'une basilique chrétienne. On la conserve
au Musée.
D'après la correspondance de S. Augustin (Epist. CCXII), une
Memoria en l'honneur de S. Etienne fut probablement élevée à
Rusicade, vers 425, pour y conserver des reliques du proto-mar-
tyr confiées, par l'évêque d'Hippone, à une matrone du nom de
G alla et à sa fille Simpliciola, vierge consacrée à Dieu. Augustin
les recommande à un évoque nommé Quintilianus, lui disant :
Portant secum reliquias beatissimi et gloriosissimi martyris
Stephani; or, la famille des Galli élait, on le voit parles inscrip-
tions (2), une des plus importantes de Rusicade. On peut donc croire
sans lémérilé que Quintilianus était évêque de Rusicade et que
Galla et sa fille érigèrent une Memoria, dans la cité ou à sa porte,
pour conserver et honorer les précieuses reliques que leur avait
confiées le saint docteur. Peut-être, s'agit-il ici de <Sle Galla. la
fille du fameux Symmaque.
11 faut mentionner le sarcophage de Vandia Procula, dit du
Bon-Pasteur, parce qu'il porte représentée, sur sa face principale,
l'image du Bon-Pasteur entre deux vases chargés de fruits (3).
Un couvercle de sarcophage chrétien, représentant une partie
de l'histoire deJonas, est aussi au musée de Philippeville, sous le
n° 294.
Deux ou trois autres sarcophages à slrigiles ou avec la porte
de l'Hadès pourraient être chrétiens, mais on ne saurait rien
affirmer à ce sujet.
Parmi les inscriptions chrétiennes, citons celle de Marinianus que
l'on croit du IIIe siècle. Bono ispirilo Mariniani Deus dejrigeret.
{Corp., 8191). Elle provient de Stora, port romain de Rusicade.
132. - SILLI ?
FAUSTINUS, en 411. Il eut pour compétiteur
POSSIDONIUS, alias Possidius, donatiste.
MAXIMUS, exilé en 484 et mort en exil, probaius.
More, DIX. —Toul., CXLI.
133. — SISTROMIANA ?
ADEODATUS, exilé par Hunéric. en 484, et mort loin de son
siège.
More, DXVI. —Toul., CXLII.
-
140.
Numidie?
TARASA. {Aïn-Soltan) au S. de Bou-Saâda,sud de la
Corp., 8781.
Cf.
(1) -
Vid. Toutain, B. A. C. 1891, pp. 193-196. Benêt, B. A. C. 1905, pp.
370-391. — Toutain, B. A. C. 1892. pp. 193-96. — Gauckler, Monum.. Piot,
p. 181, XIII, etc. — Merlin, B. A. C. 1911, p. XI. - Corp.. 17382-91. —
Antiq. afr. 1SS4, p. 131; 18S5, pi. 3. — Reo. Air. 1887, p. 399. — Bull. acad.
Hipp. n* 22, p. 104. — Monceaux. Bull, antiq. France 1909, p. 157, inscript,
du prêtre Privants, etc. Dans Vinrent, 'les A/os., les mosaïques de Tabarca
sont indiquées ainsi : Ci met. chrét. à l'E. de la grande basilique : ncs 984-
1012; enclos autour de la petite chapelle : n" 941-983; grande basilique :
nos 1015-16, 1050-54; Pclagrus, n° 1013; Castula puella, n° 1014; basilique
de Castula, chap. de Martyrs : n's 1017-1049.
(2) Corp., 5176.
— De Rossi, Bullct. 1878, p. 20; 1879, Tab. VIII. —
R. C. 1869. p. 711. — Rcc. Afr. 1S69, p. 271. La pierre portait une croix
monogrammalique flanquée de l'a et de io.
(3) Corp., 5158-59.
— R. C. 1854, p. 158. — Rcc. Afr. I, p. 197; 1857, p. 220.
(4) Vita Aug.
— S. Paulin de Noie, dans les oeuvres de S. Aug.. lettre
246. — Aug., lettre 83.
— 81 -
Rome, sa femme Ste Mélanie et Albine sa belle-mère, fondèrent
deux monastères dans les environs de Thagaste, où Mélanie pos-
sédait de grands domaines. Un de ces monastères contenait
80 religieux, l'autre. 130 religieuses (1).
Sur un fragment de pierre on lit Romanianus, c'est le nom du
noble et riche citoyen de Thagaste qui fut le bienfaiteur et l'ami
d'Augustin. (R. C. 1887, p. 32).
FIRMUS, honoré le 30 juillet. 11 est cité par S. Augustin comme
ayant souffert pour avoir refusé soit de mentir, en niant qu'il eût
donné asile à un fugitif, soit de livrer celui qu'il cachait. L'empe-
reur, auprès duquel il fut conduit, le loua, le renvoya indemne et
lui accorda la grâce de son protégé. [De Mendacio, XIII, 23).
Ceci se passait vers 298, quand Maximien Hercule vint en Afri-
que et retournait à Carlhage après avoir dompté les Quinquegen-
tiani.
ALYPIUS, compatriote et ami de S. Augustin qui nous a fait son
éloge et nous parle de sa grande mortification, dans ses Confes-
sions, X. 43. Il fut son compagnon dans la solitude de Cassiacum,
reçut le baptême avec lui et, comme lui, embrassa la vie monas-
tique, d'abord à Thagaste, puis à Hippone où il suivit Augustin.
En 399 il fut fait évêque de Thagaste, sa patrie, jeune encore,
car il était plus jeune que l'évêque d'Hippone.
En 403, Alypius était au concile de Cartilage. En 411, il était
un des mandataires des catholiques à la conférence. Il n'y avait
pas de compétiteur donatiste. Le P. Mesnage remarque que ce
ne devait pas être depuis longtemps, puisque l'auteur de la Vie
de Sts Mélanie la jeune dit que, sur le domaine possédé par cette
sainte, à cette époque (410), dans le voisinage de la ville, il y
avait deux évoques, l'un catholique, l'autre hérétique c'est-à-dire
donatiste (2).
Il était, en 416, au concile de Milev, en 419 à celui de Carthage,
puis délégué de l'épiscopat africain auprès du Pape Boniface Ier.
(1) S. Aug., Retract., II, 59; Contr. Gaudenl., I. 1, 38, 52. — Monceaux,
Reo. P/Molog. XXXI, 1907, pp. 111-133.
(2) On ne saurait mentionner ici toutes les études publiées sur la basilique
de Theveste. Mentionnons plus spécialement : Moll, R. C 1860-61. pp.
209-13; Girol, R. G. 1866. pp. 186-213; Sériziat, R. C., 1868;, pp. 473-77;
Clarinval, R. C. 1870, pp 605-11 ; Audollent, Mélange*, 1890; Ballu, Tébessa,
Lambèse, Timgad, 1894; Diehl, L'Afrique byzantine, p. 430; Duprat, R. C,
XXX, 1895-6, pp. 1-87; Ballu, Le monastè'-e byzantin de Tébessa, 1897;
Gsell, Mélanges. 1898, pp 120-4; 1899, pp. 73-75; 1900, p. 130; Id., M. A.,
t. II, pp. 265-391; Maitrot, R. C, 1912, Elude sur Tébessa, etc.
- - 86
(1) M. A., II, pp. 291-92. — Lenoir, Architect. monasi. II, p. 187. — Ballu,
Le monastère bys. do Tébessa, pi. III.
(2) Gsell. Musée de Tébessa, pp. 39-40. 80-85.
— Mélanges. 1898. p. 125;
1900, p. 118. -
Delapard, R. C. 1S78, p. 455.
-
p. 215; 1883-84, p. 135. Corp., 16589. - - Farges, R. G. 1879-80,
M. A., II, p. 404.
(3) B. A. C. 1900, p. CLXXXVI.
p.
(4) Corp., 2012,10637.
124, etc. - B. A. C, 1896, pp. 164-65. — Mélanges, 1898.
-95-
STI. LU
FF- SV-NT I 1)
II faut citer aussi plusieurs épitaphes métriques du Ve siècle.
Mentionnons encore une vieille statuette de la Vierge et de
l'Enfant Jésus; une croix et des bagues en bronze; un poids de
bronze de deux onc^s avec croix latine et lettres grecques,
etc. (2).
Mentionnons aussi des chandeliers, en terre cuite, trouvés
dans la nécropole chrétienne. R. C. XXIII, p. 141. Cf. Leclercq.
Manuel avch. chrét., II, p. 570.
Saint Maximilien, le soldat-martyr, a souffert à Théveste en
295 et Ste Crispine y a été martyrisée en 305. (Acta Sincera,
apud Ruinard).
Voici les évoques connus de Théveste :
-
(3) Gsell, Mélanges, 1904, p. 365. B. A. C. 1903, p. GCXXX.
- - 92
-
More, DXCV1II. Toul., CLIX.
— 94 —
ques dont les noms y figurent furent exilés en 484 et que les
annotations furent ajoutées en 490.
Certains ont voulu voir dans une de ces Vada, Bagaï qui ne
figure pas dans la Notice.
D'autres ont vu une de ces villes de Vada, à Tin-Fadi, [Hen-
chir-Metkides ou Tasbent), en supprimant le préfixe Tin. Cf.
AU. Arch., f. 28, Aïn-Beïda, 280. — Tissot, Géogr., Il, p. 505.
— Mesnage, p. 333, article
Metkides. Dans ce centre on a trouvé
un linteau de porte avec ces mots : Fide in deum et arnbula, etc.
Corp., 2118. -
R. G. 1871, p. 421. Autre inscript, chrét. In Deo
Veritas. B. A. G. 1887, p. 133. Autre linteau, avec monogramme
constantinien, une colombe et l'inscription de Martyrs : Felici,
Fortunio. Mentionnons encore en ce lieu les épilaphes chrétien-
nes de Lucilla avec monogr. constant., à.'Honorata et de Fla-
viana. Cf. Monceaux et Guénin, R. C. 1908, pp. 214-15. — Gsell,
B. A. G. 1896, p. 171.
Les listes des VIIIe et IXe siècles mentionnent peut-être une
de ces villes.
More. DCXLIX et DCLIII. — Toul., GLXX1I et CLXXIII.
-
More, DCLV. Toul., CLXXVII.
167. — VATARBA, le même probablement que Vatari ou
CelloeVatari, (Fedj-Soyoud). Corp., p. 1634. — Mélanges, 1896,
p. 471, 1899, p. 71. — R. C. 1868, p. 213. — Tissot, Géogr. II,
p. 416. — AU. Arch., f.18, Souk Ahras;478. Vatari [Fedj-Soyoud,
R. C. 1898, p. 273) est probablement la même ville que Vazari.
On y a trouvé les restes d'une église, Cf. Gsell, R. C. 1898,
p. 273, ainsi que l'épitaphe d'un prêtre. Co7'pv8738.
MARTIALIS, donatiste en 411.
VITALIANUS, exilé en 484.
More, LXXXI1I et DCLXII. - Toul., CLXXVII I.
168. — VEGESELA. A 18 milles de Mascula sur la route de
Théveste. Gsell propose Ksar-el-Kelb, où l'on a retrouvé les res-
tes d'une basilique. Cf. AU. Arch., f. 28, Aïn-Beïda, 105, et Ibid.
suppl., n° 38, route 4. Le commandant Guénin propose Henchir-
el-Abiod, région de Tébessa. Cf. Nouo. archio. des Missions
scientif., 1909, p. 140. L'opinion de Gsell paraît plus vraisem-
blable.
C'est là que, de Bagaï, les évoques donatisles vinrent insolem-
ment trouver Paul et Macaire, les délégués de l'empereur Cons-
tant, en 348.
Un évêque de cette ville fut déposé, en 401, par un concile de
Carthage, c'est S. Augustin qui nous l'apprend Epist. LXIV, 4.
On ignore le nom de ce prélat. Toujours est-il qu'on men-
tionne
REGINUS au concile de 397 et qu'on le retrouve en 411, où il a
— 100 -
comme compétiteur un certain
GABINIUS OU GAVINIUS que S. Augustin signale comme revenu
àl'unilé dans son tr <cité contre Gaudentius de Tlmgad, I, 13.
DONATIANUS, exilé en 484? Cf. Veseli.
173.
Bains).
- VICUS OESARIS? Vide Aquoe Coesaris, [Youks-les-
Mesnage, Op. cit., Youks et Sidi-bou-Kahila.
Cf.
JANUARIUSde 256 est probablement l'évêque dont on a parlé à
Youks ou Aquoe.
More, DCLXXIV. — Toul., CLXXXV.
Cf. Corp., 7031, 7032, 8241, 8280. Les Arii Pacati étaient une
riche famille de Cirta ayant de vastes domaines dans la région
du Rhummel supérieur. On trouve aussi cet évêché sous le nom
de Vicus Pacati.
Cf. Ad. Arch., f. 17, Constantine, 386. — Gsell et Graillot,
Mélanges, 1894, p. 591. — De Rossi, Bulletino, 1877, pp. 102 et
suiv. ; La Capsella argentea, p. 29-30. — Monceaux, Enquête,
298.
MEMORIA MARTVRIBVS sur un pilier. A côté sont les ruines d'une
chapelle. Un autre pilier devait donner les noms des Martyrs. La
chapelle avait llm X 7m.
Dans un village voisin il y avait deux autres chapelles, l'une
de 12" X 7m 80, l'autre de 12" 90 X 7" 10.
FLABIANUS (Flavianus), exilé en 484.
FLORENTIANUS, présent au concile de 525, à Carthage.
More, DCLXXVI. — Toul., CLXXXVI.
175. — VILLA. REGIS. Peut-être Becfjas. En effet, d'après les
Actes du concile de Carthage de 397, cet évêché était dans la
région de Tobna, ainsi qu'on va le voir. On trouve la variante :
Villa Regia.
CBESCONIUS, à Villa Régis, en 397, à Thubunoe en 411.
C'est du moins ce qui paraît ressortir d'une décision du concile
de 397 condamnant Cresconius à quitter Thubunse dont il avait
usurpé le siège et à se contenter de son évêché de Vdla Régis.
Que se passa-t-il exactement? On l'ignore. Le fait est, qu'en 411,
on retrouve un Cresconius à Thubunoe, et à Villa Régis : Félix et
Victor. Faut-il croire à la désobéissance de Cresconius, à un
arrangement survenu entre temps, ou simplement à un autre
Cresconius, ce nom étant fréquent dans l'épiscopat africain?
-
More, DCGVI. TouL, CXCI.
1882, p. 148. — D. ^
chrétiens. Corp.. 8635-54; 20409 16. — R. C. 1876-77, p. 354. —
M. S. — Citons encore le n° 8641 qui est
une Memoria Innocentis Justi etc., avec aussi un chrisme cons-
(antinien, sans le D, M. S. mais avec l'a à droite et l'oe à gauche.
- 111 —
(1)
(2)
Ibn-Khaldoim cité par Féraud (I, p. 291.
Féraud, Ibld.
- R. C, XIV, 1870, p. 31-32.
- - 116
12. — EMINENT1ANA?
MARCIANUS, donatiste. Cf. Mesnage, p. 413.
VICTOR,exilé en 484,
More, CCXII. —Toul., XII.
PACATUS,exilé en 484.
More, CCXlV. — Toul., XIII.
-
More, CCXXVIII. Toul., XV.
(1) Corp. pp. 718. 1908. — Ail. Arch., f. 7, Bougie, 88. — R. C, 1876-77.
p. 609. — Vigneral, lieu. Afr., 1863, p. 317. — Féraud, R. C, 1870. p. 100. —
AU. Arch., i. 7, Bougie, 77, 82, 88 et f. 16. Sétif, 177.
— 118 —
(1) AU. Am/i., i. 17. Bougie 57. — Mesnage, op. cil. p. 355. — fîee. Afr..
1867, p. 314. — Poulie, R. G-, 1879-80, p. 264,
— 119 —
Anicius Julianus fut le premier du Sénat à embrasser le christia-
nisme à la suite de Constantin.
Dès lors, il serait surprenant que les Anicii n'eussent pas eu,
comme tant d'autres familles, moins importantes cependant, la
pensée d'établir un évêché sur quelqu'une de ses immenses pro-
priétés!1).
Cf. Corp., pp. 720, 960, 1916. — Ail. Arch., f. 16, Sélif, 78, et
f. 7, Bougie, p. 8. — Garette, Etudes sur la Kabylie, I, p. 362.
On ne connaît qu'un évêque de ce lieu :
Horrea Aninicensi, donatiste, en 411.
CRESCONIUS ab
-
More, CCLXXVIII. Toul., XVIII.
20. — IERAFI. (Ouara/bu)?
C'est dans la vallée du Bou Sellam que se trouve cette localité.
Le P. Mesnage en propose l'idenlificalion avec l'évéché de lerafi,
mais avec un ?
VICTOR, exilé en 484, SBUI évêque connu.
-
More, CCLXXXVIII. Toul., XIX.
21. — IGILGILL (Djidjelli).
Corp., pp. 715, 1906. — Ail. Arck., f, 7, Bougie, 77.
Selon Féraud, c'est un ancien comptoir juif ; Gsell croit à un
comptoir phénicien, c'est ce que semblent indiquer les sépultures
situées à la porte de la ville et à la pointe noire, Ce fut ensuite un
castellurn romain. Igilgili est cité par Pline, Ptolémée, l'Itiné-
raire, la Table, Ammien Marcellin et l'anonyme de Ravenne. Le
pays, situé au S. et au S.-O., paraît avoir toujours été couvert de
forêts. On n'y rencontre pas de ruines.
Le P. Mesnage {op. cit. p. 285) observe que l'inscription 8371
du Corpus peut être chrétienne. On y voit un petit temple sou-
tenu par deux colonnes; dans le fronton un croissant et au-dessus
une étoile; sur les pentes du fronton, deux paons tournés l'un
vers l'autre; entre les colonnes, un buste de femme; de chaque
côté du temple, une palme, et dessous :
IVLIA NOVIiLA vi(rù)
(1)J'ai pris tous ces renseignements dans l'ouvrage, déjà cité, du R. P.
Mesnage, p. 359, Ain-Roua. = Horrea Aninici. Le grand SaiiU Benoît,
qui naquit en 480, était de la Gens Anicia.
— 120 —
D'après la liste du VIIIe siècle. Djidjelli avait peut-être encore
un évêque à cet époque., si le SîXyi-ca du Thronos le désigne réel-
lement.
Le siège à'fgilgili n'eut jamais d'évêque donatiste, ainsi que
le constatent les Actes de la conférence de 411. En effet,
URBICOSUS, son évêque, rendit à son Eglise ce précieux témoi-
gnage : Elle est tout entière catholique, depuis les temps les plus
anciens. Il est désigné sous le nom de episcopus plebis Eguil-
:
guilitance.
DOMITIANUS, qui fut exilé en 484.
More, CCLXXX1X. — Toul., XX.
-
More, CCCXIV. Toul., XXII.
24. - LESVI. (Tala ou Mellal)?
AU. Arch., f 7, Bougie, 42 et p. 8.
D'Après l'Itinéraire, Lesbi aurait été à 25 milles de Tubusuptu,
sur la route de Siiifi. Comme celte voie devait remonter la vallée
l'Oued Amassine jusqu'à Drda-el-Arba, Fournel croit pouvoir
placer Lesbi ou Lesvi à Tala ou Mellal, mais la distance qui
sépare Tiklat de Tala est bien inférieure aux 25 milles qui sont
mentionnés entre Tubusuptu et Lesbi.
Cf. Mesnage, op. cit pp.375 et 419.
,
D'autre part on trouve : Saoa Lesbi, dans l'Itinéraire. La ville
semble donc devoir être cherchée plutôt sur l'Ouei Sellam (la
Sava), mais on ne l'a pas encore retrouvée.
Mercier voit Lesbi aux ruines d'Henchir - Matheia. Cf. AU.
Arch., f. 16, Sétif, 5.
ROMANUS. donatiste en 411.
VADIUS, exilé en 484.
More, CCCXVII. — Toul., XXIII.
— 122 —
25. — MACRI ou MACRAS (Henchir-Remada).. sur l'Oued
Magra. Cf. AU. Arch., i. 26, Bou-Taleb, 111.
MAXIMUS, donatiste en 411.
EMERITUS, exilé en 484- et mort en exil.
-
More, GCCXXV1I. Toul., XXIV.
-
More, CCCLXXXII. Toul., XXX.
34. — PARTENIA?
ROGATUS, exilé en 484. (Rogatus Parthemensis).
-
More, CCCCXL. Toul., XXXIII.
-
More, CCCCXLIV. Toul., XXXIV.
-
More, CCCCLII. Toul., XXXV.
*-. 127 —
(1 Corpus, 8935.
— 128 —
le pape aurait voulu acheter, mais El-Mançour les réserva pour
son palais. Cf. Féraud, R. C, 1869, pp. 157-58.
On a trouvé à Bougie une inscript, chrét. avec ces mots : In
nc/mine Christi Salvatoris... Corp., 68983. — I. N. C. S... Quelques
lampes chrétiennes y ont aussi été trouvées.
On connaît le rôle important que les princes Hammâdites don-
nèrent à Bougie, dans les XIe et XIIe siècles!1).
Au XIVe siècle, le pieux et savant Raymond Lulle y souffrit le
martyre, en 1315.
Au commencement de ce même siècle (1304), mourait en Espa-
gne le Bienheureux Pierre Armengaud, de l'ordre de Notre-Dame
de la Merci pour la rédemption des captifs. Après avoir, dans
divers voyages, racheté nombre d'esclaves chrétiens, ce saint
homme se livra en gage pour des enfants esclaves ébranlés dans
leur foi. Comme au jour fixé pour le rachat de ces pauvres chré-
tiens, il n'avait pas reçu encore l'argent promis aux musulmans,
on le pendit à un arbre dans le bois, dit Sacré, encore presqu'ina-
bordable, située l'ouest de la ville. Détaché encore vivant par un
de ses frères en religion, Guillaume, qui débarquait en ce moment
à Bougie avec l'argent de la rançon, Pierre Armengaud fut
ramené en Espagne avec les chrétiens rachetés. Toute sa vie il
garda les traces de son supplice, ayant le cou complètement
dévié; il mourut en odeur de sainteté au couvent de Nolre-Dame-
des-Prés. De nombreux miracles lui sont attribués; on l'honore
le 27 avril.
En 1589, Bougie fut prise par Charles Quint. Plusieurs ins-
criptions lalines placées sur les citadeiles élevées par les Espa-
gnols rappellent leur longue occupation. Une entr'autres célèbre
une éclatante victoire remportée, le jour de l'Epiphanie, l'an
1549.
Evêques connus :
PASCHASIUS, exilé par Hunéric en 484.
11 y eut des évoques au VIIIe siècle, si le XChjkx du Thronos
en 411.
PRIMULUS,
SATURNINUS, son compétiteur donatiste
CLEMENS,exilé en 484.
More:, DLX — Toul., XLI.
-
More, DXGI. Toul., XLVII.
49. — BAMALLA ou VAMALLA. (Biar-Haddada). C'est
probablement à Biar-Haddada qu'il faut chercher le Castellum
Bamallense. Gsell croit que R. K. B. du n° 8710, dédicace à
Gordien III, représente seulement les noms des dédicants et non
pas : Riespublica) K(astelli) B(amallensis).
Corp., pp. 742, 973, 1934, n°* 8710, 8730-31. — R. C„ Poulie,
1873-74, p. 393 et suiv. — R. A., p. 231. — Jacquot, R. C, 1898,
pp. 245-48 (Plan de souterrains). — B. A. C, 1899, p. 451. —
Gsell, Mélanges de Rome, XX, 1900, pp. 136-39.
Une auge contenait un coffret à reliques et doit provenir d'un
santuaire chrétien. A l'intérieur du coffret se trouvait une plaque
de métal portant, tracés à la pointe, ces mots : Cujus memo-
rice hic posiloe sunt.Ci. loc. cit. supra et Reo. Afr. 1861. p. 451.
Cette Memoria paraît être celle d'une vierge martyrisée pour sa
vertu, car la dalle qui couvrait l'auge portait l'inscription sui-
vante gravée sur deux de ses côtés : i p£ N DEO ET CASTITAS.
Des monogrammes constantiniens s'y voient sur nombre de
pierres.
Jacquot y a signalé, loc. cit. avec plan, des souterrains creusés
dans le tuf, sans sépultures mais avec niches pour des lampes.
FLAVIANUS, Vamallensis, exilé en 484.
-
More, DCLVII. Toul., XLVI1I.
50. — VANARIONA est peut-être, d'après Mesnage, p. 392,
un évêché de la Sitifienne qui aurait été situé à Ksar-Tyr(Cast.
Vanarzanense). — AU. Arch.. f. 16., Sétif, 360. — Mélanges,
1903, p. 313.
Vanarionensis, en 411.
PELAGIUS,
More, CCGCXXXVII. — Toul., Procons., CLXIV.
51.-
Corp.,
ZABI. (Bechilga).
150, 1941, 8805. Ail. Arch., f. 25. Msila, 85.
pp. n» —
Bou-Hammama dit que toute cette région s'appelle le pays de
Zabé. Zabi ou Zaba était un poste frontière; le Zab de la Numi-
— 136 —
die était le prolongement méridional de celui de la Sitifienne.
(TouL, art. Zabi).
Détruite par les Maures sous la dominationvandale, cette ville,
reconstruite par les Byzantins, fut très florissante sous le nom de
Nova Jusiiniana Zabi, 8805.
Bechilga nous a gardé les restes de deux sanctuaires : au nord,
un bâtiment avec abside et à l'est une petite chapelle tréflée. Reu.
Afr., 1861, p. 204,
Un linteau orné du chrisme et une lampe chrétienne avec le
chrisme constantinien, y ont aussi été trouvés. Rev. Afr., loc. cit.
pp. 207 et 297. — It. VI, p. 465.
FÉLIX, dont S. Optât nous dit (II, 18) qu'il était avec Janvier
de Fiumenpiscis lors de l'invasion de l'église de Leraellef, vers
362. C'était donc un des chefs des donatistes.
POSSESSOR, exilé en 484.
More, DCCV. — Toul., XLIX.
52. — ZALLATA?
On n'en connaît que :
Zallatensis, exilé par le roi Hunéric, en 484.
ARGENTIOS
More, DGCVII. —Toul., L.
lit.
RUINES CHRÉTIENNES
DU
DIOCÈSE DE CONSTKNTÏNE
(Nurnidie et Maurétanie Sitifienne )
1.- BIR-ABD-ALLÀH,
Corp., Ail. arch.,
p. 1595. — i. 28, Aïn-Beïda, 105. — Corp.,
n°s 10642, 16720. — B. A. C, 1887, p. 135. Et, d'après Mesnage,
R. C, 1899, p. 153.
Une inscription chrétienne portant : Gloria in excelsis Deo
provient d'une église. Elle fut communiquée à De Rossi, en 1877,
par Msr Robert, alors évêque de Constantine : Gloria in excelsis
Deo et in terra pax hominibas bonoe volaniatis. Hoec est domus
Dei. (Bulletino, 1878, p. 10).
2.- AIN-ABESSA.
Ail. Arch., Sétif,
f. 16, p. 91. -
R. C, 1907, p. 100.
Au nord, à 1800 mètres du centre, Jacquot signale deux bases
de colonnes qui paraissent provenir d'un temple chrétien rectan-
gulaire, ainsi que des fragments de lampes chrétiennes dont une
porte le poisson symbolique.
3. — AÎN-ABID. (Toiu/za-e?-Foufeania).
Corp. pp. 282, 550, n° 5669. — AU. arch., f. 17, Constantine,
315 et f. 18, Souk-Ahras, 105. — De Rossi, Bulletino di arch.
criât., 1876, pi. IV, V; 1877, pp. 113-17.— R. C, 1876-77,
p. 536. — Monceaux, Enquête, n° 291.
-m-
On y a trouvé la curieuse inscription chrétienne des Catullini
et des Epifanii, architrave, ou linteau de porte, qui devait sur-
monter l'entrée d'une chapelle. Elle est probablement du milieu
du Ve siècle.
On a pensé qu'elle pouvait se rapporter à des martyrs de ce
nom, il semble plus probable que ce soit la dédicace d'une cha-
pelle construite par les soins des descendants des Catullini et des
Epiphanii. Un Epiphanius fut préfet de Rome en 412.
Catullinorum flores, Epifaniorum p(roles),
Quiriaci suboles, Criste te tu[is) do(nis colunt).
La pierre est brisée à droite, elle a lm50 de long telle qu'elle
reste. L'inscription est dans un cadre à queue d'aronde. Il y a au
centre une croix monogrammatique avec a. et w.
4. — BIR-EL-ABIOD.
Ail. arch., f. 27, Batna, 317. — Gsell et Graillot dans les
Mélanges de l'Ecole de Rome, 1894, p. 102 du tirage à part, n° 89
de la carte, pi. V, 1893.
On y a signalé une petite chapelle mal conservée, large de
6 mètres, avec des demi-colonnes contre les murs intérieurs.
5. — KERBETouREDIREL-ABIOD.
Ail. arch., f. 17, Constantine, 375. — Gsell, R. A., p. 219.
Ruines d'une petite église orientée à l'ouest. — A l'ouest, des
ruines de la localité, le linteau de porte connu, avec au centre un
chrisme horizontal dans un cercle et l'inscription : Hic Deus
grania fecit. Cette pierre, longue de deux mètres, a dû servir
pour la porte d'un oratoire. Grania doit être la fondatrice de
l'oratoire, ce nom se retrouve dans les inscriptions de la région
sitifienne.
6. — HENCHIR-EL-ABTINE.
Au pied du Djebel-Abtine. Atl. arch., f. 39, Chéria, 120, Sup-
plément. — Monceaux et Guénin, R. C, 1908, p. 201, et Bull.
Antiq. France, 1909, p. 337.
Dans une basilique de 20m X 15m, sur un linteau de porte
brisé, une inscription mutilée donne : Invide oive melior.
Monceaux propose de lire : Inoide vice [et oidebis. Intra, exibis)
- -iâ9
7. — BIR-BOU-ACED.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 239. - Corp., 10694. — Guénin,
NOUD. Arch. <ies Miss, scient., 1909, p. 200.
On y a signalé des chapiteaux, des colonnes, un linteau de
porte et autres vestiges d'une chapelle, probablement quelque
Memoria.
8. — KHERBET-BOU-ADDOUFEN.
Ail. arch., f. 26, Bou-Taleb, 64. — Ragot, R. C, 1873-74,
p. 252. — Gsell, R. A., pp. 179-185; B. A. C, 1902, pp. 335-41. —
Mélanges, 1902, p. 340. — Monceaux, Enquête, n° 313.
Deux grandes basiliques et une chapelle tréflée y ont été re-
trouvées. Une de ces basiliques, située au N.-E. des ruines,
mesure 34m50 X 15ra90 et se trouve au-dessus d'une petite cata-
combe, donl l'entrée s'ouvrait sous le porche. Elle avait trois nefs,
comme la seconde située à 200 mètres à l'ouest de celle-ci. Cette
seconde église, qui avait trois portes, est à l'intérieur de la ville
antique; elle mesure 37m40 X 19m20. Dans les deux on a trouvé
un cbrisme simple. A trente mètres au sud de la seconde est
aussi une petite catacombe.
Quant à la chapelle sitaée dans un cimetière à l'extrémité
orientale des ruines, elle se compose d'un bâtiment en forme de
trèfle ayant llm40 de long et de large et d'une construction rec-
tangulaire de 19m20X 10m15 venant se souder au trèfle. Deux
rangées de piliers soutenaient les trois nefs. Derrière l'autel,
dans le mur qui, du côté du trèfle forme la limite du choeur, une
logette, fermée par une dalle plate, contenait une petite cruche à
bec trilobé; dans ce reliquaire primitif il y avait de très petits
ossements et un morceau de bronze devenu informe; à côté du
reliquaire se trouvaient un morceau de verre et une lampe en
terre rouge représentant trois personnages debout en tunique, les
trois enfants dans la fournaise ou les trois jeunes hommes qui
apparurent à Abraham, manifestation mystérieuse d'un Dieu en
trois personnes.
Une pierre, qui paraît être une table d'autel, porte une mscrip-
— 140 -
tion qu'on a regardée d'abord comme une Memoria SS. Varici,
Jullanl. Gsell y a vu simplement l'ethnique des habitants du lieu:
VARTVRLIANI. Enfin, Monceaux y lit :
[Hic memoria) s(an)c(l)i % Marturi(s) Janu{arii).
Lecture très plausible à cause de la pierre qui paraît être une
table d'autel, et à cause du chrisme au centre de l'inscription.
(M)ARTVRI(S) iANir(am).
9. — HENCH1R SIDI-AHMAR.
AU. ardu, f. 40, Feriana, 16. — B. A. C, 1901, pp. 118.
Inscript, chrét. portant ces mots : Christus Régnât. — Chapi-
teaux et pierres à ornementations chrétiennes pouvant provenir
d'un sanctuaire.
10. - AHMED-BEN-NACEUR.
AU. arch. f. 40 Feriana, 44, Supplément; f. 56, Gafsa, 45,
Supplément. — Guénin, Nouv. ardi. Miss. 1909. p. 97.
Une basilique de 32 mX 17 est accolée à une enceinte de 32m sur
26. Y a-t il eu un monastère ou simplement un cimetière? D'énor-
mes colonnes de 0m72 de diamètre paraissent provenir d'un mo-
nument chrétien.
11. — HENCHIR-EL-AHSEM.
AU. ardi., f. 39, Chéria, 95. — De Bosredon, R. G., 1878,
p. 35.- =
Corp., 10961 22295. — Nouv. ardi., Miss. 1909, p. 137.
Le capitaine remarqué des débris de sculptu-
de Bosredon y a
res chrétiennes, enlr'aulres un monogramme formé simplement
de deux P en croix. Une pierre d'autel et les restes d'une ba-
silique y ont été retrouvés.
12. — RAS-EL-AIOUN.
Corp., p. 455. — AU. ardi. f. 26, Bou-Taleb, 144. — Gsell,
R. A., p. 131; B. A. C, 1902, pp. 525-530.
Une pierre avec le monogramme constantinien et une autre avec
deux colombes autour d'un calice font croire à la présence d'une
chapelle en ce lieu.
PI. V.
p. CXLIII.
Eglise à trois nefs, avec abside, atrium, sacristies de part et
d'autres de l'abside. Chacune de ces sacristies se compose de deux
pièces.
21. — EL-AÏOUN. (Route Gombe à Bou-Hadjar).
Papier, Acad. Tlipp., 1898, pp. IX et XXI. — Gsell, Mélanges
1900, p. 129.
Dans un cadre à queues d'aronde deux colombes boivent dans
.
un vase. Au-dessus, le monogramme du-Christ entouré de deux
cercles concentriques. Une inscription tronquée et mutilée sem-
ble parler d'un monument religieux : Que primitie noslroe oirtulis
sunt, ex lectione et aspectu probantur (monumenl)um. edi(ficat)um
.. .d.. .os pro labore hoc inceptum adque perfection est.
23. — HENCHIR-AOURIR.
AU. arch., f. 27, Batna, 66.
p. 553.
- R. A., p. 137. — Melang., 1894,
24. - EL-ARAOUA.
AU. arch., f. 39, Cheria, 152.
On y a signalé, sur un mausolée chrétien, un pilier orné d'un
calice d'où sort un cep de vigne.
25. — ARGOUB-LASFAR.
AU. arch., i. 18, Souk-Ahras, 504. — Bull, de corresp. Afr.,
1882, p. 325.
Avec les restes d'une église, on y découvert une belle pierre
sur laquelle sont sculptés : un cep de vigne sortant d'un calice,
un lézard mangeant une grappe de raisin et au sommet un
monogramme p£ dans un cercle.
27. — BEL-AROUG.
Corp., p. 741. — AU. arch., f. 16, Sélif, 445. — B. A. G.,
1903, p. GXLII. - Gsell, R. A., p. 208. — Poulie, R. C, 1873,
p. 455. — Jacquot, Ibid., 1907, p. 162. — Corp., n° 8700.
Au N. du village, église que Poulie avait encore trouvée en
assez bon état; elle mesurait 19m60 sans l'abside, sur 12m40.
Deux colonnades séparaient les trois nefs; l'abside avait 5m40 de
profondeur. — Epitaph. chrét., 8700 du Corpus.
28. — EL-ARROUCH.
AU. arch., f. 8, Philippeville, 219.
A 1 kil., au S.-O., on a découvert une pierre portant une croix
monogrammatique avec y. et w.
29. — HENCHIR-EL-ATEUCH.
AU. arch.,i. 40, Feriana, 108. — Guénin, Noua. arch. des
Miss., 1909, p. 182.
A signaler une petite basilique dont les matériaux furent em-
pruntés à un cimetière voisin.
30. — HENCHIR-B1R-EL-ATEUCH.
Ail. arch., f. 39. Chéria, 251-56, Supplément. — Nouo. arch,
des Miss., 1909, p. 176.
Guénin signale, au N.-E. des ruines, une petite église avec
colonnes séparant les nefs.
mesurant 16m X
Basilique byzantine 10m, avec l'inscription
Deo Laudes accompagnée du chrisme.
33.- DEHIRET-EL-ATROUS.
Ail. arch., Chéria, Nouv. arch.
235. — des Miss., 1909,
f. 39,
p. 134.
Guénin y a retrouvé deux églises, l'une de 12m X 10m, l'autre
de 16m X 12m.
34. — FERME AUGUSTIN.
Ail. arch., f. 17, Constantine, 368-370.
A deux kilomètres au S.-S.-O., une inscription indique la pré-
sence d'une chapelle. Une autre chapelle a été retrouvée à deux
kilomètres cinq cents au N.-E.
35. — HENCHIR-EL-AZREG.
Ail. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 47. — Mélang., 1894. p. 47.
A l'extrémité occidentale du bourg, église de 18m85 X 9m80.
Vers le milieu des ruines, autre église de 22m15 X 12m.
36. - OULED-AZZEM.
AU. arch., f. 17, Constantine. 497. — B. A. C, 1900,
p. CXXXIII.
Un linleau de porte avec chrisme paraît provenir d'un petit édi-
fice terminé par une abside, qui a dû être une chapelle.
37. -r SIDI-BADER.
Aril. arch.,l 19, El-Kef, 13.
d'après Mesnage.
- Corp., p. 1641. - R. C, 1887,
p. 32,
Cippe orné d'agneaux et aussi de colombes buvant dans un
vase.
38. - KHERBET-BARAROUSS.
AU. arch., i, 26, Bou-Taleb, 57. — R. A., p. 225.
On y voit les restes d'une église; deux rangées parallèles de
— 149 —
bases de colonnes, rangées distantes l'une de l'autre de 4m65 ;
l'édifice était orienté au nord-ouest.
39. — KRRBET-BAROUD.
AU. arch., f. 16, Sétif, 353. — Gauthier, R. G., 1908, p 115.
Restes d'une chapelle, belles colonnes ornées, auge avec un
beau cbrisme dans un cercle. L'abbé Gauthier y a recueilli l'ins-
cription. L(ocus) T(iluli) Sancli Rogaiiani Marturis.
40. - BATNA.
AU. arch., f. 27, Batna, 129. — Corp., pp. 432, 956, 1771. —
Acad. Hipp., n° 13, p. 110.
Dans la cour de l'ancien presbytère, aujourd'hui école, un lin-
teau de porte avec emblème chrétien.
- KOUDIAT-EL-BATOUM.
41.
AU. arch., 9, Bône, 224. - Corp., pp. 512,1641,
f. n°* 5191-93.
— Reo. Afr., XII, 397.
p.
On y a signalé sur une stèle, une croix gammée dans un cercle
et sur une autre, un croissant néo-punique avec une croix.
42. — AÏOUN-BEDJEM.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 160-161. — Monceaux et Guénin,
R. C, 1908, p. 204.
Sur le linteau de la porte d'une chapelle, on lisait l'inscription
suivante flanquée de deux chrismes, avec y. et u> : JEcle[si)ce
domu[s). In Deo vivilur; Fiai pa(x i)n virÉute tua et abun[dan-
tia i)n turribus tuis. (Ps. CXXI, 7). La chapelle est du IVe ou du
commencement du Ve siècle.
46. — HENCHIR-EL-BEÏ'DA.
AU. arch., f. 27, Batna, 165. — Mélang., 1894, p. 64.
Petite chapelle de 16m X 13m, flanquée de deux sacristies.
47. — BEKKOUCHE.
Il y a deux localités de ce nom, l'une dans le pays des Nemen-
chas (Ail. arch., î. 28, Aïn-Beïda), dans laquelle on a retrouvé
une petite chapelle probablement donatiste, (Nouv. arch. des
Miss., 1909, p. 101); l'autre dans le Fedj Guellil [Ail. arch.J.J,^,
Chéria, 151-156), où on a retrouvé une petite basilique. — Nouv.
arch., 1909, p. 109.
Dans la première, sur l'arc de l'abside : ï^ Maximus curn suis
voturn solverunt. Laude D{o)m[ï)n[um).
48. — HENCHIR-BELFROUTS.
Ail. arch.J. 39, Cbéria, 248.
Le commandant Guénin y a signalé une basilique longue de
20 mètres ainsi qu'une Memoria de Martyr. Peut-être un Saint
Januarius, l'inscription placée sur l'arcade principale est incom-
plète : (Memoria Janu)ari M(ariyris)^
Noue, arch., 1909, pp. 175-76. — R. G., 1908, p. 222.
On y a signalé aussi de nombreuses sculptures chrétiennes.
De Bosredon, R. G., XIX, 1878, p. 23.
49. — KSARBELKACEM.
Ail. arch., î. 28, Aïn-Beïda,, 272-74.
On y a signalé plusieurs épitaphes chrétiennes, parmi lesquelles
celles d'un prêtre et une inscription portant : In Deo veritas.
B. A. C, 1887, p. 113. — Corp., 16755, 16756, 16757.
51.- RSAR-BELLEZMA.
AU. arch., 27, Batna,
Miss, arch.,
f.
1892-93, p. 22.
89. - R. A., p. 110. — Diehl, Deux
Gsell y indique les restes probables d'une petite chapelle;
Diehl parle de chapiteaux byzantins avec chrisme venant pro-
bablement de ce petit édifice.
52..- HENCHIR-SIDI-BELRITS.
L'Atlas archéologique, f. 18, Souk-Ahras, 365, signale là une
ruine qui paraît être celle d'une église.
53. — Ai'OUN-BERRICH.
A 15 kil. au nord d'Aïn-Beïda. — Corp., 18656.
— M. A., II,
p. 164. — Monceaux, Enquête. n° 288.
C'est là qu'on a trouvé les restes d'une petite église avec l'ins-
cription suivante sur coussinet-imposte : Hic Mernoria[e) Sanc-
torumPauli, Pétri, Donati, Migginis, Baricis. Peut-être les Mar-
tyrs mentionnés, tous les cinq dans le même ordre, le 12 avril,
dans les listes africaines du Martyrologe hiéronymien. Il semble,
du reste, que le nom de Pauli, placé avant celui de Pétri, doive
exclure, pour cette Memoria, la pensée des SS. Apôtres. Eglise
du VIe siècle.
54.- HENCHIR-EL-BEY.
AU. arch., î. 23, Aïn-Beïda, 189. — R. C, 1881, p. 253 —
Corp., 17752, 17758.
Une inscription y indique la place d'une église : Doraus Dei et
orationis.
55.— KHERBET-ÀÏN-SULTAN. {Blondel).
AU. arch., f. 15, Akbou, 84. — R. A., p. 282.
Ballet., 1878, p. 115.
- De Rossi,
57. — KSAR-EL-BOUM.
A 2 kil. et demi au S.-O. de Metkidès, région d'Aïn-Beïda.
Guénin y signale un petit temple païen transformé en chapelle
chrétienne. — Nouo. arch. Miss., 1909, p. 117.
58. - GHAR-BRID.
AU. arch., î. 17, Constantine, 61.
Une grotte artificielle y est creusée en forme de croix latine.
Elle mesure 15mXllm50. Peut-être a-t-elle servi d'église souter-
raine. On n'y a rien découvert de chrétien, mais la carte signale
dans ces parages un Dar-en-Nsara ou Maison des chrétiens.
Jacquot dit y avoir reconnu un baptistère, deux chapelles et deux
petites sacristies. — R. G., 1893, p. 125
.
59. — KHERBET-EL-CADI.
AU. arch., f. 26, Bou-Taleb, 4-2. - R. A., p. 234.
Ruines d'une belle église; c'est celle d'El-Hamiet [Ad Perdi-
ces). — Voir article : Ad Perdices.
61. — BOU-CHEBKA.
AU. arch., f. 40, Feriana, 66. — Nouo. archiv. Miss., 1909,
p. 84.
Guénin y a trouvé deux oratoires, peut-être de la catégorie des
Memorioe in agris.
86. — AIN-CHETTABIA.
Ail. ardu, f. 40, Feriana, 68. — Nouo. arch., Miss., 1909,
p. 78.
Guénin signale, dans cette localité, une basilique byzantine très
ornée de sculptures.
67. - HENGH1R-BEN-CHOUANE.
AU. arch., i. 27, Batna, 305. — Mélanges, 1894, p. 35.
Gsell et Graillot y ont vu les restes d'un édifice chrétien avec
abside : Sculplures, fûts entiers de colonnes, demi-colonnes,
chapiteaux.
68. — COLBERT. (Aïn-Oulmen).
Ail. arch., f. 26, Bou-Taleb, 26. — R. A., p. 264.
Des bases de colonnes, des chapiteaux, des corniches de basse
époque font croire à l'existence d'une église.
72. — HENCHIR-DEHEB.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 228, Supplément. — Mesnage, p. 180.
— Nouv. arch. Miss., 1909, p. 133.
y^. Memoria SS. Peiri ei Pauli, du IVe siècle. — Non loin
— 157 —
77. — HENCHIR-DJARDIA.
Ail. arch., f. 27, Batna, 196. — Mélanges, 1894, p. 59.
Ruines d'une cbapelle dont la nef et les bas-côtés étaient sépa-
rés par des piliers rectangulaires que surmontaient des chapi-
teaux de forme trapézoïdale.
78. — DJEBBANET-EL-KERBA.
Ail. arch,, f. 17, Constantine, 380. — Mesnage, p. 283.
Chapelle de 20 mètres sur 10 mètres.
79. — BIR-DJEBÈS.
Ail. arch., i. 27, Batna, 22. Mélanges, 1894., p. 560.
—
Gsell y mentionne les restes d'une église, d'après Mesnage,
p 283.
— 159 —
80. — AIOUN-DJEBRIA,
AU. arch., f. 39, Chéria, 88. — Nouv. arch. Miss., 1909,
p. 160.
Guénin y signale les ruines d'une église de 15m X 12™, d'archi-
tecture simple. Les colonnes sont encore en place.
81. -arch.,
BIR-DJEDID.
AU. f. 17, Constantine, 389. — Corp., pp 708, 967,
n° 8292. — Gsell, M. A. II, p. 182; Mélanges, 1894, p. 580.
Au S., édifice chrétien orienté à l'O., ahside, chrisme du IVe
siècle. L'église mesure 24m50, sans l'abside, sur 13m 75; elle a
trois nefs.
82. - HENCHIR-EL-DJEMEL.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 51. - Mélanges, 1894, p. 42.
Un linteau de porte, avec chrisme dans un rectangle, semble
provenir d'un édifice du culte chrétien. A côté du chrisme,
feuilles. Aux extrémités du linteau, a et w.
-
83.HENGHIR-DJENEN-KROUFou HENCH1R-SID1-
NAGEUR.
/il,
p. 233.
arch., f. 40, Feriana, 44, Supplément. - R. C., 1908.,
Il y.avait la Memoria d'un S. Varagus. comme en témoigne
l'inscription trouvée par Guénin : III Idus Junias, natale Sancli
Varagi et comilurn ejus. Ce saint est un Martyr inconnu, peut-
être local.
84. — HENCHIR-DJENDEL.
AU. arch., f. 50, Négrine. 18.
Toussaint y a signalé une petite basilique. B. A. C.. 1907.
p. 305.
85.-
L'Atlas
AÏN-DJERBOUA.
archéologique, f. 26, Bou-Taleb, 134, y mentionne les
vestiges d'une église.
— 160 —
86. - DJEROUDA.
AU. arch., î. 27, Batna, 191. — Mélanges, 1894, p. 66.
Colonnes, demi-colonnes, chapiteaux et aulres restes d'un édi-
fice chrétien.
87. -arch.,
KHERBET-DJESSESSIA, (Peut-être Vaecis).
AU. Msila,
f, 25, Payen
25. -
R. C,
(1), 1893, p. 148.
— Le même, R. G., 1864, p. 9.
Payen y signale des débris de colonnes et des .pierres sculptées
au milieu des ruines d'une basilique.
88. - KERBET-DRAA-EL-ABIOD.
AU., arch., f. 27, Balna, 14. — R. A. p., 212.
Restes d'une église. Une pierre porte : (In) Nomine D(omini)
et dessous trois palmes.
91. — SIDI-EMBAREK.
AU. arch., f. 16, Sétif, 305. — R. A., p. 280-2, et fig. 99-102.
R. C, 1877, p. 633. — I. M., n° 323. -
M. A., II, p. 257-8.
Mangiavacchi y a fouillé une église, à trois nefs et abside,
mesurant 24m40 X 12m. Un petit vestibule la précédait. Elle a été
détruite par un incendie. Dans l'abside, une mosaïque, aujour-
d'hui détruite, représentait une croix flanquée de deux calices
sur chacun desquels était posée uue colombe, l'une tenait dans
son bec un cep de vigne et l'autre des épis. Deux sacristies étaient
à côté de l'abside.
92. — AIN-FAKROUN.
Ail. arch., f. 17, Constantine, 491. — Corp.,, 18742, — De Rossi,
La Capsella argenlea, p. 31.
A 2 kil. à l'O. Feneslella confessionis d'une chapelle ou Memo-
ria de Martyr, avec l'inscription : In Deo sperabo non timebo
quid michi facial homo. (Ps. LV, 11).
Cette fenesiella est au Musée du Louvre. J'en ai parlé dans
mes Noies d'Iiisi., p. 339.
96. - RAS-FEID-EL-MEHARI.
Ail. arch., Chéria, près
f. 39, les nos 175 76. Supplément. —
Nouv. arch. Miss., 1909, pp. 110-112.
Guénin y a trouvé trois chapelles et deux basiliques, l'une de
18m X llm, l'autre de 20m X 15.
97.
mapes).
- KSAR-FENDEK ou OUED-FENDEK. (près Jem-
dessins.
Eglise tréflée du côté du sommet et rectangulaire dans le corps
du bâtiment; d'après Delamare elle avait 40m X 9m80. En 1853,
ses murs s'élevaient encore à 5 mètres. R. C, 1853, p. 31.
99. — FERMATOU.
Atl. arch., f. 16, Sétif, 101. — R. C, Jacquot 1907, p. 110-11.
Sur la rive opposée, chapelle avec abside, colonnes, chapiteaux.
13m X 12m60, abside 4m30. Orientation, de l'Est à l'Ouest.
100. - FESGUIA.
Atl. arch., f. 17, Constantine, 445-47.
Dans son Voyage aux Ziban, p. 105, Guyon y mentionne les
restes d'une église.
101. — OUED-EL-FIRANE.
Atl. arch., f. 57, Gafsa, 8, Supplément.
Gsell y signale une crypte dont la porte est ornée d'un chrisme,
elle a dû servir d'église.
Blar-
Oulad-Atman.
On y a trouvé deux églises. La plus grande, à trois nefs, abside
et sacristies, mesurait 43mX 15m60; elle était précédée d'un por-
tique profond de 2m65, dont le front présentait une rangée de
colonnes. Deux chapiteaux composites sont décorés du chrisme
avec ce à droite et w à gauche.
La petite église, très ruinée, avait aussi trois nefs et un narlhex,
elle mesurait 26m X llm45, le narlhex était profond de lm95. Il
y avait deux sacristies.
Les inscriptions n'y sont pas claires ; elles sont dans la grande
église.
164
— —
107.
- HENCHIR-GABA.
Ail. arch., i. 28, Aïn-Beïda, 262, Supplément.
Dans les Nouv. arch. des Miss., Guénin y signale une basilique
de 25m X 15»'. (1909, p. 102).
108. - HENCHIR-GAGA.
Atl. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 257. — Monceaux et Guénin,
R. C, 1908, pp. 213-14.
Mensa donatilloe puelloe, avec un grand chrisme flanqué de
l'a et de l'a) et dans un double cercle. Fin du IVe siècle ou pre-
mières années du Ve. Mensa Donatilloe puelloe, Vixit inpace an-
nis XIII, me(nsibus) noni(s).
La martyre de Thuburbo que mentionne l'inscription de Rouis
(Cercle de Tébessa), avait rendu populaire ce nom de Donatilla-
109. -
Atl. arch.,
HENCH1R-GEÏFIA.
Feriana, 69. Supplément. — Dans les Noua,
f. 40,
arch., des Miss,, Guénin y signale une église.
110. - HE\TCHIR-BOU-GHADAINE.
Atl. arch., f 27, Batna.
60. Mélanges,
— Gsell. 1894, p. 525;
M. A., Il, p. 185.
Gsell et Graillot y signalent deux églises détruites. L'une à
trois nefs et avec abside, l'autre à une net et deux grandes sa-
cristies. L'abside avait 16 mètres de long comme la nef.
111. - HENGHIR-GHETTABA.
Atl. arch., 40, Feriana,
f. Supplément.
68,
Dans les Nouvelles archives des Missions scientifiques, année
1909, p. 86, Guénin y signale une église très ornée de sculptures
soignées.
112. - AÏN-GHORAB.
Atl. arch., f. 39, Cbéria, 112. — Reo. Afr., 1878, p. 465. —
R. G., 1876-77, pp. 378-80. — De RossL Bulletino, 1878, p. 17-20.
— Gsell, M. A. II, p. 159.
Monceaux, Enquête, 195.
-Corp., 10707 = 17615, 10709. —
4- WiK EXAVD1ETTR 0HK1S QUOI INYOCAT NOHEN D(omi)RI D(e)I OHKIPOT [EKTIS]
113. - HENCHIR-GONTAS.
-
AU. arch., f. 27, Aïn-Beïda, 164. Mélanges., 1894, p. 65.
Eglise de 26m65 X 13m40, trois nefs, abside, porche et sacris-
ties.
114. - HENCHIR-GOULLA.
AU. arch., f. 40, Feriana, 87.
Petite chapelle dans une enceinte murée. Elle est signalée par
Guénin, Nouo. arch. des Miss., 1909, p. 85.
115. - HENCHIR-GOURAÏ.
AU. arch., f. 27, Batna, 304. — Mélanges, 1894, p. 49. —
M. A., II, p. 200.
Petite chapelle de 13 à 14 mètres de long Trois nefs, piliers,
chapiteau trapézoïdal avec chrisme simple. Le linteau et les
montants de la porte d'entrée présentent des figures et des orne-
ments, sculptés en relief plat ou gravés. Un monogramme avec
a et u. accompagné de deux colombes; une autre colombe posée
sur une couronne, elc.
116. - BIR-G'OUSSA.
Dans son Allas archéologique, f. 40, Feriana, 18, Gsell indique
en ce lieu une rangée de piliers da belles pierres de taille, indice
possible d'une église.
117. — HENCHIR-GOUSSAT.
AU. arch., f. 39, Chéria, 11 i. -
Acad. Hipp., 1889, pp. III,
IV, XL. -Reo. a/r., 1879, p. 77.
Il y a, à Goussat les restes d'une église. Parmi les sculptures
citons un chapiteau représentant Daniel.
119. - AÏ.V-GUEBEUR.
Ail. arch., f. 39., Chéria, 132, — Corp., 2218-19 et 10711. —
Guénin, Nouv. arch. Misa., 1909, p. 195. — R. C, 1878, p. 30.
Sur des linteaux de porte on lit : 1° In Deo vibas. — 2° Fide in
Deu[m) et ambula; Si deus pro nobis quis adversus non?
120. - GUEBEUR-EL-MESSAÏ.
AU. arch., f. 40, Feriana, près Darmoun.
Guénin signale sur un mamelon une modeste Memoria. (Noioe.
arch. Miss., 1909., p. 177).
124. - GUESRIA.
Ail. arch., f. 26, Bou-Taleb, 167.
Eglise avec une petite crypte sous l'abside.
— 169 —
125. - HENCHIR-GUESSERIA. (Au S.-E. du lac Djendeli).
Ail. arch., i. 27, Batna, 172. — Reo. A/r., 1864, p. 195. —
Mélanges, 1893, p. 537. -M. A., p. 203. -
Ballu, B. A. C., 1909,
pp. 82-83. — Monceaux, Reo. philolog., 1909, p. 131. — De
Pachtère, I. M., n° 180.
Une basilique, de 25mS5X 14m30, y conservait quelques sculp-
tures, elle avait trois nefs, un narthex et une abside où l'on
descendait contrairement à l'usage ordinaire. Dans celte abside
il y avait une belle mosaïque en couvrant tout le sol. Cette mo-
saïque présentait, outre divers ornements floraux et géométriques,
un calice flanqué de deux paons, des suites de poissons, enfin
une inscription dédicatoire. Corp., 2335.
Publius Peironius Tunninus votum quod Deo et Cristo ejas ipsi
promiserunt et compléterant. Faoente Deo, Gadiniana flore.
De Rossi [Corp., p. 951) pense qu'il faut lire la fin : Favenie
Deo, Gadiniana (domus) jlore(at).
L'entrée de la. basilique était latérale. Il y avait deux doubles
sacristies.
Au N.-E de cette église, était une chapelle avec abside. Oa a
retrouvé des piliers du choeur surmontés d'amortissements en
forme de pomme de pin et creusés sur le côté de manière à main-
tenir des dalles dressées formant la balustrade. — Ragot, R. C,
1873-74, p. 206. -
Mélanges, loc. cit.
A 150 mètres environ au N.-O. autre chapelle à trois nefs,
mesurant 15m X 10m.
126. —HENCHIR-EL-GUESSERIA. (N.-O. de Batna).
AU. arch., f. 27, Batna, 51-53. — Mélanges, 1894, pp. 585-86.
- M. A., II, p. 204.
Débris d'architecture et pierre avec monogramme constanti-
nien, débris d'une église où l'on a recueilli l'inscription 10833 du
Corpus. Hoec porta Domini, justi intrabunt (in eam), tirée du
psaume 117, y. 20. Le chrisme est simple, donc du IVe siècle.
127. — HENCH1R-GUESSÈS.
AU. arch., i. 27, Batna, 293. — Corp., 2334 et 17810. -
M. A.,
11, p. 205. — Mélanges, 1894, pp. 51-55. — Monceaux. Enquête,
276.
C'est le Gaças d'El-Bekri, au XIe siècle, le Guessas de Kitab-
— 170 —
el-Adouani, traduit par Féraud. R. C, 1868. p. 155 : « Au pied
des montagnes des Amamra.il existait trois villes: Baraï, Khen-
chela et Guessas, habitées par les chrétiens. Chacune d'elles était
entourée de vastes jardins... et de nombreux châteaux {castella,
Ksour), très rapprochés les uns des autres. »
A 300 mètres à l'Ouest de la citadelle byzantine, église de
27mX 12m50. Porche, trois nefs, abside, sacristies.
Au Nord de cette citadelle, chapelle dans un petit cimetière.
Trois nefs. Sur des chapiteaux de forme trapézoïdale : Inscrip
lion qui devait rappeler les libéralités du donateur : De suo fecit.
A droite et a gauche : In D(e)o. — Autre : B(onis) Byene).
—
Autre : Signu{m) cris(ian(um) et nomina marturu(m). Cette cha-
pelle était donc une Mernoria de Martyrs dont on n'a pas les noms.
Elle est du milieu du IVe siècle, comme le prouve un de ces cha-
piteaux avec chrisme simple sp*. On y a trouvé des sarcophages.
Elle mesure 7m80 X 7m de large.
128. — HENCH1R-GUIDJAL.
AU. arch., f. 16, Sétif, 397. — Delamare, Explorai., pi. 88,
nts 7 et 8, au Louvre, n° 3026.
Fragments d'architecture chrétienne, entr'aulres une clef d'ar-
cade portant sur les deux faces une croix monogrammatique avec
y. et u,
indiquent un sanctuaire chrétien du Ve ou du VIe siècle.
Des chapiteaux et des fûts de colonnes ont servi dans la construc-
tion de la mosquée.
129. — HENCHIR-EL-GU1Z.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 85. — Corp., pp. 942, 1591, W> 10656.
— Donau. Mcm. Ant. de Fr. 1907, p. 157. — Guénin, Nouo.
archiv., 1909, p. 88.
Chapelle de 11 mètres sur 11.
Inscription provenant peut-être de cette chapelle et tirée du
ps. 95. y. 7 et 8 Adferte Dom(ino) mundu.m sacrijîcium, adferle
D[o)m{ino) pairioe gentium. Cf. Corp., 10656. — R. C, 1878, p. 8.
— Monceaux, Rev.
philol., 1909, p. 128.
Memoriasanctoe Germanilloe innocentls. Jeune Martyre incon-
nue. Je donne uu fac-similé de cette pierre qui suppose un oratoire.
Cf. Vars, R. C, 1892, p. 322; 1893, p. 352.
Tébessa, p. 10. — Monceaux, Enquête, 252.
- Gsell, Musée de
^ Î7'i -
\JAll. arch., loc. cit., mentionne encore, à 1 lui. du village, les
traces d'une basilique.
130. — HENGHIR-EL-ACHANI ou BEL-KETANE.
AIL arch., f. 28, Aïn-Beïda, 147-48. — R. G., 1867, p. 221.
—
Bull. Corr. Afr. I, 1882, p. 283.
Il y avait deux églises à El-Achani, une retrouvée dans le
groupe supérieur des ruines, l'autre dont on a recueilli les traces
dans le groupe inférieur, chrismes, sculptures chrétiennes,
colonnes, chapiteaux.
131. — AÏN-EL-HADJAR.
AU. arch., f. 19, El-Kef, 80. — B. A. C., 1907, pp. 454-58.
Rouquette y a signalé une tombe chrétiene avec le symbole du
poisson eucharistique.
133. — HENCHIR-OUED-HADOUANE.
Sur la frontière tunisienne. Ail. arch., f. 40, Feriana.
Dans les Noun. archio. des Missions scientifiques, 1909, p. 99,
Guénin y signale une basilique carrée, qui mesure 20 mètres
sur 20.
134.- HENGHIR-EL-HAGHUATou AGHUAT.
Au nord de Tébessa. Corp., 2119 944. Monceaux,
— et p. —
Enquête, 253.
Sur une pierre encadrée d'une moulure et paraissant avoir servi
de linteau, probablement à la porte d'une Memoria, Monceaux
croit pouvoir lire une dédicace à un S. Julien. On sait combien
ce nom revient sur les inscriptions locales et quelle extension
avait, dans nos régions, le culte de S. Julien d'Antioche en par-
ticulier.
Hic locus lucet semp{e)r. (M)emo{ria) J(u)li(a)ni, s[an)c[t)i D[e)i.
— 173 —
135, — HENCHIR-HALLOUFA.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda 60-62. — Corp., p. 1598.
Mélanges, 1893, p. 487. — Acad. Hippone, n° 18, p. 124. —
-
Dans un fortin de basse époque, débris architecturaux qui
semblent provenir d'une chapelle chrétienne. Dans le village,
plusieurs linteaux de porte avec chrisme.
136. - BENCHIR-EL-HAMASCHA.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 255. — Corp., pp. 245, 946, n« 10686,
10687, 10688, 10689 = 16742. — R. C, 1876-77, pp. 359, 360,
403, 406, etc. — Mélanges, 1890, p. 445.
Henchir-el-Hamascha est surtout célèbre par sa Memoria de
huit Martyrs, pierre qui devait recouvrir un tombeau à reliques.
METTVN SECVNDI Mettun Secundi,
DONATVS MIGGIN Donatus, Miggin,
BARIC FELIX Baric, Félix
CRESCENTIANI Crcsceiiliani,
ADER MIN vci (I)ader Minuci,
137. — AÏN-EL-HAMMAM.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 274, Supplément. — Nouv'rarch. Miss.,
1909, p. 204.
Une construction en forme de trèfle paraît une ancienne basi-
lique.
138. — HENCHIR-EL-HAMMAM.
Ail. arck., f. 18, Souk-Ahras, 208. — Bernelle, R. C, 1892,
p. 90. — B. A. C, 1892, pp. 126-28; 1896, p. 194. — Mélanges,
1898, p. 128.
Il y a là une église comme celle d'Announa : 29m10 X 14m15.
139. — HENCHIR-EL-HASSANE.
Ail. arch., f. 27, Batna, 21. — Mélanges, 1894, p. 561.
Petite église orientée à l'Ouest. Elle avait trois nefs séparées
par des colonnes. Au fond s'ouvrait une abside, profonde de 6m 15,
deux colonnes en décoraient l'entrée.
140. -
KHERBET-EL-HASSENA ou MEHASNA.
Ail. arch., f. 26, Bou-Taleb, 176. — R. A., de Gsell, p. 129.
Au Nord, une petite église avec abside. Largeur de la nef, sept
mètres.
141. - HENCHIR-EL-HASSI.
Ail., arch., Corp.,
Balna,
i. 27, S2. — p. 1788, n° 18656. —
B. A. C, 1896, p. 234. — Mélanges, 1890, p. 459. — Monceaux,
Hist. litt. A/r. chrét., III, p. 173, n° 45.
Un édifice de 50 mètres sur 40, avec hémicycle de 10 mètres
de diamètre au milieu d'un des grands côtés, paraît être une église.
— 175 —
Memoria célèbre, du VIe siècle, en l'honneur de Martyrs de la
région et des SS. Apôtres : Baric, Donaius, Miggin, Paulus,
Petrus.
Cf. articles : Henchir-el-Hamascha, Thibuzabelum. (Aïn-Mel-
loul), Calama, Djaffa, Ghorab, Magroun, Oum-el-Adham (Tix-
ler), HenchirZirara. — Henchir-Deheb.
142. — HENCHIR-EL-HATECI-I ou A TECH.
Ail. arch., f. 27, Batna, 1. — Corp., pp. 467, 956, 1788. —
-
Toulotte, Numidie, p. 244 — R. C, 1864, p. 292. R. A., p. 201.
Toulotte propose d'y placer l'évêclié de Nooa Sparsa (Voir cet
article) que Gsell placerait plus volontiers à Y Henchir-bou-Takre-
maiène, plus à l'Est.
On y a trouvé : une basilique de 32m X 14m avec trois nefs et
une abside; au N.-E. de cette basilique, une chapelle del9m20sur
12m20.
143. — BIR-EL-HENCHIR.
Ail. arch., f. 27, Batna, 54. — Mélanges. 1894, p. 587.
Chapelle de 18mX5m. Au milieu des débris de colonnes et
chapiteaux., on a recueilli une pierre sculptée sur laquelle il sem-
ble qu'on ait voulu représenter une abside d'église, comme sur
la mosaïque de la chapelle tréflée de Tébessa (Gsell, op. cit.,
fig. 33).
144. - AÏN-HOUDJ.
L'Ail, arch., f. 26, Bou-Taleb, 192, mentionne en ce lieu les
ruines d'une église chrétienne.
145. - KABT-EL-MOUCHI.
Ail. arch., Aïn-Beïda,
f. 27, 296-97. — Mélanges, 1894, p. 58.
Débris architecturaux de chapelles chrétiennes.
146. - HENCHIR-KARABED.
Ail. arch.,î. 40, Feriana. 93. — Nouv. arch. Miss., 1909,
p. 91. — Donau, Mém. Antiq. Fr., 1907, p. 161.
Une petite chapelle y a été construite avec les pierres tombales
d'une nécropole^païenne. Quelques linteaux de porte sont ornés
du chrisme.
— 176 -
147. — KHERBET-EL-KEBIRÀ.
AU. arch., f. 26.. Bou-Taleb, 58. -
R. A., p. 222-224. —
R. C, 1873-74, p. 443. — Corp., 8766, 8771.
Eglise à trois nefs, mesurant 35m X 15m, l'abside avait 5™ de
profondeur. — Inscriptions chrétiennes.
148. — KSAR-EL-KELB.
AU. arch., f. 9, Bône, 221. — Abbé Mougel, Acad. Hippone,
n° 4, p. 95; n° 19. p. 191. — R. C, 1867, p. 49.
Petite église. — Pierre décorée d'une croix grecque.
149. — HENCHIR-KERKOUM.
AtL arch.,î. 39, Chéria, 257.
p. 201.
-Nouv. arch. Miss., 1909,
150. — HENCHIR-KESBINT.
AU. arch.. f. 27, Batna. 128. — Delamare, Mém. anliq.Fr.,
XXI., pp. 22'-23.
La face d'un sarcophage mutilé est ornée de deux poissons
flanquant un calice.
151. — HENCHIR-KHAMSA ou MILEN.
-
Ail. arch... f. 27, Batna, 378. Mélanges, 1893, p. 521.
Gsell et Graillot ont signalé en ce lieu deux basiliques à trois
nefs, dont une mesure l?8m20 X 12m30. Elle est en Est. A
150 mètres de là se trouve la seconde, au S.-O. Enfin, à 200 mè-
tres encore au S.-O. une chapelle en ruine se distinguait, en
1893, par des colonnes et des chapiteaux.
152. — HENCHIR-KHEN1GUE. -
Ail. arch., f. 39, Chéria, 277, Supplément.
Dans les Nouvelles archives des Missions scientifiques. Guénin
y signale une chapelle, 1909, p. 180.
153. — EL-KHENIGUE.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 94-95. — Nouv. archiu., 1909, p. 91.
Le commandant Guénin y indique aussi les vestiges d'une petite
chapelle.
— 177 —
154. - BIAR-EL-KERBA.
AU. arch., f. 27, Batna,44.— Mélanges, 1894, p. 582.- M. A., II,
p. 179.
On a trouvé, à Biar-el-Kerba, une basilique mesurant 29m80,
sans l'abside, sur 15m30. Elle avait trois nefs séparées par des
piliers avec chapiteaux en forme de tronc de pyramide renversé.
L'abside était profonde de 7m10 et surélevée, comme de coutume.
Un porche précédait l'église.
155. — KHERBET-EL-KERRAZ.
AU. arch., f. 27, Batna. — Mélanges, 1894, p. 565.
Gsell et Graillot y ont trouvé les restes d'une chapelle; colon-
nes, demi-colonnes, bases attiques.
156. — BIR-EL-KLAB.
AU. arch., f. 39, Chéria. 146, Supplément. — Guénin, Noue,
archio., 1909, p. 204.
Une basilique de 20m X 15m y a été trouvée.
Sur une pierre sculptée, au-dessous d'un chrisme, un guillo-
chis est encadré par un long serpent.
315-316.
Eglise de 21m X 16m. — C'est là qu'on a trouvé deux mensoe
marturum. Toutes deux paraissent provenir de l'église ci-dessus
mentionnée; elles sont très incomplètes.
Voici la première :
161. — HENCHIR-KSARIA.
AU. arch., f. 27, Batna, 31. —Mélanges, 1894, p. 565.
Gsell et Graillot y mentionnent les restes d'une église.
162. — HENGH1R-EL-KSOUR.
AU. arch., î. 29, Thala, 100. — Corp., pp. 243, 945, 1596. —
Acad. Hippone, 1884, p. 15. — M. A., II, p. 217. — Gsell,
Musée de Tébessa, p. 43. pi. IV, fig. 6. — Mélanges, 1890, pp. 539
et 543. — De Pachtère, I. M., n° 11.
Les ruines à'El-Ksour nous ont conservé les restes d'une église
chrétienne de20m40X7m25. Comme tant d'autres, elle a complè-
tement disparu. En avant de cette chapelle, de la fin du IVe ou du
commencement duVe siècle, était un vestibule profond de 2m 60.
Il n'y avait qu'une nef; une mosaïque en cubes de briques pavait
l'abside profonde de 3m60. La clef de l'arc de tête de l'abside
était ornée de deux monogrammes constantiniens avec x et u.
M. Farges, qui l'a fouillée, y a retrouvé la place des piliers du
ciborium.
On y a trouvé l'épitaphe d'un prêtre et celle du jeune Donatus,
ornée d'un £5^.
Plus tard, l'insécurité la fit entourer d'une enceinte de 22m50
sur 14m. C'est probablement sous Héraclius, que mentionne une
inscription byzantine. Farges croit que cette inscription était au-
dessus d'une des portes d'entrée de l'enceinte.
Enfin, c'est dans cette chapelle qu'on a trouvé la statuette de
la Vierge à l'Enfant conservée au Musée de Tébessa.
La tête manque à celte statuette en pierre blanche et le corps est
assez fruste, dit Gsell, Musée de Tébessa, mais on dislingue très
bien une femme vêtue d'une robe à manches courtes et d'un
ample manteau, assise sur un trône à dossier élevé; elle tient de
ses deux mains, sur ses genoux, un enfant vêtu d'une tunique.
— 180 -
Gsell croit cette statuette byzantine ainsi que le bas-relief connu
de Carthage.
163. - AIN-LAOTJRA.
Ail. arch., f. Souk-Ahras, 513.
18;
D'après Cagnat, Musée de Lambèse, p. 79, c'est à Laoura et
non à Lambèse qu'on aurait trouvé le sarcopbage du Bon-
Pasteur, conservé au Musée de cette ville.
164 - HENCHIR-LAROUAT.
Ail. arch., f. 29, Thala, 96. — Corp., 2119.
Un linteau de porte d'église, avec l'inscription originale : Hic
locus lucei sernper, est resté seul témoin de l'existence d'un sanc-
tuaire chrétien en ce lieu.
169. - AÏN-M'AFEUR.
Ail. arch., f. 26, Bou-Tale.b, 35. - R. A., p. 255.
Gsell y signale les restes de deux églises avec abside, à 150 mè
très l'une de l'autre.
170. — KSAR-MAFOUNA.
AU. arch., f. 17, Constanline, 171. - B. A. C, 1888, p. 187.
Memoria de Martyrs.
171. - HENCHIR-MAGROUN.
AU. arch., f. 39, Chéria, 96. - Corp., 10693. — De Rossi,
Bulletino, 1877, p, 97. — R. C, 1876-77, p. 380. — M. A., II,
p. 229. — Guénin, Nouv. archio., 1909. p. 156. - Monceaux,
Enquête, 266; Hist. litt. afr. chrét.. III, p. 185.
Memoria des SS. Apôtres, du IVe siècle. Arcade, flanquée de
deux monogrammes constantiniens simples, et très ornée. Au
sommet de celte arcade, entrée d'une chapelle :
MEMORIA DOMNI PETRI ET PAVLI
Le T de et est lié avec le P de Pauli. Peut-être y avait-il des
reliques des SS. Apôtres à Henchlr-Magroun.
172. - HENCHIR-MAHBOUD.
AU. arch., f. 27, Batna, 338. — Mélanges, 1894, p. 484.
Colonnes, chapiteaux, etc., restes d'une chapelle chrétienne.
173. — KSAR-MAHIDJIBA.
AU. arch., f. 17, Constantine, 172, — R. C, 1901, pp. 199 et
214-15.
Basilique avec abside., 25m X 12m. — Autre chapelle avec
abside et trois petites nefs, 12 m X 8m; nombreuses lampes.
— 182 —
174. — KHERBET-MAHRAB.
AU. arch., f. 17, Constantine, 387. — R. A., p. 213. —
M. A., IL p. 221-22.
Eglise de 32m20 X 14m30, trois nefs, abside décorée de colon-
nes, à l'entrée et tout autour à l'intérieur. Près l'église, à droite
de l'entrée, salle rectangulaire de 6m50 X 4m80, A droite et à
gauche de l'abside et à 7 mètres de cette abside, bâtiments de
forme rectangulaire. Parallèlement à l'entrée de la basilique., qui
semble avoir eu trois portes, et à la salle contiguë, un mur se
prolonge à plus de 22 mètres. Y aurait-il eu là un monastère?
(Plan de l'ensemble et explications, R. A., pp. 214-215).
175. — KHERBET-EL-MAHRI.
Ail. arch., f. 16, Sétif, 449. — R. A., p. 220.
Eglise de 17m X 13m. Elle avait trois nefs et un porche. Il reste
quelques pierres sculptées.
176. — BORDJ-MAMRA.
AU. arch., f. 17, Gonstantine, 201; f. 16, Sétif, 472-73. —
Mélanges, 1893, p. 480.
Gsell et Graillot y indiquent les restes d'une petite église chré-
tienne.
177. — HENCH1R-MANSOUR.
Ail. arch., i. 39, Chéria, 25.
Gsell y mentionne, loc. cit.. les restes d'une chapelle avec
pierres sculptées parmi lesquelles deux colombes posées sur un
calice.
179. — CHABET-MEDBOUAH.
AU. arch., f. 17, Constantine, 91. — Corp., 19414. —
De Rossi, La Capsella argentea, p. 30.
Coffret contenant des reliques d'un S. Félix.
— 183 —
180.
AU.
-arch.,HENCHIR-MEGLAFF.
f. 28, Aïn-Beïda,
264.
Dans les Nouv. arch. des Miss., 1909, p. 105^ Guénin y signale
une église, peut-être accompagnée d'un monastère.
181. — HENCHIR-MEHARZA.
Atl. arch.. f. 17, Constantine, 371.
Gsell y indique les vestiges d'une chapelle.
183. — AÏOUN'MERKOUNDA.
h'Atlas archéologique, f. 26, Bou-Taleb, 151, fait mention, en
ce lieu, des ruines d'une basilique.
184. — HENCHIR-MERTOUN.
-
AU. arch., f. 39, Chéria, 107-113. — Corp., 10706. Reo. Afr.,
1878, p. 461.
Sur un arc qui devait appartenir à un ciborium d'autel, inscrip-
tion de l'époque d'Hildéric, 523-529 :
In nomine Dei et Salo[aioris. .. temp)ore Do(m)ini Hilderici
(régis qui l)o[nga)mque persecutionem pa(ca)vit... ha{nc) ecce-
siam...
Restitution de De Rossi.
185. — MESLOUG.
Cf. article Sétif, p. 109, Cresciturus.
AU. arch., f. 16, Sétif, 367. — Corp., 20600. — M. A., II,
230. B. A. C, 1899, 454. Monceaux, Enquête, 30l!
p. — p. — p.
Hic m[e)m[orioe) sanctoru(m) Bincenti, Felicis, Consiantii et Vic-
iorioe, positoe a sancto Crescituro episcopo, die III K(à)l(endas)
Aprilis. Amen.
— 184 —
Cresciturus a dû être un évêque de Sétif, ainsi qu'on l'a dit, à
moins qu'on ne veuille voir au Mesloug un nouvel évéché.
D'après les savants, cette inscription est du Ve siècle. Elle porte
une croix monogrammatique et se termine par Amen, comme
l'inscription de 452 trouvée à Sétif, n° 8630 du Corpus, reliques
de S. Laurent.
186. — KEF-MESTAOUA.
AU. arch., f. 27, Batna, 30. — Mélanges., 1894, p. 565.
Gsell et Graillot y mentionnent une église à une seule nef, long
rectangle avec abside, demi-colonnes, etc. Un mur, à deux portes
flanquées de colonnes, coupe le vaisseau pour séparer le choeur
de la basilique, laquelle mesure 21m X 7m.
187. -arch.,METLEG-GUEBLI.
Chéria,
AU. f. 39, Supplément.
243, — Nouv. arch. Miss.,
1909, p. 173. - R. C, 1908, p. 224,
Basilique de 22m X llm, avec bâtiments adossés. Monastère?
Autre basilique moins grande en dehors de la ville.
Memoria Adeudati, avec chrisme simple, dans la première
église.
188. — AÏN-MLILA.
AU. arch., t. 17, Constantine, 417. — R. C, 1862, p. 127.
Ruines d'une chapelle; cippe anépigraphe avec symbole chré-
tien.
189. - HENCH1R-MOGOUANI.
AU. arch., f. 27, Batna, 76. — Mélanges, 1904, p. 64.
Restes d'une chapelle.
190. — MEGHTA-SID1-MOHAMED.
AU. arch., f. 27, Batna, 13. — R. A., p. 211.
Débris architecturaux, restes d'une petite église.
191. — HENCHIR-MOHAMED-BEN-SAÏD.
AU. arch., f. 39, Feriana, 128. — Guénin, Nouv. archio., 1909,
p. 126. — R. C., 1876-77, p. 354-57.
— 185 —
Restes de monuments très ornés et probablement chrétiens.
Inscriptions chrétiennes.
192. — HENCHIR-MOHAMED-EL-BORDJ.
AU. arch., f. 40, Feriana, 54, Supplément. — Nouv. archio.,
1909, p. 82.
Inscription avec chrisme portant : Fide in Deum et vales.
193. — HENGHIR-MOKHENECH.
Ail. arch., f. 15, Akbou, 84. — Cagnat, B. A. C., 1887,
p. 175.
Inscription où il est fait mention des anges.
Angelorum. Me[n)$a Donatoe et Secundl. Proba-
...
blement deux eûfants morts en bas âge et devenus : consortes
angelorum, à cause de leur baptême. VIe siècle, et peut-être VIIe.
Comme bien d'autres centres ne figurant pas dans les listes des
anciens évèchés, Vasampus avait plusieurs églises. M. Barry les
a fouillées, comme toutes les ruines de Morsott qui possédait de
beaux thermes et un acqueduc important.
Au S. de la ville, grande basilique de 37,m50 X 15™ 80. Elle
avait trois nefs, dont la principale avait 6m60 de large. Des
colonnes, appuyées à des piliers et surmontées d'autres colonnes
placées contre un mur où s'ouvraient des fenêtres, séparaient les
nefs, comme à Tébessa, cité voisine. Un large vestibule la pré-
cédait, trois portes y donnaient accès. 11 y avait plusieurs salles,
à gauche en entrant et autour de l'abside. Une de ces salles avait
une abside pavée en mosaïque, comme le fond de la nef, où l'on
a retrouvé les piliers du ciborium de l'aultl.
Dans l'abside gisaient de nombreux fragments de plâtres sculp-
tés qui devaient revêtir la voûte et les parois du presbyterium, ils
offrent des ornements très variés. D'autres curieuses sculptures
figurent sur des consoles. Enfin, dans la sacristie de gauche on
- - ise
à recueilli une quantité considérable de débris de calices en verre
(vases à pied élevé, sans anses), qui servaient probablement aux
agapes.
Derrière l'église se trouvait un baptistère, dont les fonts rec-
tangulaires avaient 0 m 93 X 0m 84.
Des cendres et des charbons mêlés aux décombres de la basi-
lique et de ses annexes, indiquent une destruction par le feu.
En Ouest il y avait une nécropole.
A soixante mètres de la première et parallèlement à elle,
seconde basilique à une nef, avec sépultures; 26m X 9m20,
narthex, abside décorée comme celle de la précédente, plusieurs
plâtres ajourés avec inscription, tombeau en briques d'un enfant
sous l'autel.
=
AU. arch., f. 18, Souk-Ahras, 450-52. — Corp., 4792 18713.
— R. C, 1867, p. 233.
flg. 1= 7, 8.
- M. A. II, p. 245. — Delamare, pi. 54,
196. — HENCHIR-MRATA.
AU. arch., f. 40, Feriana, frontière tunisienne. — Nouo. arch.,
1909, p. 101.
Sur un linteau de porte, probablement d'une chapelle funé-
raire : Spes in Christo nostro Flabiani viia.
197.—HENCHIR-MREHANE ou OUM-RIHANE.
AU. arch., f. 39, Chéria, 122, Supplément. — Nouv. archiv.
1909, p. 191.
Guénin y indique trois églises. L'une mesurait 28m X 15 m, la
seconde 35mXl6m avec une abside. La troisième, plus petite,
était très ornée, pilastres avec chrisme, rosaces, palmes, etc.
— 187 —
198. — HENCHIR-MRIGUEB.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 160. — Nouo. arch., loc. cit.
Guénin y signale une petite basilique d'une pauvre architec-
ture, p. 191.
199. — HENCHIR-MROULA.
Ad. arch., f, 28, Aïn-BeïJa, 63. — Mélanges, 1893, p. 491.
Restes de chapelle chrétienne?
200. - KERBET-MSARA-SIDI-KOU1DER.
Ail. arch., f. 26, Bou-Taleb, 56. - R. A., p. 225.
Ruines d'une église : 17m20 X 17m20, sans l'abside. On y
voyait encore, en 1893, la barrière du choeur qui ressemblait à
celle de Kerbet-el-Kebira, fig. 70, des Recherch. archéol., p. 221,
Celte barrière entourait le choeur en avant de l'abside sur une
largeur de 5'"60 et une profondeur de 3m 75.
201. — KHERBET-MSIL.
Ail. arch., i. 27, Batna, 18. — R. A., p. 173.
Des fragments architecturaux semblent avoir appartenu à une
église chrétienne, d'après Gsell. Base de colonue, partie supé-
rieure d'une demi-colonne, morceau de corniche de l'abside.
204. — HENCHIR-MZARA.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 201, Supplément. — Nouv. archiv.,
1909, p. 99.
Basilique de 25m X 11m. Beaux chapiteaux corinthiens.
205. — MZARA-SIDI-YOUSSEF.
Région du Bou-Thaleb entre Batna et Bordj-bou-Arréridj,
d'après Monceaux. Enquête, 314.
Sur un chapiteau, entre les deux volutes : Micael, Paulus, Al.
Un autre chapiteau devait porter : Nomina Marlurum. Peut-être
la date du martyre suivait-elle (K)al. etc.?
..
206. — HENCHIR-NAGA.
Ail. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 164. — Nouv. archiv., 1909,
p. 104.
Deux oratoires où il reste quelques colonnes, corniches et
claveaux.
208. — HENCHIR-NINI.
AU. arch., L 28, Aïn-Beïda, 86. — R. C., 1880, p. 154.
Lampes chrétiennes : La grappe de raisin rapportée de la
terre promise par les Israélites; un calice surmonté de deux co-
lombes becquetant une grappe de raisin.
Anneau chrétien en bronze portant sur le chaton le souhait
In Deo vivas. IDEO VIVS.
209. - AÏN-OGLA.
Ail. arch., i. 27, Batna, 55. — Mélanges, 1894, p. 554.
Restes d'une petite chapelle à trois nefs.
— 189 —
210.
AU.
-arch.,
HENCH1R-EL-OGLA.
Chéria, Guénin, Nouo. archiv., 1909,
f. 39, 108. —
p. 164. — Monceaux, Bull. Ant. Fr., 1909, p. 277.
Basilique très soignée de 20m X 12m. L'arc triomphal était
orné d'une belle guirlande de vigne. La clef de cet arc porte l'ins-
cription suivante, avec au centre un chrisme cruciforme d'où
pendent y. et w.
Sanciorum sedes domu(s) Domlnï, qui pure petit ac(c)ipit.
219. - EHANGUET-EL-OUSSERA
Ail. arch., f. 27, Batna, 319. — Mélanges, 1894, p. 34.
A un kil. au S.-E., chapelle orientée au N.-E. 16mx8m; trois
petites nefs; colonnes à socles peu élevés.
221. — HENCHIR-EL-OUTED.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 242. Supplément. — Nouv. arch.,
1909, p. 172.
Basilique dont les piliers sont composés de dés et caissons
empruntés à un cimetière païen voisin.
— 192 —
222. - HENCHIR-EL-OUZ.
Ail. arch., Feriana,
f. 40, 107.
Basilique d'architecture assez
-soignée.
Nouv. arch. 1909, p 181.
Corbeaux ornés de
jolies guirlandes, croix byzantines, etc.
224. -
BIR-ER-RAÏANE ou ERRAHIAN.
AU. arch.. f. 27, Balna, 42. — Corp.., p. 467, 633. — R. C.
1864, pp. 89, 291.
Restes d'une grande basilique.
Inscription chrétienne qu'il faut lire semble-l-il :
M(ensa) CHKSC^NTIS u.\\\{tyrn) i<(ie) vu KAL(eîidas) AVG(vslas)
Au lieu de M- CRESCIÎNTIS IV. R D. VU, KAL- AVG-
Ce doiL être une p:erre a sépulchre de reliques. La pierre en
forme de meule a un diamètre de 0m80 et une épaisseur de0'n20.
226. — RATHELA.
Sur l'Oued de ce nom, l'Atlas archéologique de Gsell indique
les ruines d'une chapelle chrétienne (Feuille 27, Batna, n° 289.
227. — REDIR-EL-ABIOD.
Ail. arch., i. 17, Constantine, 375. — R. A., p. 219. — B. A. C,
1899,.p. 453.
En Est, débris architecturaux provenant d'une église orientée
à l'Ouest.
- -193
228.
AU.
-arch...
HENCHIR-REDIR-EL-FRAS.
i.
39, Chéria, R. C,
270. — 1908, p. 222. — Nouv.
archiv. 1909, p. 180. — Rev. pliilol., 1909, p. 132.
Basilique byzantine en l'honneur de la Sainte-Vierge Marie.
Un linteau de porte conserve une inscription qui rappelle les
carreaux de Cillium et autres lieux en Tunisie : H}-< Sancta
Maria aiuba nos. Monceaux propose la lecture suivante :
Regina nova coeli, reci-
B(onis) A{djuva) ^ N(os) [B[ene)
pis inter tuas manus innocen-
tes, génies consili- i honesli?
AÏN-REGADA.
229. -
AU. arch., f. 18, Souk-Ahras, 58. — Corp., pp. 549, 1824,
n°s 5664-66. — Notes, p. 165. — R. C, 1875, pp. 379-84. — Mé-
langes, 1890, p. 526. — De Rossi, Bulletino, 1875, pp. 167-71,
380. — Monceaux, Enquête, 289-290.
De nombreux débris d'architecture chrétienne permettent de
conclure à l'existence, en ce lieu, d'une ou peut-être de plusieurs
basiliques ou chapelles.
Trois inscriptions en forme de stèles, avec chrisme simple, pa-
raissent du IVe siècle; elles indiquent des Mernoria Martyrum.
J'ai donné ces inscriptions, du moins les deux premières, dans
mes Notes, p. 165. Voici les noms des Martyrs.
Deux stèles mentionnent : Nioalis, Matrona, Salous.
Une troisième nomme : Petrus, Florus, Susaana.
Matrona est peut-être une des martyres d'Abitine;
Salous ou Saloius l'évêque de Gadiaufala de 256;
Florus le martyr de BorJj Redir (Lemellef). R. C, 1901,
p. 309.
230. - BIR-REGUIBA. (Khebit el-Hallouf).
,. II. arch., i. 39, Chéria, 221. — Nouv. arch., 1909, p. 126. —
R. C, 1908, p. 226.
Sur un linteau de porte d'un édifice chrétien qui a dû être assez
pauvre, Guénin a relevé l'inscription grecque du Corpus 16745,
faisant allusion aux effets du baptême. La même existe tout près
à Henchir-Rouis.
194 —
—
'Avaipsï TO Xpurcôu Yocop -rà Y'Xiy.a.
L'eau du christ efface les souillures ou impuretés.
Croix grecque, rosaces, tiges de vignes, etc.
231. -KHANGUET-REGUIBA.
Ail. arch.J. 39, Chéria, 222. — Nouv.arch., 1909, p. 130-31. —
Bull, aniiq. Fr., 1909, p. 353.
Sur une corniche on lit :
(Qu)is contra nos, D{omi)n{u)s pascit me et n{ihil milù deerlt).
Cette inscription et un claveau indiquent une basilique.
Au Sud de l'Henchir, petit oratoire dont les pilastres étaient
surmontés de chapiteaux sculptés assez originalement, palmiers,
etc. Deux linteaux de portes offrent l'inscription Bono y^ Luo.
IVe siècle.
232. — KHERBET-ER-RESAS.
Ail. arch f. 25.. Msila, 91.
,
(d'après Mesnage).
R.C.,-1864, p. 4; 1878, p. 23.
233.- HENCHIR-RETBA.
AU. arch., Chéria, 256.
i. 39, — Nout. arch., 1909, p. 179.
Il y a là deux ruines. Dans celle de l'est on a trouvé une basi-
lique de 13m X 10,ra. L'arc triomphal était orné d'entrelacs de
vigne. Sur de grands corbeaux étaient sculptés des oiseaux de
proie tenant dans leurs serres soit un serpent, soit un lièvre. Sur
des chapitaux on voit des poissons sculptés en croix.
234. — HENCHIR-RETEM.
Ail. arch.J. 40, Feriana, 180; f. 39, Chéria, 224, Supplément.
Petit oratoire et inscription Bono tuo avec chrisme simple du
IVe siècle et une autre : Bono tuo, spera in[Christum) NJ?'.
235. — HENCHIR-ER-R'ZEL.
Ail. arch., f. 27, Batna, 201. — Mélanges., 1894, p. 63, pi. X, 9.
Dans le groupe du Sud, une chapelle, à trois petites nefs, offre
diverses sculptures intéressantes : piliers avec chrisme ou colom-
— 195 —
be sur un rameau (fig. 8 et" 10, pi. IX); pierre quadrangulaire
avec cinq poissons en relief, un au centre et les autres conver-
geant vers lui (flg. 9). Des lampes chrétiennes, entr'aulres une
de Tébessa, représentent le poisson, symbole du Christ, entouré
de petits poissons, symboles des chrétiens.
A 500 mètres au S.-E., basilique très ruinée mesurant 27m sur
llm50.
239. — ER-ROUIS.
Ail. arch., Feriana, 10., Supplément. — R. C, 1906, pp. 159-
165. — B. A. C, 1907, p. 153.
arch., 1909, p. 123.
- R. C, 1908, p. 227. — Nom.
Pierre d'Henchir-Rouis.
— 197 —
+ Laboravit ca(lendas) Julia(s) D{é)i (m)arlur Janua(rius).
Monnica ftecit). Ex o/[f)icina Adriani.
240.- HENCHIR-ROUN1.
AU. arch., î. Feriana,
40, 32. - Nouv. arch., 1909, p. 124.
Au nord, petite chapelle très modeste.
241. - HENCHIR-SAATOUD.
Ail. arch., Batna,
f. 27,
M. A., II, p. 251.
Mélanges,
262. - 1893; p. 529. -
Chapelle en ruines. 12m10x5m90. Une seule nef, mur du
fond arrondi, colonnes à chapiteaux corinthiens probablement
appliquées aux parois latérales et devant provenir de monuments
païens.
242. — KÀNGUET-SAFSAF.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 154. — Nouv. archiv., 1909, p. 95.
Ancien réservoir d'eau romain taillé dans le roc, 12m X 4m,
qui a dû servir de chapelle souterraine aux temps de persécution.
On y accède par un escalier. 11 y a été trouvé de nombreuses
lampes avec chrisme, ainsi que des débris de lampadaires et des
buires, comme dans la basilique de R.ouis.
243. — KSAR-SAHI.
Gsell y indique les restes d'une église, dans son Atlas archéo-
logique de l'Algérie, feuille 28, Aïn-Beïda, n° 266.
244. — KSARouHENCHIR-BOU-SAID.
Atl. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 162.
C'est là que de Bosredon et Tissot proposaient de placer l'évêché
de Vegesala (Voir ce mot). R. C, 1876-77. p. 393. — Tissot,
Géogr., II, p. 505.
On a retrouvé à VHenchir bou-Saïd la dédicace d'une église à
trois nefs de 15mXl3, construite avec les pierres funéraires d'une
nécropole païenne voisine. Celte église est du IVe siècle, ainsi que
le montre le chrisme simple de l'inscription ornant la clef de
voûte d'un arc.
In nomine Dei Crescius fecit in ><^ o (Christ)o.
R. C, 1908, p. 206. — Nouv. arch., 1909, p. 168.
— 198 —
Dans les ruines d'une autre basilique à trois nefs et de 19 mè-
tres de long, on lit sur un claveau brisé :
(Semper l)aus ejus inoremeo. (Ps. xxxn, 2). AVS EIVSIN OREME///
(Dextera Dom)in{i)exaltavitm(e). (Ps. cxvn, 16). IN EXALTAVITM///
R. C, 1908, p. 207. — Nouv. arch., 1909, p. 169.
Monceaux lisait : [Et nom)en exaltavi t[uu)m'?
Sur la clef de voûte de l'abside :
Voium completum Deo graiias agamus. Ex officina Fortuni et
Victoria film).
A l'Est on a retrouvé l'église donatiste avec ses pilastres et sa
clef de voûte ornés d'un chrisme et de l'inscription :
B(onis) B[ene) Deo Laudes.
Rev. philol., 1909, pp. 116, 132.
246. — KHERBET-OULED-SASSI.
-
Ail. arch.,t. 27, Batna, 9. R. A., p. 216. — M. A., II, p. 245.
Eglise de 27™ X 12m45. Deux colonnades séparent les nefs;
abside, sacristies, bases attiques, colonettes torses, etc.
247. — HENCHIR-BOU-SBAA.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 77. — Corp., pp. 235, 942, 958,
1591, 1793, ii° 2079—. 16684. — H. deVillefosse, Acad. Inscrip.,
1906, p. 142. - Guénin, Nouv. arch., 1909, p. 188.
La dédicace d'un petit fort byzantin de 14'"50 de côté nomme
l'évêque Faustinus de Théveste que mentionne la Memoria de
Rouis citée plus baut.
Une basilique a dû exister en ce lieu car il reste çà et là des
colonnes, d'assez beaux chapiteaux et de grands corbeaux sculp-
tés où l'on voit un oiseau de proie tenant un serpent dans ses
serres, ainsi que des agneaux, sur le côté, dans un rectangle à
cadre mouluré.
— 199 —
248. — HENCHIR-SBARAGOUT.
Ail. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 46. — Mélanges, 1894, p. 49.
Débris d'une église; colonnes, demi-colonnes, chapiteaux à
bandes superposées, bases à socle élevé, petits piliers de la clô-
ture du choeur avec mortaises pour l'insertion des dalles ajou-
rées ou pleines et amortissements en forme de pomme de pin.
Dans le fortin, parmi les matériaux employés, il faut citer une
petite cuve (long. lm, larg. 0m55, haut. 0m40) sur laquelle on
voit un monogramme constantinien du IVe siècle S. Sarcophage
d'un jeune chrétien ou coffret à reliques?
249. — AIN-SEDJIRA.
Ail. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 89. — Gsell, Musée de Tébessa,
p. 86. -Corp., p. 1685,
Un cancel chrétien en pierre, trouvé à la ferme Gambon, fait
penser qu'il y a eu là un oratoire.
550. - SEFFAN.
Ail. arch., î. 27,Batna, 199. — Gsell et Graillot, Mélanges,
1894, p. 59.- M. A., II, p. 252. — R. C, 1873-74, p. 206.
Trois églises et un baptistère y ont été découverts.
Le fort byzantin renferme des fragments architecturaux d'un
édifice du culte chrétien.
A 300 mètres au N.-O., de ce fort, colonnes, bases à socle élevé,
chapiteaux, etc.
A 400 mètres au Nord du fort, autre église précédée d'un nar-
thex ; elle a trois nefs et deux sacristies [proihesis et diaconicum) ;
elle mesurait, avec son abside carrée et le narthex, 35m20
sur 14m15. Chapiteaux doriques dégénérés (Gsell. plan, n° 16).
A 350 mètres au N.-E. du fort byzantin était une troisième
église. Comme la précédente elle avait un narthex. une double
colonnade, une abside, diaconicum et proihesis (Plan, fig., 17).
37m50 X 16m. Narthex profond de 3m45.
A 15 mètres à l'Ouest de cette église était un baptistère de
8 mètres de côté.
=
n° 10787 18705. — R.C„ 1878, p. 360.
pi. 54, fig., 1 et 14.
- Delamare, Explorât.,
IC SEDES SANCTI
IC RECISIO CAVSE
IC IN CRISTO FLOREAT
254. — HENCHIR-SEÏFIA.
Atl. arch., f. 40, Feriana, 69. — Guénin, Nouv. arch., 1909,
p. 86.
Restes d'une basilique de 13m X 12m. Colonnes et chapiteaux
byzantins. Sur un linteau de porte : B[onis) B{ene).
256. - KHERBET-SELMI.
Atl. arch., Bou-Thaleb,
f. 26, 46. — R. A., pp. 241-44. —
M. A., IL p. 253.
On y a retrouvé deux églises; l'une au centre du bourg anti-
que, de 29m20 X 12m40, à trois nefs, avec porche, abside et
deux sacristies; l'autre au S.-O., de 22m X 10m90, avec trois
nefs et abside. Bases altiques, chapiteau corinthien barbare à
feuilles non découpées.
259. - HENCH1R-SOLTANE, 1.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, p. 257. — Nouv. arch., 1909. —
p. 114.
A un kilomètre au nord du fort de l'Henchlr-Gâga, vestige
d'un oratoire d'architecture très primitive.
260. -arch.,HENCHIR-SOLTANE, 2.
AU. f. Feriana, 65. — Nouv. arch., 1909, p. 83.
40,
Pierres avec guirlandes de vignes sculptées.
Sur un liuteau de porte, joli chrisme cruciforme dans un
grand disque. L'a et u flanquent le chrisme. Une colombe repose
sur le bras de la croix opposé à celui vers lequel est tournée la
boucle du P.
261. - HENCHIR-STAH.
AU. arch.,, f. 39, Chéria, 145, Supplément. — Guénin, Nouv.
archiv., 1909, p. 204.
Vestiges d'une basilique de 20 mètres de long sur 15 mètres
de large avec piliers carrés grossiers.
263. — HENGHIR-STIAH.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 191-192, Supplément. — Nouv.
archiv., 1909, p. 102.
Vestiges d'une basilique sur un mamelon; colonnes, pilastres,
jolis rinceaux.
— 203 —
264. — HENCHIR-TABIA.
AU. arch., f. 27, Batna, 372. — Mélanges, 1893, p. 520.
Eglise de 20m X 12m, avec trois nefs, abside et quatre sacristies,
deux de chaque côté de l'abside. M. A., II, p. 261.
265. — TABIA. (Autre Henchir).
AU. arch., f. 27, Batna, 291. — Mélanges, 1893, p. 534. —
M. A., II, p. 262.
Eglise de30mX8m. Une seule nef et abside. Chapiteaux dori-
ques et en forme de pyramide tronquée.
266. — AIN-TAGA.
AU. arch., f. 40, Feriana, 54. — Nouv. arch., 1909, p. 82.
Petite chapelle très primitive. Un chapiteau byzantin porte le
nom d'un donateur :
Petronius cum suis PODM. Po(suit) D{o)rn{ino)f
267. - TAGHFAGHT. (Région de Khencbela).
AU. arch., f.
28, Aïn-Beïda, 138. — Corp., 17714-17716. —
Monceaux, Enquête, 272. — Acad. Hippone, XVIII. p. 31.
Dans les ruines d'un sanctuaire chrétien on atrouvé l'inscrip-
tion connue (n° 17714) : Hic e(st dom)us Dei, hic memo(rioe)
Apostol(orum efj Beati Emeriti gloriosi consuld. Cf. art. Aïn-
Ghorab.
Débris de cintre orné de l'emblème du poisson avec cette fin
d'inscription : is epi C'est probablement (Vital)is
epi{scopus) qu'il faut lire, car on sait par les Actes de 411, que
Malchus, l'évêque catholique de Mascula, avait comme compé-
titeur donatiste un nommé Vitalis. Cf. art. Mascula., p. 60.
Il est bon de se souvenir que les donatistes honoraient tout par-
ticulièrement les Martyrs d'Abiline et que le gloriosus Dei consul-
tas Emeritus, déjà rencontré à Aïn-Ghorab, est le lector d'Abi-
tina. Le sanctuaire de Taghfaghl paraît donc donatiste et la rési
dence de Vitalis compétiteur de Malchus de Mascula.
268. — HENCHIR-TAGOUNT. [Agowv).
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 49. — Mélangée, 1891, p. 40.
Gsell y a signalé, avec Graillot, quelques restes d'une chapelle
chrétienne.
204
— —
272.- HENGHIR-TAMARIT.
AU. arch., f. 27, Balna, 20.
M. A., II, p. 263.
- R. A., pp. 173-74, fig. 22. —
273. — HENCRTR-TAOURIRT.
AU. arch., f. 26, Bou-Taleb, 76.
On y a signalé les ruines d'une église au nord des ruines.
.
— 205 —
274.- AÏN-TARFA.
AU. arch., Batna, 284.
f. 27, -Mélanges, 1893, p. 531.
Restes d'une chapelle chrétienne.
276. — BAHIRET-TASBENT.
Ail. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 269.
p. 116.
- Nouv. arch., 1909,
277. — BIR-TAYA.
Ail. arch., f. 27, Batna, 8. — R. A., p. 218.
Au nord, petite église orientée à l'ouest. — Dans le fort, chris-
me simple du IVe siècle dans un cercle, la boucle du rhô est
tournée à gauche.
278. — TAZMALT.
AU. arch.,i. 15, Akbou, 30. - Reboud, R. C., 1884, p. 120.
Intaille Irouvée en construisant le fort. La pierre est rose pâle.
On y voit une Vierge orientale, voilée et nimbée, tenant sur ses
genoux l'Enfant Jésus. Dans le champ très orné, au-dessous de
deux croisettes : MP 0Y X M^r/jp Qtôo, Mère de Dieu. Au bas,
dans un cadre, une légende en arabe : Garde ta servante Marie,
711 (1312 de J.-C.). Cette intaille rappelle les sceaux de plomb
byzantins : 0EOTOKE BOH0EI 0EOAQPQ EIIAP(x<o)
— 206 —
279. - HENGHIR-TEBAGUET-EL-HADDAD.
Ail. arch., Aïn-Beïda, Noue, arch.,
f. 28, près 163. — 1909,
p. 167.
Chapelle à l'extrémité nord. Pas de sculptures.
280. - HENCH1R-TELAMCINE.
Ail. arch.,
f.39, Chéria, Acad. Hippone, XVIII,
265. —
pp. XXVI et 125. — Guénin, Nouv. arch., 1909, p. 202.
Ruines très étendues. Baptistère. Guirlandes de feuilles de
vigne et chameau sculptés.
281. — KSAR-TENACEFT.
AU., arch., f. 27, Batna, 162. —Mélanges, 1894, p. 73.
Intéressant mausolée de 9m20 X 4m, orné aux angles de pilas-
tres corinthiens cannelés; peu avant 1894 il était encore conservé
dans toute sa hauteur. Le linteau de la porte (long. 2m75, haut,
et épais. 0m50) était orné, d'un côlé, de deux paons buvant à un
cratère, et de l'autre, d'un calice d'où s'échappent deux ceps de
vigne.
On a vu là des symboles chrétiens, c'est possible, mais ce n'est
pas nécessaire, observent Gsell et Graillot ; le monument est du
III 0 siècle. Payen l'a fort bien dessiné avec les détails du linteau.
R. C, 1860-61, pi. I et II. — Cf. encore: R. C, 1869, Poulie,
p. 663 et Payen, R. C, 1892, p. 207.
282. - TENIET-EL-KEBCH.
Ail. arch., f. 27. Batna, 295. —
Mélanges, 1894, p. 57. —
M. A., II, p. 292.
Deux églises : Au centre, une basilique de 31m80X 13m60-
Abside de 4m50 sur le côté Sud. Sacristies; clôture du choeur
avec dalles et petits piliers.
A l'Est, autre église de 24m X 13U180. Trois nefs séparées par
des colonnades; choeur profond de 5 m 40, avec clôture usuelle dont
un des petits piliers esl orné d'un chrisme constanlinien : deux
sacristies, narthex.
— 207 —
284. - KSAR-TIBINET.
Ail. arch., Thala,
f. 29, 147. — Corp.., 2051. -
R. C, 1860,
p. 252; 1866, p. 226. — Nouv. archiv.., 1909, pp. 118-19. —
Bull. Antiq. Fr.t 1909, pp. 245-46.
Inscription chrétienne qui semble indiquer un sanctuaire :
Dominus deus noster.
Fragment de table d'autel, dont la face supérieure porte un grand
chrisme dans un cercle et est ornée de petites rosaces. Autre
chrisme dans un ctrcle sur un autre côté. Inscriptions incom-
plètes : MOHTAD. — (Q)VORV(M). Serait-ce une Memoria?
.. ..
Monceaux lit :Mort[em) a D(eo) et (T)uo bo[no)f II place la
pierre à la fin du IVe siècle, au plus tard au commencement du
Ve, à cause des chrismes.
Sur un linteau de porte englobé dans le mur du fort byzantin,
inscription grecque chrétienne avec deux chrismes.
^ |EIC 0EI//G//// X EIC GEIOG (0EOC)
Dnus Deus, un seul Dieu.
Profession de foi monothéiste fréquente en Egypte et en Syrie.
Le monument est de la fin du IVe siècle, comme l'indiquent les
chrismes.
285. — TIKOUBAÏ (au Nord de l'Aurès)
AU. arch., f. 27, Balna, 323. — Mélanges, 1894, pp. 36-37. —
Rev. arckéol., 1894, p. 395, n° 140. — M. A., II, p. 307.
Au Sud du bourg antique, basilique de 31m70 (46m30 avec
Y atrium) X 15m40. L'atrium est une grande cour carrée entou-
rée d'un quadruple portique formé de douze colonnes avec bases
" "V — 208 -
attiques à socle élevé. A l'intérieur de l'église se dressaient deux
colonnades de même style avec chapiteaux décadents d'ordre
dorique. Une clôture de dalles et de peiits piliers limitait le choeur.
Il y avait deux sacristies.
Payen a trouvé en 1857 f1), au centre de la nef. une pierre qua-
drangulaire (peut-être une table d'autel), longue de 0m84, haute
de0m20, présentant sur la tranche l'inscription : Z)oca = (oc£a?)
Dei. Mélange de grec et de latin sans doute. La gloire de Dieu !
Gloire à Dieu!
Gsell dit que Tikoubaï est probablement la même que le Kouabi
de Payen, car il est indiqué sur les cartes sous le nom à'Henchir
Kouaba. Cependant, observe Mesnage, p. 316, il y a bien une
localité appelée Khouabiprès du Chott-el-Hodna, à l'Ouest, et on
sait que Payen a beaucoup exploré cette région.
A 300 mètres au N.-E. de la basilique ci-dessus, Gsell et Grail-
lot mentionnent les restes d'une chapelle avec abside : chapiteaux,
colonnes, demi-colonnes.
-
Ail. arch., 39, Chéria,232. Corp., 17610. — Acad. Hippone,
-
XVIII, p. 123. Nouv. arch., 1909, p. 135.
Inscription avec monogramme : Spes in me.
Autre : Si Deus pro nobis nihil mihi deerit.
289.
A 10
-kil.TOUGOURT.
au sud de Batna.
Sarcophage orné de poissons, signalé par Delamare, Recher-
ches sur Lambèse, p. 23. — Mesnage, op. cit., p. 390.
290. — HENGHIR-TOUÏLA.
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 164.
il y a là deux groupes de ruines; dans celui de l'Ouest sont les
restes d'une chapelle; celui de l'Est est YHenchir Nagaoii on a
signalé deux oratoires.
291.- HENGHIR-TOUNIS.
AU. arch. î. 40, Feriana, 177.
Guénin, Nouv. arch., 1909, p. 180, y signale les restes d'une
petite église.
292. — TOURBA.
AU. arch., f. 9, Bône.
A quatre kil. au Sud de Duvivier, au confluent de l'Oued-bou-
Zerah et de l'Oued-Melah, restes d'une basilique; deux voussoirs
ont des croix gravées.
293.- HENCHIR-TOUTA.
AU. arch., Chéria.
f. 39, 227. — R. C., 1908, pp. 216-218.
—
Nouv. archiv., 1909, p. 131-133.
Restes de deux basiliques ^voisines mesurant chacune 19m sur
15ra; elles ont des corbeaux et pilastres sculptés.
A 1 kil. au Nord, sur un mamelon, ruines d'une troisième basi-
lique d'architecture assez soignée; il y a quelques belles colonnes
et quelques beaux chapiteaux. Des bases de colonnes portent
sculptés des cerfs et autres animaux.
—
âiô —
294. — KHERBET-ET-TRAB.
C'est là, au S.-O. de Sidi-Embarek, que M. Robert a trouvé
divers pilastres chrétiens et, sur le sommet de l'un d'eux, une
colombe luttant avec un serpent.
.
295.— AÏN-TURK.
Ail. arch., f. 16, Sélif, 328. — Corp., 8429, p. 950 et 10905. —
R. G., 1876-77, p. 352 et 1878, pp. 421-22.
Sur un linteau de porte de chapelle, inscription brisée : In
nomine "ÛÇ (christi) Domini Salvatoris nostri, jussu Dei... Do-
mus oralionis facia, celebratur donum.. .(Die) natali tribus idi-
bus octobribus. Féliciter. — Curieuse inscription en forme de T :
Domine respice in me; Domine da mihi lunam bonam.
297. — AÏN-YAGOUT.
Ail. arch., f. 27, Batna, 148. — R. C., 1860-61, p. 121.
A 4 kil.au S.-O., ferme Kaouki-Magneville. Ruine assez
étendue; colonnes, bases et chapiteaux semblant indiquer une
église au N.-O. Je n'ai pu la fouiller. On y a trouvé de belles
lampes chrétiennes, une d'entr'elles porte un beau chrisme avec la
boucle du rhô à gauche, une autre représente un personnage
jouant de la flûte dans une cabane sur un arbre.
— 211 —
298. — HENCHIR-YOUDIA.
Ail. arch., f. 40, Feriana, 159 et Supplément. — Nouo. arch.,
1909, p. 191.
Guénin y mentionne deux églises en mauvais état, avec chapi-
teaux byzantins.
299. — ZAROURIA.
AU. arch., f. 18, Souk-Ahras, 411.
pp. 29-30.
-
R. C, 1886-87,
pose Gsell, le lombeau supérieur, qui n'était pas fermé, était une
sorte de fenesttlla permettant de faire descendre des linges sur
l'auge ovale contenant la Capsc-lla d'argent, on pourrait y voir
S. Laurent, mentionné dans la dédicace. Précisément, le Martyr
représenté sur le couvercle de ce reliquaire est revêtu d'un man-
teau velouté et d'une tunique ornée d'une frange en forme de
feuilles de laurier et il tient entre ses mains une couronne gem-
mée de laurier, allusion possible à son nom de Laurent.
305. — BIR-BEN-ZIREG.
Nouv. arch., f. 27, Bafna, 39-40. — M. A., Il, p. 181.
Egl'se avec abside, 23m30x 6™86. Porte flanquée de colon-
nes. Choeur fermé par un mur et communiquant avec la nef par
deux baies flanquées chacune de deux colonnes à l'entrée de l'ab-
side. Tous les chapiteaux sont du style dorique.
306. - MECHTA-ZMALA.
Ail. arch.,,t. 26, Bou-Taleb. — Monceaux, Acad. Inscript.,
XII, p. 303. - B. A. C, 1904, p. CC.
Inscription avec monogramme mentionnant deux Martyrs. —
Epitaphe chrétienne avec monogramme simple, du commence-
ment du IVe siècle : Habitat aemper in pace Rufina Fabricia ^.
307. -HENCHIR-ZORA.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 129-131, Supplément. — Nouo. arch.,
1909, pp. 195-97.
Guénin y signale les restes d'une basilique de 20 mètres dans
le groupe ouest des ruines qui ont deux kilomètres de long. Il y a
de curieux chapiteaux et d'originales têtes de pilastres.
Dans le mur du fort byzantin, sur un linteau de porte, on a
relevé, entre deux palmes, un curieux chrisme cruciforme dans
un cartouche. A droite, un boeuf, à gauche, un cheval se faisant
face.
309. — AÏN-ZRAZER.
Ail. arch., f. 27, Batna, 281.
Gsell y signale les vestiges d'une chapelle.
310. — BOU-ZR1DA.
R. C, 1908, p. 215.
Coussinet de chapiteau portant : In Deo vicas!
2. — CUICUL. — (Djemila).
Le 6 juin de cette année, M. Monceaux a communiqué à YAca-
dèmie des Inscriptions et Belles-Lettres une note concernant des
inscriptions trouvées sur des chapiteaux de la basilique chré-
tienne de Cuicul. Ces deux inscriptions sont celles déjà publiées
dans le vol. de 1878 du Recueil de Constantine.\'id. art. Cuicul. Les
— 217 -
Saints mentionnés sont inconnus. Le n° 107 de ce mémoire de
1878 indiquait aussi un chapiteau portant gravé un vase renfer-
mant un poisson et sur les côtés, deux X dans un cercle. (Sym-
bole du Christ dans l'Eucharistie).
4. — HENCHIR-GABEL-HAMIMAT-BEÏDA.
Ail. arch., f. 39, Chéria, 232. — Nouv. arch., 1909, p. 135.
Quelques cancels sculptés de guirlandes et sur un linteau de
porte de la chapelle : HIC DEVS ABIT^T, avec ua chrisme cruci-
forme d'où pendent a et M.
5. AÏN-KEMELLEL.
—
AU. arch., f. 28, Aïn-Beïda, 163.
— Corp., pp. 948, 1670,
n's 10712-10716. — De Rossi, Bulletino, 1878, p. 161; 1879,
pl.VIII, p. 163; 1880,p. 75 —Monceaux et Guénin, R. C, 1908,
pp. 209 212. - Nouv. archio., p. 166.
Chapelle de 6m X4m. Sur la porte : Adeodatus episcopus fecit.
Communication de l'abbé Delapard au Commandeur de Rossi.
Adeodatus serait il l'évêque de Nova Barbara ?
Epitaphe d'un indigène chrétien 10715.
218
— —
Chrisme cruciforme dans un cercle avec a et w, au centre d'une
inscription commençant par ces mots, allusion au texte de S. Paul,
Hebr. II, 10 : Salutis p£ Principi, ce qui donne : Christo Sa-
lutis Principi, 10713.
A YUenchir-Kemellel, à 1500m de VAïn-Kemellel: Eglise avec
colonnes et chapiteaux à inscriptions; 20m X 10m. Memoria en
l'honneur de soldats Martyrs : Memoria Armigerorum, votum
compleoit Deogratias. Les chapiteaux rappellent aussi les offran-
des de donateurs qui payèrent les colonnes.
Autre inscription sur un linteau, dans le fort byzantin : Spes in
Deo Sernper.
STATION PRÉHISTORIQUE
DP B'JEBEL=Û0ÂCH
(près Conslantine)
A. DEBRUGE,
Correspondant du Ministère,
Délégué départemental de la Socicté préh'storigue de France.
LA siiii piiittti
DE BELLEVUE
( Constantine )
ma urs< -ns
ET|S<(p)
....
naclar asch nadar
(ben) Arisch
....
a voué ce qu'a voué
(fils) d'Arisch
(Arisch signifie celui qu'a choisi, sous-entendu la divinité).
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— 235 -
En lêQO, la Société archéologique avait chargé un de
ses membres, le Dr Judas, un érudit en langues sémiti-
ques, d'étudier les inscriptions et monuments puniques
qui avaient été trouvés jusqu'à cette époque; ce dernier
concluait à leur caractère nettement funéraire et ne vou-
lut jamais modifier son opinion. Or, il a été depuis dé-
montré que les rares inscriptions funéraires puniques dé-
butent toujours par les mots : « Cette pierre a été posée
pour ».
Le savant Dr Reboud, qui étudia les découvertes d'El-
Hofra, écrivait : Ces monuments sont-ils puniques ou
néo-puniques?... les inscriptions qu'ils portent sont anté-
rieures à la chute de Carthage...
Ph. Berger, dans son rapport sur les inscriptions puni-
niques, Archives des Missions scientifiques et littéraires, 3e sé-
rie, tome IV, lre livraison, a dit, parlant de ces monu-
ments : « Les inscriptions qu'ils portent sont antérieu-
« res à la chute de Carthage; elles se distinguent par le
« caractère presque exclusivement phénicien de leur OÏIO-
« mastique et ne renferment aucun nom romain ». Et plus
loin, du même auteur, dans ses Ex-voto, page 5 : « Les
« inscriptions néo-puniques, au contraires, sont d'une
« écriture remontant à l'époque de la prise de Carthage
« par les Romains. Cette écriture est le résultat de la
« transformation lente, mais radicale, de l'alphabet phé-
« nicien qui disparut avec la puissance sémitique en
« Occident. »
E. THÉPENIER,
Secrétaire de la Société.
NOTICE
sui* deux inscriptions funéraires hébraïques de
l'ancienne Batterie turque, de la rue Thiers,
et sur une Stèle votive d'El-Hofra (Constantine).
PAR
M. J. BOSCO,
Membre titulaire de la Société
I.
Inscriptions hébraïques
A. — Inscription du Rabbin Klialfah Ghenassia
Il existait il y a quelques années dans la rue Thiers, au
lieu dit El-Haouch
,
i
*»=)],
un petit fortin turc, démoli
depuis, et appelé par les Arabes El-Tobbana'1). Particula-
rité qui n'a pas encore été signalée, le minuscule ouvrage
de défense avait été édifié au moyen de pierres tombales de
l'ancien cimetière juif, sous le dernier bey de Constantine,
Hadj-Ahmed, après le premier siège, par Ben-Aïssa,
qui, trouvant dans la vieille nécropole une carrière très
commode, peu dispendieuse, la dévalisa et obligea, ironie
m Vnrm
nyptâ n
TRADUCTION
Ceci est la stèle du savant rabbin sacrificateur Khalfah
Ghenassia, décédé le dernier jour de l'année de la Calamité,
l'année 5575 (1815).
La stèle est en deux morceaux, sur calcaire bleu; les
m
mxan
Viron bu?
sôsbD
"ya «ny
nypn "T&
TRADUCTION
Ceci est la stèle du jeune Khalfallah Adda, le bienheureux,
décédé le jour du 28 du mois de kiskew (2) (5)578 (1818). Que
l'Etemel place son âme dans le. séjour de ceux qui vivent dans
l'éternité?
IL
Stèle votive punique d'M-Hofra,
pwinny p cbï p
TRADUCTION
Au Seigneur, à Baal Hamrnon. a consacré ce qua cmsacrë
Abd-Melqart Ben Celam, fils de Abi-Echmoun. Quand tu enten-
dras sa voix, bénis-le.
(1) Elles ont été très judicieusement encastrées dans une grotte artifi-
cielle, et c'est la que notre vénéré vice-président M. U. Hinglais les pho-
tographia en 1905, en présence de MM. Toutain et Berger. M. Berger les
a-t-il publiées? L'illustre savant n'en était pas certain et il comptait sur
nous, le cas échéant, pour lui en fournir un bon estampage. Nous avions
très spécialement étudié, ces stèles en septembre et octobre 1908. Deux de
ces archaïques monuments épigraphiques sont des dédicaces : la première
par Abd-Melqart, la seconde par Mattan... à Baal-Hammon.
— 244 —
le radical ^\^
—
D^ï. C'est aussi notre avis. Il s'agirait,
voix ? Bénis-le » !
(1) Joseph Bosco et Marcel Solignac, Notice sur les ccsiiges pi (histori-
ques de la commune du Khroub (Recueil de Gonslantine 1911. pi. IV et V).
(2) Ph. Berger et R. Cagnat, Un sanctuaire de Saturne à Aïn-Tounga
Bulletin du Comité des traeaux liist. et scient., 1880, p. 53.
(3) Ibidem, page 53.
(4) Joseph Bosco et Marcel Solignac, loc. cit., p. 336.
(5) Nahum Slouschz, Archives marocaines, vol. XIV, pp. 101, 138.
(6) Ph. Berger et R. Cagnat, loc. cit, pp. 49, 53, 55.
(7l Georges Doublet et Paul Gauckler, Musée de Constantine 1892,
pi. IV, 2.
(8) Ph. Berger et R. Cagnat, loc. cit., p. 53: Corpus, Inscript, lai. VIII,
n« 2232-2238.
(9) Stéphane Gsell, Musée de Tébessa, 1, 6.
(10) Albert Ballu et R. Cagnat, Musée de Timgad, pi. V
— 248 -
bèse où, personnellement, nous les avons vues en grand
nombre, et à Henchir-es-Srira et à ThibarW.
Nous noierons, en terminant cette trop hâtive étude,
que le bélier apparaît dans notre stèle pour la première
fois en Algérie, si nous ne nous trompons pas, associé
au nom seul de Baal-Hammon.
Il était utile de faire la remarque, d'autant plus, on l'a
déjà dit avant nous, qu'à Constantine Baal-Hammon a
toujours le premier rang, alors qu'à Carlhage il s'efïace,
touchante galanterie devant la déesse Tanit (2), et qu'il
!
(1) Toutain, Bulletin arcli. du Comité des iracatue liist. cl scicntif. 1906,
p. CCI - II: Toutain. ibid. 1905, p. 121; Héron de Villefosse, Bull, des
Anlig. 1900, pp. 134, 137.
(2) Pli. Berger et R. Cagnat, loc. cil... p. 40.
(3) Dans le Corpus, lnsr.i-i/i. Semot.. nous n'avons pu voir le bélier figurer
que dans six anépigraphes et dans l'inscription 3016, consacrée à Tanit et
a Baal-Hammon, à la rubrique Cailliaijo IL II, tabl. LXII). Il est vrai de
dire que l'exemplaire consulté est incomplet.
Plan-Croquis sommaire du monument de l'Aïn-Derbala.'
(.Echelle au 1/5000").
NOTE
SUR
UNE RUINE ROMAINE
située à AIN-DERBALA
(Oued-Zénati)
A
CornsÉantÉEte. — Koudiat-Aty
1.
2,
C.SITTIVS
ANTISTIA
NVS.
Hauteur du fragment 0"24
Largeur id'. 0 34
Hauteur des lettres 0 04 1/2
Calcaire gris. Bonnes lettres.
Cette inscription, malheureusement incomplète, cueil-
lie dans les fouilles de la construction Rousselot, bou-
levard Ernest Mercier, se rapporte à un prêtre. On y re-
marque, aux deux angles supérieurs, à droite, une amphore
à deux anses, à gauche le guttumium. Est-ce la même
que celle figurant au Corpus sous le n° 7740, et qui fut
relevée par Marchand ? 2) (
3.
D M
G VENIVS
M A RC1A
N VS. V.
A.-XXI. H. SE
Hauteur de la stèle 0»25
Largeur id 0 74
Profondeur id. 0 07
Hauteur des lettres 0 03 1/2
Calcaire gris. Bonnes lettres.
4. 5.
H H TIA D s
VI.
S T •
.
/ A /
(1) Recueil do. Constantiiie, 1894, p. 695-98.
(2) Recueil de Constantinc 1865, n» 13, page 125.
— 255 —
Les inscriptions ou fragments d'inscriptions nos 3, 4
et 5 ont été relevées, la première dans les fouilles de
l'Ecole supérieure des garçons, boulevard Ernest Mer-
cier, d'où provient également un anépigraphe punique
encore inédit; les deux dernières des fouilles Rousselot.
D
RoHffiacii. — Mastar, Kastellum-elephantum
8.
D M
L
0 SEIVS 0> LF
QVIHINA
Q V IN T I A N V S
V
0 0 LXII
A
H0S0E0
Inscription sur une pierre en calcaire, et en forme de
caisson de 0m50 de hauteur, 0m60 de largeur et lm20 de
profondeur ; les lettres ont une hauteur approximative de
0m05. Elle a été exhumée récemment sur la route en
construction de RoufEach à l'Oued-Athménia, à environ
trois kilomètres du premier de ces centres. Ne pouvant,
en notre dernière visite au village, relever nous-même,
faute de temps, l'inscription, nous avons confié ce soin à
notre ami Gh. Frey. Sur la copie, la lettre L après SEIVS, à
la deuxième ligne, paraît douteuse.
B
• ©JeMaî
9.
D M S
IVS'/V/l//// SV TKVS
V I XI T ANI.S XIV
NATVS
Hauteur de la" pierre Om50
Largeur id. 0 50
Profondeur id. 1 10
Hauteur des lettres.. 0 10
Inscription gravée sur un calcaire grisâtre ; au-dessus de l'inscription,
buste d'un personnage
ET PLUS COMMUNÉMENT
Abris-Refuge de Hammam-bou-Âkkaz
Le jour de Pâques, je me suis rendu avec mon aimable
cicérone et collègue M. Vallet, à environ sept kilomètres
au nord-ouest de Fedj-M'zala, aux eaux chaudes, lieu dit :
Hammam-bou-Akkaz, pour y visiter les grottes dont il
m'avait entretenu et d'où il avait rapporté iin intéressant
et fort éclat fumifure, détaché d'une paroi supérieure.
Si au point de vue préhistorique, je n'ai pu reconnaître
une certitude d'habitat en fouillant un de ces abris-refuge,
je ne puis cependant pas les passer sous silence.
Immédiatement avant de parvenir aux eaux chaudes de
Hammam-bou-Akkaz, à gauche de l'Oued-Bousselah cou-
lant au bas de la piste et au sommet de la crête dominant
— 265 —
également à gauche
existe une première sé-
rie de véritables demeu-
res troglodytes f1).
L'ouverture parfois en
forme de porte, est sou-
vent aussi en orifice de
four, et celle de l'abri
refuge que je vais dé-
crire, 'à titre documen-
taire, a lm20 de hauteur
et 0m70 de largeur. Le
massif un peu circulai-
re, d'un calcaire tuffeux,
a pu se creuser assez
facilement. La porte
franchie, on se trouve
dans une pièce régu-
lière, carrée ou rectan-
gulaire, aux angles fran-
chement arrondis.
STÈLE ROMAINE
recueillie par M. VILLAS,
Gérant de la ferme de la O Algérienne,
à Bou-Nouara
à AÏM-AZÏZ-BEN-TELLIS
(Commune mixte de Châteaudun-du-Rhumel)
Aïn-Kerba
N° 1. — Coupe horizontale.
mixte de Canrobert).
Trouvé a l'HenchirOued-Kherouf,au pied du Djebel Gat, extrémitéN.-O. du douar.Aïn-Melouk(Coin,
Découvert a l'Henchir Bou-Atkmane,douar Aïn-Babouch (Commune mixte d'Ouin-el-Bouaghi).
- 285 —
PIQUET,
Architecte à Aïn-Beïda (Dép' de Constantine).
LA STATION PREHISTORIQUE
DE
MECHTA-CHATEAUDUN
Ossetneutg IwEctiaîstg
Ossements d'astÉctiRiEx
EBÊdiEgfE'ie
EEidttsù'fc de Vas
L'industrie de l'os se trouve pour ainsi dire limitée à
la pointe grande ou petite, et la planche VIII nous en mon-
tre une importante série. Grandes et fortes comme les
trois premiers types de la deuxième rangée, ces pointes
pouvaient servir d'armes, tandis que tout le reste consti-
tuait l'outil probable de nos consommateurs d'escargots.
Deux os plats se trouvent usés en forme de spatules,
ils sont soigneusement polis vers la pointe et il est facile
d'y relever des stries nettes, mais restreintes à cette
extrémité. Sur l'un de ces objets on trouve encore des
traces de matière rougeâtre.
Planche VIIT. — Industrie de l'os, pointes diverses (6/10" de grandeur réelle)
Planche IX. — Cote incisée pour utilisation Ivue de face).
Planche X. — Même côte (vue de profil).
— 303 —
Nous avons recueilli, également, au cours de notre
fouille, un outil très singulier que nous représentent les
photographies planches IX et X. C'est une forte et plate
côte, dont- la pointe, arrondie soigneusement, se trouve
malheureusement cassée, sans quoi l'objet eut été complet.
Il mesure 0m27 de longueur et 0m055 dans sa plus
grande largeur. La base ou prise en main est très épaisse,
ainsi qu'il est facile de s'en rendre compte, tandis que la
partie opposée est plate et franchement arrondie, tout au
moins d'un côté, car on peut parfaire l'objet, auquel il
manque fort peu de chose.
Sur les deux tiers de la longueur, immédiatement après
la prise en main, l'épaisseur a été creusée sur plus de
deux centimètres; on a l'impression d'un énorme couteau
actuel se rabattant et dont la lame serait absente.
Des silex tranchants placés et retenus dans ce sillon,
devaient constituer une arme redoutable.
D'une lourdeur excessive, cet outil, de même que les
autres os recueillis, est nettement fossilisé et comporte
de très profondes vermiculations.
Pour terminer avec l'industrie de l'os, nous mention-
nons un os long d'oiseau, ayant sans doute servi comme
amulette, car auprès de la tête il est facile de relever une
rainure assez profonde sur toute la périphérie.
CONCLUSION
L'étude à laquelle nous venons de nous livrer, en ce
qui concerne spécialement les débris humains, la faune et
l'industrie de l'escargotière, permet d'éclairer la question
de son origine et de l'époque à laquelle il convient d'en
faire remonter la formation.
Contrairement à l'opinion émise par notre savant confrère
M. Doumerguei1) qui persistait jusqu'ici à classer ces
(1)Le travail de MM. Mercier et Debruge était déjà composé quand nous
avons reçu de M. le docteur Berfcholon cette intéressante étude, qui vient
heureusement compléter les renseignements et les conclusions qui précè-
dent.
—
310 —
Os longs
Quelques os longs proviennent de cette fouille. La plu-
part sont malheureusement brisés. Ces os sont robustes.
Les tibias sont modérément platycnémiques. Un tibia
avait 71 comme indice de platycnémie. L'humérus pré-
sente une forte gouttière de torsion, avec reliefs d'inser-
OSSTJAIK,IS K|_
S ° -2
DE
Mechta-el-Arbi 5
r\
g, ^S OSSEMENTS DISPERSÉS
<r.
W o
(Mensurations) fa o °
1» Crâne N° 1 N° 2 N° 3
Sexe F. H. H. F.
Capacité évaluéed'après
la formule de Manou
vrier 1213 1535 (?, i> »
Diam. antero post 174 193 192 178 (?)
Diam. transverse 133 148 141 141
Frontal max 110 108 118 114
Frontal min 96 96 99 93
Basilo bregmatique... 119 122 (?) » »
.
;
Courbe horizonle totale. 496 555 » »
1 Courbe transverse totale.. 413 » » »
.
;
Antero postérieure
Trou occipital (long).
Trou occipital (larg.)..
.32 352
25
»
»
»
»
»
»
»
»
»
Ligne naso-basilaire... 94 s »
Indices
Céphaliquelong.-larg.. 76.46 76 68 73.44 79 (?)
Céphaliquo long.-hauteur 68.39 63.21 (?) »
. .
Céphalique larg.-hauteur 89.47 83.78 (?) »
..
Fronto transversa 72.18 64.86 » 65.95
Frontal n» 2 87.29 88.88 » 81.58
2' Face
Larg. biorbitaire ext... 106 122 » »
Larg. interorbilaire 25 27 » »
Larg. bizvgomatique max.. 115 144 » ))
- 3âi -
OSSUAIRE Hs&
g "55
DE
S § g* OSSEMENTS DISPERSÉS
Mechta-el-Arbi H «T o
(Mensurations) fa a °
Face Csttf'ie; N° 1 N° 2
Sexe p. H. H.
Orbite largeur 38 42 »
Orbite hauteur 33 35 »
Nez largeur max 24 30 28
Nez hauteur 50 52 57 (?)
Hauteur inlermaxillaire... 17 19 »
Hauteur totale de la face. 83 86 »
Région palatine :
Longeur max 57 57 .)
Largeur max 42 47 »
Profondeur 16 » »
Hauteur faciale avec la mandibule. 126 143 »
Indices de la lace
Indice orbitaire. 86.84 83.33 »
— nasal 43.00 57.69 49.12 (?)
Indice facial ophryo-alvéolaire.. 72.17 59.72
Indice facial total 1095 99.30
— palatin 73.68 82.45
Mandibule :
D. bicondylien....... 101 » »
— biangulaire 90 112 102
— Distance angulo-symphysaire.. 77 91 98
Branche montante haut, maxim.. 57 » ' »
— haut, minim. 41 62 »
Branche horizontale :
Hauteur à la symphyse 32 38 36
Epaisseur à la symphyse... 13 15 ,}
Epaisseur à la 2e molaire.. 19 » »
nscBiPfmis loiÂiiis
COÏT H v
B VR
L> V
Hauteur de la pierre : 0™76; largeur : 0m31.
LECTOECNAIVI
IMliII sYIRATVSi CVIVS
AES = AVG=GERM=>DACICO
RO C VM POS
DINI ET POPVLO»
ETIRA AERICONLATO
MISSA REI=PCVIVS HONO
E C V RIO N 13
IA POSV
Hauteur de la pierre : 0n41; largeur : 0m62; nature de la pierre : calcaire;
hauteur des lettres : lre ligne. 35 millimètres; ligne suivante : 27 millimè-
tres.
Fort byzantin.
VIVAIU IV
SVIT
D M S
IVLIVS
Largeur de la pierre : 0m50 ; hauteur : 0m30 ; protondeur : 0m21 ; nature de
pierre : grès; hauteur des lettres : 50 millimètres.
J. MAGUELONNE.
LES INSCRIPTIONS
DU
MUSÉE ÉPIGRAPHIQUE DE SIGUS
1.
Dalle cintrée, en calcaire bleu de la localité.
Hauteur de la pierre. lm50
Largeur 0m53
Epaisseur 0m25
Hauteur des lettres.. 0m06
p SITTIVS
P F SEDATVS
V A XVIIII
H S E
5- OTBQ
P(ublius) Sittius P(ublii) f(ilius) Sedaiusv(ixit) a(nnis) undeoi-
ginti. H{ic) s[iius e[ai). 0{ssa) i(ua) b[ene) q(uiescanl).
Cf. Cherbonneau, Recueil de Constantine XII, 1868»
page 447.
Dalle cintrée, en calcaire bleu de la localité.
Hauteur de la pierre. 0m60
Largeur 0m48
Epaisseur 0m35
Hauteur des lettres .. 0m03 et 0m06
D M S
A MINIAE MA
TRONAE CON
IVGI DEFVNCTAE
5. V AXXX
C MVSSIVS FLO
RINVS CON1V
GIRAR1SSÎME
O E B Q
D{is) M(anibus) siacrum). AminiaeMalronaeconiugidefunclae.
V(ixit) a[nnis) iriginta. G(aius) Mussius Floriniis coniugi raris-
sim[a)e. 0[ssa) e{ius) b(ene) g(uiescant).
Cf. Cherbonneau, loc. cit., p. 451.
Ligne 2. — Le cognomen Matrona est significatif. Il va
sans dire qu'il ne s'agit pas d'une dame romaine de haut
rang. C'est, au contraire, une indigène qui porte avec fierté
ce titre qui est devenu une partie intégrante de §on nom.
—
329
-
3.
Dalle cintrée, en calcaire bleu de la localité.
Hauteur de la pierre. 0m72
Largeur 0m50
Epaisseur ,
0m25
Hauteur des lettres.. 0m07
M ARUVNTI (NT en ligature)
VS ROGATVS
VA XXXI
III
M(arcus) Arruntius Rogatus v(ixit) a(nnls) triginta et quatuor.
Je n'ai pu lire Marunius sur la pierre, comme M. Vars,
(loc. cit., p. 356).
4.
Dalle cintrée, en calcaire bleu de la localité.
Hauteur de la pierre. 0m75
Largeur 0m43
Epaisseur 0m20
Hauteur des lettres.. 0m04
///ALLVSTIA
MATRONA V A
XXX
SALLVST1A /
5- VLIOSA V A XX
XI OTBQ
[S]allustia Matrona o(ixit) a{nnis) triginta. Sallmtia Iuliosa
v[ixit) a(miis) triginta et uno. O(ssa) t[ua) b{ene) q[uiescant).
5.
Dalle cintrée, en calcaire de la localité.
Hauteur de la pierre. 0m65
Largeur 0m46
Epaisseur.... 0m20
Hauteur des lettres .. 0m05
M SALLVSTIVS SA
TVR VA XXV H S E
OTBQ
- - §30
L M A NI LI V S (M A en ligature).
MV S TIO L V S
LXX
V A
Hucius) Manilius Mustiolus u(ixit) a{nnis) sepluaginta.
Je lis bien Mustiolus sur la pierre et non Mustiol ou
Nustiol (Sic).
7.
IVLIA EXTRI
CATA V A XLII
HSE OTBQ
D(is) M(anibus) s[acrum). lalim Extricata o{ixit) a(nnis) quaâra-
ginta et duobus. H{ic) s(i(a) e(st). 0[ssa) t[ua) b(ene) q(uiescant).
10.
Dalle cintrée, en calcaire gris.
Hauteur de la pierre. 0 m 66
Largeur 0m50
Epaisseur 0m30
Hauteur des lettres .. 0oe04, 0m05 et 0m055
Q. CAECILIVS
F 0 R T IS V A
XXXXV
H(J)S(J)E
QVINTA LOLLA
V(J) ALVHSE
- 3§2 -
Q(uintus) Caecilius Fortis v(iccit) a(nnis) quadraginta et quin-
que. H(ic) s{ilus) e[st). Quinta Lolla v(ixii) a{nnis) quinquaginta
et quinque. H[ic) s(ita) e(st).
« La parenté de la défunte avec Caecilius Fortis, dit
M. Vars (loc. cit., p. 362), est attestée par le fait que son
épitaphe a été inscrite sur la stèle de ce dernier ». Notre
lecture certaine Quinta Lolla, à la ligne 5, affirme encore
mieux, croyons-nous, sa parenté avec Quintus Caecilius
Fortis. En tous cas, il est impossible de lire sur la pierre,
comme MM. Vars et Robert, OVLNIA COLIA (sic). Le pre-
mier L de Lolla affecte sur la pierre une forme bizarre.
11.
Dalle cintrée.
Hauteur de la pierre. 0m48
Largeur 0m53
Epaisseur 0m25
Hauteur des lettres... 0m055 et 0m06
C INGENVLVS
GESTIANV3 V
A LYI H. S. E
O. T. B. Q
G[aius) Ingenulus Gestianus v[ixit) a(nnis) quinquaginta et sex.
H(ic) s(itus) e{st). 0(ssa) t(ua) b[ene) q[uiescant).
Je lis Ingenulus, Gestianus et le chiffre LVI. La der-
nière ligne n'a jamais été publiée. Nous avons dû d'ailleurs
dégager la pierre pour la lire.
12.
Dalle en calcaire bleu.
Hauteur de la pierre. 0m77
Largeur t)m48
Epaisseur 0m29
.
Hauteur des lettres.. 0m05
GELLIA•FAVS
TILLA • V A XLI
H S E
Gellia Fausiilla v(ixit) a(7inis) quadraginta et uno. H[ic) s(ita)
e{st).
— 333 —
13.
Dalle cintrée.
Hauteur de la pierre. Om73
Largeur 0m48
Epaisseur 0 m 28
Hauteur des lettres 0m05
.
AVE1A PAVLI
NA V A XL H S
T. B- Q
O-
Aveia Paulina v(ixit) aljvnis) quadraginta. H(ic) s(ita). O(ssa).
i[ua) Mené) q[uiescant).
Nous ne nous rangeons pas à l'avis de M. Vars pour la
lecture Ave[ll]ia.
14.
Dalle cintrée.
Hauteur de la pierre, 0n,57
Largeur 0m43
Epaisseur 0m33
Hauteur des lettres.. 0m06
M A RC I A
PARTHliNO
PU VA LXXXX
H S E
Marcia Parlhenope t[ixii) a{nnis)nonaginla. H(ic) s(i/a) e(s().
On sait que Parthénope, transcription du grec HzpfaiïKr,,
fut le nom d'une jeune fille enterrée à Naples et qui donna
son nom à la ville (cf. Pline, Hist., Nat. 3, 62). On re-
trouve ce cognomen à Cirta (cf. Recueil de Constantine,
XX, p. 189).
15.
La description et les dimensions de cette stèle ont déjà
été données par M. Vars (loc. cit., p. 366). Ajoutons sim-
plement qu'il s'agit d'une stèle à corniche et à tymphan
hémisphérique entouré d'ornements sculptés en forme de
feuilles.
— 334 —
D M S
M EM 0 R I A E (AE en ligature)
C
.
TA MM VD i
C •
FIL •
QVIR
VRBANI
SE VIVO
FE CIT
V. A- LXXV
D(is) M(anibus) s(acrum). Memoriae G(aii) Tammudi, G(aii)
j(ilii), Quir[ina tribu), Urbani. Sevivofecit.V(ixit)a{nnis)septua-
ginta et quinque.
Je lis bien Tammudi et non Tammud. Ce mot est dé-
clinable par le fait même de sa latinisation.
Le nomcn Tammudi est extrêmement curieux. Il est
sûrement d'origine sémitique. Le vocable Themud est
biblique et il est fait mention de la tribu des Themudites
dans la poésie arabe antéislamique.
16.
Superbe fragment de corniche en calcaire.
Hauteur de la pierre. 2m52
Largeur 0'"46
Epaisseur 0m54
Hauteur des lettres.. ûm17
17.
Stèle à corniche. Sur le fronton, la formule épigraphi-
que D M S n'a pas été lue par M. Robert (loc. cit., p. 187).
Hauteur de la pierre. 0m80
Largeur 0 m 42
Epaisseur 0m38
Hauteur des lettres.. 0m05
— 335 —
D M S
MVSSIVSFLO
RfNTVS VA
MVSSiA CASTV
5. A V A XXXX
MVSSIVS FLoR i
VS (V A XXX
/////////////////
D(is) M(anibus) Sacrum). Mussius Florenius v(ixit) a(nno).
Mussia Castiva v(ixit) a[nnis) quadraginta. Mussius Florius
v(ixit) a[nnis) iriginia.
Caisson en calcaire.
Hauteur de la pierre. lm23
Largeur 0^48
Epaisseur 0m26
Hauteur des lettres.. 0m04
D M s
M v BI vs
1
20.
Dalle en calcaire bleu.
Hauteur de la pierre. lm00
Largeur 0m46
Epaisseur 0m30
Hauteur des lettres .. 0m05
Q M AR c 1 vs
Q F QVIR RV
FINVS V A LXX
H S E OTBQ
5. HELVIA PACA
TA VA C L
OTBQ
Q(uintus) Marcius, Q[uinti) f(ilius), Quir(ina tribu), Rufinus,
v{ixit) a(jirds) sepiuaginia. Hiic) s[itus) e(st). O(ssa) t(ua) bfene)
q(uiescant). Helvia Pacala v(ixit) a(nnis) centum et qvdnquaginta.
0(ssa/ t(ua) b(ene) q(uiescant).
La lecture CL à la ligne 6 n'offre pas de doute; c'est
d'ailleurs celle de M. Robert. Nous sommes donc ici en
présence de la tumulaire d'une femme qui vécut cent cin-
quante ans. L'épigraphie latine africaine offre d'autres
exemples d'une longévité analogue. En 1905, M. Vars
(Inscriptions inédites de la province de Constantine, ap.
Recueil de Constantine, 1904, p. 217, n° 329) publiait une
tumulaire latine découverte par M. Joseph Bosco à Bou-
guechguech, dans le Djebel-Chettâbah. 11 s'agissait d'une
femme, Musa, qui vécut cent-quatre-vingt-quinze ans
(cxcv) et non, comme M. Vars le préfère, cent-dix ans ou
cent cinq ans l1).
21.
Nous avons relevé à Sigus, parmi les inscriptions du
Musée épigraphique, le fragment de tumulaire suivant qui
n'est publié ni dans le mémoire de M. Vars, ni dans celui
de M. Robert.
Calcaire bleu.
Hauteur de la pierre. 0m55
Largeur r. 0m39
Epaisseur 0m32
Hauteur des lettres.. Om0o
A SATVR
NINA V I X
IT ANOS LX
[...]« Salumina vixit an\ii]os sexaginta.
EVARISTE LÉVI-PROVENÇAL,
Licencié-ès-lettres,
Membre correspondant de la Société archéologique
de Constantine.
fbonifia Ipehéolofifue |êpptimetali
P MARC
LIVS VA
CV .
H
J. MAGUEL01NNE,
Président de la Société archéologique.
BIBLIOGRAPHIE
J. M.
TABLE DÈS MATIERES
Pages.
PRÉSIDENTS HONORAIRES. — Composition du
Bureau pour 1912 et Commission des manus-
crits . III
MEMBRES HONORAIRES IV
MEMBRES TITULAIRES. V
MEMBRES CORRESPONDANTS V11I
SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES XI
SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES XV
Derbala. — M. JOLY
. ........
Note sur une ruine romaine située à Ain-
251
La Grotte Dar-D'lam ou maison de l'obscurité.
— M. DEBRUGE 261
Stèle romaine recueillie par M. Villas, —
M. DEBRUGE 268
Inscription trouvée à Aïn-Aziz-be'n-Tellis . —
M. le Capitaine CABON 271
Congrès de Tunis. — Compte rendu* —
M. DEBRUGE 279
Notice sur une inscription romaine et sur
quelques vestiges romains trouvés dans la
région de Canrobert et d'Aïn-Beïda. —
M. PIQUET. 283
—
352 =
Pages.
La station préhistorique de Mechta- Château-
dun. — MM. A. DEBBUGE et G. MERCIER . . 287
Note sur l'ossuaire de Mechla-Cliâteaudun. —
Dr BERTHOLON, de Tunis 309
Inscriptions romaines. — M. J. MAGUELON.SE. 323
Les inscriptions du Musée épigraphique de
Sigus. — LÉVI-PROVENÇAL 327
Chronique archéologique départementale. —
M. J'. MAGUELONNE 339
.
Bibliograpliie. — J. M 349
Constantine. — Imp. D. BRAHAM.