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Avant-propos
L’utilisation d’un extincteur ne doit s’envisager, qu’après avoir prévenu une autre
personne (poste central de sécurité, personne chargée de prévenir les secours,
etc.). En effet on ne sait jamais si on va avoir le dessus face au feu.
I - L’extincteur
La certification de l’extincteur
Les extincteurs doivent être conforment aux normes européennes en vigueur. Ils
possèdent un marquage de classes de feu normalisées, qui permet d’identifier leur
capacité d’extinction. Les classes de feu européennes sont :
- La classe A = feux de combustibles solides (bois, papier, carton, etc.)
- La classe B = feux de combustibles liquides (essence, gasoil, etc.) et solides
liquéfiables (matières plastiques qui fondent à la chaleur)
- La classe C = feux de gaz (butane, propane, etc.)
- La classe D = feux de métaux (magnésium, aluminium, sodium, etc.)
- La classe F = feux d’auxiliaires de cuisson à l’huile (friteuse)
Ce sont les produits projetés par l’extincteur sur le feu. Les agents extincteurs les
plus courant sont l’eau pure (feu de classe A), l’eau avec additif et la
mousse (feux de classes A,B,F), l'extincteur Co2 (feux de classe B),
les extincteurs à poudre polyvalente (feux de classes A,B,C), les poudres
spéciales ( feux de classes BC et D).
Mise en œuvre
III - Remarques
Dans tous les cas, garder son diffuseur à plus d’un mètre d’un conducteur
électrique sous tension. L’idéal est de couper l’arrivée de courant.
Tout extincteur dont le contenu est entamé, doit être rechargé ( extincteur à eau
mousse pulvérisée avec additif, extincteur à poudre ABC...)
Les extincteurs à Co2 doivent faire l’objet d’une requalification tous les 10 ans et
après la 6è année s’ils ont été utilisés (Arrêté 2017 du ministère de la transition
écologique).
Tout départ de feu doit être renseigné dans le registre de sécurité de l’entreprise.