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ETHIQUE ET ORGANISATION
PROFESSIONNELLE
5ème Année Médecine Dentaire
ETHIQUE PROFESSIONNELLE
ETHIQUE ET ORGANISATION
PROFESSIONNELLE
5ème Année Médecine Dentaire
ETHIQUE PROFESSIONNELLE
➢ Ethique professionnelle
Ensemble de normes de comportement dans l’exercice d’une profession
- Conditionné par un apprentissage spécifique
- Formellement réglementé par la société
- Qui a une marge importante d’autorégulation
➢ L’éthique médicale
- C’est l’éthique professionnelle dans l’exercice de la médecine
- C’est la démarche personnelle à partir d’une réflexion interne aboutissant à une décision pour une action
bonne en médecine
c’est une réflexion sur les orientations données à l’action clinique dans une situation médicale singulière
à travers des cas concrets, analysés dans leurs enjeux éthiques en vue de la meilleure décision possible.
- Elle tente de résoudre des conflits entre valeurs, droit et obligations concurrentes.
- Le but était de rechercher une solution compatible avec la singularité des différents protagonistes,
la loi, la déontologie et les contraintes socio-économiques.
- Le recours à une aide éthique pluridisciplinaire parait intéressant. Leur avis n’a qu’une valeur consultative,
le médecin est le seul à prendre la décision médicale finale et à en avoir la responsabilité.
Elle s’appuie sur quatre principes éthiques :
- Le principe d’autonomie : il implique de respecter le choix et les positions personnelles ainsi que les décisions
qui en découlent, sauf si ces décisions causent préjudices aux autres.
- Le principe de bienfaisance : il implique d’agir pour le bien des autres, faire et promouvoir le bien.
- Le principe de non malfaisance : « primum non nocere », implique de ne pas faire subir de mal aux autres.
- Le principe de justice ou d’équité : il vise à l’égalité d’accès aux soins sans discrimination.
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LA DECLARATION UNIVERSELLE SUR LA BIOETHIQUE ET LES DROITS DE L’HOMME
(1948)
- Respect de la dignité humaine et des droits de l’homme
- Effets bénéfiques et effets nocifs des recherches
- Autonomie et responsabilité individuelle
- Principe du consentement
- Principe de la vulnérabilité humaine
- Protection de la vie privée et confidentialité
- Egalité, justice et équité
- Non-discrimination et non stigmatisation
- Respect de la diversité culturelle
- Solidarité et coopération
- Responsabilité sociale et Santé
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- Principe 12 :
Si les conditions morales et techniques ne permettent pas au médecin d'agir en toute indépendance, le médecin
en informe le malade. Le droit aux soins du patient doit être garanti.
- Principe 13 :
Lorsqu'un médecin décide de participer à un refus collectif organisé de soins, il n'est pas dispensé de ses
obligations éthiques vis-à-vis des malades à qui il garantit les soins urgents et ceux nécessaires aux malades
en traitement.
- Principe 14 :
Le médecin n'a pas à satisfaire des demandes de soin qu'il n'approuve pas. Cependant, l'exercice de la médecine
implique le respect de la vie, de l'autonomie morale et du libre choix du patient.
- Principe 15 :
Le médecin exerce sa profession envers lui-même et autrui, avec conscience, dignité et indépendance
P. Pirnay 2016
ÉTHIQUE ET DEONTOLOGIE
Etymologiquement, elle vient du grec « deon », devoir et « logos », discours. Elle est définie par
« la science des devoirs ».
Elle représente les règles de bonnes conduites constituant la morale pour une profession.
La déontologie dentaire (code) : recueil de toutes les règles et des devoirs qui régissent l’exercice de la chirurgie
dentaire, et dont le respect par les chirurgiens-dentistes constitue l’une des missions principales du conseil d’ordre.
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l'identification du patient soit impossible.
- Article 7 : Le médecin-dentiste doit soigner avec la même conscience tous ses malades, quels que soient,
leur condition, leur nationalité, leur religion, leur réputation et les sentiments qu'ils lui inspirent.
- Article 11 : La profession dentaire ne doit pas être pratiquée comme un commerce.
Tous procédés directs ou indirects de réclame ou de publicité sont interdis
- Article 12 : Les seules indications que le médecin-dentiste est autorisé à mentionner sur ses imprimés
professionnels, ex. ordonnance, cartes de Visite sont :
1) Ses noms, prénoms, adresse, numéros de téléphone, télécopies, jours, heures de consultations ;
2) Les titres reconnus valables par le conseil national de l'ordre ;
3) Les distinctions honorifiques reconnues par le Royaume du Maroc.
- Article 19 : Le médecin-dentiste doit éviter dans ses écrits, propos ou conférences. Toute atteinte à
l'honneur de la profession ou de ses membres.
- Article 20 : Divulguer prématurément dans le public médical et dentaire un procédé de diagnostic ou de
traitement nouveau, insuffisamment éprouvé, constitue de la part du praticien une imprudence
répréhensible s'il n'a pas pris le soin de mettre ce public en garde contre les dangers éventuels du procédé.
Tromper la bonne foi des praticiens ou leur patient en leur présentant comme salutaire et sans danger un
procédé insuffisamment éprouvé est une faute grave.
- Article 24 : Le médecin-dentiste qui a accepté de donner des soins à un malade dans son cabinet, s’oblige :
1) à lui assurer des soins éclairés et conformes aux données acquises de la science,
2) Toujours se montrer compatissant envers le patient.
- Article 25 : Le médecin-dentiste peut se dégager de sa mission à condition :
1) de ne jamais nuire, de ce fait, à son malade ;
2) de s'assurer de la continuité des soins et de fournir à cet effet, les renseignements utiles.
- Article 30 : Le médecin-dentiste doit toujours déterminer le montant de ses honoraires avec tact et mesure,
sous réserve de l'article 6 du présent code.
Le médecin-dentiste ne doit jamais refuser à son patient des explications sur le montant de ses honoraires.
Il ne peut solliciter un acompte que lorsque l'importance des soins le justifie et en se conformant aux usages
de la profession. Il ne peut refuser d'établir un reçu pour tout versement d'acompte. (Devis si montant
important)
- Article 35 : Le médecin-dentiste ne doit pas abaisser ses honoraires dans un but de concurrence, au-dessous
des barèmes en usage. Il reste libre de donner gratuitement ses soins quand sa conscience le lui demande.
Enjeu +++ : Consentement éclairé du patient primordial / dossier médical et éléments de prise de décisions
thérapeutique à renseigner / progrès spectaculaires des techniques d’art dentaire (implants, chirurgie
orthognathique..).
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Éviter le professionnalisme impersonnel :
Il paraît certes primordial de maintenir la réalité d’un chirurgien-dentiste bon technicien, mais également de
promouvoir celle d’un praticien de plus en plus humain, compatissant à la douleur des patients souffrants et
démunis.
Eviter les thérapeutiques justifiées par le bénéfice matériel et guidées par les tendances du marché
(esthétique d’abord !)
Concernant les affaires médicales traitées dans les juridictions, les litiges « dentaires » arrivent en bonne
position après les questions d’infections nosocomiales et les complications post-chirurgicales.
La particularité de ces dossiers odontologiques est de traiter rarement d’erreurs ou de fautes techniques mais de
porter le plus souvent sur des questions d’information, de consentement et de coût.
La médecine bucco-dentaire, comme la psychiatrie, véhicule encore toute une série de représentations, de concepts
imaginaires chez nos concitoyens.
Le problème soulevé par l’inégale répartition des chirurgiens-dentistes sur le territoire, la difficulté d’accès aux
soins dentaires les plus onéreux (prothèses, orthodontie, implantologie), et le bénéfice de la prévention
buccodentaire font de l’équité en matière dentaire une problématique très présente.
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CHAPITRE 2 : RELATION MEDECIN DENTISTE
- PATIENT: APPROCHE ETHIQUE
LA RELATION MÉDECIN / PATIENT
- La relation médecin / patient est la pierre angulaire de la pratique médicale et donc de l’éthique médicale.
- la Déclaration de Genève (1948) demande au médecin de professer :
“ Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci...”
“Le médecin devra à ses patients la plus complète loyauté…”
L’EMPATHIE :
C’est la capacité de comprendre la souffrance du malade et à mettre en place une relation de soutien et de
compassion sans aller vers des sentiments plus conformes aux relations inter humaines habituelles c'est-à -dire
de sympathie ou d’antipathie
Un patient qui sent la compassion du médecin est mieux à même de faire confiance, laquelle pouvant
contribuer à assurer le processus de guérison.
Le traitement des patients atteints d’une maladie infectieuse (grave) apparaît comme un autre défi lancé au
principe du respect et de l’égalité de traitement.
Ex. Patients atteints de VIH/ SIDa, d’Hépatites..
Les patients atteints d’une maladie infectieuse ne sontl’objet d’aucune exception dans les codes d’éthique
médicale. (égalité de prise en charge en prenant les précautions nécessaires)
NB : Un médecin qui n’est pas en mesure de fournir les soins et les services requis par les patients VIH/SIDa doit
les adresser aux médecins ou aux établissements à même de fournir de tels services. En attendant la prise en
charge par ces derniers, le médecin doit soigner le patient au mieux de ses compétences .
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- Le principe de respect et d’égalité signifie également l’accès à des soins dentaires de qualité .
Le problème soulevé par l’inégale répartition des chirurgiens dentistes sur le territoire, la difficulté
d’accès aux soins dentaires les plus onéreux (prothèses, orthodontie, implantologie), et le bénéfice de la
prévention buccodentaire font de l’équité en matière dentaire une problématique très présente.
Discrimination « active » insidieuse et volontaire: sélection des patients en fonction de son potentiels de
ressources, soit du rapport coût bénéfice
AUTONOMIE
La notion d’autonomie d’un individu est associée à une liberté individuelle.
Son interprétation dépend des pays et des systèmes de pensées adoptés :
- contrat de soin : liberté (USA) /
- Etat protecteur et cadre stricte de la loi (France)
L’idée du consentement en matière de soin s’est construite suite à la reflexion menée dans le domaine de la
recherche : devant une histoire riche d’expérimentations inhumaines menées sur des patients sans leur
consentement.
La Loi du 4 mars 2002 (loi Kouchner] consacre deux principes étroitement liés l'un à l'autre : le consentement
libre et éclairé du patient aux actes et traitements qui lui sont proposés, et son corollaire, le droit du patient d'être
informé sur son état de santé (article L.1110-2 du Code de la Santé Publique).
L'information et le consentement du patient constituaient une obligation déontologique pour tous les médecins
et une obligation contractuelle pour les médecins libéraux.
Néanmoins, l'information délivrée restait souvent plus ou moins claire et incomplète.
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La loi du 4 mars 2002 (loi Kouchner) a choisi de renforcer cette oblrgation en apportant de nombreuses précisions
sur les conditions de sa réalisation.
Le consentement du patient constitue tant un droit pour ce dernier qu'une obligation forte pour le praticien.
Le défaut d'information est actuellement l'un des principaux vecteurs de mise en cause de la responsabilité
des établissements et des professionnels de santé.
Cette loi suppose que la seule condition d'accès à l'autonomie est l'information, elle autorise le patient
à avoir accès à son dossier médical.
>Relation déséquilibrée : confiance, empathie, sentir une même finalité
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AUTONOMIE & CONSENTEMENT & PATIENTS INCOMPETENT
Beaucoup de patients ne sont pas capables de prendre les décisions par eux-mêmes. Par exemple, les très jeunes
enfants, les personnes atteintes de certaines maladies psychiatriques ou neurologiques et les personnes
temporairement inconscientes ou dans le coma.
Ces patients ont besoin d’un représentant légal qui sera soit le médecin, soit une autre personne. Cependant,
la désignation d’un représentant légal compétent et le choix des critères permettant de prendre une décision au
nom du patient incapable soulèvent des problèmes éthiques.
Les médecins ont le devoir de donner aussi au représentant légal tous les renseignements dont il a besoin
pour prendre une décision.
CONFIDENTIALITE
Le devoir du médecin de garder confidentiels les renseignements concernant le patient est, depuis Hippocrate,
une pierre angulaire de l’éthique médicale.
Toutefois, d’autres codes rejettent cette approche absolutiste de la confidentialité. Ainsi, par exemple,
le Code international d’éthique médicale stipule les conditions pour rompre le secret médical :
“ il est éthiquement correct de divulguer des informations confidentielles lorsque le patient y consent ou
lorsqu’il existe une menace réelle et imminente pour le patient ou d’autres et que cette menace peut être
neutralisée uniquement en rompant la confidentialité ”.
La déontologie conduit à exiger une conformité aux données médicales acquises de la science.
Cependant comment répondre à cette exigence dans le cadre d’une intervention pour laquelle n’existe pas
encore consensus?
Eléments de réponse :
- information du patient,
- consentement éclairé si avantages, inconvénients d’une technique sont connues,
- sinon interdiction d’expérimenter une nouvelle technique, en dehors d’un avis favorable pluridisciplinaire,
protocole de recherche, avis favorable du comité d’éthique
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EXPERIMENTATION ?
Est-il encore acceptable d’utiliser l’amalgame dentaire ??
Matériau très simple d’utilisation, bactéricide, durable et peu onéreux.
- Taux de libération du mercure bouche et dans le sang inférieurs aux taux de toxicité
- aucune étude scientifique rigoureuse pour m.e.e les effets néfastes concluant à la dangerosité
(L’AFSSAPS, l’OMS)
- Littérature scientifique : doute sur la parfaite inocuité..
> L’attitude éthique veut que le doute bénéficie toujours aux patients
> informer les patients sur ce risque (obligation juridique et éthique)
> code de déontologie : le chirurgien dentiste doit à son patient des soins éclairés et conformes aux
données acquises de la science.
(alternatives : composite, VCI)
ASPECT FINANCIER
- Relation praticien – patient : obligations réciproques
- Le chirurgien dentiste doit donner ses meilleurs soins et le patient doit les rémunérer et suivre les
recommandations de soins de son dentiste traitant.
- Le contrat de soins est rompu à l’inexécution de l’une ou l’autre des parties
L’aspect financier est délicat et risque d’affecter la dimension humaine de cette relation de soins : de la proposition
financière (devis) au recouvrement des honoraires.
Le bon fonctionnement d’un cabinet dentaire passe inévitablement par une bonne gestion financière.
Situations : en cours de finalisation d’un traitement global soins prothèses, après empreintes, le patient se défile
de payer ses échéances !?
Pour éviter ces situations de confusion ? il faut m.e.p un certain nombre de mesures :
- Rédaction d’un devis en clarifiant les engagements réciproques
- Etablir un échéancier des versements (acomptes) inclus dans le devis et signé par le patient
- Préciser sur l’échéancier, les étapes de soins conditionnées par le versement d’un acompte : % au début,
% à l’empreinte et % à la pose en bouche.
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CHAPITRE 3 : OBLIGATIONS ETHIQUES DU MEDECIN DENTISTE
INTRODUCTION
Le contrat de soins est défini comme le lien contractuel qui permet de réguler et de formaliser la relation entre patient
et praticien.
Dès lors que ce contrat, non commercial, est accepté par chacun des protagonistes, des obligations entre les deux
parties, patient et praticien, apparaissent de façon réciproque.
Le chirurgien-dentiste s’engage alors, pour sa part, éthiquement et moralement à donner à son patient des soins,
consciencieux, attentifs et, conformes aux données avérées de la science.
En raison de l’existence de ce contrat, la violation par le chirurgien-dentiste, même involontaire, de ses obligations,
est sanctionnée par un engagement de sa responsabilité.
Le chirurgien dentiste a également d’autres obligations d’ordre général, et d’ordre confraternel.
ÉTHIQUE ET DEONTOLOGIE
Etymologiquement, elle vient du grec « deon », devoir et « logos », discours. Elle est définie par « la science des
devoirs ».
Elle représente les règles de bonnes conduites constituant la morale pour une profession.
la déontologie dentaire (code) : recueil de toutes les règles et des devoirs qui régissent l’exercice de la chirurgie
dentaire, et dont le respect par les chirurgiens dentistes constitue l’une des missions principales du conseil d’ordre.
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OBLIGATIONS DES MEDECINS-DENTISTES ENVERS LES PATIENTS :
- 1/ Respect et égalité de traitement : Le médecin-dentiste doit soigner avec la même conscience tous
ses malades, quels que soient, leur condition sociale, leur nationalité, leur religion, et les sentiments qu'ils lui
inspirent.
- 2/ Éviter le professionnalisme impersonnel :
Il paraît certes primordial de maintenir la réalité d’un chirurgien-dentiste bon technicien, mais également de
promouvoir celle d’un praticien de plus en plus humain, compatissant à la douleur des patients souffrants et
démunis.
- 3/ Obligation de moyens : s’appliquant à tous les professionnels de la santé et à tous les actes médicaux.
le chirurgien-dentiste ne doit en aucun cas exercer sa profession dans des conditions susceptibles de
compromettre la qualité des soins et des actes dispensés ainsi que la sécurité des patients.
Le chirurgien dentiste doit à ses patients des soins éclairés et conformes aux données acquises de la science.
Il est interdit d’avoir recours à un procédé de diagnostic ou d’expérimenter un traitement nouveau,
insuffisamment prouvé.
- 4/ Obligation de résultats :
Dans le cas de soins prothètiques ou esthétiques, le chirurgien-dentiste est soumis à une obligation de résultats:
sa responsabilité est engagée s’il fournit un appareil défectueux.
- 5/ Obligation d’informer le patient sur son état de santé et sur les actes de traitement qui lui sont proposés
(avantages, inconvénients, recommandations, risques encourus en cas de non respect des recommandations)
afin d’obtenir son consentement éclairé.
- 6/ Obligation de continuité des soins : « Primum non nocere »
Toute action médicale doit respecter les 4 principes fondamentaux : autonomie, bienfaisance, non malfaisance
et équité.
▪ Le médecin dentiste est responsable de la sécurité sanitaire et de l’intégrité physique de ses patients :
il doit toujours assurer la continuité de ses soins dentaires jusqu’à leur aboutissement ou la temporisation
(même en cas de non paiement), et éviter l’aggravation de l’état bucco-dentaire en cas de cessation
prématurée des soins.
- 7/ Le secret professionnel : il s'impose à tout médecin-dentiste sauf dérogation prévue par la législation en
vigueur.
- 8/ Obligation de fixer les honoraires et échéanciers adaptés :
Rédaction d’un devis en clarifiant les engagements réciproques, Etablir un échéancier des versements
(acomptes) inclus dans le devis et signé par le patient.
- 9/ Eviter de marchandisation la santé :
Il convient d’assurer une qualité de soins dentaire objective, correcte et égale à tous les patients quelle que soit
leur condition sociale ou économique.
Il faut éviter d’avoir des rapports marchands avec ses patients, malgré les inégalités de ressources
omniprésentes dans notre société. Ex: proposer différents prix et différentes qualités de soins dentaires.
Eviter également toutes les thérapeutiques justifiées par le bénéfice matériel et guidées par les tendances du
marché (esthétique d’abord)
OBLIGATIONS DE CONFRATERNITE :
- 1/ Les médecins-dentistes doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité.
- 2/ Les chirurgiens-dentistes se doivent toujours une assistance morale.
Il est interdit de calomnier un confrère, ou de se faire l'écho de propos capables de lui nuire dans l'exercice
de sa profession.
- 3/ Le détournement ou la tentative de détournement de clientèle est interdit.
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CHAPITRE 4 : INSTITUTIONNALISATION
DE L'ETHIQUE MEDICALE
INSTITUTIONS & COMITES D’ETHIQUE?
Le terme désigne diverses structures appelées à donner des avis dans le domaine de l’éthique à différents niveaux :
local et national .
Ces structures sont des lieux de discussion à caractère pluridisciplinaire, dont les missions s’exercent par référence
aux droits de l’homme.
Ils ont été institués pour la protection des personnes dans la recherche biomédicale et veiller au
respect de :
- Principes de l’éthique
- Lois nationales
- Recommandations internationales
- Lignes Directrices Opérationnelles
- Déontologie médicale
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LES COMITES LOCAUX D’ETHIQUE DES SOINS
Certaines institutions de soins et de recherche (hôpitaux, CHU) sont dotés de structures éthiques locales.
Leur mise en place s’est inscrite dans le cadre d’une demande de conseil de la part de praticiens confrontés à des
cas de conscience et de responsabilité dans leur pratique.
Reconnus généralement par les autorités hospitalières ou universitaires locales, ils ne dépendent ni du ministère
de la santé ni du Comité national d’éthique qui se contente de les recenser et d’établir avec eux des contacts et des
transmissions d’informations.
MISSIONS :
souvent en conflit avec les CPPR
L’aide à la décision médicale :
Notamment prévoir des procédures d’aide à la décision: définir face à une situation précise les questions qui
doivent être posées, les critères qui doivent être retenus et hierarchisés. Le comité ne prend pas de décision et
ne se substitue jamais à la décision du médecin.
Consultation sur les protocoles de recherche : cette compétence est plus du ressort des comités régionaux
d’éthique (CPPR)
Participation à l’enseignement de l’éthique : auprès des étudiants en médecine et médecine dentaire
Participation à la sensibilisation de l’éthique :
En faveur du personnel hospitalier
Rôle normatif : en élaborant des règles de bonne conduite, pratiques cliniques ou exigences relatives au respect
de la personne, après accord de la commission médicale de l’établissement
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CHAPITRE 5 : ETHIQUE CLINIQUE ETUDE DES CAS PRATIQUES
ETUDE DES CAS PRATIQUES - DILEMME ÉTHIQUE
Une situation de conflit ou (dilemme éthique) décrit un conflit entre deux décisions moralement corrects,
Il existe un conflit entre valeurs et principes éthiques « Le dilemme est que tu vas devoir faire une action qui est à la
fois bonne et mauvaise en même temps »
La réflexion éthique est un questionnement imposant un choix entre deux ou plusieurs solutions
L’enseignement de l’éthique doit apprendre aux étudiants à s’interroger, à accepter de douter et à assumer
leur choix.
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Modèle structuré de prise de décision éthique “ISSUES”
Identify issue and decision-making process:
Exprimer et détailler la situation de conflit en une ou plusieurs phrases, définir les parties ou personnes
concernées, et le processus de reflexion et de prise de décision
Study the facts : Etudier les faits et les preuves scientifiques (Evidence), Écouter les points de vue des personnes
concernées
Select reasonable options: sélectioner plus de deux options ou solutions (Brainstorming) avant de les évaluer.
Understand values & duties: Identifier les valeurs et les principes éthiques en conflit, considérer les obligations
légales ou professionnelles et les recommandations ou standards existants.
McMaster University, Hamilton Ethical framework, Hamiliton Health Sciences, 2010,
http://hamiltonhealthsciences.ca/workfiles/CLINICAL_ETHICS
Evaluate & justify options: rapport bénéfices/risques pour les personnes concernées. Évaluer les solutions en
fonction des valeurs et obligations.
“Choose the option with the best consequences overall and closest alignment
with key duties, principles and values.
Clearly state reasons for the decision. Remember that you are not aiming at
“the perfect” choice, but a good and defensible choice under the circumstances.
Anticipate how you might answer criticisms”
Sustain and review the plan:
Assumer la responsabilité de la décision éthique
Concrétiser sous forme d’un plan d’action
Communication claire et transparente au patients
Possibilité de révision de la décision à la lumière de nouvelles circonstances
Evaluation des résultats
Nouvelles questions émergentes?
McMaster University, Hamilton Ethical framework, Hamiliton Health Sciences, 2010,
http://hamiltonhealthsciences.ca/workfiles/CLINICAL_ETHICS
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- Exemple de questions permettant de relever les aspects éthiques (HAS - France)
▪ l’intervention fait-elle l’objet de dispositions dans l’une des lois relatives à la bio-éthique?
▪ L’intervention répond t elle à une processus d’innovation thérapeutique?
▪ L’évaluation des conséquences de l’intervention soulève t elle des difficultés particulières?
▪ L’intervention pose t elle des questions en terme d’inégalités ou de descrimination?
▪ l’intervention est elle susceptible de soulever un conflit avec les objectifs en santé publique?
▪ L’intervention peut elle être contestée au nom du respect de : la dignité humaine, de l’intégrité du corps humain,
de la liberté de choix?
▪ Existe –il une notion d’urgence pour justifier la transgression des principes?
▪ L’intervention serait elle être contestée en reference aux codes de déontologie? (ex. serment d’hippocrate)
- Prendre en considération les lignes directrices des codes et les exigences professionnelles et juridiques
▪ Que prescrivent les codes professionnels de votre pays aux soignants ?
▪ Quelle législation s'applique ici ?
▪ Quelles sont les questions relatives à la responsabilité civile ?
Situation:
Un enfant handicapé (retard psycho-moteur important) accompagné de ses parents, se présentent à votre cabinet.
Vous n’avez jamais soigné un enfant handicapé.
Vous trouvez beaucoup de difficultés à faire ouvrir la bouche au patient,
Quatre incisives maxillaires très délabrées associées à une parodontite.
Les parents vous parlent de douleurs dentaires et réclament des soins dentaires.
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Plusieurs principes conflictuels présents dans cette situation:
- La Bienfaisance
- La non Malfaisance
- L’équité et la non discrimination
- L’obligation professionnelle, qui l’oblige à prodiguer des soins de qualité (sécurité sanitaire), et conformes
aux données acquises de la science
- Incompétence du patient pour donner son consentement éclairé (autonomie)
- Manque de formation des soignants, organisation et Ergonomie des soins pour des patients à besoins
spécifiques
- Hors le cas d’urgence, le médecin-dentiste a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles (droit
de cet enfant en des soins de qualité qu’il n’assurera pas) à condition:
- de ne jamais nuire de ce fait à ce patient
- de s’assurer de la continuité des soins et de fournir à cet effet tous renseignements utiles. A défaut, trouver une
alternative viable
▪ Une orientation vers une structure de soins adaptée est justifiée
• L’extraction des incisives entraînerait un autre handicap, social et esthétique: qualité de la réhabilitation
prothétique?
• Le manque de coopération de cet enfant rendent les conditions techniques des extractions plus difficiles
M. Folliguet, B. Kutukdjian
Situation:
Un patient me consulte pour une première fois. Il remplit le questionnaire médical et déclare souffrir d’une
pathologie cardiaque.
Au cours de l’interrogatoire, le patient est incapable de me fournir des informations précises sur son état de
santé.
L’état bucco-dentaire du patient nécessite la réalisation d’extractions dentaires!
Ce type de soin pourrait constituer un risque hémorragique et infectieux.
Je préfère donc obtenir l’avis de son cardiologue.
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Eléments fondamentalement importants à considérer:
1. Ne pratiquer des soins (même s’ils nous semblent anodins) qu’en connaissance précise du dossier
médical du patient.
2. Rédiger la demande d’information sous forme d’une lettre à remettre au patient pour la transmettre au
médecin traitant ( secteur privé ). Eviter autant que possible de téléphoner au médecin traitant.
3. Respecter le secret médical en ne demandant au médecin traitant (ex. cardiologue) que les éléments
nécessaires et suffisants à une prise en charge odontologique.
4. Votre responsabilité des soins dentaires reste complète: ex. vous ne devriez pas lui demander d’apprécier
la compatibilité des soins dentaires que vous envisagez avec l’état de santé du patient. Cette appréciation
relève de vous seul.
Plusieurs lois dans le monde, ont consacré le principe d’autonomie des patients, en leur autorisant l’accès
aux informations médicales les concernant.
Plusieurs recommandations internationales sur les modalités de l’accès au dossier médical:
- Le médecin doit fournir à la demande, une copie des informations préventives, diagnostiques et
thérapeutiques relatives à l’état de santé du patient.
- Les radiographies originales doivent être conservées au cabinet, et consultées sur place, si possible la copie
d’une rx numérique peut être fourni.
- Les notes ne contribuant pas un à un suivi du patient, sont considérées comme personnelles et ne sont pas
transmises à ce dernier.
- Organiser une réunion pour expliquer les éléments de dossier avant de les transmettre, sinon de préférence
le faire par courrier (preuve)
Dr E. Machat
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Les critères esthétiques sont ambigus. La mode peut améliorer ou contredire ce qui fait une personnalité.
Le tact est primordial!
La réponse: il ne faut pas révéler à un patient un jugement d’ordre esthétique (perception personnelle du
médecin, proposition de soin malhonnête) risque de le perturber et le rendre malade.
Exception: quand l’esthétique rejoint la pathologie
Ex. Sourire gingival avec forte supraclusion incisive et risques parodontal, dentaire, occlusal et articulaire
Il faut répondre honnêtement et donc éthiquement, si un problème est exprimé.
Pr S. Bérenholc et Pr M. Mimoun
- Problématique: évolution technique accompagnée de l’accès du public à une information immédiate, non filtrée sur
ces avancées techniques.
- le praticien doit filtrer ses demandes pressantes du patient et fournir des informations en établissant un dialogue
intelligible avec le patient, transparent et honnête, primant le conseil médical à l’intérêt financier.
- Une thérapeutique nouvelle n’est pas pour autant bonne, encore faut’il que des essais menés dans de bonnes
conditions aient permis de l’établir.
- Le praticien ne doit pas persister dans une pratique pour le seul motif qu’il la connait bien, s’il est évident qu’un
meilleur résultat peut désormais être atteint d’une autre manière.
- On a une obligation de moyens: donner à ses patients toutes les chances d’amélioration maximale par les techniques
et moyens disponibles à une époque donnée permettent d’espérer »
Situation:
Je viens de réaliser l’avulsion de la 46 chez un patient âgé de 36ans. Mais au moment de retirer la dent et
prenant appui sur la 47, celle-ci s’est fracturée.
Pourtant elle apparaissait saine et suffisamment solide. Je suis très gêné, car la 47 est maintenant à extraire.
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- Dois je m’accuser d’une faute?
Non, L’attitude à adopter n’est pas celle de la culpabilité (sauf acte volontaire pour aboutir à une solution
implantaire!) mais de la responsabilité: évaluer si c’est le cas d’une maladresse ou événement inéluctable (agir pour
réparer ou éviter l’aggravation)
L’extraction d’une dent, comme tout acte invasif, expose le patient à la survenue de complications, liées à la
pathologie du patient, s’inscrire dans le cadre d’un aléas thérapeutique ou être secondaires à une erreur du
praticien.
- Intérêt de l’information sur les « bénéfices/risques prévisibles et solutions alternatives » : inscrire le soin
dans une prise en charge globale du patient
- L’annonce d’un dommage lié au soin, loin d’apparaitre comme une incongruité, s’inscrit alors dans une
continuité légitime et attendue.
- Puis je me taire?
La confrontation du praticien ayant réalisé l’acte à la réalité d’un dommage qui engage la responsabilité est pénible
et souvent difficile à gérer.
La réalité est souvent cachée au patient, craignant la dégradation de la relation établie avec le patient concerné,
voire des poursuites!
Réponse: Certainement non, dans un contexte de relation éthique basée sur l’information et la transparence.
CONCLUSION
La médecine buccodentaire touche aux soins de la bouche et du sourire qui éclaire un visage est au centre de l’identité
de la personne humaine.
L’éthique en médecine dentaire est sans cesse sollicitée pour déterminer les frontières du bien et du mal.
L’odontologie est intégrée à la réflexion médicale, laquelle est portée par tous: comités d’éthique, conseil de l’ordre,
académie, facultés, sociétés civiles, afin de définir un exercice dentaire qui protège la dignité et les intérêts du patient.
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CHAPITRE 6: ETHIQUE DE LA RECHERCHE BIOMEDICALE
INTRODUCTION
Evaluer de nouveaux matériaux, produits ou techniques suppose de répondre aux exigences préalables de
l‘expérimentation pour la protection des patients.
Le droit international dans la réglementation de la protection due aux personnes se prêtant à des études de
recherches cliniques, a adopté un cadre juridique général applicable à l‘ensemble des recherches biomédicales.
Article 2 : “L’essai entrepris doit être susceptible de fournir des résultats importants pour le bien de la société, …”
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Déclaration d’Helsinki de l’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des
êtres humains
1. La Déclaration d’Helsinki, élaborée par l’Association médicale mondiale, constitue une déclaration de principes
éthiques dont l’objectif est de fournir des recommandations aux médecins et autres participants à la
recherche médicale sur des êtres humains. Celle-ci comprend également les études réalisées sur des
données à caractère personnel ou des échantillons biologiques non anonymes.
2. La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la
plénitude de son savoir et de sa conscience.
6.L’objectif essentiel de la recherche médicale sur des sujets humains doit être l’amélioration des méthodes
diagnostiques, thérapeutiques et de prévention, ainsi que la compréhension des causes et des mécanismes
des maladies. Les méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention, même les plus éprouvées, doivent
constamment être remises en question par des recherches portant sur leur efficacité, leur efficience et leur
accessibilité
7.Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des
méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.
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Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains
Textes de l’AMM 14 JUIN 2014
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Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains
Textes de l’AMM 14 JUIN 2014
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Textes de l’AMM 14 JUIN 2014
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Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains
Textes de l’AMM 14 JUIN 2014
La Fraude
Elle existe dans la recherche biomédicale, en dépit de l’application et du respect des règles légales de réalisation
des recherches.
Elle intervient au moment de l’exploitation des données:
- Arrangement des résultats par oubli de certaines données dérangeantes;
- Utilisation d’un test statistique avantageux permettant la mise en évidence de résultats apparemment
statistiquement différents,
- Non publication de résultats négatifs ou encore invention de certains résultats.
- Cela représente autant de possibilités qui ont donné lieu à des erreurs dont les conséquences ont parfois été
importantes
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Déclaration d’Helsinki de l’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale
impliquant des êtres humains
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RECHERCHE BIOMEDICALE : REGLEMENTATIONS NATIONALES ET
INTERNATIONALES
DEFINITION
Toute recherche ou essai organisé et pratiqué sur l’être humain en vue de collecter les informations et de
développer les connaissances biologiques ou médicales, ou pour répondre à des exigences de santé publique
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LES PHASES D’UN ESSAI CLINIQUE
Phase pré-clinique : Elle consiste en l'étude de la molécule, sa structure, son effet sur les cellules, son effet sur
l'animal au niveau comportemental et biologique, l'étude des organes-cibles.
Phase I: Il s'agit d'évaluer la tolérance et l'absence d'effets indésirables chez des sujets le plus souvent volontaires
sains, Parfois ces essais peuvent être proposés à des patients en impasse thérapeutique, pour lesquels le traitement
étudié représente la seule chance de survie
Phase II: consiste à déterminer la dose optimale du médicament et ses éventuels effets indésirables.
Phase III: Elle compare le traitement soit à un placebo, soit à un traitement de référence. L’autorisation de mise
sur le marché (AMM) est obtenue à la validation de cette phase.
Phase IV: est le suivi à long terme d'un traitement alors que le traitement est autorisé sur le marché. Elle doit
permettre de dépister des effets secondaires rares ou des complications tardives.
Cette phase est à la charge des laboratoires.
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BIBLIOGRAPHIE
1. Pirnay Philippe. L’éthique en médecine bucco-dentaire Ed. 2012 Espace ID.
2. Pirnay Philippe. Questions d’éthique dans l’exercice professionnel du chirurgien dentiste. Ed. 2012 Espace ID.
3. Pirnay Philippe. L’éthique médicale en chirurgie dentaire: principes et applications Ed. 2012 Espace ID.
4. Manuel d’éthique Médicale. Association Médicale Mondiale Inc., 2e édition 2009.
5. Pirnay Philippe. Quelle éthique de la recherche en médecine buccodentaire?
Romanian Journal of Oral Rehabilitation. 2017; 9(1) : 6-10
6. Loi nationale n° 07-05 relative à l’ordre national des médecins dentistes
7. Décret n° 2-96-989 du 17 ramadan 1419 (5 janvier 1999) rendant applicable le code de déontologie des
chirurgiens-dentistes.
8. Loi nationale 28 – 13 relative à la protection des personnes participants aux recherches biomédicales
9. BENKIMOUN Franck. Évaluation du risque psychologique : une éthique de la demande esthétique en orthodontie.
Orthod Fr 2015;86:269–276.
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Biographie du Professeur BENYAHIA Hicham,
Professeur de l’Enseignement Supérieur en Orthopédie dento-faciale
TITRES & DIPLOMES
- Doctorat en Médecine Dentaire, Université Mohammed V Souissi de Rabat en 2002.
- CES A en Technologie des matériaux dentaires, Université Victor Segalen, Bordeaux 2
- CES B en Orthopédie Dento-Faciale, Université Victor Segalen, Bordeaux 2.
- Diplôme National de Spécialité en Orthodontie, Université Mohammed V Souissi de
Rabat en 2007
- DU de Biostatistique, recherche clinique et épidémiologie, Faculté de Médecine et de
pharmacie, Université Mohammed V Souissi de Rabat,
- DU de pédagogie médicale Faculté de Médecine et de pharmacie, Université
Mohammed V de Rabat,
- PhD Doctorat National en Biomatériaux à la Faculté des Sciences-Université IbnTofail
de Kenitra
- Master Damon de Madrid (Orthodontie en système Damon-ORMCO) 2015
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www.uiass.ma