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AFRIQUE AUDIT AND ACCOUNTING

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RESUME SUR LA LOI PORTANT SUR LES FINANCES EXERCICE 2024 AU TOGO
Article Premier : Ressources et charges du budget de l'État

Le budget de l'État pour l'exercice 2024 s'équilibre à 2.179.125.009.000 FCFA, comprenant


recettes et dépenses budgétaires, ressources et charges de trésorerie, ainsi que recettes et
dépenses des comptes spéciaux du Trésor.

Titre I : Dispositions Relatives aux Ressources du Budget de l'État

 Article 2 : Autorisation de perception des recettes de l'État

Le gouvernement est autorisé à percevoir les impôts, taxes, et droits au profit de l'État,
collectivités territoriales et autres organismes publics. Il peut également effectuer des tirages
d'emprunts, mobiliser des appuis budgétaires, et gérer la trésorerie de l'État. La loi s'applique
à certaines dispositions fiscales à partir de 2023 et d'autres à partir de 2024.

 Article 3 : Évaluation des ressources du budget de l'État

Les ressources du budget de l'État pour 2024 s'élèvent à 2.179.125.009.000 FCFA,


comprenant des ressources du budget général, des recettes des comptes spéciaux du Trésor, et
d'autres.

 Article 4 : Recettes budgétaires et ressources de trésorerie

Les recettes budgétaires incluent des recettes fiscales, non fiscales, dons-programmes, et
dons-projets. Les ressources de trésorerie comprennent des titres publics, emprunts projets, et
autres emprunts.

 Article 5 : Recettes des comptes spéciaux du Trésor

Les recettes des comptes spéciaux du Trésor pour 2024 sont de 4.198.082.000 FCFA.

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Chapitre I : Mesures Reconduites

 Article 6 : Taxes perçues au cordon douanier

Certains prélèvements tels que le Prélèvement de l'Union Africaine, la Taxe de Laissez-


Passer, et le Prélèvement National de Solidarité continueront d'être perçus au cordon
douanier.

Articles 6-1 à 6-3 : Conditions spécifiques pour chaque taxe

Les articles spécifient les assiettes et les taux pour le Prélèvement de l'Union Africaine, la
Taxe de Laissez-Passer, et le Prélèvement National de Solidarité.

 Article 7 : Dispositions des taxes reconduites

Certains avantages fiscaux sont reconduits pour les véhicules de transport et les motocycles
électriques.

 Article 8 : Définition des véhicules de transport de marchandises et de personnes

Les articles définissent les catégories de véhicules et les motocycles électriques bénéficiant
d'avantages fiscaux.

 Article 9 : Modalités pratiques d'octroi des avantages

Les détails sur la mise en œuvre des avantages fiscaux sont fixés par arrêté du ministre des
finances.

 Article 10 : Régime fiscal pour les opérations de restructuration d'entreprises

Les entreprises en difficulté bénéficient d'exonérations fiscales lors d'opérations de


restructuration. L'agrément peut être accordé par le ministre des finances en considération
de divers critères

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CHAPITRE 2 : MODIFICATIONS DU CODE GENERAL DES IMPOTS ET DU
LIVRES DES PROCEDURES FISCALES

 MODIFICATIONS DU CODE GENERAL DES IMPOTS

Concerne des modifications apportées au Code Général des Impôts et au Livre des
Procédures Fiscales. Plus précisément, l'article 15 du document modifie plusieurs
articles de ces codes. Voici quelques-unes des modifications apportées :

 Article 20 du CGI : Le texte élargit le champ d'application de l'impôt en incluant les


rémunérations en nature. Il détaille les avantages en nature tels que le logement, la
domesticité, l'eau, l'électricité, etc.
 Article 40 du CGI : Établit que l'impôt est calculé annuellement sur les bénéfices de
l'année précédente et fixe les règles comptables pour les entreprises nouvelles.
 Article 108 du CGI : Exonère certaines plus-values résultant de l'attribution gratuite
d'actions ou de parts sociales dans le cadre de fusions ou d'apports d'actifs.
 Article 120 du CGI : Établit un minimum forfaitaire de perception pour les personnes
physiques et morales soumises à l'impôt sur le revenu.
 Article 125 du CGI : Traite de l'impôt sur le revenu en cas de suspension, cessation ou
cession d'entreprise, spécifiant les obligations des contribuables.
 Article 180 du CGI : Exonère de la taxe sur la valeur ajoutée certaines opérations
spécifiques, telles que les opérations bancaires, les ventes de véhicules d'occasion, etc.
 Article 195 du CGI : Fixe le taux de la taxe sur la valeur ajoutée à 18% pour toutes les
activités, sauf les exonérations spécifiques.
 Article 215 du CGI : Précise que les opérations liées aux activités spécifiées au code et
réalisées par des personnes non visées sont soumises à la taxe sur les activités
financières.
 Article 231 du CGI : Affecte le montant de la taxe dans les proportions spécifiées au
budget de l'État et aux collectivités locales.
 Article 233 du CGI : Fixe les taux de prélèvement sur les produits des paris à la cote
fixe et sur les paris mutuels.
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 Article 243 du CGI : Établit les droits d'accises sur divers produits tels que les
boissons alcoolisées, le tabac, la farine, etc.
 Article 254 du CGI : Détermine la base de calcul de la patente en fonction du chiffre
d'affaires hors taxes réalisé au cours de l'année civile.
 Article 260 du CGI : Soumet à la taxe foncière divers titulaires de droits, usufruitiers,
preneurs à bail, etc.
 Article 261 du CGI : Exonère certaines propriétés de la taxe foncière, notamment
celles de l'État, des collectivités territoriales, et celles utilisées à des fins sociales ou
philanthropiques.
 Article 302 du CGI : Applique le droit fixe aux actes qui ne constatent pas la
transmission de propriété ou d'usufruit, ni d'autres transactions spécifiques.
 Article 319 du CGI : Établit la valeur des baux à rentes perpétuelles et ceux de durée
illimitée ou indéterminée.
 Article 331 du CGI : Détermine la valeur des contrats attribuant à un tiers la prestation
de services ou l'exécution de travaux.
 Article 390 du CGI : Fixe des droits d'enregistrement au droit fixe de cinq mille (5
000) francs CFA pour divers actes, y compris les cessions de biens et les contrats de
crédit-bail.

Ces modifications touchent divers aspects de la fiscalité, notamment l'imposition des


revenus, la TVA, la taxe foncière, et les droits d'enregistrement.

 Article 392 du CGI : Cet article fixe le droit d'enregistrement au droit fixe de trente
mille (30 000) francs CFA pour divers types d'actes, tels que les arrêts de la Cour
Suprême, les actes constitutifs de nantissement de biens, les soumissions cautionnées,
et d'autres garanties non taxées. Les décisions rendues dans des instances où au moins
l'une des parties bénéficie de l'aide judiciaire sont exemptées du droit fixe.
 Article 395 du CGI : Cet article établit un droit fixe pour les actes constatant les
marchés administratifs financés sur fonds extérieurs et les adjudications au rabais. Le
montant du droit varie en fonction du montant du marché.
 Article 405 du CGI : Cet article impose un droit de 12% sur les mutations de propriété
à titre onéreux de fonds de commerce ou de clientèles, ainsi que sur les actes de ventes
ou mutations à titre onéreux de propriété ou d'usufruit d'aéronefs, de navires ou de
bateaux.
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 Article 412 du CGI : Les actes constatant les marchés attribuant à un tiers la prestation
de services ou l'exécution de travaux sont assujettis à un taux de 2%. Certains marchés
administratifs de fournitures d'hydrocarbures sont soumis à un droit de 1%, de même
que les marchés présentés par certaines entités.
 Article 414 du CGI : Sauf exception, les droits d'enregistrement des donations entre
vifs sont perçus selon les modalités fixées par les articles 419 et suivants du code, sans
application des abattements stipulés pour les droits de mutation par décès.
 Article 438 du CGI : Les actes de fusion de sociétés anonymes, à responsabilité
limitée sont assujettis à un droit de 1%. Les cessions de parts sociales, d'actions, et les
autres actes spécifiés sont également soumis à un droit de 1%.

 Modifications du Livre des Procédures Fiscales (LPF) :

Les articles 9, 10, 22, 23, 49 du LPF introduisent des changements dans les procédures
fiscales, notamment en instaurant une attestation de régularité fiscale, en fixant des
obligations de déclaration et de fourniture de documents pour les contribuables assujettis à
l'impôt sur les revenus et sur les sociétés, et en précisant des délais et modalités spécifiques.

 Art. 50 du LPF : Les sociétés et entités à but non lucratif relevant du système normal
doivent fournir divers documents avec leur déclaration annuelle, notamment des états
financiers, une liste des clients, et des informations sur les fournisseurs.
 Art. 93 du LPF : Les droits d'enregistrement sont payés à la caisse du receveur des
impôts sans possibilité de différer le paiement.
 Art. 98 du LPF : Des retenues à la source sont appliquées sur certaines sommes payées
par des débiteurs établis au Togo à des bénéficiaires n'ayant pas d'installations
professionnelles permanentes.
 Art. 99 du LPF : Les revenus des professions non commerciales et les commissions
versées à certains intermédiaires font l'objet d'une retenue à la source.
 Art. 100 du LPF : Les loyers bruts sont soumis à une retenue à la source, déductible
des impôts à payer par les propriétaires.
 Art. 147 du LPF : Des sanctions, y compris des peines d'emprisonnement et des
amendes, sont prévues pour la fraude fiscale.
 Art. 205 du LPF : Le contribuable a le droit de faire des observations sur les
notifications de redressements.
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 Art. 238 du LPF : Le montant de l'impôt exigible après un redressement est calculé sur
la base acceptée par le contribuable ou fixée par l'Administration fiscale en l'absence
de réponse du contribuable.
 Art. 360 du LPF : La Commission Administrative de Recours (CAR) examine les
litiges fiscaux, et le contribuable a le droit de saisir la CAR pour contester un
redressement.

Ces extraits couvrent divers aspects des obligations fiscales, des procédures de contrôle,
des retenues à la source et des sanctions en cas de non-respect des règles
fiscales au Togo.

TITRE II - DISPOSITIONS RELATIVES AUX CHARGES DU BUDGET DE L'ETAT

Autorisations d'Engagement (AE) et Crédits de Paiement (CP) :

Les AE sont la limite des dépenses pouvant être juridiquement engagées pour les
investissements prévus par la loi de finances.

Pour l'exercice 2024, les AE sont de 1.170.835.242.000 FCFA pour les dépenses en capital.

Les CP sont la limite des dépenses pouvant être payées au cours de l'exercice.

Pour l'exercice 2024, les CP sont évalués à 1.640.495.778.000 FCFA pour l'ensemble des
dépenses, comprenant des dépenses ordinaires, des dépenses en capital et des dépenses des
comptes spéciaux du Trésor.

Dépenses Budgétaires :

Les dépenses ordinaires comprennent des charges financières de la dette publique, des
dépenses de personnel, des dépenses de biens et services, des dépenses de transferts courants,
et des dépenses en atténuation des recettes.

Les dépenses en capital comprennent des dépenses d'investissement et des projets


d'investissement.

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Charges de Trésorerie :

Les charges de trésorerie incluent les remboursements des produits des emprunts à court,
moyen et long terme.

Équilibre Budgétaire :

Le solde budgétaire est déficitaire de 357.231.477.000 FCFA pour l'exercice 2024.

Solde de Trésorerie et Financement du Déficit :

Les ressources et charges de trésorerie dégagent un solde excédentaire de 357.231.477.000


FCFA.

Le déficit budgétaire est entièrement financé par le solde de trésorerie.

Équilibre Global :

L'équilibre du budget de l'État pour 2024 s'établit à 2.179.125.009.000 FCFA en recettes et


dépenses budgétaires, ressources et charges de trésorerie, et recettes et dépenses des comptes
spéciaux du Trésor.

Financement par Emprunts :

Les charges nettes éventuelles seront couvertes par des ressources d'emprunts. Les
décaissements sur les financements extérieurs suivront les procédures des bailleurs de fonds.

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DEUXIÈME PARTIE - DISPOSITIONS RELATIVES AUX DÉPENSES PAR
MINISTÈRE ET INSTITUTION

Répartition des Programmes par Ministère :

115 programmes au total, répartis entre ministères, avec des crédits de paiement spécifiques.

Allocation des Crédits du Budget de l'État : Détail des crédits alloués à chaque ministère et
programme pour l'exercice 2024.

Programmes Comptes d'Affectation Spéciale (CAS) : Quatre comptes d'affectation spéciale


avec des crédits alloués.

Dotations des Institutions et Crédits Globaux : Dotations spécifiques pour chaque institution
et crédits globaux pour certaines dépenses communes.

Investissements : Autorisations d'engagement et crédits de paiement pour les investissements.

Comptes Spéciaux du Trésor : Ouverture de crédits de paiement pour les comptes spéciaux du
Trésor.

Le document fournit une vue détaillée des aspects financiers et budgétaires pour
l'exercice 2024.

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QUELQUES QUESTIONS POUR PLUS DE COMPREHENSION

1. Questions sur les Autorisations d'Engagement (AE) :


2. Quelle est la signification des Autorisations d'Engagement dans le contexte budgétaire
3. Pouvez-vous expliquer comment les Autorisations d'Engagement sont utilisées pour les
investissements en 2024 ?
4. Quelle est la différence entre Autorisations d'Engagement et Crédits de Paiement ?
5. Questions sur les Crédits de Paiement (CP) :
6. Pourquoi les Crédits de Paiement sont-ils importants dans le processus budgétaire ?
7. Comment les Crédits de Paiement sont-ils répartis entre les différentes catégories de
dépenses en 2024 ?
8. Quelle est la relation entre Autorisations d'Engagement et Crédits de Paiement ?
9. Questions sur les Dépenses Budgétaires :
10. Quelles sont les principales composantes des Dépenses Ordinaires ?
11. Pourriez-vous citer des exemples de Dépenses en Capital ?
12. Comment les Dépenses Budgétaires contribuent-elles aux objectifs financiers du
gouvernement en 2024 ?
13. Questions sur le Solde Budgétaire :
14. Pourquoi le solde budgétaire pour 2024 est-il déficitaire ?
15. Quelles opérations spécifiques ont contribué au solde budgétaire négatif ?
16. Quels sont les impacts potentiels d'un solde budgétaire déficitaire sur l'économie ?
17. Questions sur le Financement du Déficit :
18. Comment le déficit budgétaire est-il financé en 2024 ?
19. Quel rôle joue le solde de trésorerie dans le financement du déficit ?
20. Y a- t-il des implications économiques liées au financement du déficit par le solde de
trésorerie ?
21. Questions sur les Emprunts :
22. Quelles sont les conditions autorisant le recours à des emprunts pour financer le déficit
23. Quel est le rôle du ministre des finances dans la signature des conventions d'emprunt ?
24. Quels organes peuvent être impliqués dans l'évaluation juridique des emprunts ?
25. Questions sur la Répartition des Crédits par Ministère :
26. Comment les crédits budgétaires sont-ils répartis entre les différents ministères ?
27. Quelles sont les priorités budgétaires évidentes à partir de cette répartition ?
28. Comment le gouvernement justifie-t-il ces allocations spécifiques à chaque ministère ?

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29. Questions sur les Comptes Spéciaux du Trésor :
30. En quoi consistent les Comptes Spéciaux du Trésor ?
31. Quelles dépenses spécifiques sont couvertes par les Comptes Spéciaux du Trésor en
2024 ?
32. Quel est l'objectif global de l'allocation de crédits aux Comptes Spéciaux du Trésor ?

AOUFOH- Feyrouz

Lomé, le 04 Janvier 2024

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