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Exercices : Le schéma narratif

Exercice 1 : Les cinq étapes de ce conte ont été mélangées ! Remettez-les dans l’ordre en les
numérotant.

Contexte : Au Moyen Age, St Philibert fonda l'abbaye de Jumièges et, à quelques kilomètres de là, à Pavilly, se
trouve une abbaye de femmes, que dirigea sainte Austreberthe. Le monastère de Pavilly est chargé de l'entretien
du linge des moines de Jumièges.

… Le lendemain, inquiè te, elle fit à rebours le chemin que l'â ne avait coutume de parcourir. En pleine forê t,
elle
. aperçoit du linge dé chiré , é parpillé parmi les buissons et, plus loin, les fragments d'un panier en osier.
. Nul doute que le porteur fut tué par un loup. Sainte Austreberthe, à la voix merveilleuse et douce, appela
alors
. le loup qui rô dait encore aux alentours. L'abbesse lui tint alors ce propos : « Frè re loup, vous ê tes un
assassin ».
Il s'approcha aussitô t d'elle et nia avoir dé voré l'â ne. Il fut ensuite longuement questionné et avoua enfin,
car à cette é poque-là , les bê tes parlaient comme vous et moi.

. Et jusqu'à son dernier jour, il accomplit son devoir avec un sé rieux et un repentir qui firent l'é tonnement
de tous.
.
.

. Mais un soir, sainte Austreberthe, la maı̂tresse de l'â ne, attendit en vain le messager.
.
. Suite à ces aveux, sainte Austreberthe dé cida de pardonner le loup à une seule condition : il dut remplacer
.
en sa charge de messager l'â ne qu’il avait dé voré . Le loup, torturé par le remords, é couta avec attention.
.
.
. Il y avait dans la Normandie du Moyen Age un â ne assez intelligent pour porter le linge d’une abbaye à
une autre. Tous les jours, il faisait seul, à travers la forê t, ses voyages d'aller et retour.
.
.
Comment avez-vous réussi à retrouver l’ordre chronologique des événements ?................................................
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Surlignez les éléments du texte qui vous ont aidés.

Exercice 2 : Lisez cette histoire du Géant aux chaussettes rouges et identifiez les différentes étapes du
schéma narratif en traçant des crochets [ ]

« Le géant aux chaussettes rouges »

Il était une fois un géant qui avait des chaussettes rouges magiques. Il vivait seul et s’ennuyait à mourir. Il décida
donc de se marier. Il alla voir le curé et demanda la main de Mireille, mais le curé lui répondit que cela était impossible
parce qu’il était beaucoup trop grand. Le géant alla donc voir le pape pour lui demander conseil. Celui-ci lui répondit
que s’il voulait devenir aussi petit qu’un homme, il lui faudrait d’abord donner ses chaussettes au blanchisseur puis
aller se tremper les pieds dans la mer, en invoquant le nom de la Vierge Marie. Le géant suivit scrupuleusement ces
prescriptions et il devint effectivement aussi petit qu’un homme. Quand il alla récupérer ses chaussettes chez le
blanchisseur, elles étaient restées gigantesques et avaient gardé leur pouvoir magique : grâce à elles, il put rejoindre
sa bien- aimée très rapidement, à temps pour l’épouser. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Pierre GRIPARI, « Le géant aux chaussettes rouges »,


La Sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca.
Exercice 3 : Lisez cette fable d’Ésope dans laquelle il manque des mots. Imaginez un ou plusieurs mots
introducteurs là où ils manquent : aidez-vous du contexte et de l’étape du schéma narratif.

« Le garçon qui criait au loup »

....................................................... un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village.
Certains jours, la vie sur la colline é tait agré able et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme
s’ennuyait.

................................. qu’il s’ennuyait particuliè rement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla :
« Au loup ! Un loup dé vore le troupeau ! »

........................................., les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpè rent sur la colline pour chasser
le loup. Mais ils ne trouvè rent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrè rent chez
eux trè s en colè re, tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.

..........................................................................., le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et


se remit à crier : « Au loup ! Un loup dé vore le troupeau ! »

Une nouvelle fois, les villageois se pré cipitè rent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui
se moquait d’eux. Furieux de s’ê tre fait avoir une deuxiè me fois, ils redescendirent au village.

Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer ré guliè rement son tour... Et chaque fois, les villageois bondissaient
sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !

.................................., un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie,
un vrai loup approcha des moutons...

Le berger eut grand peur. Ce loup semblait é norme, et lui n’avait que son bâ ton pour se dé fendre... Il se
pré cipita sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dé vore le troupeau ! »

..................................... pas un villageois ne bougea... « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai
loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! ». Et c’est exactement ce que fit le loup !
Corrigé des exercices : le schéma narratif

Ex. 1
Ordre chronologique : 3 – 5 – 2 – 4 – 1.
Indices : Il y avait, mais un soir, le lendemain, suite à, et jusqu’à son dernier jour.

Ex. 2
[ Il é tait une fois un gé ant qui avait des chaussettes rouges magiques. Il vivait seul et s’ennuyait à mourir.] [Il
dé cida donc de se marier.] [Il alla voir le curé et demanda la main de Mireille, mais le curé lui ré pondit que cela
é tait impossible parce qu’il é tait beaucoup trop grand. Le gé ant alla donc voir le pape pour lui demander
conseil. Celui-ci lui ré pondit que s’il voulait devenir aussi petit qu’un homme, il lui faudrait d’abord donner ses
chaussettes au blanchisseur puis aller se tremper les pieds dans la mer, en invoquant le nom de la Vierge
Marie.] [Le gé ant suivit scrupuleusement ces prescriptions et il devint effectivement aussi petit qu’un homme.]
[Quand il alla ré cupé rer ses chaussettes chez le blanchisseur, elles é taient resté es gigantesques et avaient
gardé leur pouvoir magique : grâ ce à elles, il put rejoindre sa bien-aimé e trè s rapidement, à temps pour
l’é pouser. Ils vé curent heureux et eurent beaucoup d’enfants.]

Ex. 3 : « Le garçon qui criait au loup »

Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la vie sur
la colline était agréable et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.

Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla : « Au loup ! Un
loup dévore le troupeau ! »

A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils
ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis
que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.

Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit à crier
: « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se
moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village.

Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour... Et chaque fois, les villageois bondissaient sur
la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !

Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai loup
approcha des moutons...

Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre... Il se précipita sur
la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »

Mais pas un villageois ne bougea... « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il
mange ce menteur de berger ! ». Et c’est exactement ce que fit le loup !

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