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Le comité de rédaction remercie Jean-Pierre Barani, Olivier Bouverot, Denis Choimet, Mi-
chel Colin, Christian Devanz, Jean-Denis Eiden, Karine Fournier, Alexis Fagebaume, Serge
Francinou, Philippe Gallic, Max Hochart, Jean-Claude Jacquens, Antoine Landart, Cathe-
rine Long, François Moulin, Renaud Palisse, Philippe Patte, Alain Pommellet, Clément de
Seguins-Pazzis, Jean-Claude Sifre pour leurs contributions à cette liste d’exercices.
Les lecteurs désirant faire parvenir des solutions d’exercices à la rédaction sont priés de le
faire avant le 15 mars 2015, de préférence par courrier électronique en pdf et si possible en
Tex à l’adresse : exercices@rms-math.com .
Algbre
1. Cachan, Rennes. Un paysan possde (2n + 1) vaches. Lorsqu’il isole n’importe laquelle
d’entre elles, il peut sparer l’ensemble des 2n autres en deux groupes de n vaches dont la
somme des masses est gale. Montrer que toutes les vaches ont la mme masse.
2. Lyon. Soient n ∈ N∗ , (X1 , . . . , Xn+1 ) une (n + 1)-liste de parties de [ 1, n]], toutes non
vides.
[ Montrer[ qu’il existe deux parties non vides I et J de [ 1, n + 1]] telles que I ∩ J = ∅ et
Xi = Xj .
i∈I j∈J
3. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit σ une permutation de N. On pose A = {n ∈ N : σ(n) <
n} et B = {n ∈ N : σ(n) > n}. Est-il possible que : i) A et B soient tous deux finis ?
ii) A et B soient tous deux infinis ? iii) A soit fini et B infini ?
iv) A soit infini et B fini ?
5. Cachan. Étant donn un ensemble de 100 points du plan, tablir l’existence d’une droite D
sparant cet ensemble en deux parties de 50 points.
2 Revue de la filière Mathématiques
6. Lyon. On partitionne {1, . . . , 2n} en a1 < a2 < ... < an et b1 > b2 > ... > bn . Que dire
Xn
de |ai − bi | ?
i=1
7. Paris. Un sous-groupe G de (Rn , +) est discret lorsque toute suite convergente d’lments
de G est stationnaire.
a) Dterminer les sous-groupes discrets de (Rn , +).
b) Dterminer les sous-groupes ferms de (Rn , +).
c) Soit G un sous-groupe de (Rn , +). Montrer qu’il existe une dcomposition Rn = E ⊕ F
telle que G = G1 + G2 , o G1 est un sous-groupe dense de (E, +), et G2 un sous-groupe
discret de F .
8. Cachan. F Soit G un groupe fini de cardinal une puissance non nulle d’un nombre premier.
Montrer qu’il existe un lment diffrent du neutre qui commute avec tous les lments de G.
9. Paris. Que dire d’un groupe G dont le groupe des automorphismes est trivial ?
10. Paris. Soit Γ un graphe simple non orient, c’est--dire un couple (X, A) avec X un en-
semble fini non vide, et A une partie de l’ensemble des paires d’lments de X. Deux lments
x et y de Γ sont dits adjacents lorsque {x, y} ∈ A, et on note alors x ∼ y. On note Aut(Γ)
l’ensemble des permutations σ de X telles que ∀(x, y) ∈ X 2 , σ(x) ∼ σ(y) ⇔ x ∼ y.
a) Montrer que Aut(Γ) est un sous-groupe de S(X).
b) Trouver Γ tel que Aut(Γ) soit isomorphe Z/3Z.
c) Soit G un groupe fini. Montrer qu’il existe un graphe simple non orient Γ tel que G soit
isomorphe Aut(Γ).
Ind. Introduire le graphe orient dont l’ensemble des sommets est G et dans lequel, pour tout
(g, h) ∈ G2 , il existe une arte de h gh tiquete par g.
11. Paris. Soit (T, A) un arbre, c’est--dire un graphe connexe sans cycle. Deux lments x et
y de T sont dits adjacents lorsque {x, y} ∈ A, et on note alors x ∼ y. On note Aut(T ) le
groupe des permutations σ de T telles que ∀(x, y) ∈ T 2 , x ∼ y ⇔ σ(x) ∼ σ(y). Pour
(x, y) ∈ T 2 , on note d(x, y) la distance de x y dans l’arbre T , dfinie comme le plus petit
entier n tel qu’il existe une suite (x0 , . . . , xn ) telle que x0 = x, y = xn et xk ∼ xk+1 pour
tout k ∈ [ 0, n − 1]]. Soit ϕ : G → Aut(T ) un morphisme de groupes. On fixe un point s ∈ T .
On pose f : g ∈ G 7→ d(s, ϕ(g)[s]). Montrer que f vrifie les deux proprits suivantes :
i) ∀g ∈ G, f (g −1 ) = f (g) ;
ii) ∀n ∈ N∗ , ∀(g1 , . . . , gn ) ∈ Gn , ∀(z1 , . . . , zn ) ∈ Cn ,
X n X
zi zj f gi gj−1 ∈ R− .
zk = 0 ⇒
k=1 16i,j6n
Pour la seconde, on pourra introduire l’espace hermitien F(A, C) et la fonction ψ qui tout
lment de g associe l’indicatrice de l’ensemble des artes figurant dans le chemin minimal
joignant s f (g)[s].
Revue de la filière Mathématiques 3
15. Paris.F a) Soit G un groupe fini de cardinal n. Montrer que G est isomorphe un sous-
groupe de Sn .
b) Soit A une K-algbre de dimension finie. Montrer qu’il existe d ∈ N∗ tel que A est
isomorphe une sous-algbre de Md (K).
c) Soit M ∈ Mn (C) possdant n valeurs propres distinctes. Montrer qu’il n’existe qu’un
nombre fini de sous-algbres de Mn (C) contenant M .
16. Lyon.F Soient M un compact convexe non vide de Rn et (G, ·) un groupe ablien. On se
donne une application s de G dans GL(Rn ) telle que, pour tout (g, h) ∈ G2 , s(g) ◦ s(h) =
s(gh). On suppose que, pour tout g ∈ G, s(g)(M ) ⊂ M . Montrer qu’il existe x dans M tel
que, pour tout g ∈ G, s(g)(x) = x.
4 Revue de la filière Mathématiques
17. Paris. On se place dans A = C[X1 , . . . , Xn ]. On note Hn,d l’ensemble des idaux de A
qui possdent un supplmentaire de dimension d. On dfinit une action de groupe de C∗ n sur A
par (z1 , . . . , zn ).P = P (X1 /z1 , . . . , Xn /zn ).
a) Montrer que cette action induit une action de groupe sur Hn,d .
b) Dterminer les idaux de A stables par cette action.
18. Paris.F Soit A une C-algbre commutative engendre (comme C-algbre) par x1 , . . . , xn .
On suppose que A = ⊕i∈Z Ai , o les Ai sont des sous-espaces vectoriels de A, et que chaque
xi est dans l’un des Aj . On suppose que : ∀(i, j), Ai Aj ⊂ Ai+j . Montrer que A0 est une
sous-algbre de A et qu’elle est engendre par un nombre fini d’lments.
21. Soit (n, p) ∈ N∗ 2 avec p premier. Dnombrer les sous-espaces vectoriels de codimension
1 dans (Z/pZ)n .
24. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F a) Soit P ∈ R[X] tel que P (R) ⊂ R+ . Montrer qu’il existe
A, B ∈ R[X] tels que P = A2 + B 2 .
b) Soit P ∈ R[X] tel que P (R+ ) ⊂ R+ . Montrer qu’il existe A, B ∈ R[X] tels que
P = A2 + X B 2 .
Revue de la filière Mathématiques 5
c) Soit P ∈ R[X] tel que ∀x ∈ [−1, 1], P (x) > 0. Montrer qu’il existe A et B dans R[X]
tels que P = A2 + (1 − X 2 )B 2 .
d
X
25. Lyon. Soit P = ai X i avec d > 2, (a0 , . . . , ad−1 ) ∈ Rd et ad ∈ R∗ . On suppose que
i=0
P est scind sur R racines simples. Montrer : ∀i ∈ {1, . . . , d − 1}, ai 2 > ai−1 ai+1 .
26. Paris. On note S la sphre unit de Rn pour la norme euclidienne standard. On considre
une suite (Ck )k∈N de parties finies de S dont la runion est dense dans S. On se donne une
suite relle (wk )k∈N tendant vers +∞. Soit P ∈ R[X1 , . . . , Xn ] vrifiant ∀k ∈ N, ∀u ∈ Ck ,
P (wk u) = 0. Montrer que P = 0.
27. Cachan. Soient U, V ∈ Z2 . On dit que (U, V ) est une Z-base de Z2 si, pour tout X ∈ Z2 ,
il existe a, b ∈ Z tel que X = aU + bV . Dterminer quelle condition un vecteur U = (a, b) ∈
Z2 peut tre complt en une Z-base de Z2 .
28. Cachan, Rennes.F Une matrice de permutation de Mn (R) est une matrice de la forme
(δi,σ(j) )16i,j6n , o σ est une permutation de [ 1, n]]. Dterminer les matrices de Mn (R) qui
commutent avec toutes les matrices de permutation.
29. Soit A ∈ Mn (R) tel que pour tout M ∈ Mn (R), det(A + M ) = det A + det M . Que
dire de A ?
30. Paris. Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (C). On suppose que, pour toute partie X de
{1, . . . , n}, le dterminant de la matrice extraite dont les lignes et les colonnes ont leurs indices
dans X est nul. Montrer que A est nilpotente et qu’il existe une permutation σ de {1, . . . , n}
telle que (aσ(i),σ(j) )16i,j6n soit triangulaire suprieure stricte.
31. F Soit n ∈ N∗ . Pour X ∈ Zn on dfinit λ(X) comme le pgcd des coefficients de X. Soit
A dans Mn (Z). Montrer que det(A) = ±1 si et seulement si, pour tout X, λ(AX) = λ(X).
32. Cachan, Rennes. Soient A et B dans Mn (C) telles que AB = BA. Montrer que exp(A +
B) = exp(A) exp(B).
35. Paris. Soient K un corps algbriquement clos, V un K-espace vectoriel de dimension finie
et (f, g) un couple d’endomorphismes de V . On dit que (f, g) est une paire de Weyl lorsque
f g −gf = id. Dans ce cas, on dit que cette paire est irrductible lorsque les seuls sous-espaces
vectoriels stables la fois par f et g sont {0} et V . Caractriser les paires de Weyl irrductibles.
6 Revue de la filière Mathématiques
36. Lyon. À quelle condition ncessaire et suffisante sur (A, B) ∈ Mn (R)2 , l’application
ΦA,B : X ∈ Mn (R) 7→ AX − XB ∈ Mn (R) est-elle une bijection ?
37. Lyon. Dterminer le cardinal maximal d’une famille libre de Mn (C) forme de matrices
commutant deux deux.
38. Paris. Soient V un C-espace vectoriel de dimension finie n et A une sous-algbre de L(V ).
On note A∗ l’ensemble des lments inversibles de A dont l’inverse est dans A.
a) A t-on A∗ dense dans A ?
b) Montrer que A∗ est un ouvert de A.
c) Soit x ∈ V . Montrer que A∗ x est dense dans Ax.
d) On suppose que V possde un nombre fini de sous A-modules W1 , . . . , Ws . Caractriser les
orbites de V sous l’action de A∗ .
e) On pose Fi = Wi \ ∪j6=i (Wj ∩ Wi ) pour i ∈ {1, . . . , s}. Montrer que si Av = Wi alors
A∗ v = Fi .
39. Paris. Un drapeau complet de Cn est une liste croissante (L1 , . . . , Ln ) de sous-espaces
vectoriels de Cn telle que dim Li = i pour tout i ∈ [ 1, n]].
a) Soient (L1 , . . . , Ln ) et (L01 , . . . , L0n ) deux drapeaux complets de Cn . Montrer que
la
matrice A de coefficient gnral ai,j = dim(Li ∩ L0j ) − dim (Li ∩ L0j−1 ) + (Li−1 ∩ L0j ) est
une matrice de permutation.
b) Montrer qu’il existe une base (e1 , . . . , en ) de Cn et une permutation σ telle que, pour tout
i ∈ [ 1, n]], on a ait Li = Vect(e1 , . . . , ei ) et L0i = Vect(eσ(1) , . . . , eσ(i) ).
c) On note O l’ensemble des matrices de permutation de Mn (C), et B l’ensemble des
matrices triangulaires suprieures inversibles de Mn (C). Montrer que
GLn (C) = U1 P U2 ; (U1 , U2 , P ) ∈ B 2 × O .
40. Lyon.F Soient A et B dans Mn (C). Donner une condition ncessaire et suffisante sur A
et B pour que ∀k ∈ N, tr Ak = tr B k .
44. Lyon. Soit q : Mn (C) → C. On suppose que q(M ) est polynomiale en les coefficients
de M et q(P −1 M P ) = q(M ) pour tout P inversible. Montrer que q est un polynme en les
coefficients du polynme caractristique de M .
48. Paris. F Soit n ∈ N avec n > 2. On rappelle l’ingalit de Hlder : si p, q ∈]1, +∞[ vrifient
1/p + 1/q = 1, on a, pour a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ C,
n n
!1/p n !1/q
X X X
p q
ai bi 6 |ai | |bi | . Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (C). Pour i ∈
i=1 i=1 X i=1 X
{1, . . . , n}, on note ri = |ai,j | et ci = |aj,i |. Soit α ∈ [0, 1].
j6=i j6=i
a) On suppose : ∀i ∈ {1, . . . , n}, |ai,i | > ri α ci 1−α . Montrer que A est inversible.
On note, pour i ∈ {1, . . . , n}, Di le disque ferm de centre ai,i et de rayon ri α ci 1−α .
8 Revue de la filière Mathématiques
50. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F On munit E = C 0 ([a, b] , R) de son produit scalaire usuel.
Soit u un endomorphisme symétrique de E laissant stables tous les Rn [X] identifiés à des
sous-espaces de E. Montrer qu’il existe une famille (Pn )n∈N de vecteurs propres de u telle
+∞
X
que : ∀n ∈ N, Pn ∈ Rn [X] et ∀f ∈ E, f = hPn , f i Pn .
n=0
51. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F a) Montrer qu’il existe une unique suite (Pn )n>0 de po-
lynmes de R[X] vrifiant :
i) deg Pn = n, ii) le coefficient dominant de Pn est strictement positif,
Z 1
2
iii) Pm Pn = si m = n, et 0 sinon.
−1 2n +1
1
b) Pour x ∈ [0, 1], soit fx : w ∈] − 1, 1[7→ √ . Montrer que :
1 − 2xw + w2
+∞
X
fx (w) = Pn (x) wn .
n=0
52. Cachan, Rennes. On munit Cn de son produit hermitien usuel, not h , i. On se donne une
famille (z1 , . . . , zm ) de vecteurs de Cn . On pose G(z1 , . . . , zm ) = hzi | zj i 16i,j6m .
Soit u : x ∈ Vect(z1 , . . . , zm ) 7→ hx | zi i)16i6m ∈ Cm .
a) Relier le rang de G, le rang de u et le rang de la famille (z1 , . . . , zm ).
b) Soit (v1 , . . . , vp ) unesfamille libre de Cn . On pose F = Vect(v1 , . . . , vp ). Soit x ∈ Cn .
det G(x, v1 , . . . , vp )
Montrer que d(x, F ) = ·
det G(v1 , . . . , vp )
c) Si E est un espace euclidien orient de dimension 3, exprimer d (z, Vect(x, y)) l’aide d’un
produit vectoriel.
53. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. On munit Cn de la norme hermitienne usuelle, et Mn (C) de
la norme subordonne. Soit A ∈ Mn (C) et k ∈ N∗ . On note Cuk [X] l’ensemble des polynmes
unitaires de degr k coefficients complexes.
a) Montrer qu’il existe P ∈ Cuk [X] tel que kP (A)k = inf Q∈Cuk [X] kQ(A)k.
b) Le polynme P est-il unique ?
Revue de la filière Mathématiques 9
Z 1
54. Lyon.F Soient A ∈ Mn (R), B ∈ Mn,m (R) et C = exp(sA)B tB exp(s tA) ds.
0
n−1
X
Montrer que C est inversible si et seulement si Im(A B) = Rn .
i
i=0
X
55. Lyon. Soient A ∈ Mn (R) et B ∈ Mn,m (R) telles que Im(Ak B) = Rn . Soit λ ∈ R
k∈N
tel que λ + Re µ > 0 pour toute valeur propre complexe µ de A.
Z +∞
a) Montrer que la matrice Cλ = exp(−2λs) exp(−sA)B tB exp(−s tA) ds est bien
0
dfinie, et qu’elle est inversible.
b) Montrer la relation Cλ−1 (A + 2λIn )Cλ = Cλ−1 B t B − t A.
56. Cachan. Soient A, B ∈ Sn++ (R) et t ∈ [0, 1]. Montrer que (det A)t (det B)1−t 6
det(tA + (1 − t)B).
57. Paris. Montrer que M 7→ det(M )1/n est concave sur Sn++ (R).
60. Cachan, Rennes. a) Soit A ∈ GLn (R). Montrer qu’il existe un unique couple (S, O) ∈
Sn++ (R) × On (R) tel que A = SO.
b) Soit E un espace euclidien de dimension n. On dit qu’un ensemble Q est un ellipsode
n +∗ n
( (b1 , . . . , bn ) ∈ R , (a1 , . . . , an )n ∈ (R ) et une)base orthonorme e de E
lorsqu’il existe
X (xi − bi )2
tels que Q = x = x1 e1 + · · · + xn en ∈ E ; 61 .
i=1
a2i
Montrer que Q est un ellipsode si et seulement s’il existe u ∈ GLn (E) et b ∈ E tels que Q
soit gal φ(u,b) (B 0 ), o B 0 est la boule unit ferme et o φ(u,b) : x 7→ u(x) + b.
c) Quel est le volume d’un ellipsode ?
d) Soit K un compact convexe de Rn . Donner une condition ncessaire et suffisante pour
l’existence d’un ellipsode de volume maximal inclus dans K.
c) Soient B ∈ Sn++ (R), X ∈ Mn,1 (R) et r > 0. On dfinit l’ellipsode E(B, X, r) comme
l’ensemble des Y tels que hY − X, B(Y − X)i 6 r2Z. Soit f ∈ C 2 (Mn,1 (R), R). Montrer
f convexe ⇔ ∀X, ∀r > 0, ∀B ∈ Sn++ (R), f (X) 6 f.
E(B,X,r)
62. Cachan, Rennes. Soit A ∈ Sn+ (R), de trace p ∈ N, avec p > n. Montrer qu’il existe
p
X 2
u1 , . . . , up dans Rn tels que ∀x ∈ Rn , hx, Axi = hx, uk i .
k=1
63. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F On note Un (C) l’ensemble des matrices M ∈ Mn (C) telles
que M t M = In . Soient (A, B) ∈ Un (C)2 et (a, b) ∈ (Cn )2 . On considre les fonctions
α : z ∈ Cn 7→ Az + a et β : z ∈ Cn 7→ Bz + b.
a) Montrer qu’il existe C ∈ Un (C) et c ∈ Cn tels que α ◦ β ◦ α−1 ◦ β −1 : z 7→ Cz + c.
b) Montrer que |||C − In ||| 6 2|||A − In ||| |||B − In ||| et kck 6 |||A − In ||| kbk + |||B − In ||| kak.
64. Lyon. Soit k ∈ N∗ . On note N = (ni,j ) ∈ Mk (C) dfinie par ni,j = δi+1,j . On fixe
c, c1 et c2 dans R+∗ . Montrer qu’il existe une matrice hermitienne H ∈ Mk (C) telle que
Xk k
X
∀W ∈ Ck , W ? HW > c |wj |2 et Im(W ? HN W ) 6 c1 |w1 |2 − c2 |wj |2 .
j=1 j=2
Ind. On cherchera H sous forme d’une matrice tridiagonale coefficients hors-diagonale ima-
ginaires purs.
65. Cachan, Rennes. Soit P ∈ R[X] de degr n dont les racines sont notes α1 , . . . , αn . Pour
Xn X
i ∈ N, on pose Si = αki . On pose q : (xi )16i6n ∈ Rn 7−→ si+j xi xj .
k=1 06i,j6n
a) Montrer qu’il existe un entier r ∈ N, une famille libre (L1 , . . . , Lr ) de formes linaires sur
Xr
n ∗ r
R et une famille (m1 , . . . , mr ) ∈ (Z ) telle que q = mi (Li )2 .
i=1
b) On note (s, t) la signature de la forme quadratique q. Montrer que P possde exactement
s − t racines relles.
66. Cachan, Rennes. Soit q une forme quadratique dfinie positive sur Rn euclidien cano-
nique. Montrer qu’il existe c ∈ R et une base orthonorme (e1 , . . . , en ) de Rn telle que
∀i ∈ [ 1, n]], q(ei ) = c.
67. Cachan, Rennes. Soit q une forme quadratique sur R2 . On suppose que la matrice de q
dans la base canonique est de trace 3.
a) Montrer qu’il existe une base orthonorme (e1 , e2 ) de R2 (au sens du produit scalaire
standard) telle que q(e1 ) = q(e2 ) = 3/2.
b) Pour v ∈ R2 , on pose ϕv : u 7→ hu, vi v. Soient v1 , v2 , v3 trois vecteurs de R2 . Montrer
que si ϕv1 + ϕv2 + ϕv3 = id alors kv1 k2 + kv2 k2 + kv3 k2 = 2.
Analyse
Revue de la filière Mathématiques 11
69. Soient (X, d) un espace mtrique et x, y dans X. Existe-t-il une courbe de longueur
minimale reliant x y dans X ? On proposera des dfinitions de courbe et longueur.
70. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f de Rm dans Rn continue. On dit que f est ferme si
l’image de tout ferm de Rm est un ferm de Rn . On dit que f est propre si l’image rciproque
de tout compact de Rn est un compact de Rm .
a) Montrer que si f est propre alors f est ferme.
b) Montrer que si f est ferme et injective alors f est propre. Exhiber un contre-exemple dans
lequel f est ferme mais non propre.
c) Soit f : Rn → R (avec n > 2) continue et ferme. Montrer que f n’est pas surjective.
73. Lyon. Soit K un convexe compact de Rn . Montrer que tout point de K est combinaison
convexe de points extrmaux.
74. Cachan, Rennes. Soient (a, b) ∈ R2 avec a < b et δ : [a, b] → R+∗ . Soient σ ∗ =
((a0 , . . . , an ), (x1 , . . . , xn )) une subdivision pointe de [a, b] c’est--dire que a = a0 6 x1 6
a1 6 · · · 6 an−1 6 xn 6 an = b. On dit que σ ∗ est δ-fine si : ∀i ∈ {1, . . . , n}, ai − ai−1 6
δ(xi ). Établir l’existence d’une subdivision pointe δ-fine de [a, b].
75. Paris. Soit X un espace topologique (c’est dire un ensemble muni d’une famille de
parties appeles ouverts de X, contenant ∅ et X, stable par runion quelconque et intersection
finie). Un ferm est dfini comme complmentaire d’un ouvert. On dit que X est normal si pour
tout x 6= y dans X, il existe deux ouverts disjoints U et V tels que x ∈ U et y ∈ V , et si pour
tout A, B ferms disjoints, il existe deux ouverts U, V disjoints tels que A ⊂ U et B ⊂ V .
12 Revue de la filière Mathématiques
a) Montrer que si X est normal, A, B deux ferms non vides de X disjoints, il existe une
fonction continue f : X → R telle que f (A) = {0} et f (B) = {1}.
b) Montrer que si X est normal, A un ferm de X, toute fonction continue de A dans [0, 1] se
prolonge en une fonction continue sur X.
76. On considre un espace mtrique (X, d). Si (a, r) ∈ X × R+∗ , on note Bf (a, r) la boule
ferme de centre a et de rayon r.
a) Soient Bf (x1 , r1 ), . . . , Bf (xs , rs ) des boules fermes de (X, d). Montrer qu’il existe
i1 , . . . , iN dans {1, . . . , s} tels que :
r
[ N
[
i) les Bf (xij , rij ) sont disjoints, ii) Bf (xi , ri ) ⊂ Bf (xij , 3 rij ).
i=1 j=1
b) Soit (Bf (xi , ri ))i>0 une suite de boules fermes de (X, d). On suppose que les ri sont ma-
jors par M > 0. Soit t ∈]3, +∞[. Montrer qu’il existe (Bf (xi , ri ))i∈A extraite de (Bf (xi , ri ))i>0
telle que : [ [
i) les Bf (xj , rj ) pour j ∈ A sont disjoints, ii) Bf (xi , ri ) ⊂ Bf (xj , t rj ).
i∈N j∈A
77. Lyon.F a) Soit X un R-espace vectoriel norm complet. On suppose que, pour toute fa-
mille libre (x, y) ∈ X 2 , t 7→ kx + tyk est drivable sur R. Montrer :
kx + yk − kxk
∀x 6= 0, ∃φx ∈ Lc (X, R), ∀y ∈ X, −→ φx (y).
→0
b) On suppose de plus que :
x+y
∀ > 0, ∃δ > 0, ∀(x, y) ∈ X 2 , (kxk = kyk = 1 et > 1 − δ ⇒ kx − yk 6 ).
2
Montrer que, pour toute forme linaire continue non nulle f , il existe un unique vecteur unitaire
x tel que f (x) = kf k.
c) Montrer alors que, pour toute forme linaire continue non nulle f , il existe un unique
vecteur unitaire x tel que f = kf kφx .
80. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. On munit Mn (R) d’une norme et on pose, pour % > 0,
E% = GLn (R) ∩ B(In , %) ; quel est le sous-groupe de GLn (R) engendré par E% ?
81. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit A ∈ SL2 (Z) dont le polynme caractristique a deux
racines relles distinctes. Soit f : R2 → R continue telle que f (x, y + 1) = f (x + 1, y) =
Revue de la filière Mathématiques 13
f (x, y) pour tout (x, y) ∈ R2 , et f (AX) = f (X) pour tout X ∈ R2 . Montrer que f est
constante.
82. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Soit X une partie d’un espace vectoriel norm E. Un point
y+z
x de X est dit extrmal lorsque ∀(y, z) ∈ X 2 , x = ⇒ x = y = z.
2
a) Montrer que si X est compact non vide et E est de dimension finie alors X possde un
point extrmal.
b) On note X l’ensemble des matrices A = (ai,j )16i,j6n de Mn (R) telles que :
n
X n
X
2
i) ∀(i, j) ∈ [ 1, n]] , ai,j > 0 ; ii) ∀i ∈ [ 1, n]], ai,j = 1 ; iii) ∀j ∈ [ 1, n]], ai,j = 1.
j=1 i=1
Dterminer les points extrmaux de X.
83. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit A ∈ Mn (C). On note S(A) la classe de similitude de A.
a) Montrer que A est diagonalisable si et seulement si S(A) est ferme.
b) Montrer que A est une matrice scalaire si et seulement si S(A) est borne.
c) Montrer que S(A) est connexe par arcs et d’intrieur vide.
84. Cachan, Rennes. On se donne une application linaire ϕ : Mn (C) → Mn (C) telle que
∀M ∈ Mn (C), M 2 = M ⇒ ϕ(M )2 = ϕ(M ). On note Pk l’ensemble des matrices
M ∈ Mn (C) telles que M 2 = M et rg M = k, et P = P0 ∪ · · · ∪ Pn .
a) Montrer que P0 , . . . , Pn sont les composantes connexes par arcs de P .
b) Montrer que ϕ(P1 ) ⊂ {0} ou ϕ(P1 ) ⊂ P1 .
87. Paris. Soit A ∈ Mn (C) muni de la norme subordonne ||| ||| relative la norme hermitienne.
On dfinit σε (A) = {z ∈ C, z ∈ sp(A) ou |||(A − zIn )−1 ||| > 1/ε}.
a) Caractriser σε (A) si A est hermitienne.
b) Montrer que σε (A) = {z ∈ C ; ∃v ∈ Cn , kvk = 1 et k(A − zIn )(v)k < ε} et que
σε (A) = {z ∈ C, ∃E ∈ Mn (C), |||E||| < ε et z ∈ sp(A + E)} .
14 Revue de la filière Mathématiques
F n k
! Soit φ ∈ L(R ) telle que la suite (φ )k>0 est borne. Mon-
88. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.
m−1
1 X k
trer que la suite φ converge simplement.
m
k=0 m>1
90. Lyon. Soit H un espace prhilbertien. Soient (un )n∈N ∈ H N et u ∈ H. On suppose que la
suite (un )n∈N est borne et que, pour tout v ∈ H, la suite (hun , vi)n∈N converge vers hu, vi.
k
1 X
Montrer qu’il existe une extraction ϕ : N → N telle que uϕ(i) −→ u.
k + 1 i=0 k→+∞
91. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. a) Rappeler le thorme du point fixe de Picard.
b) Soit f : Rn → R de classe C 2 . On suppose qu’il existe a et M dans R+∗ tels que pour
tout h ∈ Rn et tout x ∈ Rn : akhk2 6 d2 fx (h, h) 6 M khk2 . Soit (xn )n>0 dfinie par :
x0 ∈ Rn et, pour n ∈ N, xn+1 = xn − ρ grad fxn o ρ > 0. Montrer que, pour ρ assez petit,
1
la suite (xn ) converge. Application f : x 7→ hAx, xi + hb, xi o A ∈ Sn++ (R) et b ∈ Rn .
2
92. Paris.F Le but est de dmontrer le thorme de Brouwer en dimension 2 : toute application
continue f du disque ferm de R2 de centre 0 et de rayon 1 dans lui-mme admet un point fixe.
a) Montrer que cette proprit quivaut : toute application f continue d’un triangle ferm du
plan dans lui-mme admet un point fixe .
b) On considre un triangle et une triangulation c’est--dire un dcoupage de ce triangle en
petits triangles. On numrote les sommets du grand triangle 1, 2, et 3. Puis, on numrote chaque
sommet des petits triangles intrieurs 1, 2 ou 3 ; on demande aussi ce que les sommets (de
petits triangles) qui se situent sur le ct [1, 2] du grand triangle soient numrots avec des 1 ou
2 uniquement ; de mme sur les cts [1, 3] et [2, 3]. Montrer qu’il existe ncessairement un petit
triangle numrot 1, 2 et 3.
c) On considre donc f continue du triangle dans lui-mme. On repre chaque point du triangle
en coordonnes barycentrique (a, b, c) (avec a + b + c = 1) par rapport aux points A,B,C
sommets du triangle. On numrote les points de l’intrieur du triangle de la faon suivante : si
on note (a0 , b0 , c0 ) les coordonnes de f (M ) pour M (a, b, c), alors si a0 < a on le numrote 1,
puis si a0 > a et b0 < b on le numrote 2, et si a0 > b0 > b et c0 < c on le numrote 3. Que se
passe t-il si l’on est dans le cas restant ? Avec la question prcdente, montrer l’existence d’un
point fixe.
Revue de la filière Mathématiques 15
93. Cachan, Rennes. Soit X un compact non vide d’un espace vectoriel norm (E, k k). Soit
f : X → X telle que ∀(x, y) ∈ E 2 , x 6= y ⇒ kf (x) − f (y)k < kx − yk.
a) Montrer sur un exemple que f n’est pas ncessairement contractante.
b) Montrer que f admet un unique point fixe.
c) Soit (un )n∈N ∈ X N vrifiant ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Montrer que u converge vers le
point fixe de f .
95. Lyon. Soient X une partie d’un espace vectoriel norm et α ∈ R+∗ . Une fonction f : X →
X est dite α-expansive lorsque ∀(x, y) ∈ X 2 , x 6= y ⇒ ∃n ∈ N∗ , d(f n (x), f n (y)) > α, o
f n dsigne l’itre n-ime de f pour la composition.
a) Donner un exemple d’espace complet sur lequel il existe un homomorphisme expansif.
b) On suppose X compact infini. Montrer qu’il n’y a pas d’homomorphisme expansif de X
dans X.
97. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F On munit `2 (N) de sa structure prhilbertienne usuelle. On
+∞
X
note di la suite (δi,n )n>0 . Soit T un endomorphisme de `2 (N) tel que kT (di )k2 < +∞.
i=0
Montrer que T est continu puis que, si (ui )i∈N est une suite borne d’lments de `2 (N),
(T (ui ))i∈N admet une valeur d’adhrence dans `2 (N).
98. Cachan. Pour a, b ∈ R/Z, on dfinit δ(a, b) = inf {|x − y|, (x, y) ∈ a × b}.
a) Montrer que δ est une distance sur R/Z.
b) Existe-t-il un espace de Hilbert (H, k k) dans lequel on puisse plonger isomtriquement
(R/Z, δ) ?
99. Lyon.F Soit E l’espace des fonctions f ∈ C ∞ (]0, 1[, C) support compact. On munit E
Z 1 1/2
de la norme k k2 : si f ∈ E, kf k2 = |f |2
. Soit D : E → E qui f associe f 0 .
0
16 Revue de la filière Mathématiques
Établir, pour n ∈ N∗ , l’existence de cn ∈ R+∗ tel que : pour tout P ∈ C[X] unitaire de degr
n et tout φ de E, on ait : k(P (D)(φ)k2 > cn kφk2 .
100. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. On munit Mn (R) de la norme euclidienne k k associe au
produit scalaire (A, B) 7→ tr(t AB). Soit M ∈ Mn (R). Montrer l’existence de R ∈ On (R)
telle que : ∀P ∈ On (R), kM − Rk 6 kM − P k puis montrer qu’il existe A ∈ Sn+ (R) telle
que M = AR.
101. Paris. a) Soit X ⊂ Rn une partie ngligeable (c’est--dire pour tout ε > 0, il existe des
pavs en nombre fini ou dnombrable tel que X soit contenu dans la runion de ces pavs et dont
la somme des volumes est infrieure ε). Soit U un ouvert de Rn tel que X ⊂ U et f : U → Rn
de classe C 1 . Montrer que f (X) est ngligeable.
b) Soient (n, m) ∈ N2 avec 1 6 n < m et f : U → Rm de classe C 1 . Montrer que f (U ) est
ngligeable.
102. Paris. Pour p ∈ N∗ , une partie X de Rp est dite est dite ngligeable si, pour
[ tout
> 0, il existe une famille (Ci )i∈I dnombrable de paralllpipdes telle que X ⊂ Ci et
i∈I
X
Vol(Ci ) 6 .
i∈I
a) Montrer que Q est ngligeable dans R.
b) Montrer qu’une partie dnombrable de Rn (n ∈ N∗ ) est ngligeable dans Rn .
c) Soient m et n dans N∗ , A un ferm de Rn × Rm . On suppose que, pour tout y ∈ Rm ,
l’ensemble A(., y) = {x ∈ Rn , (x, y) ∈ A} est ngligeable dans Rn . Montrer que A est ngli-
geable dans Rn × Rm .
103. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Dterminer la nature des sries de termes gnraux :
cos(ln n) cos(ln n)
et .
n ln n
104. Lyon. Soit (an )n>0 une suite relle X
telle que la srie de terme gnral an est absolument
∗
convergente. On suppose que : ∀k ∈ N , akn = 0. On cherche tablir : ∀n ∈ N, an = 0.
n>0
a) Montrer que a0 = 0.
b) On dfinit la fonction de Mbius µ : N∗ → Z par : µ(1) = 1, µ(p1 × · · · × ps ) = (−1)s si
les pi sont des nombres
X premiers distincts, µ(n) = 0 dans les autres cas. Calculer, selon les
∗
valeurs de n ∈ N : µ(d).
d|n
X X
c) Conclure en exploitant la relation 0 = adm µ(d).
d|n m>0
F
105.
X Lyon. Caractriser lesX fonctions f : R → R telles que pour toute srie convergente
an termes rels, la srie f (an ) soit convergente.
Revue de la filière Mathématiques 17
107. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soient f, g : R → R continues, priodiques, non constantes.
Soit h : x 7→ f (x g(x)). Montrer que h n’est pas uniformment continue.
108. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f : R+ → R+ continue. Montrer que f admet comme
limite 0 en +∞ si et seulement si pour tout x > 0, (f (nx))n∈N converge vers 0.
109. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f ∈ C n (R, R) telle que f et f (n) sont bornes. Montrer
que f (k) est borne pour tout k ∈ [[0, n]].
110. Paris.F Soit f : [0, 1] → R une fonction continue. Étant donn x ∈ [0, 1], on dit que
f traverse en x lorsque tout voisinage de x dans [0, 1] contient deux points y et z tels que
f (y) f (z) < 0. Donner un exemple o f traverse en une quantit non dnombrable de points de
[0, 1].
111. Lyon. Soit f une fonction continue de [0, 1] dans R. Montrer que si f vrifie l’une des
trois proprits suivantes, alors f est croissante :
i) drivabilit et positivit de la drive sur [0, 1] ;
ii) drivabilit droite en tout point de [0, 1[ et positivit de la drive droite ;
iii) drivabilit droite et positivit de la drive droite en tout point de [0, 1[ priv d’un ensemble
dnombrable.
113. Paris. Soit f ∈ C ∞ (R, C). On suppose que : ∀x ∈ R, ∃n ∈ N, f (n) (x) = 0. Montrer
que f est polynomiale.
114. Paris. F Soit f : R → C telle que, pour tout nombre premier p et tout x ∈ R,
p−1
X
f (x + k/p) = 0. On suppose qu’il existe (a, b) ∈ R2 avec a < b tel que : ∀x ∈ [a, b],
k=0
f (x) = 0. Montrer que f = 0.
115. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit δ un endomorphisme de E = C ∞ (R) tel que ∀(f, g) ∈
E 2 , δ(f g) = δ(f ) g + f δ(g). Montrer qu’il existe u ∈ E tel que δ : f 7→ uf 0 .
116. Paris. Soit f : R → R de classe C 2 . On suppose que f 00 (x) = O(f 0 (x)) et que f (x) ∼ ex
quand x → +∞. Montrer que f 0 (x) ∼ ex quand x → +∞.
b) On suppose que f 0 tend vers 0 en +∞. Peut-on affirmer que f tend vers 0 en +∞ ?
c) On suppose que f tend vers 0 en +∞. Peut-on affirmer que f 0 tend vers 0 en +∞ ?
d) Soit g une fonction convexe et borne sur R. Que dire de g ?
118. Paris. Soit V un sous-espace vectoriel de C 0 ([0, 1], R) de dimension finie n > 1. On
suppose que, pour tout f ∈ V \ {0}, il existe u ∈ [0, 1] tel que f (u) > 0. Montrer qu’il existe
Z 1
P ∈ R[X] vrifiant P > 0 sur [0, 1] et f (x) P (x) dx = 0 pour toute f ∈ V .
0
Z 2π
119. Soit f : [0, 2π] → R concave. Que dire de f (t) cos t dt ?
0
120. Lyon.F a) Soient S un segment et f1 , . . . , fn continues par Zmorceaux de S dans {0, 1},
telles que, pour tous `1 , . . . , `k distincts dans {1, . . . , n}, on ait f`1 × f`2 × · · · × f`k =
S
(n − k)!
Z
· Lorsque m ∈ N∗ , déterminer la valeur de (f1 + f2 + · · · + fn )m .
n! S
b) Montrer que, pour tout n > 1, il existe un segment S et une famille (f1 , . . . , fn ) satisfai-
sant toutes ces propriétés.
121. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. On note I = [−1, 1], on fixe deux rels a et b avec b > a > 0
Z une fonction continue f : I → [a, b]. Pour Σ partie finie non vide de I, on pose F (Σ) =
et
d(x, Σ) f (x) dx o d(x, Σ) est la distance de x Σ.
I
a) Montrer que F (Σ) est bien dfinie.
b) Soit n ∈ N∗ . Montrer que la restriction de F l’ensemble des parties finies de cardinal n
admet un minimum, not mn .
c) Montrer qu’il existe C, D ∈ R+∗ tels que ∀n ∈ N∗ , D/n > mn > C/n.
Z 2π
1
122. Paris. Soit f : C → R continue et borne. On suppose que f (z + eit ) dt = f (z)
2π 0
pour tout z ∈ C. Montrer que f est constante.
123. F Soient f ∈ C 0 ([0, 1], Rn ), g ∈ C 0 ([0, 1], R+∗ ), p > 1 et k k une norme sur Rn .
Montrer :p
R1
0
f Z 1
kf kp
R p−1 6 p−1
.
1
g 0 g
0
Z x
125. Paris.F Soit f ∈ C 0 (R+ , R) de carr intgrable. Soit g : x 7→ f (x) − 2e−x et f (t) dt.
Z Z 0
2
Montrer que g est de carr intgrable et que g = f 2.
R+ R+
126. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f : R+ → R+ continue par morceaux et dcroissante.
Z +∞
On suppose que f converge. Montrer que f (t) = o(1/t) quand t → +∞. Est-ce qu’en
0
1
gnral f (t) = o ?
t→+∞ t ln(t)
128. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f : [−1, 1] → R continue telle que f (0) = 0 et
Z 1 Z −ε Z 1
1 1 1
f (x) > 0 pour tout x ∈ [−1, 1] \ {0}. On dfinit = lim+ + . Montrer
−1 f ε→0 −1 f ε f
l’quivalence entre les conditions suivantes :
Z 1
1
i) = +∞ ;
−1 f
ii) il existe une suite (un ) de fonctions de C 1 ([−1, 1], R) telles que la suite de terme gnral
Z 1
2
x
f u0n converge vers 0, et (un (x)) converge vers pour tout x ∈ [−1, 1] \ {0}.
−1 |x|
Z x
129. Paris. Soient h ∈ C 0 (R+ , R+∗ ) et H : x 7→ h. On suppose qu’il existe B > 0
0 Z +∞ Z t
+∗ 2 −H(t) H(u)
tel que ∀x ∈ R , H(x) 6 B x . Montrer que l’intgrale e e du dt
Z0 t 0
diverge. Ind. Étant donn ϕ : R+ → R+∗ continue telle que ϕ = O(t2 ) quand t → +∞,
Z +∞ 0
1
montrer que diverge.
0 ϕ
0
130. Paris.F Soit f : [0, 1] → R continue.
Z x Soit (fn )n>0 la suite de fonctions de C ([0, 1], R)
1
dfinie par : f0 = f et fn+1 (x) = fn (t) dt pour n > 0 et x ∈]0, 1]. Étudier la conver-
x 0
gence de la suite (fn )n>0 .
131. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F On note D le disque unit ferm de C, et f : D → C une
fonction continue non constante telle que f (0) = 0. On suppose qu’il existe une suite (Pn )
de polynmes de C[X] convergeant uniformment vers f sur D. Montrer que pour tout r > 0,
20 Revue de la filière Mathématiques
il existe un entier N ∈ N tel que, pour tout n > N , le polynme Pn possde une racine de
module au plus r.
z n
132. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. a) On pose fn (z) = 1 + pour n ∈ N∗ et z ∈ C.
n
Montrer que (fn ) converge uniformment sur tout compact et trouver la limite.
+∞
Y z2
b) Montrer que sin z = z 1− 2 2 .
π k
k=1
133. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Soit (cj )j∈Z une famille de C. Soient n ∈ N et Q2n le
polynme de degr infrieur ou gal 2n tel que pour tout entier k ∈ [ − n, n]], Q2n (k) = ck .
a) Montrer que Q2n est bien dfini.
b) On suppose qu’il existe a 6= b des complexes non entiers tels que (Q2n (a)) et (Q2n (b))
convergent. Montrer que (Q2n (z)) converge pour tout z ∈ C. On admettra que les Pk : z 7→
k
z2
Y sin πz
z 1 − 2 converge uniformment sur tout compact vers z 7→ .
j=1
j π
∞
X 1
134. Cachan, Rennes. Pour x ∈ R, on pose f (x) = (−1)n ln 1 + .
n=1
n(1 + x2 )
a) Montrer que f est bien dfinie.
b) Montrer que f est dveloppable en srie entire en 0.
c) Calculer f (0) et f 00 (0).
135. Lyon.F On note λ : N∗ → N telle que λ(1) = 1, λ(p) = −1 pour tout p premier, et
∀(m, n) ∈ (N∗ )2 , λ(mn) = λ(m) λ(n).
X xn
a) Montrer que, pour tout x ∈ ]−1, 1[, la srie λ(n) converge. On note N (x) sa
1 − xn
n>1
somme. X
b) Soit x ∈ ]−1, 1[. Donner une expression de N (x) l’aide des σn = λ(d).
d|n
c) Calculer σn pour tout n ∈ N∗ .
d) Dterminer lim− (1 − x)N (x).
x→1
136. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. a) Soit (rn )n>0 dans QN . On pose rn = pn /qn avec
√ pn C
(pn , qn ) ∈ Z × N∗ . Établir l’existence de C > 0 tel que : ∀n ∈ N∗ , 2 − > 2.
qn qn
X zn
b) Dterminer le rayon de convergence de la srie √ .
n>1
sin nπ 2
137. Cachan, Rennes. Une partition d’un ensemble X est une partie de P(X) \ {∅} forme
d’ensembles deux deux disjoints et de runion X. On note Dn le nombre de partitions de
[ 1, n]].
a) Exprimer Dn+1 en fonction de D0 , . . . , Dn .
Revue de la filière Mathématiques 21
X Dn
b) Dterminer le rayon de convergence de la srie entire xn , et calculer sa somme.
n!
n>0
+∞
1 X kn
c) Montrer, pour tout n ∈ N, l’galit Dn = ·
e k!
k=0
139. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit A ∈ SN (R) coefficients dans {0, 1}, telle qu’il existe
n0 pour lequel tous les coefficients de An0 sont strictement positifs. On note Ω l’ensemble
Z
des suites (ωk )k∈Z dans [ 1, N ] telles que, pour tout k ∈ Z, Aωk ,ωk+1 = 1.
a) Montrer que Ω n’est pas vide X πn
b) Soit πn le nombre d’lments de Ω qui sont n-priodiques. Montrer que le rayon de xn
n
est strictement positif. !
+∞
X πn n
c) Montrer que ξ(x) = exp x est une fraction rationnelle de Q(X).
n=1
n
+∞
X
140. Lyon.F Soient (an ) ∈ CN et g : z 7→ an z n . On suppose que le rayon de convergence
n=0
de g est > 1.
a) On suppose que : ∀z ∈ C, |z| < 1 ⇒ Re(g(z)) > 0. Montrer : ∀n ∈ N∗ , |an | 6 2 Re(a0 ).
b) On suppose que : ∀z ∈ C, |z| < 1 ⇒ |g(z)| 6 1. Montrer que, pour z ∈ C avec |z| 6 1/3,
+∞
X
on a : |an | |z|n 6 1.
n=0
X
141. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit an une srie convergente termes complexes. Montrer
n>0
+∞
X an n X
que G : z 7→ z est dfinie sur C et que, pour tout x ∈ R, la srie G(n) (x) est
n=0
n! n
convergente.
22 Revue de la filière Mathématiques
+∞
X
142. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soit f (z) = an z n la somme d’une srie entire de rayon
n=0
de convergence R > 0.
a) On suppose la srie de terme gnral f (k) (0) convergente. Montrer que R = +∞ et que
la srie de terme gnral f (k) (z) converge pour tout z, o f (k) (z) est obtenue par drivation
terme terme de f (z).
1/n
b) On suppose que la suite f (n) (0) est borne. Montrer que R = +∞ et que la
n>1
1/n
suite f (n) (z) est borne pour tout z.
n>1
144. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Soit g : R+ → R borne, continue avec g(0) > 0. On pose
Z +∞
F : x ∈ R 7→+∗
g(t) e−tx dt. Montrer que si g change au plus N fois de signe, alors
0
F a au plus N zros.
145. Cachan, Rennes. a) Soit f : R+ → R de classe C 1 telle que f + f 0 ait pour limite 0 en
+∞. Montrer que f a pour limite 0 en +∞.
b) Que dire si on suppose cette fois que f est de classe C 2 et que f + f 00 a pour limite 0 en
+∞ ?
146. Cachan, Rennes. Soient I un intervalle contenant au moins deux points, et a et b deux
fonctions continues de I dans R. On considre une solution non nulle ϕ de l’quation diffren-
tielle y 00 + a(x)y 0 + b(x)y = 0. On note Zϕ = {x ∈ I, ϕ(x) = 0}. Montrer que Zϕ ∩ J est
fini pour tout segment J inclus dans I.
147. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Soient a > 0 et f ∈ C 1 ([1, +∞[, R+∗ ) telle que lim f 0 =
+∞
a. On considre u ∈ C 2 ([1, +∞[, R) borne et solution de l’quation diffrentielle (E) : y 00 −
f0 0 y
y − 2 = 0.
f f
a) Montrer que u0 (x) = O(1/x) quand x → +∞.
b) Montrer que u(x) → 0 quand x → +∞.
l’quation diffrentielle. Quel est l’intervalle maximal d’existence de la solution ? Que dire si
on ne suppose plus A0 inversible mais diagonalisable ?
dX
150. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. a) Soit (E) : = A(t) X avec A : R → Mn (R) conti-
dt
nue. Montrer que si X1 , . . . , Xn sont solutions de (E), on a :
d
det(X1 , . . . , Xn ) = tr(A(t)) det(X1 , . . . , Xn ).
dt
b) Soient u : R × Rn → Rn de classe C 1 , X : R × Rn → Rn de classe C 1 vrifiant
dX(t, y)
pour tout y ∈ Rn , = u(t, X(t, y)) et X(0, Y ) = y. Montrer que, pour tout t,
dt
y 7→ X(t, y) conserve
Z Z les volumes (i.e. pour tout g : Rn → R, C ∞ support compact,
g(y) dy = g(X(t, y)) dy) si et seulement si div(u(t, .)) = 0.
Rn Rn
154. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soient M ∈ Sn (R), r ∈ R+∗ , γ : t ∈ R 7→ reit . Calculer
Z 2π
1
γ 0 (t)(γ(t) In − M )−1 dt lorsque r et −r ne sont pas valeurs propres de M .
2iπ 0
157. Soient m et n dans N∗ , Ω un ouvert de Rm , (fp )p>0 une suite de fonctions de classe C 1
de Ω dans Rn qui converge uniformment sur tout compact de Ω vers une fonction injective
f . On suppose que la suite des diffrentielles (dfp ) converge uniformment vers g sur tout
compact de Ω avec, pour tout x de Ω, g(x) injective. Montrer que, pour tout compact K de
Ω, il existe p0 ∈ N tel que, pour tout p > p0 , fp soit injective sur K .
158. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. On note k k la norme euclidienne standard sur Rn . Montrer
que ϕ : (x, t) ∈ Rn × R+∗ 7→ kxk2 /t est convexe.
159. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Soit k ∈ N∗ . On note D le disque unit ferm de C, et
g : U → R qui tout z ∈ U associe sin(k Arg(z)). On note E l’ensemble des fonctions
◦
de D dans R qui sont continues sur D, de classe C 1 sur D, dont les drives partielles se
prolongentZcontinment D et dont la restriction U est g. Dterminer le minimum de la fonction
u ∈ E 7→ k grad u(M )k2 dM .
D
160. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F Dans tout l’exercice, F et G dsignent deux homomor-
phismes croissants de R+ dans lui-mme. On dit que (F, G) vrifie l’ingalit de Hlder si, pour
tout n ∈ N∗ , tous (a1 , . . . , an ) ∈ (R+ )n et (b1 , . . . , bn ) ∈ (R+ )n , et tout (t1 , . .!. , tn ) ∈
Xn Xn X n Xn
−1
n
[0, 1] tel que tk = 1, on a ti ai bi 6 F ti F (ai ) G−1 ti G(bi ) .
k=1 i=1 i=1 i=1
1 1
a) On fixe p et q deux rels strictement positifs tels que + = 1. Montrer que le couple
p q
form de F : t 7→ tp et G : t 7→ tq vrifie l’ingalit de Hlder.
b) Montrer que (F, G) vrifie l’ingalit de Hlder si et seulement si la fonction (x, y) ∈ (R+ )2 7→
F −1 (x) G−1 (y) est concave.
c) On suppose que (F, G) vrifie l’ingalit de Hlder. On suppose qu’il existe un homomor-
phisme croissant f : R+ → R+ dont la restriction R+∗ est de classe C 2 et tel que F : x 7→
x f (x) et G : x 7→ x f −1 (x).
i) Montrer que ∀x ∈ R+ , F −1 (x) G−1 (x) = x.
ii) Montrer qu’il existe λ ∈ R+∗ , (p, q) ∈ (R+∗ )2 avec 1/p + 1/q = 1 tels qu’on ait :
F : t 7→ (t/λ)p et G : t 7→ (λt)q .
a1 (x0 , y0 ) b(x0 , y0 )
c) Montrer que la matrice est inversible.
b(x0 , y0 ) a2 (x0 , y0 )
3
d) En calculant ∂X N , ∂Y N et ∂X,X,Y F , tablir que a1 a2 = b2 . Conclure.
162. Paris, Lyon, Cachan, Rennes. Soient A ∈ Sn++ (R), b ∈ Rn et E l’espace des fonctions de
classe C ∞ support compact de Rn dans R. On considre l’oprateur diffrentiel sur l’espace E :
n
X ∂2 X ∂
P =− ai,j + bi . Montrer qu’il existe une constante C > 0 telle que,
∂xi ∂xj i=1 ∂xi
16i,j6n Z Z
2
pour tout u ∈ E, on ait k grad uk 6 C (P (u)2 + u2 ).
Rn Rn
Gomtrie
163. Lyon.F Soient a, b, c, d quatre points distincts du plan complexe. Est-il possible que les
six distances entre ces points soient des entiers impairs ?
164. Paris, Lyon, Cachan, Rennes.F On fixe un rel α ∈ [0, 1[ ainsi que trois rels strictement
positifs a, b et c tels que a = b + c. On se donne trois points A, B, C non aligns du plan.
a) Montrer que la fonction M 7→ aα d(A, M ) + bα d(B, M ) + cα d(C, M ) possde un mini-
mum, atteint en un point unique P .
b) Donner, lorsque P est distinct de A, B et C, une quation vrifie par la mesure de l’angle
gomtrique BP\ C.
c) On note θ = π − ABC. \ Étudier pour quelles valeurs de θ le point P est distinct de B.
165. Lyon.F Soit Γ une courbe rgulire, simple, ferme, du plan, enserrant un convexe. Soit
n > 2. Montrer qu’il existe une trajectoire ferme n rebonds sur Γ, la loi du rebond tant la
rflexion usuelle.
Algbre
167. F Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (R). On dit que A est stochastique si les coefficients
de A sont positifs et si, pour i ∈ {1, . . . , n}, ai,1 + · · · + ai,n = 1.
a) Montrer que le produit de deux matrices stochastiques est stochastique.
(p)
b) On note = min16i,j6 ai,j . On suppose > 0. On pose Ap = ai,j . Si
16i,j6n
(p) (p) (p) (p)
j ∈ {1, . . . , n}, on note
mj = min16i6n ai,j et Mj = max16i6n ai,j .
∗ (p+1) (p) (p)
i) Soit p ∈ N et j ∈ {1, . . . , n}. Montrer : Mj 6 (1 − )Mj + mj .
(p+1) (p) (p)
ii) En dduire, pour p ∈ N∗ et j ∈ {1, . . . , n} : Mj −mp+1
j 6 (1−2) Mj − mj .
26 Revue de la filière Mathématiques
169. a) Soit C ∈ Sn++ (R). Montrer que det(In + C)1/n > 1 + (det C)1/n .
b) Soient A, B ∈ Sn++ (R) et t ∈ [0, 1]. Montrer :
1/n
det (tA + (1 − t)B) > t det A1/n + (1 − t) det B 1/n .
note A l’ensemble des a > 0 tels que les boules ouvertes de rayon a centres sur les lments de
L(e1 , e2 ) soient disjointes.
a) Montrer que A est non vide.
b) Montrer que A est de la forme ]0, R] avec R > 0.
c) Calculer R pour la base canonique.
d) Calculer R pour des vecteurs (e1 , e2 ) engendrant un pavage hexagonal.
X Soit A ∈ Mn (R) de spectre réel. On suppose que, pour tout i ∈ [[1, n]], ai,i = 1 et
173.
ai,j 6 1. Montrer que det(A) appartient à [0, 1].
j6=i
175. a) Soit n ∈ N. Montrer que l’quation tan x = x possde une unique solution sur ]nπ −
π/2, nπ + π/2[, note xn .
Revue de la filière Mathématiques 27
177. Soit (a, b) ∈ R2 avec a < b. Dterminer les f ∈ C 0 ([a, b], R) telles que : ∀(c, d) ∈ [a, b]2
Z d
1 f (c) + f (d)
avec c < d : f= .
d−c c 2
178. Soient (α1 , . . . , αn ) des rels distincts et (a1 , . . . , an ) des rels non nuls. On pose f : t 7→
Xn
ak eαk t . Montrer que f s’annule au plus (n − 1) fois sur R.
k=1
181. Soit sgn la fonction de [−1, 1] dans R qui x associe 1 si x > 0, −1 si x < 0 et 0 si
x = 0. Soit f ∈ C 0 ([−1, 1], R+ ) telle que f (0) = 0 et : ∀x ∈ [−1, 1] \ {0}, f (x) > 0.
Montrer l’quivalence entre :
Z 1
1
i) = +∞ ;
−1 f
ii) il existe une suite (un )n>0 d’lments de C 1 ([−1, 1], R) telle que (un ) converge simplement
Z 1
2
vers la fonction sgn et telle que f u0n → 0 quand n → +∞.
−1
182. a) Trouver une constante C telle que, pour toute u ∈ C 1 ([0, 1], R) telle que u(0) = 0,
Z 1 Z 1
2
on ait : 2
u 6C u0 .
0 0
b) Amliorer la constante avec la condition supplmentaire : u(1) = 0.
Z +∞
b) Montrer l’existence d’un unique c ∈ R tel que : ∀(x, y) ∈ R×R+∗ , P (c, x, y, t) dt =
−∞
1. Z
c) Soient > 0 et x ∈ R. Montrer : lim+ P (c, x, y, t) dt = 0.
y→0 R\[x−,x+]
d) Soit f ∈ C 0 (R, R) borne. Pour (x, y) ∈ R × R , on pose :
+∗
Z +∞
u(x, y) = P (c, x, y, t) f (t) dt. Soit x ∈ R. Montrer que y 7→ u(x, y) a, quand y →
−∞
0+ , une limite dans R que l’on dterminera.
184. Soient (an ) ∈ RN et (bn ) ∈ (R+∗ )N . On suppose que la srie de terme gnral bn diverge
et que le rayon de convergence de la srie entire de terme gnral bn xn est gal 1. Soit s ∈ R.
On suppose que an /bn → s quand n → +∞.
a0 + · · · + an
a) Montrer que → s quand n → +∞.
b0 + · · · + bn
b) Montrer que le rayon de convergence de la srie entire de terme gnral an xn est suprieur ou
gal 1.
P+∞
an xn
c) Montrer que Pn=0+∞ → s quand x → 1− .
b x n
n=0 n
(x − k)2
X
185. Soient α > 0 et f : x 7→ exp − .
2α
k∈Z
a) Montrer que f est de classe C 1 sur R.
de f .
b) Dterminer les Zcoefficientsde Fourier
+∞
u2
c) Soit Φ : y 7→ exp − e−iuy du. Trouver une quation diffrentielle du premier
−∞ 2α
ordre vrifie par Φ. En dduire une expression de Φ(u).
Z 1
2
0 1
186. Soit E l’ensemble des f ∈ C ([0, 1], R), de classe C sur ]0, 1[ et telles que f 0 = 1.
0
a) Si f appartient E, montrer p que f est (1/2)-hldrienne de rapport 1 c’est--dire que :
∀(x, y) ∈ [0, 1], |f (x) − f (y)| 6 |x − y|.
b) Soit (fn )n>0 une suite de fonctions de E convergeant simplement vers g. Montrer que la
convergence est uniforme.
Z x
187. Soit E = C 0 ([0, 1], R). Si f ∈ E, soit T (f ) : x ∈ [0, 1] 7→ f . On munit E du
Z 1 0
N Z
X x 2
Ind. Montrer, si N ∈ N et x ∈ [0, 1], que fn 6 x2 .
n=0 0
ii) En dduire que kT (fn )k2 → 0 quand n → +∞.
École Polytechnique - MP
Algbre
191. Soit n ∈ N \ {0, 1}. Montrer que n est premier si et seulement si (n − 1)! ≡ −1 [n].
192. Soit p un nombre premier. Pour x rationnel non nul, que l’on crit pα a/b avec a et b
premiers entre eux et premiers avec p, et α ∈ Z, on note νp (x) = α. On convient que
νp (0) = +∞.
a) Montrer que νp (xy) = νp (x) + νp (y) pour tout (x, y) ∈ Q2 .
b) Montrer que νp (x + y) > min(νp (x), νp (y)) pour tout (x, y) ∈ Q2 .
n
c) Montrer, pour tout entier naturel n, que νp (n!) 6 ·
p−1
193. Montrer qu’il existe un entier qui ne s’crit qu’avec des 1 en base 10 et qui est divisible
par 23.
194. Soit A un anneau commutatif non rduit {0}. Soit M ∈ Mn (A). On note d = det M et
Mi la i-ime colonne de M . On considre les proprits suivantes :
i) il existe i tel que Mi est combinaison linaire des Mj pour j 6= i ; ii) d = 0 ;
iii) d est singulier i.e. ∃y ∈ A \ {0}, dy = 0 ; iv) les Mi sont lies ;
v) M est singulier i.e. ∃N ∈ Mn (A) \ {0}, M N = 0 ;
vi) d n’est pas inversible ; vii) M n’est pas inversible.
Montrer : i) ⇒ ii) ⇒ iii) ⇔ iv) ⇔ v) ⇒ vi) ⇔ vii).
30 Revue de la filière Mathématiques
196. Montrer qu’un entier relatif m quelconque s’crit de façon unique sous la forme P (−2),
où P est un polynôme coefficients dans {0, 1}.
197. F Soit P = X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 ∈ C[X]. On suppose que P est scind dans
C et que ses racines forment une progression arithmtique de raison r. Exprimer r l’aide de
an−1 et an−2 .
198. Soient k ∈ N et P ∈ R[X] de degr 6 k prenant des valeurs entires sur un ensemble de
(k + 1) entiers conscutifs. Que dire de P ?
n
X
199. Soit P = ak X k ∈ R[X] avec an > 1, an−1 > 0 et |ak | 6 h avec h > 0 pour k ∈
k=0 √
1 + 1 + 4h
[ 0, n − 2]]. Si z est une racine complexe de P , montrer : Re(z) 6 0 ou |z| < .
2
n−1
X
200. F
Soit P = aj X j ∈ Z[X]. On suppose que a0 = 1 et P (Un ) ⊂ R+ o Un dsigne
k=0
le groupe des racines n-imes de l’unit. Montrer que les aj sont dans {0, 1, −1}.
201. F a) Soit P ∈ Z[X] unitaire. Montrer que toutes les racines rationnelles de P sont
entires. Quelles sont les racines rationnelles possibles de P si en outre P (0) est premier ?
b) Dterminer les polynmes P ∈ R[X] tels que P (Q) ⊂ Q et P (R \ Q) ⊂ R \ Q.
204. Soit (nk ) une suite strictement croissante d’entiers telle que n0 = 0 et n1 = 1. Soit
(ak ) une suite de complexes non nuls tels que a0 = 1 et a1 = −1. Pour k > 2 on pose
d d
Y nk X
rd = et Pd = ak X nk . Montrer que Pd admet une racine de module infrieur
nk − 1
k=2 k=0
rd .
206. Soient n ∈ N \ {0, 1} et H ∈ Mn (R) dont tous les coefficients sont gaux 1. Montrer
que A = H − In est inversible.
207. a) Si A et B sont diagonales dans Mn (R), montrer qu’il existe une sous-algèbre de la
forme R[M ] qui les contient.
b) Lorsque n = 3, est-ce le cas lorsque A et B sont les matrices canoniques E1, 2 et E1, 3 ?
211. Soit N1 , . . . , Nn des matrices nilpotentes de Mn (C) qui commutent deux deux. Mon-
trer que N1 N2 · · · Nn = 0.
212. F Soit A ∈ GL
n (R). On suppose que 2tous les coefficients de A sont des entiers naturels
et que l’ensemble (Ak )i,j ; (i, j) ∈ [ 1, n]] , k ∈ N est fini. Montrer que A est une matrice
de permutation.
213. Soient n ∈ N∗ et Sn le groupe des permutations de {1, . . . , n}. Montrer que deux lments
σ et σ 0 de Sn sont conjugus si et seulement si les matrices de permutations associes Mσ et
Mσ0 sont semblables.
214. a) Soit A ∈ Mn (K) de rang 1. Montrer qu’il existe deux vecteurs non nuls X et Y de
Kn tels que A = X tY .
b) Soient B ∈ GLn (K) et (X, Y ) ∈ (Kn )2 . Donner une condition ncessaire et suffisante
pour que B + X tY soit inversible.
32 Revue de la filière Mathématiques
219. F Soit A ∈ GLn (R). Montrer que l’quation X 2 = A admet une solution relle si et
seulement si l’quation exp X = A en admet une aussi.
n
X
2
220. Soit M ∈ Mn (R) telle que ∀(i, j) ∈ [ 1, n]] , mi,j > 0 et ∀i ∈ [ 1, n]], mi,j = 1.
j=1
Montrer que | det M | 6 1.
1 1 1 1
1 i −1 −i
221. a) Diagonaliser A =
.
1 −1 1 −1
1 −i −1 i
b) Soient n ∈ N∗ , z = e2iπ/n et An = e2i(k−1)(`−1)π/n ∈ Mn (C). Calculer
16k,`6n
q
An pour q ∈ N.
A A
222. Donner une condition ncessaire et suffisante sur A ∈ Mn (R) pour que B =
0 A
soit diagonalisable.
0 In
223. Soient A ∈ Mn (C) et B = . Trouver une condition ncessaire et suffisante
A 0
sur A pour que B soit diagonalisable.
226. Soit A ∈ Mn (C) de trace nulle. Montrer qu’il existe deux matrices B et C de Mn (C)
telles que A = BC − CB.
229. F Dterminer tous les triplets (A, B, C) de matrices de M2 (C) vrifiant AB−BA = 2B,
AC − CA = −2C et BC − CB = A.
233. Soit u un endomorphisme d’un espace euclidien E tel que ∀x ∈ E, ku(x)k 6 kxk.
⊥
a) Montrer que E = Ker(u − id) ⊕ Im(u − id).
n
1 X k
b) Étudier la convergence de la suite de terme gnral vn = u .
n+1
k=0
237. Soit O ∈ On (R) dont 1 n’est pas valeur propre. On se donne i ∈ [ 1, n]] et on note U la
matrice obtenue partir de O par l’opration lmentaire Ci ← −Ci . Montrer que 1 est valeur
propre de U .
240. Soient A, B ∈ Sn (R). On suppose que det(In −sA−tB) = det(In −sA) det(In −tB)
pour tout (s, t) ∈ R2 . Montrer que AB = 0.
242. Soit A ∈ Mn (R). Montrer qu’il existe O ∈ On (R) telle que At A = O(t AA)O−1 .
+
A = (ai,j ) ∈ Sn (R) dont tous les coefficients sont non nuls. On pose B =
243. Soit
1/ai,j ∈ Sn (R). Montrer que B est positive si et seulement si A est de rang 1.
244. F Soit A et B deux matrices de Sn++ (R). On suppose que A − B ∈ Sn++ (R).
a) Montrer que B −1 − A−1 ∈ Sn++ (R).
b) Montrer qu’il existe une unique matrice symtrique dfinie positive, note A1/2 , telle que
(A1/2 )2 = A.
c) Montrer que A1/2 − B 1/2 ∈ Sn++ (R).
245. a) Soit t ∈ R−∗ . Montrer que la matrice M = e|i−j|t appartient Sn++ (R).
16i,j6n
1
b) Soit B = . Montrer que B appartient Sn++ (R).
1 + |i − j| 16i,j6n
2
hX, Y i
246. Soient A ∈ Sn++ (R) et X ∈ Rn . Dterminer supY ∈Rn \{0} ·
hY, AY i
N∗ , A1 , . . . , Ak des matrices
249. Soient k ∈ ! ! de Sn++ (R) et (λ1 , . . . , λk ) ∈ Rk . Montrer :
Xn X n
det λk Ak 6 det |λk |Ak .
k=1 k=1
250. a) Montrer que le dterminant est une forme quadratique sur M2 (R). Trouver deux
sous-espaces E+ et E− de dimension 2 tels que le dterminant restreint E+ (resp. E− ) soit
dfini positif (resp. dfini ngatif). Montrer que 2 est la dimension maximale des sous-espaces
sur lequel le dterminant est dfini positif.
x1 x2 x3
b) Soit Q : (x1 , x2 , x3 , x4 , x5 , x6 ) ∈ R6 7→ det x4 x5 x6 . Montrer que Q est une
1 1 1
forme quadratique. Dterminer son noyau, sa signature, trouver des sous-espaces de dimension
maximale sur lesquels Q est dfinie positive (resp. dfinie ngative).
+∞
X
251. Soit q : P ∈ Rn [X] 7→ P (k) P (−k) e−k .
k=0
a) Montrer que q est bien dfinie, et que c’est une forme quadratique.
b) La forme quadratique q est-elle dfinie ? positive ? non dgnre ?
c) Dterminer la dimension maximale des sous-espaces de Rn [X] sur lesquels q est dfinie
positive.
Analyse
√
252. Soit N une partie de R+∗ de cardinal > 2. On suppose que : ∀(a, b) ∈ N 2 , ab ∈ N .
Montrer que (R \ Q) ∩ N est dense dans [inf N , sup N ].
253. Soit Ω une partie de Rn non vide et borne. On suppose que, pour tout (x, y) ∈ Ω2 , il
existe une boule ouverte contenant x et y et incluse dans Ω. Montrer que B est une boule
ouverte.
254. Soit K un compact convexe d’un espace euclidien E. Montrer que K est l’intersection
d’une famille de boules fermes de E.
255. Soient (E, h , i) un espace euclidien et A ⊂ E dense et convexe. Que peut-on dire de
A?
256. F Soient P l’ensemble des polynmes non nuls dont les coefficients sont dans {−1, 0, 1}
et A l’ensemble de leurs zros rels. Trouver l’adhrence de A dans R.
n X o
257. On considre `2 (N) = (xn ) ∈ RN , x2n < +∞ .
36 Revue de la filière Mathématiques
+∞
X
a) Montrer que hx, yi = xn yn pour x, y ∈ `2 (N) dfinit un produit scalaire sur `2 (N).
n=0
b) Soit (x(k) )k∈N une suite de `2 (N) borne pour la norme associe au produit scalaire prcdent.
Montrer qu’il existe (y (k) )k∈N , sous-suite de (x(k) )k∈N et a ∈ `2 (N) tels que : ∀z ∈ `2 (N),
y k , z −→ ha, zi.
k→+∞
258. On note E l’espace des fonctions de classe C 1 de [0, 1] dans R s’annulant en 0. Pour f
dans E, on pose N1 (f ) = sup |f (t) + f 0 (t)| et N2 (f ) = sup |f (t)| + sup |f 0 (t)|.
t∈[0,1] t∈[0,1] t∈[0,1]
a) Montrer que N1 et N2 sont deux normes.
b) Montrer que (E, N1 ) et (E, N2 ) sont des espaces complets.
c) Trouver les meilleures constantes α > 0 et β > 0 telles que αN1 6 N2 6 βN1 .
259. Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] dans R d’intgrale nulle, muni de
la norme de la convergence uniforme. On note ϕ : E → E qui f associe ϕ(f ) : x 7→
Z x Z 1
f (t) dt + tf (t) dt. Montrer que ϕ est bien dfinie, linaire, continue. Calculer sa norme
0 0
subordonne et montrer qu’elle n’est pas atteinte.
261. Soit E l’ensemble des M ∈ Mn (R) telles que χM est scind et dont la diagonale est
constitue des valeurs propres comptes avec multiplicits. Montrer que E est ferm et que E ∩
GLn (R) est dense dans E.
262. Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est nilpotente si et seulement s’il existe une suite
valeurs dans la classe de similitude A qui tend vers 0.
263. Soit S l’ensemble des matrices des Mn (C) telles qu’il existe p > 1 tel que M p = In .
Que vaut l’adhrence de S ?
265. Soit A ∈ Mn (R) une matrice relle. On suppose que |||A||| 6 1, o ||| ||| est une norme
d’oprateur sur Mn (R). On suppose de plus que 1 est une valeur propre de A. Montrer que 1
est une racine simple du polynme minimal de A.
Soit E
267. un C-espace vectoriel de dimension finie. On fixe a ∈ L(E) et on note Fa =
g ◦ a ◦ g −1 , g ∈ GL(E) .
a) Montrer que Fa est ferm dans L(E) si et seulement si a est diagonalisable.
b) Montrer que Fa est compact si et seulement si a est une homothtie.
268. Soit G un sous-groupe compact du groupe des rotations affines de R2 (i.e. des appli-
cations x 7→ Ax + b, A ∈ SO2 (R), b ∈ R2 ). Montrer qu’il existe P ∈ GL2 (R) telle que
P gP −1 ∈ SO2 (R) pour tout g ∈ G.
271. F Soit (E, N ) un espace de Banach, ||| ||| la norme sur Lc (E) subordonne N et f ∈
Lc (E) avec |||f ||| 6 1.
a) Montrer que, pour t ∈ R+ , |||et(f −id) ||| 6 1.
b) Montrer que |||(f − id)et(f −id) ||| → 0 quand t → +∞.
272. Soient E un espace de Banach et (gn )n∈N une suite d’endomorphismes linaires continus
de E convergeant
versg unnendomorphisme linaire continu g (au sens de la norme subordonne).
n
Montrer que idE + −→ exp(g).
n n→+∞
n k
X 1 n−1
273. Limite et quivalent de un = .
k n
k=1
n 2
Y n +k e 1
274. Pour n ∈ N \ {0, 1}, on pose an = · Montrer : an = e + +O 2 .
n2 − k n n
k=1
275. Soit x ∈ R+∗ . On dfinit la suite (un ) par : u0 = x et ∀n ∈ N, un+1 = un 2 exp ((3/2)n ) .
Étudier la nature de u en fonction de x.
38 Revue de la filière Mathématiques
r
√
q
+ N∗ ∗
276. Soit (xn )n>1 ∈ (R ) . Pour n ∈ N , on pose yn = x1 + x2 + · · · + xn .
a) On suppose que (xn ) est constante gale Étudier la convergence de (yn )n>1 .
s 1. r
√
q
b) Dterminer la limite de la suite zn = 1 + 1 + · · · + 1 + 1.
−n
c) Montrer que (yn )n>1 converge si et seulement si (x2n )n>1 est borne.
277. Soit (un ) ∈ RN . On suppose que un+1 − un − un 2 → 0 quand n → +∞. Montrer que
un → 0 ou un → +∞ quand n → +∞.
278. Soit (un ) dfinie par u0 ∈]0, π/2] et ∀n ∈ N, un+1 = sin(un ). Donner un quivalent de
un .
279. Pour n ∈ N∗ , on note an le nombre d’entiers k ∈ [ 1, n]] tels que le reste de n modulo k
soit suprieur ou gal k/2, et on pose pn = an /n.
a) Donner une expression explicite de pn .
b) Étudier la convergence de la suite (pn ).
0 0 1
280. Soit R = 1 0 0 ∈ M3 (R). Soit (Xn ) dfinie par : X0 , X1 ∈ R3 et ∀n ∈ N,
0 1 0
Xn+2 = RXn+1 + R2 Xn .
a) Donner une condition ncessaire et suffisante sur (X0 , X1 ) pour que (Xn ) converge.
b) Soient (x0 , y0 , z0 , x1 , y1 , z1 , x2 , y2 , z2 ) ∈ [(R+∗ )9 et, pour n ∈ N :
xn yn+1 yn zn+1 zn xn+1
xn+3 = , yn+3 = , zn+3 = . Montrer que les suites (xn ),
zn+2 + xn xn+2 + yn yn+2 + zn
(yn ), (zn )convergent vers 0 Ind. Calculer 1/(xn+1 zn ).
281. On se donne une suite finie strictement croissante 0 6 θ0 < θ1 < · · · < θm−1 6 2π.
(n)
On fixe deux rels α > 0 et β > 0 tels que α + β = 1. On dfinit m suites (θi )n∈N par le
procd de rcurrence suivant :
(0)
i) θi = θi pour tout i ∈ [ 0, m − 1]] ;
(n+1) (n) (n)
ii) pour tout n ∈ N et i ∈ [ 0, m − 2]], θi = αθi + βθi+1 ;
(n+1) (n) (n)
iii) pour tout n ∈ N, θm−1 = αθm−1 + β θ0 + 2π .
(n) (n) 2π
Montrer que, pour tout i ∈ [ 0, m − 2]], θi+1 − θi −→ ·
n→+∞ m
282. Soit (λn )n>0 une suite d’lments de R+∗ . On note E l’ensemble des suites (an ) presque
+∞
X
nulles coefficients dans {−1, 0, 1}. Si a = (an ) ∈ E, on pose ϕ(a) = an λn .
n=0
a) Dans cette question : ∀n ∈ N, λn = 3n . Montrer que ϕ est bijective de E dans Z.
b) On suppose que pour tout n, λn+1 > 3λn . Montrer que ϕ est injective.
√
sin n
283. Soit α > 0. Nature de la srie de terme gnral ?
nα
Revue de la filière Mathématiques 39
an+1 A 1
284. Soient (an ) ∈ (R+∗ )N , A > 1, b > 1. On suppose : = 1− +O . Montrer
an n nb
que la srie de terme gnral an converge.
285. Pour n > 2, on note an le plus grand diviseur premier de n. Étudier la nature de la srie
de terme gnral 1/(nan ).
286. a) Soit (un )n>0 une suite relle positive telle que la srie de terme gnral un converge. On
pose an = un/(n+1)
n . Que dire de la srie de terme gnral an ?
b) Mme question lorsque l’on pose bn = urnn , o (rn ) tend vers 1.
287. Soit a ∈ [−1, 1]. Montrer qu’il existe une permutation σ de N telle que :
n−1
1X
(−1)σ(k) −→ a.
n n→+∞
k=0
290. F Soient (an )n∈N∗ et (bn )n∈N∗ deux suites complexes telles que : ∀n ∈ N, bn 6= 0.
n n
X X bk
Pour n ∈ N, on pose Sn = ak et Tn = 1− ak . On suppose que les sries
bn+1
k=1 k=1
2
X bn+1 X X
1− et |Sn − Tn |2 convergent. Montrer que an converge.
bn
291. Soit x ∈ Q+∗ ∩]0, 1[. Montrer qu’il existe une et une seule criture de x sous la forme :
n
X ai
x= o n ∈ N∗ , ∀i ∈ {1, . . . , n}, ai ∈ {0, . . . , i − 1} et an 6= 0.
i=1
i!
292. F Soit f : R → C une fonction continue et borne telle que Vect{x 7→ f (x+k), k ∈ Z}
soit de dimension finie. Montrer qu’il existe n ∈ N, une famille (a1 , . . . , an ) ∈ Rn et une
40 Revue de la filière Mathématiques
294. Soient n ∈ N∗ , (a0 , . . . , an ) ∈ (R∗ )n+1 et (b0 , . . . , bn ) ∈ Rn+1 telle que bn > bn−1 >
X n
· · · > b0 . Montrer que le nombre de zros de la fonction f : x ∈ R+∗ 7−→ ak xbk est
k=0
major par le nombre de changements de signe dans la suite (a0 , . . . , an ).
299. Soient (m, n, r, s) ∈ N4 avec m > n > s et m > r > s, et (x1 , . . . , xk ) ∈ (R+ )k . On
Xk Xk k
X k
X
suppose que xm
i 6 xni . Montrer que xri 6 xsi . Étudier les cas d’galit dans
i=1 i=1 i=1 i=1
l’ingalit finale.
301. Soient ϕ1 et ϕ2 deux fonctions continues de R dans R. Soit T > 0. Que dire de ϕ1 et
ϕ2 si t 7→ eiϕ1 (t) + eiϕ2 (t) est T -priodique ?
302. On donne un scalaire λ ∈]0, 1[ et l’on pose µ = 1 − λ. Montrer qu’il existe une unique
application continue ϕ de [0, 1] dans lui-même telle que ϕ(0) = 0, ϕ(1) = 1 et telle que,
m m
x et y sont
si de la forme respectivement N/2 et (N + 1)/2 avec N et m entiers, on ait
x+y
ϕ = λ ϕ(x) + µ ϕ(y). Étudier alors ϕ : monotonie, dérivabilité.
2
Revue de la filière Mathématiques 41
303.
a) Soient
I un intervalle de R et f : I → R continue et telle que : ∀(x, y) ∈ I 2 ,
x+y f (x) + f (y)
f 6 . Montrer que f est convexe.
2 2
b) Soit g : R → R continue. On suppose qu’il existe M ∈ R+ tel que : ∀(x, y) ∈ R2 ,
|f (x + y) + f (x − y) − 2f (x)| 6 M y 2 .
i) Montrer que f : x 7→ f (x) + M x2 /2 est convexe.
ii) Montrer que f est drivable.
c) Soit φ : R → R drivable gauche et droite en tout point et telle que : ∀x ∈ R, φ0g (x) +
φ0d (x) = 0. Que dire de φ ?
f (x) + f (y)
x + y
304. F Soit f : R+ → R continue telle que : ∀(x, y) ∈ (R+ )2 , f 6 ,
2 2 p
f (x) f (y) 6 f (xy) et f (1) = 1. Montrer qu’il existe p ∈ {0} ∪ [1, +∞[ tel que f : x 7→ x .
307. Montrer qu’il existe une constante k > 0 telle que pour toute fonction p f : R → R de
classe C 2 telle que f et f 00 soient bornes, la fonction f 0 est borne et kf 0 k∞ 6 k kf k∞ kf 00 k∞ .
308. Soit f : [0, 1] → R une fonction de classe C 2 telle que f 00 > 0 sur ]0, 1[ et f (0) = 0.
a) Montrer qu’il existe a ∈]0, 1[ tel que f 0 (a) < f (1).
b) Montrer qu’il existe alors un unique b ∈]a, 1[ tel que f 0 (a) = f (b)/b.
c) Les rsultats de a) et b) sont-ils toujours vrais avec f de classe C 1 et f strictement convexe ?
d) Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) convexe.
i) Montrer que les drives droite et gauche sont bien dfinies sur ]0, 1[.
ii) Montrer que les points de non drivabilit de f sont au plus dnombrables.
iii) Si f est drivable en a, la drive droite est-elle continue en a ?
309. Soient f ∈ C ∞ ([0, +∞[, R), et ∆(f ) : x 7→ f (x + 1) − f (x). Montrer que, pour tout
n ∈ N∗ et tout x > 0, il existe c > 0 tel que ∆n f (x) = f (n) (c).
Z 1
310. Soit E = f ∈ C 1 ([0, 1], R), f (0) = 0 et f (1) = 1 . Étudier inf |f 0 (t) − f (t)| dt.
f ∈E 0
311. Soit E l’ensemble des fonctions ϕ : R → R de classe C 1 telles que ϕ est intgrable, ϕ et
ϕ0 tendent vers 0 en ±∞.
a) Trouver ϕ dans E telle que ϕ est nulle en dehors de [a, b] et Zstrictement positive sur ]a, b[.
b) Soit f : R → R continue borne telle que, pour tout ϕ ∈ E, f ϕ0 = 0. Que dire de f ?
R
312. Soit f : [a, b] → R de classe C ∞ telle que f (n) (a) = f (n) (b) = 0 pour tout n ∈ N.
42 Revue de la filière Mathématiques
a) Montrer que si la suite (kf (n) k∞ ) est borne alors f est nulle.
b) Montrer que si f est dveloppable en srie entire autour de tout point de [a, b] alors elle est
nulle.
314. Soient k : [0, 1]2 → R+∗ et f, g : [0, 1] → R+∗ des fonctions continues. On suppose :
Z 1 Z 1
∀x ∈ [0, 1], k(x, y) f (y) dy = g(x) et k(x, y) g(y) dy = f (x). Montrer que f = g.
0 0
Z 1
315. Soient f, g : R → R continues et 1-priodiques. Étudier lim f (x) g(nx) dx.
n→+∞ 0
317. Soit fZ: R+ → R+ continue telle que f 2 soit intgrable sur R+ . On pose, pour x ∈ R+∗ :
1 x
g(x) = f (t) dt.
x 0
a) Montrer que g se prolonge par continuit en 0.
Z +∞ Z +∞
b) Montrer que g 2 est intgrable sur R+ et que g2 6 4 f 2.
0 0
Z 1
f (u)
318. a) Soit f ∈ C 0 (R+∗ , R). On suppose que m(f ) = lim+ ε 2
du et
Z x ε→0 εZ u
+∞
1 f (u) f (au) − f (bu)
M (f ) = lim du existent. Soit 0 < a 6 b. Calculer du.
x→+∞ x 0 u 0 u
Z +∞
ln |cos(au)/ cos(bu)|
b) En dduire la valeur de du.
0 u
319. Soit fn : R → R de classe C 3 . On suppose que la suite (fn ) converge uniformment vers
0 et qu’il existe C > 0 tel que pour tout n ∈ N, kfn(3) k∞ 6 C. Montrer que (fn0 ) et (fn00 )
convergent uniformment vers 0.
Revue de la filière Mathématiques 43
n
+ −2x −x
X (−1)k xk
320. Soit, pour n ∈ N, fn : x ∈ R 7→ e −e pour n > 0.
k!
k=0
a) Montrer qu’il y a convergence uniforme vers 0.
b) Soit p ∈ N∗ . Montrer qu’il existe une suite de polynmes (Pn ) telle que x 7→ e−x Pn (x)
converge uniformment sur R+ vers x 7→ e−px .
324. Soient P ∈ Z[X] non constant et α ∈ R \ Q tel que P (α) = 0. Dterminer le rayon de
X zn
convergence de .
sin(πnα)
n>1
+∞
N∗
X
2
X an
325. Soit (an )n>1 ∈ C telle que |an | converge. On pose f : t 7→ ·
n=1
n −t
a) Montrer que f est dfinie en tout point de ]−1, 1[.
b) Montrer que f est dveloppable en srie entire sur ]−1, 1[.
c) On suppose f nulle sur ]−1, 1[. Montrer que ∀n ∈ N∗ , an = 0.
+∞
X dn n
{1, . . . , n}. On pose d0 = 1. Montrer que la srie entire x a un rayon de conver-
n=0
n!
gence non nul ; dterminer sa somme. En dduire son rayon et une expression de dn .
+∞
X 2
328. a) Montrer que la fonction f : x 7→ 2−n ein x
est dfinie sur R.
n=0
b) Montrer que f est de classe C ∞ .
X f (n) (0)
c) Dterminer le rayon de convergence de la srie de Taylor zn.
X 2
n!
d) Dterminer le rayon de convergence de la srie entire 2−n xn puis son domaine (rel) de
convergence. Est-ce que, pour tout point du domaine ouvert de convergence, la srie de Taylor
associe cette fonction a un rayon de convergence non-nul ?
+∞
X 1 1
329. Pour p ∈ [ 1, 8]], on dfinit Sp = ·
16k 8k + p
k=0
Z aDterminer une fonction rationnelle simple fp et un rel a (indpendant de p) tels que Sp =
a)
fp (t) dt.
0
b) Montrer que 4S1 − 2S4 − S5 − S6 = π.
c) En dduire une mthode d’approximation rationnelle de π. Combien de termes sont nces-
saires pour avoir une approximation 2−n prs ?
Z 1 +∞
X
330. Montrer : t−t dt = n−n .
0 n=1
Z π/4
331. Donner un quivalent, lorsque λ tend vers +∞, de exp −λ sin2 x dx.
−π/4
+∞
X
332. Soient h : x 7→ exp(−ex ), a > 0 g : x → h(x)−h(x+a/2) et f : x → g(x+n).
n=−∞
Étudier la rgularit de f , son comportement asymptotique en −∞ et son dveloppement en srie
de Fourier.
Revue de la filière Mathématiques 45
336. Soit q : R+ → R une fonction continue telle que t 7→ t q(t) soit intgrable sur R+ . Soit
y : R+ → R une fonction deux fois drivable telle que y 00 + qy = 0. Montrer successivement :
y(t)
a) que t 7→ est borne au voisinage de +∞ ;
0
t
b) que y a une limite finie en +∞ ;
y(t)
c) que t 7→ a une limite finie en +∞.
t
337. Soit k > 0. Dterminer les f ∈ C 1 (R+∗ , R) telles que : ∀x ∈ R+∗ , f 0 (x) = f (k/x).
338. F Montrer que toute solution borne sur R de x0 (t) = x(t − 1) est nulle.
342. Soient β ∈ C 0 (R, R+∗ ) et L ∈ R+∗ . Donner une condition ncessaire et suffisante sur β
pour que le systme diffrentiel (x00 = βy 0 , y 00 = −βx0 ) possde une solution L-priodique non
constante.
0 In
∈ M2n (R) et S = M ∈ M2n (R), tM JM = J . Soient
343. Soient J =
−In 0
I un intervalle de R et A l’ensemble des a ∈ C ∞ (I, S) telles que a(0) = I2n . On pose :
T = {a0 (0), a ∈ A}.
a) Montrer que S est un groupe.
b) Montrer que T = M ∈ M2n (R), tM J + JM = 0 .
c) Montrer que T est un espace vectoriel dont on dterminera la dimension.
46 Revue de la filière Mathématiques
344. Soit C0 l’ensemble des suites relles de limite nulle. Si (un ) appartient C0 , on pose
N (u) = supn>0 |un |.
a) Montrer que N est une norme.
b) Étudier la diffrentiabilit de N .
+∞
X exp(−n(x2 + y 2 ))
345. Soit f : (x, y) 7→ p . Montrer que f est de classe C 1 sur R2 , puis
2
(n + (n)
n=1
que f n’est pas de classe C 2 .
Z 1 Z 1
ds dt
346. Soit x ∈]0, 1[. On pose : I(x) = .
x x 1 − st
a) Montrer l’existence de I(x).
1−x
b) Montrer que : I(x) 6 4 ln 2 .
1+x
c) La constante 4 ln 2 est-elle optimale ?
349. Soit f : R2 → R de classe C 4 nulle en tout point de la frontire de [0, 1]2 . On sup-
∂4f
pose qu’il existe M > 0 tel que ∀(x, y) ∈ [0, 1]2 , (x, y) 6 M. Montrer que
∂x2 ∂y 2
Z
M
f (x, y) dx dy 6 ·
[0,1] 2 144
sin θ
350. Pour θ ∈ ]−π, π[ et x ∈ R+∗ , on dfinit f (x, θ) = 2 ·
Z +∞ x + 2x cos θ + 1
a) Calculer f (x, θ) dx.
0
b) Montrer que f est de classe C 2 et que :
∂2f ∂f ∂2f
∀(x, θ) ∈ R × ]−π, π[ , − 2 (x, θ) = f (x, θ) + 3x (x, θ) + x2 2 (x, θ).
∂θ ∂x ∂x
Z +∞
c) Montrer, pour θ ∈ ]−π, π[ et a ∈ ]−1, 1[, que l’intgrale I(θ) = xa f (x, θ) dx est
0
bien dfinie, et la calculer.
Gomtrie
353. F Soient a1 , . . . , an et b1 , . . . , bn des points distincts du plan. Montrer qu’il existe une
bijection σ de l’ensemble des indices telle que les segments [ai , bσ(i) ] ne se croisent pas.
354. Soient a > 0 et Γ la courbe paramtre d’quation x = a tan θ, y = a/(2 cos2 θ).
a) Montrer que Γ est une courbe rgulire et en donner une quation cartsienne.
b) Soit s 7→ R(s) l’expression du rayon de courbure en fonction d’une abscisse curviligne.
Trouver une quation diffrentielle (E) d’ordre 2 satisfaite par R.
c) Rsoudre (E).
356. Soient A, B, C, D quatre points du plan. Montrer : AC ×BD 6 AD×BC +AB ×CD.
358. Soit C une courbe de R2 telle que l’inverse de son rayon de courbure en M (t) est pro-
−−−−→
portionnel au cube de la norme du vecteur OM (t) et telle que C admette une asymptote
contenant O (l’origine). Dterminer C.
359. Soit E un espace euclidien dont la sphre unit est note S. Soit ϕ un endomorphisme affine
de E tel que ϕ(S) = S. Montrer que ϕ(0) = 0 et que ϕ est une isomtrie.
Algbre
48 Revue de la filière Mathématiques
362. a) On note 1, j, j 2 les trois racines cubiques de l’unit. Soient a, b, c trois nombres com-
plexes distincts tels que a + b + c = 0. Montrer que le triangle ABC du plan complexe
dont les sommets ont pour affixes respectives a, b, c est quilatral de centre 0 si et seulement
si b = ja et c = j 2 a ou c = ja et b = j 2 a.
b) Montrer qu’il n’existe pas de triangle quilatral dont les trois sommets ont des coordonnes
rationnelles.
c) On suppose maintenant que a, b, c sont des nombres complexes distincts quelconques.
i) Montrer que le triangle ABC dont les sommets ont pour affixes respectives a, b, c est
quilatral de centre 0 si et seulement si : a2 + b2 + c2 = ab + bc + ca.
ii) Montrer que cette condition est quivalente : l’un des nombres j, j 2 est racine de
aX 2 + bX + c.
365. Soit E un ensemble de cardinal n ∈ N∗ . Soit (Ak )16k6n une famille de parties de E
vrifiant : i) ∀(i, j) ∈ {1, . . . , n}2 , i 6= j ⇒ Ai 6= Aj ,
ii) ∀(i, j) ∈ {1, . . . , n}2 , i 6= j ⇒
[card(Ai ∩ Aj ) = 1.
On se propose de montrer que Ak = E.
16k6n
a) Montrer qu’il existe au plus un ensemble Ak tel que card(Ak ) = 1.
b) Soit M = (mi,j )16i,j6n ∈ Mn (R) telle que pour (i, j) ∈ {1, . . . , n}2 , si j ∈ Ai , alors
/ Ai , mij = 0. On pose S = M tM .
mij = 1 et si j ∈
i) Vrifier que, si i 6= j, si,j = 1, et si,i = card(Ai ).
ii) Montrer que Ker S = {0}.
iii) Montrer que M est inversible et conclure.
Revue de la filière Mathématiques 49
366. Soit L une forme linaire sur C[X]. On dit qu’une suite (Pn )n∈N d’lments de C[X] est
orthogonale par rapport L si et seulement si :
∀n ∈ N, deg(Pn ) = n, ∀(m, n) ∈ N2 , m 6= n ⇒ L(Pm Pn ) = 0, ∀n ∈ N, L(Pn2 ) 6= 0.
a) Dans cette question, on suppose qu’il existe (Pn )n∈N orthogonale par rapport L.
i) Montrer que : ∀n ∈ N∗ , ∀P ∈ Cn−1 [X], L(Pn P ) = 0.
ii) Soit R ∈ C[X] tel que pour tout S ∈ C[X] de degr infrieur ou gal deg R, L(RS) = 0.
Montrer que R = 0.
iii) Montrer qu’il existe une unique suite de polynmes unitaires orthogonale relativement
L.
µ0 . . . µn
b) Pour k ∈ N, on note µk = L(X ) et on pose pour tout n ∈ N, ∆n = ...
k ..
.
.. .
.
µn . . . µ2n
On suppose qu’il existe (Pn )n∈N orthogonale pour L.
i) Montrer que ∆n 6= 0.
ii) Établir la rciproque et montrer que, pour tout n ∈ N∗ , le coefficient dominant de Pn
est gal L(X n Pn )∆n−1 /∆n ·
a) Montrer que k kop est une norme sur Mn (C) et que : ∀x ∈ Cn , kAxkop 6 kAkop kxk.
b) On suppose que A est diagonalisable et que ρ(A) < 1. Montrer que Ak op −→ 0.
k→+∞
On admettra dans la suite que le rsultat s’tend au cas o A n’est pas diagonalisable.
1/k
c) Montrer que, pour tout A ∈ Mn (C) on a : ∀k ∈ N∗ , ρ(A) 6 Ak op .
d) On suppose que ρ(A) < 1. Montrer que In − A est inversible et que la srie de terme gnral
Ak converge vers (In − A)−1 .
1/k
e) Montrer que pour tout A ∈ Mn (C), Ak op
−→ ρ(A).
k→+∞
a) Montrer que C muni de la multiplication des fonctions valeurs dans C, est un groupe
ablien.
b) Soit u ∈ C.
i) Montrer qu’il existe ϕ : R → R, de classe C 1 telle que : ∀t ∈ R, u(t) = eiϕ(t) .
ii) Soit ψ : R → R, continue telle que : ∀t ∈ R, u(t) = eiψ(t) . Montrer qu’il existe k ∈ Z
tel que ϕ = ψ + 2kπ.
Z 2π
i
c) On pose D(u) = u0 (t)u(t) dt.
2π 0
i) Montrer que D(u) ∈ Z.
ii) Montrer que ϕ (introduit la question b) peut tre choisie priodique si et seulement si
D(u) = 0.
d) Soit D : C → Z, u 7→ D(u). Montrer que D est un morphisme surjectif de groupes.
√
373. Soit f : x ∈ R 7→ sin(2πx) + sin(2π 2x).
a) Montrer que f n’est pas priodique.
√ 1
b) En utilisant le principe des tiroirs, montrer que : ∀n ∈ N∗ , ∃(p, q) ∈ N∗2 , p − q 2 6 ·
n
En dduire que pour tout ε > 0, il existe une infinit d’entiers strictement positifs tels que
√
p − q 2 6 ε.
n √ o
c) Soit, pour ε ∈ R+∗ , Nε = q ∈ N∗ ; ∃p ∈ N∗ , p − q 2 6 ε . Montrer que : ∀ε > 0,
∃` > 0, ∀n ∈ N, Nε ∩ [n; n + `] 6= ∅.
d) Soit, pour ε ∈ R+∗ , Rf,ε = {τ ∈ R, ; |f (x + τ ) − f (x)| 6 ε}. Montrer que : ∀ε > 0,
∃` > 0, ∀a ∈ R, Rf,ε ∩ [a; a + `] 6= ∅.
375. a) Montrer que les fonctions θ 7→ ln(1 − cos θ), θ 7→ ln(1 + cos θ) et θ 7→ ln(sin θ)
sont intgrables sur ]0, π[ et vrifier que les intgrales de ces fonctions sur ]0, π[ ont la mme
valeur que l’on dterminera.
b) Scinder X 2n − 1 sur C.
n h π i
Y
c) Calculer X 2 − 1 X 2 − 2 cos k X +1 .
n
k=1 Z π
ln x2 − 2x cos θ + 1 dθ. Montrer que I(x)
d) Pour x ∈ R \ {−1, 1}, on pose I(x) =
0
existe et calculer I(x). Z π
e) En dduire une seconde mthode pour calculer ln (1 − cos θ) dθ.
0
n
1 X 1 1
376. Pour tout n ∈ N∗ , soit gn : x ∈ R \ Z 7→
+ + ·
x x+k x−k
k=1
a) Montrer que g(x) = lim gn (x) existe pour tout x ∈ R \ Z et que g est drivable.
n→+∞
52 Revue de la filière Mathématiques
+∞
X
378. Soient a = (an )n∈N ∈ RN et Sa : x 7→ an xn .
n=0
a) On suppose que la srie de terme gnral an est convergente de somme A 6= 0.
+∞
X
i) Montrer que an xn est de rayon de convergence suprieur ou gal 1.
n=0
Sa (x)
ii) Soit g : x ∈]−1, 1[7→ · Montrer que g est dveloppable en srie entire et en dduire,
1−x
pour tout n ∈ N, la valeur de g (n) (0).
A
iii) Montrer que g(x) ∼ et en dduire lim Sa (x).
1 1−x
− x→1−
+∞
X
b) On suppose ici que la suite a est positive, telle que la srie entire an xn soit de rayon
n=0
de convergence suprieur ou gal 1 et la srie de terme gnral an soit divergente.
Que peut-on dire de lim− Sa (x) ?
x→1
c) Si, pour tout n ∈ N, an = (−1)n , montrer que lim Sa (x) est finie.
x→1−
d) Énoncer le rsultat dmontr dans cet exercice.
379. a) Soit f ∈ C ∞ (] − a, a[, R) paire telle que, pour tout k ∈ N, pour tout x ∈] − a, a[,
f (2n) (x) > 0.
i) Écrire la formule de Taylor avec reste intgral l’ordre n pour la fonction f sur l’intervalle
de borne 0 et x ∈] − a, a[ ; on note rn (x) le reste.
Revue de la filière Mathématiques 53
n+1
ii) Soit (x, b) ∈]0, a[2 tel que x < b. Montrer, pour n est pair, rn (x) 6 (x/b) rn (b).
En dduire que pour tout x ∈] − a, a[, rn (x) −→ 0, puis que f est dveloppable en srie
n→+∞
entire.
b) Soit g ∈ C ∞ (] − a, a[, R) telle que pour tout k ∈ N, pour tout x ∈] − a, a[, g (2n) (x) > 0.
Montrer que g est dveloppable en srie entire.
2
380. Soit γ : t ∈ R 7→ e−t /2
Z +∞ .
a) Montrer que, pour tout z ∈ C, e−itz γ(t) dt est convergente.
−∞
Z +∞
Pour z ∈ C on pose : F (z) = e−itz γ(t) dt.
−∞
b) Donner un dveloppement en srie entire de F en 0 et prciser le rayon de convergence.
c) Montrer que l’application x ∈ R 7→ F (ix) γ(x) est constante et prciser la valeur de cette
constante.
d) Donner alors une expression de F .
Algbre
384. Soit P ∈ R[X] scind racines simples. Montrer : ∀x ∈ R, P (x)P 00 (x) 6 P 0 (x)2 .
385. Soit A une partie de C de cardinal n > 2. On suppose que f : z 7→ z 2 induit une
bijection de A. Y
a) On suppose que 1 n’appartient pas A. Montrer que : (1 + a) = 1.
a∈A
b) Dterminer les ensembles A vrifiant cette proprit.
386. Soit (v1 , v2 , v3 ) une famille libre de vecteurs de R3 . Est-ce encore une famille libre si
on voit les vecteurs dans C3 ?
387. Soient E un espace vectoriel de dimension finie et A une partie non vide de A. Montrer
qu’il existe une base de Vect(A) forme de vecteurs de A.
389. Soient E un espace vectoriel de dimension n > 2, u et v dans L(E) tels que Im u =
Im v et rg u = 1.
54 Revue de la filière Mathématiques
390. Montrer que toute matrice de Mn (R) s’crit comme somme d’une matrice symtrique et
d’une matrice nilpotente.
394. Soient n ∈ N avec n > 2 et, pour z ∈ C∗ , C(z) la matrice de Mn (C) dont les
coefficients diagonaux sont gaux z + 1/z, les coefficients en dehors de la diagonale tant
gaux des ci,j fixs dans C.
a) Montrer qu’il existe R > 0 tel que, pour tout z ∈ C∗ avec |z| 6 R, la matrice C(z) soit
inversible.
b) Trouver N ∈ N∗ tel que z N det (C(z)) ait une limite quand |z| → 0. On dterminera la
valeur de la limite.
395. Soient E un espace vectoriel de dimension finie, u et v deux projecteurs tels que l’en-
domorphisme id −u − v soit inversible. Montrer que rg u = rg v.
399. Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E) nilpotent non nul.
Montrer que u ne peut s’crire comme somme de projecteurs.
···
1 2 n
0 1 ··· n−1
400. Soit M = ∈ Mn (R). Dterminer l’inverse de M .
.. .. .. ..
. . . .
0 ··· 0 1
Revue de la filière Mathématiques 55
402. Soit M ∈ Mn (C). On suppose que M ne possde qu’un coefficient non nul par ligne et
par colonne. Montrer que M est inversible.
404. Soient A et B dans M2 (R). On suppose que ABAB = 0. Montrer que BABA = 0.
0 1
405. Soit n ∈ N \ {0, 1}. Dterminer les M ∈ M2 (R) telles que M n = .
−1 0
2 −1 0
406. Soit M = −1 2 −1 . Soit B ∈ M3 (R) telle que BM = M B. Montrer que
0 −1 2
B est combinaison linaire de I3 , M et M 2 .
407. Soit f : Mn (R) → R non constante telle que : ∀(A, B) ∈ Mn (R)2 , f (AB) =
f (A) f (B). Montrer que f (A) = 0 si et seulement si A est non inversible.
411. Soient E un C-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E) non nul. Montrer
l’équivalence entre : (1) u est une homothétie (2) ∀v, w ∈ L(E), u = v ◦ w ⇒ u = w ◦ v.
a b
414. Soient a, b, c, d dans R+∗ et M = . Montrer que M possde un vecteur propre
c d
coordonnes > 0.
415. Soit M = (mi,j )16i,j6n ∈ Mn (R) o mi,n = mn,i = i, les autres coefficients tant
nuls. Dterminer le polynme caractristique de M .
416. Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (R) o ai,j = i+j(n−i). Dterminer le rang de A. Est-elle
diagonalisable ?
420. Soit P un polynôme réel non constant. Existe-t-il M ∈ Mn (C) telle que P (M ) = 0 ?
Existe-t-il M ∈ Mn (R) telle que P (M ) = 0 ?
422. Soit P ∈ R[X] non constant de degr pair. Montrer que l’application
Φ : M ∈ Mn (R) 7→ P (M ) ∈ Mn (R) n’est pas surjective.
423. Soient E un C-espace vectoriel de dimension finie, f et g dans L(E). On suppose que
f et g ont une valeur propre commune. Montrer qu’il existe φ ∈ L(E) de rang 1 tel que
φ ◦ f = g ◦ φ.
424. Soit A ∈ Mn (C). Montrer qu’il existe un polynôme annulateur de A non nul à coeffi-
cients réels.
425. Soit A une matrice carrée inversible. Montrer que A est diagonalisable si et seulement
si A2 l’est. Qu’en est-il sans l’hypothèse A inversible ?
427. a) Soient A ∈ GLn (R). Montrer que A est annule par un polynme P de R[X] tel que
P (0) 6= 0.
Revue de la filière Mathématiques 57
430. Soit (E, h , i) un espace euclidien. Dterminer les u ∈ L(E) tels que : ∀(x, y) ∈ E 2 ,
hx, yi = 0 ⇒, hu(x), u(y)i = 0.
437. Soit A ∈ Mn (C) telle que tAA = A tA. Montrer que A est diagonalisable.
Analyse
439. Donner un exemple de matrice réelle non diagonalisable. Montrer que l’ensemble des
matrices diagonalisables de Mn (C) est dense dans Mn (C).
440. Soit A ∈ Mn (R) telle que la suite (Ap )p>1 converge vers B. Montrer que B est diago-
nalisable.
n
+ 1 X
443. Soit p ∈ R . Dterminer la limite de la suite de terme gnral un = kp .
np+1
k=1
n
X ln(k) 1 2
444. Étudier la suite de terme général un = − ln (n).
k 2
k=1
446. a) Si n ∈ N avec n > 2, montrer que l’quation xn + x = 1 possde une unique solution
dans [0, 1]. On la note xn .
b) Montrer que (xn ) converge et dterminer sa limite.
3 + 2un
447. Soit (un )n>0 telle que : u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = .
3 + un
a) Montrer que (un ) converge vers une limite ` que l’on prcisera.
b) Dterminer un quivalent de (un − `).
un 1
448. F Soit (un )n>0 dfinie par u0 = 0 et, pour n ∈ N, un+1 = + . Dterminer un
2 n+1
quivalent de un .
nxn
449. Soit (xn )n>0 définie par x0 > 0 et ∀n ∈ N, xn+1 = . Dterminer un
2n + 2n+1 xn
équivalent de xn .
n
1 − bq k
Y
+ 2 ∗
450. Soient (q, b) ∈ (R ) avec q 6= 1 et, pour n ∈ N : un = . Donner une
1 − qk
k=1
condition ncessaire et suffisante pour que (un ) converge.
451. Soit (un )n>0 dfinie par u0 = 1 et, pour n ∈ N, un+1 = cos(un ).
a) Montrer que (un ) converge. On note ` sa limite.
b) Dterminer un quivalent de un − `.
452. Soit (xn )n>0 une suite relle borne telle que xn + xn+1 /2 → 1. Montrer que (xn )
converge et dterminer sa limite.
453. F Soit (xn ) une suite réelle positive telle que : ∀n ∈ N∗ : xn+1 6 xn + 1/n2 . Montrer
que la suite (xn ) converge.
p
454. Nature de la srie de terme gnral sin π 1 + n2 ?
455. Soient (un ) une suite termes positifs et (vn ) dfinie par v0 = 1 et, si n ∈ N, vn+1 =
1 p
(vn + vn2 + un ). Montrer que la suite (vn ) converge si et seulement si la srie de terme
2
gnral un converge.
Revue de la filière Mathématiques 59
an
456. Soit (an )n>0 une suite dcroissante de rels > 0. On suppose que n − 1 → `.
an+1
a) Montrer que si ` > 1 alors la srie de terme gnral an converge.
b) Montrer que si ` < 1 alors la srie de terme gnral an diverge.
457. Soit f : R+∗ → R+∗ de classe C 1 . On suppose que f 0 /f a pour limite −∞ en +∞.
a) Donner un exemple de telle fonction.
b) Montrer la convergence et dterminer la limite de la suite de terme gnral f (n + 1)/f (n).
c) Nature de la srie de terme gnral f (n) ?
Z 1
458. Soit α ∈ [1, 2] et un = cos(nα t2 ) dt. Nature de la série de terme gnral un ?
0
461. Soient f et g dans C 0 (R, R) telles que f ◦ g = id. Montrer que f et g sont bijectives.
463. Soit f ∈ C ∞ (R, R). On suppose que : ∀n ∈ N∗ , f (1/n) = n2 /(1 + n2 ). Dterminer les
drives successives de f en 0.
1
465. Soit f ∈ C 1 ([1, +∞[, R) telle que f (1) = 1 et, pour x ∈ [1, +∞[, f 0 (x) = .
x2 + f (x)2
Montrer que f admet une limite quand x → +∞ et que cette limite est infrieure 1 + π/4.
466. Soit f ∈ C 1 ([0, 1], R+∗ ). On suppose que f (0) = 0, que f 0 est dcroissante et que
Z 1
1 f 0 (1)
f 0 (1) > 0. Montrer : 2
6 .
0 1+f f (1)
467. Soit f ∈ C 0 (R, R) telle que l’image de tout intervalle ouvert est un intervalle ouvert.
Montrer que f est monotone.
468. Déterminer l’ensemble des f : R → R telles que pour tous a, b ∈ R avec a < b,
l’ensemble f ([a, b]) est un segment de longueur b − a.
470. Soit f ∈ C ∞ ([−1, 1], R). On suppose que f atteint son minimum en 0. Montrer qu’il
existe un cercle de centre sur (Oy) passant par (0, f (0)) et toujours au dessus du graphe de
f.
x
471. Soit f : x ∈ R∗ 7→ . Montrer que f se prolonge en une fonction de classe C ∞
−1ex
sur R. Montrer que tous les coefficients de Taylor en 0 de f sont rationnels.
Z 1
472. Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) telle que f (t) dt = π/4. Montrer qu’il existe a ∈]0, 1] tel que
0
1 1
6 f (a) 6 .
1+a 2a
473. Soient f ∈ C 1 ([0, 1], R) et g ∈ C 0 (R, R). On suppose que g est 1-périodique. Calculer
Z 1
lim f (t) g(nt) dt.
n→+∞ 0
Z +∞
474. Nature de sin(x2 ) dx ?
0
475. Soit f : t 7→ | ln t|α avec α ∈ R. Étudier l’intégrabilité de f sur ]0, 1/2], [1/2, 1[, ]1, 2]
et [2, +∞[.
476. Soit f ∈ C 0 (R+ , R+ ). On suppose f intgrable sur R+ . Montrer l’existence d’une suite
de rels positifs (xn )n>0 telle que xn → +∞ et xn f (xn ) → 0.
477. Soit f ∈ C 1 (R+ , R). On suppose (f 0 )2 intgrable sur R+ . Montrer que t 7→ f (t)2 /t2 est
intgrable sur [1, +∞[. Dterminer la limite de f (t)2 /t quand t → +∞.
Z +∞
1 +
478. Soit f ∈ C (R , R) telle que (f 0 (t)2 + t2 f (t)2 ) dt existe. Montrer que f 2 est
s 0 s
Z +∞ Z +∞ Z +∞
intégrable sur R+ et que f (t)2 dt 6 2 f 0 (t)2 dt t2 f (t)2 dt.
0 0 0
1.3 . . . (2n − 1)
479. Soit (un )n>0 dfinie par u0 = 1 et ∀n ∈ N∗ , un = .
X 2.4 . . . (2n)
a) Calculer le rayon de la série entière (−1)n un z 2n .
n>0
b) Montrer que un → 0 mais que la série de terme gnral un diverge.
480. Soit (fn ) une suite de fonctions continues de [0, 1] dans R. On suppose que (fn ) que
Z 1
converge simplement vers 0 et que la suite fn (t) dt est bornée. Est-il vrai que :
Z 1 0
lim fn (t) dt = 0 ?
n→+∞ 0
Revue de la filière Mathématiques 61
X 1
481. Calculer l’aide d’une intgrale : ·
(8n + 1)(8n + 5)
n>0
485. Soient f ∈ C 2 (R, R), g ∈ C 0 (R, R+ ) telles que : ∀x ∈ R, f 00 (x)+f (x) = −x g(x) f 0 (x).
Montrer que f est borne.
Z 1
486. Soit F : P ∈ Rn [X] 7→ R qui P ∈ Rn [X] associe F (P ) = sin (t P (t)) dt.
0
Montrer que F est de classe C 1 .
487. Dterminer l’image de l’application f : (x, y) ∈ R2 7→ (cos x + cos y, sin x + sin y).
492. Soient S la sphre unit de R3 et A = (0, 0, −1). Soit f l’application de S \ {A} dans la
plan d’quation (z = 0) qui M associe le point f (M ) d’intersection de la droite (AM ) et du
plan (z = 0). Montrer que les coordonnes de M sont rationnelles si et seulement si celles de
f (M ) le sont.
Mines-Ponts - MP
Algbre
494. F Soit G un groupe fini, de centre Z. Le cardinal de Z peut-il être la moitié de celui
de G, ou le tiers ?
503. Soit n ∈ N. Montrer qu’il existe un unique P ∈ K[X] tel que P (X+1)+P (X) = 2X n .
507. Montrer qu’il existe une base de Mn (C) constitue de matrices inversibles.
508. Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Montrer que deux sous-espaces de E de
mme dimension ont un supplmentaire commun.
509. Soient (z1 , . . . , zn ) les racines complexes comptes avec multiplicits du polynme P =
X n − X + 1.
a) Les racines de P sont-elles simples ?
b) Calculez le dterminant de la matrice M dont les coefficients diagonaux sont 1 + z1 , 1 +
z2 , . . . , 1 + zn , les autres coefficients tant gaux 1.
510. Soient A, B ∈ Mn (K) telles que rg(AB − BA) = 1. Calculer (AB − BA)2 .
64 Revue de la filière Mathématiques
516. On dit qu’un sous-espace vectoriel V de Mn (K) est régulier si, dans V , seule la matrice
nulle a un déterminant nul.
a) Dans M2 (R), existe-t-il des sous-espaces réguliers de dimension 2, de dimension 3 ?
b) Mêmes questions dans M3 (R) puis dans Mn (C), avec n > 2.
517. a) Soit A ∈ Mn (Z). Montrer que A appartient GLn (Z) si et seulement si | det A| = 1.
b) Soit A ∈ GLn (R). On suppose que A et A−1 sont coefficients dans N. Montrer que A
est une matrice de permutation.
c) On suppose que det(A + B) > 0. Montrer que : ∀p ∈ N, det A2p+1 + B 2p+1 > 0.
527. Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (R) o ai,j = j si i 6 j et 0 sinon. Trouver les vecteurs
propres de A. Quelles sont les matrices qui commutent avec A ?
531. Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = A + In . Montrer que A est diagonalisable dans
Mn (C) et que det A > 0.
532. Soit φ l’endomorphisme de Mn (R) dfini par φ(M ) = M + tr(M )A. Donner une
condition ncessaire et suffisante sur A pour que φ soit un projecteur. Donner alors le noyau
et l’image de φ.
√ √
533. Existe-t-il M ∈ M4 (Q) dont 2 − 3 est valeur propre et telle que tr M = 1 ?
536. On dit qu’une matrice A est idempotente s’il existe p > 2 tel que Ap = A. Soient n > 2
et M ∈ Mn (R) de rang (n − 1) qui est produit de (n − 1) matrices idempotentes diffrentes
de l’identit. Montrer que 1 est valeur propre de M .
537. Soient A et B dans Mn (C). Montrer que A et B ont une valeur propre commune si et
seulement s’il existe M ∈ Mn (C) non nulle telle que AM = M B.
542. Soient E un espace euclidien, f et g dans S + (E). Dterminer Ker(f + g) et Im(f + g).
543. On munit Mn (R) du produit scalaire dfini par : ∀(M, N ) ∈ Mn (R)2 , hM, N i =
tr M N . Soient A ∈ Mn (R) et ΦA : M ∈ Mn (R) 7→ tAM A ∈ Mn (R). À quelle
t
544. Pour toute permutation σ dans Sn on note f (σ) l’endomorphisme de Rn qui chaque
1 X
vecteur ei de la base canonique de Rn associe eσ(i) . Montrer que F = f (σ) est un
n!
σ∈Sn
projecteur orthogonal et le caractriser.
Revue de la filière Mathématiques 67
546. On donne des parties finies P1 , . . . , Pn d’un ensemble E. Montrer que la matrice réelle
de terme général |Pk ∩ P` | est symétrique positive. Quand est-elle définie positive ?
549. Soit u un endomorphisme d’un espace réel euclidien E. Si u∗ u est un projecteur, mon-
trer qu’il en est de même de uu∗ puis comparer les rangs, images et noyaux de ces deux
projecteurs. À quelle condition a-t-on alors u∗ u + uu∗ = idE ?
hx, Axi
550. Soient A ∈ Sn++ (R) et m = inf kxk=1 . Montrer que m 6 1 et caractriser les A
kAxk
tels que m = 1. De faon gnrale, calculer m l’aide des valeurs propres de A.
551. Soient A et B dans Sn+ (R) telles que : ∀X ∈ Mn,1 (R), t XAX 6 t XBX. Montrer
que det A 6 det B. Ind. Commencer par le cas particulier B = In .
Analyse
556. Soient E = C 0 ([a, b], R), (an )n>0 une suite d’lments de [a, b]. Pour (f, g) ∈ E 2 , on
+∞
X f (ak ) g(ak )
pose : hf, gi = ·
2k
k=0
a) À quelle condition la formule prcdente dfinit-elle un produit scalaire sur E ?
b) Soient (an )n>0 et (bn )n>0 deux suites vrifiant cette condition. On suppose les ensembles
{an , n ∈ N} et {bn , n ∈ N} distincts. Montrer que les normes associes ne sont pas quiva-
lentes.
c) Montrer que E n’est complet pour aucune norme de ce type.
557. Soient p ∈ N∗ et A ∈ Sp++ (R). Dterminer les rels α vrifiant la proprit (P) : toute
suite (Xn ) ∈ Mp,1 (R)N pour laquelle existe B ∈ Mp,1 (R) tel que : ∀n ∈ N, Xn+1 =
Xn + α(B − AXn ), est convergente.
558. Soient n ∈ N∗ et A ∈ Mn (C). On suppose que la suite (Ap )p>0 est borne. Montrer
p−1
1X k
que la suite de terme gnral Bp = A converge et que sa limite est le projecteur sur
p
k=0
Ker(A − In ) paralllement Im(A − In ).
559. Soient E un espace normé complexe de dimension finie et u un élément fixé de L(E),
muni de la norme subordonnée ; on désigne par % le module maximal d’une valeur propre
de u. Lorsque n → +∞, peut-on avoir |||un ||| = o(%n ) ? Quand a-t-on |||un ||| = O(%n ) ?
562. Soient a > 0 et b > 0. Dterminer les limites des suites de termes gnraux :
n n n
1 Y 1/n 1 Y 1 Y
k , (bk)1/n , (a + kb)1/n .
n n n
k=1 k=1 k=1
Revue de la filière Mathématiques 69
un + (n + 1)un+1
563. F Soit u ∈ RN vrifiant u0 = 0, u1 = 1 et : ∀n ∈ N, un+2 = .
n+2
Dterminer la limite de (un ).
2 1√ 1√
564. Soit uk = (k + 1)3/2 − k 3/2 − k+1− k. Trouver un quivalent de uk . En
3 2 2
n √
X
dduire un dveloppement asymptotique de vn = k.
k=1
p
565. Soit (un ) dfinie par : u0 > 0 et, pour n ∈ N, un+1 = u2n + un . Équivalent de
n
X 1
?
uk
k=0
x2n + 1
570. Soit (xn ) dfinie par x0 > 0 et, pour n ∈ N, xn+1 = xn . Étudier la srie de
3x2n + 1
terme gnral ln(xn ).
∗
571. Soit (an ) ∈ (R+ )N . On suppose que la srie de terme gnral an est convergente. Montrer
que la srie de terme gnral an 1−1/n est convergente.
572. a) Soit (an )n>0 une suite relle dcroissante de limite nulle. On pose, pour n ∈ N :
n−1
X
Sn = (−1)k ak . Montrer que la srie de terme gnral an 2 converge si et seulement si la srie
k=0
de terme gnral (−1)n an Sn converge.
70 Revue de la filière Mathématiques
(−1)n
1 1
b) Montrer que la srie de terme gnral un = 1+ + ··· + converge et calculer
n+1 2 n
sa somme.
576. Soient I un intervalle de R et f ∈ C 1 (I, R). On suppose que la drive f 0 est strictement
positive en tout point de I en lequel f s’annule. Montrer que la fonction f s’annule au plus
une fois sur I.
1 x 2
Z
n
578. Soit, pour n ∈ N∗ , Jn : x ∈ R+ 7→ x − t2 et dt.
n! −x
a) Montrer qu’il existe An et Bn dans Rn [X] tels que :
∀x ∈ R+ , Jn (x) = An (x) ex + Bn (x) e−x .
b) En dduire que si r ∈ Q∗ alors er n’est pas rationnel.
1 x 2
Z
579. Soit, pour x ∈ R et n ∈ N, Hn (x) = (x − t2 )n cos t dt.
n! −x
a) Montrer qu’il existe Cn et Sn polynmes de Z[X] de degr au plus n tels que Hn (x) =
Cn (x) cos x + Sn (x) sin x.
b) En dduire que, si r ∈ Q∗ , tan r 6∈ Q.
Z b Z b
1
580. Soient (a, b) ∈ R2 avec a < b, F = C 0 ([a, b], R+∗ ) et Φ : f ∈ F 7→ f .
a a f
a) Montrer que Φ prsente un minimum.
b) L’application Φ est-elle majore ?
c) Dterminer Φ(F ).
a) Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , il existe une subdivision a = xn,0 < xn,1 < · · · <
Z xn,k+1
1 b
Z
xn,n = b telle que, pour tout k, f= f.
xn,k n a
n−1
1X
b) Dterminer la limite de la suite de terme gnral f (xn,k ).
n
k=0
Z π/2
582. Aprs avoir justifi son existence, calculer : cos(x) ln(tan x) dx.
0
n−1
X 1
583. a) Donner un quivalent de Sn = n √ ·
k=0
n2
− k2
b) Soit f ∈ C 0 ([0, 1[, R+ ) croissante, non nulle et intgrable sur [0, 1[, Donner un quivalent
n−1
X
de Tn = f (k/n).
k=0
n
Y
584. Étudier la convergence de la suite (fn ) o fn : x ∈ R 7→ cos(x/2k ).
k=1
(nx)α
585. Soient α > 0 et, pour tout n ∈ N, fn : x 7→ .
1 + nx2
+
a) Étudier la convergence simple, uniforme de (fn ) sur R , sur [a, +∞[ avec a > 0.
Z +∞
b) Soit a > 0. On pose In = fn . Étudier la suite (In ).
a
x2
586. Pour n ∈ N∗ , soit fn : x ∈ R+ 7→ (−1)n ln 1 + . Soit f : x 7→
n(1 + x)2
+∞
X
fn (x).
n=1
a) Justifier la dfinition de f .
+∞
X
b) On pose S = (−1)n ln(1 + 1/n). Montrer que f (x) → S quand x → +∞.
n=1
c) Montrer que S = ln(2/π).
Z 1
(−1)b1/xc
d) Existence et calcul de dx.
0 x
587. Soient (an ) une suite relle de limite nulle, G : [0, 1] → R continue sur [0, 1], drivable
sur ]0, 1[, dont la drive G0 est intgrable sur ]0, 1[.
+∞
X
ak G(xk ) − G(xk+1 ) est dfinie sur [0, 1].
a) Montrer que f : x 7→
k=0
b) Montrer que f est borne. Montrer que f est continue en 1.
72 Revue de la filière Mathématiques
X 1 X
588. Soit ζ : x ∈]1, +∞[7→ . Montrer que ζ est bien dfinie. Calculer (ζ(k) − 1).
nx
n>1 k>2
595. Si r ∈ [0, 1[, on définit la suite (un (r)) par u0 (r) = a, u1 (r) = b et, pour n ∈ N,
un+2 (r) = un+1 (r) + rn un (r).
a) Montrer que la suite (un (r)) converge pour tout r ∈ [0, 1[. On note f (r) la limite.
b) Montrer que r 7→ f (r) est développable en série entière sur [0, 1[.
Revue de la filière Mathématiques 73
+∞
X
596. Soient (an )n>0 ∈ RN et f : x 7→ an xn de rayon de convergence gal 1.
n=0
a) Si la srie de terme gnral |an | converge, montrer que f est continue sur [−1, 1].
b) Si la srie de terme gnral an converge, montrer que f est continue sur ] − 1, 1].
n−1
1X 1 X
597. Soit, pour n ∈ N∗ , an = . Soit f : x 7→ an xn . Dterminer le rayon
n k(n − k)
k=1 n>2
de convergence de f . Calculer f sur ] − 1, 1[.
+∞
X xn
598. Dterminer le rayon de convergence de √ √n ·
n=1
( n)
+∞
(−1)n 2n n
X
599. Soient I l’intervalle ouvert de convergence de la srie entire x et f sa
n=0
2n − 1 n
somme.
a) Dterminer I.
b) Montrer que f est solution de (1 + 4x)y 0 = 2y.
c) Dterminer f (1/4).
1/4
604. Pour n ∈ N, soit fn : x ∈ R+ 7→ xn sin(x1/4 ) e−x .
Z fn est intgrable.
a) Montrer que
b) Calculer fn .
R+
74 Revue de la filière Mathématiques
n
X 1
605. a) Montrer que la suite de terme gnral Sn = − ln n est convergente. On note γ
k
k=1
sa limite. Z n n
∗ t
b) Soit, pour n ∈ N : In = 1− ln(1/t) dt. Montrer que (In ) converge vers γ.
0 n
Z +∞
c) Montrer γ = e−t ln(1/t) dt.
0
1
607. Soit, pour n ∈ N \ {0, 1}, fn : x ∈ R+ 7→ ·
1 + x + xn−1
a) Étudier la convergence simple et uniforme de (fn ). On note f sa limite simple.
Z 1 Z 1
b) Calculer f et dterminer un quivalent de (fn − f ).
0 0
Z π/2
608. Dfinition, continuit et drivabilit de x 7→ cos(t)x ln(sin t) dt.
0
Z +∞
2
609. a) Soit n ∈ N. Exprimer In = t2n e−t dt en fonction de Γ(n + 1/2).
0
b) Exprimer In en fonction de Γ(1/2).
Z +∞
2
c) En dduire une expression de A(x) = cos(xt) e−t dt.
0
Z +∞
610. Soient f ∈ C 1 (R+ , R+ ) intgrable et F : x ∈ R+ 7→ f (t) e−xt dt.
0
a) Dterminer le domaine de dfinition de F . Montrer que F est continue.
b) Donner une condition ncessaire et suffisante pour que F soit intgrable sur R+ .
Z +∞ −xt Z +∞
+∗ e +∗ x−t
611. Soient f : x ∈ R 7→ dt et g : x ∈ R 7→ sin dt.
0 1 + t2 x t
00
a) Montrer que f et g sont solutions de y + y = 1/x.
b) Montrer que f = g.
Z +∞
sin t
c) En dduire la valeur de dt.
0 t
Z +∞
xt
612. Soit F : x 7→ arctan dt.
0 1 + t2
a) Dterminer le domaine de dfinition de F .
b) Étudier la continuit, le caractre C 1 de F .
Revue de la filière Mathématiques 75
Z +∞
613. Soit n ∈ N∗ . On pose Fn : x 7→ (1 + tx )−n dt. Donner le domaine de dfinition
0
de Fn . Pour x > 1, tudier la convergence de la suite (Fn (x)).
Z +∞
dt
614. Soit F : x 7→ .
1 tx (1
+ t)
a) Dterminer le domaine de dfinition de F . Étudier la continuit, le caractre C 1 , les variations
de F sur son domaine de dfinition.
b) Donner un quivalent de F aux bornes de ce domaine.
Z +∞
dt
615. Pour x ∈]0, 1[, on pose F (x) = .
0 + t) tx (1
a) Montrer que F est bien dfinie, que F est continue.
Z 1 x
t + t1−x
b) Montrer : ∀x ∈]0, 1[, F (x) = dt. En dduire inf F .
0 t(1 + t) ]0,1[
c) Montrer que lim+ F (x) = lim− F (x).
x→0 x→1
d) Donner un quivalent de F en 0+ et en 1− .
Z +∞
dt
616. Soit F : x ∈ R 7→ 2 )(1 + i xt)
.
−∞ (1 + t
a) Justifier la dfinition de F . Montrer qu’elle est continue.
b) Exprimer F sans recourir au signe intgral.
Z +∞
617. Soient Γ : x 7→ tx−1 e−t dt et L : x 7→ ln (Γ(x)).
0
a) Dterminer l’ensemble de dfinition de L.
b) Montrer que L est convexe.
1
ux
Z
618. a) Justifier l’existence, pour x ∈]0, 1[, de I(x) = du. Exprimer I(x) comme
0 1+u
somme d’une srie.
sin t
621. Soit f : t ∈ R+∗ →
7 √ ·
Z +∞ t
a) L’intgrale f converge-t-elle ?
0
b) La fonction f est-elle intgrable sur ]0, +∞[ ? √
c) Soit g la fonction paire et 2π-priodique qui, sur [0, π], vrifie f (t) = t. Montrer que
an (f ) = O(n−3/2 ).
d) Est-ce que g est la somme de sa srie de Fourier ?
X 1
623. Rsoudre (4x − x2 )f 0 (x) − (x + 2)f (x) = −2. En dduire 2n
.
n>0 n
624. Rsoudre (1 + x2 )y 00 + xy 0 − y = 0.
et
625. Rsoudre x00 − 2x0 + x = .
cos2 t
626. Soit (E) l’quation diffrentielle y 00 + ex y = 0.
a) Montrer que les solutions de (E) sont bornes sur R+ .
b) Les solutions de (E) sont-elles toutes bornes sur R ?
629. Soient M une application continue intégrable de R+ dans Mn (R) et X une solution
maximale de l’équation différentielle X 0 = M (t) X. Montrer que l’application vectorielle X
est bornée. En dduire que, si q est une application continue intégrable de R+ dans R, toutes
les solutions maximales de l’équation différentielle y 00 + y = q(t) y sont bornées.
633. Soient Dple disque ferm de centre 0 et de rayon 3 dans R2 canoniquement euclidien, et
f : (x, y) 7→ x2 + y 2 + y 2 − 1. Donner les extrema de f sur D.
Gomtrie
(1 − sin θ)
635. Soit C la courbe polaire d’quation r(θ) = a ·
cos θ
a) Tracer la courbe. En dterminer une quation cartsienne.
c) Calculer l’aire de la boucle dlimite par le point double.
1
636. a) Soient e ∈]0, 1[ et E l’ellipse d’quation polaire ρ = . Dterminer le lon-
1 + e cos θ
gueur du grand axe et du petit axe de E.
Z 2π
dθ
b) Soit (a, b) ∈ R2 avec 0 < b < a. Calculer .
0 a + b cos θ
Mines-Ponts - PSI
Algbre
639. Soient K = R ou C et (ak )06k6n ∈ K n+1 . Montrer que a0 est non nul si et seulement
Xn
si : ∀Q ∈ K[X], ∃!P ∈ K[X], Q = ak P (k) .
k=0
640. Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E) tel que u3 = u. Montrer
que u2 est un projecteur. Que peut-on dire si tr(u) = rg(u) ?
78 Revue de la filière Mathématiques
a2
0 a
∗
641. Soient a ∈ R et A = 1/a 0 a . Calculer An pour n ∈ N∗ .
1/a2 1/a 0
ai aj
642. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ R∗n . Calculer le dterminant de la matrice + .
aj ai 16i,j6n
646. Soient A et B dans M3 (R) telles que det(A) = det(B) = det(A−B) = det(A+B) =
0. Montrer que : ∀(x, y) ∈ R2 , det(xA + yB) = 0.
648. Soient E et F deux C-espaces vectoriels de dimensions finies. Pour f ∈ L(E, F ), soit
H = {g ∈ L(F, E), f ◦ g ◦ f = 0}. Dterminer dim H.
···
0 0 a1
.. .. .. ..
649. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ Rn . Diagonaliser
. . . .
.
0 ··· 0 an−1
a1 ··· an−1 an
652. Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace euclidien (E, k k).
Revue de la filière Mathématiques 79
654. Soient E = C 0 ([0, 1], R) et (fi )16i6n une famille libre de E. Montrer que, pour toute
M = (mi,j )16i,j6n ∈ Mn (R), il existe une famille (gi )16i6n de E telle que, pour tout
Z 1
2
(i, j) ∈ {1, . . . , n} , mi,j = fi (t) gj (t) dt. Étudier la rciproque.
0
Z 1
1 2
655. Soit E = C ([0, 1], R). Pour (f, g) ∈ E , on pose : φ(f, g) = (f g + f 0 g 0 ).
0
a) Montrer que φ est un produit scalaire sur E.
b) Soient V = {f ∈ E, f (0) = f (1) = 0} et W = {f ∈ E, f = f 00 }.
i) Montrer que V et W sont deux sous-espaces supplmentaires et orthogonaux.
ii) Soit f ∈ E. Dterminer la projection orthogonale de f sur V .
+∗ +∗ n 1
656. Soient p ∈ R , α = (αi )16i6n ∈ (R ) et S = ∈ Mn (R).
(αi + αj )p 16i,j6n
a) Justifier l’existence de S et montrer que S est symtrique.
Z +∞ Z +∞
1/p
b) Montrer que, pour (s, p) ∈ (R+∗ )2 , e−st dt et up−1 e−u du sont conver-
0 0
gentes ; tablir une relation entre les deux intgrales.
c) À l’aide de b), montrer que S a ses valeurs propres positives et donner une condition sur
α pour que S soit inversible.
657. Soient S une matrice relle symtrique et A une matrice relle quelconque. On pose B =
SAS. Montrer que B ∈ Sn++ (R) si et seulement si S est inversible et A ∈ Sn++ (R).
Analyse
sin x
658. Soient p ∈ R et f : x ∈ R+∗ 7→ · Donner une condition ncessaire et suffisante sur
xp
p pour que f admette un prolongement sur R+ de classe C ∞ .
Z x
t
659. Soit f : x 7→ √3 3
dt.
1/x t −1
a) Dterminer l’ensemble de dfinition D de f . Étudier les variations de f .
b) Étudier les branches infinies de la courbe reprsentative de f et tracer cette courbe.
660. Soit f ∈ C 2 (R+ , R) telle que f (0) = f 0 (0) = 0, f 00 (0) > 0. On suppose que l’ensemble
t ∈ R+∗ , f (t) = 0 possde un plus petit lment. Montrer qu’il existe un point distinct de O
f (x + 1)
663. Soient k ∈ [0, 1[ et f : R+ → R+∗ continue par morceaux telle que −→ k.
f (x) x→+∞
Montrer que f est intgrable. Peut-on gnraliser le rsultat ?
+∞
X
664. Soit f : x 7→ sin(x)e−nx . A t-on convergence simple sur R+ ? Uniforme ? Quelle
n=1
est la somme de la srie ?
x e−nx
665. Soit, pour n > 2, un : x ∈ R+ 7→ ·
ln n
a) Montrer que la srie de fonctions de terme gnral un converge simplement mais pas norma-
lement sur R+ .
+∞
+
X x ex
b) Montrer, si n > 2 et x ∈ R : 0 6 uk (x) 6 . En dduire la
ln(n + 1)(1 − e−x )
k=n+1
convergence uniforme de la srie.
+∞
X
666. Soit f : x 7→ ln(1 + e−nx ).
n=0
a) Dterminer le domaine de dfinition de f .
b) Dterminer la limite de f et un quivalent en +∞.
c) Dterminer la limite de f et un quivalent en 0+ .
+∞
X 2n
667. a) Soit s : t 7→ tn . Dterminer le rayon de convergence R de s.
n=0
n
b) Montrer que, sur ] − R, R[, s vrifie l’quation : (1 − 4t)s0 (t) = 2s(t). En dduire s.
+∞
X n
668. Rayon de convergence et somme de f : x 7→ n(−1) xn .
n=1
2
669. Dterminer le dveloppement en srie entire de la fonction f : x 7→ (arcsin x) .
+∞
X
670. Soit (an ) ∈ RN telle que an ∼ n. On pose f : x 7→ an xn .
n=0
a) Dterminer le rayon de convergence de f .
b) Montrer que f (x) est quivalente 1/(1 − x)2 quand x → 1− .
Revue de la filière Mathématiques 81
+∞ Z
!
X π/4
672. Soit f : x 7→ tan r dt xn
n
n=0 0
a) Dterminer l’ensemble de dfinition de f .
b) Exprimer f l’aide de fonctions usuelles.
Z 1
2
673. Pour (p, q) ∈ N , on note Ip,q = tp (1 − t)q dt. Calculer Ip,q . Dterminer la nature et
0
+∞
X
la somme de la srie In,n .
n=0
674. Soit f : R → R, 2π-priodique et paire, telle que f (x) = x pour x ∈]0, π[.
a) Calculer les coefficients de Fourier de f .
b) Étudier la convergence simple et uniforme de la srie de Fourier de f .
+∞ +∞ +∞ +∞
X 1 X 1 X 1 X 1
c) Calculer et . En dduire et .
(2k + 1)2 (2k + 1)4 n=1
n 2
n=1
n 4
k=0 k=0
679. Soit A ∈ M3 (R) antisymtrique. On considre le systme diffrentiel : (E) X 0 = AX. Soit
X : R → R3 une solution de (E).
a) Montrer que l’application t 7→ kX (t)k est constante.
b) Soit a ∈ Ker(A). Montrer que l’application t 7→ hX (t) , ai est constante.
c) En dduire que X(t) dcrit une partie d’un cercle dans R3 .
( n
) n
X X
+∗ n
680. Soient H = (x1 , . . . , xn ) ∈ (R ) ; xi = 1 , f : (x1 , . . . , xn ) ∈ H 7→ x2i .
i=1 i=1
Dterminer les extrema de f .
82 Revue de la filière Mathématiques
Mines-Ponts - PC
Algbre
683. Soit P ∈ R[X] tel que : ∀x ∈ R, P (x) > 0. Montrer qu’il existe A, B ∈ R[X] tels que :
P = A2 + B 2 .
684. Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et f dans L(E). On suppose que
rg(f ) = rg(f 2 ). Montrer que Ker f ⊕ Im f = E. Étudier la rciproque.
687. Soient E un espace vectoriel de dimension finie, p et q dans L(E) tels que p + q = id
et rg p + rg q 6 dim E. Montrer que p et q sont des projecteurs.
a c b
3 2 2 2
688. Soient (a, b, c) ∈ R tel que a + b + c = 1 et M = c b a . Montrer :
b a c
| det A| 6 1.
1 1
689. Trouver les couples (A, B) ∈ M2 (R)2 tels que AB = BA = .
1 1
690. Soient A et B dans Mn (C) telles que AB−BA soit de rang 1. Montrer que : A(Im B) ⊂
Im B ou A(Ker B) ⊂ Ker B.
691. Soient A et B dans Mn (C). Trouver les M ∈ Mn (C) telles que M + (tr M )A = B.
698. Soient A ∈ Mn (C). Trouver les M ∈ Mn (C) telles que M + tM = tr(M )A.
699. Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E) tel que u2 = − id.
Montrer que E est de dimension paire et qu’il n’existe pas d’hyperplan stable par u.
Soit z ∈
700. C. Donner une condition ncessaire et suffisante sur z pour que la matrice
0 z z
1 0 z soit diagonalisable.
1 1 0
0 sin(2φ) sin φ
701. Pour quels φ ∈ R la matrice sin φ 0 sin(2φ) est-elle diagonalisable ?
sin φ sin(2φ)
703. Trouver les M ∈ M4 (R) telles que M 2 = Diag (1, 2, −1, −1).
705. Soient (a1 , . . . , an ) ∈ Rn et N = (ni,j )16i,j6n telle que ∀(i, j) ∈ {1, . . . , n}2 , ni,j =
ai . On pose M = 2N − tr(N ) In . La matrice M est-elle diagonalisable ?
In A
706. Soient A, B ∈ Mn (R) et M = .
0 B
a) On suppose M diagonalisable. Montrer que B est diagonalisable.
b) Donner une condition ncessaire et suffisante sur (A, B) pour que M soit diagonalisable.
709. Soient A ∈ Mn (C) diagonalisable et P ∈ C[X] avec deg P > 1. Montrer qu’il existe
M ∈ Mn (C) telle que P (M ) = A.
0
710. Soit Φ qui une matrice XM de colonnes C1 , C2 , . . . , Cn associe la matrice M de co-
lonnes C10 , . . . , Cn0 o Ck0 = Cj .
j6=k
a) Montrer que Φ est un endomorphisme de Mn (C).
b) L’endomorphisme Φ est-il diagonalisable ? Prciser la trace de Φ et donner un polynme
annulateur de Φ.
714. Soient n ∈ N avec n > 2, A ∈ Mn (R) coefficients dans {0, 1}, J ∈ Mn (R) dont tous
les coefficients sont gaux 1. On suppose que A tA = sIn + J avec s ∈ N∗ .
a) Montrer que A est inversible.
b) Montrer que AJ est proportionnelle J.
c) Montrer que JA est proportionnelle J.
d) Montrer que A et tA commutent.
X X
715. Soit A = (ai,j )16i,j6n ∈ On (R). Montrer : ai,j 2 = n et ai,j 6 n.
16i,j6n 16i,j6n
716. Soit M ∈ Mn (R) telle que M tM = tM M et M 2 = −In . Montrer que M est ortho-
gonale.
717. Soit A ∈ Mn (R) telle que tA = 3A2 − A − In . Montrer que la suite (Ap )p>0 converge.
1/n
n!
723. Limite de la suite de terme gnral un = ?
nn
r
√
q
724. Soit a > 0. Étudier les suites de termes gnraux un = a+ a + · · · + a (n radi-
v s
u r
t 1 1 1
u
caux) et vn = + + ··· + .
100 101 100 + n − 1
(−1)n
725. Nature de la srie de terme gnral un = ln 1 + , α > 0?
nα
n
726. Nature de la srie de terme gnral un = (cos(1/nα )) , α > 0 ?
728. Soit (an ) ∈ CN . On suppose que, pour toute suite (bn ) ∈ CN telle que la srie de terme
gnral |bn |2 soit convergente, la srie de terme gnral an bn est convergente. Montrer que la srie
de terme gnral |an |2 est convergente.
729. Soit (an )n>0 ∈ CN . On suppose que, pour toute suite (bn )n>0 telle que la srie de terme
gnral |bn | converge, la srie de terme gnral an bn soit convergente. Montrer que la suite (an )
est borne.
Z +∞ √
730. Soit a ∈ R. Pour n ∈ N, on pose un = | sin(at)|e−n t dt. Étudier la srie de
0
terme gnral un .
n
X
731. Soient (un )n>0 ∈ (R+∗ )N . On pose, pour n ∈ N : Sn = uk .
k=0
86 Revue de la filière Mathématiques
un
a) On suppose que la srie de terme gnral un converge. Nature des sries de termes gnraux
Sn
un
et ?
Sn 2
un
b) On suppose que la srie de terme gnral un diverge. Nature des sries de termes gnraux
Sn
un
et ?
Sn 2
732. Trouver les f : R → R drivables en 0 telles que :
∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (y) ex + f (x) ey .
(1 + x)(ln x)/x − x
735. Dterminer la limite en 0+ de x 7→ .
x(xx − 1)
Z ax
736. Soient a ∈ [0, 1[ et f ∈ C 0 (R, R) telle que : ∀x ∈ R, f (x) = f (t) dt. Montrer que
0
f est nulle.
Z x+y
0 + + 2
737. Dterminer les f ∈ C (R , R) telles que : ∀(x, y) ∈ (R ) , f (x) f (y) = f (t) dt.
|x−y|
738. Soit I un intervalle ouvert de R contenant 0. Dterminer les couples (f, g) de C 1 (I, R)2
tels que : ∀x ∈ I, f (x) g(x) = x et f 0 (x) g 0 (x) = 1.
+∞
X 1
744. Soit f : x 7→ .
n=1
n2 x+n
a) Montrer que f est dfinie sur R+∗ et continue.
b) Dterminer un quivalent de f en 0 et en +∞.
+∞
X (−1)n
745. Soit f : x ∈ R+∗ 7→ . Montrer que f est bien dfinie et est de classe C 1 .
n=0
x + n
+∞
X x
746. Soit f : x 7→ . Dterminer le domaine de dfinition de f , la limite de f
n=1
n(1 + n2 x)
en +∞ et un quivalent de f en 0.
+∞
X x √
747. Soit f : x 7→ ln 1 + 2 . Montrer que f (x) ∼ π x quand x → +∞.
n=1
n
Z x
0
748. Soient f0 ∈ C (R, R) et, pour n ∈ N, fn+1 : x ∈ R 7→ fn (t) dt. Montrer la
X 0
convergence normale sur tout segment de F : x 7→ fn (x). Calculer F .
n>0
X
749. Soit (an ) une suite complexe. On suppose que an z n a un rayon R > 0, que
X X
a2n z n a un rayon R1 > 0 et que a2n+1 z n a un rayon R2 > 0. Exprimer R en
fonction de R1 et R2 .
X 2k
750. Soit f : x 7→ xk .
k
k>0
a) Dterminer le rayon de convergence de f . Trouver une quation diffrentielle vrifie par f ;
en dduire f .
n
X 2k 2n − 2k
b) Calculer (−1)k .
k n−k
k=0
+∞
X s(n)
751. Pour n ∈ N∗ , soit s(n) le nombre de chiffres de n. Soit S : x 7→ xn .
n=1
n(n + 1)
a) Dterminer le rayon de convergence de S.
s(n)
b) La srie de terme gnral est-elle convergente ?
n(n + 1)
Z +∞
dt
752. a) Soit n ∈ N∗ . Justifier l’existence de an = .
chn t
0 X
b) Dterminer le rayon de convergence et calculer la somme de x 7→ an xn .
n>1
88 Revue de la filière Mathématiques
x
ln |1 − t|
Z
753. Soit f : x 7→ dt.
0 t
a) Dterminer le domaine de dfinition de f .
b) Montrer que f est dveloppable en srie entire au voisinage de 0 et donner son dveloppe-
ment.
Z 1 x
t (t − 1)
754. Soit F : x 7→ dt.
0 ln t
a) Dterminer le domaine de dfinition D de F .
b) Exprimer F (x) pour x ∈ D.
+∞
ln(1 + xt2 )
Z
755. Soit f : x 7→ dt.
0 t(1 + t2 )
a) Dterminer le domaine de dfinition D deZf .
1 x ln t
b) Montrer, pour x ∈ D, que f (x) = − dt.
2 0 1−t
Z +∞
sin(tu)
756. Soit f : t 7→ du. Montrer que f est dfinie sur R, que f est de classe C 1 .
0 eu − 1
+∞
X t
Montrer que f (t) = 2 + n2
.
n=1
t
Z 1
757. Soit, pour n ∈ N, In : x 7→ tnx | ln t|n dt.
0
a) Dterminer les x ∈ R tels que In (x) existe pour tout n.
b) Étudier la continuit de In sur son domaine de dfinition.
Z +∞ √
t
758. Exprimer à l’aide d’une série t
dt.
0 e −1
762. Montrer qu’il existe une solution dveloppable en srie entire au voisinage de 0 de l’qua-
tion diffrentielle x y 0 = x + y 2 .
763. Dterminer les extrema de f : (x, y) ∈ [0, π]2 7→ sin x + sin y + sin(x + y).
Gomtrie
Centrale - MP
Algbre
√3
766. a) Montrer que 2 6∈ Q. √3
b) Montrer qu’il n’existe aucun polynme de degr 2 coefficients rationnels dont 2 soit
racine.
√
3
√
3
√3
√3
√3
3
c) Soient λ, µ ∈ Q et r = 2 + λ 3 + µ 4. À partir de r − λ 2 − µ 4 − 3 = 0,
montrer que r 6∈ Q.
767. Maple. Soit m ∈ N∗ . On définit la suite (Fn ) de Z/mZ par F0 = F1 = 1 et, pour n ∈ N,
Fn+2 = Fn+1 + Fn .
a) Montrer que cette suite est périodique.
b) Avec Maple, en déterminer la (plus petite) période lorsque m ∈ {2, 5} ; peut-on en déduire
la (plus petite) période lorsque m = 10 ?
c) Avec Maple, résoudre l’équation x2 = x + 1 dans Z/41Z ; expliciter alors Fn en fonction
de n lorsque m = 41.
d) On suppose que p est un nombre premier impair. Montrer qu’il existe u dans Z/pZ tel
que, pour x ∈ Z/pZ, x2 = x + 1 ⇔ (x − u)2 = u2 + 1. En dduire que l’quation x2 = x + 1
admet une solution dans Z/pZ si et seulement si 5 est un carr dans Z/pZ.
768. Soit (a, c) ∈ N2 . On définit (xn ) ∈ ZN par : x0 ∈ Z et, pour n ∈ N, xn+1 = axn +c. On
2
dit que (xn ) est de périodicité T modulo µ avec (µ, T ) ∈ (N∗ ) si et seulement si : ∀n ∈ N,
xn+T ≡ xn [µ]. Enfin, (xn ) est de périodicité minimale T modulo µ si et seulement si (xn )
est de périodicité T modulo µ et, pour T 0 < T , (xn ) n’est pas de périodicité T 0 modulo µ.
a) Exprimer xn en fonction de n.
90 Revue de la filière Mathématiques
b) On suppose (xn ) de périodicité minimale T modulo µ et qu’il existe (i, j) ∈ N2 tel que
0 6 i < j 6 T − 1 et xi ≡ xj [µ]. Montrer que : ∀n ∈ N ∃k ∈ {0, . . . , j − 1}, xn ≡
xk [µ]. Conclure grâce à une contradiction.
c) Soit p premier tel que p | c. Montrer que (xn ) n’est pas de périodicité p modulo p.
d) Soit m ∈ N tel que (xn ) soit de périodicité m modulo m. Montrer que :
∀j ∈ {0, . . . , m − 1}, ∃n ∈ N, xn ≡ j [m].
e) Que peut-on en déduire ?
772. Pour n ∈ N \ {0, 1}, on note Gn le groupe multiplicatif des inversibles de l’anneau
(Z/nZ, +, ×).
a) Les groupes (G8 , ×) et (G9 , ×) sont-ils cycliques ? Prciser ventuellement les gnrateurs.
Soit p un nombre premier > 3.
b) Soient a0 , . . . , an ∈ Z tels que an ∧ p = 1. Montrer que l’quation en nombres entiers
(E) : an xn + · · · + a1 x + a0 ≡ 0 [p] possde au plus n solutions modulo p.
c) Soit d ∈ N∗ divisant (p − 1). Montrer que l’quation en nombres entiers (E 0 ) : xd ≡ 1 [p]
possde exactement d solutions modulo p.
d) Montrer que Gp est cyclique.
Revue de la filière Mathématiques 91
773. Pour n ∈ N \ {0, 1}, on note (Gn , ×) le groupe multiplicatif des lments inversibles
de (Z/nZ, +, ×). On rappelle que le cardinal de Gn est ϕ(n) et on admet, si x ∈ Gn , que
l’ordre de x divise ϕ(n).
a) i) Montrer que G5 est cyclique et donner un lment gnrateur.
ii) Le groupe G9 est-il cyclique ?
iii) Soit p un nombre premier et r ∈ N \ {0, 1}. Quel est le cardinal de Gpr ?
b) Soit r ∈ N avec r > 3.
r−2
i) Soit a ∈ Z impair. Montrer : a2 ≡ 1 [2r ].
ii) En dduire que G2r n’est pas cyclique.
775. Soit P ∈ C[X] de degr n > 1. On pose E = Cn−1 [X] et, pour T ∈ E, mP (T ) dsigne
le reste de la division euclidienne de P 0 T par P
a) Montrer que mP appartient L(E).
b) On suppose que P possde n racines distinctes λ1 , . . . , λn .
i) Montrer qu’il existe une unique famille (Li )16i6n d’lments de E telle que : ∀(i, j) ∈
{1, . . . , n}, Li (λj ) = δi,j .
ii) Montrer que (Li )16i6n est une base de E.
iii) En dduire une expression de det(mP ) en fonction des Li et du coefficient dominant
de P .
c) Montrer que det(mP ) = 0 si et seulement si P possde une racine multiple.
d) On pose P = X 3 +pX +q avec (p, q) ∈ C2 . Trouver une condition ncessaire et suffisante
sur p et q pour que P possde une racine multiple.
Y 2
e) Calculer e2ikπ/n − e2i`π/n .
16k<`6n−1
778. Pour n > 2, on dfinit l’quation (En ) : M 2 − (tr M )M + (det M )In = 0 d’inconnue
M ∈ Mn (C).
a) Montrer que si M1 est solution de (En ) et si M2 est semblable M1 alors M2 est solution
de (En ).
b) Rsoudre (En ) pour n = 2, n = 3 puis n > 4.
780. Pour m, a dans N∗ , on pose Za = [|−a, a|], M(n, a) l’ensemble des matrices de Mm (Z)
coefficients dans Za et Γ(m, a) = {λ ∈ C ; ∃M ∈ M(m, a), λ valeur propre de M }.
a) Soit λ ∈ Γ(m, a). Montrer : |λ| 6 ma.
b) Soit λ ∈ Γ(m, a) \ {0}. Montrer que |λ| > (ma)1−m . Ind. Pour chaque matrice M
de M(m, a), considrer le produit des valeurs propres non nulles de M .
c) Si A ∈ Mm (R) et B ∈ Mn (R), on dfinit A ⊗ B ∈ Mmn (R) au moyen de l’criture par
a1,1 B · · · a1,m B
blocs : M ⊗ N = .. ..
. Si U ∈ Mm,1 (R) et V ∈ Mn,1 (R), on pose :
. .
am,1 B · · · am,m B
u1 V
U ⊗ V = ..
. Soit λ ∈ Γ(m, a) et µ ∈ Γ(n, b).
.
um V
i) Montrer que λµ ∈ Γ(mn, ab).
ii) Montrer que λ + µ ∈ Γ(mn, a + b). Ind. Utiliser A ⊗ In + Im ⊗ B.
d) Soit P unitaire, coefficients dans Za , de degr m. Montrer que les racines de P sont dans
Γ(m, a).
e) Dvelopper cos(7θ) en fonction de cos θ.
f) Montrer que 2 cos(π/7) ∈ Γ3,2 .
782. Soit G l’ensemble des A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (R) telles que : ∀(i, j) ∈ {1, . . . , n}2 ,
ai,j > 0 et ∀i ∈ {1, . . . , n}, ai,1 + · · · + ai,n = 1.
a) Dterminer un vecteur propre et une valeur propre communs tous les lments de G.
b) Montrer que G est convexe.
c) Montrer que G est stable par produit. Est-ce un sous-groupe de GLn (R) ? Si A ∈ G est
inversible, que dire de A−1 ?
d) Soit A ∈ G coefficients > 0. Dterminer Ker(A − In ).
e) Soit A ∈ G, telle qu’il existe m ∈ N tel que (A + In )m soit coefficients > 0. Dterminer
Ker(A − In ).
f) Gnraliser.
783. a) Dfinir le rang d’une matrice. Montrer qu’il est invariant par transposition.
b) Soient M ∈ Mn (R) et P ∈ R[X]. Montrer que Ker (P (M )) est stable par M .
Dans les questions suivantes, on donne M ∈ Mn (R) telle que rg(M − In ) = 1.
c) Rduire M .
d) Calculer χM et µM .
e) Donner une condition ncessaire et suffisante pour que M soit diagonalisable.
784. On considre dans cet exercice des angles non orients, valeurs dans [0, π[. Soient E un
espace euclidien de dimension 3, e1 , e2 , e3 , e4 des vecteurs de E de norme 1 tels que :
(e[
1 , e2 ) = (e[ 1 , e4 ) = α 6= 0 et (e[
1 , e3 ) = (e[ 2 , e3 ) = (e[ 3 , e4 ) = β 6= 0. On note
2 , e4 ) = (e[
H = e1 ⊥ et p la projection orthogonale sur H.
a) Montrer : ∀i ∈ {2, 3, 4}, p(ei ) 6= 0.
b) Montrer que les angles (p(e\ \ \
2 ), p(e3 )), (p(e2 ), p(e4 )) et (p(e3 ), p(e4 )) sont gaux et calcu-
ler leur valeur γ.
c) Lier cos α et cos β.
d) Dterminer l’angle entre les vecteurs envoyant le centre d’un ttradre rgulier sur ses som-
mets.
e) Soit F un espace euclidien de dimension n > 1. Que peut-on dire du cardinal d’une
famille de vecteurs non nuls formant deux deux le mme angle non nul ? Qu’en est-il si l’on
suppose de plus cet angle aigu ?
94 Revue de la filière Mathématiques
c) Montrer que Sn (R) est l’espace engendré par Sn++ (R) dans Mn (R). En déduire que si
Xp X p
A= αi Ai et C = |αi |Ai avec, pour tout i, Ai ∈ Sn++ (R) alors | det A| 6 det C.
i=1 i=1
Analyse
791. Soient n ∈ N∗ , k k une norme sur Rn et K un compact non vide et non rduit un point
de Rn .
a) Justifier l’existence de R = inf r ∈ R+ ; ∃a ∈ Rn , K ⊂ B(a, r) .
∗
b) Montrer qu’il existe (xp )p>1 ∈ (Rn )N telle que : ∀p ∈ N∗ , K ⊂ B (xp , R + 1/p).
c) Montrer qu’il existe une boule ferme contenant K de rayon minimal.
d) On suppose que k k est la norme euclidienne canonique. Montrer l’unicit de la boule de
rayon minimal dfinie la question c) .
792. a) Soit E un R-espace vectoriel norm. Montrer qu’un hyperplan de E est soit ferm, soit
dense dans E.
b) Soit h ∈ E ∗ . Montrer que h est continue si et seulement si Ker h est ferm dans E.
c) Dans cette question, E = R[X] que l’on munit de la norme k k uniforme sur [0, 1].
Z 1
Étudier la continuit de P 7→ P et, pour α ∈ [0, 1], de P 7→ P (α). Calculer la norme de
0
ces applications linaires. Z
d) Soit f ∈ C 0 (R, R) intgrable. Soit I : x 7→ |f (t + x) − f (t)| dt. Montrer que I est
R
continue en 0.
n
X
793. Soit A ∈ Sn++ (R). On tudie le systme (SA ) : ∀i ∈ {1, . . . , n}, ai,j xj = xi |xi |. On
j=1
n
1 X 1X
pose FA : (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn 7→ ai,j xi xj − |xi |3 .
2 3 i=1
16i,j6n
a) L’application FAest-elle de classe C 1 ? de classe C 2 ?
2 1
b) Maple. Soit A = . La matrice A est-elle dfinie positive ? Rsoudre (SA ). Tracer
1 1
sur la mme figure le plan d’quation (z = 0) et z = FA (x, y). Commenter.
c) Retour au cas gnral. Montrer qu’il existe α > 0 et β > 0 tels que :
Xn X Xn
∀x ∈ Rn , α x2i 6 ai,j xi xj 6 β x2i . Montrer que FA prsente un maximum.
i=1 16i,j6n i=1
Montrer que (SA ) admet une solution autre que 0.
794. Pour a ∈]1, +∞[, on dfinit la suite (un )n>1 de R ∪ {+∞} en posant u1 = 2 et, pour
a
n > 2, un = 2 − si un−1 ∈ R∗ , un = +∞ si un−1 = 0 et un = 2 si un−1 = +∞.
un−1
96 Revue de la filière Mathématiques
795. Soit E l’ensemble des suites d’entiers (pn )n>1 telles que : p1 > 2 et ∀n ∈ N, pn+1 >
n
Y 1
p2n . Pour une telle suite on dfinit un = 1+ .
pk
k=1
a) On suppose dans cette question (pn ) dfinie par : p1 = 2 et ∀n ∈ N, pn+1 = p2n . Calculer
un et dterminer la limite de (un ).
n
Y k
b) Si a ∈]0, 1[, montrer : (1 − a) (1 + a2 ) 6 1. En dduire que (un ) converge et que sa
k=0
limite est dans ]1, 2]. Dans la suite on note f (p) = lim un lorsque p ∈ E.
un un
c) Montrer : ∀(m, n) ∈ (N∗ )2 , um+n 6 . En dduire : un < f (p) 6 ·
1 − 1/p2n 1 − 1/p2n
∗
d) Soit x ∈]1, 2]. Montrer qu’il existe un unique p ∈ E tel que : ∀n ∈ N , un < x 6
un
. En dduire que f est une bijection de E sur ]1, 2].
1 − 1/p2n
796. F Soient f : [0, 1] → [0, 1] continue, a ∈]0, 1]N telle que an → 0 et (un )n>0 dfinie
par : u0 ∈ [0, 1] et ∀n ∈ N, un+1 = an f (un ) + (1 − an )un .
a) Étudier la suite de terme gnral un+1 − un .
b) Montrer que si la srie de terme gnral an converge alors la suite de terme gnral un converge.
c) Montrer que si (un ) admet une limite qui n’est pas un point fixe de f alors la srie de terme
gnral an converge.
d) Montrer que la suite (un ) est toujours convergente.
p
797. F a) Donner un exemple de f ∈ C ∞ (R, R+ ) telle que f ne soit pas drivable p sur R.
b) Soit f ∈ C 2 (R, R+ ). On pose Z = {x ∈ R, f (x) = 0}. Soit x ∈ Z. Montrer que f est
drivable en x si et seulement si f 00 (x) = 0.
Dans la suite, on suppose que ∀x ∈ Z, f 00 (x) = 0.
c) Pour a ∈ R et x ∈ R, on pose Mx (a) = kf 00 k∞,[x−a,x+a] . Soient x ∈ Z, t ∈ [x−a, x+a]
h2
et h tel que t + h ∈ [x − a, x + a]. Montrer que f (t) + hf 0 (t) + M (a) > 0.
2
d) Pour a ∈ R etpx ∈ Z, soit t ∈ [x − a/2, x + a/2]. Montrer que f 02 (t) 6 2M (a)f (t).
e) Montrer que f ∈ C 1 (R, R).
798. Soit E = f ∈ C 2 ([0, 1], R), f (0) = f (1) = f 0 (1) = 0 . Pour a ∈ R, on pose Pa =
X 2 /2 − a X.
Z 1 Z 1
a) Soit f ∈ E. Montrer que, pour tout a ∈ R : f (t) dt = f 00 (t) Pa (t) dt.
0 0
Revue de la filière Mathématiques 97
!
Z 1 Z 1
2 00 1
b) Calculer Pa (t) dt. En dduire que, pour f ∈ E : f (t) dt 6 sup |f | × √ .
0 0 [0,1] 8 5
Z 1
c) Pour a ∈ R, on pose J(a) = |Pa (t)| dt. Dterminer le minimum lorsque a dcrit R de
0 √
J(a) et montrer que l’on peut amliorer la constante 1/8 5.
Z 1
00
d) Soit g : [0, 1] → R continue. Établir l’quivalence : ∃f ∈ E, g = f ⇔ t g(t) dt = 0.
0
799. a) Soit f ∈ C 2 ([0, 1], R). On suppose f 0 croissante et f 0 (0) > 1. Montrer :
Z 1
e2iπf (t) dt 6 1/π.
0
b) Soit h ∈ C 0 ([a, b], R), avec a < b. Soit g ∈ C 1 ([a, b], R+ ), dcroissante sur [a, b]. Montrer
Z b Z c Z b
qu’il existe c ∈ [a, b] tel que gh = g(a) h + g(b) h.
a A c
c) On admet que l’galit prcdente reste vraie si g est simplement suppose drivable. Montrer
l’ingalit de a) en supposant seulement f drivable.
802. Soient I un intervalle non trivial de R, a = inf I > −∞, a 6∈ I, f une fonction drivable,
concave et strictement croissante sur I, telle que f 0 tende vers 1 en a+ . On suppose enfin que
a < f (x) < x pour x ∈ I. On note f n = f ◦ · · · ◦ f (n fois) et on pose, pour (x, y) ∈ I 2 ,
f n+1 (x) − f n (x)
gn (x, y) = n+1 .
f (y) − f n (y)
a) Montrer que x 7→ ln(1 + x) sur ]0, +∞[ vrifie les conditions prcdentes. Calculer les cent
premiers termes de (gn (x, y)) pour quelques valeurs de (x, y) et les reprsenter avec Maple.
b) Montrer que ∀x ∈ I, f n (x) → a.
c) Montrer que ∀x ∈ I, gn (f (x), x) → 1.
d) Dterminer la limite de (gn (x, y)).
n−1
X (nx)k
803. Pour n ∈ N∗ , on dfinit fn : x 7→ e−nx .
k!
k=0
a) Maple. Afficher f1 (x), . . . , f5 (x). Tracer les graphes des fi pour i ∈ {1, 2, 5, 20, 100}.
Formuler une conjecture quant la convergence simple.
b) Soient x ∈ [0, 1[ et n ∈ N∗ .
+∞
X (nx)k
i) Montrer : 1 − fn (x) = e−nx .
k!
k=n
e−nx (nx)n
ii) Montrer que 0 6 1 − fn (x) 6 .
n! (1 − x)
iii) Montrer que fn (x) → 1 quand n → +∞.
n
c) Soit x ∈]1, +∞[. Montrer : fn (x) 6 (nx)n e−nx En dduire fn (x) → 0 quand n →
n!
+∞.
c) Étudier la cas x = 1.
805. Maple. On note Bn le n-ime nombre de Bell, c’est--dire le nombre de partitions de [[1, n]].
Par convention, B0 = 1.
a) Calculer B1 , B2 , B3 .
n
X n
b) Montrer, pour n ∈ N : Bn+1 = Bn−k . En dduire (Bk )06k610 .
k
k=0
X Bn
c) Prouver : ∀n ∈ N, Bn 6 n!. En dduire une minoration du rayon de f (x) = xn .
n!
n>0
Trouver une quation diffrentielle vrifie par f , puis expliciter f .
Revue de la filière Mathématiques 99
806. Maple. Pour n et m dans N∗ , on note sm,n le nombre de surjections de [ 1, n]] dans [ 1, m]].
X sm,n
On dfinit Sm : z 7→ zn.
n!
n>1
a) Que vaut sm,n si n < m ? Trouver un majorant simple de sm,n et en dduire que le rayon
de Sm est +∞.
n
∗ 2
X n
b) Montrer que, pour tout (n, m) ∈ (N ) , sm+1,n = sm,n−k . En dduire que, pour
k
k=1
tout m ∈ N∗ , on a Sm (z) = (exp(z) − 1)m .
c) Écrire une procdure pour calculer sm,n . Calculer s50,20 .
1
807. Maple Soit, pour x ∈ I =]−π/2, π/2[, ψ(x) = . On admet que ψ est dveloppable
cos x
+∞
X En 2n
en srie entire autour de 0 sur I, avec un dveloppement de la forme ψ(x) = x .
n=0
(2n)!
a) Calculer En pour n ∈ {0, . . . , 10}. Que remarque-t-on ?
n−1
X 2n
n+1
b) Montrer que En = (−1) (−1)k Ek (utiliser ψ(x) cos x = 1). En dduire le
2k
k=0
+∞
X Fn
rsultat conjectur. On admet que, sur I, tan x = x2n+1 .
(2n + 1)!
k=0
c) Montrer que les Fn sont des entiers strictement positifs (utiliser tan0 = 1 + tan2 ).
n
X 2n
d) Montrer que En+1 = Fk En−k (utiliser ψ 0 = ψ tan). Montrer que (En ) est une
2k
k=0
suite strictement croissante d’entiers.
n n
X 2n X 2n
e) Conjecturer la valeur de An = et de Bn = (−1)k , puis dmontrer
2k 2k
k=0 k=0
cette conjecture.
1
xn
Z
808. Soit, pour n ∈ N, un = √dx. Dterminer la limite de (un ). Dterminer un
0 1+x
quivalent puis un dveloppement asymptotique deux termes de un .
+∞
e−t
Z
809. a) Pour n > 0, on pose un = dt. Nature des sries de termes gnraux uα
n
0 (1 + t)n
avec α > 0 et (−1)n un ? !
n k
X 1 X (−1)`
b) Pour n ∈ N, simplifier l’expression .
(n − k) ! `!
k=0 `=0
Z x
sin t
810. Maple. Pour x ∈ R+∗ , on pose f (x) = √ dt.
0 x2 − t2
a) Tracer f |]0,6π[ .
b) Montrer que f est dfinie et continue sur R+∗ . Montrer que f est prolongeable par continuit
en 0.
100 Revue de la filière Mathématiques
c) Évaluer l’aide de Maple le signe de f (nπ) pour n ∈ {1, . . . , 20}. Que constate-t-on ?
d) Montrer que f s’annule au moins une fois sur chaque intervalle ]nπ, (n + 1)π[, n ∈ N∗ .
811. Soit g la fonction 2π-priodique sauts symtriques telle que ∀t ∈]0, 2π[ g(t) = π − t. Y
a-t-il convergence des sommes de Fourier de g vers g(t), et en quel sens ?
Z +∞
4
812. Maple. Pour n ∈ N, on dfinit Jn = x2n e−x dx.
0
a) Justifier la dfinition de Jn .
b) Calculer avec Maple Jn pour n ∈ {0, . . . , 10}.
c) Trouver une relation de rcurrence sur les Jn et montrer : ∀n ∈ N, Jn 6 n!.
Z +∞
4
Pour t ∈ R, on dfinit f (t) = e−x cos(xt) dt.
0
d) Justifier la dfinition de f et montrer que f est paire.
e) Tracer le graphe de f .
f) Montrer que f est dveloppable en srie entire autour de 0. Quel est son rayon de conver-
gence ?
g) Pour n ∈ N, proposer une expression de f (n) .
h) Montrer que : ∀t ∈ R, 4 f 000 (t) = t f (t).
i) Soit (n, k) ∈ N2 . Montrer que f (n) (t) = O(1/tk ) quand t → +∞.
j) Montrer que l’ensemble des zros de f est infini.
814. Soit f ∈ C 1 (Rn , R) telle que : ∀x ∈ Rn , hgradf (x), xi > 0. Que peut-on dire de f (0) ?
815. F Soit n ∈ N∗ . On dsigne par Pn la proprit Si f est une fonction convexe de Rn vers
R telle que f (0) = 0, il existe une forme linaire φ sur Rn telle que f > φ.
a) Soit g convexe de R vers R. Montrer que g admet une drive droite en 0. En dduire que
P1 est vraie.
Revue de la filière Mathématiques 101
b) Soit n tel que Pn est vraie. Soit f convexe sur Rn+1 = R × Rn . Montrer qu’il existe
une forme linaire h sur Rn telle que, pour tout (x, x0 ) ∈ (R+∗ )2 , pour tout (y, y 0 ) ∈ (Rn )2 ,
h(y 0 ) − f (−x0 , y 0 ) f (x, y) − h(y)
6 · Montrer alors que Pn+1 est vraie.
x0 x
c) Montrer que toute fonction convexe sur Rn est le suprmum d’une famille de fonctions
affines.
f (y) − f (x)
816. a) Soit f ∈ C ∞ (R, R). Pour (x, y) ∈ R2 avec x 6= y, on pose : F (x, y) = .
y−x
Exprimer F (x, y) sous forme intgrale et prouver qu’elle possde un prolongement C ∞ R2 .
X xm y n
b) i) Pour (x, y) ∈ R2 , tablir l’existence de S(x, y) = .
2
(m + n)!
(m,n)∈N
ii) Calculer S et montrer que S est C ∞ .
Gomtrie
Centrale - PSI
Algbre
819. a) Soit n ∈ N∗ . Montrer qu’il existe un unique polynme Pn ∈ R[X] tel que : ∀x ∈ R∗ ,
Pn (x + 1/x) = xn + 1/xn et prciser le degr de Pn .
2k + 1
b) Soit n ∈ N∗ . Montrer que : ∀k ∈ {0, . . . , n − 1}, Pn cos π = 0. En dduire
2n
la dcomposition de Pn en produit d’irrductibles.
820. Soient P, Q ∈ C[X] non constants. On suppose que P et Q ont les mmes racines
λ1 , . . . , λr avec pour ordres de multiplicits respectifs α1 , . . . , αr et β1 , . . . , βr dans N∗ . On
suppose que les polynmes P − 1 et Q − 1 ont les mmes racines µ1 , . . . , µs avec pour ordres
de multiplicits respectifs γ1 , . . . , γs et δ1 , . . . , δs dans N∗ .
102 Revue de la filière Mathématiques
a) Montrer que pour tout i ∈ {1, . . . , r}, λi est racine de P 0 avec pour ordre de multiplicit
αi − 1. Montrer de mme que pour tout j ∈ {1, . . . , s}, µj est racine de P 0 avec pour ordre de
multiplicit γj − 1.
b) En dduire que deg(P ) 6 r + s − 1.
c) Montrer que P = Q.
821. Soient u ∈ R et (Pk )06k6n la famille de polynmes dfinie par : P0 = 1 et, pour k ∈
k−1
{1, . . . , n}, Pk (X) = X (X − ku) .
a) Montrer que (Pk )06k6n est une base de Rn [X].
n
X P (k) (ku)
b) Montrer que, pour tout P ∈ Rn [X], P (X) = P (0) + Pk (X).
k!
k=1
823. Montrer que deux sous-espaces d’un espace de dimension finie ont la mme dimension
si et seulement s’ils admettent un supplmentaire commun.
b) Montrer que g ∈ L(Rn ) commute avec f si et seulement s’il existe P ∈ R[X] tel que
g = P (f ).
825. Soient n et p deux entiers plus grands que 2. Dterminer l’espace engendr par l’ensemble
des matrices A ∈ Mn (R) telles que Ap = In .
826. Soient A, B ∈ Mn (C) telles que B est nilpotente et AB = BA. Montrer que A est
inversible si et seulement si A + B est inversible.
1 2
827. Rsoudre dans M2 (C) l’quation X 2 + X = .
2 1
0 A
828. Soient A ∈ Mn (C) et B = .
A 0
a) Dterminer le rang de B en fonction de celui de A.
b) Étudier la diagonalisabilit de B en fonction de celle de A.
b) On suppose qu’il existe une matrice M ∈ Mn (R) telle que AM = M B. Montrer que si
B est diagonalisable ou trigonalisable alors que A et B ont une valeur propre commune.
0 0 1
830. Soit A =1 0 1 .
0 1 0
a) Montrer que A est diagonalisable dans Mn (C) et possde une unique valeur propre relle
a > 1. X
b) Montrer que, pour tout n ∈ N, λn est un entier.
λ∈Sp(A)
c) Dterminer la nature de la srie de terme gnral sin(πan ).
831. Soit A ∈ M3 (R) telle que A3 − 3A + 4I3 . Quel est le signe de det(A) ?
832. Soient u, v ∈ L(Cn ). Montrer que dans les trois cas suivants, u et v possdent un vecteur
propre commun : i) u◦v = 0, (ii) ∃λ ∈ C, u◦v = λv, (iii) ∃(λ, µ) ∈ C2 , u◦v = λv+µu.
836. a) Donner une condition ncessaire et suffisante sur A ∈ Mn (R) pour qu’il existe
S ∈ Sn (R) vrifiant : A = S 2 + S + In .
b) Dterminer l’ensemble des matrices A ∈ Mn (R) pour lesquelles il existe une unique
S ∈ Sn (R) vrifiant : A = S 2 + S + In .
Analyse
104 Revue de la filière Mathématiques
n−1
X
n
837. a) Soient n ∈ N∗ et φ : (ε0 , . . . , εn−1 ) ∈ {0, 1} 7→ εk 2k . Montrer que φ est
k=0
injective. Dterminer Im(φ).
n
Y k
b) Soit x ∈]0, 1[ donn. Établir que la suite de terme gnral un = 1 + x2 est conver-
k=0
gente et dterminer sa limite.
(−1)n
838. Dterminer la nature de la srie de terme gnral un = .
(n!)1/n
839. Discuter selon les valeurs de a ∈ R la nature de la srie de terme gnral abnc .
+∞
X 1
840. Montrer que la srie (−1)n ln 1 + est convergente et calculer sa somme.
n=1
n
841. Soit (an ) dfinie par a0 > 0 et, pour n ∈ N, an+1 = ln(1 + an ). Étudier la suite (an ).
La srie de terme gnral an converge-t-elle ?
+∞
X f (xn )
843. Dterminer les f ∈ C 0 ([0, 1], R) telles que : ∀x ∈ [0, 1], f (x) = ·
n=0
2n
844. Soit f : R+ → R de classe C 1 et dcroissante. Soit α > −1. On suppose que la fonction
t 7→ tα f (t) est intgrable sur [1, +∞[.
a) Montrer que les fonctions t 7→ tα f (t) et t 7→ tα+1 f 0 (t) sont intgrables sur R+∗ .
Z +∞ Z +∞
b) En dduire que : tα+1 f 0 (t) dt = −(α + 1) tα f (t) dt.
0 0
n n
xk xt
X Z
845. Pour n ∈ N∗ , soit fn x ∈ R+ 7→ − dt.
k 1 t
k=1
a) Montrer que la suite (fn )n∈N∗ converge simplement sur R+ .
b) Montrer que la suite (fn )n∈N∗ converge uniformment sur R+ .
846. a) Dterminer les h ∈ C 0 (R, R) telles que : ∀(x, y) ∈ R2 , h(x + y) = h(x) + h(y).
b) Soit f ∈ C 0 (R, R) telle que : ∃M > 0, ∀(x, y) ∈ R2 , |f (x + y) − f (x) − f (y)| 6 M .
On pose gn : x 7→ f (2n x)/2n . Étudier la convergence de la srie de terme gnral gn+1 − gn .
En dduire que (gn ) converge uniformment sur R vers une application linaire h. Que peut-on
en dduire pour f ?
Revue de la filière Mathématiques 105
847. a) Soit E l’ensemble des rels a strictement positifs tels que arcsin soit dveloppable en
srie entire sur ] − a, a[. Montrer que E est non vide et possde un plus grand lment α que l’on
dterminera. Soit f = arcsin2 .
b) Montrer que f est dveloppable en srie entire sur ] − α, α[.
c) Trouver une quation diffrentielle dont f 0 est solution et en dduire le dveloppement en srie
entire de f sur ] − α, α[.
1
848. Soit f : x ∈]1, +∞[7→ √ ·
x x2 p−1
a) Montrer que g : x ∈]1, +∞[7→ x2 − 1 est un C 1 -diffomorphisme de ]1, +∞[ sur R+∗ .
Z +∞
b) Montrer que l’intgrale f (x) dx est bien dfinie et la calculer.
1
+∞
∗
X n
c) Soit, pour n ∈ N , Sn = √ . Montrer que la suite (Sn ) est bien dfinie
m m2 − n2
m=n+1
et dterminer sa limite.
Z +∞
sin t
849. Soit F : x 7→ xt − 1
dt.
0 e
a) Montrer que F est dfinie sur R+∗ . Montrer que F est continue sur R+∗ .
+∞
X 1
b) Établir l’galit : ∀x ∈ R+∗ , F (x) = ·
n=0
1 + n2 x2
+∞
ln 1 + xt2
Z
850. Soit f : x 7→ dt. Prciser l’ensemble de dfinition de f . Montrer que
0 t (1 + t2 )
f est de classe C 1 sur R+∗ et calculer f 0 (x).
1 2 +∞
(−1)n
Z
(ln x) X
851. Justifier l’existence et montrer : dx = 2 ·
0 1 + x2 n=0
(2n + 1)3
Z 1
852. Pour (p, q) ∈ N2 on pose Ip,q = tp (ln t)q dt.
0
a) Dterminer l’ensemble des (p, q) ∈ N2 pour lesquels Ip,q est bien dfinie et calculer alors
sa valeur.
Z 1 +∞ k−1
X a
b) Dterminer l’ensemble des a ∈ C pour lesquels x−ax dx = ·
0 kk
k=1
856. Soit (E) l’quation diffrentielle cos x y 00 (x) − 2 sin x y 0 (x) − cos x y(x) = sin x sur
I = ]−π/2, π/2[.
1
a) Montrer que x ∈ I 7→ est solution de l’quation homogne associe (E).
cos x
b) Rsoudre (E).
857. Soient a, b ∈ R tels que a < b et f, g ∈ C 0 ([a, b], R). On suppose f > 0. On considre
l’quation diffrentielle (E) : y 00 − f y = g.
a) Montrer que l’quation homogne associe (E) possde deux solutions u et v caractrise par :
u(a) = 0, u0 (a) = 1 et v(b) = 0), v 0 (b) = 1.
b) Montrer que (E) possde au plus une solution s’annulant en a et en b.
Ind. Considrer y1 et y2 deux telles solutions et h = y2 − y1 . Remarquer que h2 est convexe.
c) Montrer que (E) possde une solution s’annulant en a et b et en donner une expression en
fonction de u, v f et g.
858. Soit f : (x, y) ∈ R × R+∗ 7→ y x2 + ln2 y . Dterminer les extrema de f et prciser leur
861. a) Dans le plan rapport un repre orthonorm, on considre les points M (x, y), P (x, 0) et
Q(0, y) o x, y ∈ R sont non tous nuls. On note M 0 (x0 , y 0 ) le projet orthogonal de M sur la
droite (P Q). Calculer x0 , y 0 en fonction de x et y.
Revue de la filière Mathématiques 107
863. Maple. a) Soient u et v deux vecteurs de Rn . Quelle est la condition pour qu’il existe
une rflexion s changeant u et v ?
b) Trouver l’expression de s(x), en fonction de u, v et x.
c) Écrire une fonction en Maple permettant d’avoir sa matrice. Tester cette procdure pour
u = (1, 2, 3) et v = (3, 2, 1).
865. Soient ABC un triangle, T l’ensemble des points intrieurs ABC et S l’aire de ABC.
On note a = BC, b = AC, c = AB, r(M ) la distance de M la droite (BC), q(M ) la
distance de M la droite (AC), et p(M ) la distance de M la droite (AB).
a) Montrer que : a r(M ) + b q(M ) + c p(M ) = 2S.
b) Montrer que M 7→ r(M ) q(M ) p(M ) admet un maximum sur T .
c) En quel point ce maximum est-il atteint ?
Centrale - PC
Algbre
n
X
b) Calculer (tk )p Lk (0) pour p 6 n.
k=0
5
X 5
X
c) Pour n = 5, dterminer (tk )6 Lk (0) et (tk )7 Lk (0).
k=0 k=0
871. Soient K = R ou C.
a) Soit A ∈ Mn (K) non inversible. Montrer qu’il existe (U, V ) ∈ GLn (K)2 tel que U AV
soit nilpotente.
b) Soit f : Mn (K) → K non constante telle que : ∀(A, B) ∈ Mn (K)2 , f (AB) =
f (A) f (B). Montrer que A est inversible si et seulement si f (A) 6= 0.
872. Soit A ∈ Mn (R) possédant n valeurs propres distinctes. Montrer que l’ensemble
C(A) = {M ∈ Mn (R), AM = M A} est un espace vectoriel de base (In , A, . . . , An−1 ).
873. Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 − 3A + 4In = 0. Montrer que A ∈ GLn (R). Dterminer
le signe de det A.
878. Soit n ∈ ZN∗ . Si P ∈ Rn [X], on note T (P ) l’unique polynme tel que : ∀x > 0,
1 x
T (P )(x) = P (t) dt.
x 0
a) Montrer que T est un endomorphisme de Rn [X].
b) Dterminer les valeurs propres et les espaces propres de T .
879. Soit A ∈ Mn (C). On suppose que A possde n valeurs propres distinctes. On pose
C(A) = {M ∈ Mn (C), AM = M A}. Dterminer une base et la dimension de C(A).
883. Soient (E, h , i) un espace euclidien orient de dimension 3 et f ∈ L(E). Montrer que
f appartient SO(E) si et seulement si f ∈ GL(E) et ∀(x, y) ∈ E 2 , f (x ∧ y) = f (x) ∧ f (y).
!2
Z +∞ n
X
Soit Dn = inf 1+ xi ti e−t dt, (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn .
0 i=1
d) Montrer que Dn est un minimum atteint en un unique n-uplet (a1 , . . . , an ).
e) Maple. Dterminer Dn pour n ∈ {1, 2, 3, 4, 5}.
f) Soient (a1 , . . . , an ) ∈ Rn le n-uplet en lequel Dn est atteint et
Xn
Pn = 1 + ak (X + 1) · · · (X + k).
k=1
i) Calculer Pn (j) pour j ∈ {1, . . . , n}.
ii) En dduire Dn .
f ∈ E, on pose N (f ) = kf 0 + f k∞ .
a) Montrer que N est une norme.
b) Existe-t-il a > 0 tel que : ∀f ∈ E, N (f ) 6 a kf k∞ ?
c) Existe-t-il b > 0 tel que : ∀f ∈ E, kf k∞ 6 b N (f ) ?
d) Soit Φ : f ∈ E 7→ f 0 (0) ∈ R. Existe-t-il C > 0 tel que : ∀f ∈ E, |Φ(f )| 6 Ckf k∞ ?
Existe-t-il D > 0 tel que : ∀f ∈ E, |Φ(f )| 6 D N (f ) ?
1p
894. Soit (an ) dfinie par a0 = 1 et, pour n ∈ N∗ , an = n + an−1 . Trouver un dvelop-
2
pement asymptotique deux termes de an .
895. Soit (un )n>1 dfinie par : u1 ∈ R et, pour n ∈ N∗ , un+1 = e−un /n.
d) Dterminer la limite de (un ) puis un quivalent de un .
b) Donner un dveloppement asymptotique deux termes de un .
896. Si c ∈ C, on considre la suite (zn )n>0 dfinie par : z0 = 0 et, pour n ∈ N, zn+1 = zn 2 +c.
On note M l’ensemble des c pour lesquels la suite (zn ) est borne.
a) Montrer que si c ∈ M alors c̄ ∈ M.
b) Maple. Écrire un algorithme calculant les 40 premiers termes.
c) Si (zn ) converge, quelles sont les limites possibles ?
d) Que dire si (z2n ) converge mais (zn ) ne converge pas ?
n
∗
X xk
897. Soit, pour n ∈ N , fn : x 7→ − 1.
k
k=1
a) Montrer que fn (x) = 0 possde une unique solution sur [0, 1] que l’on note xn .
b) Dterminer la limite de (xn ).
1
898. Soit, pour n ∈ N, un = . Montrer que la srie de terme gnral un
(8n + 5)(8n + 1)
converge et calculer sa somme.
x(1 + 2x)
899. Soient f : x 7→ et (un )n>0 dfinie par u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
1 + 3x
a) Étudier (un ).
1 1
b) Dterminer la limite de la suite de terme gnral : − .
un+1 un
a1 + · · · + an
c) Si (an ) ∈ RN converge vers ` ∈ R, montrer que → `.
n
d) En dduire un quivalent de un .
112 Revue de la filière Mathématiques
n
!
∗ 1 X xk
903. Soient n ∈ N et f : x 7→ Pn (−1)k xk
. Dterminer le dveloppement limit
k!
k=0 k! k=0
l’ordre (n + 1) de f en 0.
Z x
t2 dt
904. Soit f : x 7→ 2 2 .
0 t + sin t
a) Dterminer le domaine de dfinition de f . Étudier la parit, la drivabilit de f .
b) Dterminer une ventuelle asymptote du graphe de f , la position par rapport cette asymp-
tote. Donner l’allure du graphe de f .
Z 1 Z 1
1
905. On se place sur E = C([0, 1], R+∗ ). Justifier l’existence de inf f . Cal-
f ∈E 0 0 f
culer cette borne inférieure. Est-elle atteinte ? Si oui, pour quelles fonctions ?
Z 1
x dx
909. Existence et calcul de : √ .
0 (1 + x2 ) 1 − x4
Z x
910. Soit f ∈ C 0 (R, R) T -priodique et non identiquement nulle. On pose F : x 7→ f,
0
Z T Z (n+1)T
1 |f (t)|
M= f et, pour n ∈ N, un = dt.
T 0 nT t
|f (t)|
a) Étudier la convergence de la srie de terme gnral un . La fonction t 7→ est-elle
t
intgrable sur [T, +∞[ ?
Z +∞
f (t)
b) On suppose M 6= 0. Montrer que F (x) ∼ M x. L’intgrale dt est-elle
x→+∞ T t
convergente ?
Z +∞
f (t)
c) On suppose que M = 0. Montrer que l’intgrale dt est convergente.
T t
Z x Z x
1 − cos t 1 − cos t
911. Soient F : x 7→ 2
dt et G : x 7→ dt.
0 t 0 t
a) Montrer que F et G sont de classe C sur R. Calculer F (0) et G0 (0).
1 0
912. Soit f ∈ C 0 (R+∗ , R+∗ ). On suppose que f 2 est intgrable sur ]0, 1].
a) Montrer que f est intgrableZsur ]0, 1]. Z
x x Z x Z x
b) On suppose : ∀x ∈ R+∗ , x f2 = 2 f . On pose g : x 7→ f et h : x 7→ f 2.
0 0 0 0
i) Trouver une quation diffrentielle vrifie par g.
ii) En dduire g puis f .
+∞
X √
913. Soit g : t 7→ e−t n
.
n=1
a) Dterminer le domaine de dfinition de g. Étudier les variations de g et prciser le plus grand
intervalle sur lequel g est de classe C 1 .
b) Dterminer la limite, puis un quivalent de g en +∞.
Z +∞ √
Z +∞ √
c) Montrer que e−t u dt 6 g(t) 6 e−t u dt. En dduire la limite, puis un
1 0
quivalent de g en 0+ .
X
914. Soit f : x 7→ exp (− |x − (2n + 1)π|).
n∈Z
a) Montrer que f est dfinie sur R et est π-priodique.
b) Maple. Tracer les graphes des sommes partielles : S1 , S2 , S1 0, S100 .
c) Calculer les coefficients de Fourier de f .
114 Revue de la filière Mathématiques
915. Montrer que la fonction f : x 7→ ex cos x est dveloppable en srie entire au voisinage de
0. Calculer ce dveloppement.
q p
916. Montrer que f : x 7→ 1 + 1 + x2 est développable en série entière.
917. Soit f : x 7→ ex cos x. Montrer, de deux faons diffrentes, que f est dveloppable en srie
entire. Donner de dveloppement.
n
X 1
918. a) Montrer la convergence de la suite de terme gnral an = − ln n. On note γ sa
k
k=1
limite.
+∞
X n − 2bn/2c
b) Montrer la convergence et calculer la somme de .
n=1
n(n + 1)
+∞
X n − 2bn/2c n
c) Rayon de convergence et expression simple de x 7→ x .
n=1
n(n + 1)
n
X n
919. Soit (un )n>0 dfinie par : u0 = 1 et, pour n ∈ N, un+1 = uk .
k
k=0
a) Montrer : ∀n ∈ N, un 6 n!.
X xn
b) Soit f : x 7→ un .
n!
n>0
i) Montrer que le rayon de convergence de f est > 1.
ii) Montrer que f est solution d’une quation diffrentielle du premier ordre. Rsoudre cette
quation et en dduire une expression de un .
sin x
920. Soit h : (x, y) ∈ R2 7→ .
ch y − cos x
a) Dterminer le domaine de dfinition de h. Z +∞
b) Soit x ∈ R. Domaine de dfinition et calcul de g : y 7→ h(x, y) dy ?
−∞
0 + −t
c) Soit f ∈ C (R , R). On suppose que t 7→ e f (t) est intgrable sur R+ . Montrer que
t 7→ h(x, t) f (t) est intgrable sur R+ .
1
921. Soit f : t 7→ √ .
t3 +1 Z 1 Z +∞
a) Étudier la convergence de I = f (t) dt et de J = f (t) dt.
−1 0
Z x2
b) Soit F : x 7→ f (t) dt. Quel est le domaine de définition de F ?
1/x
c) Calculer les limites de F aux bornes de son domaine de définition.
d) Calculer les variations de F . On montrera que F ne s’annule qu’en une unique valeur que
l’on déterminera.
e) Tracer le graphe de F .
Revue de la filière Mathématiques 115
+∞
e−at − e−bt
Z
922. Soient (a, b) ∈ R2 avec 0 < a < b et F : x 7→ cos(xt) dt.
0 t
a) Montrer que F est dfinie et de classe C 1 sur R. 2
b + x2
1
b) Vrifier qu’il existe C ∈ R tel que : ∀x ∈ R, F (x) = ln + C.
2 a 2 + x2
1 +∞
Z
c) Prouver que F (x) = − h(t) sin(xt) dt o h est une fonction prciser. En dduire C.
x 0
1
923. a) Justifier la convergence de la srie de terme gnral (n > 0).
(8n + 1)(8n + 5)
b) Exprimer la somme de cette srie l’aide d’une intgrale.
un+1 a b
924. Soient (a, b) ∈ R2 , (un )n>0 ∈ (R+∗ )N . On suppose que : = 1− + 2 +
u n n n
1
o . On pose, pour n ∈ N∗ : an = ln ((n + 1)a un+1 ) − ln (na un ).
n2
a) Nature de la srie de terme gnral an ?
b) En dduire un quivalent simple de un .
Z 1
1 − (1 − t)x
c) Si x ∈] − 1, 0[, on pose : I(x) = dt. Justifier l’existence de I(x).
0 t
+∞
X (−1)n−1 x(x − 1) . . . (x − n + 1)
Montrer : I(x) = .
n=1
n × n!
0
ln(1 − t)
Z
925. Soit L : x 7→ dt.
x t
a) Montrer que L est dfinie sur ] − ∞, 1].
+∞ k
X x
b) Montrer : ∀x ∈ [−1, 1], L(x) = .
k2
k=1
c) Montrer : ∀x ∈ [0, 1], L(x) + L(1 − x) + ln x ln(1 − x) = π 2 /6.
d) Soit x ∈ [−1, 1]. Montrer : 2 (L(x) + L(−x)) = L(x2 ).
Z +∞
926. Maple. a) Justifier et calculer ln (th x) dx.
0
+∞
X 1
b) Calculer .
n=0
(2n + 1)2
Z +∞
x
c) Justifier et calculer dx.
0 sh(2x)
+∞ +∞
(−1)n
Z
−5
X x
d) Donner une approximation 10 prs de et de dx. Que peut-
n=0
(2n + 1)2 0 ch(2x)
on conjecturer ? Dmontrer le rsultat.
Z n
∗ cos(xt)
927. Soient ϕ : x 7→ (sin x)/x et, pour n ∈ N , fn : x 7→ dt.
0 1 + t2
116 Revue de la filière Mathématiques
1 1
931. Soit a > 0. On pose f0 : t 7→ et, pour n ∈ N∗ , fn : t 7→ 2 +
+t2a2 a + (t − 2nπ)2
1 X
. Montrer que f : t 7→ fn (t) est dfinie et 2π-priodique. Montrer que f
a + (t + 2nπ)2
2
n>0
est somme de sa srie de Fourier ; calculer ses coefficients de Fourier.
932. Soit α réel non entier. Développer en série de Fourier l’application 2π-périodique définie
+∞
X (−1)n
sur [−π, π[ par x 7→ cos(αx). En déduire S = 1 + 2a2 .
n=1
a2 − n2
933. Soit f : R → R une application continue, 2π-périodique. On note (cn (f ))n∈Z ses coef-
ficients de Fourier complexes. Montrer que l’application f est de classe C ∞ si et seulement
si cn (f ) = o(n−k ) pour tout k ∈ N.
|n|→+∞
Revue de la filière Mathématiques 117
937. a) Soit f ∈ C 1 (R, R) telle que f (x) + f 0 (x) → 0 quand x → +∞. Montrer que
f (x) → 0 quand x → +∞.
b) Soit f ∈ C 2 (R, R) telle que f (x) + f 0 (x) + f 00 (x) → 0 quand x → +∞. Que dire de f ?
∂2f ∂2f
942. a) Rsoudre l’quation (∗) : 2
− 4 2 = 0 l’aide du changement de variable (u, v) =
∂x ∂y
(x + 2y, x − 2y).
∂f
b) Existe-t-il une solution f de (∗) telle que : ∀y, (0, y) = 0 et ∀x, f (x, 0) = x2 ?
∂y
∂f ∂f
943. Soit A ∈ R. Dterminer les f : R2 → R de classe C 1 telles que : − = A.
∂x ∂y
Ind. Poser u = x + y et v = x − y.
Gomtrie
3 3t
944. Tracer la courbe x(t) = ; y(t) = . Dterminer une quation car-
t2 + t + 1 t2 + t + 1
tsienne de cette courbe.
946. Maple. On munit R3 de sa structure affine euclidienne canonique. Soit P le plan d’qua-
tion −x + 2y + z = 1.
a) Dterminer une quation cartsienne de la sphre S passant par les points (−1, 1, 1), (0, 2, 1),
(1, 0, 1) et (0, 1, 2).
b) Reprsenter la sphre et le plan l’aide de Maple. Montrer que l’intersection est non vide.
Dterminer sa nature. √
c) Soit ~k = (−1, 2, 1)/ 6. Trouver ~i et ~j tels que (~i, ~j, ~k) soit une base orthonorme.
d) Donner une quation de P dans cette base. Donner un paramtrage de S ∩ P dans la base
(~i, ~j, ~k) puis dans la base canonique.
Revue de la filière Mathématiques 119
a c b
3
947. Maple. Soient (a, b, c) ∈ R et A = c b a .
b a c
a) Montrer que a2 + b2 + c2 − ab − ac − bc > 0. À quelle condition a-t-on galit ?
b) La matrice A est-elle diagonalisable ? Que dire de ses valeurs propres ?
c) Soient (a, b, c) ∈ R3 et Q d’quation a x2 + 2yz + b y 2 + 2xz + c z 2 + 2xy = 0.
i) Tracer Q pour (a, b, c) = (1, 2, −2/3), puis pour (a, b, c) = (−1, −2, 2/3).
ii) Caractriser ces surfaces.
iii) Donner une condition ncessaire et suffisante pour que Q soit une surface de rvolution.
Autres Écoles - MP
Algbre
0 1 0
949. Mines d’Als. Soit A = 0 0 1. Déterminer les matrices qui commutent avec A.
0 0 0
950. Mines d’Als. Soit A ∈ Mn (R) telle que A4 = 0. Montrer que In + A est inversible et
calculer son inverse en fonction de A.
951. CCP. Soit M ∈ Mn (K) de rang 2. Montrer qu’il existe deux familles libres (A, B) et
(F, G) de Kn telles que M = A tF + B tG. Montrer la rciproque.
954. CCP. Pour P ∈ Rn [X], on pose u(P ) = X n P (1/X). Montrer que u est un endomor-
phisme diagonalisable de Rn [X]. En donner une base propre.
955. CCP. Soient (a, b, c) ∈ C3 tel que bc 6= 0 et n > 3. Soit M = (mi,j )16i,j6n ∈ Mn (C)
o mn,j = b et mj,n = c pour 1 6 j 6 n − 1, mn,n = a, les autres coefficients tant nuls.
Dterminer le rang de M et ses valeurs propres. La matrice M est-elle diagonalisable ?
120 Revue de la filière Mathématiques
1+a 1 −1
956. ENSEA. Soit, pour a ∈ C : Ma = 2(1 + a) 2 −2 . Donner une condition nces-
−1 −1 1
saire et suffisante sur a pour que Ma soit diagonalisable.
−1 −4
957. CCP. Soit A = .
1 3
a) Montrer que A n’est pas diagonalisable.
b) Soit f l’endomorphisme canoniquement associé à A. Montrer qu’il existe
une base (v1 , v2 )
a b
de R2 que l’on explicitera dans laquelle la matrice de f est de la forme .
0 c
959. CCP. Soient (ei )16i62n+1 la base canonique de R2n+1 et A la matrice telle que Ae1 =
e1 + e2n+1 et Aek = ek−1 + ek si k > 2.
a) Calculer le polynme caractristique de A.
b) Montrer que A est inversible et exprimer A−1 comme un polynme en A.
n
Y kπ
c) Dterminer les valeurs propres complexes de A et en dduire cos .
2n + 1
k=0
960. TSP. Soit E un espace vectoriel de dimension finie n. Pour u ∈ L(E), on définit un
endomorphisme de L(E) par Φu (v) = u ◦ v.
a) Quels sont les éléments propres de Φu ?
b) Montrer que Φu est diagonalisable si et seulement si u l’est.
961. ENSEA. Soient E un espace euclidien, (e1 , . . . , en ) une famille de vecteurs unitaires. On
Xn
2
suppose que ∀x ∈ E, kxk2 = hx, ei i . Montrer que (e1 , . . . , en ) est une base de E.
k=1
962. TPE. Soient E un espace euclidien et u ∈ L(E) tel que u2 = 0. Montrer que :
Ker(u + u∗ ) = Ker u ∩ Ker u∗ .
963. Navale. Montrer que toute matrice relle inversible s’crit comme le produit d’une matrice
orthogonale et d’une matrice triangulaire suprieure. On pourra utiliser Gram-Schmidt.
Analyse
1 √ √ (−1)n
964. CCP. Nature des sries de termes gnraux : √ cos(1/n), (−1)n n+1− n , √ cos(1/n) ?
n n
Revue de la filière Mathématiques 121
+∞
X 1
965. ENSEA. Convergence et somme de Arctan .
n=0
1 + n + n2
+∞
X (−1)k
966. Mines d’Als. Soit, pour n ∈ N : un = √ .
k=n
k+1
a) Montrer que lim un = 0.
n→+∞
+∞
X 1 1
b) Montrer : ∀n ∈ N, |un |−|un+1 | = (−1)n wk où wk = (−1)k √ −√ .
k=n
k+1 k+2
En dduire que la srie de terme gnral un converge.
967. ENSEA. On suppose que (un ) dcrot et que la srie de terme gnral un converge. Montrer
que, si vn = n(un − un+1 ), alors la srie de terme gnral vn converge et calculer sa somme.
n
X k
968. CCP. Soit f : [0, 1] 7→ R drivable en 0. On pose, pour n ∈ N∗ : un = f .
n2
k=0
Étudier la convergence de (un ).
970. CCP. Soit f une fonction définie sur I = ]0, +∞[ et à valeurs dans I vérifiant :
i) ∀x ∈ I, f (x + 1) = x f (x) ; ii) f (1) = 1 ; iii) φ = ln f est convexe.
φ(n + 1 + x) − φ(n + 1)
a) Montrer : ∀n ∈ N∗ , ∀x ∈ ]0, 1[ : ln n 6 6 ln(n + 1).
x
x
n! n 1
b) En déduire : 0 6 φ(x) − ln 6 x ln 1 + , pour n ∈ N∗ et
x(x + 1) . . . (x + n) n
x ∈]0, 1[.
c) En déduire que f est unique et égale à la fonction Γ.
xn
974. CCP. Soit, pour x > 0, y > 0 et n > 1, un (x, y) = √ . Donner le domaine de
n + yn
+∞
X
dfinition de f = un .
n=1
xy
975. CCP. Soit f dfinie sur R2 par f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
x2 + y 2
Montrer que f est continue sur R2 , puis qu’elle admet des drives partielles sur R2 . L’appli-
cation f est-elle de classe C 1 ?
Algbre
979. CCP. Soient A et B dans Mn (K). On suppose qu’il existe P ∈ K[X] non constant
tel que P (0) = 1 et AB = P (A). Montrer que A est inversible ; en dduire que A et B
commutent.
1 2 0
980. CCP. Soit A =0 3 0 .
1 4 −1
a) Dterminer le spectre de A et trouver une matrice diagonale D semblable A.
b) Montrer que toute matrice commutant avec D est ncessairement diagonale.
c) Soit P = X 7 + X + 1. Dterminer les matrices M ∈ M3 (R) telles que P (M ) = A.
982. TPE. Soient n, p ∈ N∗ et A = (ai,j ) ∈ Mn (C) telle que : ∀(i, j) ∈ {1, . . . , n}2 ,
p−1
X
ai,j = δi+1,j si i 6 n − 1 et an,j = δ1,j . On pose B = Ak .
k=0
Revue de la filière Mathématiques 123
985. TPE. a) Soient A, B ∈ Mn (R). Montrer que AB et BA ont mme polynme caractris-
tique.
b) Soient p, q ∈ N∗ tels que p < q. Soient A ∈ Mpq (R) et B ∈ Mqp (R). Établir une
relation entre les polynmes caractristiques de AB et de BA.
986. CCP. Soit A ∈ M3 (R) telle que A3 = 2A2 − 3A. Montrer que A n’est pas inversible.
991. CCP. a) Montrer que l’application (A, B) ∈ Mn (R)2 7→ tr( tAB) est un produit sca-
laire sur Mn (R), que l’on note h , i.
b) Soient M, N ∈ Mn (R), M symtrique et N antisymtrique. Montrer que hM, N i = 0.
124 Revue de la filière Mathématiques
X
c) Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R). Calculer inf (ai,j − si,j )2 ; (si,j )16i,j6n ∈ Sn (R) .
16i,j6n
pose u(P ) = (X + t)n P (t) dt. Montrer que u est un endomorphisme autoadjoint bijectif.
0
Analyse
+∞
X |un |
995. CCP. Soit E l’espace des suites bornes valeurs complexes. Montrer que N (u) =
n=0
2n
+∞
X |un |
et N 0 (u) = sont deux normes sur E. Sont-elles quivalentes ?
n=0
n!
Z n+1 X
998. CCP. On pose an = ln Γ(x) dx. Dterminer la nature de (−1)n /an .
n n>1
1
xn
Z
999. CCP. Nature de la srie de terme gnral un = dx ?
0 1 + x + · · · + xn
ax + bx3 + cx5
1000. ENSAM. Maple. Soient (a, b, c, d, e) ∈ R5 et f : x 7→ tan(x) − .
1 + dx2 + ex4
p
Dterminer les valeurs de a, b, c, d, e pour lesquelles f (x) = O(x ) quand x → 0 avec p
maximal. Prciser alors un quivalent de f en 0.
Z x3
0 + +∗ 1
1001. ENSAM. Soit C = C (R , R). Pour f ∈ C, on pose g : x ∈ R 7 → f (t) dt.
x x
Revue de la filière Mathématiques 125
a) Montrer que g est continue et drivable sur ]0, +∞[. Exprimer g 0 (x) en fonction de g(x),
de f (x) et de f (x3 ).
b) Montrer que g est prolongeable par continuit en 0, et prciser par quelle valeur.
c) Soit Φ la fonction qui f associe g. Montrer que Φ est un endomorphisme de C. Cet
endomorphisme est-il surjectif ?
1004. TPE. Montrer aprs avoir justifi l’existence des intgrales que :
Z +∞ Z x
1 x ln t
2
arctan dt = dt.
0 1 + t t 0 1 − t2
bxc
1005. CCP. Pour n ∈ N∗ , on dfinit fn : R+ → R par : fn (x) = x 1 − si 0 6 x 6 n
n
et fn (x) = 0 si x > n.
a) Dterminer la limite simple de (fn ).
Z +∞
b) Calculer lim fn (x) dx.
n→+∞ 0
1 X
1006. CCP. Soit un : x 7→ . Pour quels x la srie S(x) = un (x) est-elle conver-
n2 x + n
n>1
gente ? Montrer que S est de classe C 1 sur ]0, +∞[. Trouver un quivalent de S(x) quand x
tend vers l’infini.
+∞
X ch n 2n
1007. CCP. Rayon de convergence et somme de f : x 7→ x ?
n=1
n
X 3n
1008. CCP. Rayon de convergence et somme de f : x 7→ xn .
n+2
n>1
n
+ N∗
X
1009. ENSAM. Soit (an ) ∈ (R ) avec a1 > 1. On pose Pn : x 7→ ak xk .
k=1
a) Montrer qu’il existe un unique xn ∈ [0, 1] tel que Pn (xn ) = 1.
b) Montrer que la suite (xn ) converge. On note ` sa limite.
+∞
X
c) Soient S : x 7→ an xn et R le rayon de convergence de cette srie. Montrer que :
n=1
i) ` = 0 ⇒ R = 0; ii) ` > 0 ⇒ R > ` ; iii) ` < R ⇒ S(`) = 1.
126 Revue de la filière Mathématiques
1 2 ch(x) − 1
1010. CCP. On pose f : x 7→ − 2 et g : x 7→ . Montrer que l’on dfinit
ch(x) − 1 x x2
ainsi deux fonctions sur R prolongeables en applications de classe C ∞ sur R.
∗
1011. CCP. Soit, pour n ∈ N∗ , fn : x ∈ [0, π/2] 7→ (sin x)1/n . Étudier la convergence simple
Z π/2
et uniforme de (fn ). Étudier la convergence de un = fn (x) dx.
0
Z +∞
1 t
1012. CCP. On pose In = 2)
sin dt. Montrer que l’intgrale existe. Dter-
0 t(1 + t n
miner la limite de (In ) puis un quivalent de In .
Z 1
xn a b
1013. CCP. Pour tout n ∈ N, on pose : Un = n
dx. Montrer que : Un = + 2 +
0 1 + x n n
1
o o b est exprimer sous forme d’une intgrale.
n2
Z +∞
2
1014. CCP. Soit In = tn e−t dt pour n ∈ N.
0
a) Justifier la dfinition de In . Trouver une relation entre In et In+1 . En dduire la valeur de
In . Z +∞
2
b) Donner une expression simplifie de F (x) = cos(xt) e−t dt.
0
Z x
0
1015. CCP. Soient E = C (R, R) et, si f ∈ E, u(f ) : x ∈ R 7→ et f (x − t) dt. Montrer
0
que u est un endomorphisme de E. Dterminer ses lments propres.
Z 1 Z 1
b) Aprs en avoir justifier l’existence, calculer In = xn ln(x) dx. En dduire f (x) dx.
0 0
1021. TPE. Soit (P ) la parabole d’quation x2 = 2py. Montrer que les normales en trois
points de (P ) sont concourantes si et seulement si le cercle circonscrit au triangle ayant pour
sommets ces trois points passe par le sommet de (P ).
2 2
1022. ENSAM. Soient a > b > 0. Calculer l’aire du domaine dfini par : (x/a) + (y/b) 6 1
2 2
et (x/b) + (y/a) 6 1.
Autres Écoles - PC
Algbre
Xp
m+n m n
1024. Navale. Montrer que = .
p k p−k
k=0
1027. Mines d’Als. Soient A, B ∈ Mn (R) telles que A2 = B 2 = In . Dterminer une condition
ncessaire et suffisante pour que A et B soient semblables.
1029. Mines Als. Soit (un )n>0 dfinie par : (u0 , u1 , u2 ) ∈ R3 et ∀n ∈ N, un+3 = 6un+2 −
11un+1 + 6un . Pour n ∈ N, on pose Xn = t(un , un+1 , un+2 ). Trouver une matrice A de
M3 (R) telle que : ∀n ∈ N, Xn+1 = AXn . Diagonaliser A puis donner l’expression de un
en fonction de n et des conditions initiales.
1035. CCP. Soit A ∈ Mn (R) inversible et telle que A2 = tA. Montrer que A est orthogonale.
Si de plus A est diagonalisable, trouver A.
r
1−t
1036. CCP. a) Soit f : t 7→ . Montrer que t 7→ tk f (t) est intégrable sur ] − 1, 1[ pour
1+t
tout k ∈ N.
b) Montrer que, pour tout P ∈ R[X], t 7→ P (t) f (t) est intégrable sur ] − 1, 1[.
Revue de la filière Mathématiques 129
Z 1
c) Montrer que hP, Qi = P (t) Q(t) f (t) dt est un produit scalaire sur R[X].
−1
d) Montrer que g : P (X) 7→ (X 2 − 1)P 00 (X) + (2X + 1)P 0 (X) est un endomorphisme de
Rn [X]. Donner sa matrice dans la base canonique. Montrer que g est diagonalisable.
e) On admet que g est symétrique pour le produit scalaire précédent. Montrer qu’il existe une
famille orthogonale (P0 , . . . , Pn ) de polynmes unitaires telle que : pour tout k ∈ {0, . . . , n},
il existe ak ∈ R tel que g(Pk ) = ak Pk .
1037. TPE. Soient E un espace euclidien, u ∈ L(E). On note kuk = supkxk=1 ku(x)k.
a) Montrer que kuk > supkxk=1 |hu(x), xi|.
b) Montrer que kuk = supkxk=1,kyk=1 | hu(x), yi |.
c) Si u est symétrique, montrer que kuk = supkxk=1 | hu(x), xi |.
Analyse
1038. CCP. Soit E l’espace des (un )n>0 ∈ RN telles que, pour tout n ∈ N∗ ,
un+1 = (4n + 2)un + un−1 . Soient (an ) l’lment de E tel que a0 = 1 et a1 = 0, et (bn )
l’lment tel que b0 = 0 et b1 = 1.
a) Montrer que : ∀n ∈ N∗ , bn > 1, puis : ∀n ∈ N, bn > n.
b) Montrer que : ∀n ∈ N, an+1 bn − an bn+1 = (−1)n+1 .
c) On pose, pour n ∈ N∗ , xn = an /bn . Montrer que xn → 0.
1039. CCP. Soient (a, b, c) ∈ R3 et, pour n ∈ N∗ , un = a ln(n) + b ln(n + 1) + c ln(n + 2).
Nature et somme ventuelle de la srie de terme gnral un ?
cos(x) − 1
1041. CCP. Soit f (x) 7→ . Cette application est-elle continue en 0 ? dérivable en
x2
1 ∞
0 ? de classe C sur R ? de classe C sur R ?
1042. Mines Als. Soient E = C([0, 1], R) et τ l’application qui à f ∈ E associe l’application
Z x Z 1
τ (f ) : x ∈ [0, 1] 7→ (x − 1) t f (t) dt + x (t − 1)f (t) dt.
0 x
130 Revue de la filière Mathématiques
+∞ −nx
X e
1044. Mines Als. Étudier x 7→ . Est-elle intégrable sur R+∗ ? Est-elle de classe C 1
n=1
n
sur R+∗ ?
X e−nx
1045. Mines d’Als. Soit f : x 7→ . Dterminer le domaine de dfinition de f . Étudier
n2 + 1
n>0
la monotonie, la continuit, la drivabilit et les limites aux bornes.
+∞ +∞
X x X x
1046. CCP. Calculer lim et lim
x→0
n=1
nx+1 x→+∞
n=2
n x+1
+∞
X x2n+1
1047. CCP. a) Rayon de convergence et somme de .
n=0
2n + 1
+∞ 2n+1
X 1 x+1
b) Calculer lorsque c’est possible .
n=0
2n + 1 x − 1
2n + 2
1048. CCP. Soit (un ) dfinie par : u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = un .
2n + 5
a) Étudier la convergence de la suite u.
3/2
n+1 un+1 a 1
b) On pose vn = × . Déterminer a > 0 tel que ln(vn ) = 2 + o .
X n un n n2
La série ln(vn ) converge-t-elle ?
C
c) Montrer qu’il existe C > 0 tel que un ∼ 3/2 .
n
+∞
X
d) Montrer que S(x) = un xn est définie sur [−1, 1].
n=0
e) Montrer que S est solution d’une équation différentielle du type (ax2 + bx)f 0 (x) + (cx +
d)f (x) = e.
1049. CCP. Pour x ∈ R+∗ et n ∈ N∗ , on pose fn (x) = n(x1/n − 1). Étudier la convergence
Z 1
fn (t)
simple de (fn ). Dterminer la limite de la suite de terme général In = dt.
0 1+t
Revue de la filière Mathématiques 131
+∞
tn
Z
1050. TPE. Pour n ∈ N, on pose In = dt. Justifier l’existence de In et
0 tn+2+1
dterminer la limite de (In ).
Z x
+∗ ln(t)
1051. CCP. a) Justifier l’existence sur R de F (x) = dt.
1 1 + t2
0
b) Justifier la dérivabilité de F et calculer F . Préciser son signe.
Z 1
c) Calculer tk ln(t) dt pour tout k ∈ N, après en avoir justifié l’existence.
0
Z 1
ln(t)
d) Calculer 2
dt.
0 1+t
e) Calculer F 00 et donner le développement limité de F en 1 à l’ordre 2.
f) Donner l’allure de F au voisinage de 1.
g) Montrer que F est prolongeable par continuité en 0. Le prolongement est-il dérivable ?
h) Donner une méthode pour obtenir F (0) à 10−2 près.
+∞
t3
Z
1052. CCP. Soit I = dt.
0 et − 1
a) Montrer que I existe.
Z +∞
b) On définit Γ(x) = tx−1 e−t dt. Montrer que Γ est définie sur R+∗ . Trouver une
0
relation entre Γ(x + 1) et Γ(x). En déduire Γ(n) pour tout n ∈ N∗ .
+∞
X 1 π4
c) On pose ζ(x) = x
et on donne ζ(4) = . Préciser le domaine de définition de ζ.
n=1
n 90
+∞
t3 X
d) Pour quels t ∈ R a-t-on la relation = t3 e−(n+1)t ?
et − 1 n=0
e) Calculer I.
+∞
tx−1
Z
f) On pose F (x) = dt. Déterminer le domaine de définition de F . Exprimer F
0 et − 1
à l’aide de ζ et de I. Étudier la continuité de F .
Z +∞
dt X 1
1053. CCP. Pour x > 0, soient I(x) = 2x
et f (x) = .
1 t + t n + n2 x
n>1
a) Justifier l’existence de f
et de I.
1 1
b) On admet que I(x) = ln 1 + et que I(x) 6 f (x) 6 I(x)+ . Préciser lim((f )
x 1+x 0+
et lim(f ). Montrer que f (x) ∼ − ln(x).
+∞ x→0+
c) Étudier la croissance de f .
d) Montrer que f est dérivable et retrouver la question précédente.
e) Montrer les points admis en b) .
f) Soit p ∈ N∗ . Montrer que f (1/p) est rationnel.
132 Revue de la filière Mathématiques
Z nπ/2
sin(t)
1054. Saint-Cyr. Soit an = dt.
0 n sin(t/n)
a) Montrer l’existence de an . Calculer an+2 − an et en déduire la valeur de an .
+∞
X
b) Soit S : x 7→ an xn . Calculer le rayon de convergence de S.
n=1
Z π/2
x
c) Montrer que S(x) = dt.
0 x2 − 2 cos(t)x + 1
Gomtrie
3 −1
1058. CCP. Soit M = . La matrice M est-elle diagonalisable ? Étudier la courbe
−1 3
d’équation 3x2 − 2xy + 3y 2 + ax + by + c = 0.