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D’où (K, +, .) est un e.v. sur K. Remarquez ici que la loi · est une loi interne et
externe au même temps sur K.
b) Soit x ∈ K. x = x · 1. Le x est un vecteur tandis que x est un scalaire du corps K.
Ainsi K = vect{1}. D’où la famille {1} est une famille génératrice de l’ e.v. K sur
K et elle est aussi une famille libre. D’où {1} est une base de K d’où dimK K = 1.
Remarquez que tout {k} avec k ∈ K∗ est une base de K. D’où un espace vectoriel
peut admettre plusieurs bases.
c) (R, +, ·) est un corps commutatif donc (R, +, ·) est un R e.v. sur R de dimension 1
et {1} est une de ses bases. Elle est appelée base canonique.
d) 1. (C, +, ·) est un C espace vectoriel de dimension 1 puisque (C, +, ·) est un corps
commutatif.
2. Vérifions les propriétés de l’espace vectoriel :
(a) (C, +) est un groupe commutatif puisque (C, +, ·) est un corps ;
(b) ∀ α ∈ R et ∀ z ∈ C, α · z ∈ C. D’où · qui est une loi interne dans C est aussi
une loi externe dans C. Comme (C, +, ·) est un corps alors la loi externe ·
vérifie les quatre propriétés de la loi externe ce qui fait que (C, +, ·) est un R
e.v.
Recherche d’une base : Soit z ∈ C, z = a + ib où a = <(z) et b = =(z). On
déduit que C = vect{1, i} ( {1, i} est une famille génératrice de C) et elle est
aussi libre donc une base de C d’où dimR C = 2. Cette base est appelée base
canonique de C sur R. On déduit de la que la dimension d’un espace vectoriel
dépend du corps qui est l’ensemble des scalaires.
2. a) 1. La loi + définie sur Kn par (x1 , · · · , xn ) + (y1 , · · · , yn ) = (x1 + y1 , · · · , xn + yn )
permet à (Kn , +) d’être un groupe commutatif.
2
α1 v1 + α2 v2 + α3 v3 = (0, 0, 0) (1)
= (α1 + α3 , α2 + α3 , α2 + α3 ) = (0, 0, 0) (2)
α1 + α3 = 0
α2 + α3 = 0
α2 + α3 = 0
α1 = α2 = −α3
Cela entraine que l’équation (1) admet plusieurs solution. D’où la famille (v1 , v2 , v3 )
est liée.
• Méthode des zéros échelonnés :
v1 1 0 0 v1 1 0 0
A0 = v2 = 0 1 1 ; A1 =
v2 = 0 1 1 ;
v3 1 1 1 v3 − v1 0 1 1
v1 1 0 0
A2 = v2 = 0 1 1 ;
(v3 − v1 ) − v2 0 0 0
On remarque
que (v3 − v1 ) − v2 = (0, 0, 0) (A2 n’est pas échelonnée), donc la famille
v1 , v2 , v3 est liée.
4. 1. (v1 , v2 , v3 ) est une sous-famille de la famille (v1 , v2 , v3 , v4 ) qui est libre donc (v1 , v2 , v3 )
est libre. 2v2 est de la forme α1 v1 + γv2 + α3 v3 avec γ 6= 0 d’où (v1 , 2v2 , v3 ) est libre.
On peut utiliser ici aussi l’échelonnage.
(v1 , v3 ) est une sous-famille d’une famille libre donc elle est libre.
2v1 + v2 2 1 0 0 1 −3 0 0
v1 − 3v2 1 −3 0 0 ; A00 = 2 1 0 0
A0 =
v4 = 0 0
;
0 1 0 1 −1 0
v2 − v1 0 1 −1 0 0 0 0 1
3
1 −3 0 0
0 7 0 0
A1 = 0 1 −1 0 ;
0 0 0 1
1 −3 0 0
0 1 −1 0
A01 =
0 7
;
0 0
0 0 0 1
1 −3 0 0
0 1 −1 0
A2 = 0 0
;
7 0
0 0 0 1
A2 est un tableau échelonné d’où la famille (2v1 + v2 , v1 − 3v2 , v4 , v2 − v1 ) est une famille
libre.
7. 1. Utilisons pour cela la caractérisations des sous-espaces vectoriels. E ⊂ R4 et E 6= ∅
puisque (0, 0, 0, 0) ∈ E. Soient α et β ∈ R et (x1 , x2 , x3 , x4 ) et (y1 , y2 , y3 , y4 ) ∈ E.
α(x1 , x2 , x3 , x4 ) + β(y1 , y2 , y3 , y4 ) = (αx1 + βy1 , αx2 + βy2 , αx3 + βy3 , αx4 + βy4 )
αx1 + βy1 + αx2 + βy2 + αx3 + βy3 + αx4 + βy4 = α x1 + x2 + x3 + x4
+ β y1 + y2 + y3 + y4
=0+0=0
D’où E est stable par combinaison linéaire et par conséquent E est un R-e.v.
2. Recherche d’une base de E. Soit (x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ E. Alors x4 = −x1 − x2 − x3 .
E = {(x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ R4 : x1 + x2 + x3 + x4 = 0}
= {(x1 , x2 , x3 , −x1 − x2 − x3 ) : x1 , x2 , x3 ∈ R}
= {x1 (1, 0, 0, −1) + x2 (0, 1, 0, −1) + x3 (0, 0, 1, −1) : x1 , x2 , x3 ∈ R}
= vect{(1, 0, 0, −1), (0, 1, 0, −1), (0, 0, 1, −1)}
Cette famille est génératrice de E, comme elle est échelonnée elle est libre donc une
base de E. Donc dimR (E) = 3.
Comme E ⊂ R4 , E est un hyperplan de R4 puisque dimR (E) = dimR (R4 ) − 1.
8. Soient E = {(x, y, z) ∈ R3 : x + y − 2z = 0 et 2x − y − z = 0} et F = {(x, y, z) ∈ R3 :
x + y − z = 0}. Soeint a = e1 + e2 + e3 , b = e1 + e3 et c = e2 + e3 .
a) E = E1 ∩ E2 où E1 = {(x, y, z) ∈ R3 : x + y − 2z = 0 et E2 = {(x, y, z) ∈ R3 :
2x − y − z = 0}. D’après l’exercice précédent E1 et E2 sont deux s.e.v. de R3 et plus
précisément sont deux hyperplans de R3 . Donc E est un s.e.v. de R3 .
4
b)
E = {(x, y, z) ∈ R3 : x + y − 2z = 0 et 2x − y − z = 0}
= {(x, y, z) ∈ R3 : x = −y + 2z et y = 2x − z = 2(−y + 2z) − z}
= {(x, y, z) ∈ R3 : x = −y + 2z et y = z}
= {(x, y, z) ∈ R3 : x = z et y = z}
= {x(1, 1, 1) : x ∈ R} = vect{(1, 1, 1)} C’est une droite vectorielle de R3 .
Comme A2 est échelonnée la famille (a, b, c) est libre donc une base de R3 puisque
dimR R3 = 3.
e) Il faut montrer que E + F = R3 et que E ∩ F = {0}. En effet :
E + F = vect{a} + vect{b, c} = vect{a, b, c} = R3 d’après la question précédente.
Puisque {a} ∪ {b, c} est une base de E + F et que {a} ∩ {b, c} = ∅ alors E ∩ F = {0}.
D’où E + F = E ⊕ F comme E + F = R3 alors E ⊕ F = R3 .
f)
(x, y, z) = αa + βb + γc
= α(1, 1, 1) + β(1, 0, 1) + γ(0, 1, 1)
= (α + β, α + γ, α + β + γ)
α+β = x α+β = x α = x+y−z
α+γ = y ; −β + γ = y − x ; β = z−y ;
α+β+γ = z γ = z−x γ = z−x
On déduit que la famille {v1 , v2 , v3 , v4 } est liée et que {v1 , v2 , v3 } est une famille
libre donc rg{v1 , v2 , v3 , v4 } = {v1 , v2 , v3 } = 3.
a) Pour voir est ce que la famille de ces polynômes est libre il suffit d’échelonner leurs
vecteurs coordonnées.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
4 3 2 1 0 −1 −2 −3
0 −1 −2 −3
A0 =
2 4 1 3 ; A1 = 0 ;A = ; A3 =
2 −1 1 2 0 0 −5 −5
7 13 4 10 0 6 −3 3 0 0 −15 −15
1 1 1 1
0 −1 −2 −3
A3 =
0 0 −5 −5 ;
0 0 0 0
La famille n’est pas échelonnée donc la famille de polynôme est liée.
b) La famille {P1 , P2 , P3 } est libre donc elle constitue une base de vect{P1 , P2 , P3 , P4 }.
Dans ce cas E = vect{xerx , erx }. Cette famille est libre. En effet si (Ax + B)erx =
0, ∀x ∈ R en choisissant x = 0 et x = 1 on trouve que A = B = 0. E est un R
espace vectoriel de dimension 2.
— Si ∆ < 0, l’E.C. admet deux solutions complexes conjuguées r1 = α + iβ et
r2 = α − iβ, α, β ∈ R. Les solutions réelles de l’E.D.O. s’écrivent alors :
Y = (A cos(βx) + B sin(βx))eαx
E = vect{cos(βx)eαx , sin(βx)eαx }.
Vérifions que ces deux fonctions sont linéairement indépendantes.
A cet effet soit γ et θ ∈ R tel que γ cos(βx)eαx + θ sin(βx)eαx = 0, ∀x ∈
π
R. En prenant x = 0 et x = on trouve que γ = θ = 0 d’où la famille
2β
{cos(βx)eαx , sin(βx)eαx } est libre et par conséquent E est un espace vectoriel de
dimension 2.
Conclusion E est dans tous les cas un R espace vectoriel de dimension 2.
pour tout k ≤ n + 1.
On a un+2 = un+1 + un . D’après l’hypothèse de récurrence on a :
un+2 = un+1 + un = vn+1 u0 + wn+1 u1 + vn u0 + wn u1
= vn+1 + vn u0 + wn+1 + wn u1 vn+2 u0 + wn+2 u1
= vn+1 + vn u0 + wn+1 + wn u1
D’où (vn )n et(wn )n sont des suites se Fibonacci. La famille (vn )n , (wn )n est alors une
famille génératrice du sous-espace U. Cette famille est libre puisque si α et β ∈ R
vérifient α(vn )n + β(wn )n est égal à la suite nulle. Ce qui signifi que pour tout n ≥ 0
αvn + βn wn = 0. En prenant n = 0 et n = 1 on trouve que α = β = 0. C.Q.F.D.