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DOMAINE : SCIENCES DE LA
TECHNOLOGIE
NIVEAU : M2
Thème :
T-VLF
Rédigé par :
- RAKOTONIRINA Rindraniaina
- RAKOTONDRAHANTA Andritiana Herifaneva
- RAMAROSANDRATANA Andrianiaina Sitraka
Table des matières
INTRODUCTION.............................................................................................................1
Profondeur d'investigation.......................................................................................11
IV Limites du T-VLF..................................................................................................12
En résumé, le T-VLF est une méthode géophysique utile et polyvalente, mais il est
important de connaître ses limites et de les prendre en compte lors de la planification et de
l'interprétation des études géophysiques...............................................................................13
CONCLUSION...............................................................................................................17
Bibliographie....................................................................................................................iii
Liste des figures
INTRODUCTION
La source VLF est un dipôle électrique émettant des signaux électromagnétiques TBF
complexes et polarisés. Le champ peut être assimilé à un champ uniforme puisque le dipôle
source se trouve à des grandes distances. Le Champ magnétique incident qui cause
l’induction, appelé champ primaire ⃗
H p est constitué d’une seule composante ⃗
H y,
perpendiculaire à la direction de propagation du signal, tandis que le champ électrique
incident est formé d’une composante électrique horizontale, E x parallèle à la direction de
propagation [2].
Le champ électromagnétique primaire se propage entre la surface de la terre et
l’ionosphère sur l’ensemble du globe terrestre. Il pénètre dans le sous-sol et induit des
courants secondaires, ou courants de Foucault, qui à leur tour induisent un champ
électromagnétique secondaire, dont l’intensité dépend de la résistivité du sous-sol. Ce champ
secondaire se superpose avec le champ primaire.
Les mesures par VLF reposent de ce fait sur l’induction d’un courant électrique dans un
conducteur. Le phénomène d’induction de produit alors lors que le conducteur est traversé par
un champ magnétique variable.
On mesure sur la surface du sol selon un maillage bien défini le champ
électromagnétique total résultant composé du champ électromagnétique primaire et
secondaire à l’aide duquel il déduit la résistivité apparente des structures conductrices ou
résistantes peu profondes.
Au point de mesure l’onde électromagnétique se compose de deux champs, électrique
Ex et magnétique Hy, orthogonaux entre eux et à la direction de propagation de l’OEM. Le
champ magnétique Hy est tangentiel au plan d’onde tandis que le champ électrique E x est
radial au plan d’ondes.
Le géophysicien mesure alors le champ magnétique résultant ⃗
H R par rapport au champ
primaire ⃗
H P émet par la source lointaine.
Le champ magnétique secondaire ⃗
H S possède la même fréquence que le champ
magnétique primaire ⃗
H P mais il est différent en phase, en amplitude et en direction.
La somme vectorielle de ⃗H p et ⃗
H s est représentée par le vecteur résultant ⃗
H R.
Le champ magnétique secondaire ⃗ H S est de même fréquence que le champ
magnétique primaire ⃗H p mais en avance sur celui-ci d’un angle β.
⃗
H s cos β est la composante réelle du champ magnétique secondaire, appelée
également inphase. Elle est en phase avec le champ magnétique primaire ⃗ H p.
⃗
H s sin β représente la composante imaginaire du champ magnétique
secondaire, appelée aussi composante en quadrature ou outphase. Elle est en
opposition de phase avec le champ magnétique primaire ⃗ H p.
H R=√ H p2 + H S2 +2 H p H S cosβ
A pour solution
⃗
H y =H O , y . e
−
√ µ. σ . ω
2
x
( √ µ .σ2. ω z)
cos ωt −
Avec :
k=
√ µ.σ .ω
2
Soit :
⃗ − kz
H y =H O , y . e cos ( ωt − kz )
Cela montre que le champ magnétique représente une vibration harmonique déphasée
qui s’atténue en profondeur (z) en fonction du paramètre k.
J=σ . ⃗ rot ⃗
E =⃗ (√
H = √ µ . σ . ω . H Φ , y . exp −
µ . σ .ω
2
z . cos) )
π
Représente le déphasage entre le champ magnétique et électrique à la surface du sol.
4
Cette dernière formule montre que :
La valeur de
√ µ.σ .ω
2
est faible lorsque le milieu géophysique est principalement
La méthode VLF-R(MT-VLF)
Le VLF inclinaison est également un mode de VLF faisant partie des méthodes
fréquentielles à grand nombre d’induction mais ou l’on mesure que les composantes
magnétiques horizontale et verticale, la composante électrique horizontale n’étant pas
mesurée.
Généralement les stations d’émissions radio militaire se trouvent à grand distance et par
conséquent les ondes électromagnétiques émises sont guidées par l’ionosphère et la surface du
sol. En pénétrant dans le sous-sol le champ électromagnétique génère dans la structure
géologique conductrice des courants de Foucault qui sont déphasés par rapport au champ
magnétique primaire. A leur tour, les courants de Foucault produisent un champ magnétique
secondaire, en quadrature avec le champ primaire.
Le principe consiste à mesurer en surface le champ magnétique résultant polarisé
elliptiquement. Ce phénomène de polarisation est la conséquence de l’effet entre le champ
magnétique primaire et le champ secondaire provoquée par le corps conducteur.
L’objectif de la méthode inclinaison consiste à mesurer en surface les paramètres de
l’ellipse de polarisation du champ magnétique résultant c’est-à-dire l’angle d’inclinaison du
grand axe de l’ellipse, l’ellipticité de l’ellipse de polarisation (rapport du petit axe sur le grand
axe de l’ellipse) et le calcul de la dérivée de Fraser.
Ce mode serait d’autant plus performant que l’émetteur se situe dans la direction des
structures cibles à environ plus ou moins 45 degrés. Dans une telle orientation, la composante
horizontale du champ magnétique serait alors plus ou moins perpendiculaire à la structure
cible et fournit un flux magnétique maximum à travers la structure cible produisant ainsi une
plus grande anomalie du champ.
La méthode VLF-EM
La méthode VLF-GRADIENT
( )( )( )
0 0 0
H Ry = H py + H sy
H Rz 0 H sx
∆ H Ry =[ H py + H xy ( Z 2 ) ] − [ H py + H xy ( Z 1 ) ]
Où
∆ H Ry =[ H xy ( Z 2 ) ] − [ H xy ( Z 1 ) ]
La partie dorsale :
Elle contient dans sa partie supérieur et centrale les trois capteurs magnétiques, les deux
inclinomètres et leur électronique associée, et dans sa partie inférieure un boîtier
d’alimentation contenant six piles de 1.5V (modèle D). Deux prises banane femelles situées
sur le côté de l’appareil permettent la connexion de la ligne électrique dans le mode
résistivité. Un système de sangles est prévu pour l’utilisation de ce boîtier dans le dos.
La partie frontale :
Elle possède une forme de T pour pouvoir être tenue commodément à la main. Elle
comprend d’une part un clavier de 18 touches pour la commande de l’appareil et
l’introduction de données (coordonnées de la station de mesure), et d’autre part un afficher de
grandes dimensions (résolution 240x64) pour l’affichage de menus et des résultats
numériques.
Un cordon :
Il a une longueur de 1.20 m relie la base du T et le côté gauche de la partie dorsale.
Lorsque le cordon est branché, les piles de la partie dorsale alimentent le T pour son
fonctionnement normal. Lorsque le cordon est déconnecté, le T ne peut donc être mis en
route ; les données stockées en mémoire sont toutefois maintenues par une pile au lithium
située à l’intérieur du boîtier T. Lorsqu’on veut transférer les données de la mémoire interne
du T vers un calculateur ou une imprimante, un cordon doit être branchée dans la même prise
du T que précédemment. Dans ce cas, c’est une pile de 9 V située sous la partie clavier du T
qui alimente celui-ci pendant le transfert.
Les piles :
Ils ont une autonomie d’environ 20 heures de fonctionnement à une température de
20°C. La pile de 9 V du T a une durée de vie d’environ 6 mois, et celle au lithium d’environ 8
ans.
Cette méthode met bien en évidence les conducteurs électriques, les applications
principales concernent la recherche minière qui utilise principalement les propriétés
magnétiques des ondes VLF. En France, cette technique a été utilisée par la COGEMA afin de
localiser les contacts tectoniques entre les granites et l’encaissant, lieux des minéralisations
uranifères. Depuis plusieurs décennies (fin des années 70) et surtout dans l’Ouest de la
France, elle a été utilisée pour mettre en évidence des fractures dans le socle dans le cadre de
recherches en eau souterraine. En plus des structures faillées, cette méthode révèle les terrains
anisotropes. Les valeurs de résistivités apparentes sont différentes suivant que l'on utilise un
émetteur dans le sens de la schistosité ou perpendiculaire à celle-ci. En traitant les données de
déphasage, cette méthode peut être utilisée pour la reconnaissance de bassins sédimentaires
d’effondrement, application géologique ou recherche en eau. Aujourd’hui, en raison des
difficultés à avoir des émetteurs actifs et bien orientés, cette méthode est un peu délaissée,
alors qu’elle apporte des résultats très intéressants pour peu que toutes les données soient
exploitées
III. Application
V. Limites du T-VLF
Malgré ses nombreux avantages, le T-VLF présente également certaines limites qu'il
est important de connaître avant de l'utiliser :
-Résolution spatiale limitée
La résolution spatiale du T-VLF est faible que celle d'autres méthodes géophysiques, comme
la sismique ou la résistivité. Cela signifie que le T-VLF peut ne pas être en mesure de détecter
de petites structures ou des anomalies subtiles.
-Profondeur d'investigation variable
La profondeur d'investigation du T-VLF dépend de plusieurs facteurs, tels que la conductivité
du sous-sol, la fréquence des ondes VLF utilisées et la présence de structures géologiques
complexes.
- Sensibilité aux interférences géologiques
Le T-VLF peut être perturbé par des structures géologiques conductrices, telles que des dykes
ou des corps minéralisés, ce qui peut fausser les données et l'interprétation des résultats. dykes
ou des corps minéralisés, ce qui peut fausser les données et l'interprétation des résultats.
- Impact environnemental potentiel
L'utilisation d'émetteurs VLF puissants peut avoir un impact négatif sur l'environnement et la
santé humaine.
CONCLUSION
Bibliographie
iii