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Université de Caen UFR des Sciences 1

Master 1 IMM mention Ingénierie Mécanique (M1)


Transferts de chaleur et de masse
TD3 - Convection Thermique II1

Exercice III.1 : Dans les piles à combustible, il est préférable de maintenir la surface de
membrane électrolyte à une température uniforme. Cela est particulièrement vraie quand
les membranes sont fabriqués de matériaux à base de céramique fragile ou cassant pour
des piles fonctionnant à haute température. Les membranes électrolytes génèrent d’énergie
thermique (due aux réactions électrochimiques) et sont refroidis par des courants de gaz sur
leurs surface supérieures (notée 1) et inférieure (notée 2). Le concepteur de pile pourrait
définir les écoulements sur les deux surfaces dans la même direction, dans des directions
opposées ou dans des directions orthogonales. Dans une étude préliminaire de l’effet des
directions relatives de l’écoulement on considère une plaque très mince (150 mm × 150 mm,
de même matériau de membrane) et produisant un flux thermique uniforme de 100 W/m2 ,
refroidie (aux surfaces 1 et 2) par l’air ( dont la température et vitesse de courant libre
sont respectivement 25◦ C et 2 m/s).

(a). Déterminer les valeurs locales minimale et maximale de la température de membrane


pour les écoulements sur les deux faces, quand ils sont (i) dans la même direction, (ii)
dans les direction opposées et (iii) avec des directions orthogonales. Quelle configura-
tion de l’écoulement conduit à la valeur minimale de la température de membrane ?
Indication : Pour les cas d’écoulement opposés ou orthogonales, les couches limites
sont soumises aux conditions qui ne reflètent ni une température uniforme ni un flux
thermique uniforme. Néanmoins, il est raisonnable d’anticiper que les températures
conséquentes seraient dans l’intervalle de vos réponses basées sur des conditions aux
limites de constant flux thermique et constantes températures.

(b). Tracer la distribution de température de la surface T (x) pour des cas d’écoulements
dans des directions opposées et dans la même direction. Notez que les contraintes
thermiques sont indésirables et sont reliées aux gradients spatiales de température le
long de membrane. Quelle est la configuration qui minimiserait les gradients spatiales
de températures ?
1
Ces exercices sont tirés de Chapitre 7 du livre :
Incropera, Dewitt, Bergman, Lavine, Fundamentals of heat and Mass Transfer, Wiley

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Exercice III.2 : Dans le processus de production de tôle (en métal ou plastique), il


s’avère nécessaire de refroidir le matériau avant le stockage ou l’expédition pour le client.
Typiquement, le processus est continu et se présente sous la forme d’une tôle d’épaisseur δ
et de largeur b refroidie lors de son transit à la vitesse −V →

x sur la distance L entre deux
rouleaux (comme montré sur la figure). Dans ce problème on considère le refroidissement
d’un alliage d’aluminium (2024-T) par un courant d’air à la vitesse U → −
x sur la surface

supérieure de tôle. Un arrangement standard est utilisé pour déclencher une couche limite
turbulente sur toute la surface.

L x, −

x To
Ti
Air
b −V −

x
U∞ −

x,

Alliage T∞

d’Aluminium
Promoteur,
δ
déclencheur
V de turbulence

(a) Trouver une équation différentielle régissant la distribution de température en appli-


quant le principe de conservation d’énergie à un volume de contrôle différentiel de
longueur dx, qui est soit en mouvement avec le tôle, ou soit stationnaire à travers
lequel le tôle passe. Compte tenu de la faiblesse d’emissivité de l’aluminium on peut
négliger les effets de rayonnement. Exprimer votre résultat en fonction de la vitesse,
l’épaisseur, et les propriétés de tôle (V, δ, ρ, cp ), le coefficient local de transfert ther-
mique hx associé avec l’écoulement à contre courant, et la température d’air T∞ .
Déterminer la température To pour une température de tôle (Ti ) connue au départ de
processus de refroidissement, on suppose l’effet de la vitesse de tôle est négligeable
par rapport au développement de la couche limite.

(b) Déterminer la température To à la “sortie” du processus de refroidissement pour


δ = 2 mm, V = 0, 01 m/s, L = 5 m, b = 1 m, U∞ = 20 m/s, T∞ = 20◦ C, et

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Ti = 300◦ C. On se donne aussi pour l’alliage d’aluminium à T ≈ 500 K :

ρ = 2770 kg/m3 , cp = 981 J/kg. K, λ = 186 W/m.K.

Exercice III.3 : On considère un élément de chauffage électrique sous la forme d’un


long cylindre (de diamètre D = 10 mm, conductivité thermique λ = 240 W/m.K, densité
ρ = 2700 kg/m3 , et de chaleur spécifique cp = 900 J/kg.K) installé dans un conduit et
soumis à un écoulement croisé où la température et vitesse de l’air sont respectivement
27 ◦ C et 10 m/s.

1. Dans cette partie les effets de rayonnement sont supposés négligeables.

(a) Estimer la température de surface à l’état staionnaire qunad l’élément dissipe


1000 W/m.
(b) Si l’élément est mis en fonctionnement à une température initiale de 27 ◦ C,
estimer le temps nécssaire pour que la température de surface atteint une valeur
10 ◦ C près de la température de surface à l’état staionnaire.

2. Dans cette partie on prend en compte l’effet de rayonnement. On suppose que


l’échange thermique par rayonnement a lieu entre la surface de l’élément (emissivité
ε = 0, 8) et les parois du conduit dont la température peut être supposée égale à
27 ◦ C.

(a) Calculer la température de la surface à l’état stationnaire.


(b) Si l’élément est mis en fonctionnement à une température initiale de 27 ◦ C,
estimer le temps nécessaire pour que la température de surface atteint une valeur
10 ◦ C près de la température de surface à l’état stationnaire.
(c) Afin de se protéger contre l’effet indésirable produits par des fluctuations de
ventilateur, l’élément est mis sous contrôle pour le maintenir à une constante
température de surface de 275 ◦ C. Déterminer la dissipation nécessaire pour
maintenir cette tempéraure quand la vitesse du courant d’air est dans fourchette
5 ≤ V ≤ 10 m/s.

Exercice III.4 : On fabrique quotidiennement un billion ou plus des billes à souder


utilisées pour l’assemblage des composantes électroniques. La méthode à aérosol uniforme

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de gouttelette utilise un dispositif piézoélectrique pour faire vibrer un manche dans un


pot contenant du métal liquide à souder. Celui-ci, à son tour, sert à éjecter des petites
gouttelettes de liquide à souder via un ajutage fabriqué à haute précision. En suite et lors de
leur passage dans une chambre (servant à leur ramassage), les gouttelettes se refroidissent et
se solidifient. Pour prévenir l’oxydation de gouttelettes la chambre est inondée par l’azote.
Oscillateur
piézoélectrique

Volume
du pot

Dp = 30 µm
Métal liquide
à souder

Ajutage

Azote
V, T∞ = 30 ◦ C
Azote

Chambre
à recueillir
les billes

(a) Des gouttelettes de diamètre D = 30 µm sont produites et éjectées à une vitesse de


2 m/s et une température de 225 ◦ C dans l’azote gazeux, la température de l’azote
étant 30 ◦ C et sa pression légèrement plus grande que la pression atmosphérique.
Déterminer la vitesse terminale de gouttelettes et la distance parcourue quand elles
devienne complètement solidifiées.
Les propriétés de métal liquide à souder sont ρ = 8230 kg/m3 , c = 240 J/kg. K,
λ = 38 W/m.K, hsf = 42 kJ/kg. La température de fusion de soudure est 183 ◦ C.

(b) Le dispositif piézoélectrique oscille à 1,8 kHz et produit 1800 particules par second.
Déterminer la distance de séparation entre les particules lors de leur passages dans

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l’azote. Déterminer aussi le volume du pot nécessaire pour une production sur une
semaine.
On se donne les propriétés suivantes pour l’Azote à Tf ≈ (Ti +T∞ )/2 = (225◦ C+30◦ C)/2 =
127, 5◦ C ≈ 400 K :
ρ = 0, 8425 kg/m3 , ν = 26, 16 × 10−6 m2 /s,
à T s = (225◦ C + 183◦ C)/2 = 205◦ C = 477 K:
µs = 248 × 10−7 N.s/m2 ,
et à T∞ = 30◦ C = 303 K :
ρ = 1, 1233 kg/m3 , ν = 15, 86 × 10−6 m2 /s, λ = 0, 0259 W/m.K,
µ = 178 × 10−7 N.s/m2 , P r = 0, 716.

Exercice III.5 : Un procédure de préchauffage emploi la vapeur en phase de condensa-


tion à 100◦ C à l’intérieur d’un système à des tubes multiples afin de chauffer l’air qui entre à
la température de 25◦ C. L’air est en écoulement croisé sur les tubes et à la vitesse 5 m/s. La
longueur de chaque tube est L = 1 m et son diamètre extérieur est D = 10 mm. Le système
consiste de 196 tubes assemblées en carré de configuration aligné avec ST = SL = 15 mm.
Déterminer le flux total évacué vers l’air et calculer la perte de charge de pression associée
avec l’écoulement de l’air.
Exercice III.6 : On reprend l’exercice précédent, mais avec l’air entrant à T = 25◦ C
et V = 5 m/s. Dans ce cas, on connaı̂t la température à la sortie. On ne connaı̂t pas le
nombre de tubes. Déterminer NL nécessaire pour arriver à une température de sortie de
To ≥ 75◦ C. Calculer aussi la perte de charge correspondant.
Exercice III.7 : L’air sèche s’écoule sur une plaque mouillée de longueur 500 mm et
largeur 150 mm, la vitesses et la température de l’air étant respectivement 20 m/s et 35◦ C.
La température de la plaque est maintenue à 20◦ C par un chauffage électrique imbriquée
dans la plaque.
(a) Déterminer le débit d’évaporation (kg/h) de l’eau de la surface de plaque ainsi que la
puissance électrique nécessaire pour maintenir les conditions d’un état stationnaire.

(b) Après un fonctionnement à temps suffisamment long, toute l’eau est évaporée de la
plaque dont la surface devient sèche. Estimer la température de la plaque pour les
mêmes conditions de courant libre et même puissance électrique de question (a).

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Transfert de Chaleur et de Masse
Corrigée de TD3 - Convection Thermique II

Solution d’exercice III.1:

Schématique :

ϕs = 100 W/m2
L = 150 mm
Air

U∞ = 2 m/s
T∞ = 25◦ C

m
m
0
y =
15
L

(i) même direction (ii) direction opposée


(iii) orthogonale

Hypothèses :

1. Régime permanent.

2. Approximations de couche limite s’appliquent au problème.

3. Propriétés constantes.

4. Solutions délimitées par les configurations d’écoulements de directions opposés et


orthogonales à constante température de surface et constant flux thermique.

Propriétés :

De tableau des propriétés de l’air à T ≈ 323 K : ν = 18, 20×10−6 m2 /s, λ = 0, 0280 W/m.K,
P r = 0, 704.

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Analyse :

(a) Commençons par le calcul de nombre de Reynolds :

U∞ L 2 m/s0, 15 m
ReL = = = 1, 65 × 104
ν 8, 20 × 10−6 m2 /s

L’écoulement est alors laminaire.

(i) Écoulements dans la même directions


Compte tenu de symétrie le flux thermique de membrane à l’air est égale à
50 W/m2 partout pour les écoulements sur les surfaces supérieure et inférieure
de la plaque. Étant donné que le flux thermique est uniforme, le nombre local
de Nusselt est donné partout par

N ux = 0, 453Re1/2 P r1/3

Donc hx = Cq x−1/2 où

Cq = 0, 453 (U∞ /ν)1/2 P r1/3 λ


= 0, 453(2 m/s/18, 20 × 10−6 m2 /s)1/2 × (0, 704)1/3 × 0, 028 W/m.K
= 3, 74 W/m3/2 .K

On apr la suite,
ϕs 1/2
ϕs = hx (Ts − T∞ ) =⇒ Ts − T∞ = x (1)
Cq

Il vient que la température minimale a lieu en x = 0 et est

Tmin = T∞ = 25◦ C

La valeur maximale de température a lieu en x = L et est

Tmax = 25◦ C + 50 W/m2 × (0, 15 m)2 /3, 74 W/m3/2 .K = 30, 2◦ C

(ii) Écoulements dans des directions opposées


Les flux thermiques évacués par les écoulements sur les surfaces supérieure
et inférieure ne sont plus uniformes. À proximité de x = 0, le coefficient
de transfert thermique correspondant à l’écoulement sur la surface supérieure

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y est théoriquement infini, et toute la chaleur générée sera évacuée vers cet
écoulement. La situation opposé aura lieu en x = L.
Nous délimitons la solution par considérant les correlations pour une température
1/2 1/2
uniforme (N ux = 0, 332Rex P r1/3 ) et pour de flux thermique uniforme (0, 453Rex P r1/3 ).
dans les deux cas, le coefficient de transfert thermique varie avec x−1/2 , où x est
mesurée de bord d’attaque. On obtient ainsi pour la surface supérieure (notée
1) et la surface inférieure (notée 2) :

hx,1 = cx−1/2 , hx,2 = c(L − x)−1/2 .

Ainsi, toute la chaleur générée est évacuée par les écoulements aux surfaces 1 et
2:
ϕs = (hx,1 + hx,2 ) (Ts − T∞ )

Donc
ϕs ϕs
Ts − T∞ = = (2)
hx,1 + hx,2 c [x −1/2 + (L − x)−1/2 ]
La température minimale a lieu soit en x = 0 ou en x = L, et est donnée part

Tmin = T∞ = 25◦ C.

La température maximale aura lieu où le dénominateur s’annule :


d  −1/2
x + (L − x)−1/2 = 0

dx
− 21 x−3/2 + 12 (L − x)−3/2 = 0

x = L−x
1
x = 2
L.
Alors, il vient qu’à cette position
ϕs
Tmax = T∞ +
c [2(L/2)−1/2 ]

Pour une distribution uniforme de température,

CT = 0, 332(U∞ /ν)1/2 P r1/3 λ


1/2
= 0, 332 (2 m/s/18, 20 × 10−6 m2 /s) × (0, 704)1/3 × 0, 028 W/m.K
= 2, 74 W/m1/2 . K

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Donc
100 W/m2
Tmax = 25◦ C + 1/2
= 30, 0◦ C
2, 74 W/m . K × 2 × (0, 15 m)2 )1/2

En ce qui concerne un flux uniforme, on a de cas (i) Cq = 3, 74 W/m3/2 . K. D’où


Tmax = 28, 7◦ C.
Il vient alors, que pour des écoulements opposés

28, 7◦ C ≤ Tmax ≤ 30, 0◦ C

(iii) Écoulement de directions orthogonales


Dans ce cas les coefficients de transferts thermiques son donnés par

hx,1 = cx−1/2 , hy,2 x−1/3 .

Et ϕ = c x−1/2 + y −1/2 (Ts − T∞ ).



ϕ
Ainsi, Ts − T∞ = .
c (x −1/2 + y −1/2 )
La température sera minimale le long de x = 0 ou y = 0, où

Tmin = T∞ = 25◦ C.

La valeur maximale de température aura lieu le long de x = y = L, où


ϕ
Tmax = T∞ +
c (2L−1/2 )

Les valeurs de c sont comme précédemment, et par conséquent on trouve

30, 2◦ C ≤ Tmax ≤ 32, 1◦ C.

La température de surface est rendu minimale quand les courants air sur les
deux face de la plaque sont des directions opposées, car un petit coefficient de
transfert thermique à la surface 1 est couplé à un grand coefficient de transfert
à la surface 2, et vis versa.

(b) La distribution de tempéraure est tracée d’après équation (1) et (2) avec c = CT et
c = Cq . Le résultat es montré dans la figure suivante.

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31
sées direct
io n
pp o
ctio
ns o rme même
30 i re e u nifo
D tur
péra
T s (x) ◦ C

29 T e m

28
Directions opposées
27
Flux uniforme
26
25
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14
xm

Notez, qu’en générale, les gradients en espace de température sont plutôt plus petit
pour les écoulements opposés.

Solution d’exercice III.2:

Schématique :
Air
T + dT dΦ U∞ = 20 m/s,
T T∞ = 20◦ C
Ti = 300◦ C
V = 0, 1 m/s
δ = 2 mm

L=5m dx To
x

Hypothèses :

(1) Régime permanent pour tout point géométrique dans un repère galiléen, (2) Variation
négligeable de température à travers l’épaisseur de tôle, (3) Effet négligeable de la con-

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duction le long de tôle, (4) Effet de rayonnement négligeable, (5) Écoulement turbulent
sur la surface supérieure, (6) Transfert thermique négligeable à la surface inférieure, (8)
propriétés constantes.

Propriétés :

Tableau de propriétés de l’air à p = 1 atm., Tf ≈ 400 K : ν = 26, 4 × 10−6 m2 /s, λ =


0, 0338 W/m. K, P r = 0, 69

Analyse :

(a) Considère un volume de contrôle (fixe dans l’espace) comme montré sur la figure. Si
Ėentrée et Ėsortie dénotent respectivement l’énergie entrant et sortant du volume de
contrôle, le bilan de l’énergie conduit alors à

Ėentrée − Ėsortie = 0

pour un état en régime permanent. Donc :



entrée Ė
sortie
z }| { z }| {
ρV (bδ)cp (T + dT ) − [ρV (bδ)cp T + dΦ] = 0

car la tôle est en mouvement de gauche à droite, avec dΦ = hx (b cot dx) (T (x) − T∞ ).
D’où :
ρV (b · δ)cp dT − hx (b · dx) (T (x) − T∞ ) = 0,

et par conséquent l’équation différentielle recherchée est donnée par :


dT hx
= (T − T∞ ) (1)
dx ρV δcp

Dans le cas où on suppose que le volume est lié à la tôle, le régime sera évidemment
non permanent. Le premier principe de la thermodynamique, appliqué par unité de
temps, impose e l’absence de travail :

∆Ėénergie interne = −Ėsortie

qui se traduit par :


dT
ρ(dx · b · δ)cp = −hx (b · dx) (T (x) − T∞ )
dt
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D’où
dT hx
=− (T − T∞ ) (2)
dt ρδcp
Il vient alors qu’en tenant compte de
dT dT dx dT
= · =− V (3)
dt dx dt dx
on se rend compte que (2) est équivalent à (1), et est récupérée en rapportant (3)
dans (2).
En intégrant (1) de x = 0 à x = L on obtient
Z To  Z L
dT L 1 L

= hx dx = hL
Ti T − T∞ ρV δcp L 0 ρV δcp
4/5
où hx = (λ/x) × 0, 0296Rex P r1/3 . Il vient alors,
4/5
hL = (λ/L) × 0, 037ReL P r1/3 .

D’où
Ti − T∞ LhL
 
ln =
To − T∞ ρV δcp
Soit
To − T∞ LhL
 
= exp −
Ti − T∞ ρV δcp

(b) Pour les conditions données :

ReL ≈ U∞ L/ν = 20 m/s × 5 m × 26, 4 × 10−6 m2 /s = 3, 79 × 106 ,

0, 0338 W/m.K
 
hL = × 0, 037 × 3, 79 × 106 × (0, 69)1/3 = 40, 5 W/m.K

5m
On obtient alors,
5 m × 40, 5 W/m.K
 
◦ ◦
To = 20 C+(280 C) exp − 3 = 213◦ C
2770kg/m × 0, 1 m/s × 0, 002 m × 981 J/kg.K

Remarques :

1. Avec T0 = 213◦ C, les température moyennes T Al = 530 K et Tf = 412 K sont proches


des valeurs utilisées pour les propriétés de matériaux. On conclu alors qu’il n’est pas
nécessaire d’effectuer d’itérations.

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2. Dans le cas où on voudrait prendre en compte l’effet de rayonnement, on doit vérifier
d’abord l’ordre de sa contribution à l’échange thermique. Pour une émissivité représentative
ε = 0, 2 et Tenvironnement = Tenv = T∞ , la valeur maximale de coefficient d’échange par
radiation est

hr = εσ (Ti + Tenv ) Ti2 + Tenv


2
= 4, 1 W/m2 .K  hL .


On conclu alors, que l’hypothèse d’effet négligeable de rayonnement est bien appro-
priée au problème.

Solution d’exercice III.3:

Schématisation :

T
Φ′

/m
0 W
Élément chauffant 100

=
c
Ti = 300 K P éle
λ = 240 W/m. K Air

ρ = 2700 kg/m3 U∞ = 10 m/s,

cp = 900 J/kg. K T∞ = 300 K

D = 0, 01 m

Hypothèses :

(1) Température uniforme de l’élément chauffant, (2) rayonnement négligeable.

Propriétés :

Le Tableau d’air à Tf ≈ 450 K : ν = 37, 39 × 10−6 m2 /s, λ = 0, 0373 W/m.K, P r = 0, 686.

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Analyse :

1. Les effets de rayonnement sont supposés négligeables

(a) Pour une unité de longueur de l’élément, le bilan de l’énergie aux conditions de
régime permanent se traduit par :

Φ0 = h(πD × 1)(T − T∞ ) = Pélec


0
= 1000 W/m

Avec
U∞ D 10 m/s × 0, 01 m
ReD = = = 3087
ν 37, 39 × 10−6 m2 /s
on obtient ReD P r = 2118 > 0, 2. On peut alors utiliser la correlation de Churchil
et Bernstein :

1/2
" 5/8 #4/5
0, 62ReD P r1/3 ReD

N uD = 0, 3 + 1+
[1 + (0, 4/P r)2/3 ]
1/4 282.000
D’où :

" 5/8 #4/5


0, 62(3087)1/2 (0, 686)1/3 3087

N uD = 0, 3 + 1+ = 28, 2
1/4
[1 + (0, 4/0, 686)2/3 ] 282.000
Donc
λ 0, 0373 W/m.K
h= N uD = 28, 2 = 105, 2 W/m2 K
D 0, 01 m
Ainsi, la température à l’état stationnaire est donnée par :
0
Pélec 1000 W/m
T = T∞ + = 300 K + = 603 K
πDh π(0, 01 m)105, 2 W/m2 .K

(b) Ici, le régime est non permanent. Alors, avec

hro 105, 2 W/m2 .K × (0, 005 m)


Bi = = = 0, 0022,
λ 0, 0373 W/m.K

on peut utiliser la méthode de la capacité globale. D’après l’analyse d’une telle


situation, la variation de température au cours de temps, quand Ti = T∞ , est
donnée par :
T (t) = T∞ + (b/a) [1 − exp(−at)]

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où
4h (4 × 105, 2 W/m2 K)
a= = 3 = 0, 0173 s−1
Dρcp (0, 01 m × 2700 kg/m × 900 J/kg. K)
et
0
Pélec 1000 W/m
b/a = = = 302, 6 K
πDh π × 0, 01 m × 105, 2 W/m2 .K
Alors,
(593 − 300) K
[1 − exp(−0, 0173 t)] = = 0, 968
302, 6 K
D’où t ≈ 200 s.

Remarques :

i. Pour T = 603 K et une valeur représentative d’émissivité ε = 0, 8, l’échange


net par rayonnement entre l’élément et l’environnement à Tenv = T∞ =
300 K, serait

Φ0rayonnement = εσ(πD) (T 4 − Tenv


4
)
= 0, 8 × 5, 67 × 10−8 W/m2 .K4 (π × 0, 01 m) (6034 − 3004 ) K4
= 177 W/m

On conclu alors que, bien que l’échange par rayonnement soit petit, il n’est
néanmoins pas négligeable.
ii. La valeur Tf admise est très proche de la valeur obtenue. On en déduit alors
que les propriétés de l’air déterminées à priori de tableau sont suffisamment
précises.

2. Effet de rayonnement pris en compte, avec 5 ≤ U∞ ≤ 10 m/s, T env = 300 K.

Hypothèses :

(1) Température de surface uniforme.

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Analyse :

(a) Effectuons un bilan d’énergie :

Φ0Conv + Φ0ray = Φélec


0

Alors,
h(πD) (T − T∞ ) + εσ(πD) T 4 − Tenv
4 0
= Φélec ,


soit

(π × 0, 01 m) h (T − 300) K +


0, 8 5, 67 × 10−8 W/m2 .K4 T 4 − 3004 K4 = 1000 W/m (1)


  

L’équation (1) est donc à résoudre numériquement par un algorithme itératif. Il


est conseillé dans un tel cas d’utiliser l’algorithme de Newton. On obtient alors,
Ψ(T n )
T n+1 = T n −
Ψ0 (T n )
où

Ψ(T ) = (π × 0, 01) h (T − 300) + 0, 8 5, 67 × 10−8 T 4 − 3004 − 1000


  

soit
Ψ(T ) = Ah (T − 300) + B T 4 − 3004 − 1000,


et
Ψ0 (T ) = Ah + 3BT 3

où A = 0, 0314115927 et B = 0, 14250264 × 10−8 . La valeur de h doit être mise à


jour suite à la convergence de solution. S’il s’avère que les différences conséquente
des propriétés sont importantes, le calcul sera repris jusqu’à l’obtention d’un état
considéré suffisamment précis.
Exemple : avec les propriétés et h précédents, on obtient après itérations :
T = 546 K. Ainsi, on a du tableau des propriétés de l’air à Tf = 423 K :
λ ≈ 0, 03505 W/m.K, ν = 29.87 × 10−6 m2 /s, P r = 0, 6925.
Avec ces valeurs, on trouve T ≈= 550 K et par conséquent Tf = 425 K ce qui
conduit aux changements négligeables dans les propriétés du fluide.

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Il vient qu’à cette température h = 103, 4 W/m.K,

Φ0conv = (πD)h (T − T∞ ) = 885.2 W/m,

Φ0ray = (πD)σ T 4 − T∞
4
= 114.8 W/m,


et
Φ0ray
hr = = 13, 7 W/m.K.
(πD) (T − T∞ )
(b) Avec Bi = (h+hr )(D/2)/λ = 117, 1 W/m2 .K(0, 01/2) m/240 W/m. K = 0, 0024 
1, le comportement transitoire peut être analyser en utilisant la méthode de la
capacité globale.
Le bilan d’énergie conduit alors à :
dT
ρcp (πD2 /4) 0
= Φélec − h(πD) (T − T∞ ) + εσ(πD) T 4 − Tenv
4
 
dt
qui est une équation différentielle à résoudre numériquement avec T (t = 0) =
T∞ . Soit
d (T − T∞ )
= a − b (T − T∞ ) + c T 4 − Tenv4
 
dt
où a, b et c sont des constantes du problème posé. La solution numérique de cette
équation peut être effectuée par la méthode de Runge-Kutta ou en utilisant la
fonction ode() de Scilab. Les évolutions de températures de l’élément, avec ou
sans rayonnement, est montrée sur la figure suivante :

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600
Sans rayonnement

550

Avec Rayonnement
500
T (K)

450

400

350

300
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
t (s)

(c) Pour maintenir la température à la surface de l’élément à une valeur donnée


quand la vitesse varie entre 5 et 10 m/s, il faut changer la puissance électrique.
D’après le modèle posé en question (a) on a alors :

0
Φélec = h(πD) (T − T∞ ) + εσ(πD) T 4 − Tenv
4 0
= Φélec (h),


c’est-à-dire, qu’en faisant varier U∞ , les nombres de Reynolds et de Nusselt


changent et par conséquent h change aussi. Le résultat est illustré dans la
figure ci-dessous, ce qui montre que pour une de surface Ts = 275◦ C = 548 K la
puissance électrique dissipée par l’élément varie approximativement de 710 W/m
à 965 W/m quand la vitesse varie de 5 m/s à 10 m/s.

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1000

950
Puissance électrique dissipée, Pélec

900

850

800

750

700
5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5 9.0 9.5 10.0
Vitesse de courant libre, U∞

Remarques :

Bien que la dissipation thermique par convection dépasse largement la dissipation par
rayonnement, cette dernière reste néanmoins importante pour l’écart de température (Ts −
Tenv ) imposé dans le problème, et doit être prise en compte dans l’analyse. 

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Solution d’exercice III.4:

Schématisation :

Dp = 30 µm

FD
Plomb
ρp = 8230 kg/m3
cp = 240 J/kg.K
λ = 38 W/m.K
hsf = 42 kJ/kg
mg Tf = 183◦ C

V, T∞ = 30 ◦ C
Azote

Hypothèses :

(1) Trasfert thermique par rayonnement négligeable, (2) Réponse de l’évolution thermique
suit le modèle de la capacité globale.

Analyse :

(a) Soit CD le coefficient de traı̂née. En supposant que la chute des balles a lieu à vitesse
constante, le bilan des forces aggisant sur toute balle conduit alors à :

Force
| de{ztraı̂née} = mg
|{z}
D
12
4 D 3
0 0 1
π
1 @ A CD ρf V 2 π A ρp g
2
2 3 2
@

soit : 2 3
1 D 4 D
 
2
π CD ρ f V = π ρp g
2 2 3 2

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D’où
4 ρp g
 
CD = Dp
3 ρf V 2
4 1 (1)
= × 130 × 10−6 m × (8230/0, 8425) × 9, 8 m/s2 2
3 V
16, 59 m2 /s2
=
V2
Or,
VD V × 130 × 10−6 m
ReD = =
ν 26, 16 × 10−6 m2 /s (2)
= (4, 97 s/m) × V
On peut résoudre les équations (1) et (2) pour CD et ReD pour toute valeur de
V tel que les valeurs obtenues (pour CD et ReD ) doivent être consistantes avec le
diagramme de de la variation de CD avec ReD pour une sphère (voir fiche de cours
no. 5).
Ainsi, on obtient par la méthode de tâtonnement la solution V = 2, 03 m/s et CD =
4, 03, ReD = 10, 09; du diagramme de la variation de CD avec ReD , on a à ReD = 10,
CD = 4. D’où on tire V ≈ 2 m/s.
La processus de refroidissement a lieu en deux étapes :

Premier étape : Le refroidissement de particule à Tf = 183◦ C.


En prenant les propriétés de L’azote à T∞ = 30◦ C, on obtient pour le nombre
de Reynolds
2 m/s × 130 × 10−7 m
ReD = = 16, 39
15, 86 × 10−6 m2 /s
La corrélation de Whitaker

 0, 71 < Pr < 380
 1/4 
µ

3, 5 < ReD < 7, 6 × 104
  
1/2
N uD = 0, 2+ 0, 4ReD + 0, 06Re2/3 P r0,4 ,
µs µ
  
 1, 0 < < 0, 2


µs
conduit alors à
1/4
178

1/2 2/3 0,4
N uD = 0, 2+ 0, 4(16, 39) + 0, 06 × (16, 39) ×(0, 716) × = 3, 62

248
D’où
N uD λ
hD = = 721W/m2 .K
Dp

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D’après la méthode de la capacité globale, l’évolution de la température est


donnée par :

T − T∞ hAs
   
= exp − t , ici, V désigne le volume du solide
Ti − T∞ ρV c

Ainsi, avec As /V = (4π(D/2)2 )/(4π(D/2)3 /3) = 6/D = 6/Dp , on obtient

721 W/m2 (6/130 × 10−6 m)


" ! #
183 − 30
= exp − × t1
225 − 30 8230 kg/m3 × 240 kJ/kg.K

D’où t1 = 14, 3 × 10−3 s.


Deuxième étape : Solidification de la particule à Tf = 183◦ C.
Le bilan d’énergie de cet étape se traduit par

−V ρp hsf + [−hAs (Tf − T∞ ) × t2 ] = 0


| {z } | {z }
Esolidification Eénergie dissipée
par convection

D’où t2 = 67 × 10−3 s.
Il vient alors que le temps total pour que la bulle se solidifie complètement est
t = t1 + t2 = 82 × 10−3 s.

(b) La distance parcourue par une particule est

L = (2 m/s/(1800 s−1 ) = 1, 11 mm

Le volume du pot nécessaire pour une opération d’une semaine est

Vpot = 1, 15 × 10−12 m3 /particule×


1800 particules/s × 7 jours × 24 h/jour × 3600 s/h = 1, 25 × 10−3 m3 .

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Solution d’exercice III.5:

Schématisation :

ST = 15 mm Tube
D = 10 mm
Ts = 100◦ C
NL = 14 lignes,
NT = 14 tubes/ligne
Air Te L = 1 m,
U∞ = 5 m/s PT = PL = 1, 5
T∞ = 25◦ C
p = 1 atm.

SL = 15 mm

Hypothèses :

(1) Régime permanent, (2) Rayonnement négligeable, (2) Température uniforme à la sur-
face.

Propriétés :

L’air à la pression atmosphérique et T∞ = 298 K : ν = 15, 8×10−6 m2 /s, λ = 0, 0263 W/m. K,


P r = 0.707, cp = 1007 J/kg.K, ρ = 1, 17 kg/m3 . À Ts = 373 K, P r = 0, 695.

Analyse :

(a) Le flux thermique total est

(Ts − T i) − (Ts − Te )
Φ = hN πDL = hN πDL∆TLM (1)
ln [(Ts − T i) / (Ts − Te )]

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Avec
ST
Vmax = U∞ = 15 m/s, ReD,max = 9494
ST − D
Alors, les constantes appropriées pour la corrélation sont C = 0, 27, m = 0, 63, et
C2 = 0, 99. Il vient alors, d’après la corrélation de Zukauskas

N uD = 0, 99 × 0, 27 (9494)0,63 (0, 707)0,36 (0, 707/0, 695)1/4 = 75, 9

h = N uD λ/D = 75, 9 × 0, 026 W/m.K/0, 01 m = 200 W/m2 .K

On obtient alors de (1), Ts − Te = 27, 7◦ C.


Donc, on obtient de (1) Φ = 58, 5 kW.

Solution d’exercice III.6: Dans ce problème la température à la sortie Te est donnée.


Le schématisation reste la même sauf pour cette différence.

Hypothèses :

(1) Régime permanent, (2) Chute négligeable de tempéraure à travers l’épaisseur de cylin-
dres, (3) température uniforme à la surface, (4) Propriétés constantes, (5) C2 = 1.

Propriétés :

Air atmosphérique à T = (Ti + Te )/2 = 323 K : ρ = 1, 085 kg/m3 , cp = 1007 kJ/kg.K,


ν = 18, 2 × 10−6 m2 /s, λ = 0, 028 W/m.K, P r = 0, 707. Et à Ti = 298 K : ρ = 1, 17 kg/m3 ;
à Ts = 373 K : P rs = 0, 695.

Analyse :

La différence de température (Ts −T ) varie exponentiellement dans la direction de l’écoulement


(pourquoi ?), et il vient à la sortie :

Ts − Te πDNL h
 
= exp −
Ts − Ti ρU∞ ST cp
où NL = N/NT . Donc
ρU∞ ST cp Ts − Te
 
NL = − ln (1)
πDh Ts − Ti

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avec
ST
Vmax = U∞ = 15 m/s, ReD,max = 8240.
ST − D
Il vient alors que avec ST /SL = 1 > 0, 7, C0 , 27 et m = 0, 63. Donc, la corrélation
Zhukauskas conduit à :
1/4
Pr

N uD = CC2 Rem
D,max P r
0,36
= 70, 1
P rs

λ
= N uD = 196, 3 W/m2 .K
h
D
D’où l’on obtient de (1), NL = 15, 7. Il vient alors que le nombre de lignes de tubes est 16,
soit NL = 16.


Solution d’exercice III.7:

Schématisation :
de l’air sec,
T∞ = 35◦C Ts = 20◦C
Φconv Φévap
U∞ = 20 m/s Film d’eau, plaque Φconv
Ts
150 mm de largeur

x
L = 500 mm
Pélec Pélec
(a) Film liquide d’eau (b) Surface sèche

Hypothèses :

(1) régime permanent, (2) Propriétés constantes, (3) L’analogie entre les transferts de
chaleur et de masse est valable.

Propriétés :

Tableau de propriétés de l’air à Tf = (Ts + T∞ )/2 = 300 K, 1 atm. : ρ = 1, 16 kg/m3 ,


cp = 1007 J/kg.K, λ = 0, 0263 W/m.K, ν = 15, 94 × 10−6 m2 /s.
Tableau d’eau-vapeur à Ts = 20◦ = 293 K : ρA,g = 1/vg = 1/59, 04 = 0, 0169 kg/m3 ,
hf g = 2454 kJ/kg. Tableau d’eau-air à Tf = 300 K : DAB = 0, 26 × 10−4 m2 /s.

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Analyse :

(a) Le bilan d’énergie se traduit par :

Ėentrée − Ėsortie
| {z } | {z }
Pélect Φconv +φévap

soit :
Pélect − Φconv + φévap = 0 (1)

où le flux thermique par convection et donné par

Φconv = hL S (Ts − T∞ )

et celui de l’évaporation

φévap = nA hf g = hm S (ρA,s − ρA,∞ ) hf g

calculons le nombre de Reynolds en x = L,


U∞ L 20 m/s × 0, 5 m
ReL = = = 6, 274 × 105
ν 15, 94 m2 /s

ce qui montre que l’écoulement est mixte et l’équation appropriée pour estimer hL
est :
hL L  4/5

N uL = = 0, 037ReL − 871 P r1/3
λ
D’où hL = 34, 5 W/m.K.
En utilisant l’analogie de Chilton-Colburn entre le transfert de chaleur et le transfert
de masse :
Cf Nu
CL thermique = StP r2/3 ≡ jH (0, 6 ≤ P r ≤ 60) St =
2 ReP r
Cf Sh
CL de concentration (masse) = Stm Sc2/3 ≡ jm (0, 6 ≤ Sc ≤ 3000) Stm =
2 ReSc
on déduit que
2/3
Stm (h/ρV cp ) h Pr

= = =
St (hm /V ) ρcp hm Sc
D’où −2/3 2/3
hL Pr hL α
 
hm,L = =
ρcp Sc ρcp DAB

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Donc
2/3
34, 5 W/m.K 2, 257 × 10−5 m2 /s

hm,L = = 0, 0269 m/s
1, 16 kg/m3 × 1007 J/kg.K 0, 26 × 10−4 m2 /s

Avec S = 0.5 m × 0, 15 m = 0, 075 m2 , on obtient de l’équation de bilan de l’énergie,


eq. (1) :

Pélec − 34, 5 W/m.K × (20 − 35)K


− 0, 0269 m/s × 0, 075 m2 (0, 0169 − 0)kg/m3 × 2454 × 103 J/kg = 0

D’où
Pélec = −38, 8 W + 83, 7 W = 44, 9 W

Le débit (taux) d’évaporation est alors obtenu de

nA = hm,L S (ρA,s − ρA,∞ )


= 0, 0269 m/s × 0, 075 m2 (0, 0169 − 0)kg/m3 × 3600 s/h
= 0, 123 kg/h

(b) Quand la plaque est sèche, le bilan d’énergie se réduit à

Pélect = Φconv = hL S (Ts − T∞ )

Avec Pélect et hL déterminés en (a), on obtient alors

Pélect 44, 9 W
Ts = T∞ + = 35◦ C + = 52, 3◦ C
hL S 34, 5 W/m.K × 0, 075 m 2

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