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PR NF ISO 16000-20

Avant-projet de norme soumis à enquête publique jusqu’au :


15/03/2014
X43-404-20PR
Air intérieur - Détection et dénombrement des moisissures - Partie 20: Détermination du nombre total de spores
Indoor air - Part 20: Detection and enumeration of moulds - Determination of total spore count

Informations complémentaires :
L'enquête publique est soumise sur les versions française et anglaise.
Si une réunion de dépouillement s’avère nécessaire, celle-ci sera confirmée ultérieurement par une invitation.

Résumé :
La présente partie de l’ISO 16000 spécifie les exigences d’échantillonnage de moisissures provenant de l’air. Suivant les instructions données, les
échantillons sont obtenus par microscopie pour déterminer la concentration totale en spores.

Mot de la Commission de Normalisation :


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ISO/TC 146/SC 6
Date: 2014-01-28

ISO/DIS 16000-20
ISO/TC 146/SC 6/GT

Secrétariat: DIN

Air intérieur — Détection et dénombrement des moisissures — Partie 20:


Détermination du nombre total de spores
Indoor air — Detection and enumeration of moulds — Part 20: Determination of total spore count

Avertissement

Ce document n'est pas une Norme internationale de l'ISO. Il est distribué pour examen et observations. Il est
susceptible de modification sans préavis et ne peut être cité comme Norme internationale.

Les destinataires du présent projet sont invités à présenter, avec leurs observations, notification des droits de
propriété dont ils auraient éventuellement connaissance et à fournir une documentation explicative.

Type du document: Norme internationale


Sous-type du document:
Stade du document: (40) Enquête
Langue du document: F

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ISO/DIS 16000-20

Notice de droit d'auteur


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ISO/DIS 16000-20

Sommaire Page

Avant-propos ..................................................................................................................................................... iv
Introduction ........................................................................................................................................................ vi
1 Domaine d’application .......................................................................................................................... 1
2 Références normatives ......................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions ............................................................................................................................ 1
4 Principe de la méthode ......................................................................................................................... 2
5 Appareillage et matériaux ..................................................................................................................... 2
6 Réactifs ................................................................................................................................................... 3
6.1 Généralités ............................................................................................................................................. 3
6.2 Solution de bleu de lactophénol .......................................................................................................... 3
7 Mode opératoire de mesurage ............................................................................................................. 4
7.1 Échantillonnage ..................................................................................................................................... 4
7.2 Microscopie directe ............................................................................................................................... 4
7.3 Calcul et expression des résultats ...................................................................................................... 5
7.4 Transport et stockage ........................................................................................................................... 6
8 Assurance qualité.................................................................................................................................. 6
9 Étalonnage du débit, vérification du fonctionnement et entretien du système de
prélèvement ........................................................................................................................................... 7
10 Rapport d’échantillonnage ................................................................................................................... 7
11 Caractéristiques de performance ........................................................................................................ 7
Annex A (informative) Exemples d’impacteurs.............................................................................................. 12
Annex B (normative) Essai interlaboratoires en vue de valider la méthode .............................................. 13
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 14

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ISO/DIS 16000-20

Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.

Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.

La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.

L'ISO 16000-20 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 146, Qualité de l'air, sous-comité SC 6, Air
intérieur.

L'ISO 16000 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Air intérieur — Détection et
dénombrement des moisissures :

 Partie 1 : Aspects généraux de la stratégie d’échantillonnage


 Partie 2 : Stratégie d’échantillonnage du formaldéhyde
 Partie 3 : Dosage du formaldéhyde et d’autres composés carbonylés dans l’air intérieur et dans l’air des
chambres d’essai — Méthode par échantillonnage actif
 Partie 4 : Dosage du formaldéhyde — Méthode par échantillonnage diffusif
 Partie 5 : Stratégie d’échantillonnage pour les composés organiques volatils (COV)
 Partie 6 : Dosage des composés organiques volatils dans l'air intérieur des locaux et chambres d'essai
par échantillonnage actif sur le sorbant Tenax TA®, désorption thermique et chromatographie en phase
gazeuse utilisant MS ou MS-FID
 Partie 7 : Stratégie d’échantillonnage pour la détermination des concentrations en fibres d’amiante en
suspension dans l’air
 Partie 8 : Détermination des âges moyens locaux de l’air dans des bâtiments pour caractériser les
conditions de ventilation
 Partie 9 : Détermination de l'émission de composés organiques volatils de produits de construction et
d'objets d'équipement — Méthode de la chambre d'essai d'émission
 Partie 10 : Détermination de l’émission de composés organiques volatils de produits de construction et
d’objets d’équipement — Méthode de la cellule d’essai d’émission
 Partie 11 : Détermination de l’émission de composés organiques volatils de produits de construction et
d’objets d’équipement — Échantillonnage, conservation des échantillons et préparation d’échantillons
pour essai

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ISO/DIS 16000-20

 Partie 12 : Stratégie d'échantillonnage des polychlorobiphényles (PCB), des polychlorodibenzo-p-


dioxines (PCDD), des polychlorodibenzofuranes (PCDF) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques
(HAP)
 Partie 13 : Dosage des polychlorobiphényles (PCB) de type dioxine et des polychlorodibenzo-p-dioxines
(PCDD)/polychlorodibenzofuranes (PCDF) totaux (en phase gazeuse et en phase particulaire) —
Collecte sur des filtres adsorbants
 Partie 14 : Dosage des polychlorobiphényles (PCB) de type dioxine et des polychlorodibenzo-p-dioxines
(PCDD)/polychloro-dibenzofuranes (PCDF) totaux (en phase gazeuse et en phase particulaire) —
Extraction, purification et analyse par chromatographie en phase gazeuse haute résolution et
spectrométrie de masse
 Partie 15 : Stratégie d’échantillonnage du dioxyde d’azote (NO2)

 Partie 16 : Détection et dénombrement des moisissures — Échantillonnage par filtration


 Partie 17 : Détection et dénombrement des moisissures — Méthode par culture
 Partie 18 : Détection et dénombrement des moisissures — Échantillonnage par impaction
 Partie 19 : Stratégie d’échantillonnage des moisissures
 Partie 20 : Détection et dénombrement des moisissures — Détermination du nombre total de spores
 Partie 21 : Détection et dénombrement des moisissures — Échantillonnage à partir de matériaux
 Partie 23 : Essai de performance pour l’évaluation de la réduction des concentrations en formaldéhyde
par des matériaux de construction sorptifs
 Partie 24 : Essai de performance pour l’évaluation de la réduction des concentrations en composés
organiques volatils et en composés carbonylés sans formaldéhyde, par des matériaux de construction
sorptifs
 Partie 25 : Détermination de l’émission de composés organiques semi-volatils des produits de
construction — Méthode de la micro-chambre
 Partie 26 : Stratégie de mesure du dioxyde de carbone (CO2)

 Partie 27 : Détermination de la poussière fibreuse déposée sur les surfaces par microscopie électronique
à balayage (MEB) (méthode directe)
 Partie 28 : Détermination des émissions d'odeurs des produits de construction au moyen de chambres
d'essai
 Partie 29 : Méthodes d'essai pour détecteurs de composés organiques volatils (COV)
 Partie 30 : Essai sensoriel de l’air intérieur
 Partie 31 : Mesurage des ignifugeants basés sur des composés organophosphorés — Ester d’acide
phosphorique
 Partie 32 : Investigation de polluants et autres facteurs nocifs dans les constructions — Inspections
La partie suivante est prévue :

Partie 33 : Dosage des phtalates par CPG/SM

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ISO/DIS 16000-20

Introduction

Le terme « moisissure » est le nom commun des champignons filamenteux appartenant à différents groupes
taxonomiques [Ascomycètes, Zygomycètes, et leurs états anamorphiques antérieurement connus sous la
dénomination de Deutéromycètes ou champignons imparfaits]. Ils forment un mycélium et des spores qui les
rendent visibles à l’œil nu. La plupart des spores mesurent de 2 µm à 10 µm, certaines atteignant 30 µm et,
dans de rares cas, certaines pouvant mesurer jusqu’à 100 µm. Les spores de certains genres de moisissure
sont de petite taille et se mettent facilement en suspension dans l’air (par ex. Aspergillus, Penicillium) tandis
que d’autres sont plus grandes et/ou intégrées à une matrice visqueuse (Stachybotrys, Fusarium), ce qui les
rend moins mobiles.

Les spores de moisissures sont disséminées un peu partout dans l'environnement extérieur et se retrouvent
ainsi en concentration variable à l’intérieur des bâtiments. Il convient toutefois de considérer la croissance des
moisissures dans les environnements intérieurs comme un problème d'hygiène. En effet, des études
épidémiologiques ont montré que l'humidité et/ou la croissance des moisissures dans les logements sont
étroitement liées aux problèmes de santé affectant les habitants.

L'existence de méthodes normalisées pour l'échantillonnage, la détection et le dénombrement des


moisissures, y compris des normes relatives à des stratégies d’échantillonnage, est importante pour
l'évaluation comparative des problèmes liés aux moisissures à l'intérieur des bâtiments. Avant de procéder à
tout mesurage, il convient d’élaborer une stratégie d’échantillonnage.

La présente partie de l’ISO 16000 décrit les méthodes d’échantillonnage dans l’air de spores de moisissures
en vue d’une analyse microscopique ultérieure.

La présente partie de l’ISO 16000 repose sur le guide VDI 4300 Partie 10[4].

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PROJET DE NORME INTERNATIONALE ISO/DIS 16000-20

Air intérieur — Détection et dénombrement des moisissures —


Partie 20: Détermination du nombre total de spores

1 Domaine d’application

La présente partie de l’ISO 16000 spécifie les exigences d’échantillonnage de moisissures provenant de l’air.
Suivant les instructions données, les échantillons sont obtenus par microscopie pour déterminer la
concentration totale en spores.

2 Références normatives

Les documents de référence ci-après sont indispensables à l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

ISO 16000-19, Air intérieur — Partie 19 : Stratégie d’échantillonnage des moisissures

3 Termes et définitions

Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s’appliquent.

3.1
culture
<qualité de l’air> croissance de micro-organismes sur des milieux de culture

[ISO 16000-16:2008, 3.6[2]]

3.2
valeur seuil
taille des particules (diamètre aérodynamique) pour laquelle l’efficacité de prélèvement est de 50 %

3.3
champignon filamenteux
champignon poussant sous la forme de filaments de cellules appelés hyphes

[ISO 16000-16:2008, 3.3[2]]

NOTE 1 Le terme « champignons filamenteux » distingue les champignons à hyphes des levures.

3.4
impaction
prélèvement de particules en suspension dans l’air par séparation inertielle sur une surface solide

3.5
micro-organisme
entité microbiologique, cellulaire ou non, capable de se reproduire ou de transférer du matériau génétique, ou
entité ayant perdu ces propriétés

[EN 13098:2000[3]]

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ISO/DIS 16000-20

3.6
moisissure
<qualité de l’air> champignons filamenteux appartenant à plusieurs groupes taxonomiques, notamment les
Ascomycètes, les Zygomycètes et leurs états anamorphiques auparavant connus sous le nom de
Deutéromycètes ou « champignons imparfaits »

[ISO 16000-16:2008, 3.9[2]]

NOTE Les moisissures forment différents types de spores selon le groupe taxonomique auquel elles appartiennent, à
savoir des conidiospores (conidies), des sporangiospores ou des ascospores.

3.7
mycélium
ensemble des hyphes d’un champignon

[ISO/TS 10832:2009, 3.5]

3.8
efficacité de prélèvement physique
capacité de l’échantillonneur à recueillir des particules de tailles spécifiques en suspension dans l’air (voir
Référence [5])

4 Principe de la méthode

Une quantité d’air définie est aspirée à travers un impacteur contenant une surface solide collante qui peut
être ultérieurement utilisée pour la microscopie. Les particules dans le courant d’air s’impactent sur la surface
– en raison de leur inertie – lorsque les écoulements d’air contournent la surface solide.

Les moisissures en suspension dans l’air sont ainsi directement recueillies sur la surface collante.

L’efficacité de prélèvement physique est influencée par la géométrie de la fente, la vitesse de l’air et le pouvoir
adhésif de la surface.

Le dispositif de prélèvement est conçu pour détecter les particules de la taille des spores de moisissure
(> 1 µm à env. 30 µm). Pour cela, il convient que la valeur seuil du dispositif de prélèvement soit de 1 µm ou
moins. Elle ne doit pas dépasser 2,6 µm.

NOTE Trois principaux types d’impacteurs sont couramment utilisés et disponibles dans le commerce : i) les
préleveurs à lames remplaçables et ayant une vitesse d’air d’env. 30 l/min, par exemple PS 30 et MBASS30, ii) les
préleveurs à lames remplaçables et ayant une vitesse d’air d’env. 15 l/min, par exemple Allergenco MK3 et iii) les
préleveurs à cassettes jetables et ayant une vitesse d’air d’env. 15 l/min (voir l’Annexe A).

Après échantillonnage, les spores de moisissure sont comptées sous un microscope. Aucune culture n’est
effectuée. Par conséquent, la concentration totale en spores, notamment les spores cultivables et non
cultivables, peut être déterminée.

5 Appareillage et matériaux

Matériel de laboratoire de microbiologie habituel, et en particulier :

5.1
Support
pour placer l’impacteur à la hauteur de prélèvement souhaitée

5.2
Impacteur
à lames ou cassettes jetables

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ISO/DIS 16000-20

5.3
pompe à vide
pour assurer un débit constant tout au long de l’opération

5.5
compteur à gaz
pour déterminer le volume de gaz aspiré au niveau de la tête de prélèvement, en mètres cubes effectifs

5.5
Minuterie
pour prérégler l'heure et la durée de prélèvement

5.6
boîtier de protection
pour protéger l'impacteur des conditions environnementales défavorables (facultatif, utile en particulier pour
un usage en extérieur)

5.7
Microscope
équipé de lentilles x40 et x100 pour un grossissement d’env. x400 et x1 000

6 Réactifs

6.1 Généralités

Tous les réactifs et produits chimiques doivent être au moins de qualité « microbiologique » reconnue. L'eau
utilisée doit être distillée ou de qualité équivalente.

6.2 Solution de bleu de lactophénol

Les composants de la solution de coloration sont indiqués dans le Tableau 1.

AVERTISSEMENT — La solution de bleu de lactophénol est toxique et peut avoir des effets néfastes
sur la santé. Éviter toute exposition par contact direct ou par inhalation.

Tableau 1 — Composition de la solution de coloration

Composant Quantité
Bleu coton 0,5 g
Acide lactique (80 % à 85 %) 4,0 g
Phénol 4,0 g
Glycérol 8,0 g
Eau distillée 100 ml

Ajouter les ingrédients dans 100 ml d’eau et dissoudre.

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7 Mode opératoire de mesurage

7.1 Échantillonnage
L'échantillonnage est généralement réalisé à une hauteur de 0,75 m à 1,5 m du sol. Dans certains cas,
d'autres hauteurs peuvent s’appliquer. En cas d'échantillonnage à faible hauteur, veiller à ne pas aspirer de
poussière domestique sédimentée dans le dispositif de prélèvement.

Préparer le nombre d'impacteurs et de lames ou de cassettes requis conformément à l’opération de


mesurage et à la stratégie de mesurage.

NOTE Si la concentration en spores ne peut pas être prévue, plusieurs volumes (par exemple 50 l, 100 l et 200 l)
peuvent être prélevés et l’échantillonnage le mieux adapté (spores en quantité suffisante, filtre non surchargé) peut
ensuite être utilisé pour le comptage.

Vérifier que l'équipement est complet et en état de marche à l'aide d'une liste de contrôle. Procéder à
intervalles réguliers à un contrôle fonctionnel. Le contrôle fonctionnel comprend principalement le contrôle du
débit volumétrique (voir l’Article 9).

Utiliser un dispositif stérile contenant les lames ou les cassettes pour chaque point de mesurage. En variante,
nettoyer la fente avec de l'éthanol ou de l'isopropanol (70 % ; fraction volumique) puis la sécher (par exemple
avec de l'air comprimé).

Placer les lames ou les cassettes dans les impacteurs. Veiller à éviter toute contamination.

Mettre en marche le dispositif de prélèvement conformément au mode d’emploi du fabricant. Il est


recommandé de procéder à plusieurs mesurages avec différents volumes de prélèvement. Ceci est
particulièrement important lorsque le niveau de la concentration en moisissures attendu n'est pas connu.

Après échantillonnage, enlever les lames ou les cassettes du dispositif de prélèvement et les emballer dans
des sachets en plastique afin d'éviter toute contamination secondaire. Ensuite, aspirer l'air à travers
l'impacteur sans les lames pendant plusieurs minutes au niveau du nouveau point de prélèvement avant
d'échantillonner avec la lame en place.

Remplir un rapport d’échantillonnage (voir l’Article 10 et l’Annexe B).

Envoyer les échantillons au laboratoire (voir le paragraphe 7.4) et les analyser par microscopie directe (voir le
paragraphe 7.2).

7.2 Microscopie directe


Les spores présentes sur la surface collante sont colorées avec, par exemple, une solution de bleu de
lactophénol (voir le paragraphe 6.2) ou du bleu coton dans de l’acide lactique et sont évaluées au microscope
à un grossissement x400 et x1 000.

Si différents volumes ont été prélevés, choisir les mieux adaptés (spores en quantité suffisante, filtre non
surchargé) au comptage.

NOTE 1 Le comptage des différents types de spores au microscope est une opération difficile qui ne peut être
effectuée que par un personnel compétent et bien formé.

NOTE 2 La solution de bleu de lactophénol étant toxique, il convient d’éviter de l’utiliser. Il convient de pévoir de
colorer les spores à l’aide d’une autre solution de coloration. Toutefois, le bleu coton dans l’acide lactique ne fonctionne
pas avec le PS 30 et le MBASS 30 (Umweltanalytik Holbach, Allemagne) utilisés pour déterminer les caractéristiques de
performance (voir l’Article 11).

La méthode d’échantillonnage par impaction à fente produit une trace d’échantillon d’environ 1,6 cm de
longueur et d’environ 1 mm de largeur sur la lame de verre évaluée au microscope.

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ISO/DIS 16000-20

Les lames sont normalement évaluées pour les types de spores suivants : les basidiospores, les ascospores,
Cladosporium, type Aspergillus/Penicillium, Stachybotrys, Chaetomium, type Alternaria/Ulocladium, type
Helminthosporium, Epicoccum, d’autres spores et fragments de mycélium. D’autres types de spores
généralement présents dans des concentrations inhabituelles et attribuables à un type morphologique sont
également rapportés.

Les basidiospores, les ascospores, les spores des types Alternaria/Ulocladium, Helminthosporium et
Epicoccum ne proviennent généralement pas de sources intérieures et fournissent donc une indication du
niveau d’influence de l’échantillon par l’air extérieur (par exemple, en raison de fuites au niveau des fenêtres,
de perturbations mécaniques des spores extérieures déposées).

Les spores de grande taille, facilement reconnaissables, par exemple les spores de Stachybotrys ou
Chaetomium, sont comptées sur toute la surface à un grossissement x400 dans le sens longitudinal de la
trace d’échantillon. Toute la surface d'impaction chargée peut ainsi être évaluée dans un délai raisonnable et,
de ce fait, peu de spores peuvent être déterminées par volume prélevé. La limite de détection théorique est
d’une spore par volume prélevé.

Pour les spores de petite taille du type Aspergillus/Penicillium par exemple, une autre évaluation détaillée est
réalisée à un grossissement x1 000 dans la direction perpendiculaire à la trace d’échantillon. Étant donné que
les évaluations détaillées nécessitent beaucoup de temps, seule une petite partie de l’échantillon
(généralement environ 10 % à 30 % de la surface d’impaction totale, voir l’Article 11) peut être évaluée. Par
conséquent, la limite de détection pour les spores de petite taille est supérieure à celle des spores de grande
taille. Pour un volume prélevé de 200 l et l’évaluation de dix points de prélèvement, la limite de détection
théorique est d’environ 50 spores/m3 (1 spore présente dans les 10 points de prélèvement).

Pour la quantification, il convient que 10 spores ou plus soient de préférence présentes dans la zone
microscopique soumise au comptage.

NOTE Les particules telles que les squames et d’autres particules (minérales et organiques) ne sont pas comptées,
mais peuvent être classées dans des catégories telles que faible, moyen, relativement élevé et élevé en ce qui concerne
le niveau d’influence des activités correspondantes dans la pièce.

7.3 Calcul et expression des résultats

Le résultat quantitatif est exprimé sous forme de concentration des types de spores et de fragments de
mycélium dénombrés par m3 d’air. La concentration totale en spores est obtenue en additionnant les
concentrations de chaque type de spore.

NOTE Les spores agrégées sont dénombrées individuellement. Il est cependant utile d’indiquer la présence
d’agrégats dans le rapport d’analyse, afin de fournir des informations sur le nombre de spores individuelles et de spores
agrégées, informations qui peuvent être nécessaires pour des objectifs d’investigation spécifiques.

Lors de l’évaluation avec grossissement x400 (voir en 7.2), qui est effectuée dans le sens longitudinal de la
trace d’échantillon, tout le volume prélevé est évalué. Pour le calcul de la concentration en spores par m3
d’air, le résultat par volume prélevé est multiplié par un facteur correspondant (par exemple, F = 5 pour un
volume prélevé de 200 l, voir l’Exemple 1).

Lors de l’évaluation détaillée avec grossissement x1 000 qui est effectuée dans le sens perpendiculaire à la
trace d’échantillon (7.2), des paramètres tels que la géométrie de la fente, la taille du champ de vision de la
lentille et le nombre de points de prélèvement évalués entrent en compte dans le calcul. Les résultats sont
arrondis à deux décimales.

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ISO/DIS 16000-20

La concentration peut être calculée d’après l’Équation (1) :


1
L
CL   Z (1)
B VG

CL est la concentration de l’échantillon d’air, en nombre de spores/m3 ;

L est la longueur totale de la trace d’échantillon, en mm ;

B est la longueur de la zone évaluée de la trace d’échantillon, en mm ;

VG est le volume prélevé, en m3 ;

Z est le nombre total de spores.

B est calculée d’après l’Équation (2) :

B  D  ZQ (2)

D est le diamètre du champ de vision, en mm ;

ZQ est le nombre de points de prélèvement évalués.

Exemple 1 :

20 spores de Stachybotrys ont été détectées sur toute la surface de prélèvement. Le volume prélevé était de 200 l.

Résultat : 20 x 5 = 100 spores/m3 d’air = 1,0 x 102 spores/m3 d’air

Exemple 2 :

Un échantillon a été prélevé à l’aide d’un impacteur à fente (16 mm de longueur, 1,1 mm de largeur) et évalué à un
grossissement x1 000. Le champ de vision du microscope et de la lentille utilisés avait un diamètre de 175 µm. Le volume
prélevé était de 200 l. 20 points de prélèvement ont été évalués avec un nombre de 60 spores du type
Aspergillus/Penicillium.
1 7
6 5

1 0
6
0
1
3
7
1
0
1

2
0

CL     spores/m 3 d' air


,  ,

Résultat : 1,4  103 spores/m3 d’air

7.4 Transport et stockage

Placer les lames ou les cassettes dans des récipients ou des sachets stériles. Les tenir à l’écart de tout
facteur perturbateur (humidité, déshydratation, chaleur, poussière, etc.) et les envoyer au laboratoire pour
l’analyse. Traiter les échantillons de préférence dans la semaine suivant l’échantillonnage. Conserver les
échantillons au laboratoire à température ambiante et les protéger contre la déshydratation jusqu’à ce qu’ils
soient utilisés.

8 Assurance qualité

Le laboratoire doit mettre en œuvre des mesures d’assurance qualité documentées et disponibles à tout
moment.

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9 Étalonnage du débit, vérification du fonctionnement et entretien du système de


prélèvement

L’étalonnage du dispositif de prélèvement doit être réalisé à l’aide d’un compteur volumétrique de référence
certifié, dont la précision de mesure est inférieure ou égale à ± 5 %, exprimée en mètres cubes effectifs, en
référence aux conditions de l’air ambiant. Le compteur volumétrique de référence doit être raccordé à l’entrée
d’air de l’appareil de prélèvement. L’orifice d’entrée d’air de l’appareil de référence ne doit pas être obstrué.
Une fois le débit réglé, la précision d’affichage de l’appareil de prélèvement doit être contrôlée par rapport à la
valeur indiquée par le compteur volumétrique de référence. Le volume d’air aspiré dans l’appareil de
prélèvement pendant une durée de 30 min doit être indiqué avec une précision de ± 1 % par rapport à la
valeur du compteur volumétrique de référence.

La fréquence de vérification du débit (vérification du fonctionnement) dépend de la stabilité de l’appareil. Un


étalonnage complet doit être effectué avant de commencer une nouvelle opération de mesurage ou à la suite
de modifications importantes, comme l’utilisation d’un équipement neuf ou réparé ou après l’entretien de la
pompe. Si le débit déterminé à l’aide de l’étalon de transfert s’écarte de plus de 2 % par rapport à la valeur
requise pour un fonctionnement correct de l’orifice d’entrée, le régulateur de débit doit être réglé
conformément aux instructions du fabricant. Vérifier que le débit d’air ne s’écarte pas de plus de ± 2 %
pendant l’échantillonnage et que la durée permettant d’atteindre la vitesse de prélèvement souhaitée au début
du processus d'échantillonnage est aussi courte que possible afin de réduire au maximum l'influence sur le
volume de prélèvement.

Pour certains dispositifs de prélèvement, le contrôle et le réglage du débit nominal ne peuvent pas être
réalisés par l’utilisateur mais par le fabricant à des intervalles réguliers. Dans ce cas, un débit constant entre
les intervalles d’étalonnage doit être garanti par le fabricant et l’appareil doit être équipé d’un système de
contrôle interne empêchant tout écart par rapport au débit nominal.

10 Rapport d’échantillonnage

Les échantillons doivent être individuellement identifiés et étiquetés en conséquence.

Un rapport d’échantillonnage doit être rempli pour chaque échantillon avant (ou immédiatement après)
l’échantillonnage.

Le rapport doit au moins indiquer :

a) une référence à la présente norme ;

b) le nom et l’adresse du client ;

c) l’opération de mesurage ;

d) le type de dispositif de prélèvement utilisé ;

e) le volume d’air prélevé ;

f) la date, l’heure et le lieu de l’échantillonnage.

11 Caractéristiques de performance

Les caractéristiques de performance ont été déterminées à l’aide du PS 30 et du MBASS 30 (Umweltanalytik


Holbach, Allemagne) par Umweltmykologie Dr. Dill & Dr. Trautmann GbR, Allemagne, grâce à une subvention
de recherche de l’Agence fédérale de l’environnement.

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ISO/DIS 16000-20

L’efficacité de prélèvement physique a été déterminée à différentes vitesses d’air (15 l/min, 22,5 l/min,
30 l/min et 45 l/min) par filtration de l’air à la sortie de l’impacteur à fente pour détecter les champignons non
impactés. L’efficacité de prélèvement s’est amplifiée à mesure qu’augmentait la vitesse d’air de 15 l/min à
30 l/min. Aucune autre augmentation n’a été détectée pour une vitesse d’air de 45 l/min. L’efficacité de
prélèvement était plus élevée pour les spores de grande taille que pour les spores de petite taille. Pour
Cladosporium, des efficacités de prélèvement de l’ordre de 90 % (voir la Figure 1) ont été atteintes tandis que
pour Aspergillus/Penicillium, les efficacités de prélèvement étaient de 30 % à 80 % seulement. Lors
d’expériences ultérieures, des vitesses d’air de 30 l/min ont été utilisées. Des efficacités de prélèvement
comparables ont été rapportées pour la tête de prélèvement Air-O-Cell (voir la Référence [5]).

L’impaction à fente du préleveur MP30 a produit une trace d’environ 1,6 cm de longueur et 1,1 cm de
diamètre.

Avec un grossissement x1 000, environ 94 champs microscopiques sont présents dans cette trace de 1,6 cm
dans le sens longitudinal. La répartition des spores de grande taille (Chaetomium ou Stachybotrys) et de
petite taille (Aspergillus/Penicillium) à différentes concentrations a été déterminée en utilisant des cultures
pures. À des concentrations élevées, des spores ont été observées dans tous les champs microscopiques
mais un nombre très faible a été détecté dans les champs au début et à la fin de la trace (voir les Figures 2 et
3). À des concentrations faibles de spores de l’échantillon d’air, de nombreux champs microscopiques ne
contenaient aucune spore et l’effet au début et à la fin de la trace était encore plus prononcé (voir les
Figures 4 et 5). Le comptage des spores de petite taille est généralement effectué sous un grossissement
x 1 000 sur un nombre sélectionné de ces champs microscopiques. En raison des effets au début et à la fin
de la trace, il convient de ne pas inclure ces zones dans le comptage.

D’autres expériences ont été réalisées pour déterminer l’incertitude de mesure si seulement certains (5, 10,
20 ou 30) des 94 champs microscopiques sont examinés et les résultats calculés à partir de ces nombres.
L’incertitude de mesure a diminué à mesure que la concentration en spores et le nombre de champs
microscopiques comptés augmentaient (voir le Tableau 2). Pour obtenir une incertitude de mesure inférieure
à 10 %, au moins 30, 20, 10 ou 5 champs microscopiques doivent être comptés avec des nombres de spores
d’environ 100, 200, 1 000 et 2 000 pour 200 l d’air, respectivement.

L’adéquation de la méthode dans les conditions sur site a été évaluée par des mesurages comparatifs à l’aide
du PS 30 et du MBASS 30 de la société Umweltanalytik Holbach (voir l’Annexe B).

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ISO/DIS 16000-20

Légende
Y Efficacité de prélèvement, en %

Figure 1 — Efficacité de prélèvement pour les spores de grande taille (Cladosporium) à


différentes vitesses d’air

Légende
X Nombre de points de prélèvement
Y Nombre de spores

Figure 2 — Répartition des 1 038 spores de Stachybotrys chartarum dans 94 points de prélèvement le
long de la trace d’échantillon

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ISO/DIS 16000-20

Légende
X Nombre de points de prélèvement
Y Nombre de spores

Figure 3 — Répartition des 2 250 spores de type Aspergillus/Penicillium dans 94 points de


prélèvement le long de la trace d’échantillon

Légende
X Nombre de points de prélèvement
Y Nombre de spores

Figure 4 — Répartition des 214 spores de Chaetomium dans 94 points de prélèvement le long de la
trace d’échantillon

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ISO/DIS 16000-20

Légende
X Nombre de points de prélèvement
Y Nombre de spores

Figure 5 — Répartition des 144 spores de type Aspergillus/Penicillium dans 94 points de prélèvement
le long de la trace d’échantillon

Tableau 2 — Nombre moyen de spores et écart-type calculé dans différents nombres de champs
microscopiques dans quatre échantillons ayant différents nombres de spores

Concentration en
Concentration en Concentration en Concentration en
spores dans 200 l
spores dans 200 l d’air spores dans 200 l d’air spores dans 200 l d’air
d’air
Numéro 5 champs 10 champs 20 champs
30 champs
d’échantilon microscopiques microscopiques microscopiques
microscopiques
comptés comptés comptés
comptés
Moyenne SD % Moyenne SD % Moyenne SD %
Moyenne SD %

1 133 34 122 24 120 14 126 9


2 248 17 255 11 248 7 251 4
3 1031 16 1 019 8 1 016 5 1 020 6
4 2 239 6 2 283 4 2 260 3 2 277 2

Échantillons 1 et 4 : spores d’Aspergillus ou de Penicillium


Échantillon 2 : Chaetomium sp.
Échantillon 3 : Stachybotrys chartarum

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ISO/DIS 16000-20

Annex A
(informative)

Exemples d’impacteurs

Tableau A.1 — Impacteurs à fente pour la détermination du nombre total de spores dans l’air intérieur

Plage
Préparation d’évaluation
Système de Période de des obtenue
prélèvement/ Volume
prélèvement Seuil (d50) échantillons/ en nombre de
5) prélevé
débit volumétrique recommandée méthode spores
d'analyse (fragments de
3
mycélium)/m
3
1,8 µm 1), 2) 3), 4)
Préleveur à lames env. 5-7 min 0,15-0,2 m Microscopie par 50-100 000
remplaçables, env. coloration et
30 l/min lumineuse;
par ex. PS30 et dénombrement
MBASS30, fabriqué des types de
par Umweltanalytik spores (genres
Holbach et/ou groupes
de genre)
0,075-0,15 m3 3), 4)
Préleveur à lames 5-10 min ??? Microscopie par 50-100 000
remplaçables 1), 2) coloration et
env. 15 l/min lumineuse;
par ex. Allergenco dénombrement
MK3, fabriqué par des types de
Blewstone spores (genres
et/ou groupes
de genre)
0,075-0,15 m3 1,8-2,6 µm 2), 3), 4)
Cassette jetable/ 5-10 min Microscopie par 50-100 000
3)
env. 15 l/min coloration et
par ex. cassette Air- lumineuse;
O-Cell, fabriquée par dénombrement
Zefon des types de
Cassette Allergenco- spores (genres
D, fabriquée par et/ou groupes
Environmental de genre)
Monitoring Systems
(EMS)
Notes :
1)
L'efficacité de prélèvement dépend du milieu de prélèvement choisi (adhérence, viscosité).
2)
L'efficacité de prélèvement dépend de la configuration de l'enveloppe extérieure des spores (contact entre
les spores et le milieu de prélèvement).
3)
L'efficacité de prélèvement dépend de la configuration de la cassette jetable.
4)
La plage d'évaluation s'applique à des évaluations détaillées. Ici, la valeur inférieure dépend du nombre
d'évaluations détaillées (voir en 7.2 et 7.3) ; la valeur supérieure pouvant être obtenue au cours des mesurages
varie beaucoup car les spores, les squames et autres particules piégées sur la surface d'impaction limiteront
l'adhérence de nouvelles spores.
Une évaluation d'ensemble de la trace d'échantillon complète, qui n'a de sens que pour des spores à
caractéristiques morphologiques distinctes (par exemple Stachybotrys, Chaetomium), permet la détection d'une
spore unique sur toute la surface d'impaction, c'est-à-dire la totalité du volume prélevé. Toutefois, la détection de
spores uniques ne permet pas d’effectuer une évaluation quantitative.
5)
D’après le volume prélevé et la vitesse d’écoulement recommandés par le fabricant.

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ISO/DIS 16000-20

Annex B
(normative)

Essai interlaboratoires en vue de valider la méthode

L’adéquation de la méthode d’échantillonnage et d’analyse décrite dans la présente partie de l’ISO 16000 a
été évaluée dans des conditions sur site lors d’un essai restreint impliquant quatre laboratoires. Quatre
échantillons ont été prélevés avec quatre préleveurs différents (tous étant des PS 30 et des MBASS 30).
Chaque échantillon a ensuite été analysé par deux des quatre laboratoires participants. Les résultats des
concentrations totales en spores obtenues par échantillonnage avec différents préleveurs et calculées dans
différents laboratoires compétents étaient concordants (voir le Tableau B.1).

Tableau A.1 — Données de l’essai interlaboratoires


3
Numéro Numéro d’échantillon et nombre total de spores/m
de
laboratoire 1A 1B 2A 2B 3A 3B 4A 4B
4 5 5
1 9,7 x 10 1,2 x 10 1,1 x 10 8,8 x 104
2 8,1x 104 9,7 x 104 9,2 x 104 8,6 x 104 1,1 x 105 7,1 x 104 8,5 x 104 7,4 x 104
3 1,2 x 105 1,6 x 105 1,1 x 105 1,1 x 105

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ISO/DIS 16000-20

Bibliographie

[1] ISO 4225:1994, Qualité de l’air — Aspects généraux — Vocabulaire.

[2] ISO 16000-16, Air intérieur — Partie 16 : Détection et dénombrement des moisissures —
Échantillonnage par filtration.

[3] EN 13098, Atmosphères des lieux de travail — Règles pour le mesurage de micro-organismes et
d’endotoxine en suspension dans l’air.

[4] VDI 4300 Partie 10, Messen von Innenraumluftverunreinigungen — Messstrategien bei der
Untersuchung von Schimmelpilzen im Innenraum [Mesurage de la pollution de l’air intérieur —
Stratégies de mesurage pour la détermination des moisissures dans l’environnement intérieur].

[5] Particle Cut-Size Evaluation of Air-O-Cell Sampler, 1998, Zefon International Analytical Accessoires,
Internet.

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