Article 231 : Le mariage est célébré publiquement dans la salle des mariages, en
présence de deux témoins majeurs. Il peut, en cas d’empêchement grave et sur
autorisation du Président du tribunal, être célébré au domicile de l’une des parties. D’autre part, lorsqu’il y a péril imminent de mort de l’un des futurs époux, l’officier de l’état civil peut célébrer le mariage au lieu où se trouve le mourant et avant toute autorisation des autorités précitées. Dans ce dernier cas, le mariage pourra être célébré, même si aucun des époux n’a une résidence d’un mois dans le ressort du lieu de célébration. Mention des mariages ainsi célébrés sera faite dans les actes de mariage. Article 232 : Après s’être assuré de la présence des deux témoins, l’officier de l’état civil donne lecture aux futurs époux, des articles 177, paragraphes 5 et suivants, 252, 253 et 259, alinéas 1, 2 et 3 du présent Code. L’officier de l’état civil interroge ensuite successivement chacun des futurs époux sur son option polygamique ou monogamique du mariage. Dans le cas où les futurs époux confirment leur option pour l’engagement monogamique, l’officier de l’état civil leur demande alors de préciser également le régime matrimonial qu’ils ont choisi, ou s’ils ont établi un contrat de mariage conformément à l’article 306 du présent Code. En cas d’omission de l’officier de l’état civil, les époux sont présumés, sauf preuve contraire, s’être mariés sous la forme polygamique et soumis au régime légal de la séparation des biens. L’officier de l’état civil demande enfin aux futurs époux s’ils veulent s’unir par le lien du mariage. Après leur réponse affirmative, il les déclare légalement unis par le lien du mariage, en vertu de leur consentement mutuel. Il dresse immédiatement l’acte de mariage dont il donne lecture et délivre copies sur-le-champ aux époux, ainsi qu’un certificat de mariage et le livret de famille. Le mariage religieux ne peut avoir lieu que sur présentation du certificat de mariage. (Loi n°18/89 du 30 décembre 1989)