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Institut national de formation supérieure

Paramédicale de Biskra

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


En Vue De L’obtention Du Diplôme De Licence Professionalisante

Filière : Soins

Spécialité : Infirmiers de Santé Publique

L'IMPORTANCE DU CALCUL DE DOSE


ET DEBIT AU NIVEAU DE LA
PEDIATRIE

PRESENTE PAR

Melle :Nouara Sara

Melle :Saidi Oum salma

SOUS LA DIRECTION DE

M. NOUI, Ali, PEPM, INFSP de Biskra

PROMOTION 2012 / 2015


1
SOMMAIRE

Introduction
Choix du thème
Problématique
Hypothèse
Objectif
PARTIE THEORIQUE

CHAPITRE-I- Médicaments
1. Histoire de la pharmacologique ………………………………………………….…...8
2. Définition de la pharmacie……………………………………………..…….………..9
3. Les médicaments …………………………………………………………….…………9
3.1. Définition du médicament ………………………………………………………..…9
3.2. Origine des médicaments ……………………………...………………………...….9
3.3. Classification des médicaments ……………………………………………………10
3.4. Voies d’administration des médicaments ………………………………………….11
3.5. Métabolisme d’un médicament…………………………………………………….12
3.6. Les facteurs de l’action des médicaments………………………………………….13

CHAPITRE-II- Cacul de dose et débit


1. Unités de mesure ……………………………………………………………….……...15
1.1. Unités de masse…………………………………………………………………...15
1.2. Unités de volume et de capacité ……………………………………………….…15
1.3. Unités de temps…………………………………………………………….……...16
1.4. Unités biologiques………………………………………………………………….16
1.5. Autre unités de mesure : cuillère, goutte, mesurette……………………….............16
2. Quelques définitions ………………………………………………………….…...…...17
2.1. La dose :……………………………………………………………………………17
2.2. Le débit :……………………………………………………………………………17
2.3. La prescription………………………………………………………………...…….18
2.4. Les posologies ………………………………………………………………..…….18

2
2.5. Les concentrations ………………………………………..…………………..……18

2.6. Dilution ……………………………………………………………………………19


3. Matériel d’administration …………………..………………………………………...19
3.1. Dispositifs intravasculaires périphérique et centraux………………………….…..19
3.2. Perfuseurs ………………………………………………………………………… 20
3.3. Pousse-seringues électriques ……………………………………………………....20
3.4. Pompes à perfusion volumétriques………………………………………………...21
4. Calcul de dose …………………………………………………………………………21
4.1. Tableau de proportionnalité et produit en croix …………………………………..21
4.2. Exemples des calculs …………………………………………….………………..22
5. Débit d’une perfusion ………………………….………………………………………25
5.1. Nombre de gouttes par ml de solution ……………………………………………25
5.2. Volume à considérer lors de dilution de poudres ………………………………...26
5.3. Volume à prendre en compte pour calculer un débit de perfusion ……………….26
5.4. Réglage du débit d’une perfusion ………………………………………………..27

CHABITRE -III - Enfant et le médicament


1. Pédiatrie …………………………………………………………………………..……31
1.1. Définition …………………………………………………………………….…....31
2. Enfance ………………………………………………………………………………..31
2.1. Définition …………………………………………………………………………31
2.2. Périodes de l’enfance …………………………………...………………………..…31
3. Pharmacologie de l’enfant ………….……………………………………………......31
3.1. Particularités pharmacocinétiques ………………………………………………...31
3.2. Particularités pharmacodynamiques ……………………………………………...35
CHAPITRE- IV- Infirmier et l'administration médicamenteuse
1. Les déférents rôles des personnels de la sante ………………………..……………38
1.1. Rôle de médecin ……………….………………………………………………….38
1.2. Rôle de pharmacien………………………………………………………………..38
1.3. Rôle de l’infirmier :……………………………………………………………… 38

3
2. De la prescription à l'administration ………………………………………….........40
3. Que faut –il identifier sur la prescription avant de l'exécuter ? ………………… 40

PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE-I- Aspect méthodologique
1. Choix de la méthode de la recherche …………………………………………………..44
2. Population de l’étude :……………………………………………………………………44
3. Lieu de la recherche( service pediatrie) . ……………………………………………..44
4. Période d'étude:…………………………………………………………………………..45
5. Description de l’outil (grille d’observation)……………………………………………..45
CHAPITRE-II- Présentation et analyse des résultats
1. Présentation tabulaire et graphique des résultats:………………….…………………..47
2. Analyse générale des résultat………………………………………….………………….75
Suggestion
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes

4
Introduction :
La pédiatrie est la spécialité qui traite les différentes maladies de l’enfant où ontrouve
l’infirmier est responsable des multiples soins et l’administration des médicaments lors des
soins.
L’infirmière, dans sa pratique quotidienne, est amenée à effectuer des calculs de doses, de
débits, des dilutions, pour être en mesure d’administrer les thérapeutique prescrites, à établir
des planifications horaires (répartition des thérapeutique sur 24 heures), à appliquer des
protocoles thérapeutique, à utiliser des systèmes d’administration tels que le perfuseur et les
pousse-seringues électrique,à poser et changer les dispositifs de cathé térisation veineuse
périphérique. Ces techniques nécessitent la maitrise des calculs, la lecture correcte et
l’application exacte des prescriptions, la connaissance de la manipulation et renouvellement
des systèmes d’administration des thérapeutiques.
Dans les services hospitalier et surtout dans un service de pédiatrie la maitrise des calculs est
nécessaire mais nous avons constaté que l’ensemble du personnel soignant ne respecte pas les
règles des calculs de dose et débit qui peuvent entrainer des risques comme : le surdosage, la
résistance aux antibiotique, intoxication médicamenteuse, allergie médicamenteuse (choc
anaphylactique), et les interactions médicamenteuses et des fois la mort.
Nos objectifs visés à travers la réalisation de cette recherche est de montrer le degré de respect
du calcul de dose et débit et leur importance lors de l’administration des médicaments.
Notre mémoire de recherche est composé de deux parties ; une partie théorique et une partie
pratique.
La partie théorique est composée de quatre chapitres dont le premier est consacré aux les
médicaments, le deuxième sur le calcul de dose et débit, le troisième sur L'enfant et le
médicament et le quatrième sur l'infirmier et l'administration médicamenteuse.
La partie pratique est composé de deux chapitres dont le premier est consacré à la phase
méthodologique, le deuxième est consacré pour présentation et analyse des résultats.
Comme toute recherche, ce travail se termine par une conclusion générale qui confirmera ou
infirmera mes hypothèses, des suggestions, les références bibliographiques et les annexes.

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Choix du thème :
Durant notre stage pratique au niveau du service de pédiatrie .Nous avons constaté que :
La réalisation du calcul de dose et de débit au moment de l’administration des
médicaments ne sont pas effectués selon les règles scientifiques ou théoriques.
Pour cette raison nous avons décidé de centrer la lumière sur ce problème et essayer de
donner des solutions.

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Problématique :

Les intervenants du circuit du médicament, s’ils ont des responsabilités qui leur sont
propres, ils ont tous en commun le devoir de partager la responsabilité qui leur incombe. Dans
Le circuit du médicament, après le médecin et le pharmacien, interviennent les infirmières
qui, constituent le dernier chainon du circuit, elles sont chargées de l’administration des
médicaments qui figurent sur le dossier médical. L’administration de la prescription demande
d’effectuer des calculs en lien avec le conditionnement pharmaceutique du médicament et de
la répartition du traitement dans la journée. Une erreur de calcul peut nuire à la qualité du soin
parce que le patient reçoit pendant un certain moment une quantité de médicament inadaptée.
Les conséquences peuvent être graves, soit parce que la pathologie n’est pas suffisamment
traitée (cas de sous-dosage), soit parce que le médicament est toxique en trop grande quantité
(cas de surdose). Les accidents récurrents, parfois mortels, posent un problème crucial de
santé publique.
Le calcul de doses et de débit médicamenteux sont une activité que l’infirmière ou
l’infirmier réalise pour administrer le traitement prescrit à un patient. Le calcul est très
important et primordial lors de l’administration des médicaments surtout au niveau de la
pédiatrie et les erreurs médicamenteuses ont des conséquences néfastes sur la population
pédiatrique.
Mais durant nos stages pratiques aux niveaux des services de pédiatrie, nous avons
observé les faits suivants :
 Le non respect des doses médicamenteuses prescrites.
 Erreur de débit.
 Pas de surveillance de débit prescrit.

Ce qui nous a poussées à poser notre question centrale de recherche:


A quel degré le calcul des doses est respecté par le personnel soignant au niveau du
service de pédiatrie ?

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Hypothèse:

Pour répondre à cette question de recherche, nous avons retenue l’hypothèse suivante:

L’application stricte de toutes les règles du calcul avant l’administration des


médicaments représente le degré de respect.

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Objectifs :

 Administrer les thérapeutique prescrites de manière adaptée et sans erreur.


 Rappeler les bonnes pratiques et prévenir les erreurs de calcul.
 Sensibiliser le personnel soignant sur l’importance de cette étape
 Evaluer le degré des connaissances acquises nécessaires à l’administration des
médicaments.
 Assurer la surveillance des thérapeutiques prescrites et administrées.

9
Partie
théorique

10
Médicaments

11
1. Histoire de la pharmacologique :
De mémoire d’homme, on a toujours cherché à soulager les maux de l’homme ou des
animaux de l’homme ou des animaux avec des médicaments. La connaissance des vertus
curatives de certain plants ou de certains minéraux était déjà inscrite dès l’antiquité dans les
traités de botanique. Cette croyance en la vertu bénéfique des plantes ou de certaine
substance, transmise exclusivement par tradition, n’avait été soumise à aucun examen
critique.
Théophraste Von hohenheini, surnommé paraceisus (1493-1541), commença à
remettre en question les enseignements transmis depuis l’antiquité. À partir de la
connaissance des substances actives il créa un système de prescription, s’opposant ainsi aux
absurdes mélanges de la médecine du moyen Age. En raison du succès de ses ordonnances, il
fut même accusé d’empoisonnement et se défendit par une phrase devenue un axiome en
pharmacologie :
« sivous vouliez expliquer de façon précise l’action de chaque poison, il faut alors se
demander qu’est- ce qui n’est pas un poison ? Toute substance est un poison et aucune n’est
inoffensive. C’est simplement la dose qui fait qu’une substance n’est pas toxique. ››
Claude Galien (129-200) cherche le premier à déterminer les bases théories de
l’utilisation des médicaments. A part égale avec la pratique, la théorie permet d’interpréter les
observations et les résultats expérimentaux doit conduire à une utilisation rationnelle des
médicaments.
« Les empiristes dissent que tout sera trouvé par l’expérience. Cependant, nous pensons
que les découvertes résultent en partie de la théorie. En effet, ni l’expérience seule, ni la
théorie seule ne permettent d’aboutir. »
IL s’efforçait de décrire les actions des diverses substances en se basant sur leurs
propriétés chimiques.
« La pharmacologie est science exacte. Son enseignement doit nous fournir une
connaissance des médicaments qui permette d’étayer notre choix thérapeutique au lit du
malade. »
Johan Jakob wafer (1620-1695) utilisa l’expérimentation animale avec comme
objectif premier le contrôle de la véracité des affirmations concernant les effets

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pharmacologiques ou toxicologiques de certaines substances. « J’ai beaucoup réfléchi et
finalement, je me suis résolu à expliquer les phénomènes par l’expérience. »

Oswald schmiedeberg (1838-1921) avec ses élèves, dont douze furent nommés à des
chaires de pharmacologie allemande au plus haut niveau. Avec Bernard Naunyn (1839-1925)
médecin intimiste, il fonda la première revue périodique consacrée à la pharmacologie, qui est
Encor_e publiée de nos jours.
Après 1920, se développèrent, dans l’industrie pharmaceutique et à côté des instituts
universitaires déjà existants, des laboratoires de recherché cons acres à la pharmacologie.
Après 1960 furent fondés dans de nombreuses universités et dans l’industrie des
départements de pharmacologie clinique.
Rudolf buchheim (1820-1879) fonda en 1847 à dropât le premier institut universitaire
de pharmacologie affirmant ainsi l’indépendance de la pharmacologie en tant que science.
2. Définition de la pharmacie:
« La Pharmacie (du grec φà pμakov/ pharmakôn signifiant drogue, venin ou poison) est la
science et l’art de préparer les médicaments doués d’une efficacité maximum, dosés avec la
plus grande précision et présentés sous la forme aussi acceptable que possible par le malade ».
3. Les médicaments :
3.1. Définition du médicament :
la définition en est donnée par le livre du code de la santé publique (c.s.p) : « il s’agit de
toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou
préventives à L’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être
administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaures,
corriger ou modifier leurs fonctions organiques » et l'organisation mondiale de santé on donne
la définition suivante : « toute substance ou produit qui est utilisé pour modifier ou explorer
les système physiologique ou les états pathologique pour le bénéfice de celui qui reçoit la
substance. ».
3.2. Origine des médicaments :
3.2.1. Médicamentes d’origine végétale :
L’utilisation des plantes en thérapeutique (phytothérapie) est très ancienne et connaît
actuellement un regain d’intérêts du public soucieux de traitements «naturels». Il est possible

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d’utiliser les plantes entières ou les produites d’extraction qu’elles fournissent, par exemple
menthe (feuilles): sédative.

3.2.2. Médicamentes d’origine animale :


Leur emploi est aussi ancien que celui des plantes .l’utilisation d’organes ou de glandes
fraîches vers la fin du XIXe siècle a ouvert la voie à l’opothérapie.
On utilise actuellement en thérapeutique :
 Des organes, glandes ou tissus humains ou animaux : (poudre de glande thyroïde par
exemple).
 Des principes actifs obtenus par extraction : il s’agit essentiellement des hormones et
des enzymes.
3.2.3. Médicamentes d’origine microbiologique :
Les vaccins obtenus à partir de bactéries ou de virus atténués ou tués et conférant après
injection une immunité contre les infections correspondantes, sont classés dans cette
catégorie. Exemples : Vaccin BCG, Vaccin antigrippal…
3.2.4. Médicamentes d’origine minérale :
De nombreux minéraux ont été, comme les plantes, longtemps utilisés avant le
développement de la chimie organique. Certains d’entre eux, qu’ils soient des produits
naturels purifiés ou obtenus par des réactions de chimie minérale, sont encore employés en
qualité de principes actifs ou d’excipients des médicaments.
Exemples : eau, talc, argiles bicarbonate de sodium, sulfate de magnésium, chlorure de
calcium…
3.2.5. Médicaments d’origines synthétiques :
La chimie organique représente de loin la principale source de production des
médicaments modernes. Le synthé cules complexes nécessite souvent d’importantes études de
recherche et de mise au point par étapes successives pour aboutir à la structure désirée.
3.2.6. Médicamentes d’origines biotechnologique :
Il s’agit de méthodes de synthèse très élaborées faisant intervenir pour l’essentiel des
techniques de génie génétiques. Les but est d’isoler des cellules vivantes et de leur faire
produire des produits d’intérêt thérapeutique qu’elles ne synthétiseraient pas en temps normal.

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3.3. Classification des médicaments :
3.3.1. Médicament de tableau A :
Ces médicaments présentent :
 Une forte toxicité.
 Des effets secondaires importants.
 L’administration nécessite une surveillance médicale.

 Les ordonnances ne sont pas renouvelables sauf sur indication précise par le médecin.
3.3.2. Médicaments de tableau B :
Un psychotrope est une substance qui agit principalement sur l’état du système nerveux
central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux il peut
être un stupéfiant (capable d’induire un état de dépendance) ou non ; comme il peut être
toxique ou non.
En altérant les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la
perception, des sensations, de l’humeur, de la conscience. Ou d’autres fonctions
psychologiques et comportementales.
 La durée de traitement ne dépasse pas les 7 jours.
 Le renouvellement de l’ordonnance est impossible.
3.3.3. Médicament de tableau C :
 Ils possèdent une toxicité plus faible.
 L’administration peut ou pas accompagner d’une surveillance médicale moins
rigoureuse.
 Les effets indésirables sont moindres.
 Le renouvellement est possible sauf si avais contraire du médecin.
3.4. Voies d’administration des médicaments :
3.4.1. Voies Orale :
La voie orale ou buccale, la plus couramment utilisée, consiste en l’administration du,
médicament par la bouche .le médicament, après son passage dans l’intestin grêle où se
situent les zones de résorption.
3.4.2. Voie parentérale :
La voir parentérale consiste en l’administration du médicament par effraction, travers la
peau.

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Ce type d’administration nécessite donc une injection par utilisation le plus souvent
d’une aiguille et d’une seringue graduée munie d’un piston.
En fonction du site d’injection utilisé, on parle de : Voie intradermique (ID), Voie sous
cutanée (SC), Voie intramusculaire (IM)
3.4.3. Voie intraveineuse :
Administration dans les veines superficielles selon diverses modalités:
- intraveineuse directe(IVD): injection directe dans la veine plus ou moins rapidement.

- perfusion intraveineuse: utilisée pour l'administration des volumes importants des


médicaments.
3.4.4. Voie transmuqueuse :
La voie transmuqueuse consiste en l’administration du médicament sur ou travers d’une
muqueuse. Elle permet donc, soit une action locale, soit une action générale s’il existe
pénétration du principe actif au travers de la muqueuse et diffusion vers un autre tissu ou
organe.
En fonction de la muqueuse utilisée, on parle d’administration par : Voie sublinguale,
Voie rectale, Voie vaginale, Voies aériennes supérieures et ORL, Voie oculaire, Voie
pulmonaire.
3.4.5. Voie cutanée :
La voie cutanée consiste en l’application des médicaments sur la peau, soit pour une
action locale, soit pour une action générale après pénétration à travers les différentes couches
cellulaires et diffusion par la circulation sanguine.
3.5. Métabolisme d’un médicament :
3.5.1. L'absorption :
C’est le passage d’un médicament dans la circulation générale à partir de son lieu
d’administration. Cette étape a lieu après la désagrégation et de dissolution de la forme
galénique aboutissant à libération du PA. L’étape d’absorption n’existe pas lorsque le
médicament est introduit directement dans la circulation par voie intraveineuses.
3.5.2. Le métabolisme : ou biotransformation :
C’est le processus par lequel une modification de la structure chimique d’un
médicament est effectuée par des systèmes enzymatique de l’organisme. La biotransformation

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est un ensemble de réactions de défense de l’organisme conduisant à des molécules (un ou
plusieurs métabolites) moins actives et moins toxiques ou en quelques cas actives ou plus
toxiques.
3.5.3. L’élimination :
C’est l’ensemble des étapes conduisant a la disparition définitive au presque totale de
PA d’un médicament de la circulation générale, les principaux organes d’élimination sont :
- le rein : par les urines.
- le foie : par la bile dans les selles.
- le pommons : pour les produits volatiles.
- la salive : négligeable et variable.

- la sueur : négligeable.
3.6. Les facteurs de l’action des médicaments :
Dans une population donnée la même dose de médicament ne produit le même effet de
nombreux tenant le sujet.
3.6.1. L’âge :
L’enfant toléré mieux que l’adulte les médicaments fait qu’il aune métabolisme plus
actif.
Ils sont particulièrement sensibles à la substance agissant sur le système nerveux. Par
Exemple : morphine, théophylline.
3.6.2. Sexe :
Pendant la grossesse le médicament qui excite l’utérus qui pouvait agir sur le fœtus,
sont rigidement proximal.les hormones males sont employées avec précaution chez les
femmes, les hormones féminines sont contre indiqué chez l’homme.
3.6.3. Poids :
L’obésité est un état qui peut sensibiliser un individu à certain produit.
3.6.4. L’accoutumance :
C’est un état qui peut la prise répétée et à des dose progressives de certain produits.
 Le sujet supports des doses toxiques d’un produit qu’alors ces mêmes doses
provoqueraient des troubles chez un sujet normal.
3.6.5. La susceptibilité individuelle :

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Certain sujet sont d’une susceptibilité particulière à l’égard de certain médicament c’est
ainsi par exemple que dès leur enfance certain sujets ne peuvent pas supportes des
médicaments aussi classique que l’aspirine.
3.6.6 les états pathologies :
L’altération des organes essentiels augmente la toxicité du médicament.
Exemple : le sujet arien déficient est beaucoup plus sensible que les sujets normaux à l’action
de certain médicament.

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Calcul de dose et débit

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1. Unités de mesure :
1.1. Unités de masse :
L'unité principale de masse est le kilogramme (Kg).
Le kilogramme est la masse d'un cylindre étalon en platine iridié déposé au Pavillon de
Breteuil à sèvres.
Il peut être utile de savoir que le kilogramme est pratiquement la masse d'un litre d'eau
(à la température de 4° Celsius).Le gramme, milligramme partie de kilogramme, et les sous

Unités Symbole Valeur en grammes Valeur en milligramme

Gramme g 1 (100 ) 1000 103

Décigramme dg 0,1 (101) 100 102

Centigramme cg 0,01 (102) 10 101

multiples du gramme sont fréquemment utilisés dans notre contexte professionnel.


L'utilisation de tableau de conversion comme ci-dessous est souvent bien utile.

20
Milligramme mg 0,001 (103) 1 100

Microgramme µg ou ɤ 0,000001 (106) 0,001 10-3


ou gamma

Nanogramme ng 0,000000001 (109) 0,000001 10-6

Picogramme pg 0,000000000001 (1012) 0,000000001 10-9

1.2. Unités de volume et de capacité :


L'unité principale de volume est le mètre cube m3.Le mètre cube est le volume d'un
cube dont l'arête mesure 1metre. Dans notre contexte professionnel nous utilisons les sous-
multiples de mètre cube (cm3), très souvent dénommé cc.
Chaque unité de volume d'un ordre donné vaut 1000 unités de l'ordre immédiatement
inferieur.
L'unité principale de capacité est le litre L. un litre vaut un décimètre cube : 1L=1dm 3 et
un millilitre (ml) vaut 0,001L donc 1cm3ou 1cc.

Unités Symbole Valeur en m3 Valeur en cm2

Mètre cube m3 1 1000000

Décimètre dm3 0,001 1000

cube

Centimètre cm3 0,000001 1

cube

Millimètre mm3 0,000000001 0,001

cube

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1.3. Unités de temps :
Les unités principale est la seconde (s) .les multiples de la seconde sont :
 La minute (min), qui vaut 60s.
 L'heure (h), qui vaut 60min.
Une durée exprimée en heures, minutes, seconde, se présente sous la forme d'un nombre
sexagésimal.
Les opérations sur les mesures de temps ou durée sont analogues aux opérations sur les
mesures en degrés, d'angles ou d'arcs.
1.4. Unités biologiques :
Les unités biologiques se notent en unités internationales (UI) sont utilisées pour
quantifier des substances humaines ou médicamenteuses. Chaque médicament mesuré en
unités a une correspondance volumique qui lui est propre.
Par exemple :
L'Héparine ® à5% 1ml= 5000UI
 Tuberculine ® 1mL =100UI
1.5. Autre unités de mesure : cuillère, goutte, mesurette.
 Cuillères :
Elles sont notamment utilisées en pédiatrie pour administrer de thérapeutiques sous
forme de sirop ou de solution buvable. Pour plus de précision, la cuillère-mesure est
fréquemment fournie avec le médicament.

Pour mémoire, le tableau d'équivalence cuillère-mL est le suivant :

1cuillére à café 5 mL

1cuillére à dessert 10 mL

1cuillére à soupe 15 mL

 Mesurettes :

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Ce sont les unités de mesure utilisées pour la préparation des biberons .la reconstitution
du lait est faite sur la base de : 1mesurette de poudre pour 30g (ou mL) d'eau = 33mL de lait
(la cuillère-mesure est fournie avec le lait).
 Gouttes :
Certains médicaments, présentés sous forme de solution buvable, sont prescrit en
gouttes
Les équivalences suivants : volume –nombre de goutte, en fonction de la solution à
préparer, sont indispensables à connaître pour l'infirmier:

Volume Nombre de goutte

Solution aqueuse 1mL 20 gouttes de solution aqueuse

Sang 1mL 15gouttes de sang

2. Quelques définitions :
2.1. La dose :
C’est la quantité d’un médicament administrée à chaque prise.
2.2. Le débit :
Un débit correspond au rapport entre le volume d'un produit et le temps qui lui est
imparti pour s'écouler.
Il s'exprime dans le cas de perfusions intraveineuses (IV), sous-cutanées 5 (SC), en
gouttes par minute. Il s'agit toujours dans ce cas d'un chiffre entier (comment compter
0,6goutte !), nécessitant souvent une approximation. Dans le cas des pousse- seringues
électriques, il se note en millimètre par heure (ml/h). Il peut alors présenter un ou deux
chiffres après la virgule.
L'infirmier est responsable du calcul du débit du produit qu'elle administre ;

La prescription médicale comprend alors : Le volume à injecter, la durée, la voie (IV,


SC) et le mode d'administration (perfusion, pousse-seringue électrique).
Dans le cas de gaz, il s'exprime en litres par minute (L/min). Le médecin prescrit alors
le débit.

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2.3. La prescription :
La prescription est rédigée lisiblement par un médecin (éventuellement par sage femme
pour certaines thérapeutiques) .Elle fait l'objet d'une ordonnance écrite, datée, signée de la
prescription. l'ordonnance doit comporter ,outre l'identification de son auteur ( nom ,qualité ,
discipline ), l'identification de la personne soignée ( nom , prénom ,are sexe, éventuellement
poids , taille et surface corporelle), le nom des thérapeutiques , la forme pharmaceutique , le
dosage , la posologie , la voie d'administration et la durée du traitement .L'infermière est
habilitée à accomplir les prescriptions en référence au décret relatif aux actes professionnels et
à l'exercice de la profession.
2.4. Les posologies :
Ce sont les doses prescrites à un malade donné .elles tiennent compte du poids, de l’âge,
du sexe et des caractéristiques biologiques du patient.
C'est le médecin qui établit ces posologies lors de la prescription.
Elles peuvent s'exprimer en :

cg année

mg par (âge du malade)

g Kilogramme

UI (poids du malade)

2.5. Les concentrations :


Une concentration correspond au rapport entre la masse d'un corps dissous entre la
masse d'un corps dissous et le volume d'un liquide utilisé comme solvant.
Elle s'exprime en pourcentage et se note :
Pour cent (%)
Pour mille (‰)
Pour dix mille (‰0)

Exemple :
Le sérum physiologique a une concentration de 9‰ (0,9 %) en chlorure de
sodium(NaCl), c'est-à-dire qu'il y a 9 g de chlorure de sodium pour 1000 ml de solvant.

24
2.6. Dilution :
Accroissement d'une quantité de liquide par adjonction d'une certaine quantité d'eau ou
d'un autre liquide.
Ex. : dilution de 5ml de morphine dans 43mL de sérum physiologique, soit 48ml de liquide au
total.
3. Matériel d’administration :
3.1. Dispositifs intravasculaires périphérique et centraux :
Les indications de mise en place de dispositifs intravasculaires sont limitées au
maximum ,en pesant dans chaque cas les risques et les bénéfices attendus , et en préférant,
chaque fois possible, la voie orale ou entérale à la voie veineuse pour l’administration de
médications ou nutriments.
 Microperfuseures :
Ils servent à cathétériser des veines périphérique .Ils se composent d’une aiguille
métallique courte (de 17 à 32 mm),de diamètre variable (0,4 à 2,1 mm),d’une ou de
deux ailettes qui permettent de tenir le dispositif lors du cathétérisme de la veine et
d’arrimer le microperfuseur , d’ une tubulure dont la longueur varie de 7 à 30 cm , se
terminant par un embout Luer –lock .Ces dispositifs sont « moins irritant que les
cathéters en en téflon ou en polyuréthane , mais exposent au risque d’extravasation des
solution perfusées »
 Cathéters courts :
Ils sont très utilisés pour réaliser un abord veineux périphérique : ils réduisent le
risque d’extravasation, ils évitent d’avoir à repiquer trop souvent les personnes
soignées, mais le risque infectieux est plus important.
« Le site d’insertion du cathéter doit être changé toutes les 72 heures, et
impérativement en cas de signes d’intolérance veineuse. »
Les cathéters courts sont composés d’une aiguille –guide avec chambre de
reflux, d’un bouchon, d’une protection de l’aiguille et d’un cathéter radio-opaque
dont l’extrémité proximale est pour vue d’un dispositif Luer-lock. Un code couleur
idetifier la taille des cathéters, dont le diamètre varie de 0,4 à 2 ,7mm.
 Cathéters veineux centraux extériorisés :
L’utilisation du territoire cave supérieur est recommandée. Le cathétérisme des
veines sous-clavières plutôt que jugulaires internes expose moins au risque infectieux.

25
Il n’est pas établi que le risque infectieux lié aux cathéters multi-lumières soit
supérieur à celui des cathéters mono-lumière. Le cathéter doit être fixé solidement à la
peau par une suture non résorbable, le point de pénétration du cathéter est couvert par
« un pansement stérile standard ou transparent semi- perméable à l’aire permettant
l’inspection quotidienne du cathéter .La date de pose du cathéter est indiquée dans le
dossier du patient ».Il existe des cathéters mono-lumière, bilumières, trilumières et 4
lumières.
3.2. Perfuseurs :
Il existe plusieurs types de perfuseurs :les plus couramment employés sont les
perfuseurs classiques ,les perfuseurs opaques, les perfuseurs de précision volumétrique
et les perfuseurs à sang .
 Les perfuseurs classiques se composent d’une tubulure de 1,50 à1, 80 m, d’une prise
d’air le plus souvent incorporée, d’une chambre stilligoutte permettant de compter les
gouttes, d’un clamp à roulette (ou à pince) pour régler le débit ; certains tubulures sont
munies d’un robinet à trois voies permettant l’administration de thérapeutiques en
dérivation.
 Les perfuseurs opaques sont utilisés pour les produits sensibles à la lumière
(Isuprel®…) : la tubulure est entièrement opaque, la chambre stilligoutte est protégée
par un cache opaque amovible.
 Les perfuseurs de précision volumétrique servent surtout en pédiatrie : ils permettent
l’administration de petits volumes et le contrôle précis des quantités à administrer.
3.3. Pousse-seringues électriques :
Le pousse-seringue est un appareil d’injection ou de perfusion, à usage médical,
réutilisable, par lequel l’administration des produits au patient est faite au moyen
d’une ou de plusieurs seringues mues par l’appareil. Le poussoir, organe mobile du
pousse-seringue, permet le déplacement du piston dans le corps de la seringue. Le
réglage du débit peut être effectué soit directement, soit par le couple de paramètres
temps et volume .Le débit est exprimé en ml/heure.
Les plages de débits peuvent varier selon les appareils de 0,1 à 999,9 ml/ h. Les
volumes des seringues les plus couramment utilisées sont de 20 ml et 50-60 ml ;
cependant, certains appareils acceptent aussi des seringues de 5, 10,30 et 100 ml. Ils
comportent des systèmes de contrôle : alarme de positionnement de seringue, alarme

26
d’occlusion, alarme de fin de perfusion, préalarme de volume limite, débit d’attente
(MVO : maintien de veine ouverte, ou KVO en anglais : keep veinous open)
.Certaines fonctions indique le volume perfusé, le volume et la durée restants.
3.4. Pompes à perfusion volumétriques :
Ce sont des appareils d’injection ou de perfusion par lesquels l’administration
des produits au patient est faite au moyen d’une pompe permettant de réaliser
l’écoulement d’un liquide à un débit prédéterminé par unité de temps.
La gamme de débit est de l’ordre de 0 ,1 à 999.9 ml /h. Le volume à perfuser
varie de 0,1 à 9999,9 ml. Ces appareils comportent des systèmes de contrôle et de
sécurité (alarmes d’occlusion, air dans la tubulure distale, fin de perfusion, etc.)

4. Calcul de dose :
4.1. Tableau de proportionnalité et produit en croix :
4.1.1. Tableau de proportionnalité et coefficient de proportionnalité :
Deux suites de nombres sont proportionnelles si pour passer de n'importe quel
nombre de la première suite au nombre correspondant de la deuxième suite, on
multiplie ou on divise par un même nombre Ʀ non nul ( ou facteur ). Ce nombre est
appelé coefficient de proportionnalité.

÷Ʀ a c ×Ʀ

b d

a x Ʀ =b et c x Ʀ =d. Cela signifie que b : a = Ʀ et que d:c= Ʀ et que b: Ʀ = a et d: Ʀ = c.


Ici, Ʀ est un coefficient de proportionnalité.

Reprenons l'exemple de la solution buvable de largactil ® :

27
100 mL 30 ml 100mL 30 mL
: :25
4g X 4g 1,2 g

Coefficient de proportionnalité
4.1.2. Tableau de proportionnalité et produit en croix :
Dans un tableau de proportionnalité, les produits en croix des nombres de deux
colonnes, sont égaux. Ainsi, connaissant trois nombres, on peut calculer le quatrième
(quatrième proportionnelle).

a C 100mL 30mL

b D 4g x

a ÷b = c ÷d 100 × x = 4 ×30

Alors a×d=b×c

4.2. Exemples des calculs :


4.2.1. Calcule de la dose médicamenteuse à partir de la posologie prescrite :
1- Administrer du primpéran ® ( anti-émétique ) à la dose de 0,5 mg par kilo et par jour à un
bébé de 5Kg .
Solution / le bébé pèse 5Kg, il faut donc lui administrer chaque jour 5fois la dose
correspondant à 1Kg, soit :
0,5 mg ×5 =2,5 mg /jour.
2- Administrer de la vincristine ® (antinéoplasique) à la dose quotidienne de 1,4mg /m2 de
surface.
Solution : se reporter au diagramme des surfaces corporelles: tirer un trait joignant le nombre
65, sur l'échelle des poids, au nombre 170 de l'échelle de tailles.
L'intersection de cette droite avec l’échelle centrale donne la sur face corporelle : 1,76m2 ; il
faut donc administrer au patient une dose de Vincristine ® égale à : 1,4 ×1, 76= 2,46mg/ jour.

28
4.2.2. Calcul de la dose médicamenteuse unitaire en poids à partir de la prescription :
Injecter du Totapen ® (antibiotique de la famille des bétalactamines ), à la dose de 250mg par
5 kg et par jour , en 2 fois , à un enfant de 30 kg .
Solution : le calcul de la dose quotidienne peut s'effectuer selon deux méthodes, les produits
en croix et la règle de trois.
 Les produits en croix :
o Dose médicamenteuse quotidienne totale :
On réalise le tableau suivant.

Dose médicamenteuse en mg 250 ?

Poids de l’enfant en kg 5 30

La première ligne est réserver aux dosés médicamenteuses exprimées en mg : la dose


élémentaire est donnée (ici, la dose par 5 kg de poids du malade) dans la première colonne la
dose à administré (?) dans la deuxième colonne.
La deuxième ligne est réservée aux critères de calcul, ici le poids de référence (5kg),
écrit en dessous de la dose élémentaire (250mg) correspondante, et le poids du patient (30kg).
En effectuant les produits en croix comme l'indique le graphique ci-dessous, on obtient :

250 ?

5 30

5 Kg × (?) = 250 mg × 30 kg

(?) = 1500 mg .

La dose quotidienne à administrer (?) est donc égale à 1500 mg .


o Dose médicamenteuse unitaire :
La prescription est à réaliser en deux injectera donc chaque fois la moitié de la dose totale,

29
 La règle de trois :
Cette méthode, fondée entièrement sur le raisonnement et qui semble reléguée au
rayon des antiquités, peut encore rendre service à quelques étudiants.
o Dose médicamenteuse quotidienne totale
-Pour un poids de 5 kg , il faut injecter 250 mg de médicament.
-Pour un poids de 1 kg , il faut donc injecter :

- Pour un poids de 30 kg, il faut alors injecter

o Dose médicamenteuse unitaire :


Le calcul de la dose unitaire est identique au cas précédent. il faut injecter 1500mg de
produit médicamenteuse en deux fois. On injectera donc :

4.2.3. Calcul de la dose unitaire en volume à partir de la prescription :


Le médecin a prescrit une injection de 750mg de laroscobine ® (vitamine C) en une
seule fois .on dispose d'ampoules de laroscobine ® de 5 ml dosées à 500mg de produit actif.
Quel volume faut-il injecter ?
Solution : le calcule peut s'effectuer selon deux méthodes, les produits en croix et la
règle de trois.
 les produits en croix :
On réalise le tableau suivant :

Volume de Laroscobine ®
(en ml) 5 ?
Poids en laroscobine ®
( en mg) 500 750

30
Le Effectuant les produits en croix comme l'indique le graphique ci-dessous, on obtient :

5 ?

500 750

500 mg (?) =750 mg 5ml

( )
La dose de laroscobine ® à injecter est donc égale à 7,5 ml.
 Règle de trois :
-Pour 500 mg, il faut injecter 5ml.

-Pour 1mg, il faut injecter

-Pour 750 mg il faut injecter :

750

5. Débit d’une perfusion :


5.1. Nombre de gouttes par ml de solution :
Le nombre de goutte par unité de volume varie en fonction de la viscosité du produit à
perfuser et du type de perfuseur utilisé.
On compte 20 gouttes pour /ml pour tous les solutés aqueux et 15 gouttes pour le
sang.Les perfuseurs courants correspondent à 20 goutte pour 1 ml mais, chez les enfants et
les nourrissons, on utilise des perfuseurs de précision volumétrique , qui délivrent 60 goutte
par ml .
Formule de calcul du débit :
Volume (en ml ou en gouttes)
Temps (en minutes ou heure)
Le volume à administrer est exprimé le plus souvent en ml , qu’il faut transformer en
gouttes lorsqu’on veut obtenir un résultat en gouttes par minute.
Le temps est exprimé en heure(s) ou en minutes .Lorsqu’un débit en gouttes /min est
recherché, il faut transformer les heurs en minutes.

31
Ainsi, la formule du débit gouttes/min est :

é
é ( )

Lorsque le résultat ne tombe pas juste, c’est-à-dire qu’il comporte des décimales, il est
nécessaire d’arrondir à l’entier le plus proche.
Exemples :
 33,33 donnera un débit à 33 gouttes /min par défaut.
 26,66 donnera un débit à 27 gouttes /min par excès.
 15 ,50 donnera un débit à 16 gouttes /min par excès
5.2. Volume à considérer lors de dilution de poudres :
Lorsqu’un médicament est présenté sous forme de poudre ou de lyophilisat, son
utilisation présuppose sa reconstitution avec un solvant, qui peut être fourni avec le
médicament, ou sa dilution avec de l’eau pour préparation injectable ou encore directement
dans une poche souple de sérum physiologique ou de glucosé isotonique à l’aide d’un
capuchon de transfert.
Le volume obtenu après dilution est légèrement supérieur à celui du solvant, mais la
différence étant minime, elle n’est par conséquent pas prise en considération pour les calculs.
5.3. Volume à prendre en compte pour calculer un débit de perfusion :
Le volume des ajouts médicamenteux est pris en compte pour calculer le débit d’une
perfusion si celui-ci équivaut ou excède 10 % du volume du soluté vecteur, sauf lorsque la
perfusion est destinée à un nourrisson, un enfant, et lorsqu’on utilise une pompe à perfusion
.En effet, le débit varie très peu lorsque le volume de l’ajout est inférieur à 10 % du volume
initial de la perfusion.
Exemple : débit d’une perfusion Uromitexan ®,1L en 13h.

( )

-Soit 26 gouttes/min par excès.

32
Si les ajouts sont pris en compte :

( )

Soit 26 gouttes/min par défaut.


Nous constant qu’en dessous de 10% le débit varie très peu (moins de 10%).
5.4. Réglage du débit d’une perfusion :
 Débit exprime en gouttes/min
 Débit exprime en ml/h
5.4.1. Réglage du débit en gouttes/minute d’une perfusion :
Régler le nombre de gouttes /minute n’est pas toujours aisé, voici un moyen qui permet
de le faire rapidement :
 Le débit gouttes /minute étant calculé, établir le rapport :

 Le nombre de gouttes /min doit être arrondi par excès ou par défaut de telle
façon que le rapport obtenu soit de l’ordre de 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6, 2/3, 3/4,
5/6,etc ; par exemple :
-Pour un débit de 27 ou 28 gouttes /min, on considère que ce débit correspond à
30gttes/min, ce qui fait un rapport de 1/2 ; il devient alors aisé de régler le débit très
rapidement, il suffit de compter 1 goutte toutes les 2 secondes ; « chrono » en tête,
vérifier que la goutte tombe bien toutes les 2 secondes à peine; ce réglage fait, il ne
reste plus qu’à vérifier sur 30secondes voire mieux sur une minute.
-Pour 17 gouttes considérer que le débit est de 15 gouttes/min, ce qui donne un
rapport de 1/4 donc 1 goutte toutes les 4 secondes.
-Pour 12 goutte, on a un rapport de 12/60 = 1/5, soit 1 goutte toutes les 5 secondes.
On peut aussi considérer que le débit est 10 gouttes/min, soit un rapport de 1/6 donc
1 goutte toutes les 6 secondes.
L’imprécision de cette méthode peut lui être reprochée mais, dans la réalité, nous
savons que ce réglage reste toujours aléatoire : en effet, il suffit par exemple que le
patient bouge un peu pour modifier le débit.

33
5.4.2. Débit d’un pousse- seringue ou d’une pompe :
Le débit est exprimé en ml/h.
La formule est donc :

Lorsque le résultat ne tombe pas juste, c’est-à-dire qu’il comporte des décimales, il est
nécessaire d’arrondir à la décimale la plus proche, sauf si l’appareil permet un affichage de
débit allant au-delà du dixième.
Exemple :
 2,83 donnera un débit à 2,8 ml/h par défaut ;
 2,88 donnera un débit à 2,9ml/h par excès ;
 2,85 donnera un débit à 2,8ml/h (par défaut) ou 2,9 ml/h (par excès).
Lorsque l’administration du produit se fait sur une période inférieure à 1h, il est
nécessaire de calculer le volume qui serait administré en une heure.
5.4.3. Exemples du calcul du débit :
Exemple1 :Prodafalgan®IV,100 mg ,soit 5 ml, en 15 min au pousse-seringue
électrique.
o 1re méthode : 15 min représentent le quart d’une heure, ce qui signifie qu’en
1h (60min) on administre 4 fois plus de produit, soit 5 ml 4 = 20ml ;
o 2ememéthode (produit en croix) :
-5 ml 15min
-x 60 min
( )
- ;

o 3eme méthode (tableau de proportionnalité) :

15min 60 min
:3
5ml 20ml

o 4eme méthode (règle de trois) :


-si en 15 min passent 5 ml,

-alors en 1 min il passe 15 fois moins de produit, soit ,

-alors en 60 min il en passe 60 fois plus, soit .

34
En conclusion, le Prodafalgan® est administré au débit de 20ml/h.
Exemple 2 :
Sur prescription médicale, vous devez perfuser 1 L de sérum glucosé en24 heures.
Quel est le débit de cette perfusion ?
Solution : on calcule le nombre de gouttes contenues dans le flacon.

Sachant que 1 L = 1000 mL et que 1mL = XX gouttes, le flacon de 1L de sérum contient :


1000 X 20 = 20000 gouttes
La durée de la perfusion est de 24 heures, soit :
24 X 60 = 1440 minutes
Le débit de la perfusion est donc égal

On ne doit considérer qu'un nombre entier de gouttes par minute. le nombre entier le
plus proche de 13,66 est 14 comme ce nombre est supérieur au nombre calculé, il est dit par
excès ( dans le cas contraire, il est appelé nombre par défaut).
Le débit de la perfusion est donc 14 gouttes /min par axés.
Par fois, des électrolytes ou des médicaments sont ajoutés, sur prescription médicale,
dans les flacons de perfusion. Dans la réalité, pour calculer le débit d'une telle perfusion, on
ne tient pas compte des volumes ajoutés, sauf s'il s'agit d'une perfusion d'antimitotiques ou
d'une perfusion destinée à un nourrisson ou un enfant.

35
Enfant et le médicament

36
1. Pédiatrie :
1.1. Définition :
La pédiatrie est une discipline médicale qui s'attache à étudier le développement de
l'enfant et les maladies susceptibles d'y être associées. Le professionnel de la pédiatrie
s'appelle le pédiatre. Il traite les enfants de la naissance à leur majorité même si son rôle
est essentiellement de soigner les enfants en bas âge. Cette spécialité se distingue de la
médecine générale e dans le sens où e pédiatre est soumis à un organisme qui évolue
constamment. Son diagnostic doit donc être suffisamment rapide pour éviter des séquelles
irrémédiables pour l’enfant.
2. Enfance :
2.1. Définition :
Période de la vie qui se situe entre la naissance et la puberté et qui caractérise un être
humain en voie de développement.
2.2. Périodes de l’enfance :
• Prématuré : < 36 semaines gestationnel.
• Nouveau-né : 1 er mois.
• Nourrisson : 2eme-12eme mois.
• Enfant : 1-12 ans .
3. Pharmacologie de l’enfant :
3.1. Particularités pharmacocinétiques :
 Pharmacocinétiques :
Elle décrit le devenir du médicament dans l’organisme depuis son site d’administration
jusqu'à son site d’élimination.
3.1.1. Résorption des médicaments :
3.1.1.1. Voie digestive :
Les différentes voies digestives sont imprévisibles, surtout chez les enfants les plus
petits. Elles peuvent dans des conditions de garde précarité médicale, rendre service faute de
voie parentérale, grâce notamment au gavage gastrique.
 voie orale :

37
L'influence de l'immaturité sur la résorption des médicaments administrés par voie
orale est très incomplètement documentée .des données parcellaires permettent de penser que
la vitesse de résorption est diminuée, entrainant un retard à l'obtention de la concentration
plasmatique maximale : phénobarbital, phénytoine, acide valproique …
Dans d'autre cas, une diminution de la biodisponibilité, c'est-à-dire de la quantité de
médicament qui atteint la circulation générale, a été évoquée, mais la forme galénique joue un
rôle très important. C'est un facteur de confusion pour juger de l'influence réelle de la
maturation (phénytoine).
 voie rectale :
La résorption des médicaments par voie rectale ne semble pas influencée par la
maturation.
En revanche, l'influence de la forme galénique est capitale .les formes liquides sont
beaucoup plus rapidement résorbées que les suppositoires comme le montrent les études faites
avec le diazépam.
3.1.1.2. Voie parentérale :
 Voies intramusculaire et sous-cutanée :
La résorption des médicaments administrés par ces voies d'autant moins bonne que
l'hémodynamique est perturbée ; elle est très influencée par la pathologie .elles ne permettent
pas d'administrer les médicaments de manière fiable dans les situations aigues graves.de plus,
la voie intramusculaire peut être cause d'abcès, de rétractions, voire si elle est mal faite dans la
fesse, causer une paralysie sciatique.
 Voie intraveineuse :
L'administration des médicaments par cette voie n'est pas soumise à l'influence de la
maturation mais aux formes galéniques disponibles .En effet, celles-ci ont souvent été
préparées pour l'adulte à des concentrations relativement élevées ne permettant, chez les
enfants les plus petits, que de manipuler des volumes trop faibles pour obtenir une précision
suffisante. Les dilutions préalables qu'elles imposent, sont sources d'erreurs importantes.
Les produits sortant des fourchettes physiologiques pour le PH ou les osmoles, les
vasoconstricteurs (dopamine) sont à administrer par voie centrale .en situation de détresse,
quand on ne parvient pas à accéder rapidement à une veine valable, la voie intra-osseuse est
le recours.

38
3.1.1.3. Autres voies :
 Voies d'exception :
Nasale, sublinguale ou intrathécale, elles peuvent être utiles en urgence. On y a recours
quand on ne peut rapidement trouver une veine ou quand on veut éviter l'importante
dégradation hépatique ou intestinale de certains produits administrés par voie digestive. Elles
sont indiquées dans la formulation pour chaque produit.
 Voie transcutanée :
Elle est à connaître car ,involontairement ,elle peut causer des surdosages ou des
intoxication si, au contact de la peau fine (et souvent mouillée ),est appliqué un produit
désinfectant du siège (hexachlorophéne , borate ),de l'iode, certaines pommades (camphre ).en
revanche, elle est utile pour l'anesthésie locale superficielle (pommade Emla® ).
 Voie intrathécale :
Elle peut être rendue nécessaire, quand on ne peut faire autrement pour qu'un produise
atteigne le LCR et son enveloppe .il faut utiliser des produits compatibles avec ce milieu et
sans danger pour lui.
3.1.2. Distribution des médicaments dans l'organisme :
Elle dépond de la taille des compartiments et de la liaison aux protéines plasmatiques.
3.1.2.1. Taille de compartiments hydrique et lipidique :
Elle influence la distribution des médicaments en fonction de leur plus ou moins grande
liposolubilité ou hydrosolubilité . Au cours de la première année de la vie. L’eau totale, et en
particulier l'eau extracellulaire, représente une proportion du poids du corps plus important
que chez l’adulte.

39
Le compartiment lipidique est plus important chez le nourrisson, et en période pré pubertaire,
que chez l'adulte.
3.1.2.2. Protéines plasmatiques et PH :
Les médicaments acides faibles (phénobarbital, phénytoine ) se lient principalement à
l'albumine .
Les médicaments bases faibles (benzodiazépines) se lient à l' l-glycoprtéine acide.
Cette liaison est plus faible au cours de la première année de la vie , en partie en raison
de la plus faible concentration plasmatique en albumine et en l-glycoprotéine acide , à
l'origine d'un plus important pourcentage de forme non liée qui peut diffuser au site d'action et
est à l'origine de l'effet recherché , comme de effets indésirables .
3.1.2.3. Volume de distribution des médicaments :
Plus important chez le nourrisson, il explique que la dose charge (phénobarbital,
phénytoine) doit être, relativement au poids corporel, plus importante que chez l'adulte pour
obtenir un même niveau de concentration plasmatique initiale. Il explique aussi en partie la
plus longue demi-vie d'élimination.

3.1.2.4. Compétition entre certains médicaments et la bilirubine libre :


Il a été démontré une compétition entre certains médicaments et la bilirubine libre dans
sa liaison à l'albumine .c'est le cas pour la phénytoine avec déplacement de son site de liaison
et augmentation de sa fraction non liée, sous l'influence de l'hyperbilirubinémie .a l'inverse ,il
à été montré un déplacement de la bilirubine non conjuguée de ses sites de liaison à
l'albumine sous l'influence de sulfamide , ce qui ainsi accroitre le risque d'ictère nucléaire

40
.lorsqu'un médicament risque de faire monter le taux de la bilirubine libre , c'est indiqué au
cas par cas dans le formulaire .
3.1.3. Métabolisme des médicaments :
Chez le nourrisson de nombreuses vois du métabolisme sont immatures.
Ses capacités réduites de transformation métabolique sont à l'origine de clairances
plasmatiques plus faibles qui expliquent qu'il soit nécessaire d'administrer des doses,
exprimées par unité de poids corporel, plus faibles qui chez l’adulte, pour obtenir des
concentrations plasmatiques du même ordre de grandeur.
Certaine vois du métabolisme sont en revanche proches de la maturité, ce qui explique
que pour certains médicaments, transformés par plusieurs voies du métabolisme, celui-ci
puisse être dévié des voies immatures vers les voies matures (diazéparn , paracétamol ,
théophylline).
La maturation des voies du métabolisme en fonction de l'âge se fait à des vitesses
différentes, certaines voies du métabolisme atteignent la maturation chez le nourrisson,
d'autres ne l'atteignent que chez l'enfant d'age préscolaire .d'autres encore, ne l'atteignent que
chez le grand enfant.
Chez les nourrissons, la capacité de transformation métabolique sont, exprimées par
unité du poids du corps, plus importantes que chez l’adulte, expliquant qu'il est nécessaire de
donner des doses relativement plus importantes que chez l'adulte pour obtenir le même niveau
concentration plasmatique.
3.1.4. Eliminations :
L'élimination de certains médicaments sous forme inchangée est dépendante de
l'élimination rénale.
L'élimination par filtration glomérulaire, immature chez le nourrisson, atteint le niveau
adulte au cours du premier mois de vie ; la sécrétion tubulaire atteint la maturité au cours du
second mois de vie.
La plus faible filtration glomérulaire explique la plus faible clairance des médicaments
dont l'élimination dépond de ce médicaments dont l'élimination dépond de ce mécanisme et
la nécessite d'administrer des dose plus faibles que chez l'enfant plus grand et que chez
l'adulte pour obtenir le même niveau de concentration plasmatique. La réabsorption tubulaire
est considérée comme essentiellement passive sous forme d'une diffusion transmembranaire,
qui dépend en partie du degré d'ionisation de la molécule et donc du PH de l'urine tubulaire.

41
C’est ainsi que la réabsorption du phénobarbital (acide faible), est diminuée par
l'alcalinisation des urines.
3.2. Particularités pharmacodynamiques :
 Pharmacodynamie :
Elle décrit les effets des médicaments, souhaités ou indésirables.
3.2.1. Influence de l'âge sur l'effet des médicaments :
Elle est incomplètement documentée. On ne sait pas précisément à partir de quel âge les
cibles biologiques des médicaments ont atteint la maturité pour permettre d'obtenir une
réponse équivalente à celle de l'adulte, à un même niveau de concentration.

3.2.2. Particularités pharmacodynamiques chez l'enfant :


Elles dépendent aussi des maladies et syndromes spécifiques à cet âge, qui nécessitent
une évaluation de l'effet des médicaments propre à l'enfant .C'est en particulier le cas chez le
nouveau-né , de la maladie des membranes hyalines ,de la persistance du canal artériel , du
retour à la circulation fœtale ,des apnées du prématuré .Chez l'enfant plus âgé ,cela concerne
le déficit en hormone de croissance ,le rachitisme ,la mucoviscidose , les troubles de
l'attention ,agitation ,l'énurésie , les convulsions fébrile ,les syndrome de West , le syndrome
de Lennox-Gastaut et l'épilepsie myoclonique sévère du nourrisson les tumeur malignes dont
le type histologique , la réponse aux traitements et l'évolution sont différents de l'adulte .
3.2.3. Influence sur la maturation des organes en développement :
Les médicaments peuvent perturber la maturation des organes en développement .la
démonstration a été faite pour différentes classes médicamenteuses et à des âges différents :
chez l'enfant la dysplasie de l'émail dentaire sous l'effet des tétracyclines administrées avant
l'âge de 8 ans, la cassure de la courbe de taille sous corticothérapie. Pour les médicaments
antiépileptiques, cette responsabilité a été invoquée pour l'effet du phénobarbital sur les
fonctions cognitives.
Plus récemment, d'autres effets indésirables ont apporté la confirmation des possibles
effets délétères des médicaments sur l'organisme en croissance.

42
Infirmier et l'administration
médicamenteuse

43
1. Les déférents rôles des personnels de la sante :
1.1. Rôle de médecin :
Art8 « le médecin doit limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité,
à la Sécurité et à l’efficacité des soins ... »
Art 34 « médecin doit formuler ses prescriptions avec toute la clarté indispensable, veiller à
leur Compréhension par le patient et son entourage et s’efforcer d’en obtenir la bonne
exécution. »
Art 35 « le médecin doit à la personne qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale,
Claire et Appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose. »
1.2. Rôle de pharmacien:
Doit être conforme aux dispositions du code de la Santé publique (art. R 5015-1) « le
pharmacien a un devoir particulier de conseil lors qu’il est amené à délivrer un médicament
qui ne requiert pas une prescription médicale. Il doit par des conseils appropriés et dans le
domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au patient »
Art 1 « dans l’exercice la quotidien de leur profession, les pharmaciens d’officine s’engagent
à renforcer dispensation des médicaments, notamment : en développant le conseil
personnalisé et le suivi auprès des patients, dans les conditions de confidentialité adéquates,
en favorisant le bon usage des médicaments ainsi que l’observance des traitements, en
garantissant la validation des prescriptions dont ils assurent l’exécution afin de rechercher, en
collaboration avec les médecins, la meilleure qualité des soins et la maîtrise de la
consommation pharmaceutique. »
1.3. Rôle de l’infirmier :
ART 196 : auxiliaires médicaux sont charges, selon leur spécialité et sous la responsabilité
d’un médecin, d’un pharmacien ou d’une chirurgienne dentiste :
- De veiller au respect des traitements et soins médicaux prescrit.
- De contrôler l’état et l’hygiène corporelle des malades de façon permanente.
- De participer aux activités de prévention et d’éducation sanitaire de la population
- De contribuer à la formation, au perfectionnement et au recyclage des personnels de santé.
- De participer à la recherche scientifique dans des structures spécialisées à cet effet,
commerçant à la réglementation en vigueur.

44
 L’infirmier(e) et l’administration des médicaments dans les hôpitaux:
- L’infirmier (e) contribue à la mise en œuvre des traitements en participant à la surveillance
clinique et à l’application des prescriptions médicales, dans le cadre de son rôle propre, vérifie
la prise des médicaments, surveille leur effets, éduque le patient et son entourage.
- Article 8 « avant toute administration d’un médicament au malade, le personnel infirmier
vérifie l’identité du malade et les médicaments au regard de la prescription médicale. Pour
chaque médicament, la dose administrée et l’heure d’administration sont enregistrées sur un
document conservé dans le dossier médical. Ce document peut être communiqué à tout
moment au pharmacien, à sa demande. Lorsque le médicament n’a pas été administré, le
prescripteur et le pharmacien en sont informés. »
 Savoir lire une prescription :
Une prescription médicale est l'aboutissement d'une démarche diagnostique ayant
permis soit la mise en évidence d'une pathologie bien déterminée, soit la détection de
symptômes non rattachés à une étiologie particulière, soit un acte diagnostique (radiologie).
Une prescription médicamenteuse répond à un quadruple choix:
1. Choix de la posologie :
- Elle est exprimée en unités thérapeutiques par jour.
Exemple : 3 comprimés par jour.
-Elle indique la répartition journalière.
Exemple : matin, midi, soir.
-Elle intègre le moment de l'administration
Exemple : avant le repas.
-La posologie s'exprime :
o De façon pondérale : exemple, une injection intramusculaire de 500 mg ;
o De façon volumique : exemple, perfusion de 2 litres par 24 heures de soluté
glucosé à 5 %.
2. Choix de la voie d'administration :
Il est unique ou multiple suivant l'état psychique et physique du patient.
3. Choix de la durée de traitement.
4. Choix de rythme du traitement :
Ils doivent être définis sur la prescription afin de ne pas conduire à des arrêts prématurés
et surtout à des poursuites de traitements inutiles et couteux.

45
2. De la prescription à l'administration :
- Le médecin prescrit
- Le pharmacien dispense.
- L'infermière administre.
- L'aide –soignant n'a aucune autorisation pour administrer une thérapeutique.

Médecin

Prescrit

Patient

Dispense administre

Pharmacien infirmière

 La prescription infirmière est illégale


Cependant dans la pratique courante l'infirmière administre des médicaments sans
prescription, les exemples les plus fréquents étant les hypnotiques dans la pratique de nuit, les
laxatifs et les antalgiques.
Elle doit rester vigilante sur la distribution de tels produits qui ne sont jamais totalement
anodins et engagent sa responsabilité (exercice illégal de la médecine).
3. Que faut –il identifier sur la prescription avant de l'exécuter ?
 Le prescripteur (nom et signature identifiables).
 La date.
 Le malade (état civil et éventuellement renseignements sur son état physiologique et
pathologique).
 Le médicament :
- La dénomination de la spécialité ;

46
- La forme galénique (l'information est indispensable lorsque le médicament est
commercialisé sous plusieurs formes);
- Le dosage et la posologie.
- La durés et les modalités d'administration.
Par exemple :
" Ampicilline, 2g en IV toutes 6 heures à passer en 30 minutes après dilution dans 100 ml
de soluté glucosé isotonique et non "ampicilline IV 2 g x 4".

47
Partie
pratique

48
Aspect méthodologique

49
1. Choix de la méthode de la recherche :
Pour étayer ce travail de recherche, on a choisi la méthode descriptive et analytique
en utilisant comme outil la grille d’observation parce que c’est la meilleure méthode adaptée
pour toucher le maximum de personnes existants par le biais de l’observation des praticiens
qui ont une expérience professionnelle et qui sont actuellement sur le terrain dans cet
établissement Dr SAADANE de Biskra.
2. Population de l’étude :
La population ciblée est composée des infirmiers du service pédiatrie qui exercent leurs
fonctions au niveau de l’établissement hospitalier HAKIM SAADAN Biskra.
Cette population est composée de 18 infirmiers de santé publique.
3. Lieu de la recherche (service pédiatrie) :
Le service de pédiatrie de l’hôpital Dr : SAADANE BISKRA
a. Les sales : est composer de :
 Salle de soin 01
 Nombre de bureaux 03 : -Bureau des médecins généralistes
-Bureau des médecins spécialistes
-Bureau de chef service

 Les salles de séjour 14 : - Coté pédiatrie 10 salles


- Coté infectieuse 4 salles
 Pharmacie 01
 Cuisine 01
 Salle de toilette 06 - Personnels 01
 Salle de bain 02
 Vestiaire 01
b .Les moyens humains :
 Médicale :
 06Médecine généralistes
 04 Médecins pédiatres
 Paramédicale
 Chef de service 01: Rahal Hassina

50
 Chef d’équipe: Twati Nacira
 2 secrétaires.
 2 psychologues
 18 ISP
 Hygiène :
 04 femmes de ménage.
c- Les moyens matériels :
 Chariots : 02 pour les soins et 01 pour la visite.
 01 autoclave.
 01 boite d’instruments
 tambour : 05 grands et 02 petites.
 plateaux : 02 grands et 01 moyen.
 bocal.
 nébuliseur.
 pèse bébé électronique.
 pieds à sérum : 01 pour chaque lit et 02 mobiles.
 aspirateur : 01 pour chaque lit et 01 mobile.
 01 Mano d’oxygène.
 02 Tensiomètres.
 02 Otoscopes.
 02 Pousse- seringues.
 0 3 Téléphones.
 01 Microordinateur avec imprimante.
4. Période d'étude:
Notre recherche est commencée au mois de Mars 2015, et a pris fin au mois d’Avril de
la même année.
5. Description de l’outil (grille d’observation) :
Nous avons établis une grille d'observation constituée de plusieurs critères qui sont
relies aux calculs de dose et de débit. Ces critères sont notés après chaque administration
des médicaments.

51
Présentation et analyse
des résultats

52
1. Présentation tabulaire et graphique des résultats:

Axe1: Préparation de soin:

1.1. Vérifier la prescription médicale.


► Représentation tabulaire :

Vérifier la Effectif Pourcentage


prescription médicale
Réalisé 16 89%
Non réalisé 2 11%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier la prescription médicale

11%

réalisé
non réalisé

89%

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 89 % vérifient la


prescription médicale et 11% ne vérifient pas.

53
1.2. Prendre le poids de l’enfant chaquejour.

► Représentation tabulaire :

Prendre le poids del'enfant Effectif Pourcentage


chaque jour
Réalisé 1 6%
Non réalisé 17 94%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Prendre le poids de l'enfant chque jour

6%

réalisé
non réalisé
94%

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 94% ne prennent pas le
poids de l’enfant chaque jour, et 6% réalisentcette tache.

54
1.3. Vérifier la concordance prescription /patient /produit.

► Représentation tabulaire :

Vérifier la concordance Effectif Pourcentage


prescription/patient
/produit.
Réalisé 6 33 %
Non réalisé 12 67%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier la concordance prescription /patient /produit

33%

réalisé
67% non réalisé

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 67% ne vérifient pasla
concordance prescription /patient /produit et 33% vérifient.

55
1.4. Vérifier la voie d'administration.

► Représentation tabulaire :

Vérifier la voie Effectif Pourcentage


d'administration
Réalisé 9 50%
Non réalisé 9 50%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier la voie d'administrtion

50% 50%
réalisé
non réalisé

► Commentaire :

Le tableau montre que la moitié des infirmiers vérifient la voie d'administration du patient
tandis que l’autre moitié ne fait pas.

56
Axe2 : Maitrise des unités et conversion :

2.1.Différencier entre les unités (masse, volume, capacité, masse volumique, débit
de perfusion).

► Représentation tabulaire :

Différencier entre les Effectif Pourcentage


unités.
Réalisé 14 78%
Non réalisé 4 22%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Différencier entre les unités

22%

réalisé
non réalisé
78%

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 78%différencient entre les
unités (masse, volume, capacité, masse volumique, débit de perfusion) et 22% ne
différencientpas.

57
2.2.Convertir facilement en gramme, litre, millimètre cube (mm3), heure et minutes.

► Représentation tabulaire :

Convertir facilement en Effectif Pourcentage


3
g,l,mm ,h,min.
Réalisé 10 56%
Non réalisé 8 44%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Convertir facilement en g,l ,mm3,h,min

44%

56% réalisé
non réalisé

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 56%convertissent


facilement en gramme, litre, millimètre cube (mm3), heure et minutes et 44 % ne
convertissent pas facilement.

58
2.3. Vérifier l’unité de dosage (ml, mg …).

► Représentation tabulaire :

Vérifier l’unité de dosage Effectif Pourcentage


(ml, mg …).
Réalisé 11 61%
Non réalisé 7 39%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier l'unité de dosage (ml,mg....)

39%

réalisé
61%
non réalisé

► Commentaire :

Nous avons constatés que 61% des infirmiers vérifient l’unité de dosage (ml, mg …) et39%
ne vérifient pas.

59
Axe 3:Maîtrise du calcul de dose:

3.1. Utiliser les méthodes du calcul (règles de trois et la proportionnalité).

► Représentation tabulaire :

Utiliser les méthodes du Effectif Pourcentage


calcul
Réalisé 8 44%
Non réalisé 10 56%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Utiliser les méthodes du calcul

44%

56% réalisé
non réalisé

► Commentaire :

D’après le tableau on observe que 56% des infirmiers utilisent les méthodes du calcul
(règles de trois et la proportionnalité) et 44% n’utilisent pas.

60
3.2.Faire la totalité des opérations (multiplications, additions, divisions avec
virgules) rapidement.
► Représentation tabulaire :

Faire la totalité des Effectif Pourcentage


opérations rapidement.
Réalisé 12 67%
Non réalisé 06 33%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Faire la totalité des opération rapidement

33%

réalisé
67%
non réalisé

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers et qui représente 67% font la totalité des
opérations (multiplications, additions, divisions avec virgules) rapidement et 33% ne font
pas.

61
3.3. Vérifier les résultats.

► Représentation tabulaire :

Vérifier les résultats Effectif Pourcentage


Réalisé 2 11%
Non réalisé 16 89%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier les résultats

11%

réalisé
non réalisé
89%

► Commentaire :

D’après le tableau on observe que la plupart des infirmiers et qui représente 90% ne
vérifient pas les résultats et 10% vérifient les résultats.

62
3.4. Administrer la dose exacte.

► Représentation tabulaire :

Administre la dose exacte Effectif Pourcentage


Réalisé 3 17%
Non réalisé 15 83%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Administrer la dose exacte

17%

réalisé
non réalisé
83%

► Commentaire :

D’après le tableau et le graphe explicatif on observe que la plupart des infirmiers et qui
représente 83% n’administrent pas la dose exacte des médicaments alors que 17% font le
geste.

63
3.5.Administrer le médicament dans le temps exacte et respecter la posologie.

► Représentation tabulaire :

Administrer le médicament dans le temps Effectif Pourcentage


exacte et respecter la posologie.
Réalisé 1 6%
Non réalisé 17 94%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Administrer le médicament dans le temps exacte et respcter la


posologie

6%

réalisé
non réalisé
94%

► Commentaire :

A travers le tableau on constate que 94% des infirmiers n’administrent pas le médicament
dans le temps exacte et ne respectent pas la posologie tandis que 6% appliquent cet acte.

64
Axe 4 : Maîtrise des dilutions

3.6. Prendre le volume exacte de la dilution.

► Représentation tabulaire :

Prendre le volume exacte de la Effectif Pourcentage


dilution
Réalisé 7 39%
Non réalisé 11 61%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Prendre le volume exacte de la dilution

39%

réalisé
61%
non réalisé

► Commentaire :

Le tableau montre que la plupart des infirmiers est qui représente 61 % ne prennent pas le
volume exacte de la dilution et 11% prennent.

65
Axe 5 : Calcul et réglage de débit
5.1. Débit exprime en goutte/min :

5.1.1. Calculer un débit de perfusion.

► Représentation tabulaire :

Calculer un débit de perfusion Effectif Pourcentage


Réalisé 0 00%
Non réalisé 18 100%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Calculer un débit de perfusion

0%

réalisé
non réalisé

100%

► Commentaire :

D’après le tableau et le graphe ci-dessus nous constatons qu'aucuninfirmier calcule le débit


de laperfusion.

66
5.1.2 Arrondir le nombre de gouttes /min par excès ou par défaut de telle façon que
le rapport obtenu soit de l’ordre de 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6, 2/3, etc.

► Représentation tabulaire :

Arrondir le nombre de gouttes /min par Effectif Pourcentage


excès ou par défaut
Réalisé 0 00%
Non réalisé 18 100%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Arrondir le nombre de gouttes /min par excés ou par défaut

0%

réalisé
non réalisé
100%

► Commentaire :

A travers le tableau et le graphe explicatif on constate qu'aucun infirmier arrondit le nombre


de gouttes /min par excès ou par défaut de telle façon que le rapport obtenu soit de l’ordre
de 1/2, 1/3, 1/4 , 1/5, 1/6, 2/3 , ,etc.

67
5.1.3. Calculer et prendre en compte des volumes ajoutés (électrolytes ou des
médicaments) dans les flacons de perfusion.
► Représentation tabulaire :

Calculer et prendre en compte des Effectif Pourcenta


volumes ajoutés les flacons de perfusion. ge
Réalisé 0 0%
Non réalisé 18 100%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Calculer et prendre en compte des volumes ajoutés dans les


flacons de perfusion
0%

réalisé
non réalisé
100%

► Commentaire :

Le tableau et le graphe ci-dessus montre qu'aucun infirmier calcule et prennent en compte


des volumes ajoutés (électrolytes ou des médicaments) dans les flacons de perfusion.

68
5.1.4. Vérifier le cathéter veineux du patient (Gauge).

► Représentation tabulaire :

Vérifier le cathéter veineux du patient Effectif Pourcentage


(Gauge).
Réalisé 1 6%
Non réalisé 17 94%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Vérifier le cathéter veineux du patient

6%

réalisé
non réalisé
94%

► Commentaire :

D’après le tableau on observe que la plupart des infirmiers et qui représente 94% ne
vérifient pas le cathéter veineux du patient (Gauge) alors que 6% fontl’acte.

69
5.1.5. Régler le débit.

► Représentation tabulaire :

Régler le débit Effectif Pourcentage


Réalisé 5 28%
Non réalisé 13 72%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Régler le débit

28%

réalisé

72% non réalisé

► Commentaire :

D’après le tableau on observe que la plupart des infirmiers et qui représente72% règlent le
débit tandis que 28% ne fontpas.

70
5.1.6. Surveiller le débit pendant la perfusion.

► Représentation tabulaire :

Surveiller le débit pendant la perfusion. Effectif Pourcentage


Réalisé 01 6%
Non réalisé 17 94%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Serveiller le débit pendant la perfusion

6%

réalisé
non réalisé
94%

► Commentaire :

D’après le tableau et le graphe explicatif on observe que la majorité des infirmiers et qui
représente 94% ne surveillent pas le débit pendant la perfusion et 6% font le geste.

71
5.2. Débit exprime en ml/h :
5.2.1. Préparer la pousse-seringue électrique.

► Représentation tabulaire :

Préparer la pousse-seringue Effectif Pourcentage


électrique.
Réalisé 17 94%
Non réalisé 1 6%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Préparer la pousse-seringue électrique

6%

réalisé
non réalisé
94%

► Commentaire :

D’après le tableau on observe que la plupart des infirmiers et qui représente 94% préparent
la pousse-seringue électrique tandis que 6% ne font pas.

72
5.2.2. Manipuler la pousse-seringue lors de l’alarme.

► Représentation tabulaire :

Manipuler la pousse-seringue lors de Effectif Pourcentage


l’alarme.
Réalisé 9 50%
Non réalisé 9 50%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Manipuler la pousse-serigue lors de l'alarme

50% 50%
réalisé
non réalisé

► Commentaire :

Le tableau ci-dessus montre que la moitié des infirmiers manipulent la pousse-seringue lors
de l’alarme tandis que l’autre moitié ne fontpas.

73
5.2.3. Surveiller la pousse-seringue électrique.

► Représentation tabulaire :

Surveiller la pousse-seringue Effectif Pourcentage


électrique.
Réalisé 10 56%
Non réalisé 8 44%
Total 18 100%

► Représentation graphique :

Surveiller la pousse-seringe électrique

44%

56% réalisé
non réalisé

► Commentaire :

D’après le tableau et le graphe ci-dessus on observe que 56% des infirmiers surveillent la
pousse-seringue électrique alors que 44% ne surveillent pas.

74
Axe1:Préparation de soins.

► Représentationtabulaire:

Axe 1 Taches réalisées Taches non réalisées


Effectif 32 40
Pourcentage 44% 56%

► Représentation graphique :

Préparation de soins
60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réalisé non réalisé

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentage des taches non
réalisées dépasse celui des taches réalisent.
Donc plus que la moitié des infirmiers ne réalisent pas la préparation de soins.

75
Axe 2 : Maitrise des unités et conversion.

► Représentationtabulaire :

Axe 2 Taches réalisées Taches non réalisées


Effectif 35 19
Pourcentage 65% 35%

► Représentationsgraphique:

Maitrise des unités et conversion


70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réalisé non réalisé

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentagedes taches
réalisées dépasse celui des taches non réalisées.
Vu ce pourcentage réalisé, on peut dire que la majorité des infirmiers maitrisela conversion
entre les unités.

76
Axe 3 : Maitrise du calcul :

► Représentationtabulaire
Axe 3 Taches réalisées Taches non réalisées
Effectif 26 64
Pourcentage 29% 71%

► Présentation graphique.

Maitrise du calcul
80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réalisé non réalisé

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentage des taches non
réalisées dépasse celui des taches réalisées.
Le résultat obtenu confirme que la majorité des infirmiers n'applique pas les règles du
calcul strictement.

77
Axe 4 : Maîtrise des dilutions

► Représentationtabulaire

Axe4 Taches réalisées Taches non réalisées


Effectif 7 11
Pourcentage 39% 61%

► Présentation graphique.

Maitrise des dilutions


70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réalisé non réalisé

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentage des taches non
réalisées dépasse celui des taches réalisées.
On remarque que la majorité des infirmiers n’appliquent pas les gestes malgré les
compétences théoriques.

78
Axe5:Calcul et réglage de débit

► Représentationtabulaire.

Axe5 Taches réalisées Taches non réalisées


Effectif 43 119
Pourcentage 27% 73%

► Présentation graphique.

Calcul et réglage de débit


80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réaliser non réaliser

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentage des taches non
réalisées dépasse celui des taches réalisées.
Nous pouvons conclure que la majorité des personnels ne calculent etne règlent
pasle débit.

79
 Tableau global :
La préparation tabulaire globale de tous les axes (préparation de soins, maitrise des
unités et conversion, maitrise du calcul, maîtrise des dilutions et calcul et réglage de débit).
Représentation tabulaire globale des axes, selon la grille :
► Représentationtabulaire.

Les axes Réalisée Pourcentage Non réalisée Pourcentage


Axe 1 32 8% 40 10%
Axe 2 35 9% 19 5%
Axe 3 26 6% 64 16%
Axe 4 7 2% 11 3%
Axe 5 43 11% 119 30%
Totale 143 36% 253 64%

► Présentation graphique.

Graphique globale
70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
réaliser non réaliser

► Commentaire:
D’après la représentation graphique, nous remarquons que le pourcentage des taches non
réalisées dépasse celui des taches réalisées. Le résultat obtenu confirme que plus de la
moitiédesinfirmiers n’appliquent pas d’une manière stricte les règles du calcul de dose et
débit lors de l’administration des médicaments.

80
2. Analyse générale des résultats :

Nous constatons que :

 56% des gestes relatifs à la préparation de soins, ne sont pas assuré. Malgréque La
prise du poids quotidiennement est un geste important dans le calcul de dose car l'enfant
peut perdre son poids d'un jour à un autre jour.
 Selon notre grille d'observation 65% des gestes relatifs à la maitrise des unités et
conversion réalisé, doncla plupart des infirmiers maitrisent la notion de conversion, mais
ce que manquec'est l'application.
 Pour la maitrise du calcul 71% des gestes ne sont pas réalisé est Le problème de calcul
s'impose, surtout que les infirmiers ne voient pas importance au temps (horaire), à la
posologie et à la vérification des résultats des calculs.
 73% des gestes relatifs au calcul et réglagede débit, ne sont pas réalisé à cesraisons:
 Le volume de dilution n'est pas respecté malgré l'utilité de la dilution (dissolution des
molécules) pour la bonne préparation médicamenteuse.
 Le calcul de débit ne se fait pas, et donc le malade reçoit son traitement au faux
volume.
 La notion d'arrondir le nombre de goutte /minute par excès ou par défaut de telle façon
que le rapport obtenir soit de l'ordre de 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, 1/6, etc.est complètement
méconnue.
 Les volumes ajoutés (électrolyte et médicament)dans le traitement ne sont pas calculés
et prisent un compte .
 La vérification de la Gauge selon la capacité de perfusion ne se fait pas.
 Presque la majorité ne respecte pas le débit et la surveillance de débit est inexistante.
Ce que veut dire que les infirmiers n’appliquent pas d’une manière stricte les règles du
calcul de dose et débit lors de l’administration des médicaments et ces résultats confirme
notre hypothèse.

81
Suggestion :
Pour résoudre ce problème nous proposons :
 Organiser un cycle de formation continue pour les infirmiers. En vue l’actualisation de
leurs connaissances et motiver les infirmiers.
 Inspecter régulièrement les services par une équipe médicale (pharmacien clinicien,
médecins).
 La collaboration avec la pharmacie est une véritable ressource à utiliser. En effet, les
pharmaciens pourraient être présents durant les visites médicales une ou deux fois par
semaine afin de conseiller également les médecins par rapport à certains médicaments.
Ils pourraient également rendre les infirmières attentives par rapport aux diluants à
utiliser avec les substances médicamenteuses prescrites.
 L’augmentation de la communication entre les médecins et les infirmières peut
également être un atout.
 La mise en place d’un système informatique pour le dossier patient peut contribuer à
la baisse des erreurs en pédiatrie. En effet, les erreurs de retranscription et les erreurs
de lecture de l’ordre médical, peuvent ainsi être diminuées. L’infirmière devrait alors
confirmer directement l’administration des médicaments sur l’ordinateur.
 Pour éviter les erreurs de calcul de dose, le double-contrôle avec une collègue
infirmière devrait être pratiqué.
 Les calculs doivent systématiquement être mis par écrit et effectués à l’aide d’une
calculatrice.
 Elaborer un document recensant les médicaments les plus utilisés peut être mis en
place. Ce serait un outil de référence pour l’infirmier.
 l’utilisation d’abréviations uniques et standards.
 l’utilisation de seringues dont la contenance serait adaptée au volume à prélever.
 Renforcer la fonction d’encadrement des étudiants en situation de stage afin d’éviter,
au maximum, la transmission de techniques incorrectes.

82
Conclusion :
Voici la fin de notre travail qui a pris tous nos efforts dans le but d’étudier le respect
des normes de calcul de dose par l’infirmier.
Nous avons réalisé un état des lieux du service de pédiatrie auprès d’une population soignante
puis nous avons analysé les gestes qu’ils apportaient face à l'administration thérapeutique.
Pour dire que l’enfant n’est plus considéré comme un adulte en miniature mais comme un
être humain en devenir et ils sont différents les uns des autres.
Pour ça, il doit adapter la posologie en fonction de l’immaturité de l’organisme et le
développement contenu.
Donc les médicaments doivent être testés dans chaque classe d’âge afin de déterminer
la dose appropriée, le profil de sécurité et d’efficacité.
A cela, il faut donc ajouter la règle des 5 vérifications lors de l’administration qui consiste à
contrôler :
1. L’identité de l’enfant.
2. le bon médicament.
3. à la bonne dose.
4. à la bonne heure.
5. avec une prescription médicale qui coïncide.
.

83
Annexes

84
Institut National De Formation Supérieure Paramédicale

De Biskra

Grille d’observation

Calcul de dose et débit au niveau de la pédiatrie

Critères Oui Non

Axe1: Préparation de soin


1- Verifier la prescription medicale.
2- Prendre le poids de l’enfant chaque jour.
3- Vérifier la concordance prescription /patient /produit.
4- Vérifier la voie d’administration.

Axe2: Maîtrise des unités et conversions


1- Différencier entre les unités (masse, volume, capacité, masse
volumique, débit de perfusion).
2- Convertir facilement en gramme, litre, millimètre cube (mm3),
heure et minutes.
3- Vérifier l’unité de dosage (ml, mg …).

Axe3: Maîtrise du calcul de dose


1- Utiliser les méthodes du calcul (règles de trois et la
proportionnalité).
2- Faire la totalité des opérations (multiplications, additions,
divisions avec virgules) rapidement.
3- Vérifier les resultats.
4- Administre la dose exacte.
5- Administrer le médicament dans le temps exacte et respecter la

85
posologie.

Axe4: Maîtrise des dilutions


1- Prendre le volume exact de la dilution.

Axe5: Calcul et réglage de débit


1. Débit exprime en goutte/min :
1- Calculer un débit de perfusion.
2- Arrondir le nombre de gouttes /min par excès ou par défaut de telle
façon que le rapport obtenu soit de l’ordre de 1/2, 1/3, 1/4, 1/5, etc.
3- Calculer et prendre en compte des volumes ajoutés (électrolytes ou
des médicaments) dans les flacons de perfusion.
4- Vérifier le cathéter veineux du patient (Gauge).
5- Régler le débit.
6- Surveiller le débit pendant la perfusion.

2. Débit exprime en ml/h :


1- Préparer la pousse-seringue électrique.
2- Manipuler la pousse seringue lors de l’alarme.
3- Surveiller la posse-seringue électrique.

86
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
SERVICE PHARMACIE DE STOCK

NOMENCLATURE DES MEDICAMENTS PAR CLASSE THERAPEUTIQUE


Service : PEDIATRIE

Classe thérapeutique DCI Forme


ALLERGOLOGIE PROMETHAZINE 50 MG INJ
LIDOCAINE 1% INJ
ANESTHESIOLOGIE LIDOCAINE 2% INJ
PROCAINE 1% INJ
ACETYLSALICYLATE DE LYSINE 900 MG INJ
ANTALGIQUES
PARACETAMOL 500 MG F/50 ML PERF
ANTI-INFLAMMATOIRES DICLOFENAC 75 MG INJ
ADRENALINE 0.25 MG/ML INJ
CARDIOLOGIE DIGOXINE 0.5 MG INJ
FUROSEMIDE 20 MG INJ
TULLE GRAS AVEC ANTIBOITIQUE GM INJ
DERMATOLOGIE SULDIAZINE ARGENTIQUE 1% POT /200 GR CREME
POLYVIDONE IODEE 10% .. F /125 ML SOLUTION
DEXAMETHASONE 4 MG INJ
METHYLPREDNISOLONE 20 MG INJ
ENDOCRINOLOGIE
METHYLPREDNISOLONE 40 MG INJ
HYDORCORTISONE HEMISUCCINATE 100 MG INJ
RANITIDINE 50 MG INJ
ATROPINE PURE 0.25 MG / ML INJ
ATROPINE PURE 1 MG / ML INJ
TIEMONIUM METHYLSULFATE 5 MG INJ
GASTRO-ENTEROLOGIE
PHLOROGLUCINOL 10 MG INJ
METOCLOPRAMIDE 10 MG INJ
HUILE DE PARAFINE LIQUIDE
OMEPERAZOLE 20MG INJ
ACIDE AMINOCAPROIQUE 2 GR INJ
PHYTOMENADIOME 10 MG INJ
ETAMSYLATE 250 MG INJ
HEMATOLOGIE- ALBUMINE HUMAINE 20% 50 ML PERF
HEMOSTASE
DEFERASIROX
IMMUNOGLOBULINE HUM, POLY VALANTE I,V
5G
INJ
METRONIDAZOLE 500 MG PERF
AMOXICILLINE 500 MG INJ
AMOXICILLINE 1 GR INJ
INFECTIOLOGIE
AMPICILLINE 1 GR INJ
BENZYL PENNICILLINE 1 MUI INJ
AMIKACINE 250 MG INJ

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GENTAMYCINE 10MG INJ
GENTAMYCINE 40 MG INJ
GENTAMYCINE 80 MG INJ
CEFAZOLINE 1 GR INJ
CEFOTAXIME 1 GR INJ
CEFTRIAXONE 1 GR INJ
INFECTIOLOGIE
CEFTAZIDIME 1G INJ INJ
AMOXICILLINE / ACIDE CLAVULANIQUE 500 MG INJ
THIAMPHENICOL 750 MG INJ
COLISTINE 1 MUI INJ
COTRIMOXAZOLE 400 / 80 MG INJ
CALCIUM CHLORURE 10% INJ
CALCIUM GLUCONATE 10% 10 ML INJ
GLUCOSE 30% 10 ML.. AMP. INJ
MAGNESIUM SULFATE 15% INJ
POTASSIUM CHLORURE 10% ..10 ML INJ
SELS DE REHYDRATATION..POUDRE PDRE
SOLUTE DE REHYDRATATION PERF
GLUCOSE 5% ..F / 500 ML PERF
METABOLISME-DIABETE GLUCOSE 10%.. F/500 ML PERF
GLUCOSE 15%.. F/ 50 ML PERF
SODIUM CHLORURE 0.9%..F/ 250 ML PERF
SODIUM CHLORURE 0.9%..F/ 500 ML PERF
GELATINE FLUIDE .. F/500 ML PERF
SODIUM CHLORURE 10%.. AMP. 10 ML INJ
ACIDES AMINES 6.5-7 GR / LITRE PERF
INSULINE HUMAINE ACTRAPIDE..100UI / 10 ML INJ
INSULINE HUMAINE NPH..100UI / 10 ML INJ
INSULINE HUMAINE MIXTARD .100UI / 10 ML INJ
NEUROLOGIE PHENOBARBITAL 40 MG INJ
PSYCHIATRIE DIAZEPAM 10 MG / ML INJ
SALBUTAMOL 0.5 MG /ML ..INJ INJ
SALBUTAMOL 5 MG..NEBULISATEUR SOLUTION
PNEUMOLOGIE TERBUTALINE 0.5 MG / ML INJ
THEOPHYLLINE 240 MG INJ
BROMHEXINE 4 MG INJ

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