Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objekttyp: Article
Heft 15
Nutzungsbedingungen
Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an
den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern.
Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in
Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder
Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den
korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden.
Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung
der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots
auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber.
Haftungsausschluss
Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung
übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder
durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot
zugänglich sind.
http://www.e-periodica.ch
BULLETIN TECHNIQUE DE LA SUISSE ROMANDE 181
réduits (2 à 3 m3) il se produisait dans la partie amont W % *'x limite d'exploitation admissible en
du bassin, sur une distance très petite (environ 2 m), X\ Vj considération des bulles
\
a48kV — r
des rejaillissements à grande hauteur, inadmissibles. d 30 kV <\
Cela provenait du fait que la destruction de l'énergie
était concentrée sur une faible longueur, c'est-à-dire au
point où l'eau en vitesse, mélangée de beaucoup d'air
entraîné, arrivait brusquement en contact avec la masse
à 30 kV -
,v
d'eau relativement tranquille du bassin. Pour répartir
ce phénomène d'amortissement sur toute la longueur 10 12 14 16 18 20 mn. distance au centre
du câble
du bassin, on raccorda à la bride inférieure de la con¬
Fig. 1. — Contraintes sur papier imprégné et ma'ière
duite de décharge un tuyau en tôle perforée, conique, de même épaisseur dans un câble.
convergent, ayant un diamètre de 0,83 m à l'amont et (Voir le texte relaitif à ce tableau à la page 173 du dernier numéro.)
1
Voir Bulletin technique du 12 juillet 1930, page 172.
182 BULLETIN TECHNIQUE DE LA SUISSE ROMANDE
On voit, par exemple, que 7,88/4,70 i ,68 est bien sionne, quand la pression décroît, des dépôts conducteurs
égal au rapport inverse des constantes diélectriques. sur les parois de la bulle. Mais cela jusqu'à une cer¬
Le papier sec a un gradient disruptif qui n'est pas taine pression seulement, car ainsi que l'a fait observer
éloigné de 10 Kv/mm environ. On voit que si l'on ne Bouty, aux pressions inférieures à 5 mm le dépôt dis¬
veut pas dépasser son gradient limite qui est bien infé¬ paraît et il fait observer, de plus, que « la vapeur d'eau
rieur à ce chiffre — environ 2 Kv/mm dans les mêmes isole parfaitement bien ». A la pression normale et 25° C,.
suppositions que précédemment — la tension d'exploi¬ on a des observations d'un Américain consignées dans.
tation elle-même est dangereuse par ses effets à long le tableau suivant : elles concernent les valeurs de la
terme. Il ne faut pas oublier que si l'on n'a pas été tension disruptive.
averti par le « débiottage », des défauts de l'imprégna¬ a is s eu r des bulles Tension disruptive
tion, on essaie le câble normalement, c'est-à-dire par en mm en Kv/mm
exemple à 60 Kv, qui est une bien basse tension. Mais 0,137 6,7
on voit qu'à cette tension, le papier, même s'il n'est 0,254 4,15
pas tout à fait sec, est en somme soumis à une con¬ 0,51 3,55
trainte qui dépasse sûrement sa tension limite ; le papier 0,11 (extrapolé) 8,2 environ
est, en cet endroit, déjà abîmé, mais comme le câble
Ce sont les plus petites bulles qui résistent le mieux.
n'a pas claqué », on en conclut, en l'absence d'autres
«
Ceci explique aussi pourquoi, ainsi que je l'ai fait remar¬
essais, qu'il, est bon. C'est pour obvier à cette lacune
dans l'essai que j'ai préconisé, il y a cinq ou six ans, le quer autrefois, quand un câble est «chaud » il résiste
toucher pendant l'essai sur toute la longueur. J'ajou¬ mieux. Le filage, comprimé dans son enveloppe plus-
terai, que pour des raisons que j'ai développées ailleurs, rigide, comprime à son tour ses inclusions. Et comme
la mesure des pertes renseigne d'une façon beaucoup d'ailleurs, la rigidité de l'air augmente avec la pression,,
moins sûre. ce double effet explique parfaitement ce qu'on observe.
Restent les inclusions d'air et d'humidité — air sec Dans l'ignorance où l'on est de ce que contient réel¬
et air humide. On voit bien par les valeurs respectives lement un câble, il est difficile de coordonner les effets-
des constantes diélectriques, que c'est le cas le plus grave. possibles de ces diverses causes de trouble, et surtout
de les doser convenablement.
L'air humide est bien le plus dangereux, car il occa-
Papier imprégné el air.
Controintes en
Contrainte normale en l'absence des bulles d\ air 1
kv/mm
d% papier imprégné 3,7 ; épaisseurs égales.
20
u » sur l'air
o 90 kV
* n
sur le papier imprégné
Gradient pour
f 30 Kv 45 Kv 60 Kv 90 Kv
Kv/mm Kv/mm Kv/mm Kv/mm
air p. imp. air p. imp. air p. imp. air p. imp. |
* limite sup.pour le papier imprégné, I épaisseur 15,5 3,28 0,87 4,92 1,31 6,56 1,74 9,84 2,61
a60kV—L \ 19,5 2,55 0,68 3,83 1,02 5,10 1,35 7,65 2,03
i 90 kV—tt
limite pou papier imprègne, Iépaisseur On voit que dans ce cas, à la tension d'exploitation
déjà, la contrainte sur l'air dépasse sa rigidité électrique
a 45 kV au point le moins exposé, c'est-à-dire sous le plomb. On
s'explique pourquoi l'on a cherché par tous les moyens à
3 60 kV limite disruptive
pour l'air dëp.O.tlmm.
empêcher cette ionisation dangereuse sous le plomb. L'un
à 23* C et 760 m».
des moyens les plus intéressants d'empêcher cette for¬
a 30 kV mation ou plutôt de la rendre inoffensive, consiste à
Q45 kV jimife d'exploitation admissible en
considération des bulles d'air métalliser le dernier papier extérieurement. La surface
J 90 kV
conductrice ainsi formée fait partie intégrante du câble.
o 30 kV Son contact avec le plomb est assuré par une bande
o 60 kV de toile en partie tissée de brins de cuivre. Ce système
1 45 W limite d'ionisation
pour papier sec
"H" — du nom de son inventeur, Höchstaedter — est
~"--~J observée dons ut) câble sons matière
o 30 kV
CONCOURS
«V V\ À
\
85 tty. POUR LA RECONSTRUCTION
BäS&'X
XW DES IMMEUBLES
m
fcïete?
1%
m CRÉDIT FONCIER
DU
VAUD||1||
ï V,
je®>
\
A LAUSANNE
»-: «
B-.jSB ;* •
1er prix :
X
ti-
Ch
'"t Ier prix : M. L. Db
rmi.fXNN
ife^f
J3
limite était d'environ 60 Kv pré¬
r£xs sentant ainsi, par rapport à cette
•=5 m
ïSAiZ
prescription américaine une marge,
ssw
d'environ 15 Kv.
Dans la pratique on se garde
0 bien de monter à 6,3 Kv/mm.
I r—
Avec le système "H" et des câbles
WÂ
Lr= bien faits on risque 5 Kv/mm.
P. S. — Sous le titre : « Nouveau
LL GiUGt point de vue pour juger de la qua¬
lité des câbles à haute tension »,
l'auteur publiera ailleurs des'déve¬
Ë r I-?;- rue«
loppements sur quelques questions
J1 P F* lanfi
seulement mentionnées ici, et
d'autres qui sont tout à fait nou¬
velles.
ss 4i a*
pourrait être obtenu, pour ledit bâ¬
timent par un bon dégagement de la
vue du côté de la place Ghauderon et
de la rue du Maupas.
H:W«*fe8-
Us devaient porter une attention
Coupe transversale sur passage et garage. — 1 : 800. particulière à l'étude de l'angle Chau-
deron-Petit-Rocher, de façon à bien
dégager le bâtiment du Crédit fon¬
cier.
L'ensemble des bâtiments à pré¬
voir en bordure du Petit-Rocher de¬
vait être conçu en tenant compte de
l'élargissement de la rue à 12 mètres,
^dZ de façade à façade et on devait pré¬
•4- voir, au rez-de-chaussée de ces bâti¬
ments des magasins et aux étages
des appartements. En outre, des¬
garages devaient être aménagés pour
**% loger 4 à 6 voitures.
Les concourants devaient prévoir
\Or
à l'angle Maupas-Petit-Rocher une
construction réservée aux bureaux
de poste du Maupas, avec, au rez-
de-chaussée, 210 m8 répartis en bu¬
Coupe longitudinale. — 1 : 800. reaux.