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Comment triboulet exprime-t-il son amour pour sa fille ?

Dans cette scène 3 de l’acte 2, Triboulet exprime son amour éternel pour sa fille, blanche.

Dans un premier temps, triboulet révèle son amour paternel en ignorant d’afficher son identité
sociale. On peut citer les premiers vers « Mon père, qu’avez-vous ? dites-moi votre nom. Non ». Ici,
dans une phrase interrogative prononcé par blanche, cette dernière place triboulet au début de la
phrase comme s’il était le sujet et le désigne par un groupe nominal « mon père » constitué d’un
adjectif possessif « mon » et d’un nom commun « père » pour montrer qu’il lui appartient puis utilise
un pronom interrogatif « que » qui figure comme le COD de la phrase et le place avant le verbe avoir
conjugué à la 2 -ème personne du pluriel « vous » pour désigner triboulet également. Ensuite, elle
s’adresse à lui en conjuguant le verbe dire à l’impératif suivi du pronom personnel « moi » qui la
désigne et utilise un COD « votre nom » constitué d’un adjectif possessif « votre » et un nom
commun « nom » pour désigner le nom de triboulet. Par la suite, ce dernier lui répond par un
adverbe de négation « non » qui reflète son refus et met en place une rime entre non et nom.

Dans un second temps, triboulet exprime son amour paternel en utilisant un lexique religieux. On
peut citer les vers 10-11 « n’être pour toi qu’un père, un père vénéré, quelque chose de saint,
d’auguste et sacré !». Ici, dans une phrase à la forme restrictive, débuté par un adverbe non
prédicatif « n » suivi du verbe être , puis une préposition « pour » qui introduit le pronom personnel
« toi » qui désigne Blanche , ensuite utilise un COD « qu’un père » composé d’un pronom relatif que
suivi d’un déterminant indéfini « un » qui complète le nom « père » qui le désigne pour montrer que
son seule identité est seulement un père pour sa fille puis utilise plusieurs adjectifs religieux pour
compléter le nom « père ». On retrouve l’adjectif « vénéré » qui signifie un père qui appartient au
divin, l’adjectif « saint » qui signifie un père qui mène une vie irréprochable conforme à la religion, et
enfin l’adjectif « sacré » qui signifie un père à qui l’on doit un respect absolu qui s’impose par sa
haute valeur. Ainsi, ces 3 adjectifs font l’objet de la figure de style de gradation du terme père qui
passe d’un humain à un dieu.

Dans un dernier temps, triboulet décrit son amour pour sa fille en ignorant son monde hostile. On
peut citer le vers 14, « Oh ! je t’aime pour tout ce que je hais au monde ! ». Ici, dans cette phrase
exclamative, il commence avec une interjection « Oh » qui marque son émotion , ensuite il utilise le
verbe aimer qui le conjugue au présent de l’indicatif à la première personne du singulier « je » qui le
désigne et s’adresse à Blanche qui la désigne par le COD « t’ » , ensuite il utilise un complément
circonstanciel de manière « pour tout ce que je hais au monde » constitué d’une préposition
« pour », un pronom indéfini « tout » , un adverbe exclamatif « ce que » , le verbe « haïr » conjugué
au présent de l’indicatif à la première personnel du singulier « je » qui le désigne et enfin un
complément circonstanciel de lieu « au monde » qui montre une opposition de pureté entre la haine
et l’amour : c’est la figure d’antithèse qui figure ici dans cette phrase avec les verbes haïr et aimer .

Pour conclure, Triboulet possède deux personnalités , celle qui fait circuler la contagion de la
débauche et la devise et l’autre l’amour exclusif pour sa fille.

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