S E L LI U O G R A G

S EL R U S T U OT
 Sommaire

Introduction - p.1

Histoire - p.2

Types - p.3

Chimère - p.4

Symbole - p.5

Notre Dame de Paris - p.6

Légende - p.7
Etymologiquement,
gargouille est composé de
gargareôn (grec) , gorge ou
lutte, et de gula (latin),
gueule. On peut y voir un
pléonasme: une référence à
la fois à la gorge et à la
gueule.

La fonction première des

gargouilles est d'évacuer
l’eau à bonne distance des
murs des cathédrales. Elles
sont liées à des chéneaux
qui distribuent l’eau sur les
voies publiques ou sur les
corniches.

La première cathédrale sur laquelle est apparu des gargouilles est

celle de Laon vers 1220. Elles étaient très larges, peu décorées et
peu nombreuses. Peu après en 1225, elles ornèrent Notre Dame de
Paris. Cependant, au XIIIe siècles avec l’essor du gothique, elles se
répandent de plus en plus et se transforment: elles s’affinent et
sont plus élaborées. Les sculpteurs s’inspirent du bestiaire de
Berne Physiologus datant du IIe siècle. L’auteur attribue aux
animaux et aux monstres imaginaires une signification
chrétienne. Fin du XIIIe, les gargouilles adoptent une forme
humaine, néanmoins les créatures de tous genres restent les plus
répandus. L’inspiration pour les siècles suivants se basent sur les
animaux légendaires plus que tout, accentuant la férocité des
gargouilles.

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Comme le dit Eugène Viollet-le-Duc, rénovateur de gargouilles au
XIVe siècle, il n’y a pas deux gargouilles identiques en France. Malgré
ça, on peut quand même les regroupés en trois catégories.

les gargouilles hybrides ou

monstrueuses. Souvent des
dragons, mais ça peut aussi être
des stryges ou tout autre animal
imaginaire. Les hybrides quant
à eux peuvent être en parti
anthropomorphes.

les gargouilles animales. En

majorité des chiens et des lions
qui font toute sorte d’actions: ils
combattent, dévorent un animal
ou un homme, ou il s’approprie
des actions humaines telles que
jouer de la musique.

les gargouilles humaines. Elles

agissent en toute immoralité,
ivrognerie, représentation des
péchés, attitudes obscènes. Les
plus tardives représentent des
passages de la Bible: Ève tentée
par le serpent, Samson dominant
un lion.

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Une chimère a la même fonction symbolique mais n’est que
purement décorative. L’essentiel des chimère de Notre Dame de
Paris ont été créées par Eugène Viollet-le-Duc lors de la restauration
au XIVe siècle. Elles ont sont aussi diversifiées dans leurs
représentations que les gargouilles.

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Elles apparaissent donc comme
un symbole de protection, comme
un dragon qui protège son trésor,
mais elles possèdent aussi un
connotation négative de la vie
nocturne et de l’obscur
Si les gargouilles ont un rôle
pratique, elles ont une
fonction ésotérique
fondamentale. Elles sont les
gardiennes du Bien et
repoussent le Mal. On dit
qu’elles hurlent à l’approche
de Satan. Positionnées à
l’extérieur, elles rappellent
aux fidèles que la sécurité est
à l'intérieure. La gargouille est
un démon qui protège des
démons, c’est en un sens
comme combattre le feu par
le feu. Leur aspect horrifique
et effrayant ferait barrière au
Malin, aux mauvais esprits et
aux non-croyant. Elles ne
laissent pas l’impureté rentrée
comme elles rejettent l’eau
sale de la pluie (l’eau est un
symbole de purification dans
le christianisme)
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Les toits de Notre Dame de Paris regorgent des créatures protectrices et
mystérieuses. Gargouilles et chimères décorent tout l’édifice.

Le stryge, ou démon pensif, est

sûrement un des symboles les
plus répandus de la cathédrale.
Les stryges (oiseaux de nuits en
grec) sont des créatures mi-
femme mi-oiseau qui sucent le
sang des nouveaux nés, des sortes
de vampires de l’Antiquité, et
empoisonnent les enfants avec
leur lait selon Pline. Le stryge de
Notre Dame de Paris de Victor
Viollet-le-Duc, qui inspire plus la
Hugo en 1831 narre les aventures
crainte que la féminité, semble
de Quasimodo et Esmeralda. C’est
observer tout paris, nostalgique
le premier récit dans lequel des
d’un temps magique.
gargouilles occupent un place de
personnages principaux. Et si
l’histoire est romancée par les
studios Disney, la laideur du
personnage principal se rapproche
des physionomies repoussantes de
gargouilles.

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Du temps de Dagobert, un
dragon naquit du limon de la
Seine et se mit à terroriser la
population. Ses victimes
étaient nombreuses et en l’an
520, saint Romain décida de
libérer Rouen de ce monstre
qu’il avait nommé Gargouille.
Il avait besoin d’aide pour
l'expédition mais seul un
condamné à mort qui n’avait
plus rien à perdre répondit
présent. Ils terrassèrent le
dragon grâce au signe de la
Croix et l’exhibèrent devant la
foule jusqu’au bûcher. Au
contact du feu, son corps se
pétrifia peu à peu en pierre
puis fut exposé sur les
remparts de la ville. Saint
Romain devint évêque de
Rouen et le condamné à mort
fut gracié. Ainsi la légende de
la gargouille fut née.