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Durée : 1H10
Compétences linguistiques
1/ Qui est désigné par « j’» (l.1) et par « je[déclare] » (l.16 ) ?
« j’ » (l.1) désigne J.-J. Rousseau enfant tandis que « je » (l. 16) désigne J.-J. Rousseau
adulte en tant qu’auteur.
2/ « elle méritait de l’être » (l.7) :
On peut aussi avoir la question suivante pour un présent de narration : « Quel est l’effet
produit ?
Réponse : Le présent de narration permet de donner l’impression que les faits racontés se
déroulent au moment ils sont racontés donc il rend le récit plus vivant, plus proche du
lecteur.
Voir le cours sur les valeurs du présent.
i
La présence de « ni …ni » indique que la phrase est négative. Le contraire d’une phrase
négative est une phrase affirmative.
Il existe d’autres formes de phrases : la forme active ou passive, la forme impersonnelle, la
forme emphatique, la forme exclamative.
A ne pas confondre avec les types de phrases : déclarative, interrogative, impérative
(injonctive).
Cette proposition « que je n’avais ni cassée, ni touché le peigne » (l. 16) est négative.
b- Réécrivez cette proposition dans la forme grammaticale contraire.
A la forme affirmative, la proposition sera : « « que j’’avais cassé et touché le
peigne ».
6/ Réécrivez le passage ci-dessous au passé simple et en remplaçant « je » par « il »
« On m’interroge : je nie d’avoir touché le peigne. M. et Melle Lambercier se réunissent,
m’exhortent, […], me menacent ; je persiste avec opiniâtreté » (l. à )
Texte transformé :
« On l’interrogea : il nia d’avoir touché le peigne. M. et Melle Lambercier se réunirent,
l’exhortèrent, […], le menacèrent ; il persista avec opiniâtreté » (l. à )
Compréhension
6/ a- De quoi l’enfant est-il accusé ?
L’enfant est accusé d’avoir cassé « un côté de dents » (l.2-3) de peigne de Melle
Lambercier mais aussi de ne pas vouloir avouer sa culpabilité.
- Un champ lexical est un ensemble de mots qui ont comme point commun de se rapporter à
une même idée. Ils n’ont pas le même sens.
- Le champ lexical a un nom : le nom de l’idée commune exprimée.
« Une résistance douloureuse mais victorieuse » est un titre qui convient pour le passage
délimité.
L’auteur raconte les faits en les dramatisant dans le but d’éveiller la compassion du lecteur.
Pour cela, il emploie le procédé de l’hyperbole qui permet d’exprimer de façon accentuée
son ressenti à travers les adjectifs « cruelle » (l. ) , « diabolique » (l. ) , le superlatif « le plus
affreux » et l’expression « souffert la mort ». De plus, il efface l’identité de ses accusateurs
en employant le pronom « on » au lieu de les nommer précisément. Ainsi, il est au centre de
l’attention du lecteur.
8/ Pourquoi, selon vous, Rousseau a-t-il éprouvé le besoin de raconter cet incident ?
Développez votre réponse.
Rousseau a le besoin de raconter cet épisode de cette enfance car celui-ci l’a profondément
marqué. En effet, « cinquante ans « (l. ) plus tard, il continue de clamer son innocence
et ressent toujours comme une injustice profonde le fait que M. et Melle Lambercier ne
l’aient pas cru.
10/ Quels éléments du texte de Rousseau l’illustrateur a-t-il voulu mettre en valeur ?
L’illustrateur a voulu mettre en valeur le dialogue difficile entre les trois personnages . En
effet, l’homme qui représente M. Lambercier regarde l’enfant de haut, le corps bien droit : il
est plein d ‘assurance de la justesse de son accusation tandis que l’enfant,, se défend de
cette accusation, la main sur le cœur symbolisant son honnêteté.
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