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Cours de

SOUTIEN SCOLAIRE
Discipline : Sciences Physiques
Niveau : 4eme
Équipe de coordination technique :
KELE MALANDA Jean Corneille, chef de service de la formation et du perfectionnement
BOUNSANA Divanciel, Inspecteur itinérant DFC

Équipe de rédaction :
- BABINGUI Stanislas Cyrille, inspecteur itinérant à l’IGEPSA
- NGOTO Dan Julien, inspecteur itinérant DFC
- NDOSSI Edmon Augustin, ICAP à l’ICEG BRAZZAVILLE 2
- BAKALA NKOUKA Darick, professeur de sciences physiques

Mise en page :
- Prince King MATONDO

2 Soutien scolaire : PC 4ème


Table des matières
I. PHYSIQUE ................................................................................................................................................ 5
Leçon 1 : SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE ..................................................................................... 6
Leçon 2 : PROPAGATION DE LA LUMIERE ................................................................................................ 11
Leçon 3 : REFLEXION, REFRACTION ET DISPERSION DE LA LUMIERE ..................................................... 16
Leçon 4 : OMBRES ET ECLIPSES ................................................................................................................. 27
Leçon 5 : DIFFERENTES FORCES ET LEURS MANIFESTATIONS................................................................. 32
Leçon 6 : CARACTERISTIQUES D’UNE FORCE ........................................................................................... 39
Leçon 7 : MESURE DES FORCES PAR LES METHODES DIRECTE ET EXPERIMENTALE .............................. 44
Leçon 8 : POIDS D’UN CORPS ................................................................................................................... 51
Leçon 9 : PRINCIPES DE L’INERTIE ET DES INTERACTIONS ...................................................................... 58
Leçon 10 : POUSSEE D’ARCHIMEDE ......................................................................................................... 63
Leçon 11 : PHENOMENE D’ELECTRISATION ............................................................................................. 70
Leçon 12 : CIRCUIT ELECTRIQUE............................................................................................................... 79
Leçon 13 : MESURE DE LA TENSION ET LA RESISTANCE ELECTRIQUE ..................................................... 89
Leçon 14 : MODE DE PRODUCTION ET SOURCE DU COURANT............................................................. 104
II. CHIMIE ................................................................................................................................................ 117
Leçon 1 : CARACTERISTIQUES D’UN ATOME ......................................................................................... 118
Leçon 2 : DISTINCTION METAUX ET NON METAUX ............................................................................... 126
Leçon 3 : DANGERS LIESA L’ABSORPTION DES PRODUITS CHIMIQUES ................................................ 136
Leçon 4 : PREPARATION DES SOLUTIONSIONIQUES ............................................................................. 145
Leçon 5 : IDENTIFICATION DES IONS EN SOLUTION .............................................................................. 159
Leçon 6: REACTION D’OXYDO-REDUCTION ........................................................................................... 169
Leçon 7 : RESOLUTION DES PROBLEMES ............................................................................................... 178
Leçon 8 : EXPERIENCE D’ELECTROLYSE .................................................................................................. 188
Leçon 9 : TRANSFORMATION CHIMIQUE METAL-ION .......................................................................... 197
Leçon 10 : FONCTIONNEMENT D’UNE PILE ........................................................................................... 202
Leçon 11 : PREPARATION DES SOLUTIONS IONIQUES ET IMPORTANCE DESIONS ..... Erreur ! Signet non
défini.
Leçon 12 : IDENTIFICATION DES IONS EN SOLUTION ....................................... Erreur ! Signet non défini.
Leçon 13 : REACTION D’OXYDO-REDUCTION ................................................... Erreur ! Signet non défini.
Leçon 14 : RESOLUTION DES PROBLEMES D’OXYDOREDUCTION ................... Erreur ! Signet non défini.

Soutien scolaire :PC 4ème 3


Leçon 15 : EXPERIENCE D’ELECTROLYSE .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Leçon 16 : TRANSFORMATION CHIMIQUE METAL-ION .................................. Erreur ! Signet non défini.
Leçon 17 : FONCTIONNEMENT D’UNE PILE ..................................................... Erreur ! Signet non défini.

4 Soutien scolaire : PC 4ème


I. PHYSIQUE

Soutien scolaire :PC 4ème 5


OPTIQUE : OS1-1 – Distinguer sources et récepteurs de lumière.

Leçon 1 : SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE


A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Source de lumière
1.1. Activité d’apprentissage

Observe les images des objets ci-après :

1.2. Exploitation de l’activité :


 le soleil, la lave et les lampes émettent la lumière qu’ils produisent.
 la terre, la lune et l’atmosphère diffusent la lumière qu’ils reçoivent.
 Les objets cités ci-dessus sont visibles parce qu’ils émettent de la
lumière. Ce sont des sources de lumière.

1.3. Définition d’une source de lumière


On appelle source de lumière un corps ou un dispositif qui émet de la lumière.

1.4. Exemples de source de lumière


Le soleil, la lune, la lave, les lampes, la terre, l’atmosphère, …

1.4. Types de sources de lumière


Il existe deux types de sources de lumière :

6 Soutien scolaire : PC 4ème


1.4.1. Les sources primaires ou réelles
1.4.1.1. Exemples
Le soleil, les étoiles, les lucioles, la lave d’un volcan, flamme, feu, projecteur, filament
d’une lampe électrique, …

1.4.1.2. Retiens
Une source primaire de lumière est une source qui produit de la lumière qu’elle
émet.
On peut les classer en deux catégories :
- les sources naturelles : ce sont celles que l’on rencontre dans la nature.
Exemples : le soleil, les étoiles, la lave d’un volcan, les lucioles, …
- les sources artificielles : ce sont celles qui ont été conçue par l’homme pour
émettre de la lumière.
Exemples : flamme d’une bougie, filament d’une lampe électrique, projecteur, ………

1.4.2. Les sources secondaires ou objets diffusants ou sources apparentes

1.4.2.1. Exemples
La lune, les planètes (terre, mars,), les arbres, le sol,…

1.4.2.2. Retiens
Une source secondaire de lumière est une source qui diffuse une partie de la lumière
qu’il reçoit.

II. Corps opaques, transparents, translucides


2.1. Corps opaque
2.1.1. Définition
Un corps opaque ne laisse pas passer la lumière qu’il reçoit. Il en absorbe une partie
et diffuse le reste par sa surface.
2.1.2. Exemples : le bois, le fer, la pierre…

2.2. Corps transparent


2.2.1. Définition
Un corps transparent laisse passer la lumière qu’il reçoit sans la diffuser.
2.2.2. Exemples : le verre, l’air, l’eau à faible épaisseur, …

2.3. Corps translucide


2.3.1. Définition
Un corps translucide laisse passer une partie de la lumière qu’il reçoit tout en diffusant
le reste par sa surface.
2.3.2. Exemples : verre dépoli, papier huilé, papier calque, brouillard, …

III. Récepteur de lumière


3.1. Information
Certains objets peuvent fixer, enregistrer l’information transportée par la lumière,
d’autres peuvent même la mesurer ou la transformer en électricité : ce sont des
récepteurs ou détecteurs de lumière.

Soutien scolaire :PC 4ème 7


3.2. Notion de récepteur de lumière
Un récepteur de lumière est un corps ou un dispositif sensible à la lumière ou qui,
sous l'effet de la lumière, subit une transformation.

3.3. Exemples
- l’œil : c’est un récepteur naturel. Il nous permet de voir.
- les feuilles des plantes vertes : captent la lumière pour réaliser la synthèse
des corps.
- la photopile : produit le courant dont l’intensité dépend de la quantité de la
lumière.

3.4. Types de récepteurs :


On distingue :
3.4.1. Les récepteurs naturels : l’œil, la peau, les plantes chlorophylliennes, …
3.4.2. Les récepteurs artificiels : pellicule ou plaque photographique, le chlorure
d’argent, photopile, photorésistance, panneau solaire, …

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES

I. Questions à réponse construite courte


1.1. Cite deux exemples de source de lumière primaire et deux exemples de source de
lumière secondaire.
1.2. Cite trois exemples de récepteur de lumière
1.3. Donne un exemple de récepteur de lumière naturel et un exemple de récepteur de
lumière artificiel
1.4. Indique les deux conditions de visibilité d’un objet

1.5. Cite :
a. Deux exemples des objets transparents ;
b. Deux exemples des objets opaques ;
c. Deux exemples des objets translucides.
1.6. Indique les deux types de source de lumière

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Distingue une source de lumière et un récepteur de lumière à partir de leur
définition
2.2. Définis :
a. Une source primaire de lumière ;
b. une source secondaire de lumière ;
c. un corps opaque ;
d. un corps transparent ;
e. un corps translucide
2.3. Fais la différence entre un récepteur naturel et un récepteur artificiel
2.4. Explique la différence fondamentale entre :
a. Corps transparent et corps opaque
b. corps transparent et corps translucide
c. corps translucide et corps opaque

8 Soutien scolaire : PC 4ème


III. Questions à choix multiples (QCM)
Choisis-la (ou les) bonne(s) réponse(s)

3.1. Une source primaire de lumière :


a) produit la lumière qu’elle émet ;
b) ne produit pas la lumière qu’elle émet ;
c) diffuse une partie de lumière qu’elle reçoit.

3.2. Un objet diffusant :


a) produit la lumière qu’il émet ;
b) ne produit pas la lumière ;
c) diffuse une partie de la lumière qu’il reçoit.

B. SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
Parmi les objets suivants, quels sont ceux qui sont des sources primaires de lumière.
Lune, mur blanc, l’écran de télévision en fonctionnement, la flamme de la bougie, le
verre, l’eau, l’éclair.

Exercice 2
Avec une source laser on réalise une expérience en trois temps notés (a), (b) et (c).
a) Dans l’obscurité, on vise un écran blanc avec le laser.
b) On répète l’expérience en saupoudrant de la poussière de craie ou en
pulvérisant des gouttelettes d’eau entre le laser et l'écran.
c) On place un morceau de carton devant nos yeux.

1. Décris ce que l’on observe à chaque étape.


2. classe les différents objets mis en jeu dans cette expérience en source (s) réelle(s),
source(s) secondaire(s), récepteur (s) naturel(s) et récepteur(s) artificiel(s).

Exercice 3
Les sources primaires et les objets diffusants sont parfois désignés par d’autres
noms.
Complète le tableau suivant avec les expressions proposées :
Sources secondaires ; sources apparentes ; sources réelles ; sources directes ;
sources indirectes
Sources primaires
Objets diffusants

Soutien scolaire :PC 4ème 9


C. RESOLUTION D’UNE SITUATION PROBLEME
Une nuit suite à une coupure d’électricité, le quartier KOMBE de l’arrondissement de
MADIBOU où habitent les élèves d’une classe de 4ème du CEG de NGANGA LINGOLO
est plongé dans le noir. Les habitants recourent à divers objets pour s’éclairer : lampe
torche, bougie, panneau solaire, lampe à pétrole, la lune, les lucioles. Les élèves, arrivés
en classe le lendemain, décident de distinguer ces objets puis les identifier afin
d’approfondir leurs connaissances sur les sources et récepteurs de lumière. Mais, par
ailleurs, ils éprouvent des difficultés. Tu es sollicité de les aider à le faire.
1. distingue une source primaire de lumière et une source secondaire de lumière à
partir de leurs définitions.
2. identifie les divers objets cités ci-dessus en sources primaires naturelles et en
sources primaires artificielles.
3. Parmi ces divers objets y a-t-il :
3.1. Des sources secondaires de lumière ? Justifie ta réponse.
3.2. Des récepteurs de lumière ? Justifie ta réponse.

10 Soutien scolaire : PC 4ème


Optique
O.S.1.2. Illustrer la propagation de la lumière

Leçon 2 : PROPAGATION DE LA LUMIERE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Mise en évidence de la propagation rectiligne de la lumière


1.1. Activité expérimentale

Un observateur vise à travers trois écrans opaques percés chacun d’un trou, un
projecteur allumé. (Voir figure)

1.2. Exploitation de l’activité


L’observateur ne reçoit la lumière du projecteur que lorsque les perforations (trous)
sont alignées.

1.3. Interprétation
 Seule la disposition alignée des trous permet d’observer le projecteur.
 Pour être perçue, la source (projecteur) doit être située sur la droite joignant la
source à l’œil, à travers les trous.
 Entre émetteur (projecteur) et récepteur (œil), la lumière suit, au cours de sa
propagation dans l’air, une ligne droite. On dit que la propagation de la
lumière est rectiligne.

1.4. Retiens
La lumière se propage en ligne droite dans l’air : la propagation de la lumière est dite
rectiligne. Ce résultat constitue le principe de propagation de la lumière.

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II. Principe de propagation de la lumière
2.1. Milieu homogène et transparent

Un milieu est homogène et transparent lorsqu’il est partout identique. C’est le cas
généralement de l’air, de l’eau, du verre, le vide, …

2.2. Enoncé du principe de propagation de la lumière


Dans un milieu transparent et homogène, la lumière se propage en ligne droite.

N’oublie pas
Dans un milieu non homogène transparent, la propagation de la lumière n’est pas
rectiligne.

III. Modélisation de la lumière


La lumière ne se voit pas. Pour la représenter, on utilise le modèle du rayon lumineux.

3.1. Rayon lumineux


3.1.1. Définition
On appelle rayon lumineux tout trajet suivi par la lumière pour aller d’un point à un
autre dans un milieu transparent et homogène.

3.1.2. Représentation
Un rayon lumineux est représenté par une demi-droite fléchée qui indique le sens de
propagation de la lumière.

3.2. Faisceau lumineux


3.2.1. Définition
Un faisceau lumineux est un ensemble de rayons lumineux.

3.2.2. Représentation ou schématisation d’un faisceau lumineux


On représente (schématise) un faisceau lumineux, en traçant les rayons lumineux
extrêmes (limites) de ce faisceau.

3.2.3. Types de faisceau lumineux


On distingue :
- le faisceau divergent,
- le faisceau convergent,
- le faisceau parallèle ou cylindrique

12 Soutien scolaire : PC 4ème


3.2.3.1. Faisceau divergent (qui s’élargit)

a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau
dont tous les rayons lumineux
partent d’un même point.

3.2.3.2. Faisceau convergent (qui s’affine)

a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau dont tous
les rayons lumineux aboutissent à un
même point.

3.2.3.3. Faisceau parallèle ou cylindrique (dont la taille ne varie pas)

a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau dont tous
les rayons lumineux sont parallèles.

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES

B1. Série de questions


I. questions à réponse construite courte

1.1. Cite les trois types de faisceau lumineux


1.2. Cite deux exemples de milieu transparent et homogène
1.3. Dis dans quels milieux la lumière se propage en ligne droite
1.4. Donne une application pratique utilisant la propagation rectiligne de la lumière

Soutien scolaire :PC 4ème 13


II. Questions à réponse construite peu élaborée
2.1. Définis :

Un faisceau convergent, faisceau divergent, faisceau parallèle.


2.2. Restitue le principe de propagation de la lumière.
2.3. Définis un milieu homogène et transparent lumière dans un milieu transparent et
homogène.
2.4. Dis Dans quelle condition n’observe-t-on pas la propagation rectiligne de la
lumière
2.5. Explique qu’arrive-t-il à l’image d’un objet si on augmente le diamètre du trou de
la chambre noire.

III. Questions à choix multiples (QCM)


3.1. Choisis la proposition exacte parmi les énoncés ci-après :
a) la lumière se propage en ligne droite dans l’eau.
b) la lumière se propage toujours en ligne droite lorsqu’elle passe de l’air dans l’eau.
c) l’eau contenant du sel non dissous est un milieu homogène

3.2. Dans la situation schématisée ci-après, A, B et C représentent des personnages.


Coche les réponses correctes
A voit la lampe
A voit l’objet
B voit la lampe
B voit l’objet
C voit la lampe

3.3. Choisis-la (ou les) bonne(s) réponse(s)


3.3.1. Dans un milieu transparent et homogène, la propagation de la lumière est :
a. Circulaire ; rectiligne ; curviligne

3.3.2. La lumière peut se propager dans :


a. L’air ; l’eau ; c. le sol

3.3.3. Les rayonnements lumineux :


a. Peuvent être dangereux ; peuvent être invisibles pour l’œil humain ;
c. sont tous visibles pour l’œil humain.

14 Soutien scolaire : PC 4ème


B. Série d’exercices
Exercice 1
On peut observer l’intérieur de la boîte noire ci-contre, par trois trous A, B et C.

a) Dis par quel(s) trou(s) vois-tu la lampe. Justifie ta réponse.


b) Dis par quel (s) trou(s) vois-tu l’objet coloré. Justifie ta réponse
Exercice 2
Indique les situations dans lesquelles l’observateur (B) peut voir la source lumineuse
(point S) malgré les écrans opaques A, parfois troués.

Exercice 3
Gloriole lit son livre de physique.

Dis quel dessin représente le trajet suivi par la lumière. Justifie ta réponse.

C. situation problème

Le toit de la salle de classe de la 4ème d’un CEG de Brazzaville est percé par endroits.
Par temps ensoleillés, les élèves remarquent la formation de tâches lumineuses sur
les tables bancs.
Pour mieux comprendre ce phénomène, ces élèves se proposent de mettre en
évidence la propagation rectiligne de la lumière dans un milieu homogène et
transparent et de représenter un faisceau lumineux. Malheureusement, ils éprouvent
des difficultés. Tu es sollicité de les aider à le faire.
a) définis un milieu homogène et transparent.
b) donne deux exemples de milieu transparent et homogène.
c) montre à partir d’une source de lumière et trois écrans percés des petits trous que
la lumière se propage en ligne droite en faisant un schéma.
d) représente le faisceau lumineux issu de cette source de lumière et nomme –le.

Soutien scolaire :PC 4ème 15


Optique
O.S.1.3. Distinguer réflexion, réfraction et dispersion de la lumière

Leçon 3 : REFLEXION, REFRACTION ET DISPERSION


DE LA LUMIERE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Réflexion de la lumière
1.1. Mise en évidence du Phénomène de réflexion de la lumière.
1.1.1. Activité d’apprentissage

Observe le comportement des rayons lumineux au contact des objets tels qu’un
morceau de carton et un miroir de toilette.

1.1.2. Exploitation de l’activité


 Le rayon qui arrive sur le morceau de carton est renvoyé dans plusieurs
directions :

C’est la réflexion diffuse.


 le rayon qui arrive sur le miroir de toilette est renvoyé suivant une direction
précise :

C’est la réflexion spéculaire.

1.1.3. Retiens
Le phénomène de renvoie de la lumière, par une surface dans un même milieu (milieu
incident) est appelé réflexion de la lumière.

16 Soutien scolaire : PC 4ème


1.1.4. Définition de la réflexion de la lumière.
On appelle réflexion de la lumière, le changement de direction de la lumière lorsqu’elle
rencontre une surface capable de la faire revenir dans son milieu.
On distingue deux types de réflexion de la lumière :
 la réflexion diffuse ;
 la réflexion spéculaire.

1.1.4.1. La réflexion diffuse


La réflexion diffuse se produit lorsque la lumière est renvoyée dans plusieurs directions
par une surface irrégulière. Exemple : la réflexion sur un morceau de bois.

1.1.4.2. La réflexion spéculaire


La réflexion spéculaire n’existe que si la lumière rencontre une surface parfaitement
plane ou polie.
Exemple : la réflexion sur un miroir plan.

1.2. Réflexion spéculaire sur un miroir plan


1.2.1. Notion de miroir plan
Un miroir plan est une surface plane parfaitement réfléchissante.

C’est généralement une surface métallique (polie ou déposée sur la face arrière d’une
vitre).

1.2.2. Symbole d’un miroir plan


Un miroir plan est représenté par le symbole ci-après :

1.3. Lois de la réflexion ou lois de Descartes pour la réflexion


L’expérience montre les lois de la réflexion suivantes :

1.3.1. Première loi


Le rayon incident et le rayon réfléchi sont dans le plan d’incidence.

1.3.2. Deuxième loi


L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence
On écrit :

Soutien scolaire :PC 4ème 17


N’oublie pas :
Ces lois permettent d’interpréter la formation des images.

II. La réfraction de la lumière


2.1. Mise en évidence du phénomène de réfraction de la lumière
2.1.1. Activité d’apprentissage
Éclairons par un laser la surface d’une à eau.

2.1.2. Exploitation de l’activité

 Dans l’air et dans l’eau, la lumière se


propage en ligne droite. C’est le
phénomène de propagation rectiligne
de la lumière.
 Le faisceau lumineux change
brusquement de direction lorsqu’il
franchit (traverse) la surface de
séparation air / eau. C’est le
phénomène de réfraction.

2.2. Définition de la réfraction


La réfraction est le changement de direction que subit un rayon lumineux (la lumière)
quand il traverse la surface séparant deux milieux transparents différents.

« La réfraction de la lumière est due à un changement de vitesse de la lumière d’un


milieu à un autre. », puisque la lumière ne se propage pas à la même vitesse dans tous
les milieux.

N’oublie pas :
Une surface qui sépare deux milieux transparents différents est appelée dioptre. On
schématise un dioptre plan de la manière suivante :

2.3. Vocabulaire lié à l’étude du phénomène de la réfraction de la lumière

18 Soutien scolaire : PC 4ème


- le milieu 1 est l’air et le milieu 2 est l’eau.
- le rayon incident est le rayon lumineux qui arrive sur la surface de séparation
(dioptre).
- le rayon réfracté (ou transmis) est le rayon lumineux qui se propage dans le
milieu 2.
- le point d’incidence I est le point où le rayon incident arrive sur la surface.
- la normale (N) au point d’incidence est la perpendiculaire en I à la surface de
séparation.
- l’angle d’incidence i1 est l’angle entre la normale et le rayon incident.
- l’angle de réfraction i2 est l’angle entre la normale et le rayon réfracté.
- le plan d’incidence est le plan contenant la normale et le rayon incident.

2.4. Lois de la réfraction


L’expérience montre que la réfraction obéit aux lois suivantes :
2.4.1. Première loi :
Le rayon incident, le rayon réfracté et la normale à la surface sont dans le même plan
d’incidence.

2.4.2. Deuxième loi :


Lors d’une réfraction, le sinus de l’angle d’incidence et le sinus de l’angle de réfraction
sont proportionnels.

III. Dispersion de la lumière

3.1. Effet d’un prisme sur la lumière blanche.


3.1.1. Notion de prisme
Un prisme est un système optique, taillé dans matériau transparent comme le verre
ou le plexiglas, constitué de 3 faces planes rectangulaires et de deux faces
planes triangulaires.

3.1.2. Représentation
On le représente par un triangle.

3.2. La lumière blanche


La lumière blanche est la lumière que nous recevons du soleil ou d’une lampe
électrique. Elle est constituée d’une infinité de lumières colorées que nos yeux ne
distinguent pas.De plus, elle nous permet de percevoir les couleurs du monde qui
nous entoure.

Soutien scolaire :PC 4ème 19


N’oublie pas
- La lumière blanche est la partie de la lumière émise par le Soleil à laquelle
notre œil est sensible.
- La lumière visible constitue une partie des différents types des rayonnements.
Certains rayonnements lumineux comme les infrarouges (IR) ou les
ultraviolets (UV) sont invisibles pour l’œil humain.

3.3. Action d’un prisme sur la lumière blanche.


3.3.1 activité d’apprentissage
Éclairons la face d’un prisme avec une lumière blanche .

3.3.2. Exploitation de l’activité


À la sortie du prisme, on observe sur l’écran un ensemble de lumières colorées,
comme dans le cas de l’arc-en-ciel. La lumière issue du prisme est donc déviée. Le
violet est plus dévié que le rouge.

3.3.3. Interprétation
La lumière arrive sur la face d’entrée : elle réfractée. Elle traverse le prisme en ligne
droite.
Elle est à nouveau réfractée quand elle sort par l’autre face.
La lumière blanche est donc constituée des rayons associés à des couleurs
différentes. Ces couleurs sont appelées radiations.

20 Soutien scolaire : PC 4ème


3.3.4. Retiens
Le prisme dévie la lumière et décompose la lumière blanche en lumières colorées.
L’analyse de cette lumière blanche montre qu’elle est constituée d’une bande de
plusieurs couleurs qui sont : le violet, l’indigo, bleu, vert, jaune, orange, rouge.
On dit que cette lumière est polychromatique. Ce phénomène s’appelle dispersion
de la lumière.

N’oublie pas :
La figure obtenue sur l’écran est appelée le spectre de lumière blanche. C’est un
spectre continu du rouge au violet. Le prisme permet donc de séparer les différentes
couleurs de la lumière blanche.

3.3.5. Définition de la dispersion de la lumière


La dispersion de la lumière est la décomposition de la lumière blanche en plusieurs
couleurs à l’aide d’un prisme.

N’oublie pas
D’autres moyens permettent de décomposer la lumière blanche :
 Un disque compact (CD) ;
 Un réseau de diffraction : dispositif optique composé d'une série de traits
parallèles ;
Ces traits sont espacés de manière régulière, l'espacement est appelé le « pas » du
réseau.
 Des gouttelettes de pluie en présence du soleil (arc en ciel) ;
 Des bulles de savon éclairées en lumière blanche ;
 Une flaque d’essence sous la lumière du soleil.
Tous ces éléments sont des milieux dispersifs : ils décomposent la lumière
blanche

3.4. Synthèse additive de la lumière blanche


3.4.1. Avec le disque de Newton

La surface du disque de Newton est constituée des différentes couleurs du spectre de


la lumière blanche. Lorsqu’on le fait tourner la surface parait blanche. Cette
impression résulte de la recomposition de la lumière blanche.
Illustration

Soutien scolaire :PC 4ème 21


3.4.2. Avec les trois couleurs primaires (vert, rouge et bleu)
3.4.2.1. Activité d’apprentissage

Superposons les trois couleurs primaires (vert, rouge et bleu) et observons sur un
écran. On voit la rosace de couleurs ci-après :

3.4.2.2. Exploitation de l’activité


 Dans la zone où se superposent les trois couleurs (vert, rouge, bleu), l’écran
est blanc.
 La superposition de ces couleurs deux à deux permet d’obtenir trois couleurs
secondaires : le jaune, le magenta et le cyan.
Ainsi :
Rouge + bleu = magenta ;
Bleu + vert= cyan ;
Rouge + vert= jaune ;
Rouge + bleu+ vert = blanc.

3.4.2.3. Couleurs complémentaires


Deux lumières colorées superposées qui donnent une lumière blanche sont appelées
couleurs complémentaires. On dit que les trois couleurs secondaires sont
complémentaires des trois couleurs primaires. Ainsi :
Vert + magenta= vert+ rouge +bleu=blanc ;
Rouge + cyan= rouge+ bleu +vert= blanc ;
Bleu + jaune= bleu +rouge + vert= blanc

3.5.2.4. Retiens
La superposition des différentes couleurs du spectre permet d’obtenir la lumière
blanche.

22 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B.1.Serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Cite les deux types de réflexion de la lumière
1.2. Nomme l’angle entre :
a. le rayon incident la normale lors de la réflexion de la
lumière ;
b. le rayon réfléchi et la normale lors de la réflexion de la
lumière.
c. le rayon incident et la normale lors de la réfraction de la
lumière ;
d. le rayon réfracté et la normale lors de la réfraction de la
lumière.

1.3. Dis de quel type de réflexion s’agit-il si la lumière est renvoyée dans toutes les
directions.
1.4. Dis de quel type de réflexion s’agit-il si la lumière est renvoyée dans une
direction bien précise.
1.5. On considère un rayon de lumière qui passe de l’air au verre.
Dis quel est le milieu 1 dans lequel la lumière arrive et quel est le milieu 2 dans
lequel la lumière est réfractée.
1.6. Nomme deux dispositifs qu’on peut utiliser pour décomposer la lumière du
soleil.
1.7. Cite deux exemples de source pouvant produire la lumière blanche.
1.8. Indique :
a. Les trois couleurs primaires ;
b. les trois couleurs complémentaires.
1.9. Nomme le phénomène naturel qui fait apparaître la composition de la lumière
blanche dans le ciel.
1.10. Précise à quoi est dû le phénomène de réfraction de la lumière.

II. Questions à réponse construite peu élaborée

2.1. Définis les termes :


a. Réflexion de la lumière ;
b. dispersion de la lumière ;
c. réfraction de la lumière.
2.2. Énonce :
a. les lois de la réflexion ;
b.les lois de la réfraction.
c.
2.3. Explique les termes :
a. Diffusion de la lumière ;
b.Couleurs complémentaires.

Soutien scolaire :PC 4ème 23


2.4. Explique Pourquoi un crayon partiellement immergé dans l’eau semble-t-il plié.
2.5. Distingue la dispersion et la réfraction de la lumière à partir de leurs définitions.
2.6. Propose une définition de la lumière blanche.
2.7. Les commerçants qui vendent des vêtements font souvent sortir le client sur le
pas de la
Porte pour observer les vraies couleurs. Explique pourquoi.
2.8. Explique comment le spectre de la lumière blanche peut-il être obtenu.
2.9. Dis quelle serait la couleur de la neige observée sous un éclairage cyan avec des
lunettes en détaillant ta réponse.
Teintées magenta.
2.10. Explique pourquoi une voiture bleue à la lumière du jour, une fois dans un
tunnel, nous apparaît noire.
1.11. Propose une définition du spectre de la lumière blanche.
1.12. Un objet bleu est éclairé avec des lumières de différentes couleurs.
Indique la couleur de l’objet si celui-ci est éclairé par une lumière blanche, bleue et
Rouge.

III. Questions à choix multiples (QCM)


3.1. Choisis la réponse correcte parmi celles soulignées.
a. Le spectre de la lumière blanche d’une lampe à incandescence obtenu avec le
prisme est continu / discontinu
3.2. Pour chaque question, indique-la (ou les) réponse (s) exacte(s)
3.2.1. La deuxième loi de Descartes pour la réflexion implique :
a.i=r ; b. r ≤ i ; c. i ≥ r
3.2.2. Le rayon incident :
a) Arrive sur le miroir ; b) est absorbé par le miroir ; c) part du miroir
3.2.3. Dis quel(s) schéma(s) représente(nt) une réflexion de la lumière :

3.2.4. Le milieu nommé 1 lors de la réfraction est toujours :


a) L’air ;
b) celui où se déplace le rayon incident ;
c) celui ou se déplace le rayon réfracté.
3.2.5.dis quel(s) schéma(s) représente(nt) une réfraction de la lumière

24 Soutien scolaire : PC 4ème


3.2.6. Le prisme :
a. Est un système dispersif ; permet d’obtenir le spectre d’une lumière
polychromatique ;
c. permet d’obtenir le spectre d’une lumière monochromatique

B. Série d’exercices
Exercice 1
Décris l’expérience schématisée ci-après et énonce la loi qui en découle.

Exercice 2
On schématise la réfraction d'un rayon de lumière monochromatique passant de l'air
dans l'eau.

1. Reproduis et complète ce schéma en


indiquant le point d’incidence, en dessinant la
normale à la surface de séparation des deux
milieux.
2.indiquant les angles d'incidence et de
réfraction.

Exercice 3
Sur le schéma ci-contre sont représentés, dans un plan vertical, la trace d’un miroir
horizontal et un rayon incident.
1) Reproduis et complète le schéma en
indiquant le point d’incidence et l’angle
d’incidence.
2) calcule la valeur de l’angle de réflexion.
3) trace le rayon réfléchi.

Soutien scolaire :PC 4ème 25


C. situation problème
Vertu -Anto est en séance de travaux pratiques ( TP). Afin d’étudier la réfraction de la
lumière, il utilise le dispositif suivant :
Son camarade de classe pour réviser son
cours sur la réfraction de la lumière, se
propose d’annoter le schéma du dispositif
utilisé. Mais, par ailleurs, il ne sait pas
comment faire. Tu es sollicité de l’aider à le
faire. Annote le schéma avec les indications
suivantes :
1. la normale ;
2. le dioptre plan ;
3. le rayon réfracté ;
4. le rayon incident ;
5. l’angle d’incidence ;
6. l’angle de réfraction.

26 Soutien scolaire : PC 4ème


Optique
O.S. O.S.1.4. Expliquer la formation des ombres et des éclipses

Leçon 4 : OMBRES ET ECLIPSES

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Sources ponctuelle et étendue
1.1. Source ponctuelle
Une source ponctuelle est une source de petite dimension formant une ombre nette.
Autrement dit, une source où toute la lumière est émise à partir d’un seul point.
Exemple : le filament d’une lampe électrique peut être considérer comme une source
ponctuelle.

1.2. Source étendue


Une source étendue est une source de grande dimension formant une ombre et une
pénombre. Autrement dit, une source où la lumière est émise à partir de
plusieurs points.
Exemple : le soleil

II. Ombre et pénombre


2.1. Cas d’une source ponctuelle
2.1.1. Activité d’apprentissage
Une source ponctuelle éclaire un objet opaque (sphère) derrière lequel est placé un
écran blanc.

2.1.2. Exploitation de l’activité


Seule une partie de la sphère opaque est éclairée. La partie non éclairée de la sphère
est appelée ombre propre. Entre la sphère et l’écran, toute une zone, est dans
l’ombre, elle forme le cône d’ombre. Sur l’écran, la zone non éclairée est appelée
ombre portée. Pour un observateur placé après l'objet, la source est visible dans
la zone éclairée et invisible dans l'ombre.

Soutien scolaire :PC 4ème 27


Pour voir la source primaire il faut que les rayons pénètrent dans l'œil. Une
source ponctuelle donne une ombre à bords nets car la lumière se propage en
ligne droite.

2.1.3. Retiens
Un objet ne peut pas être totalement éclairé par une source ponctuelle. La partie non
éclairée de l’objet est son ombre propre.
Remarque
L’ombre portée est toujours noire. Sa forme dépend de la forme de la partie éclairée et
de la position de l’objet.

2.2. Cas d’une source étendue


2.2.1. Activité d’apprentissage
Reprenons la même expérience mais avec une source étendue.

2.2.2. Exploitation de l’activité


Lorsque la source de lumière est étendue, l’ombre portée se découpe en zone
d’ombre (zone qui ne reçoit aucune lumière de la source) ; Et une zone de
pénombre (zone qui ne reçoit des rayons que d’une partie de la source).
Pour un observateur placé après l'objet, la source est visible dans la zone
éclairée et invisible dans l'ombre. Elle est en partie visible dans la pénombre.

2.3. Retiens
2.3.1. Une ombre est une zone d’obscurité située à l’arrière (par rapport à la source
lumineuse) d’un objet opaque éclairé. Cette zone existe à cause de la propagation
rectiligne de la lumière et reproduit la forme de l’obstacle.

2.3.2. La pénombre est une zone partiellement éclairée située autour de l’ombre et
qui est présente lorsque la source lumineuse est étendue.

3.2. Explication du phénomène d’éclipse


On distingue deux types d’éclipses :
 l’éclipse de lune ou lunaire ;
 l’éclipse solaire.

3.2.1. Observation d’une éclipse de lune

28 Soutien scolaire : PC 4ème


3.2.2. Retiens
Lors d’une éclipse de lune, la terre est entre le soleil et la lune :
La lune se trouve dans le cône d’ombre de la terre et elle n’est plus visible. Une
éclipse de lune est observable lors d’une phase de pleine lune, par tous les habitants
se trouvant dans la nuit.

3.2.3. Observation d’une éclipse solaire ou de soleil

3.2.4. Retiens
Lors d’une éclipse de soleil, la lune est entre la terre et le soleil. La zone de la terre
qui se trouve dans l’ombre de la lune ne reçoit aucun rayon du soleil. Il fait
subitement nuit en plein jour. Une éclipse de soleil est observable lors d’une phase de
nouvelle lune.

N’oublie pas
On appelle éclipse, la disparition momentanée d’un astre lorsqu’un autre astre
s’interpose sur le trajet des rayons lumineux qui l’éclaire.

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES


B.1.SERIE DE QUESTIONS
I. Textes à trous
1.1. Recopie et complète le texte ci-après par les termes convenables.
Lors d’une éclipse du soleil, la………….. est entre le ………………………et
………………la zone de la terre qui se trouve dans l’……………. De la lune ne reçoit
aucun rayon du soleil. Il fait subitement ………..En plein jour. Une éclipse de soleil
est observable lors d’une phase de …………………………..
1.2. Recopie et complète les phrases suivantes par les termes convenables.
a. Lors d’une éclipse de la lune, la………………..passe dans le cône d’ombre de
la……………
b. lors d’une éclipse du soleil, le cône d’ombre de la ………………arrive sur
la……………….
1.3. Recopie et complète avec les termes qui conviennent
Une éclipse, c’est quand…………………….., ………………………….et………………
Sont…………………………………….
1.3. Recopie et complète les phrases suivantes par ce qui convient.
a) La Terre est une …………… et la Lune un …………… de la Terre.
b) La durée de la rotation de la Lune autour de la terre est de ……………

Soutien scolaire :PC 4ème 29


c) Lors d’une éclipse de Lune, la Terre est située entre ……………
et………………………….
d) Lors d’une éclipse de Soleil, la Lune est située entre …………… et
……………………….
e) La durée entre deux phases identiques de la Lune s’appelle la …………… Elle est de
………

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Explique les termes :
Ombre, Ombre propre, ombre portée, pénombre, pénombre propre, pénombre portée,
éclipse.
2.2. Des observateurs terrestres sont postés en A, B,C,D,E et F. (voir figure).Dis :
a. quels sont ceux qui peuvent assister à une éclipse de la lune
en justifiant ta réponse ;
b. quels sont ceux qui peuvent assister à une éclipse du soleil et
à quelle condition.
2.3. Dis :
a. qu’est-ce qu’une éclipse solaire ;
b. qu’est-ce qu’une éclipse lunaire.
2.4. Fais la différence entre une source ponctuelle et une source
étendue.
2.5. Indique les conditions pouvant nous amener à avoir une
ombre nette.

B.2.SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
On éclaire, par une source ponctuelle, un ballon d’handball placé devant un écran. La
droite qui passe par la source lumineuse et le centre du ballon est perpendiculaire au
plan de l’écran.

1. Schématise le dispositif en situant :


1.1. Son ombre propre,
1.2. Son ombre portée,
1.3. la zone d’ombre du ballon

2. Explique que se passe-il si la source ponctuelle est remplacée par une source
étendue.

Exercice 2
Reproduis le schéma et colorie :
1. les phases de la lune telles qu’un observateur les voit depuis la terre ;
2. en noir les parties non éclairées par le soleil, en jaune les parties éclairées par le
soleil.

30 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 3
On considère la situation physique schématisée ci-après :

a) Dis quel point est éclairé A ou B en justifiant ta réponse.


b) reproduis le schéma puis indique, où se trouve :
b.1. L’ombre propre de la bale,
b.2. L’ombre portée,
b.3. Le cône d’ombre.
Exercice 4
Légende le schéma ci-après à l’aide des termes de la liste suivante :
Ombre portée, source de lumière ponctuelle, objet opaque, zone d’ombre, écran.

C. situation problème
En un jour ensoleillé, le temps s’est subitement assombri à KOMBE. Le soleil a pris
la forme d’un anneau mais quelques instants après, le soleil est réapparu.
Pour pouvoir rassurer les parents inquiets, un apprenant d’une classe de 4ème se
propose d’expliquer une éclipse solaire à ses parents. Malheureusement, il éprouve
des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
a) définis les termes suivants :
a.1.Ombre propre ;
a.2.Ombre portée ;
a.3. Pénombre portée.
b) explique comment se produit une éclipse solaire.

Soutien scolaire :PC 4ème 31


Mécanique
OS3.1. Identifier les différentes forces et leurs manifestations

Leçon 5 : DIFFERENTES FORCES ET LEURS


MANIFESTATIONS

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion de force
1.1. Activités de découvertes

1.2. Exploitation de l’activité


 Une bille en métal se déplace en ligne droite. Lorsqu’un aimant se trouve à
proximité, sa trajectoire est déviée (Image 1);
 Pour mettre un ballon en mouvement, on peut par exemple le lancer avec le
pied (image 2) ;
 Cet arbre était au départ droit, en le poussant, l’éléphant le déforme. Si
l’éléphant cesse de pousser, l’arbre reprend sa position de départ (Image 3) ;
 Ce globe terrestre est au repos ou en équilibre lorsqu’il est placé sur la table
(image 4).

32 Soutien scolaire : PC 4ème


 Dans toutes ces situations, l’objet est soumis à des actions mécaniques
respectivement de l’aimant, du pied, de l’éléphant et de la table. Ces
actions mécaniques sont appelées forces.
 On ne voit pas une force, on voit ses effets.

1.3. Retiens
Les forces sont invisibles, par contre, on peut observer leurs conséquences, leurs
effets.

1.4. Un peu de vocabulaire


a. Cause : ce qui est à l’origine, ce qui produit un effet
b. Effet : conséquence, résultat d’une action

1.5. Effets d’une force


Les effets qui définissent une force sont :
- effets dynamiques ;
- effets statiques.

1.5.1. Effets dynamiques


a. Exemples
- -mis en mouvement d’un corps (image 2) ;
- -modification de mouvement (trajectoire, vitesse) d’un corps (image 1) ;

b. retiens
Une force produit un effet dynamique lorsqu’elle met un corps en mouvement ou
modifie le mouvement de ce corps.

1.5.2. Effets statiques


Exemples
- déformation d’un corps (image 3) ;
- maintenir un corps au repos ou en équilibre (image 4).
a. retiens
Une force produit un effet statique lorsqu’elle déforme ou maintient un corps en
équilibre (ou au repos).

1.6. Définition d’une force


Une force est toute cause capable :
-de mettre un corps en mouvement,
-ou de modifier le mouvement d’un corps,
-ou de déformer un corps ;
-ou de maintenir un corps en équilibre ou au repos.

II. Types de forces


Les forces exercées sur un objet peuvent être classées suivant leur nature en deux
types ou catégories :
- Les forces de contact ;
- Les forces à distance ou de champ

Soutien scolaire :PC 4ème 33


2.1. Forces de contact
a. Exemples
- la force musculaire : force exercée par une personne lorsqu’elle
soulève, transporte, pousse, lance un objet,
- la force de réaction : force exercée par un support sur les objets en
contact avec ce dernier,
- la force tension d’un fil ou d’un ressort : force exercée par un fil ou
un ressort lorsqu’il est tendu,
- force de frottement : force qui s’exerce entre deux surfaces en
contact. Elle est toujours opposée en sens du mouvement,
- force éolienne : force exercée par le vent sur tous les objets en contact
avec lui,
- force pressante : force exercée par un fluide sur les objets en contact
avec lui.

b. Retiens
Les forces de contact sont celles que des objets exercent sur d’autres objets en
contact avec eux. Le contact peut être direct ou indirect.
Remarque :
Les forces de contact peuvent être :
- localisées ou ponctuelles : elles s’appliquent en « point » de la surface de
contact
Exemples :
- Coup de pied dans un ballon (force musculaire),
- Action du fil sur un solide suspendu (Tension d’un fil)
Une force de contact est dite localisée lorsqu’elle s’exerce en un point précis ou sur
une très petite surface
- Réparties : elles s’appliquent sur toute la surface de contact
Exemple :
- Action du vent sur une voile.
Une force de contact est dite répartie lorsqu’elle s’exerce sur une surface
de grandes dimensions.
2.2. Forces à distance ou de champ

a. Exemples :
- Force de pesanteur ou poids : force exercée par la terre sur tous
les corps situés dans son voisinage ;
- Force magnétique : force exercée par un aimant sur les objets
magnétiques,
- force électrique : force exercée par les corps électrisés,
Remarque : toutes les forces à distance sont des forces réparties

b. Retiens
Les forces à distance sont des forces qui s’exercent entre des objets sans qu’ils soient
en contact.

34 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme les effets qui définissent une force
1.2. Cite les deux types de force
1.3. Indique :
a. Les deux sortes d’effets dynamiques
b. les deux sortes d’effets statiques

1.4. Donne deux exemples de forces de contact et deux exemples de force à distance
1.5. Donne deux exemples de forces localisées et deux exemples de forces réparties
1.6. Dis si les actions mécaniques sont des actions de contact ou des actions à
distance.
a. Coup de marteau sur un clou ;
b. Attraction de la terre ;
c. Action exercée par un hameçon sur un poisson ;
d. Action exercée par un aimant sur un clou en fer ;
e. Action exercée par une table sur un livre posé dessus

II. Questions à choix multiples (QCM)


Choisis la (ou les) réponse(s) exacte (s) dans les propositions suivantes.
2.1. Une force peut :
a. Mettre en mouvement un objet ;
b. modifier la trajectoire d’un objet ;
c. être visible à l’œil nu

2.2. Lorsqu’une force s’exerce sans contact entre l’acteur et le receveur, c’est :
a. Une force de contact
b. une force à distance
c. une force localisée
2.3. La force du vent sur la voile d’un bateau :
a. Est une force de contact
b. est une force à distance
c. peut modifier la trajectoire du bateau
2.4. La force de la terre sur un objet au voisinage de sa surface :
a. Est une force de contact ;
b. est une force à distance ;
c. est une force localisée.

Soutien scolaire :PC 4ème 35


B.2.Serie d’exercices
Exercice 1
Classe les actions mécaniques suivantes dans la colonne qui convienne du tableau
ci-contre.
1. Action d’un aimant sur une bille en fer
2. Action du pied sur le Action de contact Action à distance
ballon
3. Action de la terre sur un
objet
4. Action de l’air sur une
voile de bateau
5. Action du pied sur la pédale d’un vélo Exercice 2
1. Cite les forces qui s’exercent sur la
bille en acier en précisant l’acteur de
l’action
2. Précise si ces forces sont à distance,
de contact, localisées ou réparties

Exercice 3
1. Dis si la boîte de conserve a-t-elle subi une force entre les images a) et b) .
2. Justifie ta réponse par une phrase.

Exercice 4
On fait rouler des billes d’acier sur une table. À l’approche d’un aimant, les billes
sont rapidement attirées vers l’aimant.
1. Dis de quel type de force s’agit-il.
2. Nomme cette force
3. Indique si c’est une force localisée
ou répartie
4. Précise que modifie l’action de
l’aimant sur les billes.

36 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 5
Un enfant tire par l’intermédiaire d’un fil un chariot.
1. Identifie la force exercée par
l’enfant sur le chariot.
2. Donne la nature de cette
force
3. Dis si cette force est localisée
ou répartie.

Exercice 6
Précise l’effet de la force dans chacun des cas suivants
1. Action du pied du footballeur sur le ballon

2. - Action de la raquette du joueur de fond de cour sur la


balle de tennis

3. - Action exercée par l'athlète sur la perche

Exercice 7
Détermine les types d’action correspondant aux situations définies dans le tableau ci-
dessous.
Coche la ou les cases qui vous semblent correctes.

Soutien scolaire :PC 4ème 37


C. Situation problème
Une bille en acier est suspendue par l’intermédiaire d’un fil à un support fixe. A
quelques centimètres de la bille on place un aimant suivant une direction
perpendiculaire à celle du fil. Ce dernier s’écarte alors d’un angle par rapport à la
verticale. Pour s’entraîner, un élève de la classe de 4ème désire indiquer l’effet produit
par la force exercée par l’aimant sur la bille. Mais il n’arrive pas. Tu es sollicité de
l’aider à le faire.
1. Identifie les forces qui s’exercent sur la
bille
2. Classe ces forces selon leurs types
3. Indique l’effet de la force exercée par
l’aimant sur la bille.

38 Soutien scolaire : PC 4ème


Mécanique
OS.3.2. Caractériser une force

Leçon 6 : CARACTERISTIQUES D’UNE FORCE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Les caractéristiques d’une force


Caractériser une force, c’est en donner les caractéristiques.
Toute force est caractérisée par quatre (4) éléments ou paramètres :

- Le point d’application ou l’origine de la force ;


- La direction ou droite d’action de la force ;
- Le sens ;
- L’intensité ou la valeur de la force.

1.1. Le point d’application de la force


1.1.1. Activité de découverte

1.1.2. Exploitation de l’activité


Les deux enfants tirent la caisse. Mais, ils ne tirent pas la caisse au même endroit.
Dans les deux cas, l’élément de la force qui est modifié est l’endroit (point) où la force
s’exerce.
Cet endroit s’appelle point d’application de la force.

1.1.4. Retiens
Le point d’application d’une force est l’endroit où la force s’exerce sur le corps.

Soutien scolaire :PC 4ème 39


1.2. La direction de la force
1.2.1. Activité de découverte

1.2.2. Exploitation de l’activité


L’élément de la force qui est modifié dans les deux cas est la ligne d’action de la force
matérialisée par le fil.
La ligne d’action suivant laquelle la force s’exerce s’appelle direction de la force. Elle
peut être :
 Horizontale ;
 Verticale ;
 Oblique.

1.2.4. Retiens
La direction d’une force est la droite (ligne) suivant laquelle s’exerce la force.

1.3. Le sens
1.3.1. Activité de découverte

1.3.2. Exploitation de l’activité


Dans les deux situations, le sens de déplacement de la caisse est différent.
Le sens de déplacement de la caisse est le même que celui de la force qui s’exerce sur
la caisse.
Ce sens peut être :
- De haut en bas ;
- De bas en haut :
- De droite à gauche
- De gauche à droite

40 Soutien scolaire : PC 4ème


1.3.3. Retiens
Le sens d’une force est l’orientation de cette force, c’est-à-dire, celui du
mouvement que produirait la force si elle agirait seule.

1.4. L’intensité
L’intensité d’une force est la valeur de la force exprimée en newton (symbole : N)
dans le système international d’unités (S.I.)

II. Représentation (ou modélisation) de la force


2.1. Méthode de représentation d’une force localisée

On représente graphiquement la force par un segment fléché appelé vecteur dont


on précise :
- L’origine : le point d’application de la force ;
- La direction : celle de la force ;
- Le sens : celui de la force ;
- La longueur proportionnelle à la valeur de la force (intensité) ;
D’où la nécessité de choisir une échelle de représentation.
Exemple d’échelle : 1cm pour xN
N’oublie pas
La force représentée dans ce cas se note généralement par un vecteur 𝐅⃗
(lettre F avec flèche)

2.2. Exemple d’application


Appliquons en un point quelconque O d’une voiture une force de traction⃗⃗⃗⃗
𝐅
horizontale, de
Gauche à droite afin de la déplacer. La force est de 250 N. Représentons la force.
Echelle : 1cm pour 50N

Soutien scolaire :PC 4ème 41


Remarque
La force étant représentée par un vecteur, il faut écrire :
F = 250 N où 250 N représente la valeur (grandeur) de la force ; on l’appelle aussi la
norme du
Vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐅 .
Attention ! Il ne faut surtout pas écrire :
⃗⃗⃗⃗
𝑭 =250N car il ne s’agit pas d’une égalité ; en effet, à gauche du signe égal, on a un
vecteur et à droite, un nombre de newtons.

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES


B.1.Serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme les 4 paramètres qui caractérisent une force.
1.2. Donne l’unité et le symbole de l’intensité d’une force
1.3. Dis par quoi représente-t-on une force
1.4. Donne la notation d’une force

II. Questions à choix multiples (QCM)


Choisis la réponse correcte dans les propositions suivantes.

2.1. Les caractéristiques d’une force indiquent :


a. Uniquement la direction et le sens de la force ;
b. le point d’application, la direction, le sens et l’intensité de la force ;
c. les effets possibles de la force.

2.2. Le point d’application d’une force est :


a. L’orientation de la force ;
b. La ligne d’action de la force ;
c. L’endroit où s’exerce la force.

2.3. La direction d’une force est :


a. La droite suivant laquelle la force s’exerce ;
b. La grandeur de la force ;
c. Le sens suivant lequel la force agit.
d.
2.4. Le sens d’une force est :
a. la valeur de la force exprimée en newton
b. le sens d’orientation de la force ;
c. La droite suivant laquelle la force s’applique.

42 Soutien scolaire : PC 4ème


2.5. Choisis la réponse correcte parmi celles soulignées
a. Une droite définit un sens/direction ;
b. le mot « vertical » désigne un sens/une direction ;
c. exercer une force dirigée/orientée vers le bas.
B.2. Série d’exercices
Exercice 1
Des vecteurs ont respectivement 3,5cm et 7cm.Calcule les intensités des forces qu’ils
représentent sachant que l’échelle adoptée est 1cm pour 5N.

Exercice 2
Représente graphiquement, à l’échelle de 8mm pour 98N :
1. Une force horizontale de 588N dirigée de gauche à droite ;
2. Une force verticale de 245N dirigée de bas en haut ;
3. Une force inclinée de 30° sur l’horizontale dirigée vers le haut, et d’une intensité de
441N.

Exercice 3
Les vecteurs représentant deux forces mesurent respectivement 64mm et
38mm.Calcule l’intensité des forces correspondantes sachant que l’échelle choisie est
telle que 5mm représentent 9,8N.
Exercice 4
On déplace un solide (S) sur un plan en lui appliquant une force modélisée par ⃗⃗⃗⃗
𝐅
représentée à l’échelle 1cm pour 2N.
1. donne les
caractéristiques de cette
force.
2. Dis de quel type de
force s’agit-il.

C. Situation problème
Une personne pousse un wagonnet comme indiqué sur le schéma ci-contre.
Le point d’application de la force est le point C. La
droite d’action est l’horizontale qui passe par C. Le
sens est vers la droite. La valeur est 50N.
Un élève de la classe de 4ème pour réviser, se
propose de représenter la force exercée par la
personne sur le wagonnet.

Malheureusement, il ne se souvient plus de la procédure à suivre. Tu es sollicité de


l’aider à le faire.
1. Reproduis et complète le tableau des caractéristiques de la force exercée par la
personne sur le wagonnet.

2. Représente la force exercée par la personne sur le wagonnet.


Echelle : 1cm pour 10N

Soutien scolaire :PC 4ème 43


Mécanique
OS.3.3. Déterminer des forces

Leçon 7 : MESURE DES FORCES PAR LES


METHODES DIRECTE ET EXPERIMENTALE

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Mesure d’une force
1.1. Appareil de mesure
La valeur d’une force (ou intensité) se mesure à l’aide d’un dynamomètre. Il existe
plusieurs types du dynamomètre. Au collège, on utilise généralement un
dynamomètre du type peson ou un dynamomètre à cadran.

1.2. Unité de mesure de l’intensité d’une force


La valeur d’une force s’exprime en newton (N) dans le système international.

1.3. Schémas du dynamomètre


1.3.1. Schéma du dynamomètre du type peson

Dans une enveloppe


cylindrique en plastique
transparent un ressort à
boudin, est fixé à une
extrémité. L’autre
extrémité est solidaire
d’une tige métallique.
Entre le ressort et la tige
un disque coloré permet
la lecture sur des
graduations portées sur
l’enveloppe.

1.2.2. Schéma du dynamomètre à cadran


Une fine corde est enroulée
dans la gorge d’une poulie.
Cette poulie est solidaire d’un
ressort à spirale. Elle est munie
d’un index (flèche) qui se
déplace devant un disque
gradué.

44 Soutien scolaire : PC 4ème


1.3. Principe des dynamomètres
Les dynamomètres fonctionnent sur le principe de déformation temporaire d’un
ressort en « spirale » (dynamomètre à cadran) ou à « boudin » (dynamomètre du type
peson).

N’oublie pas
Ne surtout pas appliquer une force de trop grande intensité qui détériorera le ressort
de rappel. Cette détérioration peut être définitive, le dynamomètre donnera ensuite de
fausses valeurs.

II. Etalonnage d’un ressort


2.1. Définition
Étalonner un ressort (dynamomètre) consiste à établir une relation entre les forces
(causes) et
Les déformations subies par le ressort du dynamomètre (effets).

2.2. Exemple
Exerçons sur le crochet du dynamomètre différent forces et mesurons l’allongement
Correspondent.
Appelons :
F : intensité de la force appliquée ;
Lo : longueur à vide ou longueur
initiale du ressort ;
L : longueur finale ou déformée du
ressort
L’allongement ou variation de
longueur noté ∆l subie par le
ressort est tel que : ∆l = L- Lo
L’expérience montre que
l’allongement subie par le ressort
du dynamomètre est proportionnel
à la grandeur de la force exercée.

En effet, si la force double,


l’allongement fait de même.

III. Composition de deux forces : détermination graphique de la résultante


Introduction
L’homme seul est bien souvent incapable d’effectuer certains travaux. Ainsi, s’il veut
déplacer
Un objet très lourd, sa seule force n’est pas toujours suffisante, il doit alors faire
appel à quelqu’un pour l’aider. Chacun peut alors appliquer sa propre force à un
même corps.

Soutien scolaire :PC 4ème 45


3.1. Forces coplanaires concourantes
Des forces coplanaires concourantes sont des forces qui sont appliquées dans un
même plan, leur droite d’action ayant un point commun.

Illustration

3.2. Composition des forces


Composer des forces coplanaires concourantes, c’est trouver la résultante des forces
en présence.

3.3. Résultante des forces coplanaires concourantes


On appelle résultante des forces coplanaires concourantes appliquées à un corps, la
force unique qui a le même effet mécanique que toutes les forces qu’elle remplace.
⃗⃗⃗
Elle est souvent notée 𝐑

3.4. Détermination graphique de la résultante des deux forces concourantes


3.4.1. Cas des deux forces concourantes de même direction et même sens

a. Activité d’apprentissage
Plaçons sur une table (ou sur le sol) un corps assez lourd (caisse, seau, vase...)
et accrochons-y
deux cordes, en un même point O. Au point O, exerçons, par exemple, sur une
des cordes, une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de 40 N et sur l’autre corde, une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 de 30 N . Ces
forces ont la même droite d’action (horizontale) et le même sens (de gauche à
droite). Prenons comme
Échelle : 1 cm pour 10 N

b. Représentation graphique de la résultante

46 Soutien scolaire : PC 4ème


Tout se passe comme si une force ⃗R⃗ de valeur 40 N + 30 N = 70 N était appliquée sur
le corps au même point O.
On dit que la résultante ⃗R⃗ des forces est de 70 N. Cette force a la même droite
d’action que
Les deux autres et a le même sens. C’est ce que montre le schéma ci-dessus.

N’oublie pas :
C’est le cas lorsque quelqu’un vous donne un coup de main pour vous aider à
déplacer une
Armoire par exemple. Il tire sur la corde, dans le même sens que vous et le long de la
même droite d’action.

c. Caractéristiques de la résultante

 Point d’application : le point O ;


 Droite d’action : la même que celle des deux forces (horizontale) ;
 Sens : le même que celui des deux forces (de gauche à droite) ;
 Valeur : la somme des valeurs des deux forces (70 N).

3.4.2. Cas des deux forces concourantes de même direction mais de sens
contraire.

a. Activité d’apprentissage
Toujours sur le corps, au même point O, exerçons maintenant une force
horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de
40 N orientée vers la droite et une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 horizontale également, valant 30 N,
orientée vers la gauche. Ces deux forces ont la même droite d’action, mais des
sens différents.
Échelle : 1 cm pour 10 N

b. Représentation graphique de la résultante

Tout se passe comme si une force ⃗R⃗ de 40 N – 30 N = 10 N était appliquée sur le


corps au même point O. On dit que la résultante F des forces est de 10 N. Cette force
a la même droite d’action que les deux autres et a le sens de la plus grande des deux
forces. C’est ce que montre le schéma ci -dessus.

Soutien scolaire :PC 4ème 47


c. Caractéristiques de la résultante
 Point d’application : le point O ;
 Droite d’action : la même que celle des deux forces (horizontale) ;
 Sens : celui de la plus grande des deux forces (ici, de gauche à droite) ;
 Valeur : la différence des valeurs des deux forces (10 N).

3.4.3. Cas des deux forces concourantes de directions quelconques

a. Activité d’apprentissage
Toujours sur le corps, au même point O, exerçons une force horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de
40 N orientée vers la droite et une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 oblique, de 30 N, faisant un angle
de 67° avec la première force.
Échelle : 1 cm pour 10 N

b. Représentation graphique de la résultante

Tout se passe comme si une force ⃗𝑹 ⃗⃗ était appliquée sur le corps au même point O.
Sa droite d’action est celle de la diagonale du parallélogramme dont les côtés sont les
représentations des deux forces. Son sens est celui de O vers l’extrémité de la
diagonale. La grandeur de ⃗𝑹 ⃗⃗ sera obtenue en mesurant la longueur de la diagonale
du parallélogramme. Sachant que1 cm pour 10 N, on peut alors écrire que la
résultante vaut R= 58 N. C’est ce que montre le schéma ci-dessus.

c. Caractéristiques de la résultante
 Point d’application : le point O ;
 Droite d’action : la diagonale du parallélogramme construit sur les deux
vecteurs forces ;
 Sens : du point O vers l’autre extrémité de la diagonale du parallélogramme
;
 Valeur : à déterminer en mesurant la grandeur de la diagonale (ici, 58 N).

48 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B.1.Serie de questions

I. Questions à réponse construite courte


1.1. Nomme l’appareil de mesure de l’intensité d’une force.
1.2. Donne l’unité légale de l’intensité d’une force et écris son symbole
1.3. Cite deux exemples du dynamomètre
1.4. Nomme l’élément essentiel d’un dynamomètre

II. Questions à choix multiples (QCM)


2.1. Choisis la proposition fausse.
a. Le dynamomètre est un appareil qui sert à mesurer la valeur d’une force
b. L’intensité d’une force se mesure à l’aide d’un dynamomètre
c. Le dynamomètre est un appareil qui indique la direction d’une force

2.2. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions suivantes.
2.2.1. L’intensité d’une force se mesure avec :
a. Une balance ;
b. Un dynamomètre ;
c. Un anémomètre.

2.2.2. La résultante de deux forces concourantes de même direction et même sens


est une force :
a. De valeur : la différence des valeurs des deux forces ;
b. De sens : celui de la force la plus grande ;
c. De direction : la même que celle des deux forces

2.2.3. La résultante des deux forces concourantes de même direction mais des sens
contraires, est une force :
a. De valeur : la différence des valeurs des deux forces ;
b. De direction : la même que celle des deux forces ;
c. De sens : celui de la force la plus grande.

B.2.Serie d’exercices

Exercice 1
Un dynamomètre est constitué d’un ressort dont la longueur est de 8 cm. Si on y
exerce une
Force, sa longueur est de 15 cm. Calcule l’allongement de ce ressort.

Exercice 2
Un ressort a une longueur de 15cm.On y exerce une force et sa longueur finale est
42Cm.Détermine l’allongement de ce ressort.

Soutien scolaire :PC 4ème 49


Exercice 3
Sur le crochet d’un dynamomètre à cadran, on exerce avec la main une force ⃗F⃗ qui le
maintient en équilibre (voir figure)
⃗⃗
1. Donne les éléments caractéristiques de la force F
2. Déduis les caractéristiques de la force exercée
par le dynamomètre sur la main.

Exercice 4
Deux forces ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 et ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 ont le même point d’application A, des directions
perpendiculaires et pour intensités F1= 30N et F2= 40N, ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 est horizontale vers la
⃗⃗⃗⃗⃗
droite, F2 est verticale vers le haut.
1. Fais une représentation vectorielle de ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 , ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 et de leur résultante ⃗R⃗
(Échelle : 1cm pour 10N)
2. Donne sous forme d’un tableau, les éléments caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
F2 et R

Exercice 5
Deux forces ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 et ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 valent respectivement 5 N et 2 N. Après avoir déterminé
l’échelle,
Recherche graphiquement la résultante de ces forces et calcule sa grandeur dans les
cas Suivants :

Exercice 6
1. Représente deux (2) forces coplanaires concourantes valant respectivement 30
N et 50 N. Elles font entre elles un angle de 150°.
2. Dessine leur résultante.
3. Déduis la valeur de cette dernière.

50 Soutien scolaire : PC 4ème


Mécanique
O.S.3.5. Caractériser le poids d’un corps

Leçon 8 : POIDS D’UN CORPS

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion de poids d’un corps
1.1. Force de pesanteur
 Lors de la première leçon de cette série (mécanique), nous avons vu qu’il
existait plusieurs sortes de forces : les forces de contact et les forces à
distance. La force de pesanteur (poids d’un corps) est une force à distance à
laquelle nous sommes tous habitués car elle agit sur nous 24 h sur 24.

1.2. Activité d’apprentissage


Levons un corps et plaçons-le à une certaine hauteur par rapport au sol. Lâchons-le.
Il tombe
Verticalement. Son mouvement ne peut s’expliquer que si une force agit sur lui.
Cette force est appelée force de pesanteur ou encore poids du corps.

1.3. Définition de la force pesanteur ou poids d’un corps


La force de pesanteur est la force d’attraction exercée par la Terre sur tous les corps.
⃗⃗⃗
On la note 𝑷

II. Caractéristiques du poids


Le poids d’un objet est modélisé par une force. Il se caractérise par :

- Un point d’application : le centre de gravité G de l’objet. Pour l’objet tout se


passe comme si son poids était appliqué en ce point ;
- Une droite d’action : la verticale du lieu où est situé l’objet ;
- Un sens : de haut en bas ;
- Une intensité : la valeur du poids exprimée en newton (N).

N’oublie pas
- Pour des objets homogènes de forme géométrique simple, le centre de
gravité coïncide avec le centre de symétrie
- Le centre de gravité d’un corps est un point de ce corps par où passe la
droite
D’action du poids du corps, quels que soient son orientation et l’endroit où il
se trouve.

Soutien scolaire :PC 4ème 51


III. Représentation du poids d’un corps
Comme toute force, le poids est représenté par un segment fléché dont il faut
préciser :
- L’origine : le centre de gravité de l’objet ;
- La direction : droite verticale ;
- Le sens : flèche orientée vers le bas ;
- La longueur : elle est proportionnelle à la valeur du poids et dépend de
l’échelle de représentation.
Illustration

IV. Verticale du lieu


La verticale du lieu est la droite qui joigne ce lieu au centre de gravité de la Terre. En
d’autres termes, c’est la direction donnée par un fil à plomb placé en ce lieu.

V. Relation entre poids et masse


5.1. Etude expérimentale

5.1.1. Activité d’apprentissage


On mesure à l’aide d’un dynamomètre le poids des masses marquées : 50g, 100g,
200g et 500g. Ensuite, on relève les mesures et on complète le tableau ci-après :

5.1.2. Exploitation de l’activité


P
- Les rapports, m des différents corps sont égaux.
- Il ne dépend pas de la nature et de la forme du corps.

52 Soutien scolaire : PC 4ème


5.1.3. Retiens
Le poids d’un corps est proportionnel à sa masse. Le rapport du poids et de la masse
𝐏
est égal à une constante notée g, = g.
𝐦
Le coefficient de proportionnalité g est appelé intensité de la pesanteur du lieu
et s’exprime en newton par kilogramme (N/kg)
La relation entre le poids et la masse est donc :
P : intensité ou valeur du
poids
m : masse du corps
g : intensité de pesanteur

5.2. Distinction entre poids et masse

poids masse
notation P m
Unité dans le SI newton (N) kilogramme (kg)
Appareil de mesure dynamomètre balance
Type de grandeur vectorielle scalaire
Force d’attraction que la La masse d’un corps est
définition terre exerce sur tous les l’indication donnée par
corps situés au voisinage une balance lorsque le
de sa surface corps est
Placé sur le plateau de
celle-ci.
.

V. Variation du poids d’un corps


Le poids d’un corps dépend de :
- Sa masse m,
- L’intensité de la pesanteur g,

Le poids d’un corps de masse donnée dépend du lieu où il se trouve, car l’intensité de
la pesanteur varie avec le lieu.

5.1. Sur terre


L’intensité de la pesanteur varie avec la latitude et avec l’altitude.
Quelques valeurs de g sur terre

Sur terre g= 9,8N/kg ou 10N/kg


A l’équateur (Makoua) g= 9,78N/kg
A Paris g= 9,81N/kg
Au pôle nord g= 9,83N/kg

Soutien scolaire :PC 4ème 53


5.2. Dans l’univers :
 Le poids d’un objet varie d’un astre à l’autre.
 Sur la lune, on appelle le poids d’un objet, l’attraction que la lune
exerce sur l’objet.

Exemples
 Sur la lune : g=1,6N/kg
 Sur Jupiter : g=25N/kg

VI. Relation entre masse et masse volumique


La nature d’une substance est caractérisée par une grandeur appelée masse
volumique notée a ou ρ et définie comme étant le rapport de la masse m au volume V
de la substance.
La relation entre masse et masse volumique est :

VII. Relation entre poids et poids volumique


On appelle poids volumique d’un corps, le poids de l’unité de volume de ce corps,
c’est-à-dire le poids d’un mètre cube (m3). On note le poids volumique à l’aide de la
lettre grecque oméga barre

̅ ). La relation entre poids et poids volumique s’écrit :

54 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES

B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme la force d’attraction que la terre exerce sur les corps situés au
voisinage de sa surface
1.2. Indique la valeur de l’intensité de pesanteur à Makoua
1.3. Indique le point d’application du poids d’un corps

1.4. Écris la relation :


a. Entre poids et masse d’un corps ;
b. Masse et masse volumique d’un corps ;
c. poids et poids volumique d’un corps.

1.5. Indique :
a. La direction du poids d’un corps ;
b. Le sens du poids

II. Questions de réarrangement

2.1. Mets dans le bon ordre les termes suivants de façon à reconstituer un texte
en rapport avec la définition du poids d’un corps.
Le poids d’un corps/sur les corps/que la terre exerce/est la force
d’attraction/placés au voisinage/de sa surface/.
2.2. Écris dans le bon ordre

III. Questions à choix multiples (QCM)


3.1. Choisis la proposition fausse
a. Le poids d’un corps est une force exercée par la terre
b. Le poids d’un corps est aussi appelé force de pesanteur
c. Le poids d’un corps se mesure avec une balance

3.2. Pour chaque question, choisis la réponse exacte

3.2.1.Le poids est une force :


a. de contact ;
b. localisée ;
c. à distance

3.2.2. Le poids d’un objet s’exprime en:


a. kilogramme ;
b. newton ;
c. newton par kilogramme.

3.2.3. Le poids d’un objet est une grandeur :


a. constante ;
b. invariante ;
c. variable.

Soutien scolaire :PC 4ème 55


3.2.4. La direction du poids est :
a. la verticale ;
b. l’horizontale ;
c. vers le haut.

3.2.5. L’intensité de la pesanteur g est égale à :


𝑃
a. : 𝑚 ;
𝑚
b. : 𝑃 ;
c. : m x p.

3.2.6. L’intensité du poids:


a. Diminue quand on s’éloigne du centre de la terre ;
b. diminue avec la latitude ;
c. augmente avec l’altitude.

B.2.Serie d’exercices

Exercice 1
Une sphère homogène (S) de masse m=800g est posée sur une table.
1. Détermine la valeur du poids de la sphère
2. Fais un schéma et représente le poids de cette sphère

Exercice 2
Une pierre a une masse de 120g. Calcule :
1. La valeur de son poids sur la terre
2. La valeur de son poids sur la lune

Exercice 3
Un cosmonaute pèse 736N en France. Détermine :
1. Sa masse
2. la valeur de son poids sur la lune

Exercice 4
L’étiquette d’une boîte de conserve contenant des petits poids extrafins porte les
indications :
Poids net total : 800g poids net égoutté : 400g contenance : 850mL
1. Dis pourquoi l’inscription est incorrecte pour un scientifique
2. Propose des solutions pour que l’étiquetage soit correct.

Exercice 5
Sur la lune, un objet est accroché à un dynamomètre qui indique 24N.
1. donne l’indication du dynamomètre sur terre
2. Calcule la masse de l’objet

56 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 6
Représente le vecteur poids à l’échelle 1cm pour 1N.

Exercice 7
1. La masse volumique de l’eau est 1000kg/m3.Calcule la masse d’un litre
d’eau.
2. On mélange 250cm3 d’eau à 750cm3 de lait. Calcule la masse volumique
du mélange

C. situation problème à résoudre


Un corps (C) de masse m=200g, est suspendu par un fil de masse négligeable à un
dynamomètre.
Pour réviser à la maison, un apprenant d’une classe de 4ème , se
propose de représenter le poids du corps (C).Malheureusement, il
éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Détermine l’indication du dynamomètre sachant que l’intensité de
pesanteur g= 9,8N/kg.
2. Donne les caractéristiques du poids du corps (C).
3. Représente le vecteur poids de ce corps à l’échelle 0,4N pour 1cm.

Soutien scolaire :PC 4ème 57


Mécanique
O.S. 3.4. Enoncer les principes de l’inertie et des interactions des corps

Leçon 9 : PRINCIPES DE L’INERTIE ET DES


INTERACTIONS

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Principe des interactions des corps ou principe des actions mutuelles (ou
3ème loi de Newton)
1.1. Notion d’interaction

 Lorsqu’un objet A exerce une force sur un objet B, l’objet B peut être déformé,
mis en mouvement, sa vitesse et sa trajectoire initiales peuvent être modifiées.
 On dit que deux objets A et B sont en interaction lorsque A exerce une action
sur B et, réciproquement, B exerce une action sur A.

On distingue deux types d’interactions :


 -interaction de contact ;
 -interaction à distance.

1.2. Interaction de contact


1.2.1. Activité d’apprentissage
Considérons une brique posée sur une table.
Exploitation de l’activité
La brique exerce une force sur la table
(action) qui est manifestement identique
à son poids ;
La table exerce sur la brique une force
appelée réaction de la table sur la
brique.
Il est logique de penser que ces deux
forces ont même direction, même
intensité et des sens inverses. On dit
que l’action est égale et opposée à la
réaction

58 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2.2. Retiens
Les interactions de contact sont des interactions qui se manifestent lorsque les deux
objets se touchent.

1.3. Interaction à distance


1.3.1. Activité d’apprentissage
Deux pendules chargés électriquement
interagissent à distance. Il y a
répulsion si les charges sont de même
signe, et attraction dans le cas
contraire. Ces forces d’interaction sont
toujours directement opposées ?

1.3.2. Retiens
Les interactions à distance sont des interactions qui se manifestent lorsque les deux
objets (corps) ne se touchent pas.

1.4. Enoncé du principe des interactions ou principe des actions mutuelles


Lorsqu’un corps A exerce sur un corps B une force 𝑭 ⃗⃗A/B, simultanément le
⃗⃗
corps B exerce sur le corps A une force 𝑭B/A . Ce principe s’écrit sous forme
vectorielle :
𝐅⃗A/B + 𝐅⃗B/A= ⃗𝟎⃗ ↔ 𝐅⃗A/B = - 𝐅⃗B/A ; en norme F A/B = F B/A
⃗ ⃗
𝐅A/B et 𝐅B/A ont même droite d’action

N’oublie pas
Le principe d’interaction concerne deux objets.
Le principe d’interaction est général : il est applicable à des corps au repos ou en
mouvement.

1.5. Diagramme objet-interaction


Pour représenter schématiquement les interactions subies par un objet, on peut
réaliser un diagramme objet-interaction. Les objets sont modélisés par des cercles
et les interactions sont représentées par des doubles flèches.
Par convention, une interaction de contact est
représentée par un trait plein et une
interaction à distance est représentée en
pointillé.
Exemple
Le ballon est en interaction de contact avec le
sol et le pied. Il est aussi en interaction à
distance avec la terre.

Soutien scolaire :PC 4ème 59


II. Principe de l’inertie (ou 1ème loi de Newton)
2.1. Énoncé du principe
 si les forces qui sont appliquées à un objet se compensent (s’équilibrent),
l’objet reste immobile (au repos) ou reste en mouvement rectiligne et
uniforme (vitesse constante).
 réciproquement, si un objet reste immobile ou en mouvement rectiligne et
uniforme, alors les forces qui lui sont appliquées se compensent.

N’oublie pas
Deux forces appliquées à un même objet se compensent si elles ont :
 même droite d’action ;
 des sens opposés ;
 même valeur (ou intensité)

2.2. Exemple
Le schéma ci-après représente une bille immobile sur le sol ou animée d’un
mouvement rectiligne et uniforme sur le sol. Il n’y a pas de forces de frottement,
donc :
⃗⃗⃗⃗ et 𝐑
𝐏 ⃗⃗⃗ ont la même droite d’action, sont de sens contraire et ont la même valeur :
P=R

N’oublie pas :
Le principe d’inertie ne se limite pas à la phrase suivante : « si un corps est soumis à
des forces qui se compensent (s’équilibrent), alors il est au repos. »
Il faut bien noter que, si un corps est au repos, vitesse nulle, alors les forces qui
s’exercent sur lui se compensent. Mais la réciproque n’est pas vraie : si les forces se
compensent, le corps peut être au repos ou en mouvement rectiligne uniforme.

60 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite peu élaborée
1.1. Énonce :
a. Le principe d’interaction ;
b. le principe de l’inertie.

1.2. Fais la différence entre le principe d’interaction et le principe de l’inertie


1.3. Dis quand deux objets sont en interaction
1.4. Explique que peut-on dire des forces qui s’exercent sur un objet immobile.
1.5. Explique que peut-on dire des forces qui s’exercent sur un individu immobile.

II. Questions à réponses alternatives


Réponds par vrai ou faux aux propositions suivantes :
2.1. Le principe d’interaction concerne :

a. Un seul objet ;
b. deux objets ;

2.2. Le principe d’interaction est aussi appelé :


a. 1ère loi de Newton ;
b. principe des actions mutuelles

2.3. Le principe de l’inertie est aussi appelé :


a. 3ème loi de Newton ;
b. 1ère loi de Newton.

2.4. Un solide est soumis à une seule force. Cette force :


a. ne modifie jamais la vitesse de ce solide ;
b. peut modifier la vitesse de ce solide ;
c. ne modifie jamais la trajectoire de ce solide ;
d. Peut modifier la vitesse et la trajectoire de ce solide
2.5.
a. il existe des objets qui ne sont en interaction avec aucun autre
b. un aimant attire un clou mais le clou n’attire pas l’aimant

B.2.serie d’exercices
Exercice1
Deux boules de pétanque sont immobiles sur le sol.
a. Dis si les deux boules sont en interaction en justifiant ta réponse
b. décris l’action exercée par la boule 1 sur la boule 2
c. Nomme ce type d’interaction
d. explique pourquoi les deux boules ne se déplacent pas l’une vers l’autre.

Soutien scolaire :PC 4ème 61


Exercice 2
Réalise les diagrammes objet-interaction dans lesquels est engagé le ballon dans les
situations
a),b) et c).

Exercice3
Une bille ayant un mouvement rectiligne uniforme, passe à proximité d’un aimant. Sa
trajectoire est alors déviée. Explique, par le principe de l’inertie, comment on peut
affirmer que l’aimant exerce une force sur la bille.
Exercice 4
On approche un aimant d’un trombone en fer.
1. Décris l’action exercée par l’aimant sur le trombone
2. L’aimant et le trombone sont-ils en interaction ? Propose une expérience
permettant de le montrer.
Exercice 5
Soient deux pendules électriques A et B porteurs de charges de même signe ; il y a
répulsion entre ces deux pendules.
1. Donne la nature de l’interaction entre les deux pendules.
2. Représente sur un schéma les forces F ⃗⃗A/B et F
⃗⃗B/A

62 Soutien scolaire : PC 4ème


Mécanique
O.S.3.6. Caractériser la poussée d’Archimède dans les liquides et les gaz

Leçon 10 : POUSSEE D’ARCHIMEDE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Mise en évidence de la poussée d’Archimède


1.1. Activité d’apprentissage

 Nous avons tous remarqué qu’une pierre ou tout autre corps solide est
plus facile à soulever dans l’eau que hors de l’eau. Le poids apparent d’un
corps est donc variable alors que sa masse, elle, ne change pas. Ce
phénomène est dû à l’eau qui exerce une poussée sur la pierre immergée.
Cette poussée orientée vers le haut est connue sous le nom de
poussée d’Archimède, du nom du savant grec de l’antiquité qui en
formula le principe.
 Pour enfoncer un ballon sous l’eau un enfant doit exercer une force
supérieure à la poussée d’Archimède exercée par l’eau.

1.2. retiens
Les liquides exercent sur les corps immergés des forces appelées poussées
d’Archimède.

II. Définition de la poussée d’Archimède


La poussée d’Archimède est la force qu’un fluide (liquide et gaz) exerce sur les corps
immergés. On la note ⃗⃗⃗⃗
𝐏 A ou 𝐅⃗A

III. Caractéristiques de la poussée d’Archimède


3.1. Point d’application

La poussée d’Archimède est une force répartie sur toute la surface de contact entre le
liquide et le corps. On admet qu’elle est modélisable par une force unique appliquée
au centre de gravité du liquide déplacé. Ce point est appelé centre de poussée, noté
C.

Soutien scolaire :PC 4ème 63


3.2. Direction
La poussée d’Archimède est une force de direction verticale
3.3. Sens
La poussée d’Archimède est une force dirigée de bas en haut
3.4. Intensité
Elle est égale à la valeur du poids du liquide déplacé.

IV. Représentation de la poussée d’Archimède


On représente la poussée d’Archimède par un vecteur force :
- de direction verticale ;
- de sens du bas vers le haut ;
- appliquée au centre de poussée ;
- de longueur proportionnelle à la valeur de la poussée et fonction de l’échelle
choisie.

Exemple :

V. Calcul de l’intensité de la poussée d’Archimède


On calcule l’intensité de la poussée d’Archimède de deux manières :

5.1. Par application du principe d’Archimède


5.1.1. Enoncé du principe d’Archimède
Tout corps plongé dans un fluide (liquide et gaz), subit de la part de celui-ci une force
verticale, dirigée du bas vers le haut appelée poussée d’Archimède dont la valeur est
égale au poids du fluide déplacé.

5.1.2. Expression littérale de la poussée d’Archimède


Son expression littérale est :

64 Soutien scolaire : PC 4ème


5.2. Par la différence entre poids réel et poids apparent
5.2.1. Activité d’apprentissage

5.2.1. Exploitation de l’activité


- le dynamomètre mesure le poids réel P=T=3N. (figure a)
- le dynamomètre indique le poids apparent P’=T’=2N. (figure b)
- Le corps immergé reçoit donc une poussée de : PA= Fa = P – P’=1N.

5.2.2. Retiens
Le solide immergé à un poids apparent P’ inférieur à son poids réel P :

B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS

B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite courte

1.1. Nomme le point d’application de la poussée d’Archimède.


1.2. Indique :
a. Le sens de la poussée d’Archimède ;
b. la direction de la poussée d’Archimède.

1.3. Cite deux applications de la poussée d’Archimède


1.4. Indique la condition de flottaison d’un objet
1.5. Écris de deux façons différentes l’expression de l’intensité de la poussée
d’Archimède

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Définis la poussée d’Archimède
2.2. Énonce le théorème d’Archimède

Soutien scolaire :PC 4ème 65


2.3. Dis comment se comporte un corps totalement immergé dans un liquide :
a. Au vu des forces en présence ;
b. Au vu des masses volumiques du liquide et du corps

III. Textes à trous


3.1. Recopie et complète les phrases suivantes avec les mots et expressions qui
conviennent : force, haut, poussée d’Archimède, terre, bas.

a. Le poids d’un corps est l’action exercée par la……………..sur ce corps ;


celle exercée par les liquides sur les corps immergés
s’appelle…………………..
b. Si la première citée est verticale et dirigée vers le……………….., la seconde
est également une ……………..et dirigée vers le……………………..

3.2. Recopie et complète le texte ci-dessous avec les mots et groupes de mots
suivants : liquide déplacé ; centre de poussée ; équilibre
Un solide immergé dans un liquide, subit de la part de ce liquide, une force appelée
poussée d’Archimède.
Le point d’application de cette force est appelée…………………………..
La valeur de cette force est égale au poids du ………………………………
Si cette valeur est égale au poids du solide, alors le solide…………………

B.2.serie d’exercices
Exercice 1
Trois corps A, B et C de poids respectifs PA= PC= 1,8N et PB= 2,5N sont immergés
dans de l’eau puis de l’eau salée. (Voir les figures)

Déduis des observations les facteurs dont dépend ou ne dépend pas la poussée
d’Archimède.

66 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 2

Détermine à partir des


résultats de l’expérience
décrite :
1.la masse volumique du
solide immergé ;
2.la masse volumique du
liquide.
On prendra : g= 9,8N/kg.

Exercice 3
Un solide de poids 2,5N a été immergé dans une
éprouvette graduée contenant 50mL de glycérine. Le
poids apparent est de 2,1N et le niveau dans
l’éprouvette est de 82mL.détermine les masses
volumiques du solide et du liquide.

Exercice 4
Un cube de glace de densité 0,9, de 10cm d’arête flotte sur de l’eau pure.
1. Calcule sa masse
2. déduis le volume immergé de ce cube
3. Détermine la hauteur émergée.

Exercice 5
Un cylindre est accroché à un dynamomètre qui indique 3,1N.Lorsque le cylindre est
immergé à moitié dans l’essence, de masse volumique 𝝆= 720kg/m3, le dynamomètre
indique 2,6N.
1. Détermine la valeur de la poussée d’Archimède PA qui s’exerce sur le cylindre.
2. Déduis le volume du cylindre.
On donne g= 10N/kg

Exercice 6
Une boule d’aluminium de masse 172,8g est immergée dans un liquide.
1. Calcule son volume, sachant que la masse volumique de l’aluminium est de
2,7g/cm3.
2. Calcule la masse volumique du liquide, si la boule immergée subit une poussée de
0,69N.

Soutien scolaire :PC 4ème 67


Exercice 7
Une petite boule
d’aluminium, suspendue
à un dynamomètre, est
plongée successivement
dans de l’eau salée, puis
dans de l’alcool. La
masse volumique de
l’aluminium est de
2,7g/cm3.

1.Dis dans quel cas la poussée d’Archimède est-elle la plus grande. Donne sa valeur
dans les deux cas.
2.L’alcool a-t-il une masse volumique plus grande ou plus faible que l’eau salée ?
Justifie ta réponse.

C. situations problèmes
Situation problème 1
Afin de déterminer la densité d’un liquide, des apprenants d’une classe de 4ème
réalisent, au cours d’une séance de travaux pratiques, l’expérience suivante :
Mais par ailleurs, ils
éprouvent des difficultés.
Tu es sollicité de les
aider à le faire.
1. Calcule la masse d’un
volume d’eau égal à celui
du liquide pesé en (b).
2. Détermine la densité
du liquide par rapport à
l’eau.
On donne : a(eau) =
1g/cm3

68 Soutien scolaire : PC 4ème


Situation problème 2

Au cours d’une séance de travaux pratiques dans un collège, un groupe d’élèves


d’une classe de 4ème réalise l’expérience schématisée ci-dessous.
Pour réviser son cours sur la poussée d’Archimède, leur camarade de classe se
propose de calculer la masse volumique du liquide. Malheureusement, il n’arrive pas.
Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Donne le nom de l’instrument de mesure du poids
2. Indique la valeur du poids réel du solide (S)
3. Détermine :
3.1. La valeur de la poussée d’Archimède PA exercée par le liquide sur le solide (S)
3.2. Le volume du solide (S)
3.3.la masse volumique du liquide.
On donne g= 10N/kg

Soutien scolaire :PC 4ème 69


Electricité
OS1.1. Illustrer le phénomène d’électrisation
OS 1.2.Représenter les deux sortes d’électricité

Leçon 11 : PHENOMENE D’ELECTRISATION

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. électrisation d’un corps
Il est possible d’électriser un corps, c’est-à-dire de lui faire acquérir une charge
électrique. On constate expérimentalement que deux objets électrisés peuvent soit se
repousser, soit s’attirer.
Il existe plusieurs méthodes pour électriser un corps :
-on peut l’électriser par frottement ;
-on peut également électriser un corps par contact ou par influence.

II. Mise en évidence du phénomène d’électrisation


2.1. Mise en évidence de l’électrisation par frottement
2.1.1. Activité d’apprentissage

- Approchons le bout d'une baguette (verre, ébonite, matière plastique...) non


frottée de quelques objets légers tels que cheveux, duvets, bouts de papier.
- Frottons cette baguette contre un chiffon quelconque (tissu de laine, drap,
peau de chat).
- Approchons l’extrémité frottée de la baguette de quelques objets légers tels que
cheveux, duvets, bouts de papier. (Voir image)

2.1.2. Exploitation de l’activité


 L’extrémité frottée de la baguette attire ces objets.
 La baguette frottée devient capable d’attirer les objets légers : on dit qu’elle
est électrisée ou chargée d’électricité. Le frottement est la cause de
l’électrisation.

70 Soutien scolaire : PC 4ème


2.1.4. Retiens
Des matériaux tels que le verre, le plexiglas, le plastique, le caoutchouc
synthétique, les métaux, la laine, l’ébonite, les tissus synthétiques, … sont
susceptibles (capables) d’être électrisés par frottement.

2.2. Mise en évidence de l’électrisation par contact


2.2.1. Activité d’apprentissage
Un pendule électrostatique est constitué d'une boule légère (polystyrène expansé...)
recouverte d'une couche conductrice (Feuille d'aluminium) suspendue à une potence
par un fil. (fig.1)
Mettons en contact l’extrémité frottée de la baguette avec la boule. (fig 2) puis
approchons la baguette

2.2.2. Exploitation de l’activité


A une certaine distance, la boule attirée, entre en contact avec l’extrémité frottée
(fig.2)
Après le contact la boule est repoussée par la baguette (fig.3)
La boule est repoussée parce qu'elle s'est électrisée par contact avec la baguette.

2.2.4. Retiens
Un corps électrisé par frottement peut en électriser un autre par contact.

2.3. Mise en évidence de l’électrisation par influence


2.3.1. L’électroscope

Un électroscope à feuilles est constitué d'une tige métallique supportant deux


feuilles d'aluminium étroites et très fines. L'ensemble est placé dans une
enceinte transparente et isolante (verre).

Soutien scolaire :PC 4ème 71


2.3.2. Activités d’apprentissage
2.3.2.1. Activité 1
Approchons une baguette électrisée du plateau de l'électroscope sans le toucher
(Fig.2a).

Exploitation de l’activité
 Les feuilles de l'électroscope s'écartent (Fig.2b). Si on éloigne la baguette, les
feuilles retombent.
 Les feuilles se repoussent parce qu'elles sont électrisées sous l'influence de la
baguette.
Retiens
La répulsion entre la baguette et les feuilles montre que les propriétés électriques de
l’appareil
Ont changé. On dit que l’appareil est devenu électrise par influence.
• L’appareil permet de nous renseigner si un corps qui lui est approché est
électrisé ou non. Pour cette raison il est appelé électroscope.

2.3.2.2. Activité 2
Approchons une baguette de verre frottée d'un pendule sans le toucher. (Voir fig)

Exploitation de l’activité
La baguette frottée attire la boule du pendule.

Retiens
L’extrémité frottée de la baguette électrise la boule par influence.

72 Soutien scolaire : PC 4ème


III. Les deux sortes d’électricité
3.1. Activités d’apprentissage
3.1.1. Activité 1
Approchons deux extrémités de deux bâtons de verre frottées
Préalablement contre de la soie. (fig.4.a)

3.1.2. Exploitation de l’activité 1


Les deux extrémités se repoussent.

3.1.3. Activité 2
Approchons deux extrémités de deux bâtons d’ébonite frottées
Préalablement contre de la soie. .(fig.4.b)

3.1.4. Exploitation de l’activité 2


Les deux extrémités se repoussent.

3.1.5. Activité 3
Approchons les extrémités d’un bâton de verre et d’un
Bâton d’ébonite frottées préalablement dans les mêmes
Conditions. .(fig.4.c)

Soutien scolaire :PC 4ème 73


3.1.6. Exploitation de l’activité 3

 Les deux extrémités s’attirent.


 Deux corps identiques frottés avec la même substance possèdent une
électricité de même nature. L’électricité qui apparaît sur le verre
n'est pas de la même nature que celle qui apparaît sur l'ébonite.
 L'expérience répétée avec d'autres corps montre qu'ils se comportent
soit comme le verre soit comme l'ébonite.

3.3. Retiens

Il existe deux sortes d’électricité. Par convention l’électricité qui apparaît sur le verre
est positive, celle qui apparaît sur l’ébonite négative.

3.4. Interaction entre les deux sortes d’électricité

 Deux électricités de même nature se repoussent ;


 et deux électricités de natures différentes s’attirent.

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES

B1. Série de questions


I. Questions à réponse construite courte
1.1. Cite les trois modes d’électrisation d’un corps.
1.2. Cite les deux sortes d’électricité
1.3. Le bâton d’ébonite frottée avec une peau de chat se charge d’électricité négative.
Dis Lequel du bâton d’ébonite et de la peau de chat arrache des électrons à l’autre.

II. Texte à trous


2.1. Recopie et complète les phrases suivantes par ce qui convient.
L’électrisation par …………… est un transfert …………….
L’électrisation par …………. Provoque une dissymétrie électrique sur un corps.
Si on approche un corps chargé positivement du plateau d’un électroscope, ce
plateau prend une charge ………. Tandis que les feuilles prennent …………..
……………et s’écartent.
Dans ce cas, les électrons sont attirés vers ……………

2.2. Recopie les phrases suivantes en les complétant par ce qui convient.
a. Par convention, l’électricité……apparait sur le verre frotté avec un tissu
en laine et sur tout Corps qu’il…….
b. Un corps électriquement neutre possède……d’électrons que de charges
positives.
c) Un corps chargé négativement présente un excès……Entre ce corps et
un autre corps de charge opposée il y a…….

74 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2. Recopie et complète les pointillés par les bons termes

a) La laine frottée avec le verre. Le verre se charge ……….et la laine se


charge…………...
b) La laine frottée avec la soie résultat : la laine se charge………….et la soie
se charge ………
c) Deux charges de même signe ……… ; deux charges de signe
contraire……….
d) L’ébonite frottée contre la peau de chat se charge …………

2.3. Recopie et complète les phrases suivantes par les termes convenables

a. Un corps chargé positivement possède un……………………d’électrons


b. Un corps chargé négativement possède un …………………d’électrons.
c. Les expériences d’électrisation s’expliquent par un
…………………..d’électrons.

2.4. Recopie et complète le texte suivant par ce convient

a. Il y a attraction entre un corps chargé…………….et un corps chargé


…………………..
b. Deux objets chargés positivement………………….,deux objets chargés
négativement se……………………. : on dit qu’il y a…………………………

2.5. Recopie et complète les phrases ci-après par les termes convenables

a. Un corps est dit neutre s’il contient ……………de


charges…………………que de charges …………….
b. on approche un bâton d’ébonite frotté à un bâton de verre frotté, on
observe une……………..
C’est-à-dire les deux bâtons sont …………………………………
c. un bâton en PVC frotté porte une charge …………………….c’est-à-dire à
un ……………D’électrons
d. d.un corps chargé négativement présente un
excès………………………entre ce corps et un autre corps de charge
opposé il y a ………………………….
e. Entre deux corps électrisés se manifestent des actions mutuelles
appelées……………………et …………………………….

III. Questions à choix multiples (QCM)

3.1. Choisis la réponse correcte dans les propositions suivantes.


3.1.1. On met en contact deux corps portant des charges électriques opposées (Q = -
Q’).
La charge finale Qf est :

a) Nulle ;
b) b) Positive ;
c) c) Négative

Soutien scolaire :PC 4ème 75


3.1.2. Lors de l’électrisation par frottement d’un bâton de verre avec une peau de
chat, le bâton de verre :

a) arrache des électrons à la peau de chat ;


b) cède des électrons à la peau de chat
c) a une charge électrique négative

3.2. Choisis la réponse juste parmi celles soulignées.

a) Deux corps frottés l’un contre l’autre puis sépares deviennent électrisés.
Leurs charges sont ( de même signe/de signes contraires ).
b) L’électrisation par frottement est expliquée par un transfert
(d’électrons/de charges positives) d’un corps à un autre.
c) c)Si A et B sont deux corps chargés, si A attire B alors B attire
/repousse A.
d) Si A est chargé positivement et B négativement, A et B se repoussent
/s’attirent
e) A,B et C sont des corps électrisés : A attire B, B repousse C alors A
attire / repousse C

3.3. Choisis la bonne réponse dans les énoncés suivants


Après frottement avec un tissu en laine, le verre repousse le plexiglas et le plexiglas
attire l'ébonite, donc le verre :

(a) attire l’ébonite ;


(b) Repousse l’ébonite ;
(c) n’a aucune action sur l’ébonite.

IV. Question à réponse construite peu élaborée


4.1. Dis en quoi consiste l’électrisation
4.2. Lorsque tu frottes une règle en PVC avec le chiffon de laine, la règle se charge
négativement. Le chiffon de laine, se charge positivement. Explique cette expérience.
4.3. Dis qu’est-ce qu’un corps électrisé.
4.4. Dis si tous les corps électrisés sont chargés d’un même signe en justifiant ta
réponse.
4.5. Explique l’apparition des charges électriques positives sur le verre frotté avec
drap sec.

B2. Série d’exercices


Exercice 1
On approche du plateau neutre d’un électroscope une baguette d’ébonite
préalablement chargée négativement par un chiffon. On observe alors que la feuille
métallique se décolle du tronc.

76 Soutien scolaire : PC 4ème


1) Explique de manière concise cette
observation.
2) Dis que se passe-t-il ensuite si l’on
éloigne la baguette d’ébonite ?
3) On approche à nouveau la
baguette d’ébonite chargée jusqu’à ce
qu’elle touche le plateau puis on
l’éloigne. Qu’observe-t-on alors ?
Pourquoi ?
4) On approche alors du plateau
(sans le toucher) le chiffon qui a
permis de charger la baguette. Qu
‘observe-t-on?

Exercice 2
Soient les expériences schématisées ci-dessous

1°/Dans l'expérience (a) les deux boules sont-elles électrisées ? Justifie ta réponse.
2°/ Dis comment peut-on électriser les deux boules B1 et B2
3°/Complète la figure de l'expérience (b) et dites s'il y a attraction A ou répulsion R
4°/ Complète la figure de l'expérience (c) et dites s'il y a attraction A ou répulsion
R
Exercice 3
Un pendule électrique est constitué d’une
boule légère recouverte d’une feuille
métallique et suspendue à l’aide d’un fil
isolant à un support isolant. La boule du
pendule porte une charge positive. On
approche de la boule du pendule une
baguette de plexiglas qui porte par son
extrémité une charge q= -3,2.10-19C.

Soutien scolaire :PC 4ème 77


1. Décris ce qui va se passer lorsqu’on approche le plexiglas de la boule. Explique.
2. S’il y a un transfert d’électrons entre les deux corps chargés à un instant donné, dis
dans quel sens se fait ce transfert (de boule vers le plexiglas ou de plexiglas vers la
boule).
3. Détermine le nombre n d’électrons qui existent sur le plexiglas.
On donne e= 1,6.10-19C

C. situation problème

On dispose d’un bâton d’ébonite et d’une fourrure initialement neutre. On frotte le


bâton d’ébonite par la fourrure, le bâton d’ébonite acquiert une charge électrique
dont la valeur absolue est |𝒒|= 4,8.10-17C . Un apprenant de la classe de 4ème se
propose de déterminer la charge électrique q’ portée par la fourrure à la fin de
l’expérience. Malheureusement, il n’arrive pas. Tu es sollicité de l’aider à le faire.

1. Donne le nom du mode d’électrisation dans ce cas.


2. Sachant que le bâton d’ébonite a gagné des électrons au cours de cette
expérience. Précise le signe et la valeur de la charge électrique q.
3. Fais un schéma de l’expérience et représente le transfert d’électrons qui
a lieu.
4. Calcule le nombre d’électrons n gagnés par le bâton d’ébonite.
5. a) précise si la fourrure a gagné ou perdu des électrons et combien.
b) détermine la charge électrique q’ portée par la fourrure à la fin de
l’expérience.
On donne : e= 1,6.10-19C

78 Soutien scolaire : PC 4ème


Électricité
O.S.1.3. Réaliser un circuit électrique
O.S.1.7. Expliquer le fonctionnement d’un circuit électrique

Leçon 12 : CIRCUIT ELECTRIQUE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Symboles et fonctions des composantes d’un circuit électrique


On appelle les éléments présents dans un circuit électrique des dipôles, ils
possèdent tous deux bornes. Au lieu de dessiner chaque composant d’un circuit tel
qu’on le voit, on le représente par un symbole normalisé ou électrique qui a la même
signification pour tout le monde.

1.1. Symbole des composantes d’un circuit électrique


1.1.1. Définition
On appelle symbole électrique ou symbole normalisé la représentation codée d’un
dipôle.

1.1.2. Symboles normalisés de quelques dipôles

N’oublie pas
– Ces symboles ont été acceptés pratiquement par tous les pays du monde,
ce qui permet à un électricien du CONGO BRAZZAVILLE de comprendre
le circuit électrique d’un électricien français, même s’il ne comprend pas
le français.
– Ces symboles sont donc normalisés / universels et suivent une
réglementation : il faut les apprendre et ne pas improviser dans leur
représentation.

Soutien scolaire :PC 4ème 79


1.2. Fonctions ou rôles de quelques composantes (éléments) d’un circuit
électrique

1.2.1. Le générateur : il sert à fournir le courant électrique à l’ensemble des éléments


du circuit.
Exemples : pile, batterie, photopile, groupe électrogène, alternateur, …

1.2.2. Le récepteur : il reçoit et utilise le courant électrique


Exemples : lampe, moteur, diode, …

1.2.3. L’interrupteur : il permet d’ouvrir et de fermer le circuit électrique.


L’interrupteur est un élément qui commande le circuit.

N’oublie pas : un interrupteur est comme une porte. Si une fourmi circule sur le mur,
elle ne pourra pas passer si la porte est ouverte, elle ne pourra continuer son chemin
que si la porte est fermée.

1.2.4. Le fil conducteur : il permet la liaison ou le contact entre les éléments dans un
circuit électrique.

1.2.5. Une diode (ou une DEL) : c’est un dipôle qui permet d’imposer le sens du
courant dans le circuit électrique.
Lorsqu’elle laisse passer le courant, elle est passante.
Lorsqu’elle ne laisse pas passer le courant, elle est bloquante.

II. Sens du courant électrique


Le courant électrique possède un sens. Il circule dans le circuit de la borne (+) du
générateur vers la borne (-) : c’est le sens conventionnel du courant.
Le sens conventionnel du courant est représenté sur les schémas par des flèches.

III. Réalisation d’un circuit électrique simple

4.1. Activité d’apprentissage


Réalisons le circuit ci-dessous, constitué d’une seule boucle : une pile, un interrupteur
et un moteur.

80 Soutien scolaire : PC 4ème


4.2. Exploitation de l’activité

Pour réaliser ce circuit électrique constitué d’une seule boucle, on suit les étapes
suivantes :
- on relie une borne de la pile à une borne du moteur avec un fil de
conducteur ;
- on relie l’autre borne du moteur à une borne de l’interrupteur ;
- on relie la deuxième borne de l’interrupteur à la deuxième borne de la pile ;
- on appui sur le bouton de l’interrupteur ;
- On observe le moteur.

- En appuyant sur le bouton de l’interrupteur, on ferme le circuit, le moteur


fonctionne ;
- En appuyant de nouveau sur le bouton de l’interrupteur, on ouvre le
circuit. Le moteur ne fonctionne plus.
- Si on enlève la pile quelle que soit la position de l'interrupteur le moteur ne
fonctionne pas.
- -Lorsque l’interrupteur est en position fermé, le circuit est fermé : un
courant électrique circule.
- -Lorsque l’interrupteur est en position ouvert, le circuit est ouvert : le
courant électrique ne circule plus.
- La pile est le dipôle qui fait circuler le courant dans un circuit électrique :
c’est un générateur Electrique.

4.5. Retiens

La pile, la lampe et l’interrupteur reliés par des fils de connexion (ou fils conducteurs)
en une chaîne ininterrompue constituent un circuit électrique.

4.6. Définition d’un circuit électrique

Un circuit électrique est un ensemble de fils conducteurs et de dipôles pouvant être


parcourus par un courant électrique.
V. Schématisation d’un circuit électrique

5.1. Règles de construction d’un schéma du circuit électrique

 Tout d’abord, on place les différents dipôles dans des positions similaires
à celles du circuit à schématiser (ne pas oublier les bornes + et – si
nécessaire) ;
 Puis, on relie les dipôles par des fils (traits horizontaux ou verticaux).
 le schéma d’un circuit électrique doit se faire au crayon à papier et à la
règle ;
 l’allure ou forme générale d’un schéma de circuit électrique est un
rectangle ;
 les symboles des dipôles doivent être placés sur les côtés du rectangle,
jamais dans les coins.

Soutien scolaire :PC 4ème 81


5.2. Exemple d’application
Fais les schémas des circuits suivants

5.3. Réponses

82 Soutien scolaire : PC 4ème


VI. Circuits en série et en dérivation
6.1. Circuit en série
6.1.1. Activité d’apprentissage
Réaliser le montage représenté par la photo ci-dessous.

- Observer l’éclat des lampes.


- Dévisser l’une des lampes et observer.
- -Placer une troisième lampe à la suite des deux premières.
- Observer l’éclat des lampes.

6.1.2. Exploitation de l’activité

- La luminosité des lampes reste faible.


- Si on dévisse l’une des lampes, l’autre lampe s’éteint : le circuit est
ouvert, le courant ne passe
Plus.
- Avec trois lampes en série, les lampes brillent encore plus faiblement.
- les piles, les lampes et l’interrupteur sont branchés les uns à la suite des
autres. C’est un montage en série ou en alignement. Le circuit forme qu’une
seule boucle.

6.1.3. Retiens
Un circuit en série est un circuit dans lequel les dipôles ou appareils sont branchés
les uns à la suite des autres. En d’autres termes, c’est un circuit qui comporte
qu’une seule boucle.

N’oublie pas
Une boucle est le circuit fermé partant d'une borne du générateur et arrivant à l'autre
borne du générateur.

Soutien scolaire :PC 4ème 83


6.2. Circuit en dérivation ou en parallèle
6.2.1. Activité d’apprentissage
Réaliser un circuit ne comportant pas qu’une seule boucle, et permettant aux lampes
de briller. Le circuit est composé d’une pile (ou un générateur) et de deux lampes.

6.2.2. Exploitation de l’activité

 Les lampes brillent normalement.


 Si on dévisse l’une des lampes, l’autre lampe garde son éclat. Les deux lampes
fonctionnent donc indépendamment l’une de l’autre.
 Les lampes sont directement branchées aux bornes de la pile
 Le circuit forme plusieurs boucles.
Ce circuit (montage) comportant deux lampes où l’une fonctionne même si l’autre est
dévissée, est appelé montage en dérivation ou en parallèle.

6.2.4. Retiens
Un montage ou circuit en dérivation est un montage dans lequel les appareils ou
dipôles sont directement branchés aux bornes du générateur par des fils
conducteurs. (Il y a plusieurs boucles). Autrement dit, un montage en dérivation est
un montage qui comporte plusieurs boucles et plusieurs branches.
N’oublie pas

Dans une installation électrique (une maison par exemple) les appareils sont
branchés en dérivation.

VII. Propriétés des circuits en dérivations et en série


7.1. Circuit en dérivation ou en parallèle

 Un circuit en dérivation possède au moins 2 nœuds.


 Un circuit en dérivation possède au moins 3 branches.
 Une branche est une partie (portion) du circuit compris entre deux nœuds
consécutifs et qui contient au moins un dipôle
 On appelle branche principale, la branche qui contient le générateur. Les
autres branches sont appelées branches dérivées ou secondaires.

84 Soutien scolaire : PC 4ème


 Un nœud est le point d'intersection d’au moins 3 fils reliés chacun à un
dipôle.
 2 nœuds sont obligatoirement séparés par au moins un dipôle.
 Si 2 nœuds sont séparés par un fil de connexion, les 2 nœuds ne forment
qu’un seul et même nœud.

Illustration

7.2. Circuit en série ou en alignement

 Un circuit en série ne possède aucun nœud.


 Un circuit en série ne possède qu’une seule branche : la boucle simple.

VIII. Fonctionnement d’un circuit électrique


Un circuit électrique fonctionne de la manière suivante :

 un dipôle générateur (pile, photopile, batterie, alternateur,) est relié à des


dipôles récepteurs (lampe, moteur, diode,) par des fils de connexion ;
 Ensuite, le dipôle générateur fournit le courant électrique. Il le transmet
aux dipôles récepteurs ;
 Et Ces derniers se mettent à fonctionner.

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES


B1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Cite deux types de circuit que tu peux réaliser.
1.2. Cite quatre composantes d’un circuit électrique
1.3. Écris le symbole des dipôles suivants
a. Pile ; b. lampe ; c. moteur ; d. diode ; e. DEL

II. Questions à choix multiples (QCM)


2.1. Choisis et écris la (ou les) bonne (s) réponse (s) dans les propositions ci-après.
2.1.1. Une pile :
a. Est un dipôle récepteur ; b. est un dipôle générateur ; c. fournit le courant
électrique

Soutien scolaire :PC 4ème 85


2.1.2. Une lampe :
a. Est un dipôle récepteur ;
b. est un dipôle générateur ;
c. fournit le courant électrique

2.1.3. Dans un circuit électrique, si l’interrupteur est ouvert, alors :


a. Le courant électrique ne peut pas circuler ;
b. le courant électrique peut circuler ;
c. les dipôles récepteurs du circuit fonctionnent.

2.1.4. Par convention, on dit que le courant électrique :


a. Sort par la borne négative du dipôle générateur ;
b. sort par la borne positive du générateur ;
c. sort par les deux bornes du générateur en même temps.

2.1.5. La représentation codée d’un dipôle électrique se nomme :


a. Circuit électrique ;
b. schéma électrique ;
c. symbole électrique

III. Questions à réponse construite peu élaborée


3.1.
a. Explique comment éteint-on la lampe, lorsqu’un circuit ne
comporte pas d’interrupteur.
b. L’action mécanique à effectuer est dangereuse ou non dangereuse.
Justifie ta réponse.

3.2. Donne le rôle de l’interrupteur placé dans un circuit électrique. Cette action est
dangereuse ? justifie ta réponse.
3.3.dis que se passe-t-il dans un circuit électrique, si on supprime le générateur.
3.4. Donne le rôle de la pile dans un circuit électrique
3.5. Explique le fonctionnement d’un circuit électrique.
3.6. Définis un circuit électrique

IV. Schémas à réaliser


4.1. Schématise le montage photographié ci-dessous en indiquant les bornes (+) et (–)
de la pile, puis indique le sens du courant à l’aide d’une flèche.

86 Soutien scolaire : PC 4ème


4.2. Les signes (+) et (–) des bornes d’une pile plate sont effacés. Représente le
schéma du montage comportant une lampe, une diode et des fils de connexion qui
permet de retrouver les bornes de cette pile.

B2. Série d’exercices

Exercice 1
Dans chacun des circuits suivants, Dis si la lampe est-elle allumée ou éteinte.

Exercice 2
Parmi les montages (1), (2) et (3), dis quel est celui qui correspond au schéma en
Justifiant ta réponse.

Soutien scolaire :PC 4ème 87


Exercice 3
Vertu-Anto réalise le circuit photographié ci-dessous. Dessine le schéma de ce
circuit.

Situation problème 1

Lors d’une séance de travaux pratiques (TP), un élève a réalisé le circuit ci-contre.

Pour s’entraîner, son


camarade de classe veut
indiquer pour chaque lampe,
si elle brille ou pas dans ce
circuit. Malheureusement, il
n’arrive pas. Tu es sollicité
de l’aider à le faire.
1. Reproduis le schéma et
représente le sens
conventionnel du courant.
2. Donne le rôle de la diode
dans un circuit électrique.
3. pour chaque lampe,
indique si elle brille ou pas
en justifiant ta réponse.
Situation problème 2

Un circuit contient un générateur et deux lampes. Lorsqu’on dévisse l’une des


lampes, l’autre continue de briller. Un apprenant d’une classe de 4ème pour s’exercer
se propose de schématiser ce circuit. Malheureusement, il ne se souvient plus de la
marche à suivre. Tu es sollicité de l’aider à le faire.

a. Dis de quel type de montage s’agit-il.


b. indique le nombre de fils conducteur nécessaire pour réaliser ce circuit.
c. Schématise ce circuit.

88 Soutien scolaire : PC 4ème


Electricité
O.S.1.4.Déterminer la résistance, la tension et l’intensité dans un circuit
électrique

Leçon 13 : MESURE DE LA TENSION ET LA


RESISTANCE ELECTRIQUE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

i. mesure de la tension électrique


1.1. Notion de tension électrique
1.1.1. Mise en évidence

a. Activité d’apprentissage
Considérons deux réservoirs d’eau de
dimensions quelconques réunis par une
conduite.
Si les deux récipients ont leurs plans d’eau au
même niveau,
Aucune circulation d’eau n’est possible

Si les deux plans d’eau sont de niveaux


différents (A plus élevé que B), l’eau contenue
dans A va s’écouler dans B jusqu’à ce que les
deux plans d’eau sont au même niveau (ou que
A soit vide.
La différence de niveau permet d’obtenir un
courant d’eau mais ce courant est de durée
limitée.

Si nous voulons entretenir le courant d’eau,


il faut utiliser une pompe P qui prélève l’eau
dans B et la renvoie dans A, car il est nécessaire
d’entretenir la différence de niveau entre les
deux plans d’eau.

Soutien scolaire :PC 4ème 89


b. retiens
L’eau ne peut circuler que si :
- les deux récipients sont placés à deux niveaux différents,
- un circuit est constitué ;
- une pompe hydraulique entretient cette circulation d’eau

Si nous faisons l’analogie (comparaison) avec un circuit électrique, pour faire circuler
des électrons, donc un courant électrique, dans un circuit il faut que :
- le circuit soit fermé ;
- une différence de potentiel entre deux points du circuit, cette
différence de potentiel ou simplement tension électrique est obtenue
à l’aide d’un générateur de tension.

1.1.2. Définition de la tension électrique

La tension électrique traduit une différence d’état électrique entre deux points d’un
circuit électrique. Elle est responsable du passage du courant dans un circuit
électrique. La tension électrique est une grandeur physique notée par la lettre U.

1.1.3. Unités de tension électrique

a. Unité légaleLa tension électrique s’exprime en volt de symbole (V)


dans le système international d’unités (SI).
b. Autres unitésLa tension électrique peut aussi s’exprimer en
utilisant un multiple du volt : le kilovolt de symbole kV ou un
sous-multiple du volt : le millivolt de symbole mV.
c. Conversions d’unité1kV=1000V ; 1V=1000mV

1.2. Mesurer une tension électrique


1.2.1. Appareil de mesure
Pour mesurer une tension électrique, on utilise un appareil, le voltmètre.

1.2.2. Symbole d’un voltmètre


Un voltmètre est symbolisé par :

1.2.3. Mode de branchement d’un voltmètre


Un voltmètre se branche toujours en dérivation aux bornes du dipôle dont on veut
mesurer la tension.

N’oublie pas : il existe différents types de voltmètres. Les anciens voltmètres sont,
pour la plupart, des appareils à aiguille. Actuellement, on utilise plus fréquemment
des multimètres.
Un multimètre est un appareil polyvalent (multifonction) capable de mesurer non
seulement la tension, mais aussi l’intensité et la résistance électrique.

90 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2.4. Méthode de mesure de la tension
Pour mesurer la tension aux bornes d’un dipôle, on procède de la manière suivante :

- on réalise le circuit électrique ;


- on place un voltmètre en dérivation entre les bornes de chaque dipôle en
choisissant le calibre le plus élevé : Le courant entre dans le voltmètre par la
borne V et ressort par la borne COM ;
- On règle ensuite le calibre en étant le plus proche et sans dépasser la valeur
de la tension ;
- on note la valeur des tensions.

1.2.5. Exemple

a. Photo

b. Schéma de l’expérience

Soutien scolaire :PC 4ème 91


1.2.6. Mesure de la tension aux bornes de différents points du circuit ouvert
puis fermé

1.2.6.1. Activité d’apprentissage

1.2.6.2. Exploitation de l’activité


Lorsque le circuit est ouvert et fermé, on a les mesures suivantes :

1.2.6.3. Retiens

Ces résultats nous montrent que :

- la tension entre les bornes d’un fil de connexion est toujours nulle ;
- un interrupteur fermé est équivalent à un fil conducteur ;
- Il existe toujours une tension aux bornes d’un générateur non
déchargé, que le circuit soit ouvert ou fermé car ses deux bornes
seront toujours dans deux états électriques différents ;
- la tension entre les bornes de la lampe traversée par le courant est
égale à la tension entre ;
- la tension aux bornes d’un récepteur en circuit ouvert est toujours
nulle.

92 Soutien scolaire : PC 4ème


II. Mesure de l’intensité électrique
2.1. Notion d’intensité électrique
2.1.1. Illustration de la notion d’intensité électrique

2.1.2. Définition de l’intensité électrique

L’intensité du courant éclectique traduit le nombre d’électrons libres qui circulent en


une seconde dans un conducteur. On la note par la lettre I.

2.1.3. 2.1.3. Unités d’intensité électrique

a) l’unité légale
L’unité légale de l’intensité du courant électrique est l’ampère de
symbole A.
b) autres unités
L’intensité électrique peut aussi s’exprimer en utilisant un multiple de
l’ampère : le kiloampère (kA) ou un sous-multiple de l’ampère : le
milliampère (mA)

À retenir : 1mA=0,001A ;
1kA=1000A ; 1A=1000mA

2.1.4. 2.1.4. Appareil de mesure de l’intensité du courant électrique


En électricité pour mesurer l’intensité du courant électrique, on utilise un appareil
appelé ampèremètre dont le symbole normalisé est :

Un ampèremètre indique l’intensité du courant qui le traverse. Il se monte toujours


en série avec les autres éléments dans un circuit électrique.
Un ampèremètre est un appareil polarisé. Le courant lui pénètre par la borne A (ou
mA) et ressort par la borne COM.
Il existe deux types d’ampèremètres :
- l’ampèremètre numérique (l’intensité du courant est affichée
directement sur le cadran) ;
- l’ampèremètre analogique ou aiguille (qui n’est plus d’actualité).

Soutien scolaire :PC 4ème 93


N’oublie pas :
Un ampèremètre peut posséder plusieurs calibres.
Le calibre utilisé doit toujours être supérieur à l’intensité du courant que l’on
doit mesurer afin de ne pas détruire l’ampèremètre.
(Multimètre) .

Définition du calibre
On appelle calibre, la valeur maximale mesurée par un appareil de mesure
électrique (Multimètre).
2.2. Mesure de l’intensité électrique dans un circuit électrique.
2.2.1. Méthode de mesure de l’intensité électrique
Pour mesurer l’intensité du courant électrique dans un circuit électrique simple à
l’aide d’un ampèremètre, on exécute le protocole expérimental suivant :

- on place le commutateur ou sélecteur de l’ampèremètre (multimètre) sur le


calibre le plus grand ;
- on relie la borne positive du générateur (+) à l’interrupteur qui est en
position « ouvert » ;
- on relie l’interrupteur à la lampe, puis la lampe à la borne A ou mA de
l’ampèremètre,
- on relie la borne « COM » de l’ampèremètre à la borne négative du
générateur (-) ;
- on ferme l’interrupteur ;
- On règle ensuite le calibre sans dépasser la valeur de l’intensité affichée par
l’ampèremètre ;
- on relève la valeur de l’intensité indiquée par l’ampèremètre.
Illustration :

94 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2.2. Exemple :

2.2.3. Mesure de l’intensité du courant traversant la lampe en utilisant le


multimètre.
2.2.3.1. Activité d’apprentissage

2.2.3.2. Exploitation de l’activité


- Lorsque le circuit est ouvert, la lampe ne brille pas. Aucun courant ne
circule et l’ampèremètre affiche 0: L’intensité du courant est nulle.
- Lorsque le circuit est fermé, la lampe brille. Un courant circule :
l’ampèremètre affiche une valeur, en ampère ou en milliampère, de
l’intensité du courant.
- Lorsque l’éclat de la lampe augmente, l’intensité du courant augmente.

2.2.3.3. Retiens
Dans un circuit ouvert, l’intensité du courant est toujours nulle.

III. Mesure de la résistance électrique


3.1. Notion de résistor ou conducteur ohmique
Un résistor ou conducteur ohmique, encore appelé résistance selon l’usage, est un
dipôle caractérisé par sa résistance électrique.

Soutien scolaire :PC 4ème 95


3.2. Rôle du résistor ou conducteur ohmique
Un conducteur ohmique ou résistor est un dipôle qui permet de diminuer
l’intensité du courant et des tensions aux bornes des autres dipôles dans un
circuit électrique en série.
L’intensité du courant est d’autant plus petite que la résistance du résistor est
grande.

3.3. Symbole normalisé d’un résistor ou conducteur ohmique

3.4. Notion de résistance électrique


La résistance électrique est une grandeur qui traduit l’opposition plus ou moins au
passage du courant électrique d’un conducteur électrique ou résistor. Elle se note R.

3.5. Unités de résistance électrique


a. Unité légale
L’unité légale de résistance électrique est le ohm, de symbole Ω.

b. Autres unités
La résistance électrique peut aussi s’exprimer en utilisant des multiples de
l’ohm : le kilo-ohm (kΩ) ou le méga-ohm (MΩ).

A retenir :
1MΩ = 1.000.000.Ω
1kΩ = 1.000Ω
On utilise aussi le sous-multiple du ohm : le milli -ohm (mΩ)
1Ω =1000mΩ

3.6. Appareil de mesure de la résistance électrique


La résistance électrique R se mesure avec un ohmmètre, branché aux bornes du
résistor ou conducteur ohmique. Le symbole normalisé de l’ohmmètre est :

96 Soutien scolaire : PC 4ème


3.7. Mesure de la résistance électrique
3.7.1. Méthode de mesure
On peut mesurer directement la résistance d’un résistor à l’aide d’un multimètre
branché en ohmmètre. Pour ce faire, on procède de la manière suivante :
- on place le sélecteur du multimètre (ohmmètre) sur le calibre
approprié ;
- on relie le multimètre aux bornes du résistor ;
- on relève sur le cadran du multimètre la valeur de la résistance du
résistor.

3.7.2. Illustration

N’oublie pas
Pour mesurer la résistance d’un résistor à l’aide d’un multimètre, il faut :

- isoler le résistor du circuit (c’est-à-dire qu’il ne doit être ni parcouru par un


courant ni sous tension) ;
- relier les deux bornes du résistor aux bornes Ω et COM de l’ohmmètre ;
- placer l’index du sélecteur dans la zone « Ω » ;

Remarque
Le calibre utilisé doit toujours être supérieur à la valeur mesurée. Cette valeur sera
d’autant plus précise que le calibre en sera proche.

Soutien scolaire :PC 4ème 97


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B.1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme l’appareil de mesure de :
a. la tension électrique ;
b. l’intensité électrique ;
c. la résistance électrique
1.2. Indique le mode de branchement dans un circuit électrique :
a. du voltmètre ;
b. de l’ampèremètre ;
c. de l’ohmmètre
II. Questions à choix multiples (QCM)
2.1. Choisis la (ou les) bonne(s) réponse(s) dans les énoncés suivants.
2.1.1. La tension électrique se note :
a. Tension T ;
b. tension E ;
c. tension U

2.1.2. L’unité de tension est :


a. L’ampère ;
b. le volt ;
c. le watt

2.1.3. La tension électrique se mesure avec :


a. Un luxmètre ;
b. un ampèremètre ;
c. un voltmètre

2.1.4. Un sous-multiple du volt est le :


a. Kilovolt (kV) ;
b. mégavolt (MV) ;
c. millivolt (mV)

2.1.5. Dis quelle(s) est (sont) la (ou les) bonne(s) conversion(s)


a. 1kV = 100V;
b. 1mV = 0,001V;
c. 1000V=1Kv

2.1.6. Dis Sur quel schéma le voltmètre est-il bien branché

98 Soutien scolaire : PC 4ème


2.1.7. Pour mesurer la tension d’une pile de tension 4,5V, lequel des calibres du
voltmètre faut-il choisir :
a. 2V ;
b. 20V ;
c. 200V.

2.2. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions ci-après
2.2.1. L’uinté de l’intensité électrique est :

a. le volt (V) ;
b. l’ampère ;
c. le watt (W)

2.2.2. L’intensité électrique se mesure avec :


a. Un luxmètre ;
b. un voltmètre ;
c. un ampèremètre

2.2.3. Un ampèremètre se branche :


a. En dérivation sur le dipôle à étudier ;
b. en série dans le circuit ;
c. entre les bornes COM et V

2.2.4. Dans le circuit ci-dessous, les appareils A1 et A2 :

a. Sont des ampèremètres ;


b. indiquent des valeurs identiques ;
c. indiquent des valeurs différentes.

2.3. Choisis la (ou les) bonne(s) réponse(s)


2.3.1. Dans un circuit en série, le rôle d’un conducteur ohmique est :
a. de diminuer l’intensité du courant ;
b. d’augmenter l’intensité du courant ;
c. d’augmenter la tension électrique.

2.3.2. Un conducteur ohmique a pour symbole électrique :

Soutien scolaire :PC 4ème 99


2.3.3. La résistance électrique a pour unité :
a. Le volt (V) ;
b. l’ampère (A) ;
c. c. le ohm (Ω)

2.3.4. La résistance électrique se mesure avec un :


a. Ampèremètre ;
b. ohmmètre ;
c. Voltmètre

2.3.5. Choisis quel montage permet de mesurer la résistance d’un conducteur


ohmique.

2.3.6. Dans un circuit en série, si la résistance du conducteur ohmique contenue


dans le circuit augmente, alors :
a. L’intensité du courant diminue ;
b. l’intensité du courant n’est pas modifiée ;
c. l’intensité du courant augmente.

2.3.7. Choisis quelles sont les unités multiples du ohm.


a. le super-ohm ;
b. le méga-ohm ;
c. le kilo-ohm

III. Questions à réponses alternatives vrai ou faux


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes.

3.1. Ajouter un résistor dans un circuit en série provoque :


a. Une augmentation de l’intensité du courant qui circule dans le circuit ;
b. une diminution de l’intensité du courant qui circule dans le circuit.

3.2. la valeur d’une résistance électrique peut se mesurer à l’aide d’un :


a. anémomètre ;
b. ohmmètre.

100 Soutien scolaire : PC 4ème


B.2. Série d’exercices
Exercice 1
1.1. Convertis :
a. 0,0017 A = …… mA ;
b. 7100mA = …… kA;
c. c.54,7 mA = …… A

1.2. Convertis :
a. 0,52Ω = ……………….kΩ
b. 1200mV= …………….V
c. 220V=………………….kV

Exercice 2
Reproduis et indique pour chaque intensité le calibre le mieux adapté (disponible sur
l’ampèremètre ci-contre)

Exercice 3
Un automobiliste ne peut plus démarrer son véhicule. Il pense que la batterie
(tension nominale 12 V) est déchargée. Afin de remédier à la panne, il procède à la
mesure de la tension.
1. Fais le schéma électrique permettant de mesurer la tension aux bornes
de la batterie et Indique les polarités.
2. Sur le schéma ci-dessous, précise le calibre du multimètre le plus
adapté pour faire cette mesure.

Exercice 4
Observe le montage ci-contre.
1. Réalise le schéma correspondant au
montage ci-contre.
2. L’ampèremètre est-il correctement
Branché ? Justifie ta réponse.

Soutien scolaire :PC 4ème 101


3. Si l’on place l’ampèremètre entre la
pile et la lampe, quelle sera la valeur
mesurée ?
4. Quel est le calibre utilisé ?
5. Quelle est l’intensité mesurée ?
6. Le calibre choisi est-il le mieux
adapté ? Justifie ta réponse
Exercice 5
Un ventilateur de poche fonctionne avec une pile de 1,5V. Son circuit électrique
contient aussi un moteur et un interrupteur montés en série.
1. Schématise le circuit électrique du ventilateur.
2. Dis avec quel appareil peut-on mesurer une tension électrique.
3. Place l’appareil sur le schéma précédent afin de mesurer la tension aux bornes du
moteur.

Exercice 6
Les deux circuits ci-contre contiennent la même pile et la même lampe.
1. Rappelle le rôle d’un
conducteur ohmique.
2. Choisis dans quel circuit
l’intensité du courant
électrique sera-t-elle la
plus en justifiant ta réponse.
3. Dis dans quel circuit l’éclat
de la lampe sera-t-elle le
plus important en justifiant
ta réponse.

Exercice 7
On mesure la résistance R d’un résistor dans un circuit électrique à l’aide d’un
multimètre. Sur l’écran s’affiche 0,328. Le calibre utilisé est 2kΩ.
1. Dis comment faut-il brancher et régler le multimètre pour effectuer cette mesure.
2. Indique la valeur de la résistance R en ohms.

Exercice 8
Schématise un circuit normalisé comportant un générateur, une lampe et un moteur
en série. Ajoute sur ce schéma un ampèremètre et un voltmètre aux bornes du
générateur.

102 Soutien scolaire : PC 4ème


C. situation problème à résoudre
Sur la plaque signalétique d'un projecteur figurent les renseignements
Suivants. Le projecteur est considéré comme un résistor de résistance
Pure. Un apprenant d’une classe de 4ème pour s’exercer, veut
Représenter le schéma électrique pour mesurer les données inscrites sur la plaque
signalétique du projecteur. Pour ce faire, il dispose de fils de connexion et des
appareils dont les symboles sont dans le tableau ci-après :

Malheureusement, il éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.


1. Donne la signification des symboles figurant sur cette plaque.
2. Complète le tableau ci-dessus.
3. En utilisant les symboles représentés dans le tableau, représente le schéma
électrique qui permet de vérifier la mesure de U et de I.

Soutien scolaire :PC 4ème 103


Electricité
1.5. Décrire les modes de production, de transport, de distribution et de transfert
du courant électrique
1.6. Dégager l’importance de l’électricité

Leçon 14 : MODE DE PRODUCTION ET SOURCE DU


COURANT
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Courant électrique
1.1. Notion du courant électrique
Le courant électrique est le déplacement des particules électrisées (électrons dans
les matériaux solides, ions dans les liquides)

1.2. Types de courant électrique


On distingue deux types de courant électrique :
- le courant continu ;
- le courant alternatif.

1.2.1. Présentation du courant continu


1.2.1.1. Sources ou générateurs du courant électrique continu

Les piles cylindriques, les piles montre, les batteries…sont des sources ou
générateurs du courant électrique continu.
Le générateur du courant continu est symbolisé par des pôles différents :

Ou

On symbolise le courant continu par les lettres DC ou CC ou par =

104 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2.1.2. Définition du courant continu
Un courant continu est un courant qui garde la même valeur et le même sens au
cours du temps. C’est donc le courant que sort une pile, une batterie, une
photopile, un panneau solaire…

N’oublie pas
Sur les générateurs du courant continu, il existe une borne positive qui est notée
par le signe plus (+) et une borne négative notée par le signe moins (-).

1.2.2. Présentation du courant alternatif


1.2.2.1. Sources ou générateurs du courant alternatif

Les alternateurs industriels, le groupe électrogène, la génératrice ou


l’alternateur de bicyclette (ou dynamo) …sont des sources ou générateurs du
courant électrique alternatif.
Le générateur du courant alternatif est symbolisé par :

On symbolise le courant alternatif par : ou par les lettres CA

1.2.2.2. Définition du courant alternatif


Un courant alternatif est un courant variable et qui circule dans un sens puis dans
un autre au cours du temps. C’est le courant qui circule dans nos maisons afin
d’alimenter les appareils comme les congélateurs, les postes téléviseurs, les
ventilateurs…
N’oublie pas
Le courant alternatif ne possède pas de polarité (bornes positive et négative), car il
alterne, c’est-à-dire, qu’il est une fois positif puis négatif, positif puis négatif et ainsi
de suite au cours du temps… Par suite, on ne parle plus de pôle positif et de pôle
négatif, mais de phase et neutre.

Soutien scolaire :PC 4ème 105


II. Mode de production du courant électrique
2.1. La production du courant alternatif
Produire le courant alternatif est assez simple, et c’est la raison pour laquelle le
réseau électrique est en alternatif. Pour le produire, il faut deux choses :
- un alternateur ;
- et une source qui faira fonctionner l’alternateur.

2.1.1. L’alternateur
2.1.1.1. Description
Un alternateur est une machine (générateur) qui sert à produire du courant
alternatif. Il est composé de deux pièces ou éléments essentiels :
- un stator ;
- un rotor.
a. Le stator
Le stator est une pièce en forme de cage et qui est
fixe puis constitué de bobines. En d’autres
termes, c’est la partie immobile (fixe) de
l’alternateur constituée de bobines.

N’oublie pas
Une bobine est un enroulement de fil conducteur
isolé sur un cylindre ou un cadre rectangulaire

b. Le rotor

Le rotor est la pièce ou partie mobile,


constituée d’un aimant ou d’un
électroaimant en rotation autour d’un
axe.
N’oublie pas
Le rotor tourne à l’intérieur du stator. La
rotation de l’alternateur est générée par
une turbine dont la mise en mouvement
dépend du type de source.

C. Fonctionnement de l’alternateur

Le rotor se situe à l’intérieur


du stator et lorsqu’il est mis
en mouvement par une
source, il se met à tourner.
Ensuite, lorsqu’il se met à
tourner, il génère un courant
aux extrémités de la bobine.

106 Soutien scolaire : PC 4ème


d. Principe de fonctionnement d’un alternateur
d.1. activité expérimentale
d.2.Observation
Lorsque l’on déplace un aimant
au voisinage d’une bobine ou
une bobine au voisinage d’un
aimant, un courant alternatif
est créé aux bornes de la
bobine.
d.3.Principe

En déplaçant un aimant au
voisinage d’une bobine, un
courant alternatif apparaît aux
bornes de celle-ci.

2.1.2. La source du courant alternatif


2.1.2. La source du courant alternatif
La source permet de mettre en mouvement le rotor de l’alternateur. Il existe
principalement quatre types de source :

- la centrale hydroélectrique ou hydraulique (eau)


- la centrale éolienne (vent)
- la centrale thermique (fuel, gaz naturel, gasoil)
- la centrale nucléaire (uranium, plutonium)

2.1.2.1. La centrale hydroélectrique ou hydraulique


a. Schéma du principe de fonctionnement

Soutien scolaire :PC 4ème 107


N’oublie pas : hydraulique signifie, qui utilise le déplacement de l’eau
b. Principe de fonctionnement
L’eau est retenue par un barrage. Elle s’écoule dans une conduite forcée en pente,
dans laquelle elle acquiert de la vitesse. A la sortie de la conduite, l’eau fait tourner la
turbine de l’alternateur qui produit le courant alternatif.
Retiens : une turbine est un dispositif (une machine) qui tourne sous l’action d’un
liquide ou d’un gaz.

2.1.2.2. La centrale éolienne


a. Schéma du principe de fonctionnement

b. Principe de fonctionnement
Le vent fait tourner les pales de l’éolienne qui entraînent la rotation du rotor d’un
alternateur. Ensuite, l’alternateur produit le courant alternatif.

2.1.2.3. La centrale thermique


a. Schéma du principe de fonctionnement

108 Soutien scolaire : PC 4ème


b. Principe de fonctionnement
Le combustible qui brûle dans la chaudière produit de la chaleur. Cette chaleur sert
à vaporiser, dans le générateur de vapeur, l’eau d’un circuit fermé. Le jet de vapeur
fait tourner la turbine qui entraîne le rotor de l’alternateur. Puis celui-ci produit le
courant alternatif.

Retiens : l’alternateur est la partie commune à toutes les centrales électriques.

2.1.2.4. Le courant du secteur


a. Retiens
C’est le courant provenant du réseau de distribution de l’électricité. Ce courant est
alternatif.
Exemple : le courant distribué par la société E2C (Energie électrique du Congo)

N’oublie pas
A la maison, le courant du secteur est délivré par les prises de courant qui tiennent
lieu de générateurs. Ce courant domestique est fourni sous une tension de 220V.

b. Prise de secteur
Elle comporte trois bornes :

- deux (2) bornes femelles (phase et neutre) ;


- une borne (1) mâle (terre).

c. Identification des deux bornes femelles


Pour identifier ou différencier les deux bornes femelles, on utilise un tournevis
testeur.

Il s’allume au contact du fil de phase, mais reste éteint au contact du fil neutre.

2.2. La production du courant continu


Il existe plusieurs méthodes pour produire le courant continu. On peut citer :
- la méthode chimique ;
- le photovoltaïque.

Soutien scolaire :PC 4ème 109


2.2. 1. La méthode chimique
La méthode chimique est la méthode utilisée pour les piles et les accumulateurs.
2.2.1.1. Schéma du principe de fonctionnement d’une pile

2.2.1.2. La production du courant électrique dans une pile ou accumulateur

Une pile ou un accumulateur produit le courant électrique grâce à des réactions


chimiques d’oxydoréductions. Le courant est produit grâce à la réaction de deux
matériaux et un électrolyte. Un des deux matériaux va avoir tendance à donner
des électrons et un autre va avoir tendance à en capter. La réaction de ces deux
matériaux dans un électrolyte sous circuit fermé va produire un flux d’électrons qui
va donner un courant électrique. (Confère cours de chimie sur le fonctionnement
de la pile).

2.2.2. Le photovoltaïque

Pour ce qui est du panneau photovoltaïque, Il fonctionne presque de la même


manière que la pile, car il produit le courant électrique grâce à une réaction
chimique. La matière principale du panneau est le silicium qui est un matériau
semi-conducteur.

N’oublie pas
Un semi-conducteur est un matériau qui conduit le courant dans un seul sens.

110 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2.2.1. Schéma du principe de fonctionnement du panneau photovoltaïque

2.2.2.2. Fonctionnement du panneau


Le panneau est composé de deux couches de silicium. Pour produire du courant, il
faut pouvoir doper le silicium (ajouter de petites quantités d’éléments) afin de le
rendre soit positif ou soit négatif. Pour cela, on va donc doper la première couche du
silicium avec du phosphore afin de le rendre négatif, et la deuxième couche par le
bore afin de le rendre positif. Ensuite, pour avoir le courant, il faut fermer le circuit
en ajoutant par exemple une lampe. En plus, il faut un dernier élément afin de
produire le courant électrique. Ce dernier élément est le soleil. En effet, lorsqu’on va
exposer le panneau au soleil, il va produire le courant électrique.

N'oublie pas
Le panneau produit un courant continu, pour alimenter nos maisons avec le courant
qu’il délivre, on utilise un appareil appelé onduleur.

Un onduleur est un appareil qui transforme du courant continu en courant


alternatif.

III. Transport et distribution du courant alternatif


3.1. Transport
3.1.1. Images d’un réseau électrique de câbles montés sur des pylônes

Soutien scolaire :PC 4ème 111


3.1.2. Retiens
D’une manière générale, le transport du courant électrique se fait sur un réseau de
câbles montés sur des pylônes, les lignes. Les tensions sur ces lignes ne sont pas
toutes les mêmes.
Elles peuvent se subdiviser en trois groupes :

- lignes haute tension (HT) ;


- lignes moyenne tension (MT) ;
- lignes basse tension (BT).

3.2. Distribution
3.2.1. Image de distribution du courant électrique

3.2.2. Retiens
Le système électrique comprend des sites de production (centrales électrique) et
des lieux de consommation (villes, entreprises…) relié par le réseau électrique. Ce
dernier a pour rôle d’acheminer le courant électrique vers les lieux d’utilisation,
avec des étapes d’élévation et de baisse du niveau de tension dans des postes de
transformation.
La tension à la sortie des grandes centrales est portée à 400.000 volts pour limiter
les pertes du courant sous forme de chaleur dans les câbles. Ensuite, elle est
progressivement réduite au plus près de la consommation, pour arriver aux
différents niveaux de tensions auxquels sont raccordés les consommateurs
(400.000V, 225.000V, 90.000V, 20.000V, 400V ou 220V suivant leurs besoins en
puissance).

112 Soutien scolaire : PC 4ème


IV. Transfert et dégradation du courant électrique
4.1. Transfert du courant électrique
On appelle transfert du courant, le passage du courant électrique d’un lieu à un
autre (ou d’un corps à un autre)
Exemple : le transfert du courant électrique du barrage de MOUKOUKOULOU dans
la Bouenza à Mindouli dans le Pool.

4.2. Dégradation du courant électrique


C’est la dissipation d’une certaine quantité du courant électrique en chaleur lors du
transport du courant électrique.

V. Importance de l’électricité
Lorsque nous allumons une lampe de poche, l’électricité (courant électrique) est
produite par la pile.
Mais l’électricité est aussi fournie dans notre pays par la société Energie électrique
du Congo (E2C). En effet, quels sont les usages de l’électricité ?

5.1. Importance ou usage de l’électricité à la maison


5.1.1. Images des appareils électriques domestiques

Soutien scolaire :PC 4ème 113


5.1.2. Retiens
A la maison, l’électricité sert :

- à l’éclairage des lampes à incandescence et des tubes fluorescents ;


- à s’échauffer à l’aide des radiateurs ;
- à faire tourner les moteurs dans les lave-linge ;
- à faire fonctionner les téléphones, les ordinateurs ;
- à la cuisson des aliments dans les cuisinières électriques, les plaques
chauffantes, …
- à faire fonctionner le téléviseur, le ventilateur, le congélateur…
5.2. Importance ou usages de l’électricité à l’extérieur
5.2.1. Images de l’utilisation de l’électricité à l’extérieur

5.2.2. Retiens
A l’extérieur, l’électricité sert :

- dans les entreprises, elle est utilisée pour le chauffage et pour le


fonctionnement des machines électriques ;
- dans le transport, elle est utilisée dans les TGV ou véhicule électrique ;
- dans l’éclairage des villes (les lampadaires) …

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES

I. Questions à réponse construite courte


1.1. Les applications de l’électricité sont innombrables et nous n’avons pu les citer
toutes dans le cours. Propose deux utilisations de l’électricité :

a. à la maison ;
b. à l’extérieur.

1.2. Cite les deux éléments essentiels pour produire le courant alternatif
1.3. Cite le matériau permettant de produire le courant continu dans un panneau
photovoltaïque
1.4. Nomme la réaction chimique responsable du courant délivré par une pile ou un
accumulateur
1.5. Cite deux exemples de générateurs du courant continu et deux exemples de
générateurs du courant alternatif.
1.6. Écris le symbole normalisé du générateur du courant continu
1.7. Écris le symbole du générateur du courant alternatif
1.8. Nomme les poteaux avec lesquels on transporte le courant sur des longues
distances

114 Soutien scolaire : PC 4ème


1.9. Cite les deux composantes d’un alternateur
1.10. Nomme la source qui permet de mettre en mouvement le rotor de l’alternateur :

a. Dans une centrale hydraulique ;


b. dans une centrale thermique ;
c. dans une centrale nucléaire ;
d. dans une centrale éolienne.

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Explique brièvement comment peut-on créer un courant alternatif au laboratoire
2.2. Dis qu’est-ce qu’un alternateur
2.3. Définis : un courant continu et un courant alternatif
2.4. Énonce le principe de fonctionnement d’une centrale :
a. Hydroélectrique ;
b. éolienne ;
c. thermique.

2.6. Fais la différence entre le stator et le rotor d’un alternateur.


III. Questions à choix multiples (QCM)
3.1. Choisis la bonne réponse parmi les propositions entre parenthèses :

a. Le courant du secteur est (continu/alternatif) ;


b. b.la partie immobile d’un alternateur est le (stator/rotor) ;
c. c.la partie mobile d’un alternateur est le (rotor/stator).
d. Une prise de secteur comporte (2bornes femelles et 1 borne mâle/2bornes
mâles et 1borne femelle)
3.2. Choisis la proposition fausse dans les énoncés suivants
3.2.1. Le courant continu est un courant :
a. qui varie et ne change pas de sens au cours du temps
b. qui garde la même valeur et le même sens au cours du temps
c. c . Que sort une pile

3.2.2. Le courant alternatif est un courant :


a. Plus assez facile à produire ;
b. circule dans deux sens ;
c. possède une borne positive et une borne négative.

3.3. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions ci-après
3.3.1. Le soleil est une source utilisée pour produire du courant :
a. Continu ;
b. alternatif ;
c. Aucune réponse
3.3.2. Le vent est une source utilisée pour produire le courant électrique au moyen :
a. d’une centrale nucléaire ;
b. d’une centrale éolienne ;
c. d’une centrale hydroélectrique.

Soutien scolaire :PC 4ème 115


B.2. Série d’exercices
Exercice 1
1. Nomme les deux parties d’un alternateur industriel.
2. Dis quelle partie est en mouvement par rapport à l’autre
3. explique comment est obtenu ce mouvement.
Exercice 2
1. Indique les objets utilisés au laboratoire pour produire du courant
alternatif.
2. Propose un schéma de l’expérience à réaliser puis explique comment s’y
prendre et ce que l’observe
Exercice 3
Le schéma ci-contre représente un tournevis
testeur.
1. Placé au contact du fil 1, le néon
s’allume. Placé au contact du fil 2, le
néon reste éteint.Identifie le fil de phase.
2. Lorsqu’un électricien identifie le fil de
phase, un courant électrique le traverse. Explique pourquoi n’est-il pas
électrocuté.
3. Dis à quoi sert le ressort.
Exercice 4
Un utilisateur se trouve dans la situation
schématisé ci-contre :
1. Dis si l’utilisateur est en danger.
2. Dis que risque-t-il. Explique pourquoi.
3. Indique le défaut de cette installation.
4. Propose la correction de cette installation pour que l’utilisateur ne risque plus rien.
C. Situation problème à résoudre
Au cours d’une séance de travaux pratiques (TP), un élève d’une classe de 4ème sous
le contrôle de son professeur, réalise l’expérience schématisée ci-après :

Il constate que les deux lampes du tournevis testeur s’allument, et affirme qu’il y a
deux phases.
Son camarade de classe pour réviser son cours sur le courant du secteur, veut
expliquer pourquoi les deux lampes s’allument. Malheureusement, il éprouve des
difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dans une prise de courant du secteur, dis qu’appelle –t-on :
1.1. La phase ;
1.2. Le neutre.
2. Donne ton point de vue sur l’affirmation qu’il y a deux phases.
3. Explique-lui pourquoi les deux lampes s’allument.

116 Soutien scolaire : PC 4ème


II. CHIMIE

Soutien scolaire :PC 4ème 117


O.S.1.1. Donner les caractéristiques d’un atome

Leçon 1 : CARACTERISTIQUES D’UN ATOME

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Structure de l’ATOME
1.1. Constituants de l’atome
1.1.1. Modélisation de l’atome

1.1.2. Retiens
Un atome est composé d’un noyau central (chargé positivement) et d’un nuage
d’électrons (chargé négativement). Les électrons sont en mouvement autour du
noyau.

1.2. Constituants du noyau de l’atome


1.2.1. Représentation schématique d’un noyau

1.2.2. Retiens
Le noyau est formé de protons (particules chargées positivement) et de neutrons
(particules électriquement neutre). Les protons et les neutrons sont appelés
nucléons.

118 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2.2.1. Le proton
Le proton est une particule chargée positivement ; sa charge électrique qp appelée
charge
Élémentaire est égale a qp = e = +1,6.10-19 C.

N’oublie pas
- Les protons de tous les noyaux sont identiques, ils ne diffèrent d’un atome à
un autre que par leur nombre.
- La charge élémentaire e est la plus petite charge électrique qu’il est possible
d’envisager et par suite toute charge électrique est un multiple entier de cette
charge élémentaire.

1.2.2.2. Le neutron
Comme son nom l’indique, le neutron est une particule non chargée, c’est-à-dire, de
charge électrique nulle.

1.2.3. Représentation du noyau


- Le nombre de protons que comporte un noyau est noté Z. On l’appelle numéro
atomique ou nombre de charge.
- le nombre de nucléons (protons + neutrons) est noté A. on l’appelle nombre
de masse.
- le nombre de neutrons est noté N.
- On représente un noyau par le symbole X de l’atome correspondant en
précisant à gauche
du symbole et en indice le nombre de charge Z et en exposant et à gauche le
nombre demasse A :

1.2.4. Nombre de charge et nombre de masse


1.2.4.1. Nombre de charge

Le nombre de charge Z d’un noyau est égal au nombre de protons que contient ce
noyau.
Un noyau contenant Z protons à une charge électrique égale à la somme des charges
des
Protons qui le composent. Comme tous les protons sont identiques et ont la même
charge
Électrique élémentaire e alors, la charge Q d’un noyau contenant Z protons sera égale
a :Q(noyau) = Z.e.
1.2.4.2. Nombre de masse
Le nombre de masse est noté A. Il représente le nombre de nucléons.
Il est donc égal a la somme du nombre de protons Z et du nombre de neutrons N :
A = Z + N.

Soutien scolaire :PC 4ème 119


1.3. Les électrons
L’électron porte une charge électrique qe négative égale à l’opposé de la charge
élémentaire :
qe = - e = -1,6.10-19 C.
Les électrons de tous les atomes sont identiques, ils ne diffèrent que par leur nombre.
Dans l’état fondamental le nombre d’électrons est égal au nombre Z de protons
contenus dans le noyau. Donc son cortège électronique comporte Z électrons ayant
chacun une charge
Électrique – e. Sa charge électrique totale est :
Q(électrons) = – Z.e.

1.4. Structure lacunaire de l’atome : Nuage électronique de l’atome d’hydrogène


Les électrons gravitent autour du noyau à
des distances diverses, mais toujours
grandes par rapport au noyau.
Il n’y a pas de matière entre les électrons et
le noyau, c’est du vide. On dit que l’atome a
une structure lacunaire.
L’ensemble des positions des électrons donne
l’image d’un nuage enveloppant le noyau :
c’est le nuage électronique.

1.5. Vérification de l’électroneutralité d’un atome


Soit un atome de nombre de charge Z :
-Son noyau contient Z protons ayant chacun une charge électrique +e. Sa charge
totale est
Q(noyau) = + Z.e ;
- son cortège électronique comporte Z électrons ayant chacun une charge électrique –
e.
Sa charge électrique totale est Q(électrons) = – Z.e.
-La charge électrique totale de l’atome est :
Q(atome) = Q(noyau) + Q(électrons) = + Z.e + (– Z.e) = 0
Ce qui vérifie l’électroneutralité d’un atome.
II. Le modèle de Lewis
2.1. Couche électronique
Les électrons d’un atome sont répartis en couches électroniques (ou niveaux
d’énergie). Tous ceux qui sont également liés au noyau appartiennent à la même
couche électronique.
La couche la plus proche du noyau est notée K, les suivantes, dans l’ordre
d’éloignement croissant, sont notées L, M, …

120 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2. Répartition des électrons sur les différentes couches électroniques
2.2.1. Règles de remplissage des couches
La répartition des électrons d’un atome obéit à deux règles.
a. Première règle
Une couche ne peut contenir qu’un nombre limité d’électrons.
La couche K peut contenir au maximum 2 électrons.
La couche L peut contenir au maximum 8 électrons.
La couche M peut contenir au maximum 18 électrons.
Lorsqu’une couche contient le maximum d’électrons on dit qu’elle est
saturée (ou pleine).
b. Deuxième règle
Le remplissage des couches électroniques s’effectue en
commençant par la couche K, lorsqu’elle est saturée c’est la
couche L qu’on remplit et ainsi de suite.
Remarque
Si la répartition des électrons dans les différentes couches vérifie les deux règles de
remplissage, on dit que l'atome est dans son état fondamental (ou état le plus
stable)

2.2.2. Couche externe et Couches internes


a. Couche externe
La dernière couche occupée par les électrons d'un atome est appelée
couche externe
(ou couche périphérique). Les électrons s’y trouvant sont appelés
électrons externes ou périphériques ou bien électrons de valence
N’oublie pas
- On appelle électrons de valence, les électrons de la couche externe de l’atome.
Les électrons apparaissent sous forme de doublets et d’électrons célibataires.
- La dernière couche ou couche externe ne peut contenir plus de huit ( 8)
électrons.

b. Couche interne
Les autres couches occupées par les électrons sont appelées couches internes et les
électrons s’y trouvant sont appelés électrons internes ou de cœurs.

2.2.3. Schématisation des couches électroniques (ou diagramme de niveau


d’énergie)
Les couches électroniques sont schématisées par des traits horizontaux et les
électrons par des
Points. En face de chaque trait on indique le symbole de la couche.
Exemples :
Exemple 1
La structure électronique de l'atome de fluor F (Z= 9) est :

Soutien scolaire :PC 4ème 121


La couche L est la couche externe, elle renferme 7 électrons externes.
La couche K est la couche interne, elle est saturée à deux électrons.
Exemple 2
La structure électronique de l'atome d’aluminium (Z = 13) est :

La couche M est la couche externe, elle renferme 3 électrons externes.


Les couches K et L sont les couches internes, elles sont saturées respectivement à 2
et à 8 électrons.

2.2.4. Formule électronique


On peut représenter la structure électronique d'un atome par une formule
électronique : on écrit la lettre qui correspond à chaque couche occupée et on
indique en exposant, en haut à droite, le nombre d'électrons de cette couche.
La formule électronique de l'atome de fluor s'écrit alors : (K)2 (L)7 ;
Celle de l'atome d'aluminium s'écrit : (K)2 (L)8 (M)3.

2.3. Schéma ou modèle de Lewis


a. Définition
On appelle modèle de Lewis d’un atome, la représentation des électrons externes d’un
atome autour de son symbole. Il a pour but de schématiser la structure
électronique externe d’un atome.
Pour l’établir, chaque atome est scindé formellement en deux :
- le noyau et les électrons des couches internes sont représentés par le symbole
de l’atome ;
- les électrons de la couche externe figurés par :
 Un point s’ils sont célibataires ;
 Ou un tiret s’ils forment un doublet entourent le symbole de
l’atome.
b. Exemples
c.
Exemple 1
Modèle de Lewis de l'atome de fluor F (Z= 9)
La formule électronique de l'atome de fluor s'écrit alors : (K)2 (L)7.
Le modèle de Lewis de l’atome de fluor est donc :

122 Soutien scolaire : PC 4ème


Exemple 2
Modèle de Lewis de l’atome d’aluminium Al (Z=13)
La formule électronique de l'atome d'aluminium s'écrit : (K)2 (L)8 (M)3.
Le modèle de Lewis de l’atome d’aluminium est donc :

B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES


B1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme le constituant de l’atome chargé :
a. Positivement ;
b. Négativement.

1.2. Indique la valeur de la charge élémentaire


1.3. Donne la valeur de la charge électrique portée par :
a. un proton ;
b. un électron ;
c. un neutron

1.4. Indique le nombre d’électrons que peut contenir au maximun :


a. la couche M ;
b. la couche L ;
c. la couche K

II. Questions à choix multiples (QCM)


2.1. Choisis la (ou les) réponse(s) juste(s) dans les propositions suivantes
2.1.1. Un atome est constitué :
a. d’un noyau ;
b. d’un nuage d’électrons ;
c. des molécules

2.1.2. Le noyau d’un atome est :


a. chargé positivement ;
b. chargé négativement ;
c. électriquement neutre

2.1.3. Les électrons contenus dans le nuage sont :


a. chargés positivement ;
b. chargés négativement ;
c. électriquement neutre

Soutien scolaire :PC 4ème 123


2.1.4. Le noyau d’un atome contient :
a. des protons ;
b. des électrons ;
c. des neutrons

2.1.5. Un atome est :


a. chargé positivement ;
b. chargé négativement ;
c. électriquement neutre

2.1.6. Le nombre de protons contenus dans un atome :


a. se nomme numéro atomique ;
b.se not A ;
c.se note Z

2.2. Choisis la réponse correcte


2.2.1. Dans les couches K et L on peut placer :
a. un nombre illimité d’électrons ;
b. le même nombre d’électrons dans chaque couche ;
c. 12 électrons.

2.2.2. Le nombre maximum d’électrons que peut contenir une couche :


a. est le même pour toutes les couches ;
b. diffère d’une couche à une autre ;
c. dépend de l’atome considéré.

2.2.3. Un atome dont la couche externe est saturée peut avoir pour formule
électronique :
a. (K)1 (L)8 ;
b. (K)2 (L)8 ;
c. (K)2 (L)6.

2.2.4. Le noyau de l'atome contient des :


a. protons seulement ;
b. électrons seulement ;
c électrons et des protons ;
d. protons et des neutrons.

B.2. Série d’exercices


Exercice 1
Le noyau de l’atome d’aluminium a pour symbole 2713𝐴𝑙 .Donne son :
1. numéro atomique,
2. nombre de nucléons,
3. nombre de protons,
4. nombre de neutrons,
5. nombre d’électrons correspondant à l’atome d’aluminium.

124 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 2
L’atome de sodium Na a pour numéro atomique Z=11.
1. Détermine la répartition électronique de cet atome.
2. Trouve le nombre d’électrons sur sa couche externe.

Exercice 3
L’atome de fluor F a pour numéro atomique Z=9.
1.établis sa répartition électronique
2. Indique combien d’électrons a-t-il sur sa couche externe.

Exercice 4
Détermine la composition électronique (protons, neutrons, électrons) des atomes
suivants :
12 32
6𝐶 ; 16𝑆.

Exercice 5
La répartition électronique d’un atome est K2 L8 M7 . Dis :
1. combien de couches électroniques possède-t-il,
2. Combien d’électrons l’atome possède –t-il au total,
3. Combien d’électrons se trouvent sur la couche externe.

Exercice 6
L’atome d’un élément X, à identifier, a pour représentation de Lewis dans l’état
fondamental :
1. Précise combien d’électrons a-t-il sur sa couche externe
2. Sachant que cette couche est la couche L, détermine le
numéro atomique de X .
3.établis la formule électronique complète de son atome.

C. Situation problème
L’atome de cuivre possède 29 électrons et 63 nucléons. Pour s’exercer parce qu’il a
un devoir en vue, un apprenant d’une classe de 4ème se propose de calculer la charge
de cet atome. Malheureusement, il ne se souvient plus des formules à appliquer. Tu
es sollicité de l’aider à le faire. Calcule :

1. la charge totale des électrons de cet atome.


2. la charge du noyau de l’atome de cuivre.
3. la charge de cet atome de cuivre.
On donne e= 1,6.10-19C

Soutien scolaire :PC 4ème 125


O.S. 1.2. Distinguer métaux et non métaux, métaux lourds et métaux légers

Leçon 2 : DISTINCTION METAUX ET NON METAUX

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion d’élément chimique
Des atomes (ou des ions) dont les noyaux ont le même numéro atomique Z (nombre
de protons) appartiennent au même élément chimique.
Un élément chimique est caractérisé par son numéro atomique Z. C’est lui qui
permet de l’identifier. Chaque élément chimique est représenté par un symbole
composé d’une lettre majuscule parfois suivie d’une minuscule.

II. Tableau périodique


2.1. Présentation du tableau périodique ou classification périodique des
éléments
La classification périodique des éléments actuelle comprend 18 colonnes et 7
lignes ; les éléments chimiques y sont classés par numéro atomique Z croissant.
Elle est grande partie l’œuvre du chimiste Russe DIMITRI MENDELEÏEV en mars
1869.
Dans cette leçon, on utilise une classification simplifiée à 8 colonnes ou groupes.

Légende
H : hydrogène ; He : hélium ; Li : lithium ; Be : beryllium ; B :bore ; C :Carbone ;
N :azote ; O : oxygène ; F: fluor; Ne: néon; Na sodium; Mg magnésium; Al:
aluminium; Si: silicium; P : phosphore ; S : soufre ; Cl : chlore ; Ar : argon

126 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2. Constitution des périodes et des groupes
2.2.1. Constitution des périodes ou lignes

Le tableau ci-dessous présente une classification simplifiée des 18 premiers éléments


avec trois lignes et huit colonnes.

Nous constatons que :


 Les éléments pour lesquels la même couche électronique se remplit
progressivement d'électrons appartiennent à la même période ;
 Le numéro de la période à laquelle appartient l'élément correspond au
nombre de couches

Électroniques remplies. Ainsi l'hydrogène H et l'hélium He appartiennent à la même


période
car pour ces deux éléments la couche K est remplie progressivement d'électrons ;
 La première période comporte deux éléments seulement car la couche K
est saturée à deux électrons ;
 Le lithium Li et le fluor F appartiennent à la deuxième période car pour
ces deux éléments la couche K et la couche L sont remplies
progressivement d'électrons ;
 La deuxième période comporte huit éléments car la couche L est saturée
à huit électrons.
N’oublie pas
Dans le tableau de classification, les périodes sont les lignes horizontales. On les note
par les chiffres arabes 1, 2, 3,…

2.2.2. Constitution des colonnes ou groupes


 Les éléments sont répartis dans des groupes en tenant compte de leurs
structures électroniques externes.
 Ainsi les éléments ayant le même nombre d'électrons externes ( de
valence ) appartiennent à un même groupe.
 Par exemple l'hydrogène H, le lithium Li et le sodium Na appartiennent à
un même groupe car ils ont tous un électron de valence. Il en est de
même pour le fluor F et le chlore Cl qui ont sept électrons externes.
 Le numéro du groupe est donné par le nombre d'électrons sur la couche
externe.

Soutien scolaire :PC 4ème 127


N’oublie pas
Dans le tableau de classification, les groupes sont les lignes verticales. On les note
par les chiffres romain (I, II, III,…)

2.2.3. Généralisation
Un élément est repéré dans le tableau de classification périodique par son numéro de
ligne ou période et par son numéro de colonne.

- Le numéro de ligne (ou période) indique le nombre de couches


électroniques occupées de l’atome de l’élément considéré.
- Le numéro de colonne (ou groupe) indique le nombre d’électrons de la
couche externe de l’atome.
- De la position d’un élément dans la classification, on déduit la structure
électronique de l’atome.

III. Familles chimiques et propriétés chimiques


3.1. Notion de famille
Une famille chimique est l’ensemble des éléments appartenant à une même colonne
de la classification périodique. On distingue huit (8) familles chimiques :
Les alcalins, les alcalino-terreux, les terreux, les carbonides, les azotides, les
sulfurides, les halogènes, les gaz rares.

IV. Distinction métaux et non métaux


4.1. Illustration du tableau périodique

4.2. Constatation
On peut classer les éléments du tableau périodique en 4 catégories, selon les
propriétés de leurs corps simples. On distingue :
• les métaux
• les non-métaux
• les métalloïdes
• les gaz rares

128 Soutien scolaire : PC 4ème


4.2.1. Les métaux
Les métaux se trouvent à gauche dans le tableau périodique des éléments.
(Voir figure)

La catégorie des métaux renferme le plus grand nombre d’éléments. Les métaux ont
des propriétés communes :
 Tous les métaux présentent un éclat métallique
caractéristique.
 Tous les métaux, sauf le mercure, sont solides à température
ambiante (mercure, liquide).
 Les métaux sont de bons conducteurs électriques (conduisent
le courant électrique).
 Les métaux sont de bons conducteurs thermiques
(conduisent la chaleur).

4.2.2. Les non-métaux

Les non-métaux se trouvent à droite dans le tableau périodique des éléments (à


l’exception de l’hydrogène, qui se trouve à gauche). Le dernier groupe du tableau
périodique ne fait pas partie des non-métaux, mais constitue une catégorie
d’éléments à part, les gaz rares.
Les propriétés des non-métaux sont très variées :

 Les non-métaux sont de couleurs et d’aspects très variés.


 Les non-métaux sont de mauvais conducteurs électriques, à
l’exception du graphite
(Carbone C) bon conducteur électrique.
 Les non-métaux sont de mauvais conducteurs thermiques, à
l’exception du graphite (bon conducteur thermique).

Soutien scolaire :PC 4ème 129


4.2.3. Les métalloïdes (ou semi-métaux)

Dans le tableau périodique des éléments, on retrouve les métalloïdes le long d’une
diagonale tracée entre le bore (B) et l’astate (At). A gauche de cette diagonale se
trouvent les métaux, à droite, les non métaux (sauf : l’hydrogène il fait partie des
non-métaux, mais se trouve à gauche dans le tableau périodique). Les métalloïdes
ont des propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux. Cette
catégorie renferme notamment le silicium (Si).

N’oublie pas
A cause de leur conductibilité électrique très particulière, les métalloïdes jouent un
rôle important dans la fabrication de semi-conducteurs (nécessaires pour le
fonctionnement des Ordinateurs ou des téléphones portables). Ils sont également
utilisés dans les cellules solaires (ou panneaux photovoltaïques)

V. Métaux lourds et Métaux légers


Comme il existe un grand nombre d’éléments métalliques, on peut classifier les
métaux en sous-catégories, par exemple selon :

• leur masse volumique ρ ou a.


On distingue :
- les métaux légers (ρ < 4g/cm3)
Exemples : aluminium (Al), magnésium (Mg), sodium (Na), lithium (Li), etc.
- les métaux lourds (ρ > 4g/cm3)
Exemples : plomb (Pb), le mercure (Hg), argent (Ag), l’or (Au),
étain(Sn),etc.

• leur résistance vis-à-vis de l’acide chlorhydrique :


La plupart des métaux réagissent avec l’acide chlorhydrique : ils sont attaqués
par l’acide chlorhydrique. Quelques métaux sont toutefois résistants à
l’acide chlorhydrique (c’est-à-dire qu’ils ne réagissent pas avec l’acide
chlorhydrique), ces métaux sont appelés métaux
Nobles. Les métaux nobles sont les suivants :
Le platine (Pt) , l’argent (Ag), le mercure (Hg), l’or (Au) et le cuivre (Cu).

130 Soutien scolaire : PC 4ème


B. SERIE DE QUESTIONS, D’EXERCICES ET PROBLEMES
B1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte.
1.1. Cite deux exemples :
a. des métaux lourds ;
b. des métaux légers ;
c. des métaux nobles.

1.2. Donne un exemple d’un élément métalloïde.


1.3.dis quel est le métal liquide à la température ambiante
1.4. Cite deux propriétés communes :
a. Aux non-métaux ;
b. aux métaux

1.5. Cite une propriété des métaux nobles


1.6. Dis comment appelle-t-on les lignes horizontales du tableau périodique.
1.7. Dis comment appelle-t-on les lignes verticales du tableau périodique
1.8. Dis combien de colonnes comportent le tableau périodique simplifié
1.9. Indique les quatre (4) catégories d’éléments du tableau périodique
1.10. Cite dans le tableau périodique :
a. Trois familles des métaux
b. trois familles des non-métaux

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Distingue :
a. Les métaux lourds et les métaux légers
b. un métal noble et un métalloïde

2.2. Définis :
a. un élément chimique ;
b. une famille chimique

2.3.dis pourquoi l’aluminium n’est pas un métal alors qu’il est dans le groupe I
2.4. Explique pour l’hélium est un gaz rare alors qu’il ne possède que 2 électrons sur
la couche externe

III. Questions à choix multiples (QCM)


Pour chaque question, indique la (ou les) bonne(s) réponse(s)
3.1. Les éléments chimiques sont classés par :
a. masses atomiques croissantes ;
b. nombre de nucléons ;
c. numéros atomiques croissants

3.2. La classification simplifiée comprend :


a. 18 colonnes ;
b. 8 colonnes ;
c. 6colonnes.

Soutien scolaire :PC 4ème 131


3.3. Les atomes de la première ligne ont :
a. La couche K occupée ;
b. les couches K et L occupées ;
c. les couches K, Let M occupées.

3.4. Les atomes de la deuxième ligne ont :


a. la couche K occupée ;
b. les couches K et L occupées ;
c. les couches K, L et M occupées.

3.5. Les éléments chimiques d’une même famille ont :


a. le même nombre d’électrons ;
b. le même nombre d’électrons externes ;
c. le même nombre de protons

3.6. La famille des alcalins est située :


a. dans la première colonne ;
b. dans la deuxième colonne ;
c. dans la cinquième colonne

3.7. La famille des gaz nobles est située :


a. dans la troisième colonne ;
b. dans la septième colonne ;
c. dans la huitième colonne

3.8 Les atomes de la famille des halogènes ont :


a. Trois électrons externes ;
b. sept électrons externes ;
c. huit électrons externes.

3.9. Les atomes des éléments appartenant à la même ligne dans le tableau de la
classification périodique ont le même nombre :
a. d'électrons sur la couche externe ;
b. de couches occupées par les électrons ;
c. de charge.

3.10. Les propriétés chimiques d'un élément dépendent du nombre :


a. d'électrons de la couche externe de l'atome correspondant ;
b. d'électrons des couches internes de l'atome correspondant ;
c. de masse.

3.11. Les éléments fluor et chlore, appartiennent à la famille des :


a. alcalins ;
b. halogènes ;
c. gaz rares.
3.12. Tous les atomes des gaz rares ont le même nombre d'électrons sur la couche
externe, sauf l’atome :
1. de néon ;
2. d'hélium ;
3. d'argon.

132 Soutien scolaire : PC 4ème


B.2. Série d’exercices
Exercice 1
La caféine est un des composants du café. Sa formule brute s’écrit : C8H10N4O2.
Complète le tableau.

Exercice 2
Cinq éléments ci-dessous de la classification périodique ont été volontairement
effacés.

Replace-les dans la bonne colonne du tableau ci-dessous.

Exercice 3
En utilisant la classification périodique des éléments, complète le tableau ci-
dessous.

Soutien scolaire :PC 4ème 133


Exercice 4
L'atome d'un élément X a pour structure électronique (K)2 (L)7.
1. Dis à quelle période et à quelle colonne appartient cet élément.
2. Trouve son numéro atomique.
3. En utilisant le tableau de la classification périodique, identifie cet
élément en donnant son symbole et son nom.
Exercice 5
Le silicium Si a pour numéro atomique Z=14.
1. Donne la structure électronique de l'atome correspondant.
2. Dans le tableau de la classification périodique on trouve, juste à la
droite du silicium et dans l'ordre, les éléments phosphore P, soufre S,
chlore Cl et argon Ar. Détermine les numéros atomiques de ces
éléments.
3. déduis les structures électroniques des atomes correspondants.

Exercice 6
On considère les éléments représentés par un chiffre romain et dont le numéro
atomique est précisé ci-dessous :

1.Établis la structure électronique des atomes correspondant à ces


éléments.
2. déduis le nombre d'électrons externes de chacun de ces atomes.
3. Parmi les éléments considérés, quels sont ceux qui appartiennent à
une même famille ?
4. Donne le nom de chaque famille.

Exercice 7
On donne : H (Z = 1) ; N (Z = 7) et S (Z = 16).
1. Indique comment sont répartis les électrons de chacun de ces atomes
sur les différentes couches électroniques.
2. Donne la position de chacun de ces atomes dans le tableau périodique.

Exercice 8
1. Complète le tableau suivant par ce qui convient.

134 Soutien scolaire : PC 4ème


2. Dégage du tableau les éléments chimiques appartenant à la même famille.
3. Déduis le nom de cette famille.

Exercice 9
1) Donne la structure électronique des gaz rares suivants : l’hélium, le néon
et l’argon.
2) Explique pourquoi les gaz rares sont stables
3) Quelle structure électronique ont les métaux alcalino-terreux ?
4) Soient les éléments chimiques suivants : C (Z = 6), N (Z = 7), O (Z = 8) et
F (Z = 9)
Situe-les dans le tableau périodique.

Exercice 10
L’élément bore B appartient à la deuxième ligne et à la troisième colonne de la
classification. Écris la structure électronique de l’atome de cet élément.

Situation problème à résoudre


L'atome d'un élément X possède 7 électrons sur sa couche externe. Sachant que
cette couche est la couche L. Pour s’exercer parce qu’il a un devoir de classe en vue,
un apprenant d’une classe de 4ème veut identifier cet élément par son nom.
Malheureusement, il ne se souvient plus de la démarche à suivre. Tu es sollicité de
l’aider à le faire.
1. établis la structure électronique complète de l'atome X .
2. détermine son numéro atomique.
3. Localise cet élément dans le tableau de la classification périodique (période et
groupe)
4. identifie cet élément par son nom.

Soutien scolaire :PC 4ème 135


O.S.1.3. Montrer les dangers liés à l’absorption des produits chimiques

Leçon 3 : DANGERS LIES A L’ABSORPTION DES


PRODUITS CHIMIQUES

A. L’ESSENTIEL DU COURS

Introduction
Les produits chimiques sont omniprésents dans les différents laboratoires et dans la
vie de tous les jours. Ils peuvent avoir des effets sur l’homme (perturber le
fonctionnement de l’organisme et provoquer des intoxications aiguës, avec des effets
plus ou moins graves ou des intoxications chroniques) et sur l’environnement.

I. Quelques définitions
1.1. Produits chimiques
C’est un produit qui est susceptible de provoquer intoxications, lésions, brûlures,
incendies, explosions. Les produits chimiques sont des produits dangereux. Il faut
connaître les risques de ceux que nous utilisons, pour cela des informations sont
mentionnées sur leurs étiquettes.

1.2. Danger : c’est « tout ce qui est susceptible de causer une blessure ou une
maladie ou bien la mort à quelqu’un »

1.3. Risque chimique : c’est « la possibilité que le danger puisse causer une blessure
ou une maladie ou la mort »

1.4. Étiquetage
Sur chaque bouteille de produit chimique, on peut trouver une étiquette renseignant
sur son
Identification et indiquant les informations essentielles relatives à la sécurité.

II. Identification des produits chimiques


Tous les récipients contenant un produit chimique ou une substance doivent porter
une étiquette sur laquelle se trouvent un ou deux pictogrammes indiquant le ou les
dangers encourus par l’utilisateur, le nom et la formule chimique du contenu ainsi
que des phrases de risques, des phrases de conseils de prudence et le cas échéant
des indications pour le stockage.

136 Soutien scolaire : PC 4ème


III. différents Pictogrammes signalant le risque chimique
3.1. Notion de pictogramme
Les produits chimiques manipulés peuvent être dangereux. Leur ingestion, leur
inhalation ou leur contact avec la peau peuvent nuire gravement à la santé.
Pour informer les utilisateurs des dangers sur la santé et sur l’environnement, des
pictogrammes sont indiqués sur les emballages de ces produits chimiques.
Les pictogrammes nous renseignent sur les principaux dangers des produits
chimiques.

3.2. Différents pictogrammes et leur signification


3.2.1.
Signification : nocif, c’est-à dire produit pouvant provoquer une intoxication (par
ingestion, inhalation ou par voie cutanée)
Exemple : cyclohexane

3.2.2. Signification : Dangereux pour l’environnement


Produit pouvant nuire à l’environnement
Exemple : sulfate de cuivre anhydre

3.2.3.

3.2.3. Signification : Corrosif


Produit pouvant provoquer des brûlures (peau, yeux, voies respiratoires)
Exemple : acide chlorhydrique

Soutien scolaire :PC 4ème 137


3.2.4. Signification : Toxique
Produit pouvant provoquer de graves conséquences sur la santé (par ingestion,
inhalation ou par voie cutanée)
Exemple : cyanure

3.2.5. Signification : Explosif


Produit pouvant exploser sous l’effet d’un choc ou de la chaleur, au contact d’une
flamme ou d’une étincelle
Exemple : trinitroglycérine

3.2.6. Signification : comburant


Produit favorisant la combustion de produits inflammables.
Exemple : dioxygène

3.2.7. Signification : Inflammable


Produit pouvant s’enflammer en contact d’une source de chaleur
Exemple : alcool à brûler, essence, l’éther, …

138 Soutien scolaire : PC 4ème


3.2.8. Signification : irritant
Produit pouvant provoquer une réaction inflammatoire (peau, yeux, voies
respiratoires)
Exemple : ammoniac

IV. Effets des produits chimiques sur la santé et la sécurité


Les produits chimiques présentent des dangers pour les personnes, les installations
ou l’environnement : intoxications aiguës, asphyxie, mort, incendie, explosion,
pollution ,, Ils peuvent aussi provoquer des effets plus insidieux, après des années
d’exposition de l’utilisateur à des faibles doses, voir plusieurs années après la fin de
l’exposition.La gravité des effets des produits chimiques sur la santé dépend de
plusieurs paramètres :
Caractéristiques du produit chimique concerné, voies de pénétration dans
l’organisme, mode d’exposition, état de santé et autres expositions de la personne
concernée.
V. Modes de contamination (absorption) des produits chimiques et de
prévention

Mode Contamination Prévention


ingestion Par le pipetage oral, Interdiction de boire,
Par le port incorrect des gants, fumer, manger en
Une mauvaise hygiène présence de produit
chimique ou au
laboratoire
Voie oculaire Par les projections et les aérosols Eviter les projections des
produits chimiques
Voie cutanée Par les projections, le contact direct, Porter les gangs, éviter les
les blessures projections des produits
chimiques sur la peau
inhalation Lors des opérations de flambage, Eviter d’inhaler les
d’homogéination produits chimiques

N’oublie pas
Qu’il soit rentré dans l’organisme par la peau, la bouche ou le nez, le produit
chimique se mélange avec le sang et atteint n’importe lequel de nos organes. Par
conséquent, il peut entraîner des blessures ou des maladies graves voire mortelle
comme le cancer.

Soutien scolaire :PC 4ème 139


VI. Dangers liés à certains métaux
Tous les métaux lourds comme le mercure, le plomb, l’uranium, etc sont dangereux.
Cela entraîne une contamination de l’homme et de son environnement lorsque ces
métaux se retrouvent dans le sol et dans l’eau.

VII. Les mesures de protection


7.1. Protection individuelle
• Adopter une attitude responsable vis-à-vis du matériel et de ses
affaires personnelles : dégager les allées, protéger ses vêtements, ne
pas être brusque avec le matériel fourni.
• Protéger sa personne : porter blouse, lunettes et gants lors de la
manipulation de produits corrosifs, travailler sous hotte aspirante lors
d’une manipulation d’un produit toxique.
• Tout produit chimique peut être dangereux : manipuler les flacons avec
précautions, lire les étiquettes, ne pas goûter ni sentir les produits
Chimiques, ne pas mettre ses doigts au contact des produits, ne pas
mélanger les produits sans l’accord du professeur.
• Attention ! Ne jamais verser d’eau dans un acide concentré : les
dilutions se font en versant l’acide dans l’eau, lentement, par petite
quantité.

7.2. Protection collective


Respecter les normes de sécurité, c’est d’abord respecter les autres.
• Attention à l’utilisation du feu ! Pour chauffer un tube à essai, incliner
le tube en direction d’un mur ou d’une fenêtre et jamais en direction
de son voisin ; utiliser des pinces en bois pour tenir des objets chauds.
• Après les expériences, ne jeter les produits à l’évier que si le professeur
vous le demande, sinon utiliser des poubelles appropriées. Nettoyer la
verrerie à l’eau et essuyer la table de travail.

7.3. Quelques règles en cas d’accident


• Ingestion accidentelle : ne jamais faire vomir, ni boire.
Il faut prévenir le service médical en précisant le produit ingéré
(étiquette).
• Projection cutanée et brûlure : laver durant 20 minutes à l’eau froide
et n’utiliser aucun autre produit.
• Projection oculaire : même geste d’urgence que précédemment.
• En cas d’irritation : ne pas frotter mais laver longuement à grande
eau la partie touchée.

140 Soutien scolaire : PC 4ème


B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS

B.1. Série de questions


I. Questions à réponse construite courte
1.1. Cite trois exemples de produit chimique dans chaque état de la matière.
1.2. Dis en combien de catégorie se répartissent les produits chimiques.
1.3. Cite trois modes d’absorption des produits chimiques possibles dans l’organisme
humain
1.4. Cite deux effets des produits chimiques sur la santé

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Donne le sens en chimie des termes :
a. Danger ;
b. risque chimique

2.2. Fais la différence entre :


a. Ingestion et inhalation d’un produit chimique
b. voie cutanée et voie respiratoire d’un produit chimique
c. un produit toxique et un produit corrosif
d. un produit inflammable et un produit explosif

2.3. Propose la définition d’un pictogramme

III. Questions à choix multiples (QCM)


Pour chaque question, choisis la réponse exacte
3.1. Un produit irritant est un produit :
a. Pouvant provoquer des brûlures
b. favorisant la combustion de produits inflammables
c. pouvant provoquer une réaction inflammatoire

3.2. Un produit comburant est un produit :


a. Pouvant provoquer de graves conséquences sur la santé
b. pouvant s’enflammer en contact d’une source de chaleur
c. favorisant la combustion de produits inflammables

3.3. Un produit dangereux pour l’environnement est un produit :


a. Pouvant exploser sous l’effet d’un choc
b. pouvant nuire à l’environnement
c. pouvant provoquer une intoxication

3.4. Le pictogramme ci-contre indique :


a. Un danger forcément mortel ;
b. un produit toxique
c. un cimetière

Soutien scolaire :PC 4ème 141


B.2. Série d’exercices
Exercice 1
Sur les étiquettes de deux produits chimiques figurent les indications suivantes :

1. Dis quel est le danger présenté par l’anhydrique acétique


2. Le paraminophénol est nocif par inhalation, ingestion et par voie cutanée.
Déduis les mesures de sécurité à respecter lors de la manipulation de ces deux
produits

Exercice 2
Une solution commerciale d’acide chlorhydrique porte le symbole :

Un professeur fournit à ses élèves une solution d’acide chlorhydrique préparée à partir de la
solution commerciale et portant le pictogramme :

1. Dis quelle est la signification des pictogrammes de sécurité.


2. Des deux solutions, laquelle est la plus acide ? Justifie ta réponse.

Exercice 3
La soude concentrée présente le danger suivant :

1. Dis quels sont les risques liés à la manipulation de ce produit.


2. Déduis les mesures de sécurité à respecter.

142 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 4
L’éthoxyéthane, couramment appelé éther éthylique, est un solvant très utilisé. Ci-dessous
figure la reproduction de l’étiquette d’un flacon d’éthoxyéthane.
1. Dis que signifie le pictogramme.
2. Précise quelles précautions faut-il prendre pour manipuler ce produit.

Exercice 5
Sur le flacon d’un produit chimique figurent les pictogrammes ci-après
1. Donne la signification de chacun des pictogrammes
2. Indique les précautions à prendre lors de la manipulation de ce produit.

Exercice 6
Dis à quel type de danger correspondent les pictogrammes suivants :

Exercice 6
Dis à quel type de danger correspondent les pictogrammes suivants :

Exercice 7
1. Dis quel pictogramme signifie un danger d’inflammabilité dans les propositions
ci-après

Soutien scolaire :PC 4ème 143


2. Indique le danger encouru par une personne qui manipule un produit portant ces
pictogrammes sans respecter les mesures de sécurité.
3. Détermine les mesures de sécurité lors de l’utilisation de ce produit.

Exercice 8
La lampe fluocompacte (dite à basse consommation) remplace la lampe à incandescence. Elle
contient un mélange d’argon, de vapeur de mercure et de poudres fluorescentes.
1. Relève les éléments chimiques présents dans une lampe fluocompacte en donnant leur
nom et leur symbole.
2. Le mercure est un produit toxique, corrosif, et dangereux pour l’environnement.
Sélectionne les pictogrammes correspondant à ces dangers.

Situation problème à résoudre


Un apprenant d’une classe de 4ème a lu dans une revue scientifique que la maladie de Minamata
fut observée pour la première fois vers 1955 après qu’une usine de fabrication d’engrais ait
relâché des dérivés de mercure près des rivages de la petite ville de Minamata au Japon. Plus de
500 personnes sont décédées, la plupart ayant consommé régulièrement des poissons fortement
pollués par les résidus de mercure. Tous les métaux lourds comme le mercure sont dangereux.
Inquiété par cette connaissance, il se propose de déterminer les précautions à prendre pour
éviter l’inhalation des vapeurs de mercure dans le corps humain. Malheureusement, il ne se
souvent plus de mesure de sécurité de l’utilisation des produits chimiques dangereux. Tu es
sollicité de l’aider à le faire.
1. Indique deux pictogrammes que doit présenter le mercure
2. précise sous quel aspect physique se trouve le mercure dans les conditions
usuelles
3. Détermine les précautions à prendre pour éviter l’inhalation des vapeurs de
mercure dans l’organisme humain.

144 Soutien scolaire : PC 4ème


O.S.1.1. Préparer des solutions ioniques aqueuses
O.S.1.2. Dégager l’importance des ions pour les êtres vivants

Leçon 4 : PREPARATION DES SOLUTIONSIONIQUES


AQUEUSES ET IMPORTANCE DES IONS

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Solution
1.1. Phénomène de dissolution
1.1.1. Activité d’apprentissage

1.1.2. Exploitation de l’activité


Après avoir mélangé et bien agité, le sucre n’est plus visible à l'œil nu dans l'eau. Il
forme ainsi avec l’eau un mélange homogène.

1.1.3. Retiens
Le sucre ne disparaît pas et, ne fond pas, il se dissout dans l'eau. C'est le
phénomène de dissolution. On obtient une solution de saccharose (sucre). Le sucre
est appelé le soluté et l'eau est appelé le solvant.

N’oublie pas
Dissolution et fusion sont deux phénomènes bien différents.

1.1.4. Définition d’une dissolution


La dissolution est une opération qui consiste à mettre un soluté dans un solvant,
pour former un mélange homogène appelé solution.

1.2. Notions de : soluté, solvant et solution


1.2.1. Soluté
1.2.1.1. Définition
Un soluté est un corps qui se dissout dans un autre corps appelé solvant.

Soutien scolaire :PC 4ème 145


1.2.1.2. Exemples
Le sucre, le sel, l’alcool, le dioxyde de carbone…

N’oublie pas :
le soluté peut être solide, liquide ou gazeux.

1.2.2. Solvant
1.2.2.1. Définition
Un solvant est un corps capable de dissoudre d’autres corps (solutés).

1.2.2.2. Exemples : l’eau, l’essence…

1.2.3. Solution
1.2.3.1. Définition
Une solution est un mélange homogène obtenu en dissolvant un ou plusieurs
solutés dans un solvant.
En d’autres termes, c’est un mélange homogène formé de soluté et de solvant.
Remarque :
- dans une solution, le solvant est habituellement la substance qui se
trouve en plus grande quantité ;
- -dans une solution, si le solvant est l’eau, alors la solution est dite
aqueuse.

1.3. Solution aqueuse


Une solution aqueuse est une solution dont le solvant est l’eau.

II. Notion d’ions


Introduction
Les ions sont présents partout dans ton quotidien. On les trouve par exemple dans le
sel de cuisine, dans l’eau que tu bois, et même dans certains médicaments…

2.1. Formation des ions


2.1.1. Illustrations

146 Soutien scolaire : PC 4ème


2.1.2. Retiens
Les atomes qui constituent la matière qui nous entoure sont composés d’électrons en
mouvement autour d’un noyau.
Lors de certains phénomènes comme les transformations chimiques ou réactions
chimiques, des frottements ou le rayonnement…
L’atome (ou un groupe d’atomes) peut perdre ou gagner un ou plusieurs électrons et,
par conséquent il devient un ion monoatomique (ou polyatomique).

2.2. Définition d’un ion


Un ion est un atome ou un groupe d’atomes qui a perdu ou gagné un ou plusieurs
électrons.
Remarque
- L’ion contient le même nombre de charges positives que l’atome
correspondant.
- Le noyau d’un atome ne peut pas gagner ou perdre de charges positives.

2.3. Les types d’ions


- Les atomes et molécules sont électriquement neutres, mais en gagnant un
ou plusieurs électrons ils se chargent négativement et deviennent des ions
négatifs ou anions.
- De même en perdant un ou plusieurs électrons ils se chargent
positivement et deviennent alors des ions positifs ou cations.
- Donc, on distingue deux types d’ions : les ions positifs et les ions négatifs

N’oublie pas :
La formule chimique de l'ion, est constituée du symbole de l'atome dont il dérive suivi
en exposant du nombre de charges positives (+) ou négatives (-) qu'il a en excès.

2.3. 1.Formation des ions négatifs ou anions


2.3.1.1. Exemple : l’ion chlorure

L'atome de chlore de symbole Cl, est comme tous les atomes électriquement
neutres : c'est à dire que les charges positives de son noyau sont exactement
compensées par la charge électrique des 17 électrons présents dans son nuage
électronique.

Soutien scolaire :PC 4ème 147


En gagnant un électron, il devient excédentaire d'une charge négative, on dit
que ce n'est plus un
Atome mais un ion négatif, que l'on appelle couramment un anion.
On ne parle alors plus d'atome de chlore mais d'ion chlorure, dont la formule
chimique 𝐂𝐥− indique qu'il porte une charge négative.

2.3.1.2. Définition d’un ion négatif ou anion


Un ion négatif ou anion est un atome ou groupe d’atomes qui a gagné un ou
plusieurs électrons.
Exemple : l’ion hydroxyde de formule 𝐎𝐇 − ; l’ion chlorure de formule 𝐂𝐥−

2.3.2. Formation des ions positifs ou cations


2.3.2.1. Exemple : l’ion sodium

L'atome de sodium de symbole Na et électriquement neutre, compte 11 électrons


dans son nuage
Électronique. Cet atome peut perdre un électron, et devient alors excédentaire
d'une charge positive. On dit alors que c'est un ion positif, que l'on appelle
couramment un cation. Sa formule Na+ indique qu'il est excédentaire d'une charge
positive.

2.3.2.2. Définition d’un ion positif ou cation


Un ion positif ou cation est un atome ou groupe d’atomes qui a perdu un ou
plusieurs électrons.
Exemples : l’ion sodium de formule Na+ ; l’ion ammonium de formule 𝐍𝐇𝟒 +

2.4. Quelques ions à connaître et leurs formules


2.4.1. Ions positifs ou cations

148 Soutien scolaire : PC 4ème


2.4.2. Ions négatifs ou anions

N’oublie pas
- lorsqu’un ion est formé à partir d’un seul type d’atome, il est dit
monoatomique.
- lorsqu’un ion est formé à partir d’un groupe d’atomes, il est dit
polyatomique.

2.4.3. Détermination du nombre d’électrons d’un ion monoatomique


2.4.3.1. Pour un cation ou ion positif
Z𝐗
𝐚+
→ nombre d’électrons : n= Z- a ; avec n nombre d’électrons du cation

2.4.3.2. Pour un anion ou ion négatif


Z𝐗
𝐛−
→ nombre d’électrons : n= Z+b

III. Solide cristallisé ou solide ionique


3.1. Notion de solide ionique ou cristallisé

Un solide ionique (ou cristallisé) est un solide constitué d’anions et de cations


disposés de façons régulière dans l’espace pour former un cristal. Chaque ion est
attiré par les ions de signe opposé qui l’entourent ce qui assure la stabilité. Le tout
donne un ensemble électriquement neutre.
Les solides ioniques sont électriquement neutres et donnent des isolants
électriques.
La formule d’un solide ionique est une formule statistique qui donne la proportion
des ions présents sans indiquer les charges.
Exemple : le chlorure de sodium de formule NaCl.
Le chlorure de sodium est composé d’un ion sodium (Na+) pour un ion chlorure (𝐂𝐥− ).
L’ion sodium est entouré de 6 ions chlorure et chaque ion chlorure est également
entouré de 6 ions sodium.
3.2. Illustration

Soutien scolaire :PC 4ème 149


N’oublie pas :
Le cristal est une organisation ordonnée de la matière.
IV. Solution ionique aqueuse
4.1. Préparation des solutions ioniques aqueuses ou solutions électrolytiques
4.1.1. Mise en solution d’un solide ionique
a. Activité d’apprentissage
On réalise le montage schématisé ci-dessous

Dans la cuve, on place de l’eau déminéralisée, de l’eau du robinet, de l’eau


sucrée puis de l’eau salée et on observe l’éclat de la lampe.

Nom de la solution Etat de la lampe


Eau déminéralisée ou eau Ne s’allume pas ou très peu
distillée
Eau du robinet S’allume
Eau sucrée Ne s’allume pas
Eau salée S’allume
b. Exploitation de l’activité
- L’eau déminéralisée ou l’eau sucrée ne conduisent pas ou très peu le
courant électrique parce qu’elles contiennent en majorité des
molécules électriquement neutres : ce sont des solutions non
ioniques.
- L’eau salée ou l’eau du robinet conduisent le courant électrique parce
qu’elles contiennent en majorité des ions responsables du passage du
courant électrique : ce sont des solutions ioniques ou solutions
électrolytiques.

c. Retiens
- Une solution aqueuse qui conduit le courant électrique contient des
ions (cations et anions). On l’appelle solution aqueuse ionique. Le
soluté est un cristal ionique.

150 Soutien scolaire : PC 4ème


Exemple: Le mélange entre le sel ( NaCl ) et eau est une solution aqueuse ionique
contenant des ions Na+ et des ions Cl-
- Une solution aqueuse qui ne conduit pas le courant électrique est une solution
aqueuse non ionique.
Exemple : La solution de saccharose (sucre) est une solution non ionique.
4.1.2. Equation de dissolution ou dissociation ou d’ionisation d’un solide
ionique
L’équation de dissolution dans l’eau d’un solide ionique de formule AX(s) constitué de
cations A+ et d’anions X- s’écrit : AX(s) → A+(aq) + X-(aq)

4.2. Définition d’une solution ionique aqueuse


Une solution ionique aqueuse est une solution qui contient des ions.
Exemples :

V. Neutralité électrique des solutions ioniques aqueuses


5.1. Retiens
Une solution ionique aqueuse est électriquement ou globalement neutre : cela
signifie qu’elle contient autant de charges positives que de charges négatives.

5.2. Formule chimique d’une solution ionique


Pour écrire la formule chimique d’une solution ionique, on écrit entre parenthèse : la
formule du cation, un signe + et la formule de l’anion.

Remarque
- il faut parfois ajouter un coefficient devant la formule des ions pour
respecter la neutralité ou l’électroneutralité de la solution ionique.
- dans la formule, on écrit d’abord le cation, puis l’anion. Par contre, le nom
mentionne d’abord l’anion, puis le cation.
Exemple : solution de chlorure de fer III de formule : (Fe3++3Cl-)

Soutien scolaire :PC 4ème 151


VI. Conductivité des solutions ioniques
6.1. Schéma explicatif

6.2. Retiens
Le courant électrique dans une solution ionique est dû à un déplacement d’ions :

- Les ions positifs (cations) se déplacent dans le sens conventionnel du


courant
(du + vers le – ) ;
- Les ions négatifs (anions) se déplacent dans le sens contraire au sens
conventionnel du courant (du – vers le + ).

VII. Importance des ions (séance 2)


Information
Les ions présents dans notre organisme, sont indispensables pour une bonne
santé. Ils sont apportés par notre alimentation et une carence en certains ions peut
entraîner de graves maladies.

7.1. Importance des ions pour les êtres humains


7.1.1. Les ions sodium Na+
Ils interviennent dans la transmission des messages nerveux. Mais un excès de ces
ions favorise les maladies rénales et cardio-vasculaires. C’est pour cette raison qu’un
régime « sans sel » est prescrit aux malades cardiaques.

7.1.2. Les ions calcium Ca2+


Ils sont apportés essentiellement par les produits laitiers, interviennent dans la
fabrication du tissu osseux et sont aussi nécessaires dans le fonctionnement des
muscles. Une insuffisance en ions calcium peut entraîner le rachitisme chez les
enfants.

7.1.3. Les ions fer II Fe2+


Ils entrent dans la constitution de l’hémoglobine (protéine des globules rouges qui
permet le transport du dioxygène). Une insuffisance en ions Fe 2+ entraîne une
anémie.

152 Soutien scolaire : PC 4ème


7.1.4. Les ions fluorure 𝐅 −
Ils sont emmagasinés dans les os et dans les dents et leur absorption permet de
réduire les caries dentaires.

7.2. Importance des ions pour les végétaux


7.2.1. Les oligo-éléments
Ils sont présents à l’état de traces, c’est-à-dire en faible quantité, mais indispensables
à la croissance des végétaux.
Les principaux sont le bore, le cuivre, le zinc, le fer, le manganèse, le chlore…Les
plantes ont besoin d’oligo-éléments en quantités très faibles, mais précises.
Une carence en ions cuivre ne permet pas d’utiliser le fer. Un manque d’ions zinc
peut ralentir la croissance.

N’oublie pas :
Les oligoéléments en trop grande quantité dans le corps seraient toxiques.

7.2.2. L’élément phosphore P


Il joue un rôle très important chez les végétaux. Il favorise la croissance, la
reproduction, etc.
Les plantes l’absorbent sous forme d’ions phosphate 𝐏𝐎𝟑− 𝟒 .

7.2.3. L’élément potassium K


L’élément potassium est présent dans tous les organismes vivants sous forme d’ion
K+. Il contrôle les échanges d’eau entre la plante et l’atmosphère, et les aide donc à
lutter contre la sécheresse.

7.2.4. L’élément calcium Ca


L’élément calcium, assimilé sous forme d’ions Ca2+, est nécessaire au développement
de la plante.

7.2.5. Les engrains


Les engrains les plus utilisés sont ceux qui apportent les éléments prélevés de
manière prépondérante par les plantes dans le sol, c’est-à-dire l’azote, le phosphore
et le potassium.

B. s’exercer ou s’entrainer au cours

B.1. Série de questions


I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme les deux types d’ions
1.2. Indique la nature de la charge portée par :
a. Les ions positifs ;
b. les ions négatifs

1.3.
a. Dis comment appelle-t-on un atome qui a perdu des électrons
b. Donne trois exemples ainsi que leur formule

Soutien scolaire :PC 4ème 153


1.4. On a testé la conduction du courant électrique des solutions suivantes :

Eau alcoolisée Eau sucrée Eau salée Eau distillée


Ne conduit pas Ne conduit pas conduit Ne conduit pas
Indique les solutions qui ne contiennent que des molécules.

1.5. L’ion fluorure F − possède 10 électrons .Dis combien d’électrons possède l’atome
de fluor F.
1.6. L’ion cuivre II Cu2+ possède 27 électrons. Dis combien d’électrons possède
l’atome de cuivre Cu.
1.7. L’atome de potassium possède 19 électrons. Dis combien d’électrons possède
l’ion potassium K+
1.8. L’atome de soufre possède 16 électrons. Dis combien d’électrons possède l’ion
sulfure
1.9. Indique le sens de déplacement des anions dans une solution ionique ainsi celui
des cations.
1.10. Cite les propriétés d’une solution ionique

II. Questions à choix multiples (QCM)


2.1. Choisis la (ou les) bonne(s) réponse(s)
2.1.1. Un ion peut provenir d’un atome qui a :
a) perdu un électron ;
b) perdu un proton ;
c) gagné un électron.

2.1.2. Un ion peut être :


a) chargé positivement ;
b) électriquement neutre ;
c) chargé négativement

2.1.3. L’ion sodium a pour formule chimique Na+. Il provient d’un atome qui a :
a) perdu un électron ;
b) gagné un électron ;
c) perdu un proton

2.2. Choisis la bonne réponse


Quand le fer rouille, il se transforme en Fe3+.Coche la bonne réponse :

2.3. Recopie chacune des phrases en choisissant la bonne expression parmi celles
soulignées
a. CO2 représente la molécule/ l’atome/l’ion de dioxyde de carbone
b. (Cu2+ + SO2−
4 ) représente une solution composée de molécules /
d’atomes/d’ions
c. Un ion est électriquement neutre / possède une charge électrique
d. lorsqu’un atome perd des électrons, il se forme un ion positif / négatif
e. un ion composé de plusieurs atomes est dit monoatomique
/polyatomique.
f. dans une solution ionique, le courant électrique est dû à un
déplacement d’ions/ d’électrons.

154 Soutien scolaire : PC 4ème


2.4. Choisis la réponse correcte dans les propositions ci-après
2.4.1. Parmi les formules suivantes, choisis celles qui représentent un atome (ou un
groupement d’atomes) ayant perdu deux électrons :
a. Cu2+ ;
b. S2- ;
c. SO2−
4 ;
d. NO− 3 ;
e. Fe2+

2.4.2. Parmi les formules suivantes, choisis celles qui représentent un atome (ou un
groupement d’atomes) ayant perdu un électron :
a. Cl− ;
b. H+ ;
c. NH4+ ;
d. Na+ ;
e. NO− 3

2.4.3. L’ion ammonium contient un atome d’azote N et quatre atomes d’hydrogène H.


L’ensemble a perdu un électron. Parmi les propositions suivantes, choisis celle qui
représente sa formule : a. NH4− ; b. NH + c ; NH4+
2.5. Choisis et recopie la réponse juste parmi celles soulignées
a. Les cations sont des ions positifs/négatifs
b. les anions sont des ions négatifs/positifs

III. Questions à réponse construite peu élaborée


3.1. Définis les termes :
Soluté, solvant, solution, solution aqueuse, solution ionique aqueuse
3.2. Définis un ion et donne un exemple
3.3. Fais la différence entre un cation et un anion
3.4. Rédige la définition d’un solide cristallisé et donne un exemple
3.5. Explique pourquoi dit-on que les solutions ioniques sont électriquement neutre
3.6. Dis pourquoi certaines solutions aqueuses conduisent-elles le courant électrique
3.7. L’eau sucrée contient des molécules d’eau H2O et de sucre (C12H22O11). Explique
pourquoi cette solution n’est-elle pas conductrice du courant électrique.
3.8. Fais la différence entre un ion et l’atome correspondant.
3.9. On donne la formule HPO2− 4 . Indique toutes les informations qu’apporte cette
formule.
3.10. Propose l’importance des ions Na+, Fe2+ , Ca2+ dans le corps humain.
3.11. Propose l’importance des oligoéléments dans les plantes.

Soutien scolaire :PC 4ème 155


b.2. Série d’exercices
Exercice 1
Reproduis et complète le tableau suivant par ce qui convient

Exercice2
En vous aidant de la classification périodique des éléments, indique le nom du gaz
rare qui
Possède le numéro atomique le plus proche de chaque élément proposé et déduis la
formule de leur ion.

Exercice 3
Le liquide contenu dans la cuve est une solution aqueuse ionique. Complète le
schéma pour montrer le sens du courant en noir, le sens de déplacement des
électrons en bleu, des ions positifs en rouge et des ions négatifs en vert.

Exercice 4
Les oligoéléments sont des minéraux que l’on trouve en très petite quantité dans les
organismes vivants. Leur nom vient de oligo qui signifie petit, peu nombreux. En trop
grande quantité dans le corps, ils seraient toxiques. L’ion béryllium est l’un de ces
oligoéléments que l’on trouve, dans le corps humain. Dis quel ion peut donner le
béryllium et écris la formule chimique de cet ion.

156 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 5
Voici une liste d’atomes, ions et molécules.
Na, Cℓ-, H2O, Ca2+ , O2, F, H, K+, KMnO4, Na+, C6H14, Cr.
Classe-les dans le tableau suivant :

Exercice 6
Complète le tableau (place une croix dans la case correspondante) :

Exercice 7
Dans les modèles suivants, des noyaux sont représentés sans aucun électron.
Complète les schémas suivants en ajoutant les électrons manquant autour de
chacun de ces noyaux :

Exercice 8
Une solution aqueuse de chlorure de sodium contient des ions chlorure Cℓ- et des
ions sodium Na+.
1. Dis pourquoi peut-on affirmer que la solution est conductrice du
courant électrique.
2. Sur le schéma ci-dessous, indique les bornes positives du générateur.
3. Dis Vers quelle borne se déplacent les ions sodium, les ions chlorure.
4. Indique sur le schéma ci-dessous le sens de
leur déplacement.

Soutien scolaire :PC 4ème 157


Exercice 9
Dans le tableau ci-dessous, sont rassemblés les noms et les formules chimiques de
quelques ions :
Nom Cuivre II ammonium sulfate nitrate
formule Cu2+ NH4+ SO2−
4 NO−3

Donne la formule d’une solution de :


1. Nitrate de cuivre II ;
2. sulfate de cuivre II ;
3. Nitrate d’ammonium;
4. Sulfate d’ammonium.

Exercice 10
Une solution de chlorure de cuivre II contient des ions cuivre II de formule chimique
Cu2+ et des ions chlorure Cℓ-. On réalise le montage ci-dessous, comportant un
ampèremètre, un générateur et deux électrodes plongeant dans la solution :

Situation problème
Au laboratoire, un élève de 4ème trouve deux flacons contenant chacun une solution
incolore et transparente, mais leurs étiquettes se sont décollées. Sur l’une, on peut
lire (Ca2+ +Cl- ) et sur l’autre éthanol C2H6O. Pour s’entraîner, cet élève se propose de
décrire ce que l’on observe dans chaque cas et ce que l’on peut conclure si on essaie
de faire passer un courant dans chaque solution. Malheureusement, il ne sait plus
comment procéder. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dis si la formule de la solution ionique est correctement écrite. Si non, corrige-la et
nomme la solution.
2. Propose une expérience permettant de recoller correctement chaque étiquette sur
le flacon.
3. décris ce que l’on observe dans chaque cas et ce que l’on peut en conclure.

158 Soutien scolaire : PC 4ème


O.S.1.3. Identifier des ions en solution
O.S.1.4. Décrire les propriétés des ions métalliques

Leçon 5 : IDENTIFICATION DES IONS EN SOLUTION

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Caractéristiques des ions
1.1. Couleur des ions
La plupart des ions sont incolores en solution aqueuse. Mais, certains ions sont
colorés en solution aqueuse. Par exemples :

1.1.1. Les ions cuivre II (Cu2+)


Ils sont bleus en solution aqueuse

1.1.2. Les ions fer II (Fe2+)


Ils sont verts en solution aqueuse

1.1.3. Les ions fer III(Fe3+)


Ils sont oranges ou rouilles.

1.2. Nature de la charge


1.2.1. Ions positifs ou cations
Les ions positifs ou cations portent de charges électriques positives (+)

1.2.2. Ions négatifs ou anions


Les ions négatifs ou anions portent de charges électriques négatives (-)

1.3. Taille d’ions


Retiens :
a. Les cations ont une taille plus petite que les atomes qui les constituent.
b. les anions ont une taille plus grande que les atomes qui les constituent.

1.4. Constitution des ions


1.4.1. Ions simples ou ions monoatomiques
a. Exemples
L’ion sodium (Na+) ; l’ion chlorure (𝐂𝐥− ) ; l’ion fer III ou ferrique (Fe3+) …

b. Définition
Un ion simple est un ion formé à partir d’un seul type d’atome.

1.4.2. Ions complexes ou ions polyatomiques


a. Exemples
L’ion ammonium (NH4+ ) ; l’ion sulfate (SO2−
4 )…
b. définition
Un ion complexe est un ion formé à partir de plusieurs atomes, liés entre eux.

Soutien scolaire :PC 4ème 159


II. Tests d’identification ou de reconnaissance des ions
2.1. Retiens
Plusieurs tests sont nécessaires pour identifier les ions présents dans une solution
aqueuse.

2.2. Définition du test d’identification ou de reconnaissance des ions


On appelle test de reconnaissance ou d’identification des ions, une réaction chimique
ou couleur de solution ou de flamme qui permet de détecter la présence de certains
ions en solution.

2.3. Tests d’identification de quelques ions


Certains ions peuvent être identifiés en réalisant une réaction de précipitation.
L’ajout de quelques gouttes d’un réactif permet de former un précipité.

2.3.1. Test d’identification de l’ion chlorure 𝐂𝐥− : test au nitrate d’argent


a. Activité d’apprentissage :
Dans un tube à essai, on introduit une solution contenant des ions
chlorure comme la solution de chlorure de sodium (eau salée) de
formule chimique (Na++𝐂𝐥− ).on ajoute à cette solution, une solution de
nitrate d’argent de formule chimique (Ag++𝐍𝐎− 𝟑 ).

b. Exploitation de l’activité :
On observe la formation d’un précipité blanc qui noircit à la lumière.

160 Soutien scolaire : PC 4ème


Les ions mis en présence sont : Ag++𝐍𝐎−𝟑 , Na , 𝐂𝐥 .Parmi ces ions, seuls les ions Ag
+ − +

et 𝐂𝐥 réagissent pour former le précipité blanc de chlorure d’argent. Les autres ions

(Na+ et NO3-) sont des ions spectateurs ou compatibles.

- Le bilan de la réaction s’écrit

- L’équation –bilan de la réaction s’écrit : Ag+(aq) + 𝐂𝐥− (aq) → AgCl (s)

c. Retiens :
L’ion argent Ag+ est l’ion réactif de l’ion chlorure Cl- .Donc, le nitrate d’argent
(AgNO3) est le réactif de l’ion chlorure 𝐂𝐥− .

N’oublie pas :
Un précipité est une substance solide qui se forme dans une solution au cours d’une
réaction chimique faisant intervenir des ions. (Réactions de précipitation). En
d’autres termes, un précipité est un solide insoluble coloré caractéristique de
l’ion.

2.3.2. Test d’identification de l’ion calcium Ca2+


a. activité d’apprentissage
On verse dans une solution contenant des ions calcium une solution d’oxalate
d’ammonium
( 𝟐𝐍𝐇𝟒+ + C2O42-).

b. exploitation de l’activité
On observe la formation d’un précipité blanc d’oxalate de calcium (CaC2O4).
Parmi ces ions, seuls les ions calcium Ca2+ et oxalate C2O42- réagissent pour
former le précipité. Les autres ions sont spectateurs. L’équation-bilan de la
réaction s’écrit :
Ca2+ + C2O42- → CaC2O4 (s)

c. retiens
L’ion oxalate est le réactif de l’ion calcium (Cu2+)

2.3.3. Test d’identification de l’ion cuivre II ou cuivreux (Cu2+)


a. Schéma de l’expérience à réaliser
à une solution de chlorure de cuivre II de formule (Cu2+ +2 𝐂𝐥− ) , on ajoute un
réactif la soude ou hydroxyde de sodium de formule chimique (𝐍𝐚++ 𝐎𝐇 − ).

Soutien scolaire :PC 4ème 161


b. Observation :
On obtient un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II.

c. Interprétation
Parmi ces ions, seuls les ions cuivre II (Cu2+) et les ions hydroxyde (𝐎𝐇 − )
réagissent pour former un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II de formule
chimique Cu(OH)2
- le bilan de la réaction s’écrit : Ion cuivre II + ion hydroxyde →
précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : Cu2++ 2𝐎𝐇 − →
Cu(OH)2

d. retiens
L’ion hydroxyde (𝐎𝐇 − ) est le réactif de l’ion cuivre II. Donc la soude est le
réactif de l’ion cuivre II.

2.3.4. Test d’identification de l’ion fer II (Fe2+)


a. Schéma de l’expérience à réaliser
on prend une solution de chlorure de fer II de formule (𝐅𝐞𝟐+ +2 𝐂𝐥− ) , on
ajoute aussi le réactif qui est la soude de formule (𝐍𝐚++ 𝐎𝐇 − ).

162 Soutien scolaire : PC 4ème


b. Observation
On obtient un précipité vert d’hydroxyde de fer II.

c. Interprétation
parmi ces ions, seuls les ions fer II (Fe2+) et les ions hydroxyde (𝐎𝐇 − )
réagissent pour former un précipité vert d’hydroxyde de fer II de
formule Fe(OH)2
-le bilan de la réaction s’écrit :
Ion fer II + ion hydroxyde → précipité vert d’hydroxyde de fer II
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe2+ + 2𝐎𝐇 − → Fe(OH)2

d. retiens
L’ion hydroxyde (𝐎𝐇 − ) est aussi le réactif de l’ion fer II (Fe2+)

2.3.5. Test d’identification de l’ion fer III ou ferrique Fe3+


a. Schéma de l’expérience à réaliser à une solution de chlorure de fer III
de formule ( 𝐅𝐞𝟑+ + 3𝐂𝐥− ), on ajoute quelque gouttes d’une solution
d’hydroxyde de sodium ou soude de formule (𝐍𝐚++ 𝐎𝐇 − ).

Soutien scolaire :PC 4ème 163


b. Observation
On obtient un précipité rouille d’hydroxyde de fer III.

c. Interprétation
Parmi les ions en présence, seuls les ions fer III et les ions hydroxyde
réagissent pour former un précipité rouille/orange d’hydroxyde de fer III
de formule Fe(OH)3
- le bilan de la réaction s’écrit : Ion fer III + ion hydroxyde →
précipité rouille d’hydroxyde de fer III
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : 𝐅𝐞𝟑+ + 3𝐎𝐇 − → Fe(OH)3

d. retiens
L’ion hydroxyde est également le réactif de l’ion fer III. Donc la soude
est aussi le réactif de l’ion fer III ou ferrique.

2.3.6. Résumé
Ion 𝐂𝐥− 𝐂𝐮𝟐+ 𝐅𝐞𝟐+ 𝐅𝐞𝟑+
Nitrate Soude ou Soude ou Soude ou
Réactif d’argent hydroxyde de hydroxyde de hydroxyde de
sodium sodium sodium
Couleur du Blanc qui
précipité noircit à la bleu vert Rouille/orange
lumière

2.3.7. Test d’identification d’autres ions


Il est aussi possible d’identifier un ion par un test à la flamme. On trempe un fil de
fer dans la solution contenant l’ion à identifier. La flamme va prendre une couleur
caractéristique de l’ion à identifier.
Ion 𝐂𝐮𝟐+ Ca2+ K+ Li+ Na+
Couleur
de la Vert/bleu Orangé/rouge Violet Rose Jaune/orangé
flamme

164 Soutien scolaire : PC 4ème


B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS
B.1. Série de questions
I. Questions à choix multiples (QCM)
Choisis la (ou les) bonne(s) réponse(s)
1.1. Un ion peut être mis en évidence par :
a. Une réaction acide-base ;
b. un test à la flamme ;
c. une réaction de précipitation

1.2. Le solide coloré insoluble formé lors d’une réaction de précipitation se nomme :
a. Réactif ;
b. précipité ;
c. solution de soude

1.3. Lorsqu’on ajoute quelques gouttes de soude dans un tube contenant des ions
cuivre II, il se forme un précipité :
a. Orange ;
b. vert ;
c. bleu

1.4. Une solution de nitrate d’argent permet de mettre en évidence les ions :
a. sodium (Na+) ;
b. chlorure (Cl− ) ;
c. nitrate (NO−3 ).

1.5. En présence d’une solution d’hydroxyde de sodium, les ions fer III donnent un
précipité :
a. bleu ;
b. vert ;
c. rouille

1.6. Portés dans une flamme, les ions sodium donnent une flamme de couleur :
a. rouge ;
b. bleue ;
c. Jaune

II. Questions à réponse construite courte


2.1. Dis qu’observe-t-on lorsque des ions argent sont mis en contact avec des ions
chlorure.
2.2. Nomme l’ion réactif des cations métalliques
2.3.dis ce que l’on observe lorsque les ions Fer II, Fer III et cuivre II sont mis en
contact avec des ions hydroxyde.
2.4. Cite deux exemples d’ions simples et deux exemples d’ions complexes.

III. Questions à réponse construite peu élaborée


3.1. Définis les termes suivants : précipité, test d’identification des ions, réaction de
précipitation
3.2. Fais la différence entre un ion simple et un ion polyatomique.

Soutien scolaire :PC 4ème 165


IV. Tableau à compléter
Reproduis et complète le tableau suivant par ce qui convient.
Test au nitrate Test à la soude Nom de la solution Formule de la
d’argent solution
Négatif Précipité bleu ………………….. …………………….
Précipité blanc Précipité rouille ………………….. …………………..
Précipité blanc Test négatif …………………… ……………………
Précipité blanc Précipité ………………….. …………………….
verdâtre

B.2. Série d’exercices


Exercice 1
On dispose d’une solution de sulfate de fer (II)
1. écris le nom et la formule chimique des ions positifs présents dans cette
solution
2. Dis quel est le réactif nécessaire pour rechercher la présence de ces ions
3. Dis qu’observe –t-on lors du test d’identification de ces ions
4. écris le nom et la formule chimique des ions négatifs présents dans cette
solution
5. Précise le réactif nécessaire pour rechercher la présence de ces ions.
6. Dis qu’observe –t-on lors du test d’identification de ces ions

Exercice 2

1. Schématise le test à réaliser pour mettre en évidence la présence des ions fer II
dans une solution obtenue à la fin d’une réaction chimique.
2. Au cours du test, décris l’observation qui permet de confirmer la présence d’ions
fer II.
Exercice 3
Une étiquette d'eau minérale fournit les indications suivantes :
1. Parmi les ions cités sur cette étiquette,
Dis quels sont les ions :
1.1.monoatomiques
1.2.polyatomiques
2. Reporte les ions monoatomiques dans le tableau,
Puis en vous aidant de la classification périodique

166 Soutien scolaire : PC 4ème


Des éléments, indique pour chaque ion :
2.1. Sa formule ;
2.2. Le numéro atomique de l'élément correspondant ;
2.3. Le nombre de protons, le nombre d'électrons,
2.4. Le nombre de neutrons qui entrent dans sa
Constitution

Exercice 4
Voici un extrait de l’étiquette d’une eau minérale naturelle :

On réalise un test d’identification d’ions : on ajoute quelques gouttes d’oxalate


d’ammonium dans les tubes à essais contenant différentes solutions

1. En utilisant les résultats de l’expérience décrite ci-dessus, entoure l’ion qui


est identifié par le réactif « Oxalate d’ammonium ». Ion chlorure – ion
calcium – ion sodium – ion hydroxyde

Soutien scolaire :PC 4ème 167


2. Si on verse quelques gouttes d’oxalate d’ammonium dans l’eau minérale, dis
qu’observe-t-on puis Justifie ta réponse.
B.3. Problème
Un apprenant d’une classe de 4ème souhaite déterminer les ions présents dans une
solution inconnue. Il réalise pour cela les deux tests suivants :

Dans le tube 1, on observe la formation d’un précipité blanc qui noircit à la lumière ;
Dans le tube 2, on observe la formation d’un précipité bleu. Mais, par ailleurs, il
éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dis que peut-t-on conclure de ces deux expériences
2.écris l’équation-bilan de la réaction qui a eu lieu dans chaque tube
3. Détermine le nom et la formule des ions présents de la solution inconnue

168 Soutien scolaire : PC 4ème


O.S.2.1. Décrire une réaction d’oxydo-réduction
O.S.2.2. Equilibrer les équations d’oxydo-réduction

Leçon 6: REACTION D’OXYDO-REDUCTION

A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Nombre ou degré d’oxydation
1.1. Notion de nombre d’oxydation (n.o)
On attribue à chaque atome un certain degré d’oxydation caractérisé par un nombre
algébrique appelé nombre d’oxydation.
La perte d’un électron (gain d’une charge +) se traduit par l’augmentation d’une
unité du nombre d’oxydation. Le gain d’un électron (charge -) se traduit par la
diminution du nombre d’oxydation.
Le nombre d’oxydation traduit l’état électronique d’une espèce chimique (atome,
molécule, ion) par rapport à son état fondamental.
Il est un nombre entier et on le désigne par les chiffres romains précédés du + ou -
pour qu’il ne soit pas confondu avec la charge électrique de l’atome.

N’oublie pas
Par définition, le nombre d’oxydation représente la différence entre le nombre
d’électron d’un élément dans un composé et son nombre d’électron à l’état
élémentaire.

1.2. Règles permettant de calculer le nombre d’oxydation (n.o).


a. Le nombre d’oxydation d’un atome dans un corps simple est égal à zéro (0).
Exemples :
 pour le métal aluminium (Al) : no(Al)=0
 -pour le dioxygène (O2) : no (O)=0

b. le nombre d’oxydation d’un ion monoatomique est égal à sa charge électrique.


Exemples:
 no(Cu2 +)= +II ;
 no(Cl-)= - I

c. dans un corps composé, le nombre d’oxydation de l’hydrogène est +I et celui de


l’oxygène est – II

d. La somme algébrique des nombres d’oxydation des atomes d’un corps composé
est égale à zéro (0)
Exemple : no (NH3)= no(N)+ 3no(H)=0
e. la somme algébrique des nombres d’oxydation des atomes d’ion polyatomique
est égale à sa charge.
Exemple : no(NO3-) = no(N) + 3no(O)= -I

Soutien scolaire :PC 4ème 169


II. Oxydation et réduction
2.1. Réaction d’oxydation

a. Définition 1 : une oxydation est une fixation d’oxygène sur un corps simple
ou compose.
Exemple : oxydation du soufre : S + O2 → SO2

b. Définition 2 : une oxydation est aussi la fixation du chlore


Exemple : oxydation de l’hydrogène : H2 + Cl2 → 2HCl

c. Définition 3 : l’oxydation est une perte d’électrons subie par un atome ou


par un ion.

d. Généralisation : d’une manière générale, l’oxydation est une transformation


dans laquelle il y a augmentation du nombre d’oxydation d’une espèce
chimique (atome ou ion).

Exemples : oxydation du cuivre

Ou (oxydation du soufre)

2.2. Réaction de réduction


a. Définition 1 : une réduction est l’enlèvement d’oxygène à un corps
composé.
Exemple : réduction de l’oxyde du cuivre II (CuO)
2CuO + C → CO2 + 2Cu

b. Définition 2 : une réduction est aussi l’enlèvement du chlore à un corps


composé.
Exemple : réduction du chlorure d’hydrogène (HCl)
Fe + 2HCl → FeCl2 + H2
c. Définition 3 : la réduction est un gain d’électrons par un atome ou par un
ion.
d. Généralisation : D’une manière générale, la réduction est une transformation
dans laquelle il y a diminution du nombre d’oxydation d’une espèce
chimique.
Exemples : ou Al3+ + 3e- → Al

170 Soutien scolaire : PC 4ème


III. Oxydant et réducteur
3.1. Oxydant
a. Un oxydant est une espèce chimique capable de capter (ou gagner) un ou
plusieurs électrons au cours d’une réaction de réduction. On dit qu’il est
réduit.

b. Généralisation : une réduction transforme un oxydant.


Exemple :

3.2. Réducteur
a. Un réducteur est une espèce chimique capable de céder (ou perdre) un ou
plusieurs électrons au cours d’une réaction d’oxydation. On dit qu’il est
oxydé.

b. Généralisation : une oxydation transforme un réducteur.


Exemple :

N’oublie pas
Selon ces définitions, un oxydant et un réducteur capable d’échanger des électrons
sont reliés par une demi-équation électronique : Oxydant + ne- ⇌ Réducteur
Les deux espèces chimiques sont appelées oxydant et réducteur conjugués : elles
constituent un couple oxydant/Réducteur, appelé couramment couple rédox.

3.3. Couple oxydant-réducteur (ou couple rédox)


Un couple oxydant –réducteur est un couple constitué de l’ensemble formé de
l’oxydant (Ox) et du réducteur (Réd) d’un même élément. On le note Ox/Réd.
Exemples
Cu2+/Cu
Ag+/Ag
Al3+ /Al
Remarque : à chaque oxydant correspond un réducteur, et à chaque réducteur
correspond un oxydant. En plus dans un couple redox, l’oxydant a le n.o. le plus
élevé que le réducteur.

Soutien scolaire :PC 4ème 171


IV. Réaction d’oxydo-réduction
4.1. Définition
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction au cours de laquelle une oxydation et
une réduction se déroulent simultanément. C’est une réaction d’échange
d’électrons.
En d’autres termes, une réaction d’oxydo-réduction est une réaction chimique où des
électrons passent d’un réactif à un autre réactif.

N’oublie pas
Une réaction d’oxydoréduction met en jeu deux couples rédox.

4.2. Exemples

Exemple 1

Exemple 2

N’oublie pas
Les exemples de réactions d’oxydoréduction dans la vie courante sont très nombreux.
Les réactions de corrosion des métaux sont des réactions d’oxydoréduction entre le
métal et le dioxygène de l’air. Les réactions chimiques au sein des piles, des batteries
ou autres accumulateurs sont aussi des réactions d’oxydoréduction, ainsi que toutes
les réactions de combustion.

172 Soutien scolaire : PC 4ème


V. Equilibrage des équations de réactions d’oxydoréduction
5.1. Méthode d’équilibrage des équations des réactions d’oxydoréduction en
milieu sec (ou non aqueux)

5.1.1. Méthode d’équilibrage

Pour les réactions d’oxydoréduction en milieu non aqueux, écrit les équations redox
en une seule ligne car les ions ne peuvent pas exister à l’état libre. La méthode
d’équilibrage est la suivante :
a) on recherche dans l’équation les éléments dont le n.o. varie ;
b) on calcule les variations de n.o. (Δno) des éléments oxydant et
réducteur ;
c) on équilibre les variations des n.o. de l’oxydation et de la réduction en
introduisant dans l’équation des coefficients stœchiométriques
adéquats ;
d) on vérifie que le principe de conservation des éléments est respecté (le
nombre d’atomes de chaque élément doit être le même dans les deux
membres de l’équation).
N’oublie pas
Δno : signifie variation du nombre d’oxydation
Remarque :
Il ne faut pas oublier de préciser l’état physique des espèces chimiques dans
l’écriture de l’équation :
(s) : pour solide, (l) : pour liquide ; (g) : pour gazeux ; (aq) : pour aqueux ou dissous
dans l’eau.

5.1.2. Exemple
Equilibre l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction suivante.
Fe2O3(s) + CO (g) → Fe (l) + CO2 (g)
Réponse :
 Recherche des éléments dont le n.o. varie.

Fe(+III) → Fe(0)
C (+II) → C(+IV)

 Calcule des variations de nombre d’oxydation des éléments oxydant et


réducteur

Fe : oxydant
C : réducteur

Soutien scolaire :PC 4ème 173


 Equilibre des 𝜟𝒏𝒐 de l’oxydation et de la réduction en introduisant dans
l’équation des coefficients stœchiométriques adéquats.

 Vérifie que le principe de conservation des éléments est respecté.


2Fe, 6O et 3C dans les deux membres de l’équation. Donc l’équation est équilibrée.

5.2. Méthode d’équilibrage des équations de réactions d’oxydoréduction en


milieu aqueux
5.2.1. Méthode d’équilibrage (méthode électronique)
Pour les réactions d’oxydoréduction en milieu aqueux, on écrit la réaction en trois
lignes. La méthode d’équilibrage est la suivante :

 On Identifie les deux couples redox mis en jeu ou on repère les éléments dont
le n.o change ;
 On écrit les demi-équations électroniques correspondantes ;
 On équilibre les demi-équations électroniques en veillant à ce que le nombre
d’atomes et le nombre de charges électriques portées par les ions soient
conservés ;
 On équilibre le nombre d’électron(s) échangé(s) et on additionne les deux demi-
équations électroniques membre à membre ;
 L’équation de la réaction d’oxydoréduction est la combinaison des deux demi-
équations électroniques écrites précédemment.
N’oublie pas
Il faut que le nombre d’électrons gagnés par l’oxydant soit égal au nombre d’électrons
cédés par le réducteur. Les électrons échangés n’apparaissent pas dans l’équation-
bilan.

174 Soutien scolaire : PC 4ème


5.2.2. Exemple
Le métal zinc est attaqué par une solution d’acide chlorhydrique (H++Cl-). Écris les
deux demi-équations électroniques mises en jeu ainsi que l’équation-bilan de la
réaction.
Réponse :
Zn + (H++Cl-) → (Zn2++Cl-) + H2
 Identification des couples redox mis en jeu
- Le métal zinc (Zn) constitue le réducteur du couple : Zn2+/Zn
- les ions hydrogène constituent l’oxydant du couple : H+/H2
 Demi-équations électroniques associées
Oxydation: Zn(s) → Zn2+ (aq) +2e-
Réduction : 2H+(aq) +2e- → H2(g)
 Equation de la réaction d’oxydoréduction
Chaque atome de zinc cède deux électrons qui doivent donc être captés par deux ions
hydrogène (H+)

B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS

B.1. Série de questions


I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme :
a. L’espèce chimique capable de prendre un ou plusieurs électrons au cours
d’une réaction de réduction.
b. l’espèce chimique capable de donner un ou plusieurs électrons au cours d’une
réaction d’oxydation

1.2. Cite deux exemples de réaction d’oxydoréduction


1.3. Donne le nom de la réaction qui transforme :
a. un oxydant ;
b. un réducteur

II. Question à réponse construite peu élaborée


2.1. Définis les termes :
a. Oxydation,
b. oxydant ;
c. réduction ;
d. Réducteur

Soutien scolaire :PC 4ème 175


2.2. Donne la définition de la réaction d’oxydoréduction
2.3. Explique les termes :
a. nombre d’oxydation ;
b. couple redox
2.4.
a. Dis Comment varie le nombre d'oxydation lors d'une réduction
b. L'équation : K →K+ + e– représente-t-elle une réduction ? Justifie ta réponse.

III. Questions à choix multiples (QCM)


Pour chaque question, choisis la (ou les ) réponse (s) correcte (s)
3.1. Une oxydation est :
a. un enlèvement d’oxygène
b. une augmentation du nombre d’oxydation d’un atome ou d’un ion
c. un couple redox

3.2 Une réduction est :


a. une fixation d’oxygène à un corps simple ou composé
b. un enlèvement d’atome d’hydrogène à un atome
c. un gain d’électron par un atome ou par un ion

3.3. un réducteur est :


a. une espèce capable de brûler un corps
b. une espèce capable de céder un ou plusieurs électrons
c. une espèce capable de capter un ou plusieurs électrons

3.4. Un oxydant est :


a. espèce capable de capter un ou plusieurs électrons
b. une espèce capable de perdre un ou plusieurs électrons
c. un corps qui empêche la réaction à se dérouler

B.2. Série d’exercices


Exercice 1
Ecris les demi-équations électroniques des couples redox suivants :
Fe2+/Fe Al3+/Al Na+/Na
H /H2
+ Fe Fe
3+/ 2+ I2/I-

Exercice 2
Identifie les couples redox mis en jeu dans les équations de réactions suivantes :
a) Cu2+(aq) + Pb(s) → Cu(s) + Pb2+(aq)
b) Au3+(aq) + 3Ag(s) → Au(s) + 3Ag+(aq)
c) 2H+(aq) + Mg(s) → H2(g) + Mg2+(aq)
d) Cl2(aq) + 2Br-(aq) → 2Cl- + Br2 (aq)

Exercice 3
Un morceau de zinc (Zn) plongé dans de l’acide chlorhydrique (H++Cl-) provoque un
dégagement de dihydrogène (H2) selon : Zn + (H++Cl-) → (Zn2+ + Cl-) + H2
1. Identifie les couples redox mis en jeu dans cette réaction chimique
2. écris les demi-équations électroniques, puis l’équation –bilan de la
réaction

176 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 4
En utilisant la réaction chimique entre les ions cuivre(II) et le zinc, définis les termes :
Oxydant, réducteur, oxydation, réduction, réaction d’oxydoréduction

Exercice 5
1. Soit l’équation –bilan non équilibrée suivante. Equilibre cette équation
de réaction par la méthode électronique Cr2+ + Al → Cr + Al3+
2. Identifie les deux couples redox mis en jeu
3. Déduis les demi-équations électroniques correspondantes.

Exercice 6
Détermine les nombres d’oxydation des éléments dans les composés suivants :
NH3; H2S; CH3OH; NO2; SO42-

Exercice 7
1. Calcule le nombre d’oxydation de l’élément soufre dans les espèces chimiques
suivantes : S2- ; S; H2SO4; SO2; SO3; S2O82-
2. Classe ces espèces par nombre d’oxydation croissant du soufre sur un axe
horizontal

Exercice 8
1. Utilise les nombres d’oxydation pour équilibrer les réactions d’oxydoréduction
suivantes se déroulant en milieu sec.
(1) Al+ MnO2 → Mn + Al2O3
(2) C+ CuO → Cu +CO2
(3) SiCl4 + Mg → Si + MgCl2
(4) Fe2O3 + Al → Fe + Al2O3
2. Précise à claque fois l’oxydant et le réducteur

Situation problème
On plonge une lame de zinc (Zn) dans une solution bleue contenant des ions cuivre
(II) Cu2+. Quelques minutes après on observe un dépôt rougeâtre sur la lame de Zinc.
Pour s’exercer un apprenant d’une classe de 4ème se propose d’écrire correctement
l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est déroulée. Malheureusement,
il ne souvient plus de la marche à suivre. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Précise la nature de ce dépôt
2. Précise l’oxydant et le réducteur qui interviennent dans cette réaction.
2.écris les demi-équations électroniques représentant les transformations
subit par l’ion Cu2+ et le zinc (Zn)
3. écris l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est déroulée.

Soutien scolaire :PC 4ème 177


O.S.2.3. Résoudre les problèmes relatifs aux réactions d’oxydoréduction

Leçon 7 : RESOLUTION DES PROBLEMES


D’OXYDOREDUCTION

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Les grandeurs molaires


1.1. Mole
1.1.1. Qu’est-ce que la mole ?
Tous les objets autour de nous sont constitués d’un très grand nombre d’atomes. Par
exemple, 1gramme de cuivre d’un ustensile contient environ 1022 atomes du cuivre.
Afin de ne pas manipuler de trop grands nombres, les atomes sont comptabilisés par
paquets. Comme les œufs sont comptabilisés par douzaines. Les atomes sont
comptabilisés en moles.
1mole est un « paquet » ou ensemble contenant 6,02.1023 entités chimiques ou
élémentaires (atomes, molécules, ions, électrons,)
Le nombre de ces « paquets » est appelé quantité de matière et s’exprime en mole
(Symbole : mol)
Une quantité de matière d’une mole d’atomes, de molécules ou d’ions, contient
6,02.1023 atomes, molécules ou ions.
Par définition, la mole est une unité qui sert à « compter la matière »

1.1.2. Nombre d’Avogadro ou constante d’Avogadro


C’est le nombre 6,02.1023 contenu dans une mole. On le note
NA et on écrit :
NA= 6,02.1023mol-1

1.1.3. Quantité de matière ou nombre de mole


La quantité de matière est le nombre d’atomes, de molécules ou d’ions d’un
échantillon. On la note (n) et s’exprime en mole (symbole : mol).
1. 2. Relation entre la quantité de matière et le nombre d’entités chimiques
La quantité de matière (n) exprimée en mol est le quotient du nombre d’entités N par
la constante d’Avogadro. On a la relation suivante :

178 Soutien scolaire : PC 4ème


1.3. Masse molaire
1.3.1. Définition
C’est la masse d’une mole d’entités chimiques (atome, molécule, ion).

1.3.2. Types de masse molaire


On distingue :

1.3.2.1. Masse molaire atomique


C’est la masse d’une mole d’atomes d’un élément chimique. Elle se note M et
s’exprime en gramme par mole (symbole : g/mol ou g.mol-1)

N’oublie pas
Les masses molaires de tous les éléments chimiques connus sont consignées dans le
tableau périodique des éléments.la masse molaire atomique exprimée en gramme est
équivalente au nombre de masse de l’atome.
Exemples
MH=1g/mol ; c’est-à-dire, 1mol (6,02.1023) atomes d’hydrogène « pèsent » 1g
MO= 16g/mol
MC=12g/mol
MAl=27g/mol

1.3.2.2. Masse molaire atomique d’un ion monoatomique


C’est la masse d’une mole d’ions monoatomiques. Elle est égale à la masse molaire de
l’atome correspondant.
Exemple : MNa = M(Na+)= 23g/mol

1.3.2.3. Masse molaire moléculaire, masse molaire d’un solide ionique


C’est la masse d’une mole de molécule, d’une mole du couple d’ions constituant un
solide ionique. Elle est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les
atomes présents dans la molécule ou le solide ionique.
Exemples
Pour une molécule (H2O)
M(H2O)= 2MH+MO= 2x1+16=18g/mol
Pour le chlorure de sodium (NaCl)
MNaC l=MNa+MCl= 23+35,5=58,5g/mol

1.4. Loi d’Avogadro-Ampère


1.4.1. Le volume molaire
Le volume molaire représente le volume occupé par une mole de gaz. Ce volume
dépend de la température et de pression. On le note Vm et s’exprime en L/mol.
-à O°C sous 1,013 bar ou 1atm ou 1,013.105ou 76cm de mercure : Vm=22,4L/mol ;
-à 20°C sous 1bar : Vm=24,4L/mol

1.4.2. Enoncé de la loi d’Avogadro-Ampère


Dans les mêmes conditions de température et de pression, tous les gaz ont le même
volume molaire Vm

Soutien scolaire :PC 4ème 179


1.5. Relation entre quantité de matière et masse
Dans une masse mx, d’un composé x, de masse molaire MX, la quantité de matière nx
est donnée par la relation :

1.6. Relation entre quantité de matière et volume


Dans un volume V de gaz, la quantité de matière n est donnée par la relation :

1.7. Signification macroscopique des symboles et des formules chimiques


On convient de représenter :
- Une mole d’atomes par le symbole de l’atome.
- Une mole de molécules par la formule de la molécule.
- Une mole d’ions par le symbole de l’ion s’il est simple ou par la formule s’il est
polyatomique
Exemple

II. Résolution d’un exercice ou problème relatif aux réactions d’oxydoréduction


2.1. Méthode de résolution
Pour résoudre un exercice ou problème relatif aux réactions d’oxydoréduction, on
applique la méthode dont les étapes sont les suivantes :
a. On identifie le (ou les) réactif(s) et le (ou les) produit(s), pour cela on est guidé
par l’énoncé ;
b. On écrit l’équation-bilan équilibrée de la réaction ;
c. On établit à partir de l’équation-bilan une relation de proportionnalité entre les
coefficients de la réaction et les quantités de matière des produits et des
réactifs disparus (règle de proportions) ;

180 Soutien scolaire : PC 4ème


Exemple : soit la réaction aA + bB → cC + dD

Remarque : lorsque la réaction fait intervenir des espèces chimiques à l’état gazeux,
il y a proportionnalité entre les volumes mis en jeu et les coefficients de l’équation-
bilan.

d. On détermine la quantité de matière du corps concerné à partir des


proportions établis à l’étape c ;
e. On calcule la masse ou le volume demandé à partir des relations :

N’oublie pas : cette relation s’applique à tous les composés quel que soit son état
physique

N’oublie pas : cette relation s’applique uniquement aux gaz

2.2. Exemple d’application de la méthode de résolution


Enoncé du problème
Des clous de fer ont une masse m=10g.On les places dans un bécher et on leur
ajoute un volume d’une solution d’acide chlorhydrique (H++Cl-). On observe un
dégagement de dihydrogène (H2) et la solution devient légèrement verdâtre. Lorsque le

Soutien scolaire :PC 4ème 181


dégagement de dihydrogène s’arrête, on fait sortir les clous. Pour s’exercer un
apprenant d’une classe de 4ème se propose de calculer le volume de
dihydrogène dégagé au cours de cette réaction d’oxydoréduction.
Malheureusement, il ne se souvient plus de la méthode de résolution d’un problème
relatif aux réactions d’oxydoréduction. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. précise les couples redox qui interviennent dans cette réaction
d’oxydoréduction
2. écris l’équation –bilan de la réaction d’oxydoréduction qui a eu lieu.
3. Détermine la quantité de matière de fer disparu pendant la réaction en
considérant que tout le fer est consommé.
4. Déduis la quantité de matière de dihydrogène dégagé en utilisant la
règle de proportion
5. Calcule le volume de dihydrogène dégagé. On donne : MFe=56g/mol ;
Vm= 22,4L/mol
Résolution du problème

182 Soutien scolaire : PC 4ème


N’oublie pas : lois de conservation de la matière (Lavoisier)
- Dans une réaction chimique, les éléments se conservent (1ère loi)
- Dans une réaction chimique, la masse des réactifs disparus est égale à la
masse des produits formés (2ème loi)

B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS

I. Questions à réponse construite courte


1.1. Indique l’unité : de la quantité de matière ; du volume molaire ; masse molaire.
1.2. Donne la valeur du nombre d’Avogadro
1.3. Précise la valeur du volume molaire dans les CNTP
1.4. Écris la relation entre :
a. Quantité de matière et nombre d’entités chimiques
b. quantité de matière et masse d’un corps
c. quantité de matière et volume d’un corps gazeux

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Définis les termes : mole, quantité de matière, masse molaire, nombre
d’Avogadro, volume molaire
2.2. Énonce la loi d’Avogadro-Ampère
2.3. Fais la différence entre :
a. la mole et le nombre d’Avogadro ;
b. la masse d’un échantillon de matière et la masse molaire
c. la masse molaire atomique et la masse molaire moléculaire

III. Questions à choix multiples (QCM)


QCM N°1
3.1. Pour chaque question, indique la (ou les) réponse(s) exacte(s)
3.1.1. L’unité de quantité de matière est :
a. le litre ;
b. le gramme ;
c. la mole

3.1.2. Le nombre d’ions sulfate contenus dans une mole d’ions sulfate est :
a. 1,3 ;
b. 6,02.1023 ;
c. 6,02.10-23

3.1.3. Pour avoir la même quantité de matière en fer et en cuivre, il faut avoir :
a. la même masse ;
b. le même volume ;
c. le même nombre de moles d’atomes.

3.1.4. La masse molaire s’exprime en :


a. gramme ;
b. g.mol-1 ;
c. mol/g

Soutien scolaire :PC 4ème 183


3.1.5. La masse molaire moléculaire correspond à la masse :
a. d’une molécule ;
b. de 6,02.1023 molécules ;
c. de 6,02 .1032 molécules

3.1.6. Si l’on compare la masse molaire d’un ion à celle de l’atome correspondant, on
a:
a. Mion ≥ Matome ;
b. Mion ≤ Matome; c.Mion= Matome

3.1.7. Le volume molaire s’exprime en :


a. L/m3 ;
b. L.mol-1 ; c.mol.L-1

3.1.8. Dans les mêmes conditions de température et de pression, le volume molaire


est même pour tous les :
a. Solides ;
b. liquides ;
c. gaz

3.1.9. Aux mêmes températures et pression, deux moles de dioxygène ont même
volume que :
a. 2mol de fer ;
b. 2mol de diazote gazeux ;
c. 2 mol d’alcool

3.1.10. La relation entre n, m et M est :


𝑚
a. n = ;
𝑀
𝑀
b. n= ;
𝑚
c. m= n. M

3.1.11. Si MC= 12g/mol, alors, dans 24g de carbone, on a :


a. 2molécules de C ;
b. 2mol de C ;
c. ½ mol de C

3.1.12. La relation entre n, m et M s’applique :


a. Uniquement aux composés moléculaires ;
b. uniquement aux composés ioniques ;
c. à tous les composés
Une mole est :
a) la quantité de matière constituée par 6,02.1023 particules.
b) la quantité de matière constituée par 6,02.1023 particules identiques.
c) l’ensemble de 6,02.1023 particules identiques.

Q. C. M. n° 2
Si deux gaz, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, occupent
le même volume :
a) ils renferment la même quantité de matière.

184 Soutien scolaire : PC 4ème


b) ils ont la même masse.
c) il s’agit du même gaz.

Q.C.M n° 3
Le volume molaire d’un gaz dépend de :
a) la température et de la pression.
b) la masse molaire du gaz.
c) la nature du gaz.

Q.C.M n° 4
A l’échelle macroscopique H2O représente :
a) une molécule d’eau.
b) une mole de molécules d’eau.
c) une masse d’eau égale à 20 g.

IV. Questions à réponses alternatives vrai ou faux


Réponds par vrai ou faux aux propositions suivantes
4.1. Le volume molaire s’exprime en :
a. L/m3 ;
b. L/mol ;
c. mol/L

4.2. la relation entre quantité de matière n, volume V et volume molaire Vm d’un gaz
est :
𝑽𝒎 𝑽
a.n = 𝑽 ; b= 𝑽𝒎

4.3. Dans les mêmes conditions de température et pression, le volume molaire Vm


est le même pour tous les :
a. Solides ;
b. liquides ;
c. gaz

4.4. Aux mêmes températures et pression, deux moles de dioxygène ont même
volume que :
a. 2mol de fer ;
b. 2mol de diazote ;
c. 2mol d’alcool

4.5. Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes.


a. La mole est un ensemble de particules identiques;
b. Une mole d’atomes est la quantité de matière qui renferme N particules
identiques;
c. Le nombre d’Avogadro est égal au nombre d’atomes contenues dans 1g de
carbone;
d. Le nombre d’Avogadro est égal au nombre de molécules contenues dans 18 g
d’eau;
e. Deux volumes égaux de gaz différents pris dans les mêmes conditions
renferment le même nombre de molécules.

Soutien scolaire :PC 4ème 185


f. Le volume molaire Vm d’un corps pur est le volume occupe par une mole de ce
corps;
g. La masse de n moles d’un corps pur est obtenue en divisant sa masse molaire
par n;
h. Le volume de n moles d’un corps pur est obtenu en divisant son volume
molaire par n.

B.2. Série d’exercices


Exercice 1
Le glucose est constitué de molécules de formule : C6H12O6.
Détermine la masse molaire du glucose.
Aide: MC=12g/mol ; MH=1g/mol ; MO=16g/mol

Exercice 2
Trouve quelle masse de chlorure de sodium (NaCl) faut-il peser pour disposer d’une
quantité de matière de chlorure de sodium solide : n (NaCl)= 0,50 mol.

Exercice 3
Une solution aqueuse de gaz ammoniac contient 0,50mol, d’ammoniac. Calcule le
volume de gaz ammoniac utilisé pour fabriquer cette solution dans les conditions de
température et de pression où Vm=24L/mol.

Exercice 4
Dans les cas suivants, dis si la quantité de matière n est identique pour les deux
espèces considérées dans les mêmes conditions de température et de pression :
1. 10L de diazote et 10L de dioxygène ;
2. 1L d’alcool et 1L de dioxygène ;
3. 100g de dioxygène et 100g de cuivre ;
4. 1cm3 de fer et 1cm3 de cuivre.

Exercice 5
Calcule le nombre de moles contenues dans :
1. 36g d’eau
2. 11,2g de dioxyde de carbone
On donne : MH=1g/mol ; MO= 16g/mol ; Vm=22,4L/mol

Exercice 6
Calcule le nombre de moles dans les cas suivants :
1. 5 g d'or (MAu = 197g/mol) ;
2. 1 mg d'argent (MAg = 107g/mol)
3. 1 kg de carbone (MC = 12g/mol) ;
4. 0,5 kg de silicium (MSi = 28 g/mol)
5. 4,48 litres de gaz azote (MN = 14g/mol)

Exercice 7
Calcule la masse (ou le volume) contenue dans :
1. 0,2 moles de fer ;
2. 4 moles de chlorure de sodium
3. 30 moles de dihydrogène ; 4) 0, 6 moles d'acide sulfurique (H2SO4)

186 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 8
Le difluoropropane a pour formule (CH3)2CF2.
1. Détermine le nombre d’atomes de chaque élément présent dans une
molécule de difluoropropane.
2. Détermine la masse molaire moléculaire du difluoropropane.
On donne : MC=12g/mol ; MH=1g/mol ; MF=19g/mol ; MS= 32g/mol

Exercice 9
1. donne la masse molaire des molécules suivantes.
a. H2S : __________ g/mol
b. CaCl2 : __________ g/mol
c. Mg(OH)2 : __________ g/mol
d. Mg3(PO4)2 : __________ g/mol
2. Calcule la quantité de matière contenue dans :
a) 1,6 g de méthane (CH4) ;
b) 1,7 g d’ammoniac (NH3) ;
c) 4,4 g de dioxyde de carbone (CO2)

3. détermine la masse contenue dans :


a) 0,2 mole d’éthane (C2H6) et 2,5 moles d’acide sulfurique (H2SO4).

Exercice 10
1. Détermine la quantité de matière contenue dans 3g de sulfate de fer II de
formule FeSO4.
2. Trouve la masse de sulfate de fer II qu’il faut prélever, si l’on veut dissoudre
5.10-2 mol de sulfate de fer II dans de l’eau.
On donne : MFe= 56g/mol ; MO=16g/mol ; MS=32g/mol

Situation problème à résoudre


On fait réagir 18g de carbone sur de l’oxyde de cuivre II. L’équation-bilan de la
réaction s’écrit :

Afin de bien comprendre son cours sur la résolution d’un problème de chimie relatif
aux réactions d’oxydoréduction, un apprenant d’une classe de 4ème, se propose de
calculer la masse de cuivre obtenue en fin de cette réaction. Malheureusement, il
éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. équilibre l’équation-bilan de cette réaction
2. détermine la quantité de matière expérimentale de carbone
3. déduis la quantité de matière expérimentale de cuivre obtenue en fin de
réaction
4. Calcule la masse de cuivre obtenue en fin de réaction.
On donne : MC=12g/mol ; MCu=64g/mol

Soutien scolaire :PC 4ème 187


OG. 3
O.S.3.1. Décrire une expérience d’électrolyse
O.S.3.4. Donner des exemples d’applications relatives aux phénomènes
d’électrolyse

Leçon 8 : EXPERIENCE D’ELECTROLYSE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Présentation du phénomène d’électrolyse


1.1. Schéma du montage expérimental

1.2. Quelques définitions


1.2.1. Cuve ou vase de l’électrolyseur : récipient contenant la solution ionique
1.2.2. Solution ionique : solution contenant des ions et appelée électrolyte
1.2.3. Cathode : électrode de sortie du courant dans la solution ; elle est reliée à la
borne négative du générateur
1.2.4. Anode : électrode d’entrée du courant dans la solution ; elle est reliée à la
borne positive du générateur
1.2.5. Électrolyseur : appareil ou récipient comportant deux électrodes reliées à un
générateur qui impose le sens du courant, dans lequel on réalise l’électrolyse d’un
corps
1.2.6. Électrolyse : réaction chimique forcée due au passage du courant électrique
débité par un générateur.
Autrement dit, C’est une réaction d’oxydoréduction non naturelle qui
ne peut se produire que grâce au courant électrique fournit par un générateur.

188 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2.7. Électrolyte : c’est est un corps composé dont la solution aqueuse conduit
mieux le courant électrique que l’eau pure. La solution d’un électrolyte est dite
solution électrolytique.
Exemple : le chlorure de sodium (NaCl)

II. Exemples d’expériences d’électrolyses simples


2.1. Électrolyse du chlorure de cuivre II (CuCl2)
2.1.1. Activité d’apprentissage
Un tube en U contient une solution de
chlorure de cuivre II (Cu 2+ +2Cl-), de
couleur bleue. Les électrodes sont deux
tiges de charbon, plongeant dans le
liquide. Elles sont reliées aux bornes d’un
générateur à l’aide de deux conducteurs et
d’un interrupteur. On ferme l’interrupteur
de façon à faire passer le courant dans le
circuit. On constate à l’aide d’un
ampèremètre, qu’un courant passe dans le
circuit.

2.1.2. Exploitation de l’activité


- sur l’anode des bulles de gaz apparaissent. Le gaz qui se dégage à une odeur
suffocante, il est de couleur jaune verdâtre : c’est du dichlore (Cl2)
- la cathode se recouvre de cuivre rouge.

Le générateur fonctionne comme une pompe qui aspirerait les électrons par sa borne
positive et les refoulerait par sa borne négative. Le passage du courant dans le circuit
extérieur à l’électrolyseur et dans les électrodes est donc dû à une circulation
d’électrons.
Par contre, dans la solution, le passage du courant est assuré par les ions Cu2+ et Cl-

- la cathode fournit les électrons aux ions Cu2+ qui arrivent à son contact ;
On écrit : Cu2+ + 2e- → Cu. Il s’agit d’une réduction des ions cuivre II qui se
transforment en cuivre.
- l’anode recueille les électrons arrachés aux ions Cl- qui viennent à son
contact ; on écrit :
2Cl → Cl2 + 2e-. Il s’agit d’une oxydation des ions Cl- qui se transforment en
-

dichlore (Cl2)

2.1.4. Bilan de l’électrolyse


Le passage du courant dans la solution du chlorure de cuivre II a provoqué une
réaction chimique appelée électrolyse. Le bilan de l’électrolyse s’écrit :
Cette réaction ne pouvant se
produire naturellement, on dit
que l’électrolyse est une
oxydoréduction forcée (c’est-à –
dire ici avec l’intervention du
générateur)

Soutien scolaire :PC 4ème 189


2.2. Electrolyse du sulfate de cuivre avec anode de cuivre.
2.2.1. Activité d’apprentissage
Faisons l’électrolyse d’une solution bleue
de sulfate de cuivre en prenant pour
anode un fil de cuivre et, pour cathode,
un conducteur électrique, une baguette
de charbon par exemple.

2.2.2. Exploitation de l’activité


Il ne se produit aucun dégagement gazeux.
- la cathode se recouvre du cuivre ;
- l’anode est rongée.

Le sulfate du cuivre (CuSO4), en solution est dissocié en ions Cu2+ et SO2− 4


Selon l’équation : CuSO4 → Cu2+ + 𝐒𝐎𝟐− 𝟒
- les ions Cu2+ se dirigent vers la cathode, captent des électrons, ils sont
réduits, le métal cuivre apparaît. On écrit : Cu2+ + 2e- → Cu. Il s’agit d’une
réduction des ions cuivre II qui se transforment en cuivre.
- à l’anode les ions sulfate ne sont pas transformés. Les atomes de cuivre sont
oxydés en ions Cu2+. Cu → Cu2+ + 2e-

2.2.4. Retiens
Le nombre d’ions Cu2+ reste constant.
Tout se passe comme si le cuivre était transporté de l’anode sur la cathode.
L’anode disparaît peu à peu comme si elle se dissolvait : aussi l’appelle-t-on anode
soluble.
Au contraire, la cathode se recouvre d’une couche de cuivre dont l’épaisseur
augmente progressivement.
Remarque : Les exemples précédents montrent la nécessité de préciser, dans une
électrolyse, la nature des électrodes utilisées.

III. Réactions aux électrodes


- Les électrons vont du pole - vers le pôle +
- L’électrode qui est le siège d’une
OXYDATION (gain d’électrons) est
appelée ANODE
- L’électrode qui est le siège d’une
REDUCTION (perte d’électrons) est
appelée CATHODE
- La borne + est en « face » de l’anode
- La borne – est « face » de la cathode

190 Soutien scolaire : PC 4ème


N’oublie pas :
C’est l’analyse des produits formés qui permettent de déterminer les réactions qui se
produisent aux électrodes

IV. Mouvement des ions dans la solution au cours de l’électrolyse


4.1. Retiens
Dans une solution ionique, le courant est un déplacement d’ensemble des ions, on
parle de migration des ions.
Dans la solution :
- les CATIONS se déplacent vers la CATHODE donc dans le sens
conventionnel du courant ;
- -les ANIONS se déplacent vers L’ANODE donc dans le sens opposé au sens
conventionnel du courant

4.2. Illustration

Remarque
Les électrons n’entrent pas dans la solution, les ions n’en sortent pas. Electrons et
ions se rencontrent aux électrodes où il se produit des transformations chimiques.

V. Applications industrielles
L’électrolyse en solution aqueuse a de nombreuses applications industrielles. C’est
un procédé coûteux, mais qui a l’avantage de conduire à des produits très purs.

5.1. Préparations industrielles


5.1.1. De métaux électrolytiques
Certains métaux sont préparés par électrolyse en solution aqueuse. Par exemple, le
zinc…

5.1.2. De gaz
a. Le dichlore : le dichlore est obtenu par électrolyse de solutions aqueuses du
chlorure de sodium ou de potassium…
b. le dihydrogène et le dioxygène :très purs, ils sont préparés par électrolyse de
l’hydroxyde de potassium en solution aqueuse.

5.2. Purification de certains métaux


Les purifications du cuivre, de l’étain, du plomb, du zinc, du nickel, du fer, de
l’argent et de l’or se font par électrolyse à « anode soluble »
Le métal à purifier est l’anode. Celui-ci subit une réaction d’oxydation et produit
alors des ions métalliques qui entrent en solution dans l’électrolyte. Ces ions
métalliques sont ensuite réduits par réduction et on obtient un dépôt de ce métal
sur la cathode.

Soutien scolaire :PC 4ème 191


Le métal qui se dépose est généralement beaucoup plus pur que celui qui passe en
solution.

5.3. Dépôts métalliques


Les dépôts métalliques ont pour but de protéger certains métaux de la corrosion ou
de décorer certains objets. Le dépôt est réalisé par électrolyse à « anode soluble »

N’oublie pas
- pour protéger et décorer des objets : l’objet est la cathode. Cette technique consiste
à déposer un métal sur l’objet : anodisation de l’aluminium, chromatage,
galvanisation, nickelage, plaquage à l’argent.
- pour restaurer des objets anciens : l’objet est la cathode.

5.4. La galvanoplastie
C’est la reproduction d’objet à partir d’un moule capteur qui constitue la cathode. Le
métal se dépose sur le moule en prenant sa forme ; on détache ensuite le métal du
moule. On fabrique avec cette méthode des médailles, des clichés d’imprimerie…

B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS


B.1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme l’appareil dans lequel on réalise l’électrolyse.
1.2. Au cours d’une électrolyse, indique :
a. L’électrode par laquelle le courant rentre dans l’électrolyseur ;
b. l’électrode par laquelle le courant sort dans l’électrolyseur.

1.3. Dis quelle réaction a lieu à la cathode lors de l’électrolyse


1.4. Indique quelle transformation se produit à l’anode lors de l’électrolyse
1.5. Cite quatre applications industrielles de l’électrolyse
1.6. Dis dans quel sens se déplacent :
a. Les cations lors de l’électrolyse ;
b. les anions lors de l’électrolyse.

1.7. Indique quelle électrode joue un rôle dans chacun des processus suivants :
a. Anode ;
b. Cathode

1.8. Dans un électrolyseur, comment nomme-t-on :


a. L’électrode reliée à la borne positive du générateur
b. l’électrode reliée à la borne négative du générateur.

192 Soutien scolaire : PC 4ème


II. Questions à réponse construite peu élaborée
2.1. Définis les termes :
Cuve de l’électrolyseur, cathode, anode, électrolyseur, électrolyse, électrolyte.

2.2. Fais la différence entre l’anode et la cathode d’un électrolyseur


2.3. On parle d’oxydation anodique : explique pourquoi
2.4. On parle de réduction cathodique : dis pourquoi
2.5. On dit que l’électrolyse est une oxydoréduction forcée : explique pourquoi.
2.6. Fais la différence entre le courant électrique dans les conducteurs métalliques et
dans les électrolytes par leur nature.
2.7. Explique pourquoi au cours d’une électrolyse le métal ne se dépose jamais sur
l’anode.

III. Questions à choix multiples (QCM)


Choisis et écris la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions suivantes.
3.1. Au cours de l’électrolyse, les cations se déplacent vers :
a. l’anode ;
b. la cathode ;
c. Aucune réponse

3.2. Lors de l’électrolyse, les anions se dirigent vers :


a. l’anode ;
b. aucune réponse ;
c. à la cathode

3.3. Au cours de l’électrolyse, l’électrode qui est le siège d’une oxydation est :
a. la cathode,
b. l’anode ;
c. l’électrolyseur
3.4. Lors de l’électrolyse, l’électrode où se produit la réduction est :
a. l’anode,
b. l’électrode positive,
c. l’électrode négative

IV. Schémas à exploiter


4.1. Dis quel est, parmi les deux schémas ci-dessous, celui qui correspond :
a. à l’anode ;
b. à la cathode.

Soutien scolaire :PC 4ème 193


4.2. Dans ces deux liquides, le courant passe. Dis S’agit-il dans les deux cas d’un
électrolyte en commentant ta réponse.

V. Questions à réponses alternatives vrai ou faux


5.1.Réponds par vrai ou faux à chacune des affirmations suivantes et corrige s’il y a
lieu.
a. le passage du courant dans un électrolyte est un déplacement d’ions
b. les anions se déplacent dans le sens opposé au sens du courant
c. les cations se déplacent dans le sens du courant
d. les électrons arrivant de la cathode se déplacent à travers l’électrolyte

VI. Textes à trous


Recopie et complète les phrases suivantes par ce qui convient
………….est l’ensemble des phénomènes qui accompagnent le passage du courant
électrique dans un………………..le vase muni de deux …………………s’appelle
un……………………
Le courant entre par …………………..et sort par…………………………..

B.2.SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
On réalise l’expérience relatée par le schéma suivant :
1. Interprète ce qui se passe du côté de
l’anode sachant que la solution
initialement incolore devient bleue.
2. Interprète ce qui se passe du côté de la
cathode sachant qu’il se forme un
dépôt de cuivre.

Exercice 2
On réalise l’électrolyse en courant continu
d’une solution aqueuse de chlorure de cuivre
II (Cu2+ +2Cl-) avec des électrodes au
charbon.
1. On observe un dépôt rougeâtre à la
cathode. Dis de quel métal s’agit-il.
2. Une odeur d’eau de javel se dégage à
l’anode. Dis de quel gaz s’agit-il.
3.écris les équations –bilan des réactions aux
électrodes
4. déduis le bilan de cette électrolyse.

194 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 3
On réalise une expérience d’électrochimie avec deux électrodes en cuivre plongeant
dans une solution de sulfate de cuivre.
1. Fais le schéma du montage et mets la légende indiquant l’anode et la cathode.
2. Au bout d’un temps, le cuivre de la partie immergée de l’anode disparaît. On
dit que ‘’l’anode est soluble’ ’Explique ce qui se passe quand l’anode disparaît
et dis pourquoi le qualificatif de ‘’soluble’’ ne convient pas.
3. Dis que se passe –t-il à la cathode. Ecris le bilan de la transformation.

Exercices 4
Pour terminer le traitement de pièces métalliques,
Elles passent dans un électrolyseur contenant
Une solution de chlorure de nickel (Ni2+ + 2Cl-)
Observations :
- la pièce métallique (cathode) est recouverte
d’un dépôt métallique
- à l’anode, des bulles de gaz se forment
1. Indique les noms du métal déposé et du gaz qui se dégage.
2. La réaction chimique observée s’appelle une oxydoréduction. Ecris les deux demi-
équations de l’électrolyse

Exercice 5
Dans un électrolyseur, dis comment nomme-t-on :
1. L’électrode reliée à la borne positive (+) du générateur
2. L’électrode reliée à la borne négative (-) du générateur.

Exercice 6
Deux lames de cuivre, reliées à un générateur de courant continu, baignent dans une
solution de sulfate de cuivre ( Cu2+ + SO2−
4 ).
1. reproduis le schéma et dessine le sens de circulation des
électrons
dans les branches du circuit.
2. écris l’équation de la réaction qui a lieu à la cathode.
3. Explique si l’électrolyte se décolore ou pas.

Exercice 7
On réalise l’expérience ci-dessous et on observe un dégagement
du dichlore
1. équilibre l’équation-bilan sur l’électrode reliée au
pôle positif du générateur

2. Indique s’il s’agit d’une oxydation ou d’une réduction


et justifie ta réponse.

Soutien scolaire :PC 4ème 195


Situations problèmes
Situation problème 1
Au cours d’une séance de travaux pratiques, un groupe d’apprenants d’une classe de
4ème, veut déterminer le temps nécessaire pour recouvrir d’une couche de cuivre
d’épaisseur 0,1mm une lame métallique de 100cm2 de surface totale.
Malheureusement, il ne sait plus comment faire. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Calcule le volume du cuivre qu’on doit déposer sur la lame.
2. Déduis la masse du cuivre déposé si la masse volumique du cuivre est
8,8g/cm3
3. Détermine le temps nécessaire à cette opération électrochimique si le courant
permet de déposer 2,2g de cuivre par heure.

Situation problème 2
Au cours d’une séance de travaux pratiques un technicien stagiaire se propose de
calculer l’épaisseur de la couche de chrome à recouvrir sur un pare-chocs
d’automobile de surface totale 20Cm2. Sachant que le courant permet de déposer 70g
de chrome par heure. Malheureusement, il n’arrive pas. Tu es sollicité de l’aider à le
faire.
1. Détermine la masse du chrome déposé en 10h.
2. Calcule :
2.1. Le volume de la couche de chrome à recouvrir
2.2. L’épaisseur de la couche de chrome obtenue si la masse volumique de
chrome est de 7g/cm3.

Situation problème 3
La bauxite, minerai d’aluminium contient environ 55% d’alumine (Al2O3). On réalise
l’électrolyse de l’alumine fondu pour obtenir de l’aluminium (Al). Pour réviser son
cours sur l’électrolyse, un apprenant d’une classe de 4ème , se propose de calculer la
masse de la bauxite utilisée pour la fabrication d’une tonne (1t=1000kg)
d’aluminium. Mais, par ailleurs, il ne sait plus comment faire. Tu es sollicité de
l’aider à le faire.
1.écris les équations d’oxydation et de réduction, puis l’équation-bilan de
l’électrolyse.
2. Calcule la masse de bauxite utilisée pour la fabrication d’une tonne (1t)
d’aluminium.
On donne : MAl=27g/mol ; M(Al2O3) = 102g/mol

196 Soutien scolaire : PC 4ème


OG 3
O.S.3.2. Décrire une expérience permettant de réaliser la transformation
chimique métal-ion

Leçon 9 : TRANSFORMATION CHIMIQUE METAL-


ION

A. L’ESSENTIEL DU COURS

I. Caractéristiques des ions : cuivre II, Fer II ; fer III


1.1. Caractéristiques des ions cuivre II
On reconnaît la présence d’ions cuivre II (Cu2+) :

- À leur couleur bleue clair très caractéristique ;


- Au précipité bleu qui se forme lorsqu’on ajoute de la soude ou de
l’ammoniaque dans une solution contenant des ions Cu2+

1.2. Caractéristiques des ions fer II Fe2+


On reconnaît la présence d’ions fer II (Fe2+) :

- À leur couleur verte très caractéristique ;


- Au précité vert qui se forme lorsqu’on ajoute de la soude dans une solution
contenant des ions fer II (Fe2+)

1.3. Caractéristiques des ions Fer III (Fe3+)


On reconnaît la présence d’ions fer III (Fe3+ ):

- À leur couleur rouille très caractéristique ;


- Au précipité rouille qui se forme lorsqu’on ajoute de la soude dans une
solution
- Contenant des ions fer III (Fe3+)

II. Transformation d’un métal en ion


2.1. Action du fer métallique sur le sulfate de cuivre
2.1.1. Schéma de l’expérience à réaliser
Introduire de la limaille de fer dans un tube muni d’un
robinet et placer au-dessus d’un bécher vide. Ajouter dans
le tube une solution diluée de sulfate de cuivre (II).
En ouvrant le robinet la solution traverse lentement la
couche de limaille de fer et on récupère, dans le bécher, un
filtrat presque incolore ; en même temps un dépôt rouge de
cuivre métallique apparait sur la limaille de fer.

Soutien scolaire :PC 4ème 197


Verser quelques millilitres du filtrat dans un tube à essais et
ajouter quelques gouttes d’une solution d’hydroxyde de
sodium.

2.1.2. Observation
Il se forme un précipité vert d’hydroxyde de fer (II) Fe(OH) 2 qui caractérise la présence
d’ions Fe2+
2.1.3. Interprétation
L’absence de la couleur bleue dans le filtrat prouve la disparition des ions cuivre (II).
Le dépôt de cuivre provient des ions Cu2+ initialement présents dans la solution.
Cette transformation n’aurait pas pu se produire s’il n’y avait pas eu un transfert
d’électrons du fer aux ions Cu2+.
L’équation chimique de la réaction observée est : Fe (s) + Cu2+(aq) → Fe2+(aq) + Cu(s)
 Au cours de cette réaction chaque ion cuivre Cu2+ arrache à un atome de fer
(Fe) deux électrons pour donner du cuivre métallique. Cette transformation
peut être représentée
par la demi équation :

 Le fer métallique Fe donne naissance à des ions Fe2+. Chaque atome de fer a
donc cédé deux électrons. Cette transformation est traduite par la demi-
équation :

L’équation chimique de la réaction d’oxydoréduction est obtenue en combinant les


deux demi-
Equations

2.2. Réaction inverse entre le cuivre (Cu) et une solution contenant des ions fer
II (Fe2+)
2.2.1. Activité d’apprentissage

198 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2.2. Interprétation
Dans les mêmes conditions, une lame de cuivre (Cu) immergée très longtemps dans
une solution de sulfate de fer (II) FeSO4 ne se recouvre pas du fer métallique.

2.3. Retiens
D’après ces deux expériences, on peut conclure que :
- Le fer (Fe) réduit les ions Cu2+ alors que le cuivre (Cu) ne peut pas réduire les
ions Fe2+.
- Le fer a une tendance plus grande que le cuivre à passer de l’état métallique
à l’état
Cationique : le fer est plus réducteur que le cuivre.

III. Transformation d’un ion en métal : cas du cuivre


3.1. Schéma de l’expérience à réaliser
Plongeons une lame de zinc
préalablement décapée dans une
solution aqueuse bleue de sulfate de
cuivre II.

3.2. Observation
La coloration bleue de la solution est due à la présence des ions cuivre II. La lame
de zinc se recouvre spontanément du cuivre et, simultanément, la coloration bleue
s’atténue.

3.3. Interprétation
 Chaque ion cuivre II se transforme en atome, en gagnant deux électrons, ce
qui se traduit par la demi-équation électronique : Cu2+ 2e- → Cu
 Chaque atome de zinc se transforme en ion zinc Zn2+ perdant deux électrons,
ce qui se traduit par la demi-équation électronique : Zn → Zn2+ + 2e-

L’équation-bilan de la réaction s’écrit :

Soutien scolaire :PC 4ème 199


3.4. Retiens
Les ions Cu2+ de la solution du sulfate de cuivre se transforment en atomes de cuivre
Cu métal au contact de la lame de zinc. D’où la décoloration de la solution. Les
atomes de zinc, eux, passent en solution sous forme d’ions zinc Zn2+
Remarque
Si on plonge une lame de cuivre dans une solution de sulfate de zinc et on laisse
l’expérience durer un certain temps alors, On observe aucun dépôt métallique sur la
lame de cuivre et aucune coloration de la solution

3.5. Retiens
D’après ces deux expériences, on peut conclure que :
- Le zinc (Zn) réduit les ions Cu2+ alors que le cuivre (Cu) ne peut pas réduire les
ions Zn2+.
- Le zinc a une tendance plus grande que le cuivre à passer de l’état métallique
à l’état
Cationique : le zinc est plus réducteur que le cuivre.

B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS


B.1. Série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Cite deux caractéristiques :
a. Des ions cuivre II ;
b. des ions fer II ;
c. des ions fer III.

1.2. Dis qu’observe-t-on quand on plonge :


a. Une lame de fer dans une solution contenant des ions Cu2+
b. une lame de cuivre dans une solution contenant des ions Fe 2+
c. une lame de zinc dans une solution contenant des ions Cu2+
d. une lame de cuivre dans une solution contenant des ions Zn2+

II. Questions à réponses alternatives


2.1. Réponds par vrai ou faux aux propositions suivantes.
Au cours de la transformation métal et ion métallique, le métal est :
a. Réduit ;
b. oxydé ;
c. aucune réponse

200 Soutien scolaire : PC 4ème


2.2. Au cours de la transformation ion métallique et métal, le métal subit :
a. une oxydation
b. une réduction
c. une réaction d’oxydoréduction
2.3. Au cours de la réaction d’oxydoréduction d’équation-bilan :
a. le fer à réduit les ions Cu2+
b. les ions Cu2+ subissent une oxydation.

III. Questions à réponse construite peu élaborée


3.1. Explique si le fer peut-il réduire les ions cuivre II (Cu2+)
3.2. Dis si les ions cuivre II peuvent oxydés le zinc métal en justifiant ta réponse.
B.2. série d’exercices
Exercice 1
En te référant du cours sur la transformation métal-ions, prévois ce qui se passe
lorsqu’on introduit :
1. Une lame de fer dans une solution de sulfate de cuivre.
2. Une lame de zinc dans une solution contenant des ions cuivre II.

Exercice 2
1. Complète les équations –bilan suivantes par ce qui convient.

2. Classe les équations-bilan ci-dessus dans le tableau suivant.

Exercice 3
On fait réagir le métal cuivre sur l’ion argent. Il y a transfert d’électrons du réducteur
Cu à l’oxydant Ag+.
1. Indique les couples redox mis en jeu dans cette réaction.
2. 2.écris les demi-équations redox
3. déduis l’équation-bilan de la réaction

Soutien scolaire :PC 4ème 201


OG 3
3.3. Décrire le fonctionnement d’une pile

Leçon 10 : FONCTIONNEMENT D’UNE PILE

A. L’ESSENTIEL DU COURS

Introduction
De nombreux appareils électriques courants (lampe de poche, calculatrice, appareils
photographiques, montre…) fonctionnent avec des piles électrochimiques ou avec des
accumulateurs appelés communément « piles rechargeables ». Dans le commerce, il
existe différents types de piles : alcalines, salines…et il y a des piles de toutes
formes et de toutes tailles.

I. L’invention de la pile électrique


Une pile électrique est un générateur chimique qui fait circuler un courant électrique
quand on
Relie sa borne positive à sa borne négative par une boucle conductrice
ininterrompue.
La pile élémentaire est un assemblage de deux métaux différents (cuivre, zinc) et
d’une solution Contenant des ions, l’électrolyte (sulfate de cuivre, acide
sulfurique…).
Luigi Galvani (1737 – 1798), médecin et physicien italien remarque qu’en touchant
le nerf d’une patte de grenouille morte avec deux instruments métalliques différents,
la patte se contracte. Il parle alors « d’électricité animale ».

1.1. La pile de Volta


Alessandro Volta (1745 – 1827) met en évidence que c’est l’association de deux
métaux
Différents, mis en contact avec une solution conductrice (contenant des ions), qui
produit un
Courant électrique.
Le 17 mai 1800, il empile des pièces de monnaie métalliques différentes séparées par
des
Buvards imbibés d’un liquide conducteur. Il crée la première pile électrique.

202 Soutien scolaire : PC 4ème


1.2. La pile au citron
1.2.1. Activité d’apprentissage

Il est facile de fabriquer une pile artisanale

1.2.2. Retiens
On pique dans un fruit (le citron est particulièrement bien indiqué) deux métaux
différent, par
Exemple du zinc et du cuivre. On relie un fil noir (borne négative) au zinc et un fil
rouge (borne positive) au cuivre. Avec un voltmètre, on peut observer une tension de
moins d’un volt. C’est la réaction chimique entre les deux métaux et l’acide
citrique du citron qui permet de faire circuler un courant très faible.

Remarque
Ce type de pile électrique possède une tension trop faible et débite un courant
insuffisant pour
Faire fonctionner une lampe ou même une diode électroluminescente (D.E.L.)
Pour éventuellement faire briller une D.E.L., il faut associer au moins quatre de ces
piles en série.

Les chimistes ont perfectionné ces piles pour donner des piles utilisables dans la vie
courante.

Soutien scolaire :PC 4ème 203


1.3. Quelques définitions
1.3.1. Une pile est constituée de deux cellules distinctes ou demi-piles dont la
communication est assurée par un pont ionique (dit aussi pont salin constitué d’un
sel : KNO3 ; NH4OH…)
1.3.2. Une demi-pile est constituée d’un oxydant et son réducteur (même élément
chimique)
1.3.3. On appelle électrode un conducteur assurant la jonction entre la cellule
(demi-pile) et le circuit extérieur (lame de cuivre, zinc, fer, graphite…)
1.3.4. Une électrode siège d’une oxydation est dite anode.
1.3.5. Une électrode siège d’une réduction est dite cathode.

II. Réalisation d’une pile électrochimique : la pile Daniel (pile : Zinc-Cuivre)


2.1. Constitution d’une pile zinc –cuivre
2.1.1. Schéma de réalisation de la pile zinc –cuivre

2.1.2. Observation
- Dans la pile ci-dessus :
- une lame de zinc plonge dans une solution de sulfate de zinc;
- une lame de cuivre plonge dans une solution de sulfate de cuivre ;
- -un pont salin relie les deux solutions.

2.1.3. Retiens
L’ensemble constitué par du zinc en contact avec des ions zinc et du cuivre en
contact avec des ions cuivre, forme une pile quand on relie les deux solutions par
un pont salin.
La borne positive est le cuivre et la borne négative est le zinc.

2.2. Fonctionnement d’une pile zinc –cuivre


Lorsque la pile débite un courant électrique :
 Les électrons partent du zinc (borne négative) selon la demi-équation :
Zn → Zn2+ + 2e-
 Les électrons se dirigent vers le cuivre en passant dans le circuit extérieur à
la pile, dans le sens opposé au courant ;
 Lorsqu’ils arrivent au cuivre (borne positive), les électrons sont consommés par
les ions cuivre de la solution selon la demi-équation : Cu2+ +2e- → Cu
 Le bilan chimique de fonctionnement de la pile s’écrit : Zn + Cu2+ → Zn2+ + Cu

204 Soutien scolaire : PC 4ème


Remarque
Nous retrouvons l’oxydoréduction entre Zn et Cu2+, mais dans le cas de la pile,
oxydation et réduction ont lieu dans des compartiments séparés. Cette séparation
permet aux électrons de circuler dans le circuit extérieur à la pile où ils constituent
le courant électrique.

2.3. Trajet des électrons et des ions dans une pile en fonctionnement
2.3.1. Illustration

2.3.2. Retiens
2.3.2.1. Mouvement des ions et rôle du pont salin
Le pont salin permet la circulation des ions à l’intérieur de la pile ainsi que la
neutralisation ionique dans la solution :
 Les cations se déplacent dans le sens du courant (donc du compartiment
du zinc vers celui du cuivre, à l’intérieur de la pile) ;
 Les anions se déplacent dans le sens inverse du courant à l’intérieur de la
pile.

Remarque
A l’intérieur de la pile, les CATIONS se déplacent vers la CATHODE et les ANIONS
vers L’ANODE

2.3.2.2. Mouvement des électrons


Dans les électrodes (lame de Zn et de Cu) et dans le circuit extérieur, les porteurs de
charge sont des électrons.
Les électrons vont du Zn vers le Cu donc :
 Le Zn perd des électrons, il S’OXYDE ;
 Le cuivre gagne des électrons, il se REDUIT ;
 L’électrode qui est le siège d’une OXYDATION est appelée ANODE
 L’électrode qui est le siège d’une REDUCTION est appelée CATHODE

2.4. Schéma de la pile Daniel (pile : zinc-cuivre)


La pile Daniel peut être notée :

Soutien scolaire :PC 4ème 205


III. Caractéristiques d’une pile
3.1. A la CATHODE il y a REDUCTION, c’est le pôle positif (+) de la pile.
3.2. A L’ANODE il y a OXYDATION, c’est le pôle négatif (-) de la pile.

IV. Pourquoi une pile s’use-t-elle ?


4.1. Activité expérimentale

4.2. Observation
Après plusieurs semaines, la plaque de zinc se recouvre d'une couche de cuivre et
le zinc disparaît. Ensuite, On observe que la solution de sulfate de cuivre se
décolore légèrement.

4.3. Interprétation
 Dans une réaction chimique, par quels termes désignerait-on le zinc et le
sulfate de cuivre ?
Le zinc et le sulfate de cuivre sont les réactifs de la transformation chimique ou
réaction chimique ;
 Que peut-on dire des réactifs lors d'une réaction chimique ?
Les réactifs disparaissent au cours d'une réaction chimique. On dit qu'ils sont
consommés au cours de la réaction.

4.4. Conclusion
A quoi est-due l'usure de la pile ?
L'usure de la pile est due à la consommation de ces réactifs lors de la réaction
chimique.

4.5. Retiens
Quand une pile fonctionne, elle s'use, car elle consomme une partie des réactifs
qu'elle contient.

206 Soutien scolaire : PC 4ème


V. Pile saline ou Leclanché (pile zinc-charbon)
5.1. Illustration

5.2. Description
 La borne positive de la pile est
constituée d’une tige de graphite
(charbon) ; celle-ci est entourée
d’un mélange de manganèse et de
poudre de carbone.
 La borne négative de la pile est
constituée d’une enveloppe
cylindrique de zinc.
 Les solutions aqueuses de
chlorure d’ammonium et de
chlorure de zinc, en contact avec
les deux bornes de la pile, sont
sous forme de gel.
 Au cours du fonctionnement de
la pile, le zinc est rongé : c’est
ainsi que la pile « s’use ».
VI. Des piles d’hier aux piles d’aujourd’hui
Retiens
 Les piles électrochimiques actuelles sont toutes basées sur le même principe
de fonctionnement que la pile inventée par Volta il y a plus de 200 ans.
Cependant les piles n'ont cessé et ne cessent encore aujourd'hui de
s'améliorer afin de les rendre plus simple d'utilisation, moins polluantes et
surtout de leur garantir une plus longue durée de fonctionnement.
 On utilise plus de lames de cuivre et de zinc comme à l'époque de Volta, mais
on utilise des matériaux comme le carbone recouvert d'une gaine de zinc.
Les solutions ioniques ont été remplacées par des gels pâteux qui évitent que
la pile ne coule.
 Il existe aujourd'hui de nombreux types de piles, qui diffèrent par la nature
des matériaux qui la composent, qui ont des durées d'utilisation et des prix
qui varient en fonction de leur nature.
 Bien qu'elles ne contiennent plus de mercure ou de cadmium, les piles
contiennent toujours des métaux lourds qui peuvent polluer notre
environnement, ainsi que des produits chimiques qui peuvent être
dangereux. Il convient de ne jamais tenter d'ouvrir une pile
électrochimique, et de les recycler lorsqu'elles sont usagées. La loi
interdit aujourd'hui de jeter les piles avec les ordures ménagères, elles
doivent être ramenées dans des points de collecte (la loi impose
également à tout point de vente de piles, d'en assurer la collecte
lorsqu'elles sont usagées)

Soutien scolaire :PC 4ème 207


B. S’EXERCER OU S’ENTRAINER AU COURS
B.1. série de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Précise la borne + et la borne – des piles suivantes.

1.2. Nomme :
a. Les constituants de la borne positive de la pile Leclanché
b. le constituant de la borne négative de la pile saline
c. le constituant de la borne négative de la pile Daniel
d. le constituant de la borne positive de la pile Daniel

Dis quels sont les réactifs :


a. de la pile Leclanché ;
b. de la pile Daniel

1.4. Donne le nom de l’inventeur :


a. de la pile zinc-cuivre ;
b. de la pile zinc-charbon

1.4. Indique quelle électrode joue un rôle dans chacun des processus suivants.
a. Oxydation ;
b. réduction

II. Questions à réponse construite peu élaborée


2.1. Dis que deviennent les électrodes de zinc et de cuivre lors du fonctionnement de
la pile zinc-cuivre
2.2. Dis quelles sont les causes de l’arrêt du fonctionnement d’une pile.
2.3. Dans toute pile, on distingue deux conducteurs en contact avec un électrolyte.
Désigne chacune de ces trois parties par son nom.
2.4. Dis que faut-il au minimum pour réaliser une pile électrochimique
2.5. Pour comprendre le fonctionnement d’une pile électrochimique, on peut réaliser
une à partir d’une solution de sulfate de cuivre et une plaque de zinc.
a. dis qu’est-ce qui prouve en mettant ces produits en contact, on réalise une
pile.
b. indique les trois phénomènes observés quand ces produits sont mis en
contact.
III. Textes à trous
3.1. Recopie et complète les phrases suivantes
Dans une pile Leclanché, le godet de zinc constitue…………l’électrode ou borne …….
Est un bâton de graphite. Le godet de zinc est au contact d’un gel qui contient
un……………le chlorure d’ammonium.
Quand la pile débite, elle consomme ……………les électrons libérés par ……………….
Circulent à l’extérieur de la pile, de la borne ………………à la borne………………………

208 Soutien scolaire : PC 4ème


IV. Questions à réponses alternatives
4.1. Réponds par vrai ou faux aux propositions suivantes.
Lors du fonctionnement de la pile Leclanché,
a. Les électrons sont libérés par le zinc.
b. les électrons sont retenus par le graphite
c. les électrons circulent dans le fil conducteur
d. les électrons retournent au zinc à travers l’électrolyte.

4.2. Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes.


4.2.1. Une oxydation est :
a. Un gain d’électrons ;
b. une perte d’électrons.

4.2.2. Pour créer une pile, il faut :


a. seulement deux métaux différents ;
b. deux métaux différents et un électrolyte

V. Questions à choix multiples (QCM)


5.1. Choisis la (ou les) bonne(s) réponse(s)
Parmi les propositions suivantes, choisis celle qui explique la consommation de zinc
dans une pile.
a. Zn → Zn+ +e-
b. Zn → Zn2+ - 2e-
c. Zn → Zn2+ +2e-

5.2. Choisis la (ou les) proposition(s) fausse(s)


5.2.1. Quand on verse de la poudre de zinc dans une solution de sulfate de cuivre, le
nombre d’ions Cu2+ : a. Augmente ; b. diminue ; c. reste constant.

5.2.2. Une pile s’arrête de fonctionner lorsque :


a. L’un des réactifs est entièrement consommé ;
b. elle chauffe ;
c. elle est fatiguée
5.3. Choisis les piles parmi les expériences suivantes.

Soutien scolaire :PC 4ème 209


B.2. Série d’exercices
Exercice 1
Soit la pile
1. Dis :
1.1. Quel est le réducteur et quel est l’oxydant
1.2. Quelle est la borne positive et quelle est la borne négative
1.3. Quelles sont les espèces chimiques consommées quand la pile fonctionne
2. Schématise cette pile et indique le sens du courant sur le schéma.

Exercice 2
Pour chacune des illustrations suivantes, indique s’il y a passage du courant
électrique dans le système et explique pourquoi.

Exercice 3
Pour la pile représentée ci-après :
1.écris les équations d’oxydation, de réduction et
d’oxydoréduction.
2. Identifie l’élément :
2.1. Qui perd des électrons ; qui gagne des
électrons ;
2.2. Qui est oxydé ; qui est réduit
2.3. Qui est l’oxydant ; qui est le réducteur
2.4. Qui est l’anode ; qui est la cathode ;
2.5. Dont la masse augmente et dont la masse
diminue.
2.6. Identifie l’électrode positive et l’électrode
négative
Exercice 4
Une pile 9 volts alimente un moteur de tension nominale 9 volts. Après deux heures
de fonctionnement, le moteur tourne très faiblement. La pile est chaude.
1. Schématise le circuit électrique.
2. Dis avec quel appareil peut-on mesurer la tension de la pile. Ajoute
l’appareil sur le schéma.
3. explique comment évolue la tension aux bornes de la pile au cours du
temps.

210 Soutien scolaire : PC 4ème


Exercice 5
Une DEL est branchée aux bornes d’une pile. La DEL brille. La solution de sulfate de
cuivre se décolore progressivement.
1. Observe le montage et détermine la nature des deux électrodes.
2. Détermine la nature de la solution conductrice
3. Détermine les bornes de la pile
4. Dis si la DEL va-t-elle briller en retirant les électrodes de la solution. Justifie
ta réponse
5. Indique les réactifs consommés lors du fonctionnement de la pile.
Exercice 6
On désire réaliser une pile plomb-argent.
1. Explique comment procéder
2. Fais un schéma de cette pile en indiquant ses pôles positif et négatif
3. Indique les réactions aux électrodes.
4. déduis l’équation chimique du fonctionnement de cette pile.
Exercice 7
Soit la pile :

1. Indique les pôles positif et négatif de cette pile.


2. écris les demi-réactions aux électrodes et l’équation-bilan.
Exercice 8
On plonge une lame de cuivre et une lame de zinc dans une solution de sulfate de
cuivre et on les relie par des fils de connexion à un petit moteur.
1. Explique comment fabriquer une pile
électrochimique, celle décrite ici n’étant qu’un
exemple.
2. Indique sur le schéma le signe de chaque borne
et le sens du courant, en justifiant ton choix.
3. Dis pourquoi la solution la solution se décolore.
4. Précise quels sont les réactifs lors du
fonctionnement de cette pile.

C.Situation problème
Une lame de zinc est plongée dans une solution de ZnSO4 et, une lame d’argent dans
une solution de AgNO3 afin de réaliser une pile zinc-argent. Pour s’entrainer sur le
cours fonctionnement de la pile, un apprenant d’une classe de 4ème , veut déterminer
la variation de la masse de l’électrode négative lorsqu’on mesure un dépôt de 108mg
sur la lame d’argent. Malheureusement, il ne sait plus comment faire. Tu es sollicité
de l’aider à le faire.
1. Schématise cette pile
2. Dis quelles sont les électrodes négative et positive de cette pile.
3. écris les équations des demi-réactions à chaque électrode de la pile en
précisant si c’est l’anode ou la cathode.
4. déduis l’équation-bilan de fonctionnement de cette pile
5. Détermine la variation de la masse de l’électrode négative lorsqu’on
mesure un dépôt de 108mg sur la lame d’argent.

Soutien scolaire :PC 4ème 211

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