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SOUTIEN SCOLAIRE
Discipline : Sciences Physiques
Niveau : 4eme
Équipe de coordination technique :
KELE MALANDA Jean Corneille, chef de service de la formation et du perfectionnement
BOUNSANA Divanciel, Inspecteur itinérant DFC
Équipe de rédaction :
- BABINGUI Stanislas Cyrille, inspecteur itinérant à l’IGEPSA
- NGOTO Dan Julien, inspecteur itinérant DFC
- NDOSSI Edmon Augustin, ICAP à l’ICEG BRAZZAVILLE 2
- BAKALA NKOUKA Darick, professeur de sciences physiques
Mise en page :
- Prince King MATONDO
I. Source de lumière
1.1. Activité d’apprentissage
1.4.1.2. Retiens
Une source primaire de lumière est une source qui produit de la lumière qu’elle
émet.
On peut les classer en deux catégories :
- les sources naturelles : ce sont celles que l’on rencontre dans la nature.
Exemples : le soleil, les étoiles, la lave d’un volcan, les lucioles, …
- les sources artificielles : ce sont celles qui ont été conçue par l’homme pour
émettre de la lumière.
Exemples : flamme d’une bougie, filament d’une lampe électrique, projecteur, ………
1.4.2.1. Exemples
La lune, les planètes (terre, mars,), les arbres, le sol,…
1.4.2.2. Retiens
Une source secondaire de lumière est une source qui diffuse une partie de la lumière
qu’il reçoit.
3.3. Exemples
- l’œil : c’est un récepteur naturel. Il nous permet de voir.
- les feuilles des plantes vertes : captent la lumière pour réaliser la synthèse
des corps.
- la photopile : produit le courant dont l’intensité dépend de la quantité de la
lumière.
1.5. Cite :
a. Deux exemples des objets transparents ;
b. Deux exemples des objets opaques ;
c. Deux exemples des objets translucides.
1.6. Indique les deux types de source de lumière
B. SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
Parmi les objets suivants, quels sont ceux qui sont des sources primaires de lumière.
Lune, mur blanc, l’écran de télévision en fonctionnement, la flamme de la bougie, le
verre, l’eau, l’éclair.
Exercice 2
Avec une source laser on réalise une expérience en trois temps notés (a), (b) et (c).
a) Dans l’obscurité, on vise un écran blanc avec le laser.
b) On répète l’expérience en saupoudrant de la poussière de craie ou en
pulvérisant des gouttelettes d’eau entre le laser et l'écran.
c) On place un morceau de carton devant nos yeux.
Exercice 3
Les sources primaires et les objets diffusants sont parfois désignés par d’autres
noms.
Complète le tableau suivant avec les expressions proposées :
Sources secondaires ; sources apparentes ; sources réelles ; sources directes ;
sources indirectes
Sources primaires
Objets diffusants
A. L’ESSENTIEL DU COURS
Un observateur vise à travers trois écrans opaques percés chacun d’un trou, un
projecteur allumé. (Voir figure)
1.3. Interprétation
Seule la disposition alignée des trous permet d’observer le projecteur.
Pour être perçue, la source (projecteur) doit être située sur la droite joignant la
source à l’œil, à travers les trous.
Entre émetteur (projecteur) et récepteur (œil), la lumière suit, au cours de sa
propagation dans l’air, une ligne droite. On dit que la propagation de la
lumière est rectiligne.
1.4. Retiens
La lumière se propage en ligne droite dans l’air : la propagation de la lumière est dite
rectiligne. Ce résultat constitue le principe de propagation de la lumière.
Un milieu est homogène et transparent lorsqu’il est partout identique. C’est le cas
généralement de l’air, de l’eau, du verre, le vide, …
N’oublie pas
Dans un milieu non homogène transparent, la propagation de la lumière n’est pas
rectiligne.
3.1.2. Représentation
Un rayon lumineux est représenté par une demi-droite fléchée qui indique le sens de
propagation de la lumière.
a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau
dont tous les rayons lumineux
partent d’un même point.
a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau dont tous
les rayons lumineux aboutissent à un
même point.
a) schématisation
b) retiens : c’est un faisceau dont tous
les rayons lumineux sont parallèles.
Exercice 3
Gloriole lit son livre de physique.
Dis quel dessin représente le trajet suivi par la lumière. Justifie ta réponse.
C. situation problème
Le toit de la salle de classe de la 4ème d’un CEG de Brazzaville est percé par endroits.
Par temps ensoleillés, les élèves remarquent la formation de tâches lumineuses sur
les tables bancs.
Pour mieux comprendre ce phénomène, ces élèves se proposent de mettre en
évidence la propagation rectiligne de la lumière dans un milieu homogène et
transparent et de représenter un faisceau lumineux. Malheureusement, ils éprouvent
des difficultés. Tu es sollicité de les aider à le faire.
a) définis un milieu homogène et transparent.
b) donne deux exemples de milieu transparent et homogène.
c) montre à partir d’une source de lumière et trois écrans percés des petits trous que
la lumière se propage en ligne droite en faisant un schéma.
d) représente le faisceau lumineux issu de cette source de lumière et nomme –le.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Réflexion de la lumière
1.1. Mise en évidence du Phénomène de réflexion de la lumière.
1.1.1. Activité d’apprentissage
Observe le comportement des rayons lumineux au contact des objets tels qu’un
morceau de carton et un miroir de toilette.
1.1.3. Retiens
Le phénomène de renvoie de la lumière, par une surface dans un même milieu (milieu
incident) est appelé réflexion de la lumière.
C’est généralement une surface métallique (polie ou déposée sur la face arrière d’une
vitre).
N’oublie pas :
Une surface qui sépare deux milieux transparents différents est appelée dioptre. On
schématise un dioptre plan de la manière suivante :
3.1.2. Représentation
On le représente par un triangle.
3.3.3. Interprétation
La lumière arrive sur la face d’entrée : elle réfractée. Elle traverse le prisme en ligne
droite.
Elle est à nouveau réfractée quand elle sort par l’autre face.
La lumière blanche est donc constituée des rayons associés à des couleurs
différentes. Ces couleurs sont appelées radiations.
N’oublie pas :
La figure obtenue sur l’écran est appelée le spectre de lumière blanche. C’est un
spectre continu du rouge au violet. Le prisme permet donc de séparer les différentes
couleurs de la lumière blanche.
N’oublie pas
D’autres moyens permettent de décomposer la lumière blanche :
Un disque compact (CD) ;
Un réseau de diffraction : dispositif optique composé d'une série de traits
parallèles ;
Ces traits sont espacés de manière régulière, l'espacement est appelé le « pas » du
réseau.
Des gouttelettes de pluie en présence du soleil (arc en ciel) ;
Des bulles de savon éclairées en lumière blanche ;
Une flaque d’essence sous la lumière du soleil.
Tous ces éléments sont des milieux dispersifs : ils décomposent la lumière
blanche
Superposons les trois couleurs primaires (vert, rouge et bleu) et observons sur un
écran. On voit la rosace de couleurs ci-après :
3.5.2.4. Retiens
La superposition des différentes couleurs du spectre permet d’obtenir la lumière
blanche.
1.3. Dis de quel type de réflexion s’agit-il si la lumière est renvoyée dans toutes les
directions.
1.4. Dis de quel type de réflexion s’agit-il si la lumière est renvoyée dans une
direction bien précise.
1.5. On considère un rayon de lumière qui passe de l’air au verre.
Dis quel est le milieu 1 dans lequel la lumière arrive et quel est le milieu 2 dans
lequel la lumière est réfractée.
1.6. Nomme deux dispositifs qu’on peut utiliser pour décomposer la lumière du
soleil.
1.7. Cite deux exemples de source pouvant produire la lumière blanche.
1.8. Indique :
a. Les trois couleurs primaires ;
b. les trois couleurs complémentaires.
1.9. Nomme le phénomène naturel qui fait apparaître la composition de la lumière
blanche dans le ciel.
1.10. Précise à quoi est dû le phénomène de réfraction de la lumière.
B. Série d’exercices
Exercice 1
Décris l’expérience schématisée ci-après et énonce la loi qui en découle.
Exercice 2
On schématise la réfraction d'un rayon de lumière monochromatique passant de l'air
dans l'eau.
Exercice 3
Sur le schéma ci-contre sont représentés, dans un plan vertical, la trace d’un miroir
horizontal et un rayon incident.
1) Reproduis et complète le schéma en
indiquant le point d’incidence et l’angle
d’incidence.
2) calcule la valeur de l’angle de réflexion.
3) trace le rayon réfléchi.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Sources ponctuelle et étendue
1.1. Source ponctuelle
Une source ponctuelle est une source de petite dimension formant une ombre nette.
Autrement dit, une source où toute la lumière est émise à partir d’un seul point.
Exemple : le filament d’une lampe électrique peut être considérer comme une source
ponctuelle.
2.1.3. Retiens
Un objet ne peut pas être totalement éclairé par une source ponctuelle. La partie non
éclairée de l’objet est son ombre propre.
Remarque
L’ombre portée est toujours noire. Sa forme dépend de la forme de la partie éclairée et
de la position de l’objet.
2.3. Retiens
2.3.1. Une ombre est une zone d’obscurité située à l’arrière (par rapport à la source
lumineuse) d’un objet opaque éclairé. Cette zone existe à cause de la propagation
rectiligne de la lumière et reproduit la forme de l’obstacle.
2.3.2. La pénombre est une zone partiellement éclairée située autour de l’ombre et
qui est présente lorsque la source lumineuse est étendue.
3.2.4. Retiens
Lors d’une éclipse de soleil, la lune est entre la terre et le soleil. La zone de la terre
qui se trouve dans l’ombre de la lune ne reçoit aucun rayon du soleil. Il fait
subitement nuit en plein jour. Une éclipse de soleil est observable lors d’une phase de
nouvelle lune.
N’oublie pas
On appelle éclipse, la disparition momentanée d’un astre lorsqu’un autre astre
s’interpose sur le trajet des rayons lumineux qui l’éclaire.
B.2.SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
On éclaire, par une source ponctuelle, un ballon d’handball placé devant un écran. La
droite qui passe par la source lumineuse et le centre du ballon est perpendiculaire au
plan de l’écran.
2. Explique que se passe-il si la source ponctuelle est remplacée par une source
étendue.
Exercice 2
Reproduis le schéma et colorie :
1. les phases de la lune telles qu’un observateur les voit depuis la terre ;
2. en noir les parties non éclairées par le soleil, en jaune les parties éclairées par le
soleil.
C. situation problème
En un jour ensoleillé, le temps s’est subitement assombri à KOMBE. Le soleil a pris
la forme d’un anneau mais quelques instants après, le soleil est réapparu.
Pour pouvoir rassurer les parents inquiets, un apprenant d’une classe de 4ème se
propose d’expliquer une éclipse solaire à ses parents. Malheureusement, il éprouve
des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
a) définis les termes suivants :
a.1.Ombre propre ;
a.2.Ombre portée ;
a.3. Pénombre portée.
b) explique comment se produit une éclipse solaire.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion de force
1.1. Activités de découvertes
1.3. Retiens
Les forces sont invisibles, par contre, on peut observer leurs conséquences, leurs
effets.
b. retiens
Une force produit un effet dynamique lorsqu’elle met un corps en mouvement ou
modifie le mouvement de ce corps.
b. Retiens
Les forces de contact sont celles que des objets exercent sur d’autres objets en
contact avec eux. Le contact peut être direct ou indirect.
Remarque :
Les forces de contact peuvent être :
- localisées ou ponctuelles : elles s’appliquent en « point » de la surface de
contact
Exemples :
- Coup de pied dans un ballon (force musculaire),
- Action du fil sur un solide suspendu (Tension d’un fil)
Une force de contact est dite localisée lorsqu’elle s’exerce en un point précis ou sur
une très petite surface
- Réparties : elles s’appliquent sur toute la surface de contact
Exemple :
- Action du vent sur une voile.
Une force de contact est dite répartie lorsqu’elle s’exerce sur une surface
de grandes dimensions.
2.2. Forces à distance ou de champ
a. Exemples :
- Force de pesanteur ou poids : force exercée par la terre sur tous
les corps situés dans son voisinage ;
- Force magnétique : force exercée par un aimant sur les objets
magnétiques,
- force électrique : force exercée par les corps électrisés,
Remarque : toutes les forces à distance sont des forces réparties
b. Retiens
Les forces à distance sont des forces qui s’exercent entre des objets sans qu’ils soient
en contact.
1.4. Donne deux exemples de forces de contact et deux exemples de force à distance
1.5. Donne deux exemples de forces localisées et deux exemples de forces réparties
1.6. Dis si les actions mécaniques sont des actions de contact ou des actions à
distance.
a. Coup de marteau sur un clou ;
b. Attraction de la terre ;
c. Action exercée par un hameçon sur un poisson ;
d. Action exercée par un aimant sur un clou en fer ;
e. Action exercée par une table sur un livre posé dessus
2.2. Lorsqu’une force s’exerce sans contact entre l’acteur et le receveur, c’est :
a. Une force de contact
b. une force à distance
c. une force localisée
2.3. La force du vent sur la voile d’un bateau :
a. Est une force de contact
b. est une force à distance
c. peut modifier la trajectoire du bateau
2.4. La force de la terre sur un objet au voisinage de sa surface :
a. Est une force de contact ;
b. est une force à distance ;
c. est une force localisée.
Exercice 3
1. Dis si la boîte de conserve a-t-elle subi une force entre les images a) et b) .
2. Justifie ta réponse par une phrase.
Exercice 4
On fait rouler des billes d’acier sur une table. À l’approche d’un aimant, les billes
sont rapidement attirées vers l’aimant.
1. Dis de quel type de force s’agit-il.
2. Nomme cette force
3. Indique si c’est une force localisée
ou répartie
4. Précise que modifie l’action de
l’aimant sur les billes.
Exercice 6
Précise l’effet de la force dans chacun des cas suivants
1. Action du pied du footballeur sur le ballon
Exercice 7
Détermine les types d’action correspondant aux situations définies dans le tableau ci-
dessous.
Coche la ou les cases qui vous semblent correctes.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
1.1.4. Retiens
Le point d’application d’une force est l’endroit où la force s’exerce sur le corps.
1.2.4. Retiens
La direction d’une force est la droite (ligne) suivant laquelle s’exerce la force.
1.3. Le sens
1.3.1. Activité de découverte
1.4. L’intensité
L’intensité d’une force est la valeur de la force exprimée en newton (symbole : N)
dans le système international d’unités (S.I.)
Exercice 2
Représente graphiquement, à l’échelle de 8mm pour 98N :
1. Une force horizontale de 588N dirigée de gauche à droite ;
2. Une force verticale de 245N dirigée de bas en haut ;
3. Une force inclinée de 30° sur l’horizontale dirigée vers le haut, et d’une intensité de
441N.
Exercice 3
Les vecteurs représentant deux forces mesurent respectivement 64mm et
38mm.Calcule l’intensité des forces correspondantes sachant que l’échelle choisie est
telle que 5mm représentent 9,8N.
Exercice 4
On déplace un solide (S) sur un plan en lui appliquant une force modélisée par ⃗⃗⃗⃗
𝐅
représentée à l’échelle 1cm pour 2N.
1. donne les
caractéristiques de cette
force.
2. Dis de quel type de
force s’agit-il.
C. Situation problème
Une personne pousse un wagonnet comme indiqué sur le schéma ci-contre.
Le point d’application de la force est le point C. La
droite d’action est l’horizontale qui passe par C. Le
sens est vers la droite. La valeur est 50N.
Un élève de la classe de 4ème pour réviser, se
propose de représenter la force exercée par la
personne sur le wagonnet.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Mesure d’une force
1.1. Appareil de mesure
La valeur d’une force (ou intensité) se mesure à l’aide d’un dynamomètre. Il existe
plusieurs types du dynamomètre. Au collège, on utilise généralement un
dynamomètre du type peson ou un dynamomètre à cadran.
N’oublie pas
Ne surtout pas appliquer une force de trop grande intensité qui détériorera le ressort
de rappel. Cette détérioration peut être définitive, le dynamomètre donnera ensuite de
fausses valeurs.
2.2. Exemple
Exerçons sur le crochet du dynamomètre différent forces et mesurons l’allongement
Correspondent.
Appelons :
F : intensité de la force appliquée ;
Lo : longueur à vide ou longueur
initiale du ressort ;
L : longueur finale ou déformée du
ressort
L’allongement ou variation de
longueur noté ∆l subie par le
ressort est tel que : ∆l = L- Lo
L’expérience montre que
l’allongement subie par le ressort
du dynamomètre est proportionnel
à la grandeur de la force exercée.
Illustration
a. Activité d’apprentissage
Plaçons sur une table (ou sur le sol) un corps assez lourd (caisse, seau, vase...)
et accrochons-y
deux cordes, en un même point O. Au point O, exerçons, par exemple, sur une
des cordes, une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de 40 N et sur l’autre corde, une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 de 30 N . Ces
forces ont la même droite d’action (horizontale) et le même sens (de gauche à
droite). Prenons comme
Échelle : 1 cm pour 10 N
N’oublie pas :
C’est le cas lorsque quelqu’un vous donne un coup de main pour vous aider à
déplacer une
Armoire par exemple. Il tire sur la corde, dans le même sens que vous et le long de la
même droite d’action.
c. Caractéristiques de la résultante
3.4.2. Cas des deux forces concourantes de même direction mais de sens
contraire.
a. Activité d’apprentissage
Toujours sur le corps, au même point O, exerçons maintenant une force
horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de
40 N orientée vers la droite et une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 horizontale également, valant 30 N,
orientée vers la gauche. Ces deux forces ont la même droite d’action, mais des
sens différents.
Échelle : 1 cm pour 10 N
a. Activité d’apprentissage
Toujours sur le corps, au même point O, exerçons une force horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 de
40 N orientée vers la droite et une force ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 oblique, de 30 N, faisant un angle
de 67° avec la première force.
Échelle : 1 cm pour 10 N
Tout se passe comme si une force ⃗𝑹 ⃗⃗ était appliquée sur le corps au même point O.
Sa droite d’action est celle de la diagonale du parallélogramme dont les côtés sont les
représentations des deux forces. Son sens est celui de O vers l’extrémité de la
diagonale. La grandeur de ⃗𝑹 ⃗⃗ sera obtenue en mesurant la longueur de la diagonale
du parallélogramme. Sachant que1 cm pour 10 N, on peut alors écrire que la
résultante vaut R= 58 N. C’est ce que montre le schéma ci-dessus.
c. Caractéristiques de la résultante
Point d’application : le point O ;
Droite d’action : la diagonale du parallélogramme construit sur les deux
vecteurs forces ;
Sens : du point O vers l’autre extrémité de la diagonale du parallélogramme
;
Valeur : à déterminer en mesurant la grandeur de la diagonale (ici, 58 N).
2.2. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions suivantes.
2.2.1. L’intensité d’une force se mesure avec :
a. Une balance ;
b. Un dynamomètre ;
c. Un anémomètre.
2.2.3. La résultante des deux forces concourantes de même direction mais des sens
contraires, est une force :
a. De valeur : la différence des valeurs des deux forces ;
b. De direction : la même que celle des deux forces ;
c. De sens : celui de la force la plus grande.
B.2.Serie d’exercices
Exercice 1
Un dynamomètre est constitué d’un ressort dont la longueur est de 8 cm. Si on y
exerce une
Force, sa longueur est de 15 cm. Calcule l’allongement de ce ressort.
Exercice 2
Un ressort a une longueur de 15cm.On y exerce une force et sa longueur finale est
42Cm.Détermine l’allongement de ce ressort.
Exercice 4
Deux forces ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 et ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 ont le même point d’application A, des directions
perpendiculaires et pour intensités F1= 30N et F2= 40N, ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 est horizontale vers la
⃗⃗⃗⃗⃗
droite, F2 est verticale vers le haut.
1. Fais une représentation vectorielle de ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 , ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 et de leur résultante ⃗R⃗
(Échelle : 1cm pour 10N)
2. Donne sous forme d’un tableau, les éléments caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
F2 et R
Exercice 5
Deux forces ⃗⃗⃗⃗⃗
F1 et ⃗⃗⃗⃗⃗
F2 valent respectivement 5 N et 2 N. Après avoir déterminé
l’échelle,
Recherche graphiquement la résultante de ces forces et calcule sa grandeur dans les
cas Suivants :
Exercice 6
1. Représente deux (2) forces coplanaires concourantes valant respectivement 30
N et 50 N. Elles font entre elles un angle de 150°.
2. Dessine leur résultante.
3. Déduis la valeur de cette dernière.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion de poids d’un corps
1.1. Force de pesanteur
Lors de la première leçon de cette série (mécanique), nous avons vu qu’il
existait plusieurs sortes de forces : les forces de contact et les forces à
distance. La force de pesanteur (poids d’un corps) est une force à distance à
laquelle nous sommes tous habitués car elle agit sur nous 24 h sur 24.
N’oublie pas
- Pour des objets homogènes de forme géométrique simple, le centre de
gravité coïncide avec le centre de symétrie
- Le centre de gravité d’un corps est un point de ce corps par où passe la
droite
D’action du poids du corps, quels que soient son orientation et l’endroit où il
se trouve.
poids masse
notation P m
Unité dans le SI newton (N) kilogramme (kg)
Appareil de mesure dynamomètre balance
Type de grandeur vectorielle scalaire
Force d’attraction que la La masse d’un corps est
définition terre exerce sur tous les l’indication donnée par
corps situés au voisinage une balance lorsque le
de sa surface corps est
Placé sur le plateau de
celle-ci.
.
Le poids d’un corps de masse donnée dépend du lieu où il se trouve, car l’intensité de
la pesanteur varie avec le lieu.
Exemples
Sur la lune : g=1,6N/kg
Sur Jupiter : g=25N/kg
B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
1.1. Nomme la force d’attraction que la terre exerce sur les corps situés au
voisinage de sa surface
1.2. Indique la valeur de l’intensité de pesanteur à Makoua
1.3. Indique le point d’application du poids d’un corps
1.5. Indique :
a. La direction du poids d’un corps ;
b. Le sens du poids
2.1. Mets dans le bon ordre les termes suivants de façon à reconstituer un texte
en rapport avec la définition du poids d’un corps.
Le poids d’un corps/sur les corps/que la terre exerce/est la force
d’attraction/placés au voisinage/de sa surface/.
2.2. Écris dans le bon ordre
B.2.Serie d’exercices
Exercice 1
Une sphère homogène (S) de masse m=800g est posée sur une table.
1. Détermine la valeur du poids de la sphère
2. Fais un schéma et représente le poids de cette sphère
Exercice 2
Une pierre a une masse de 120g. Calcule :
1. La valeur de son poids sur la terre
2. La valeur de son poids sur la lune
Exercice 3
Un cosmonaute pèse 736N en France. Détermine :
1. Sa masse
2. la valeur de son poids sur la lune
Exercice 4
L’étiquette d’une boîte de conserve contenant des petits poids extrafins porte les
indications :
Poids net total : 800g poids net égoutté : 400g contenance : 850mL
1. Dis pourquoi l’inscription est incorrecte pour un scientifique
2. Propose des solutions pour que l’étiquetage soit correct.
Exercice 5
Sur la lune, un objet est accroché à un dynamomètre qui indique 24N.
1. donne l’indication du dynamomètre sur terre
2. Calcule la masse de l’objet
Exercice 7
1. La masse volumique de l’eau est 1000kg/m3.Calcule la masse d’un litre
d’eau.
2. On mélange 250cm3 d’eau à 750cm3 de lait. Calcule la masse volumique
du mélange
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Principe des interactions des corps ou principe des actions mutuelles (ou
3ème loi de Newton)
1.1. Notion d’interaction
Lorsqu’un objet A exerce une force sur un objet B, l’objet B peut être déformé,
mis en mouvement, sa vitesse et sa trajectoire initiales peuvent être modifiées.
On dit que deux objets A et B sont en interaction lorsque A exerce une action
sur B et, réciproquement, B exerce une action sur A.
1.3.2. Retiens
Les interactions à distance sont des interactions qui se manifestent lorsque les deux
objets (corps) ne se touchent pas.
N’oublie pas
Le principe d’interaction concerne deux objets.
Le principe d’interaction est général : il est applicable à des corps au repos ou en
mouvement.
N’oublie pas
Deux forces appliquées à un même objet se compensent si elles ont :
même droite d’action ;
des sens opposés ;
même valeur (ou intensité)
2.2. Exemple
Le schéma ci-après représente une bille immobile sur le sol ou animée d’un
mouvement rectiligne et uniforme sur le sol. Il n’y a pas de forces de frottement,
donc :
⃗⃗⃗⃗ et 𝐑
𝐏 ⃗⃗⃗ ont la même droite d’action, sont de sens contraire et ont la même valeur :
P=R
N’oublie pas :
Le principe d’inertie ne se limite pas à la phrase suivante : « si un corps est soumis à
des forces qui se compensent (s’équilibrent), alors il est au repos. »
Il faut bien noter que, si un corps est au repos, vitesse nulle, alors les forces qui
s’exercent sur lui se compensent. Mais la réciproque n’est pas vraie : si les forces se
compensent, le corps peut être au repos ou en mouvement rectiligne uniforme.
a. Un seul objet ;
b. deux objets ;
B.2.serie d’exercices
Exercice1
Deux boules de pétanque sont immobiles sur le sol.
a. Dis si les deux boules sont en interaction en justifiant ta réponse
b. décris l’action exercée par la boule 1 sur la boule 2
c. Nomme ce type d’interaction
d. explique pourquoi les deux boules ne se déplacent pas l’une vers l’autre.
Exercice3
Une bille ayant un mouvement rectiligne uniforme, passe à proximité d’un aimant. Sa
trajectoire est alors déviée. Explique, par le principe de l’inertie, comment on peut
affirmer que l’aimant exerce une force sur la bille.
Exercice 4
On approche un aimant d’un trombone en fer.
1. Décris l’action exercée par l’aimant sur le trombone
2. L’aimant et le trombone sont-ils en interaction ? Propose une expérience
permettant de le montrer.
Exercice 5
Soient deux pendules électriques A et B porteurs de charges de même signe ; il y a
répulsion entre ces deux pendules.
1. Donne la nature de l’interaction entre les deux pendules.
2. Représente sur un schéma les forces F ⃗⃗A/B et F
⃗⃗B/A
A. L’ESSENTIEL DU COURS
Nous avons tous remarqué qu’une pierre ou tout autre corps solide est
plus facile à soulever dans l’eau que hors de l’eau. Le poids apparent d’un
corps est donc variable alors que sa masse, elle, ne change pas. Ce
phénomène est dû à l’eau qui exerce une poussée sur la pierre immergée.
Cette poussée orientée vers le haut est connue sous le nom de
poussée d’Archimède, du nom du savant grec de l’antiquité qui en
formula le principe.
Pour enfoncer un ballon sous l’eau un enfant doit exercer une force
supérieure à la poussée d’Archimède exercée par l’eau.
1.2. retiens
Les liquides exercent sur les corps immergés des forces appelées poussées
d’Archimède.
La poussée d’Archimède est une force répartie sur toute la surface de contact entre le
liquide et le corps. On admet qu’elle est modélisable par une force unique appliquée
au centre de gravité du liquide déplacé. Ce point est appelé centre de poussée, noté
C.
Exemple :
5.2.2. Retiens
Le solide immergé à un poids apparent P’ inférieur à son poids réel P :
B.1.serie de questions
I. Questions à réponse construite courte
3.2. Recopie et complète le texte ci-dessous avec les mots et groupes de mots
suivants : liquide déplacé ; centre de poussée ; équilibre
Un solide immergé dans un liquide, subit de la part de ce liquide, une force appelée
poussée d’Archimède.
Le point d’application de cette force est appelée…………………………..
La valeur de cette force est égale au poids du ………………………………
Si cette valeur est égale au poids du solide, alors le solide…………………
B.2.serie d’exercices
Exercice 1
Trois corps A, B et C de poids respectifs PA= PC= 1,8N et PB= 2,5N sont immergés
dans de l’eau puis de l’eau salée. (Voir les figures)
Déduis des observations les facteurs dont dépend ou ne dépend pas la poussée
d’Archimède.
Exercice 3
Un solide de poids 2,5N a été immergé dans une
éprouvette graduée contenant 50mL de glycérine. Le
poids apparent est de 2,1N et le niveau dans
l’éprouvette est de 82mL.détermine les masses
volumiques du solide et du liquide.
Exercice 4
Un cube de glace de densité 0,9, de 10cm d’arête flotte sur de l’eau pure.
1. Calcule sa masse
2. déduis le volume immergé de ce cube
3. Détermine la hauteur émergée.
Exercice 5
Un cylindre est accroché à un dynamomètre qui indique 3,1N.Lorsque le cylindre est
immergé à moitié dans l’essence, de masse volumique 𝝆= 720kg/m3, le dynamomètre
indique 2,6N.
1. Détermine la valeur de la poussée d’Archimède PA qui s’exerce sur le cylindre.
2. Déduis le volume du cylindre.
On donne g= 10N/kg
Exercice 6
Une boule d’aluminium de masse 172,8g est immergée dans un liquide.
1. Calcule son volume, sachant que la masse volumique de l’aluminium est de
2,7g/cm3.
2. Calcule la masse volumique du liquide, si la boule immergée subit une poussée de
0,69N.
1.Dis dans quel cas la poussée d’Archimède est-elle la plus grande. Donne sa valeur
dans les deux cas.
2.L’alcool a-t-il une masse volumique plus grande ou plus faible que l’eau salée ?
Justifie ta réponse.
C. situations problèmes
Situation problème 1
Afin de déterminer la densité d’un liquide, des apprenants d’une classe de 4ème
réalisent, au cours d’une séance de travaux pratiques, l’expérience suivante :
Mais par ailleurs, ils
éprouvent des difficultés.
Tu es sollicité de les
aider à le faire.
1. Calcule la masse d’un
volume d’eau égal à celui
du liquide pesé en (b).
2. Détermine la densité
du liquide par rapport à
l’eau.
On donne : a(eau) =
1g/cm3
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. électrisation d’un corps
Il est possible d’électriser un corps, c’est-à-dire de lui faire acquérir une charge
électrique. On constate expérimentalement que deux objets électrisés peuvent soit se
repousser, soit s’attirer.
Il existe plusieurs méthodes pour électriser un corps :
-on peut l’électriser par frottement ;
-on peut également électriser un corps par contact ou par influence.
2.2.4. Retiens
Un corps électrisé par frottement peut en électriser un autre par contact.
Exploitation de l’activité
Les feuilles de l'électroscope s'écartent (Fig.2b). Si on éloigne la baguette, les
feuilles retombent.
Les feuilles se repoussent parce qu'elles sont électrisées sous l'influence de la
baguette.
Retiens
La répulsion entre la baguette et les feuilles montre que les propriétés électriques de
l’appareil
Ont changé. On dit que l’appareil est devenu électrise par influence.
• L’appareil permet de nous renseigner si un corps qui lui est approché est
électrisé ou non. Pour cette raison il est appelé électroscope.
2.3.2.2. Activité 2
Approchons une baguette de verre frottée d'un pendule sans le toucher. (Voir fig)
Exploitation de l’activité
La baguette frottée attire la boule du pendule.
Retiens
L’extrémité frottée de la baguette électrise la boule par influence.
3.1.3. Activité 2
Approchons deux extrémités de deux bâtons d’ébonite frottées
Préalablement contre de la soie. .(fig.4.b)
3.1.5. Activité 3
Approchons les extrémités d’un bâton de verre et d’un
Bâton d’ébonite frottées préalablement dans les mêmes
Conditions. .(fig.4.c)
3.3. Retiens
Il existe deux sortes d’électricité. Par convention l’électricité qui apparaît sur le verre
est positive, celle qui apparaît sur l’ébonite négative.
2.2. Recopie les phrases suivantes en les complétant par ce qui convient.
a. Par convention, l’électricité……apparait sur le verre frotté avec un tissu
en laine et sur tout Corps qu’il…….
b. Un corps électriquement neutre possède……d’électrons que de charges
positives.
c) Un corps chargé négativement présente un excès……Entre ce corps et
un autre corps de charge opposée il y a…….
2.3. Recopie et complète les phrases suivantes par les termes convenables
2.5. Recopie et complète les phrases ci-après par les termes convenables
a) Nulle ;
b) b) Positive ;
c) c) Négative
a) Deux corps frottés l’un contre l’autre puis sépares deviennent électrisés.
Leurs charges sont ( de même signe/de signes contraires ).
b) L’électrisation par frottement est expliquée par un transfert
(d’électrons/de charges positives) d’un corps à un autre.
c) c)Si A et B sont deux corps chargés, si A attire B alors B attire
/repousse A.
d) Si A est chargé positivement et B négativement, A et B se repoussent
/s’attirent
e) A,B et C sont des corps électrisés : A attire B, B repousse C alors A
attire / repousse C
Exercice 2
Soient les expériences schématisées ci-dessous
1°/Dans l'expérience (a) les deux boules sont-elles électrisées ? Justifie ta réponse.
2°/ Dis comment peut-on électriser les deux boules B1 et B2
3°/Complète la figure de l'expérience (b) et dites s'il y a attraction A ou répulsion R
4°/ Complète la figure de l'expérience (c) et dites s'il y a attraction A ou répulsion
R
Exercice 3
Un pendule électrique est constitué d’une
boule légère recouverte d’une feuille
métallique et suspendue à l’aide d’un fil
isolant à un support isolant. La boule du
pendule porte une charge positive. On
approche de la boule du pendule une
baguette de plexiglas qui porte par son
extrémité une charge q= -3,2.10-19C.
C. situation problème
A. L’ESSENTIEL DU COURS
N’oublie pas
– Ces symboles ont été acceptés pratiquement par tous les pays du monde,
ce qui permet à un électricien du CONGO BRAZZAVILLE de comprendre
le circuit électrique d’un électricien français, même s’il ne comprend pas
le français.
– Ces symboles sont donc normalisés / universels et suivent une
réglementation : il faut les apprendre et ne pas improviser dans leur
représentation.
N’oublie pas : un interrupteur est comme une porte. Si une fourmi circule sur le mur,
elle ne pourra pas passer si la porte est ouverte, elle ne pourra continuer son chemin
que si la porte est fermée.
1.2.4. Le fil conducteur : il permet la liaison ou le contact entre les éléments dans un
circuit électrique.
1.2.5. Une diode (ou une DEL) : c’est un dipôle qui permet d’imposer le sens du
courant dans le circuit électrique.
Lorsqu’elle laisse passer le courant, elle est passante.
Lorsqu’elle ne laisse pas passer le courant, elle est bloquante.
Pour réaliser ce circuit électrique constitué d’une seule boucle, on suit les étapes
suivantes :
- on relie une borne de la pile à une borne du moteur avec un fil de
conducteur ;
- on relie l’autre borne du moteur à une borne de l’interrupteur ;
- on relie la deuxième borne de l’interrupteur à la deuxième borne de la pile ;
- on appui sur le bouton de l’interrupteur ;
- On observe le moteur.
4.5. Retiens
La pile, la lampe et l’interrupteur reliés par des fils de connexion (ou fils conducteurs)
en une chaîne ininterrompue constituent un circuit électrique.
Tout d’abord, on place les différents dipôles dans des positions similaires
à celles du circuit à schématiser (ne pas oublier les bornes + et – si
nécessaire) ;
Puis, on relie les dipôles par des fils (traits horizontaux ou verticaux).
le schéma d’un circuit électrique doit se faire au crayon à papier et à la
règle ;
l’allure ou forme générale d’un schéma de circuit électrique est un
rectangle ;
les symboles des dipôles doivent être placés sur les côtés du rectangle,
jamais dans les coins.
5.3. Réponses
6.1.3. Retiens
Un circuit en série est un circuit dans lequel les dipôles ou appareils sont branchés
les uns à la suite des autres. En d’autres termes, c’est un circuit qui comporte
qu’une seule boucle.
N’oublie pas
Une boucle est le circuit fermé partant d'une borne du générateur et arrivant à l'autre
borne du générateur.
6.2.4. Retiens
Un montage ou circuit en dérivation est un montage dans lequel les appareils ou
dipôles sont directement branchés aux bornes du générateur par des fils
conducteurs. (Il y a plusieurs boucles). Autrement dit, un montage en dérivation est
un montage qui comporte plusieurs boucles et plusieurs branches.
N’oublie pas
Dans une installation électrique (une maison par exemple) les appareils sont
branchés en dérivation.
Illustration
3.2. Donne le rôle de l’interrupteur placé dans un circuit électrique. Cette action est
dangereuse ? justifie ta réponse.
3.3.dis que se passe-t-il dans un circuit électrique, si on supprime le générateur.
3.4. Donne le rôle de la pile dans un circuit électrique
3.5. Explique le fonctionnement d’un circuit électrique.
3.6. Définis un circuit électrique
Exercice 1
Dans chacun des circuits suivants, Dis si la lampe est-elle allumée ou éteinte.
Exercice 2
Parmi les montages (1), (2) et (3), dis quel est celui qui correspond au schéma en
Justifiant ta réponse.
Situation problème 1
Lors d’une séance de travaux pratiques (TP), un élève a réalisé le circuit ci-contre.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
a. Activité d’apprentissage
Considérons deux réservoirs d’eau de
dimensions quelconques réunis par une
conduite.
Si les deux récipients ont leurs plans d’eau au
même niveau,
Aucune circulation d’eau n’est possible
Si nous faisons l’analogie (comparaison) avec un circuit électrique, pour faire circuler
des électrons, donc un courant électrique, dans un circuit il faut que :
- le circuit soit fermé ;
- une différence de potentiel entre deux points du circuit, cette
différence de potentiel ou simplement tension électrique est obtenue
à l’aide d’un générateur de tension.
La tension électrique traduit une différence d’état électrique entre deux points d’un
circuit électrique. Elle est responsable du passage du courant dans un circuit
électrique. La tension électrique est une grandeur physique notée par la lettre U.
N’oublie pas : il existe différents types de voltmètres. Les anciens voltmètres sont,
pour la plupart, des appareils à aiguille. Actuellement, on utilise plus fréquemment
des multimètres.
Un multimètre est un appareil polyvalent (multifonction) capable de mesurer non
seulement la tension, mais aussi l’intensité et la résistance électrique.
1.2.5. Exemple
a. Photo
b. Schéma de l’expérience
1.2.6.3. Retiens
- la tension entre les bornes d’un fil de connexion est toujours nulle ;
- un interrupteur fermé est équivalent à un fil conducteur ;
- Il existe toujours une tension aux bornes d’un générateur non
déchargé, que le circuit soit ouvert ou fermé car ses deux bornes
seront toujours dans deux états électriques différents ;
- la tension entre les bornes de la lampe traversée par le courant est
égale à la tension entre ;
- la tension aux bornes d’un récepteur en circuit ouvert est toujours
nulle.
a) l’unité légale
L’unité légale de l’intensité du courant électrique est l’ampère de
symbole A.
b) autres unités
L’intensité électrique peut aussi s’exprimer en utilisant un multiple de
l’ampère : le kiloampère (kA) ou un sous-multiple de l’ampère : le
milliampère (mA)
À retenir : 1mA=0,001A ;
1kA=1000A ; 1A=1000mA
Définition du calibre
On appelle calibre, la valeur maximale mesurée par un appareil de mesure
électrique (Multimètre).
2.2. Mesure de l’intensité électrique dans un circuit électrique.
2.2.1. Méthode de mesure de l’intensité électrique
Pour mesurer l’intensité du courant électrique dans un circuit électrique simple à
l’aide d’un ampèremètre, on exécute le protocole expérimental suivant :
2.2.3.3. Retiens
Dans un circuit ouvert, l’intensité du courant est toujours nulle.
b. Autres unités
La résistance électrique peut aussi s’exprimer en utilisant des multiples de
l’ohm : le kilo-ohm (kΩ) ou le méga-ohm (MΩ).
A retenir :
1MΩ = 1.000.000.Ω
1kΩ = 1.000Ω
On utilise aussi le sous-multiple du ohm : le milli -ohm (mΩ)
1Ω =1000mΩ
3.7.2. Illustration
N’oublie pas
Pour mesurer la résistance d’un résistor à l’aide d’un multimètre, il faut :
Remarque
Le calibre utilisé doit toujours être supérieur à la valeur mesurée. Cette valeur sera
d’autant plus précise que le calibre en sera proche.
2.2. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions ci-après
2.2.1. L’uinté de l’intensité électrique est :
a. le volt (V) ;
b. l’ampère ;
c. le watt (W)
1.2. Convertis :
a. 0,52Ω = ……………….kΩ
b. 1200mV= …………….V
c. 220V=………………….kV
Exercice 2
Reproduis et indique pour chaque intensité le calibre le mieux adapté (disponible sur
l’ampèremètre ci-contre)
Exercice 3
Un automobiliste ne peut plus démarrer son véhicule. Il pense que la batterie
(tension nominale 12 V) est déchargée. Afin de remédier à la panne, il procède à la
mesure de la tension.
1. Fais le schéma électrique permettant de mesurer la tension aux bornes
de la batterie et Indique les polarités.
2. Sur le schéma ci-dessous, précise le calibre du multimètre le plus
adapté pour faire cette mesure.
Exercice 4
Observe le montage ci-contre.
1. Réalise le schéma correspondant au
montage ci-contre.
2. L’ampèremètre est-il correctement
Branché ? Justifie ta réponse.
Exercice 6
Les deux circuits ci-contre contiennent la même pile et la même lampe.
1. Rappelle le rôle d’un
conducteur ohmique.
2. Choisis dans quel circuit
l’intensité du courant
électrique sera-t-elle la
plus en justifiant ta réponse.
3. Dis dans quel circuit l’éclat
de la lampe sera-t-elle le
plus important en justifiant
ta réponse.
Exercice 7
On mesure la résistance R d’un résistor dans un circuit électrique à l’aide d’un
multimètre. Sur l’écran s’affiche 0,328. Le calibre utilisé est 2kΩ.
1. Dis comment faut-il brancher et régler le multimètre pour effectuer cette mesure.
2. Indique la valeur de la résistance R en ohms.
Exercice 8
Schématise un circuit normalisé comportant un générateur, une lampe et un moteur
en série. Ajoute sur ce schéma un ampèremètre et un voltmètre aux bornes du
générateur.
Les piles cylindriques, les piles montre, les batteries…sont des sources ou
générateurs du courant électrique continu.
Le générateur du courant continu est symbolisé par des pôles différents :
Ou
N’oublie pas
Sur les générateurs du courant continu, il existe une borne positive qui est notée
par le signe plus (+) et une borne négative notée par le signe moins (-).
2.1.1. L’alternateur
2.1.1.1. Description
Un alternateur est une machine (générateur) qui sert à produire du courant
alternatif. Il est composé de deux pièces ou éléments essentiels :
- un stator ;
- un rotor.
a. Le stator
Le stator est une pièce en forme de cage et qui est
fixe puis constitué de bobines. En d’autres
termes, c’est la partie immobile (fixe) de
l’alternateur constituée de bobines.
N’oublie pas
Une bobine est un enroulement de fil conducteur
isolé sur un cylindre ou un cadre rectangulaire
b. Le rotor
C. Fonctionnement de l’alternateur
En déplaçant un aimant au
voisinage d’une bobine, un
courant alternatif apparaît aux
bornes de celle-ci.
b. Principe de fonctionnement
Le vent fait tourner les pales de l’éolienne qui entraînent la rotation du rotor d’un
alternateur. Ensuite, l’alternateur produit le courant alternatif.
N’oublie pas
A la maison, le courant du secteur est délivré par les prises de courant qui tiennent
lieu de générateurs. Ce courant domestique est fourni sous une tension de 220V.
b. Prise de secteur
Elle comporte trois bornes :
Il s’allume au contact du fil de phase, mais reste éteint au contact du fil neutre.
2.2.2. Le photovoltaïque
N’oublie pas
Un semi-conducteur est un matériau qui conduit le courant dans un seul sens.
N'oublie pas
Le panneau produit un courant continu, pour alimenter nos maisons avec le courant
qu’il délivre, on utilise un appareil appelé onduleur.
3.2. Distribution
3.2.1. Image de distribution du courant électrique
3.2.2. Retiens
Le système électrique comprend des sites de production (centrales électrique) et
des lieux de consommation (villes, entreprises…) relié par le réseau électrique. Ce
dernier a pour rôle d’acheminer le courant électrique vers les lieux d’utilisation,
avec des étapes d’élévation et de baisse du niveau de tension dans des postes de
transformation.
La tension à la sortie des grandes centrales est portée à 400.000 volts pour limiter
les pertes du courant sous forme de chaleur dans les câbles. Ensuite, elle est
progressivement réduite au plus près de la consommation, pour arriver aux
différents niveaux de tensions auxquels sont raccordés les consommateurs
(400.000V, 225.000V, 90.000V, 20.000V, 400V ou 220V suivant leurs besoins en
puissance).
V. Importance de l’électricité
Lorsque nous allumons une lampe de poche, l’électricité (courant électrique) est
produite par la pile.
Mais l’électricité est aussi fournie dans notre pays par la société Energie électrique
du Congo (E2C). En effet, quels sont les usages de l’électricité ?
5.2.2. Retiens
A l’extérieur, l’électricité sert :
a. à la maison ;
b. à l’extérieur.
1.2. Cite les deux éléments essentiels pour produire le courant alternatif
1.3. Cite le matériau permettant de produire le courant continu dans un panneau
photovoltaïque
1.4. Nomme la réaction chimique responsable du courant délivré par une pile ou un
accumulateur
1.5. Cite deux exemples de générateurs du courant continu et deux exemples de
générateurs du courant alternatif.
1.6. Écris le symbole normalisé du générateur du courant continu
1.7. Écris le symbole du générateur du courant alternatif
1.8. Nomme les poteaux avec lesquels on transporte le courant sur des longues
distances
3.3. Choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s) dans les propositions ci-après
3.3.1. Le soleil est une source utilisée pour produire du courant :
a. Continu ;
b. alternatif ;
c. Aucune réponse
3.3.2. Le vent est une source utilisée pour produire le courant électrique au moyen :
a. d’une centrale nucléaire ;
b. d’une centrale éolienne ;
c. d’une centrale hydroélectrique.
Il constate que les deux lampes du tournevis testeur s’allument, et affirme qu’il y a
deux phases.
Son camarade de classe pour réviser son cours sur le courant du secteur, veut
expliquer pourquoi les deux lampes s’allument. Malheureusement, il éprouve des
difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dans une prise de courant du secteur, dis qu’appelle –t-on :
1.1. La phase ;
1.2. Le neutre.
2. Donne ton point de vue sur l’affirmation qu’il y a deux phases.
3. Explique-lui pourquoi les deux lampes s’allument.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Structure de l’ATOME
1.1. Constituants de l’atome
1.1.1. Modélisation de l’atome
1.1.2. Retiens
Un atome est composé d’un noyau central (chargé positivement) et d’un nuage
d’électrons (chargé négativement). Les électrons sont en mouvement autour du
noyau.
1.2.2. Retiens
Le noyau est formé de protons (particules chargées positivement) et de neutrons
(particules électriquement neutre). Les protons et les neutrons sont appelés
nucléons.
N’oublie pas
- Les protons de tous les noyaux sont identiques, ils ne diffèrent d’un atome à
un autre que par leur nombre.
- La charge élémentaire e est la plus petite charge électrique qu’il est possible
d’envisager et par suite toute charge électrique est un multiple entier de cette
charge élémentaire.
1.2.2.2. Le neutron
Comme son nom l’indique, le neutron est une particule non chargée, c’est-à-dire, de
charge électrique nulle.
Le nombre de charge Z d’un noyau est égal au nombre de protons que contient ce
noyau.
Un noyau contenant Z protons à une charge électrique égale à la somme des charges
des
Protons qui le composent. Comme tous les protons sont identiques et ont la même
charge
Électrique élémentaire e alors, la charge Q d’un noyau contenant Z protons sera égale
a :Q(noyau) = Z.e.
1.2.4.2. Nombre de masse
Le nombre de masse est noté A. Il représente le nombre de nucléons.
Il est donc égal a la somme du nombre de protons Z et du nombre de neutrons N :
A = Z + N.
b. Couche interne
Les autres couches occupées par les électrons sont appelées couches internes et les
électrons s’y trouvant sont appelés électrons internes ou de cœurs.
2.2.3. Un atome dont la couche externe est saturée peut avoir pour formule
électronique :
a. (K)1 (L)8 ;
b. (K)2 (L)8 ;
c. (K)2 (L)6.
Exercice 3
L’atome de fluor F a pour numéro atomique Z=9.
1.établis sa répartition électronique
2. Indique combien d’électrons a-t-il sur sa couche externe.
Exercice 4
Détermine la composition électronique (protons, neutrons, électrons) des atomes
suivants :
12 32
6𝐶 ; 16𝑆.
Exercice 5
La répartition électronique d’un atome est K2 L8 M7 . Dis :
1. combien de couches électroniques possède-t-il,
2. Combien d’électrons l’atome possède –t-il au total,
3. Combien d’électrons se trouvent sur la couche externe.
Exercice 6
L’atome d’un élément X, à identifier, a pour représentation de Lewis dans l’état
fondamental :
1. Précise combien d’électrons a-t-il sur sa couche externe
2. Sachant que cette couche est la couche L, détermine le
numéro atomique de X .
3.établis la formule électronique complète de son atome.
C. Situation problème
L’atome de cuivre possède 29 électrons et 63 nucléons. Pour s’exercer parce qu’il a
un devoir en vue, un apprenant d’une classe de 4ème se propose de calculer la charge
de cet atome. Malheureusement, il ne se souvient plus des formules à appliquer. Tu
es sollicité de l’aider à le faire. Calcule :
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Notion d’élément chimique
Des atomes (ou des ions) dont les noyaux ont le même numéro atomique Z (nombre
de protons) appartiennent au même élément chimique.
Un élément chimique est caractérisé par son numéro atomique Z. C’est lui qui
permet de l’identifier. Chaque élément chimique est représenté par un symbole
composé d’une lettre majuscule parfois suivie d’une minuscule.
Légende
H : hydrogène ; He : hélium ; Li : lithium ; Be : beryllium ; B :bore ; C :Carbone ;
N :azote ; O : oxygène ; F: fluor; Ne: néon; Na sodium; Mg magnésium; Al:
aluminium; Si: silicium; P : phosphore ; S : soufre ; Cl : chlore ; Ar : argon
2.2.3. Généralisation
Un élément est repéré dans le tableau de classification périodique par son numéro de
ligne ou période et par son numéro de colonne.
4.2. Constatation
On peut classer les éléments du tableau périodique en 4 catégories, selon les
propriétés de leurs corps simples. On distingue :
• les métaux
• les non-métaux
• les métalloïdes
• les gaz rares
La catégorie des métaux renferme le plus grand nombre d’éléments. Les métaux ont
des propriétés communes :
Tous les métaux présentent un éclat métallique
caractéristique.
Tous les métaux, sauf le mercure, sont solides à température
ambiante (mercure, liquide).
Les métaux sont de bons conducteurs électriques (conduisent
le courant électrique).
Les métaux sont de bons conducteurs thermiques
(conduisent la chaleur).
Dans le tableau périodique des éléments, on retrouve les métalloïdes le long d’une
diagonale tracée entre le bore (B) et l’astate (At). A gauche de cette diagonale se
trouvent les métaux, à droite, les non métaux (sauf : l’hydrogène il fait partie des
non-métaux, mais se trouve à gauche dans le tableau périodique). Les métalloïdes
ont des propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux. Cette
catégorie renferme notamment le silicium (Si).
N’oublie pas
A cause de leur conductibilité électrique très particulière, les métalloïdes jouent un
rôle important dans la fabrication de semi-conducteurs (nécessaires pour le
fonctionnement des Ordinateurs ou des téléphones portables). Ils sont également
utilisés dans les cellules solaires (ou panneaux photovoltaïques)
2.2. Définis :
a. un élément chimique ;
b. une famille chimique
2.3.dis pourquoi l’aluminium n’est pas un métal alors qu’il est dans le groupe I
2.4. Explique pour l’hélium est un gaz rare alors qu’il ne possède que 2 électrons sur
la couche externe
3.9. Les atomes des éléments appartenant à la même ligne dans le tableau de la
classification périodique ont le même nombre :
a. d'électrons sur la couche externe ;
b. de couches occupées par les électrons ;
c. de charge.
Exercice 2
Cinq éléments ci-dessous de la classification périodique ont été volontairement
effacés.
Exercice 3
En utilisant la classification périodique des éléments, complète le tableau ci-
dessous.
Exercice 6
On considère les éléments représentés par un chiffre romain et dont le numéro
atomique est précisé ci-dessous :
Exercice 7
On donne : H (Z = 1) ; N (Z = 7) et S (Z = 16).
1. Indique comment sont répartis les électrons de chacun de ces atomes
sur les différentes couches électroniques.
2. Donne la position de chacun de ces atomes dans le tableau périodique.
Exercice 8
1. Complète le tableau suivant par ce qui convient.
Exercice 9
1) Donne la structure électronique des gaz rares suivants : l’hélium, le néon
et l’argon.
2) Explique pourquoi les gaz rares sont stables
3) Quelle structure électronique ont les métaux alcalino-terreux ?
4) Soient les éléments chimiques suivants : C (Z = 6), N (Z = 7), O (Z = 8) et
F (Z = 9)
Situe-les dans le tableau périodique.
Exercice 10
L’élément bore B appartient à la deuxième ligne et à la troisième colonne de la
classification. Écris la structure électronique de l’atome de cet élément.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
Introduction
Les produits chimiques sont omniprésents dans les différents laboratoires et dans la
vie de tous les jours. Ils peuvent avoir des effets sur l’homme (perturber le
fonctionnement de l’organisme et provoquer des intoxications aiguës, avec des effets
plus ou moins graves ou des intoxications chroniques) et sur l’environnement.
I. Quelques définitions
1.1. Produits chimiques
C’est un produit qui est susceptible de provoquer intoxications, lésions, brûlures,
incendies, explosions. Les produits chimiques sont des produits dangereux. Il faut
connaître les risques de ceux que nous utilisons, pour cela des informations sont
mentionnées sur leurs étiquettes.
1.2. Danger : c’est « tout ce qui est susceptible de causer une blessure ou une
maladie ou bien la mort à quelqu’un »
1.3. Risque chimique : c’est « la possibilité que le danger puisse causer une blessure
ou une maladie ou la mort »
1.4. Étiquetage
Sur chaque bouteille de produit chimique, on peut trouver une étiquette renseignant
sur son
Identification et indiquant les informations essentielles relatives à la sécurité.
3.2.3.
N’oublie pas
Qu’il soit rentré dans l’organisme par la peau, la bouche ou le nez, le produit
chimique se mélange avec le sang et atteint n’importe lequel de nos organes. Par
conséquent, il peut entraîner des blessures ou des maladies graves voire mortelle
comme le cancer.
Exercice 2
Une solution commerciale d’acide chlorhydrique porte le symbole :
Un professeur fournit à ses élèves une solution d’acide chlorhydrique préparée à partir de la
solution commerciale et portant le pictogramme :
Exercice 3
La soude concentrée présente le danger suivant :
Exercice 5
Sur le flacon d’un produit chimique figurent les pictogrammes ci-après
1. Donne la signification de chacun des pictogrammes
2. Indique les précautions à prendre lors de la manipulation de ce produit.
Exercice 6
Dis à quel type de danger correspondent les pictogrammes suivants :
Exercice 6
Dis à quel type de danger correspondent les pictogrammes suivants :
Exercice 7
1. Dis quel pictogramme signifie un danger d’inflammabilité dans les propositions
ci-après
Exercice 8
La lampe fluocompacte (dite à basse consommation) remplace la lampe à incandescence. Elle
contient un mélange d’argon, de vapeur de mercure et de poudres fluorescentes.
1. Relève les éléments chimiques présents dans une lampe fluocompacte en donnant leur
nom et leur symbole.
2. Le mercure est un produit toxique, corrosif, et dangereux pour l’environnement.
Sélectionne les pictogrammes correspondant à ces dangers.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Solution
1.1. Phénomène de dissolution
1.1.1. Activité d’apprentissage
1.1.3. Retiens
Le sucre ne disparaît pas et, ne fond pas, il se dissout dans l'eau. C'est le
phénomène de dissolution. On obtient une solution de saccharose (sucre). Le sucre
est appelé le soluté et l'eau est appelé le solvant.
N’oublie pas
Dissolution et fusion sont deux phénomènes bien différents.
N’oublie pas :
le soluté peut être solide, liquide ou gazeux.
1.2.2. Solvant
1.2.2.1. Définition
Un solvant est un corps capable de dissoudre d’autres corps (solutés).
1.2.3. Solution
1.2.3.1. Définition
Une solution est un mélange homogène obtenu en dissolvant un ou plusieurs
solutés dans un solvant.
En d’autres termes, c’est un mélange homogène formé de soluté et de solvant.
Remarque :
- dans une solution, le solvant est habituellement la substance qui se
trouve en plus grande quantité ;
- -dans une solution, si le solvant est l’eau, alors la solution est dite
aqueuse.
N’oublie pas :
La formule chimique de l'ion, est constituée du symbole de l'atome dont il dérive suivi
en exposant du nombre de charges positives (+) ou négatives (-) qu'il a en excès.
L'atome de chlore de symbole Cl, est comme tous les atomes électriquement
neutres : c'est à dire que les charges positives de son noyau sont exactement
compensées par la charge électrique des 17 électrons présents dans son nuage
électronique.
N’oublie pas
- lorsqu’un ion est formé à partir d’un seul type d’atome, il est dit
monoatomique.
- lorsqu’un ion est formé à partir d’un groupe d’atomes, il est dit
polyatomique.
c. Retiens
- Une solution aqueuse qui conduit le courant électrique contient des
ions (cations et anions). On l’appelle solution aqueuse ionique. Le
soluté est un cristal ionique.
Remarque
- il faut parfois ajouter un coefficient devant la formule des ions pour
respecter la neutralité ou l’électroneutralité de la solution ionique.
- dans la formule, on écrit d’abord le cation, puis l’anion. Par contre, le nom
mentionne d’abord l’anion, puis le cation.
Exemple : solution de chlorure de fer III de formule : (Fe3++3Cl-)
6.2. Retiens
Le courant électrique dans une solution ionique est dû à un déplacement d’ions :
N’oublie pas :
Les oligoéléments en trop grande quantité dans le corps seraient toxiques.
1.3.
a. Dis comment appelle-t-on un atome qui a perdu des électrons
b. Donne trois exemples ainsi que leur formule
1.5. L’ion fluorure F − possède 10 électrons .Dis combien d’électrons possède l’atome
de fluor F.
1.6. L’ion cuivre II Cu2+ possède 27 électrons. Dis combien d’électrons possède
l’atome de cuivre Cu.
1.7. L’atome de potassium possède 19 électrons. Dis combien d’électrons possède
l’ion potassium K+
1.8. L’atome de soufre possède 16 électrons. Dis combien d’électrons possède l’ion
sulfure
1.9. Indique le sens de déplacement des anions dans une solution ionique ainsi celui
des cations.
1.10. Cite les propriétés d’une solution ionique
2.1.3. L’ion sodium a pour formule chimique Na+. Il provient d’un atome qui a :
a) perdu un électron ;
b) gagné un électron ;
c) perdu un proton
2.3. Recopie chacune des phrases en choisissant la bonne expression parmi celles
soulignées
a. CO2 représente la molécule/ l’atome/l’ion de dioxyde de carbone
b. (Cu2+ + SO2−
4 ) représente une solution composée de molécules /
d’atomes/d’ions
c. Un ion est électriquement neutre / possède une charge électrique
d. lorsqu’un atome perd des électrons, il se forme un ion positif / négatif
e. un ion composé de plusieurs atomes est dit monoatomique
/polyatomique.
f. dans une solution ionique, le courant électrique est dû à un
déplacement d’ions/ d’électrons.
2.4.2. Parmi les formules suivantes, choisis celles qui représentent un atome (ou un
groupement d’atomes) ayant perdu un électron :
a. Cl− ;
b. H+ ;
c. NH4+ ;
d. Na+ ;
e. NO− 3
Exercice2
En vous aidant de la classification périodique des éléments, indique le nom du gaz
rare qui
Possède le numéro atomique le plus proche de chaque élément proposé et déduis la
formule de leur ion.
Exercice 3
Le liquide contenu dans la cuve est une solution aqueuse ionique. Complète le
schéma pour montrer le sens du courant en noir, le sens de déplacement des
électrons en bleu, des ions positifs en rouge et des ions négatifs en vert.
Exercice 4
Les oligoéléments sont des minéraux que l’on trouve en très petite quantité dans les
organismes vivants. Leur nom vient de oligo qui signifie petit, peu nombreux. En trop
grande quantité dans le corps, ils seraient toxiques. L’ion béryllium est l’un de ces
oligoéléments que l’on trouve, dans le corps humain. Dis quel ion peut donner le
béryllium et écris la formule chimique de cet ion.
Exercice 6
Complète le tableau (place une croix dans la case correspondante) :
Exercice 7
Dans les modèles suivants, des noyaux sont représentés sans aucun électron.
Complète les schémas suivants en ajoutant les électrons manquant autour de
chacun de ces noyaux :
Exercice 8
Une solution aqueuse de chlorure de sodium contient des ions chlorure Cℓ- et des
ions sodium Na+.
1. Dis pourquoi peut-on affirmer que la solution est conductrice du
courant électrique.
2. Sur le schéma ci-dessous, indique les bornes positives du générateur.
3. Dis Vers quelle borne se déplacent les ions sodium, les ions chlorure.
4. Indique sur le schéma ci-dessous le sens de
leur déplacement.
Exercice 10
Une solution de chlorure de cuivre II contient des ions cuivre II de formule chimique
Cu2+ et des ions chlorure Cℓ-. On réalise le montage ci-dessous, comportant un
ampèremètre, un générateur et deux électrodes plongeant dans la solution :
Situation problème
Au laboratoire, un élève de 4ème trouve deux flacons contenant chacun une solution
incolore et transparente, mais leurs étiquettes se sont décollées. Sur l’une, on peut
lire (Ca2+ +Cl- ) et sur l’autre éthanol C2H6O. Pour s’entraîner, cet élève se propose de
décrire ce que l’on observe dans chaque cas et ce que l’on peut conclure si on essaie
de faire passer un courant dans chaque solution. Malheureusement, il ne sait plus
comment procéder. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dis si la formule de la solution ionique est correctement écrite. Si non, corrige-la et
nomme la solution.
2. Propose une expérience permettant de recoller correctement chaque étiquette sur
le flacon.
3. décris ce que l’on observe dans chaque cas et ce que l’on peut en conclure.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Caractéristiques des ions
1.1. Couleur des ions
La plupart des ions sont incolores en solution aqueuse. Mais, certains ions sont
colorés en solution aqueuse. Par exemples :
b. Définition
Un ion simple est un ion formé à partir d’un seul type d’atome.
b. Exploitation de l’activité :
On observe la formation d’un précipité blanc qui noircit à la lumière.
et 𝐂𝐥 réagissent pour former le précipité blanc de chlorure d’argent. Les autres ions
−
c. Retiens :
L’ion argent Ag+ est l’ion réactif de l’ion chlorure Cl- .Donc, le nitrate d’argent
(AgNO3) est le réactif de l’ion chlorure 𝐂𝐥− .
N’oublie pas :
Un précipité est une substance solide qui se forme dans une solution au cours d’une
réaction chimique faisant intervenir des ions. (Réactions de précipitation). En
d’autres termes, un précipité est un solide insoluble coloré caractéristique de
l’ion.
b. exploitation de l’activité
On observe la formation d’un précipité blanc d’oxalate de calcium (CaC2O4).
Parmi ces ions, seuls les ions calcium Ca2+ et oxalate C2O42- réagissent pour
former le précipité. Les autres ions sont spectateurs. L’équation-bilan de la
réaction s’écrit :
Ca2+ + C2O42- → CaC2O4 (s)
c. retiens
L’ion oxalate est le réactif de l’ion calcium (Cu2+)
c. Interprétation
Parmi ces ions, seuls les ions cuivre II (Cu2+) et les ions hydroxyde (𝐎𝐇 − )
réagissent pour former un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II de formule
chimique Cu(OH)2
- le bilan de la réaction s’écrit : Ion cuivre II + ion hydroxyde →
précipité bleu d’hydroxyde de cuivre II
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : Cu2++ 2𝐎𝐇 − →
Cu(OH)2
d. retiens
L’ion hydroxyde (𝐎𝐇 − ) est le réactif de l’ion cuivre II. Donc la soude est le
réactif de l’ion cuivre II.
c. Interprétation
parmi ces ions, seuls les ions fer II (Fe2+) et les ions hydroxyde (𝐎𝐇 − )
réagissent pour former un précipité vert d’hydroxyde de fer II de
formule Fe(OH)2
-le bilan de la réaction s’écrit :
Ion fer II + ion hydroxyde → précipité vert d’hydroxyde de fer II
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe2+ + 2𝐎𝐇 − → Fe(OH)2
d. retiens
L’ion hydroxyde (𝐎𝐇 − ) est aussi le réactif de l’ion fer II (Fe2+)
c. Interprétation
Parmi les ions en présence, seuls les ions fer III et les ions hydroxyde
réagissent pour former un précipité rouille/orange d’hydroxyde de fer III
de formule Fe(OH)3
- le bilan de la réaction s’écrit : Ion fer III + ion hydroxyde →
précipité rouille d’hydroxyde de fer III
- l’équation-bilan de la réaction s’écrit : 𝐅𝐞𝟑+ + 3𝐎𝐇 − → Fe(OH)3
d. retiens
L’ion hydroxyde est également le réactif de l’ion fer III. Donc la soude
est aussi le réactif de l’ion fer III ou ferrique.
2.3.6. Résumé
Ion 𝐂𝐥− 𝐂𝐮𝟐+ 𝐅𝐞𝟐+ 𝐅𝐞𝟑+
Nitrate Soude ou Soude ou Soude ou
Réactif d’argent hydroxyde de hydroxyde de hydroxyde de
sodium sodium sodium
Couleur du Blanc qui
précipité noircit à la bleu vert Rouille/orange
lumière
1.2. Le solide coloré insoluble formé lors d’une réaction de précipitation se nomme :
a. Réactif ;
b. précipité ;
c. solution de soude
1.3. Lorsqu’on ajoute quelques gouttes de soude dans un tube contenant des ions
cuivre II, il se forme un précipité :
a. Orange ;
b. vert ;
c. bleu
1.4. Une solution de nitrate d’argent permet de mettre en évidence les ions :
a. sodium (Na+) ;
b. chlorure (Cl− ) ;
c. nitrate (NO−3 ).
1.5. En présence d’une solution d’hydroxyde de sodium, les ions fer III donnent un
précipité :
a. bleu ;
b. vert ;
c. rouille
1.6. Portés dans une flamme, les ions sodium donnent une flamme de couleur :
a. rouge ;
b. bleue ;
c. Jaune
Exercice 2
1. Schématise le test à réaliser pour mettre en évidence la présence des ions fer II
dans une solution obtenue à la fin d’une réaction chimique.
2. Au cours du test, décris l’observation qui permet de confirmer la présence d’ions
fer II.
Exercice 3
Une étiquette d'eau minérale fournit les indications suivantes :
1. Parmi les ions cités sur cette étiquette,
Dis quels sont les ions :
1.1.monoatomiques
1.2.polyatomiques
2. Reporte les ions monoatomiques dans le tableau,
Puis en vous aidant de la classification périodique
Exercice 4
Voici un extrait de l’étiquette d’une eau minérale naturelle :
Dans le tube 1, on observe la formation d’un précipité blanc qui noircit à la lumière ;
Dans le tube 2, on observe la formation d’un précipité bleu. Mais, par ailleurs, il
éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Dis que peut-t-on conclure de ces deux expériences
2.écris l’équation-bilan de la réaction qui a eu lieu dans chaque tube
3. Détermine le nom et la formule des ions présents de la solution inconnue
A. L’ESSENTIEL DU COURS
I. Nombre ou degré d’oxydation
1.1. Notion de nombre d’oxydation (n.o)
On attribue à chaque atome un certain degré d’oxydation caractérisé par un nombre
algébrique appelé nombre d’oxydation.
La perte d’un électron (gain d’une charge +) se traduit par l’augmentation d’une
unité du nombre d’oxydation. Le gain d’un électron (charge -) se traduit par la
diminution du nombre d’oxydation.
Le nombre d’oxydation traduit l’état électronique d’une espèce chimique (atome,
molécule, ion) par rapport à son état fondamental.
Il est un nombre entier et on le désigne par les chiffres romains précédés du + ou -
pour qu’il ne soit pas confondu avec la charge électrique de l’atome.
N’oublie pas
Par définition, le nombre d’oxydation représente la différence entre le nombre
d’électron d’un élément dans un composé et son nombre d’électron à l’état
élémentaire.
d. La somme algébrique des nombres d’oxydation des atomes d’un corps composé
est égale à zéro (0)
Exemple : no (NH3)= no(N)+ 3no(H)=0
e. la somme algébrique des nombres d’oxydation des atomes d’ion polyatomique
est égale à sa charge.
Exemple : no(NO3-) = no(N) + 3no(O)= -I
a. Définition 1 : une oxydation est une fixation d’oxygène sur un corps simple
ou compose.
Exemple : oxydation du soufre : S + O2 → SO2
Ou (oxydation du soufre)
3.2. Réducteur
a. Un réducteur est une espèce chimique capable de céder (ou perdre) un ou
plusieurs électrons au cours d’une réaction d’oxydation. On dit qu’il est
oxydé.
N’oublie pas
Selon ces définitions, un oxydant et un réducteur capable d’échanger des électrons
sont reliés par une demi-équation électronique : Oxydant + ne- ⇌ Réducteur
Les deux espèces chimiques sont appelées oxydant et réducteur conjugués : elles
constituent un couple oxydant/Réducteur, appelé couramment couple rédox.
N’oublie pas
Une réaction d’oxydoréduction met en jeu deux couples rédox.
4.2. Exemples
Exemple 1
Exemple 2
N’oublie pas
Les exemples de réactions d’oxydoréduction dans la vie courante sont très nombreux.
Les réactions de corrosion des métaux sont des réactions d’oxydoréduction entre le
métal et le dioxygène de l’air. Les réactions chimiques au sein des piles, des batteries
ou autres accumulateurs sont aussi des réactions d’oxydoréduction, ainsi que toutes
les réactions de combustion.
Pour les réactions d’oxydoréduction en milieu non aqueux, écrit les équations redox
en une seule ligne car les ions ne peuvent pas exister à l’état libre. La méthode
d’équilibrage est la suivante :
a) on recherche dans l’équation les éléments dont le n.o. varie ;
b) on calcule les variations de n.o. (Δno) des éléments oxydant et
réducteur ;
c) on équilibre les variations des n.o. de l’oxydation et de la réduction en
introduisant dans l’équation des coefficients stœchiométriques
adéquats ;
d) on vérifie que le principe de conservation des éléments est respecté (le
nombre d’atomes de chaque élément doit être le même dans les deux
membres de l’équation).
N’oublie pas
Δno : signifie variation du nombre d’oxydation
Remarque :
Il ne faut pas oublier de préciser l’état physique des espèces chimiques dans
l’écriture de l’équation :
(s) : pour solide, (l) : pour liquide ; (g) : pour gazeux ; (aq) : pour aqueux ou dissous
dans l’eau.
5.1.2. Exemple
Equilibre l’équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction suivante.
Fe2O3(s) + CO (g) → Fe (l) + CO2 (g)
Réponse :
Recherche des éléments dont le n.o. varie.
Fe(+III) → Fe(0)
C (+II) → C(+IV)
Fe : oxydant
C : réducteur
On Identifie les deux couples redox mis en jeu ou on repère les éléments dont
le n.o change ;
On écrit les demi-équations électroniques correspondantes ;
On équilibre les demi-équations électroniques en veillant à ce que le nombre
d’atomes et le nombre de charges électriques portées par les ions soient
conservés ;
On équilibre le nombre d’électron(s) échangé(s) et on additionne les deux demi-
équations électroniques membre à membre ;
L’équation de la réaction d’oxydoréduction est la combinaison des deux demi-
équations électroniques écrites précédemment.
N’oublie pas
Il faut que le nombre d’électrons gagnés par l’oxydant soit égal au nombre d’électrons
cédés par le réducteur. Les électrons échangés n’apparaissent pas dans l’équation-
bilan.
Exercice 2
Identifie les couples redox mis en jeu dans les équations de réactions suivantes :
a) Cu2+(aq) + Pb(s) → Cu(s) + Pb2+(aq)
b) Au3+(aq) + 3Ag(s) → Au(s) + 3Ag+(aq)
c) 2H+(aq) + Mg(s) → H2(g) + Mg2+(aq)
d) Cl2(aq) + 2Br-(aq) → 2Cl- + Br2 (aq)
Exercice 3
Un morceau de zinc (Zn) plongé dans de l’acide chlorhydrique (H++Cl-) provoque un
dégagement de dihydrogène (H2) selon : Zn + (H++Cl-) → (Zn2+ + Cl-) + H2
1. Identifie les couples redox mis en jeu dans cette réaction chimique
2. écris les demi-équations électroniques, puis l’équation –bilan de la
réaction
Exercice 5
1. Soit l’équation –bilan non équilibrée suivante. Equilibre cette équation
de réaction par la méthode électronique Cr2+ + Al → Cr + Al3+
2. Identifie les deux couples redox mis en jeu
3. Déduis les demi-équations électroniques correspondantes.
Exercice 6
Détermine les nombres d’oxydation des éléments dans les composés suivants :
NH3; H2S; CH3OH; NO2; SO42-
Exercice 7
1. Calcule le nombre d’oxydation de l’élément soufre dans les espèces chimiques
suivantes : S2- ; S; H2SO4; SO2; SO3; S2O82-
2. Classe ces espèces par nombre d’oxydation croissant du soufre sur un axe
horizontal
Exercice 8
1. Utilise les nombres d’oxydation pour équilibrer les réactions d’oxydoréduction
suivantes se déroulant en milieu sec.
(1) Al+ MnO2 → Mn + Al2O3
(2) C+ CuO → Cu +CO2
(3) SiCl4 + Mg → Si + MgCl2
(4) Fe2O3 + Al → Fe + Al2O3
2. Précise à claque fois l’oxydant et le réducteur
Situation problème
On plonge une lame de zinc (Zn) dans une solution bleue contenant des ions cuivre
(II) Cu2+. Quelques minutes après on observe un dépôt rougeâtre sur la lame de Zinc.
Pour s’exercer un apprenant d’une classe de 4ème se propose d’écrire correctement
l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est déroulée. Malheureusement,
il ne souvient plus de la marche à suivre. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. Précise la nature de ce dépôt
2. Précise l’oxydant et le réducteur qui interviennent dans cette réaction.
2.écris les demi-équations électroniques représentant les transformations
subit par l’ion Cu2+ et le zinc (Zn)
3. écris l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est déroulée.
A. L’ESSENTIEL DU COURS
N’oublie pas
Les masses molaires de tous les éléments chimiques connus sont consignées dans le
tableau périodique des éléments.la masse molaire atomique exprimée en gramme est
équivalente au nombre de masse de l’atome.
Exemples
MH=1g/mol ; c’est-à-dire, 1mol (6,02.1023) atomes d’hydrogène « pèsent » 1g
MO= 16g/mol
MC=12g/mol
MAl=27g/mol
Remarque : lorsque la réaction fait intervenir des espèces chimiques à l’état gazeux,
il y a proportionnalité entre les volumes mis en jeu et les coefficients de l’équation-
bilan.
N’oublie pas : cette relation s’applique à tous les composés quel que soit son état
physique
3.1.2. Le nombre d’ions sulfate contenus dans une mole d’ions sulfate est :
a. 1,3 ;
b. 6,02.1023 ;
c. 6,02.10-23
3.1.3. Pour avoir la même quantité de matière en fer et en cuivre, il faut avoir :
a. la même masse ;
b. le même volume ;
c. le même nombre de moles d’atomes.
3.1.6. Si l’on compare la masse molaire d’un ion à celle de l’atome correspondant, on
a:
a. Mion ≥ Matome ;
b. Mion ≤ Matome; c.Mion= Matome
3.1.9. Aux mêmes températures et pression, deux moles de dioxygène ont même
volume que :
a. 2mol de fer ;
b. 2mol de diazote gazeux ;
c. 2 mol d’alcool
Q. C. M. n° 2
Si deux gaz, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, occupent
le même volume :
a) ils renferment la même quantité de matière.
Q.C.M n° 3
Le volume molaire d’un gaz dépend de :
a) la température et de la pression.
b) la masse molaire du gaz.
c) la nature du gaz.
Q.C.M n° 4
A l’échelle macroscopique H2O représente :
a) une molécule d’eau.
b) une mole de molécules d’eau.
c) une masse d’eau égale à 20 g.
4.2. la relation entre quantité de matière n, volume V et volume molaire Vm d’un gaz
est :
𝑽𝒎 𝑽
a.n = 𝑽 ; b= 𝑽𝒎
4.4. Aux mêmes températures et pression, deux moles de dioxygène ont même
volume que :
a. 2mol de fer ;
b. 2mol de diazote ;
c. 2mol d’alcool
Exercice 2
Trouve quelle masse de chlorure de sodium (NaCl) faut-il peser pour disposer d’une
quantité de matière de chlorure de sodium solide : n (NaCl)= 0,50 mol.
Exercice 3
Une solution aqueuse de gaz ammoniac contient 0,50mol, d’ammoniac. Calcule le
volume de gaz ammoniac utilisé pour fabriquer cette solution dans les conditions de
température et de pression où Vm=24L/mol.
Exercice 4
Dans les cas suivants, dis si la quantité de matière n est identique pour les deux
espèces considérées dans les mêmes conditions de température et de pression :
1. 10L de diazote et 10L de dioxygène ;
2. 1L d’alcool et 1L de dioxygène ;
3. 100g de dioxygène et 100g de cuivre ;
4. 1cm3 de fer et 1cm3 de cuivre.
Exercice 5
Calcule le nombre de moles contenues dans :
1. 36g d’eau
2. 11,2g de dioxyde de carbone
On donne : MH=1g/mol ; MO= 16g/mol ; Vm=22,4L/mol
Exercice 6
Calcule le nombre de moles dans les cas suivants :
1. 5 g d'or (MAu = 197g/mol) ;
2. 1 mg d'argent (MAg = 107g/mol)
3. 1 kg de carbone (MC = 12g/mol) ;
4. 0,5 kg de silicium (MSi = 28 g/mol)
5. 4,48 litres de gaz azote (MN = 14g/mol)
Exercice 7
Calcule la masse (ou le volume) contenue dans :
1. 0,2 moles de fer ;
2. 4 moles de chlorure de sodium
3. 30 moles de dihydrogène ; 4) 0, 6 moles d'acide sulfurique (H2SO4)
Exercice 9
1. donne la masse molaire des molécules suivantes.
a. H2S : __________ g/mol
b. CaCl2 : __________ g/mol
c. Mg(OH)2 : __________ g/mol
d. Mg3(PO4)2 : __________ g/mol
2. Calcule la quantité de matière contenue dans :
a) 1,6 g de méthane (CH4) ;
b) 1,7 g d’ammoniac (NH3) ;
c) 4,4 g de dioxyde de carbone (CO2)
Exercice 10
1. Détermine la quantité de matière contenue dans 3g de sulfate de fer II de
formule FeSO4.
2. Trouve la masse de sulfate de fer II qu’il faut prélever, si l’on veut dissoudre
5.10-2 mol de sulfate de fer II dans de l’eau.
On donne : MFe= 56g/mol ; MO=16g/mol ; MS=32g/mol
Afin de bien comprendre son cours sur la résolution d’un problème de chimie relatif
aux réactions d’oxydoréduction, un apprenant d’une classe de 4ème, se propose de
calculer la masse de cuivre obtenue en fin de cette réaction. Malheureusement, il
éprouve des difficultés. Tu es sollicité de l’aider à le faire.
1. équilibre l’équation-bilan de cette réaction
2. détermine la quantité de matière expérimentale de carbone
3. déduis la quantité de matière expérimentale de cuivre obtenue en fin de
réaction
4. Calcule la masse de cuivre obtenue en fin de réaction.
On donne : MC=12g/mol ; MCu=64g/mol
A. L’ESSENTIEL DU COURS
Le générateur fonctionne comme une pompe qui aspirerait les électrons par sa borne
positive et les refoulerait par sa borne négative. Le passage du courant dans le circuit
extérieur à l’électrolyseur et dans les électrodes est donc dû à une circulation
d’électrons.
Par contre, dans la solution, le passage du courant est assuré par les ions Cu2+ et Cl-
- la cathode fournit les électrons aux ions Cu2+ qui arrivent à son contact ;
On écrit : Cu2+ + 2e- → Cu. Il s’agit d’une réduction des ions cuivre II qui se
transforment en cuivre.
- l’anode recueille les électrons arrachés aux ions Cl- qui viennent à son
contact ; on écrit :
2Cl → Cl2 + 2e-. Il s’agit d’une oxydation des ions Cl- qui se transforment en
-
dichlore (Cl2)
2.2.4. Retiens
Le nombre d’ions Cu2+ reste constant.
Tout se passe comme si le cuivre était transporté de l’anode sur la cathode.
L’anode disparaît peu à peu comme si elle se dissolvait : aussi l’appelle-t-on anode
soluble.
Au contraire, la cathode se recouvre d’une couche de cuivre dont l’épaisseur
augmente progressivement.
Remarque : Les exemples précédents montrent la nécessité de préciser, dans une
électrolyse, la nature des électrodes utilisées.
4.2. Illustration
Remarque
Les électrons n’entrent pas dans la solution, les ions n’en sortent pas. Electrons et
ions se rencontrent aux électrodes où il se produit des transformations chimiques.
V. Applications industrielles
L’électrolyse en solution aqueuse a de nombreuses applications industrielles. C’est
un procédé coûteux, mais qui a l’avantage de conduire à des produits très purs.
5.1.2. De gaz
a. Le dichlore : le dichlore est obtenu par électrolyse de solutions aqueuses du
chlorure de sodium ou de potassium…
b. le dihydrogène et le dioxygène :très purs, ils sont préparés par électrolyse de
l’hydroxyde de potassium en solution aqueuse.
N’oublie pas
- pour protéger et décorer des objets : l’objet est la cathode. Cette technique consiste
à déposer un métal sur l’objet : anodisation de l’aluminium, chromatage,
galvanisation, nickelage, plaquage à l’argent.
- pour restaurer des objets anciens : l’objet est la cathode.
5.4. La galvanoplastie
C’est la reproduction d’objet à partir d’un moule capteur qui constitue la cathode. Le
métal se dépose sur le moule en prenant sa forme ; on détache ensuite le métal du
moule. On fabrique avec cette méthode des médailles, des clichés d’imprimerie…
1.7. Indique quelle électrode joue un rôle dans chacun des processus suivants :
a. Anode ;
b. Cathode
3.3. Au cours de l’électrolyse, l’électrode qui est le siège d’une oxydation est :
a. la cathode,
b. l’anode ;
c. l’électrolyseur
3.4. Lors de l’électrolyse, l’électrode où se produit la réduction est :
a. l’anode,
b. l’électrode positive,
c. l’électrode négative
B.2.SERIE D’EXERCICES
Exercice 1
On réalise l’expérience relatée par le schéma suivant :
1. Interprète ce qui se passe du côté de
l’anode sachant que la solution
initialement incolore devient bleue.
2. Interprète ce qui se passe du côté de la
cathode sachant qu’il se forme un
dépôt de cuivre.
Exercice 2
On réalise l’électrolyse en courant continu
d’une solution aqueuse de chlorure de cuivre
II (Cu2+ +2Cl-) avec des électrodes au
charbon.
1. On observe un dépôt rougeâtre à la
cathode. Dis de quel métal s’agit-il.
2. Une odeur d’eau de javel se dégage à
l’anode. Dis de quel gaz s’agit-il.
3.écris les équations –bilan des réactions aux
électrodes
4. déduis le bilan de cette électrolyse.
Exercices 4
Pour terminer le traitement de pièces métalliques,
Elles passent dans un électrolyseur contenant
Une solution de chlorure de nickel (Ni2+ + 2Cl-)
Observations :
- la pièce métallique (cathode) est recouverte
d’un dépôt métallique
- à l’anode, des bulles de gaz se forment
1. Indique les noms du métal déposé et du gaz qui se dégage.
2. La réaction chimique observée s’appelle une oxydoréduction. Ecris les deux demi-
équations de l’électrolyse
Exercice 5
Dans un électrolyseur, dis comment nomme-t-on :
1. L’électrode reliée à la borne positive (+) du générateur
2. L’électrode reliée à la borne négative (-) du générateur.
Exercice 6
Deux lames de cuivre, reliées à un générateur de courant continu, baignent dans une
solution de sulfate de cuivre ( Cu2+ + SO2−
4 ).
1. reproduis le schéma et dessine le sens de circulation des
électrons
dans les branches du circuit.
2. écris l’équation de la réaction qui a lieu à la cathode.
3. Explique si l’électrolyte se décolore ou pas.
Exercice 7
On réalise l’expérience ci-dessous et on observe un dégagement
du dichlore
1. équilibre l’équation-bilan sur l’électrode reliée au
pôle positif du générateur
Situation problème 2
Au cours d’une séance de travaux pratiques un technicien stagiaire se propose de
calculer l’épaisseur de la couche de chrome à recouvrir sur un pare-chocs
d’automobile de surface totale 20Cm2. Sachant que le courant permet de déposer 70g
de chrome par heure. Malheureusement, il n’arrive pas. Tu es sollicité de l’aider à le
faire.
1. Détermine la masse du chrome déposé en 10h.
2. Calcule :
2.1. Le volume de la couche de chrome à recouvrir
2.2. L’épaisseur de la couche de chrome obtenue si la masse volumique de
chrome est de 7g/cm3.
Situation problème 3
La bauxite, minerai d’aluminium contient environ 55% d’alumine (Al2O3). On réalise
l’électrolyse de l’alumine fondu pour obtenir de l’aluminium (Al). Pour réviser son
cours sur l’électrolyse, un apprenant d’une classe de 4ème , se propose de calculer la
masse de la bauxite utilisée pour la fabrication d’une tonne (1t=1000kg)
d’aluminium. Mais, par ailleurs, il ne sait plus comment faire. Tu es sollicité de
l’aider à le faire.
1.écris les équations d’oxydation et de réduction, puis l’équation-bilan de
l’électrolyse.
2. Calcule la masse de bauxite utilisée pour la fabrication d’une tonne (1t)
d’aluminium.
On donne : MAl=27g/mol ; M(Al2O3) = 102g/mol
A. L’ESSENTIEL DU COURS
2.1.2. Observation
Il se forme un précipité vert d’hydroxyde de fer (II) Fe(OH) 2 qui caractérise la présence
d’ions Fe2+
2.1.3. Interprétation
L’absence de la couleur bleue dans le filtrat prouve la disparition des ions cuivre (II).
Le dépôt de cuivre provient des ions Cu2+ initialement présents dans la solution.
Cette transformation n’aurait pas pu se produire s’il n’y avait pas eu un transfert
d’électrons du fer aux ions Cu2+.
L’équation chimique de la réaction observée est : Fe (s) + Cu2+(aq) → Fe2+(aq) + Cu(s)
Au cours de cette réaction chaque ion cuivre Cu2+ arrache à un atome de fer
(Fe) deux électrons pour donner du cuivre métallique. Cette transformation
peut être représentée
par la demi équation :
Le fer métallique Fe donne naissance à des ions Fe2+. Chaque atome de fer a
donc cédé deux électrons. Cette transformation est traduite par la demi-
équation :
2.2. Réaction inverse entre le cuivre (Cu) et une solution contenant des ions fer
II (Fe2+)
2.2.1. Activité d’apprentissage
2.3. Retiens
D’après ces deux expériences, on peut conclure que :
- Le fer (Fe) réduit les ions Cu2+ alors que le cuivre (Cu) ne peut pas réduire les
ions Fe2+.
- Le fer a une tendance plus grande que le cuivre à passer de l’état métallique
à l’état
Cationique : le fer est plus réducteur que le cuivre.
3.2. Observation
La coloration bleue de la solution est due à la présence des ions cuivre II. La lame
de zinc se recouvre spontanément du cuivre et, simultanément, la coloration bleue
s’atténue.
3.3. Interprétation
Chaque ion cuivre II se transforme en atome, en gagnant deux électrons, ce
qui se traduit par la demi-équation électronique : Cu2+ 2e- → Cu
Chaque atome de zinc se transforme en ion zinc Zn2+ perdant deux électrons,
ce qui se traduit par la demi-équation électronique : Zn → Zn2+ + 2e-
3.5. Retiens
D’après ces deux expériences, on peut conclure que :
- Le zinc (Zn) réduit les ions Cu2+ alors que le cuivre (Cu) ne peut pas réduire les
ions Zn2+.
- Le zinc a une tendance plus grande que le cuivre à passer de l’état métallique
à l’état
Cationique : le zinc est plus réducteur que le cuivre.
Exercice 2
1. Complète les équations –bilan suivantes par ce qui convient.
Exercice 3
On fait réagir le métal cuivre sur l’ion argent. Il y a transfert d’électrons du réducteur
Cu à l’oxydant Ag+.
1. Indique les couples redox mis en jeu dans cette réaction.
2. 2.écris les demi-équations redox
3. déduis l’équation-bilan de la réaction
A. L’ESSENTIEL DU COURS
Introduction
De nombreux appareils électriques courants (lampe de poche, calculatrice, appareils
photographiques, montre…) fonctionnent avec des piles électrochimiques ou avec des
accumulateurs appelés communément « piles rechargeables ». Dans le commerce, il
existe différents types de piles : alcalines, salines…et il y a des piles de toutes
formes et de toutes tailles.
1.2.2. Retiens
On pique dans un fruit (le citron est particulièrement bien indiqué) deux métaux
différent, par
Exemple du zinc et du cuivre. On relie un fil noir (borne négative) au zinc et un fil
rouge (borne positive) au cuivre. Avec un voltmètre, on peut observer une tension de
moins d’un volt. C’est la réaction chimique entre les deux métaux et l’acide
citrique du citron qui permet de faire circuler un courant très faible.
Remarque
Ce type de pile électrique possède une tension trop faible et débite un courant
insuffisant pour
Faire fonctionner une lampe ou même une diode électroluminescente (D.E.L.)
Pour éventuellement faire briller une D.E.L., il faut associer au moins quatre de ces
piles en série.
Les chimistes ont perfectionné ces piles pour donner des piles utilisables dans la vie
courante.
2.1.2. Observation
- Dans la pile ci-dessus :
- une lame de zinc plonge dans une solution de sulfate de zinc;
- une lame de cuivre plonge dans une solution de sulfate de cuivre ;
- -un pont salin relie les deux solutions.
2.1.3. Retiens
L’ensemble constitué par du zinc en contact avec des ions zinc et du cuivre en
contact avec des ions cuivre, forme une pile quand on relie les deux solutions par
un pont salin.
La borne positive est le cuivre et la borne négative est le zinc.
2.3. Trajet des électrons et des ions dans une pile en fonctionnement
2.3.1. Illustration
2.3.2. Retiens
2.3.2.1. Mouvement des ions et rôle du pont salin
Le pont salin permet la circulation des ions à l’intérieur de la pile ainsi que la
neutralisation ionique dans la solution :
Les cations se déplacent dans le sens du courant (donc du compartiment
du zinc vers celui du cuivre, à l’intérieur de la pile) ;
Les anions se déplacent dans le sens inverse du courant à l’intérieur de la
pile.
Remarque
A l’intérieur de la pile, les CATIONS se déplacent vers la CATHODE et les ANIONS
vers L’ANODE
4.2. Observation
Après plusieurs semaines, la plaque de zinc se recouvre d'une couche de cuivre et
le zinc disparaît. Ensuite, On observe que la solution de sulfate de cuivre se
décolore légèrement.
4.3. Interprétation
Dans une réaction chimique, par quels termes désignerait-on le zinc et le
sulfate de cuivre ?
Le zinc et le sulfate de cuivre sont les réactifs de la transformation chimique ou
réaction chimique ;
Que peut-on dire des réactifs lors d'une réaction chimique ?
Les réactifs disparaissent au cours d'une réaction chimique. On dit qu'ils sont
consommés au cours de la réaction.
4.4. Conclusion
A quoi est-due l'usure de la pile ?
L'usure de la pile est due à la consommation de ces réactifs lors de la réaction
chimique.
4.5. Retiens
Quand une pile fonctionne, elle s'use, car elle consomme une partie des réactifs
qu'elle contient.
5.2. Description
La borne positive de la pile est
constituée d’une tige de graphite
(charbon) ; celle-ci est entourée
d’un mélange de manganèse et de
poudre de carbone.
La borne négative de la pile est
constituée d’une enveloppe
cylindrique de zinc.
Les solutions aqueuses de
chlorure d’ammonium et de
chlorure de zinc, en contact avec
les deux bornes de la pile, sont
sous forme de gel.
Au cours du fonctionnement de
la pile, le zinc est rongé : c’est
ainsi que la pile « s’use ».
VI. Des piles d’hier aux piles d’aujourd’hui
Retiens
Les piles électrochimiques actuelles sont toutes basées sur le même principe
de fonctionnement que la pile inventée par Volta il y a plus de 200 ans.
Cependant les piles n'ont cessé et ne cessent encore aujourd'hui de
s'améliorer afin de les rendre plus simple d'utilisation, moins polluantes et
surtout de leur garantir une plus longue durée de fonctionnement.
On utilise plus de lames de cuivre et de zinc comme à l'époque de Volta, mais
on utilise des matériaux comme le carbone recouvert d'une gaine de zinc.
Les solutions ioniques ont été remplacées par des gels pâteux qui évitent que
la pile ne coule.
Il existe aujourd'hui de nombreux types de piles, qui diffèrent par la nature
des matériaux qui la composent, qui ont des durées d'utilisation et des prix
qui varient en fonction de leur nature.
Bien qu'elles ne contiennent plus de mercure ou de cadmium, les piles
contiennent toujours des métaux lourds qui peuvent polluer notre
environnement, ainsi que des produits chimiques qui peuvent être
dangereux. Il convient de ne jamais tenter d'ouvrir une pile
électrochimique, et de les recycler lorsqu'elles sont usagées. La loi
interdit aujourd'hui de jeter les piles avec les ordures ménagères, elles
doivent être ramenées dans des points de collecte (la loi impose
également à tout point de vente de piles, d'en assurer la collecte
lorsqu'elles sont usagées)
1.2. Nomme :
a. Les constituants de la borne positive de la pile Leclanché
b. le constituant de la borne négative de la pile saline
c. le constituant de la borne négative de la pile Daniel
d. le constituant de la borne positive de la pile Daniel
1.4. Indique quelle électrode joue un rôle dans chacun des processus suivants.
a. Oxydation ;
b. réduction
Exercice 2
Pour chacune des illustrations suivantes, indique s’il y a passage du courant
électrique dans le système et explique pourquoi.
Exercice 3
Pour la pile représentée ci-après :
1.écris les équations d’oxydation, de réduction et
d’oxydoréduction.
2. Identifie l’élément :
2.1. Qui perd des électrons ; qui gagne des
électrons ;
2.2. Qui est oxydé ; qui est réduit
2.3. Qui est l’oxydant ; qui est le réducteur
2.4. Qui est l’anode ; qui est la cathode ;
2.5. Dont la masse augmente et dont la masse
diminue.
2.6. Identifie l’électrode positive et l’électrode
négative
Exercice 4
Une pile 9 volts alimente un moteur de tension nominale 9 volts. Après deux heures
de fonctionnement, le moteur tourne très faiblement. La pile est chaude.
1. Schématise le circuit électrique.
2. Dis avec quel appareil peut-on mesurer la tension de la pile. Ajoute
l’appareil sur le schéma.
3. explique comment évolue la tension aux bornes de la pile au cours du
temps.
C.Situation problème
Une lame de zinc est plongée dans une solution de ZnSO4 et, une lame d’argent dans
une solution de AgNO3 afin de réaliser une pile zinc-argent. Pour s’entrainer sur le
cours fonctionnement de la pile, un apprenant d’une classe de 4ème , veut déterminer
la variation de la masse de l’électrode négative lorsqu’on mesure un dépôt de 108mg
sur la lame d’argent. Malheureusement, il ne sait plus comment faire. Tu es sollicité
de l’aider à le faire.
1. Schématise cette pile
2. Dis quelles sont les électrodes négative et positive de cette pile.
3. écris les équations des demi-réactions à chaque électrode de la pile en
précisant si c’est l’anode ou la cathode.
4. déduis l’équation-bilan de fonctionnement de cette pile
5. Détermine la variation de la masse de l’électrode négative lorsqu’on
mesure un dépôt de 108mg sur la lame d’argent.