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MPSI/MP
PCSI/PSI
1-TSI/2-TSI
Programme
de Physique
en première année MP
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Physique en première année MP
Préambule
La physique est une science à la fois théorique et expérimentale. Elle permet de découvrir
l’Univers de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand en passant par les échelles inter-
médiaires de la vie de tous les jours. Son enseignement s’appuie sur une approche théorique
mathématisée de la discipline et vise à élaborer des modèles, des plus simples aux plus
complexes, qui seront confrontés à l’expérience. Ces deux composantes de la démarche
scientifique s’enrichissent mutuellement et de façon cohérente. La formation dispensée
au cours des deux années de préparation doit ainsi, dans une approche équilibrée entre
théorie et expérience, apporter à l’élève les outils conceptuels et méthodologiques pour lui
permettre de comprendre le monde naturel et technique qui l’entoure et de faire l’analyse
critique des phénomènes étudiés. Les méthodes utilisées doivent encourager l’élève à de-
venir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la science
et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus d’études
dans les grandes écoles.
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Chapitre Physique dans la première année MP
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier
à l’élève en cours d’informatique. Le cas échéant, l’élève peut reporter l’exploitation du do-
cument fournie jusqu’à ce que la progression des cours d’informatique lui permettrait d’en
saisir le contenu.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de physique,
empreinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute ques-
tion du programme :
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
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Programme de Physique en première année MP
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles
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Chapitre Physique dans la première année MP
1. Électronique
2. Optique
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Programme de Physique en première année MP
3. Mécanique
4. Introduction à la physique quantique
5. Thermodynamique
6. Électromagnétisme
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
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Chapitre Physique dans la première année MP
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
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Programme de Physique en première année MP
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la me-
sure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique . . .) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir) ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
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Chapitre Physique dans la première année MP
La notion d’incertitude est indispensable dans la démarche expérimentale. En effet, elle est
nécessaire pour juger de la qualité d’une mesure ou de sa pertinence. Sans elle on ne peut
examiner la compatibilité d’une mesure avec une loi physique. Ce thème intitulé « Mesures
et incertitudes » vise à fournir les outils nécessaires à l’analyse de résultats expérimentaux.
Les élèves doivent avoir conscience de la variabilité des résultats obtenus lors d’un processus
de mesure d’une grandeur physique et sa caractérisation à l’aide de l’incertitude-type, en
connaître les origines et les sources, estimer leur influence sur le résultat final, et comprendre
et s’approprier ainsi les objectifs visés par l’évaluation des incertitudes. Ils détermineront
ensuite ce qu’il faudrait faire pour améliorer la précision d’un résultat.
En fin, il est essentiel que les notions sur les mesures et incertitudes diffusent dans chacun
des thèmes du programme, théoriques et expérimentaux, tout au long des deux années
préparatoires et qu’elles soient régulièrement évaluées.
Le tableau ci-dessous explicite les savoir-faire exigibles sur le thème « mesures et incertitudes
». Le recours à la simulation vise à illustrer, sur la base de mesures expérimentales, différents
effets de la variabilité de la mesure d’une grandeur physique dans les cas des incertitudes-
types composées et de la régression linéaire.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
Variabilité de la mesure d’une grandeur Identifier les incertitudes liées, par exemple,
physique. à l’opérateur, à l’environnement, aux instru-
Erreur ; composante aléatoire et compo- ments ou à la méthode de mesure.
sante systématique de l’erreur. Notion d’in- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
certitude, incertitude type. type par une approche statistique (évalua-
Incertitude-type A. Incertitude-type B. Pro- tion de type A).
pagation des incertitudes. Écart normalisé. Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
Évaluation d’une incertitude-type. type par une autre approche que statistique
(évaluation de type B).
Associer un intervalle de confiance à l’écart-
type dans l’hypothèse d’une distribution
suivant la loi normale.
. ...................................................................................
Incertitude-type composée.
Incertitude élargie. Évaluer l’incertitude-type d’une grandeur
s’exprimant en fonction d’autres grandeurs,
dont les incertitudes-types sont connues, à
l’aide d’une somme, d’une différence, d’un
produit ou d’un quotient.
Comparer entre elles les différentes contri-
butions lors de l’évaluation d’une incertitude-
type composée.
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Mesures et incertitudes
Électronique
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Optique
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Mécanique
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Thermodynamique
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Chapitre Physique dans la première année MP
21/ Mesures
Mettre en œuvre une machine thermique cy-
calorimétriques : mesure
clique ditherme.
d’une capacité thermique
et d’une chaleur latente Étudier une machine thermique cyclique di-
therme.
Faire un bilan énergétique.
Électromagnétisme
VII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Si les élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires
doivent leur être fournies.
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Programme de Physique en première année MP
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation heb-
domadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette évaluation,
il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre savoir-utiliser
et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme de physique comporte une introduction spécifique indiquant
les objectifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en
deux colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles.
Le professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique
soit développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de faciliter
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Chapitre Physique dans la première année MP
Les têtes de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient clairement
identifiés.
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6.4-Dipôle magnétique
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ÉLECTROCINÉTIQUE
VIII
Les notions de courant et de tension, la loi des nœuds et la loi des mailles ont été abordés
au cycle du baccalauréat. Le régime transitoire, dans les circuits RC, RL et RLC, a été vu
pendant l’année terminale ; les élèves sont initiés à manipuler les équations différentielles
qui régissent ces phénomènes. Il convient d’exploiter ces acquis pour aborder les nouvelles
notions et de traiter les difficultés correspondantes. En revanche, le régime sinusoïdal, les
grandeurs efficaces, l’impédance, le filtrage, · · · sont des notions nouvelles. Il convient de les
introduire de manière progressive.
Ce programme s’appuie exclusivement sur les composants suivants : résistance, conden-
sateur, bobine inductive et amplificateur linéaire intégré (appelé autrefois amplificateur
opérationnel). Cependant, lors des travaux pratiques, il est possible de faire appel à des
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Chapitre Physique dans la première année MP
comprendre le rôle joué par une équation différentielle dans l’étude de l’évolution
temporelle d’un système physique ;
distinguer le régime transitoire du régime permanent ;
déterminer les grandeurs électriques en régime permanent en remplaçant les bobines et
les condensateurs par des interrupteurs fermés ou ouverts ;
relier linéarité et principe superposition ;
savoir tracer, analyser et exploiter un diagramme de BODE ;
faire apparaître et exploiter les analogies formelles et comportementales entre les oscil-
lateurs électriques et mécaniques.
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Programme de Physique en première année MP
- Caractéristique de transfert statique : les Les hypothèses du modèle idéal sont dé-
deux régimes de fonctionnement de l’ampli-
ficateur linéaire intégré. gagées, en faisant référence à l’impédance
d’entrée infinie, à l’impédance de sortie
nulle, au gain différentiel statique infini,
une saturation de la tension de sortie, une
saturation de l’intensité de sortie et à l’ab-
sence de décalages constants en courant ou
en tension.
. ...................................................................................
Amplificateur linéaire intégré en ré- L’amplificateur linéaire intégré est supposé
gime linéaire : idéal.
. ...................................................................................
Exemples de fonctionnement d’un amplifi- On fait constater la nécessité d’une rétroac-
cateur linéaire intégré idéal : montage am- tion sur l’entrée inverseuse pour que le ré-
plificateur non inverseur, montage amplifi- gime linéaire soit possible.
cateur inverseur, suiveur (adaptation d’im-
pédance), dérivateur et intégrateur. Les limitations en tension, en courant et en
fréquence (slew-rate) ainsi que les défauts
seront vus exclusivement TP.
. ...................................................................................
Amplificateur linéaire intégré en ré- L’amplificateur linéaire intégré est supposé
gime saturé : idéal.
. ...................................................................................
Comparateur simple.
Comparateur à hystérésis : montage, carac-
téristique de transfert, bistabilité.
Application : multivibrateur astable.
. ...................................................................................
OPTIQUE
IX
Cette partie traite la formation des images dans les conditions de GAUSS et propose une
ouverture sur la notion de guidage de la lumière par une fibre optique. Son objectif est de
maîtriser les applications pratiques dans ces conditions. Il permet ainsi d’aborder de nom-
breuses applications technologiques (lunette, appareil photographique, microscope, optique
d’un smartphone, etc.).
L’enseignement de l’optique géométrique, fondamentalement ancré sur l’expérience, pourra
être effectué pour l’essentiel dans le cadre de séances de travaux pratiques, au cours desquels
les élèves se familiarisent avec des montages simples. De cette approche expérimentale, com-
plétée avantageusement par l’utilisation de logiciels de simulation, on dégage et on énonce
quelques lois générales.
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Chapitre Physique dans la première année MP
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Programme de Physique en première année MP
d’un milieu non homogène. Limite du modèle. notion du rayon lumineux est l’occasion
pour mettre en valeur l’importance du mo-
dèle dans la physique.
. ...................................................................................
Principe du retour inverse de la lumière.
Principe d’indépendance des rayons lumi-
neux.
. ...................................................................................
Lois de SNELL-DESCARTES : réflexion On vérifie expérimentalement les lois de
et réfraction d’un faisceau lumineux, plan la réflexion et de la réfraction lors d’une
d’incidence, lois de la réflexion, lois de la ré-
fraction, réfraction limite, réflexion totale. séance de travaux pratiques.
Le dioptre sphérique est hors programme.
. ...................................................................................
Fibre optique à saut d’indice : On fait remarquer que les rayons parvenant
cône d’acceptance. Dispersion intermodale dans la fibre avec des angles d’incidence dif-
d’une fibre à saut d’indice. férents suivent des chemins optiques (ou
modes) différents et qu’à chaque mode cor-
respond un temps de parcours entraînant
une dispersion intermodale.
On montre, en se limitant au cadre de l’op-
tique géométrique, que les signaux asso-
ciés aux rayons d’angles nul et maximal se
brouillent au bout d’une distance dont on
estimera l’ordre de grandeur.
. ...................................................................................
Prisme optique : section principale, angle On exploite l’unicité du minimum de dévia-
au sommet d’un prisme, déviation vers la tion et le principe du retour inverse pour
base, angle de déviation, minimum de dé- montrer l’égalité des angles d’incidence et
viation, indice d’un prisme, dispersion de la d’émergence.
lumière par un prisme.
. ...................................................................................
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Chapitre Physique dans la première année MP
. ...................................................................................
Miroir plan, relation de conjugaison, gran-
dissement transversal.
. ...................................................................................
Conditions de l’approximation de GAUSS.
Notions sur les aberrations. On énonce et on vérifie expérimentalement
les conditions de GAUSS, et on met en évi-
dence les aberrations géométriques de dis-
torsion et chromatiques. On admet le stig-
matisme et l’aplanétisme dans les condi-
tions de GAUSS.
On relie les conditions de GAUSS aux carac-
téristiques d’un détecteur.
. ...................................................................................
Éléments des systèmes optiques centrés
dans les conditions de GAUSS, foyers prin-
cipaux et secondaires, plans focaux, sys-
tème afocal.
. ...................................................................................
Lentilles sphériques minces dans les condi- On insiste sur la construction des rayons lu-
tions de GAUSS : représentation symbo- mineux et sur les contraintes de distance
lique, propriétés du centre optique, foyers objet-image et de grandissement linéaire
principaux et secondaires, distance focale, pour le choix des lentilles de projection.
vergence, formation d’image ; mise en On montre que les constructions géomé-
œuvre d’un objet réel ou virtuel, à distance triques permettent d’obtenir les formules
finie ou infinie. de conjugaison et de grandissement.
Relations de conjugaison, grandissement On établit la condition D Ê 4 f ′ pour for-
transversal, grandissement angulaire. mer l’image réelle d’un objet réel par une
lentille convergente.
L’étude générale des systèmes centrés et
des systèmes catadioptriques est hors pro-
gramme.
La formule de GULLSTRAND est hors pro-
gramme.
. ...................................................................................
Miroirs sphériques dans les conditions de Les relations de conjugaison et de grandis-
sement des miroirs sphériques sont four-
GAUSS : propriétés du centre optique, nies.
foyers principaux et secondaires, distance
focale, vergence, formation d’image ; mise
en œuvre d’un objet réel ou virtuel, à dis-
tance finie ou infinie. Relations de conjugai-
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Programme de Physique en première année MP
MÉCANIQUE
X
De façon générale, l’étude de la mécanique vise à doter l’élève d’un socle de connaissances
et des compétences de base nécessaires pour la compréhension des lois du mouvement et
avoir une certaine maîtrise des outils mathématiques ou numériques indispensables.
Hormis l’étude du mouvement dans un référentiel non galiléen, la majorité des notions ont
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Chapitre Physique dans la première année MP
été abordées en secondaire. Il convient de les rappeler et de traiter les difficultés correspon-
dantes en insistant sur les applications.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
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Chapitre Physique dans la première année MP
lorsque plusieurs méthodes sont possibles. Un autre but de cette partie est de confronter
les élèves, à travers quelques exemples, aux subtilités de la modélisation d’une situation
physique et de prendre conscience des limites du modèle adopté.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Notion de masse. On définit le point matériel comme un so-
Notion de point matériel. lide dont les dimensions sont négligeables
devant une distance caractéristique du sys-
tème.
. ...................................................................................
Quantité de mouvement d’un point maté-
riel.
. ...................................................................................
Première loi de NEWTON : principe d’iner- On affirme l’existence de référentiels gali-
tie. Référentiels galiléens. léens sans se préoccuper de les rechercher.
On décrit le mouvement relatif de deux ré-
férentiels galiléens.
. ...................................................................................
Notions sur les quatre interactions fonda- On distingue les interactions de portée illi-
mentales. mitée de celles dont la portée est limitée à
la dimension du noyau atomique.
. ...................................................................................
Notion de force. On établit un bilan des forces sur un point
Force de gravitation, poids d’un corps, matériel et on en rend compte sur un
force électrostatique ou interaction cou- schéma.
lombienne, tension du fil, force de rappel
élastique, réaction du support, force de LO-
RENTZ , force de frottement fluide linéaire.
Poussée d’ARCHIMÈDE.
. ...................................................................................
Troisième loi de NEWTON, ou loi des ac-
tions réciproques.
. ...................................................................................
Deuxième loi de NEWTON pour un point
matériel dans un référentiel galiléen.
Modèle du champ de pesanteur uniforme
au voisinage de la surface d’une planète.
Mouvement dans le champ de pesanteur
uniforme en l’absence de frottement.
. ...................................................................................
Modèles d’une force de frottement fluide. On exploite l’équation différentielle : ana-
Mouvement dans le champ de pesanteur lyse en ordres de grandeur, détermination
uniforme en présence de frottement fluide, de la vitesse limite, utilisation des résultats
obtenu par simulation numérique. On écrit
l’équation différentielle sous forme adimen-
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Programme de Physique en première année MP
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Chapitre Physique dans la première année MP
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Programme de Physique en première année MP
Dans cette partie, on aborde l’oscillateur linéaire à un degré de liberté amorti par frottement
visqueux en régime libre puis forcé, afin de comprendre les principes des méthodes mises
en œuvre et leur exploitation. L’évolution temporelle de l’oscillateur linéaire peut utiliser
divers outils (discussions graphiques, résolution analytique, résolution numérique) pour
discuter les solutions des équations différentielles. Les élèves sont amenés à comprendre
la représentation des solutions dans un portrait de phase et à en faire l’interprétation.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Régimes libres d’un oscillateur harmonique On met l’équation différentielle sous une
à un degré de liberté amorti par frottement forme canonique.
visqueux. On explique, à travers un exercice, la nature
Rôle de l’amortissement. Facteur de qua- du filtrage introduit par un dispositif méca-
lité. nique (sismomètres, amortisseurs, accéléro-
Oscillateur harmonique à un degré de li- mètre. . .).
berté amorti par frottement visqueux et On met l’accent sur les analogies formelles
soumis à une excitation sinusoïdale. Ré- et comportementales entre les oscillateurs
gime transitoire. Régime établi. Résonance électriques et mécaniques.
en élongation, en vitesse.
Analogie avec le dipôle RLC série.
. ...................................................................................
Portrait de phase. Il s’agit d’apprendre à lire, commenter et in-
terpréter un portrait de phase sans avoir be-
soin de la solution analytique : savoir s’il y
a ou non des frottements, identifier les po-
sitions d’équilibre stables ou instables, faire
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Chapitre Physique dans la première année MP
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Moment cinétique d’un point matériel par On relie la direction et le sens du vecteur
rapport à un point et par rapport à un axe moment cinétique aux caractéristiques du
orienté. mouvement.
. ...................................................................................
Moment d’une force par rapport à un point On calcule le moment d’une force par rap-
et par rapport à un axe orienté. port à un axe orienté en utilisant le bras de
levier.
. ...................................................................................
Théorème du moment cinétique en un On insiste sur le fait que le théorème du mo-
point fixe dans un référentiel galiléen, théo- ment cinétique fournit, pour un point ma-
rème du moment cinétique par rapport à tériel, une autre méthode pour obtenir des
un axe fixe. Conservation du moment ciné-
tique. résultats accessibles par la deuxième loi de
NEWTON ou par le théorème de l’énergie
cinétique.
. ...................................................................................
Application : pendule simple. Le pendule simple est un exemple qui per-
met de mettre en œuvre et de comparer sim-
plement différentes méthodes pour obtenir
l’équation du mouvement d’un point maté-
riel.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, mettre en évi-
dence le non isochronisme des oscilla-
tions.
. ...................................................................................
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Programme de Physique en première année MP
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Chapitre Physique dans la première année MP
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Programme de Physique en première année MP
. ...................................................................................
Dynamique dans un référentiel non ga- On fait remarquer que les forces d’inertie
liléen : ne résultent pas d’une interaction mais du
Principe de la relativité galiléenne. Référen- caractère non galiléen du référentiel utilisé.
tiels galiléens. On décrit et on interprète les effets des
Invariance galiléenne des forces d’interac- forces d’inertie dans des cas concrets : sens
tion. de la force d’inertie d’entraînement dans un
Lois de la dynamique du point en référen- mouvement de translation ; caractère cen-
tiel non galiléen. Forces d’inertie (pseudo- trifuge de la force d’inertie d’entraînement
forces). dans le cas où le référentiel est en rotation
Dynamique du point en référentiel non ga- uniforme autour d’un axe fixe par rapport
liléen dans le cas où le référentiel entraîné à un référentiel galiléen.
est en translation, ou en rotation uniforme Les applications concernent uniquement le
autour d’un axe fixe par rapport à un réfé-
rentiel galiléen. cas où le référentiel entraîné est en trans-
lation ou en rotation uniforme autour d’un
axe fixe par rapport à un référentiel gali-
léen.
. ...................................................................................
Énergie potentielle d’entraînement. Carac- On précise les conditions dans lesquelles
tère galiléen approché de quelques de réfé- on peut considérer certains référentiels
rentiels d’utilisation courante : référentiel comme galiléen. On estime, en ordre de
de COPERNIC, référentiel de KEPLER (hé- grandeur, la contribution de la force d’iner-
liocentrique), référentiel géocentrique, réfé- tie de CORIOLIS dans un problème de dy-
rentiel lié à la Terre. namique terrestre.
. ...................................................................................
Applications : définition du poids d’un
point matériel, effet de marée. L’étude d’autres applications (déviation
vers l’Est, pendule de FOUCAULT...) pour-
rait être faite en travaux dirigés.
. ...................................................................................
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Chapitre Physique dans la première année MP
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Dualité onde-particule pour la lumière On donne des ordres de grandeurs typiques
et la matière : Limites de la mécanique intervenant dans des phénomènes quan-
classique. Photon : énergie et impulsion. tiques.
Relation de PLANCK-EINSTEIN. Onde de Dans une réflexion qualitative et descrip-
matière associée à une particule. Relation tive, on décrit l’exemple d’expérience met-
de LOUIS DE BROGLIE. tant en évidence la nécessité de la notion
de photon et celui d’expérience illustrant la
notion d’ondes de matière.
Pour cette dernière, on signale que seuls un
phénomène ondulatoire peut donner lieu à
des interférence et on admet que la répar-
tition des impacts sous la forme de bandes
traduit le caractère ondulatoire de la ma-
tière.
. ...................................................................................
Introduction au formalisme quantique : On interprète une expérience d’interfé-
Fonction d’onde Ψ d’une particule sans rences (matière ou lumière) « particule par
spin. Densité de probabilité de présence. In- particule » en termes probabilistes.
terprétation probabiliste associée à la fonc-
tion d’onde : approche qualitative.
. ...................................................................................
Inégalité d’HEISENBERG spatiale :∆x∆p x Ê ħ À l’aide d’une analogie avec la diffraction
des ondes lumineuses vue en terminale, on
établit l’inégalité D’HEISENBERG en ordre
de grandeur.
. ...................................................................................
Quantification de l’énergie : Modèle On fournit l’expression du moment ciné-
planétaire de BOHR. Limites. tique orbital. On exploite ensuite l’hypo-
thèse de quantification du moment ciné-
tique orbital pour obtenir l’expression des
49
Programme de Physique en première année MP
THERMODYNAMIQUE
XII
L’enseignement de la thermodynamique se répartit sur les deux années. En première année,
l’enseignement de la thermodynamique est limité à l’étude du corps pur. Cet enseignement
est fondé sur le concept de fonction d’état d’équilibre : les différents concepts utilisés
dérivent donc des fonctions d’état. On définit notamment les capacités thermiques comme
des dérivées partielles de l’énergie interne et de l’enthalpie. Lorsque le système étudié ne
relève pas du modèle du gaz parfait ou du modèle d’une phase condensée incompressible et
indilatable, les expressions des équations d’état et des fonctions d’état doivent être fournies.
Pour une grandeur extensive A on note a la grandeur massique associée et A m la grandeur
molaire associée.
Cette partie fait appel aux notions élémentaires sur les fonctions de deux variables : différen-
tielle, dérivées partielles. Il convient de savoir exprimer les principes de la thermodynamique
au cours d’une évolution infinitésimale.
On note le long du cours X comme variation de la grandeur ∆X entre deux états macrosco-
piques initial et final, δX une quantité élémentaire de la grandeur X et d X comme variation
élémentaire d’une grandeur d’état X .
Les objectifs généraux de cette partie sont :
50
Chapitre Physique dans la première année MP
. ...................................................................................
État microscopique et état macroscopique. On précise les paramètres nécessaires à la
description d’un état microscopique et d’un
état macroscopique sur un exemple.
. ...................................................................................
Distribution des vitesses moléculaires d’un On se limite à évoquer l’homogénéité et
gaz (homogénéité et isotropie). l’isotropie de la distribution des vitesses
Vitesse quadratique moyenne. moléculaires d’un gaz.
Pression cinétique. L’étude du gaz parfait sert à introduire le
Température cinétique. Exemples : gaz par- vocabulaire de la thermodynamique sans
3
fait monoatomique, E c = k B T et gaz par-
2
5
fait diatomique, E c = k B T . formalisme excessif : système homogène,
2
pression, température, équilibre thermody-
namique, variable extensive, variable inten-
sive, équation d’état, fonction d’état.
Un des objectifs du programme est de faire
apparaître ce qui est particulier au gaz par-
fait monoatomique, ce qui est généralisable
au gaz parfait et ce qui est généralisable aux
fluides réels.
Pour établir la relation entre la pression ci-
nétique et la vitesse quadratique moyenne,
on considère le cas d’un gaz parfait mono-
atomique où toutes les particules sont ani-
mées de la même vitesse égale à la vitesse
quadratique.
On utilise un modèle unidirectionnel avec
une distribution discrète de vitesse pour
montrer que la pression est proportionnelle
à la masse des particules, à la densité parti-
culaire et à la vitesse quadratique moyenne
au carré.
On calcule l’ordre de grandeur d’une vi-
tesse quadratique moyenne dans un gaz
parfait.
La loi de distribution des vitesses et le théo-
rème du VIRIEL sont hors programme.
51
Programme de Physique en première année MP
. ...................................................................................
Système thermodynamique : définition du On définit ces systèmes et on en donne des
système, système ouvert, système fermé, exemples.
système isolé.
. ...................................................................................
État d’équilibre thermodynamique d’un On calcule la pression à partir d’une condi-
système soumis aux seules forces de pres- tion d’équilibre mécanique et on déduit
sion. la température d’une condition d’équilibre
Variables thermodynamiques d’états, pres- thermique.
sion, température, volume, équation d’état. On cite quelques ordres de grandeur de
Grandeur extensive, grandeur intensive. volumes molaires ou massiques dans les
conditions usuelles de pression et de tem-
Exemples du gaz parfait et d’une phase pérature.
condensée indilatable et incompressible.
Équation d’état d’un gaz parfait.
. ...................................................................................
Écart au modèle du gaz parfait. Notion de On compare le comportement d’un gaz réel
gaz réel. au modèle du gaz parfait sur des réseaux
d’isothermes expérimentales en coordon-
nées de CLAPEYRON ou d’Amagat.
L’équation d’état du gaz de VAN DER
WAALS peut être donnée.
. ...................................................................................
Cœfficients thermoélastiques On définit les cœfficients α ,β et χT .
. ...................................................................................
52
Chapitre Physique dans la première année MP
53
Programme de Physique en première année MP
54
Chapitre Physique dans la première année MP
55
Programme de Physique en première année MP
56
Chapitre Physique dans la première année MP
ÉLECTROMAGNÉTISME
XIII
L’étude de l’électrostatique et de la magnétostatique est centrée sur les propriétés des
→
− →
−
champs E et B et non sur les calculs. Aucune technicité de calcul n’est donc recherchée
dans l’évaluation des champs ; en revanche, on insiste sur la comparaison des propriétés
→
− →
−
respectives de E et B et sur la lecture des lignes de champ et des surfaces équipotentielles.
On montre sur des exemples que l’étude de l’électromagnétisme en régime statique n’est
pas un objectif en soi ; mais que c’est une discipline qui permet aussi de fournir des modèles
mathématiques adaptables à de nombreux domaines.
On peut avantageusement utiliser un logiciel pour obtenir des cartes de lignes de champ.
En revanche, l’utilisation d’un logiciel de calcul formel pour calculer des champs n’est pas
un objectif du programme.
Cette partie fait appel à des notions mathématiques nouvelles qu’il convient de présenter
simplement en insistant sur leur contenu physique : les intégrales simples, doubles, triples,
curvilignes doivent être présentées comme des sommes d’une grandeur physique élémen-
taire (flux, circulation, charge · · · ). Le calcul d’intégrales doubles et triples doit être évité
en se limitant aux cas où les symétries permettent de ramener le calcul à celui d’une seule
intégrale simple. Pour cela, l’accent est mis sur les situations à haut degré de symétrie qui
permettent l’utilisation efficace des propriétés de flux ou de circulation.
En dehors de la relation entre le champ électrostatique et le potentiel dont il dérive, toute
autre relation locale est exclue en première année.
Le condensateur plan est introduit mais l’étude des conducteurs en équilibre électrostatique
ne relève pas du programme.
57
Programme de Physique en première année MP
maîtriser les notions de champ de scalaires, de champ de vecteurs et de flux d’un champ
de vecteurs ;
conduire des analyses de symétrie et d’invariance ;
calculer des champs à l’aide de propriétés de flux ou de circulation ;
utiliser la notion de moments électrique magnétique ;
évaluer les actions d’un champ électrostatique (respectivement magnétique) extérieur
sur un dipôle électrique (respectivement magnétique ou par analogie sur un aimant) ;
connaître ou savoir évaluer des ordres de grandeur.
58
Chapitre Physique dans la première année MP
59
Programme de Physique en première année MP
. ...................................................................................
Énergie potentielle électrostatique d’une On établit l’expression de l’énergie poten-
charge ponctuelle dans un champ électro-
statique extérieur. tielle d’une charge ponctuelle placée dans
un champ électrostatique extérieur.
. ...................................................................................
→
− −−−→
Relation entre la force et le gradient de On signale que la relation F = −grad(E p ),
l’énergie potentielle. tout comme le travail en mécanique, per-
met de définir le concept de force conser-
Énergie d’interaction d’un système de charges vative.
discret.
. ...................................................................................
Étude du condensateur plan dans le vide, On définit un condensateur plan dans le
vide comme la superposition de deux distri-
expression de sa capacité. butions surfaciques, de charges opposées.
Énergie d’un condensateur. Densité volu-
mique d’énergie électrique.
. ...................................................................................
60
Chapitre Physique dans la première année MP
61
Programme de Physique en première année MP
62
Chapitre Physique dans la première année MP
. ...................................................................................
Dipôle magnétique : définition et modélisa-
tion, moment magnétique. On prend comme modèle la spire circulaire
−
→
; on définit son moment magnétique M .
On donne des ordres de grandeur du mo-
ment magnétique dans les domaines macro-
scopique et microscopique.
. ...................................................................................
Approximation dipolaire. On explicite les conditions de l’approxima-
Champ magnétique créé à grande distance tion dipolaire.
par un dipôle magnétique. On admet l’expression du champ magné-
tique à la fois en coordonnées sphériques et
sous forme intrinsèque et on souligne l’ana-
logie avec celle du champ électrostatique
créé par un dipôle électrostatique.
On présente et on exploite les propriétés de
symétrie du modèle étudié.
. ...................................................................................
Lignes de champ. On signale que les lignes de champ du di-
pôle électrostatique et du dipôle magné-
tique sont différentes. En conclusion de
cette partie, on compare les propriétés
des champs électrostatiques et magnéto-
statique, en particulier leur topographie et
leurs symétries respectives.
. ...................................................................................
Actions d’un champ magnétostatique exté- On exploite les expressions fournies des ac-
rieur sur un dipôle magnétique rigide. tions mécaniques subies par un dipôle ma-
gnétique dans un champ magnétostatique
Énergie potentielle d’interaction d’un di- extérieur uniforme, puis non uniforme.
pôle magnétique dans un champ magné-
tique extérieur. On met en évidence la tendance des dipôles
magnétiques à s’aligner sur le champ et à se
déplacer vers les zones de champ fort.
. ...................................................................................
63
Programme de Physique en première année MP
ANNEXES
Liste de matériel
XIV
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des pro-
grammes et que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec
l’aide d’une notice simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors
d’épreuves d’évaluation n’est pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompa-
gner d’instructions appropriées et d’une introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur Interféromètre de
MICHELSON
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence avec mo-
2/ Électronique dulation interne en fréquence et sortie d’une tension image
de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Microcontrôleur
64
Chapitre Physique dans la première année MP
Capteur de force
Accéléromètre
Stroboscope
4/ Mécanique
Appareil photo numérique
Pendule simple et pendule pesant
Chute libre
Capteur de pression
Webcam avec logiciel dédié
Caméra thermique
5/
Thermomètre
Thermodynamique
Thermocouple
Thermistance
Capteur infra-rouge
Calorimètre
Machines thermiques dithermes
6/ Électromagné- Teslamètre
tisme Balance de COTON
65
Programme de Physique en première année MP
66
Chapitre Physique dans la première année MP
Exemples d’équations différentielles non li- Utiliser l’équation caractéristique pour trou-
néaires. ver la solution générale de l’équation sans se-
cond membre. Prévoir le caractère borné ou
non de ses solutions (critère de stabilité).
Trouver l’expression des solutions lorsque
f (x) est constante ou de la forme A exp(λx)
avec λ complexe. Trouver la solution de
l’équation complète correspondant à des
conditions initiales données. Représenter gra-
phiquement cette solution.
Obtenir une intégrale première d’une équa-
tion de Newton x ′′ = f (x) et l’exploiter
graphiquement. Séparer les variables d’une
équation du premier ordre à variables sépa-
rables.
Faire le lien entre les conditions initiales et le
graphe de la solution correspondante.
67
Programme de Physique en première année MP
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
; ln(1 + x) et à l’ordre 2 des fonctions cos(x)
et sin(x)
Primitive et intégrale. Interpréter l’intégrale comme une somme de
contributions infinitésimales, en lien avec la
méthode des rectangles en mathématiques.
Valeur moyenne. Exprimer la valeur moyenne sous forme
d’une intégrale. Connaître la valeur moyenne
sur une période des fonctions cos(x) ;sin(x) ;
cos2 (x) et sin2 (x)
Représentation graphique d’une fonction.
Développement en série de FOURIER d’une Déterminer un comportement asymptotique
fonction périodique. ; rechercher un extremum local. Utiliser des
échelles logarithmiques ; identifier une loi de
puissance à une droite en échelle log-log.
Utiliser un développement en série de FOU-
RIER fourni par un formulaire.
68
Chapitre Physique dans la première année MP
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
69
Programme de Physique en première année MP
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la diffé-
gradient et la différentielle. rentielle. Citer l’expression de la différentielle
en fonction des dérivées partielles. Citer l’ex-
pression du gradient en coordonnées carté-
siennes ; utiliser un formulaire fourni en co-
ordonnées cylindriques ou sphériques. Utili-
ser le fait que le gradient d’une fonction f est
perpendiculaire aux surfaces iso-f et orienté
dans le sens des valeurs de f croissantes.
70
Chapitre Physique dans la première année MP
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
71
Programme de Chimie en première année MP
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
72
Programme
de Chimie
en première année MP
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en première année MP
Préambule
L’accent sera mis sur la démarche scientifique, fondée sur des savoirs théoriques et des
savoir-faire pratiques. L’approche expérimentale est censée développer chez l’élève des
qualités inhérentes à toute science expérimentale, comme l’observation, la rigueur, la créa-
tivité, l’esprit d’initiative, et le sens critique. Dans ce sens, l’enseignement de la chimie
est renforcé par une réhabilitation de la formation expérimentale des élèves à travers les
travaux pratiques (TP) et les expériences de cours. Cette mesure vise à renforcer le côté
expérimental chez l’élève et le familiariser, le plus possible, avec les méthodes et le matériel
utilisés en chimie.
L’enseignement de la chimie est enrichi par l’introduction d’activités numériques qui permet-
tront d’aborder de nombreux champs de la discipline. L’introduction d’activités numériques
dans l’enseignement de chimie dans les classes préparatoires prend en compte la place
74
Chapitre Chimie dans la première année MP
nouvelle des sciences numériques dans la formation des scientifiques notamment dans le
domaine de la simulation. Dans cet esprit, la prise en compte de capacités de codage en lan-
gage Python dans la formation des élèves de 1ère année MPSI inclue l’utilisation de fonctions
extraites de diverses bibliothèques. Elle vise à une meilleure appréhension des principes
mis en œuvre par les différents logiciels de traitement des données dont l’utilisation est par
ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces capacités dans
un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet également
de développer des savoir-faire utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique ou la
décomposition d’un problème complexe en étapes plus simples.
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus
thématiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incerti-
tudes ». Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique
en langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier
à l’élève en cours d’informatique. Le cas échéant, l’élève peut reporter l’exploitation du
document fournie jusqu’à ce que la progression des cours d’informatique lui permettrait
d’en saisir le contenu.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que
celui-ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des ensei-
gnements. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de
75
Programme de Chimie en première année MP
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
76
Chapitre Chimie dans la première année MP
Rappelons que la voie MPSI s’adresse aux élèves intéressés par une approche théorique des
questions scientifique. Cette voie est conçue de manière à développer conjointement l’in-
tuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur, sans oublier l’approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
77
Programme de Chimie en première année MP
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
La seconde partie met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoir et
des savoir-faire dont l’assimilation par tous les élèves est requise. Elle donne aussi les
commentaires nécessaires pour cadrer le programme et précise les activités, numériques et
expérimentales, supports de la formation. Il est recommandé d’aborder les items de cette
partie qui se prêtent à l’exercice par une approche expérimentale démonstrative ou par
une simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant
pendant le cours éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif
et collectif, ce qui permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation.
Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la
responsabilité du professeur. Trois annexes sont consacrées :
78
Chapitre Chimie dans la première année MP
aux outils mathématiques et numériques que les élèves doivent savoir mobiliser de façon
autonome dans le cadre des enseignements de chimie à la fin de l’année de la classe de
MPSI.
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
79
Programme de Chimie en première année MP
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
o de faire utiliser le matériel sophistiqué (carte d’acquisition, pH-mètre-millivoltmètre,
spectrophotomètre à fibre optique · · · ) de façon consciente. La mesure effectuée avec
l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux doivent
être clairs pour les élèves ;
80
Chapitre Chimie dans la première année MP
o d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être motivées et pas seulement être dérivées du fait qu’ils veulent
minimiser l’effort à fournir ;
o de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait de faire
la théorie avant le TP ou les laisser découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
81
Programme de Chimie en première année MP
Le tableau ci-dessous explicite les savoir-faire exigibles sur le thème «mesures et incerti-
tudes». Le recours à la simulation vise à illustrer, sur la base de mesures expérimentales,
différents effets de la variabilité de la mesure d’une grandeur physique dans les cas des
incertitudes-types composées et de la régression linéaire.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
Variabilité de la mesure d’une grandeur Identifier les incertitudes liées, par exemple,
physique. à l’opérateur, à l’environnement, aux instru-
Erreur ; composante aléatoire et compo- ments ou à la méthode de mesure.
sante systématique de l’erreur. Notion d’in- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
certitude, incertitude type. type par une approche statistique (évalua-
Incertitude-type A. Incertitude-type B. Pro- tion de type A).
pagation des incertitudes. Écart normalisé. Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
Évaluation d’une incertitude-type. type par une autre approche que statistique
(évaluation de type B).
Associer un intervalle de confiance à l’écart-
type dans l’hypothèse d’une distribution
suivant la loi normale.
. ...................................................................................
Incertitude-type composée.
Incertitude élargie. Évaluer l’incertitude-type d’une grandeur
s’exprimant en fonction d’autres grandeurs,
dont les incertitudes-types sont connues, à
l’aide d’une somme, d’une différence, d’un
produit ou d’un quotient.
Comparer entre elles les différentes contri-
butions lors de l’évaluation d’une incertitude-
type composée.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire per-
mettant de caractériser la variabilité de
la valeur d’une grandeur composée.
. ...................................................................................
Écriture du résultat d’une mesure. Écrire, avec un nombre adapté de chiffres
Chiffres significatifs. significatifs, le résultat d’une mesure.
. ...................................................................................
Comparaison de deux valeurs ; écart nor-
malisé. Comparer deux valeurs dont les incertitudes-
types sont connues à l’aide de leur écart
normalisé.
Analyser les causes d’une éventuelle incom-
patibilité entre le résultat d’une mesure et
82
Chapitre Chimie dans la première année MP
83
Programme de Chimie en première année MP
84
Chapitre Chimie dans la première année MP
. ...................................................................................
Risque sonore
. ...................................................................................
Le bruit au travail constitue une nuisance Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’onde infraso-
majeure et peut provoquer des surdités nores, sonores ou ultrasonores.
mais aussi stress et fatigue qui, à la longue,
ont des conséquences sur la santé et la qua-
lité du travail.
. ...................................................................................
2/ Prévention de l’impact environne- Adapter le mode d’élimination d’une es-
mental pèce chimique ou d’un mélange en fonction
Traitement et rejet des espèces chimiques. des informations recueillies sur la toxicité
ou les risques. Sélectionner, parmi plusieurs
modes opératoires, celui qui minimise les
impacts environnementaux.
. ...................................................................................
Solutions aqueuses
85
Programme de Chimie en première année MP
86
Chapitre Chimie dans la première année MP
87
Programme de Chimie en première année MP
XXIII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Si les élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires
doivent leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
88
Chapitre Chimie dans la première année MP
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation heb-
domadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette évaluation,
il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre savoir-utiliser
et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme de chimie a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de
faciliter la transition entre l’enseignement secondaire le système des classes préparatoires.
Pour atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
89
Programme de Chimie en première année MP
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en
physique.
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
1.2-Réactions acido-basiques 6 94
1.5-Réactions d’oxydoréduction 10 96
90
Chapitre Chimie dans la première année MP
3-Relations entre la
structure des entités 4 103
chimiques et les 3.2- Structure électronique des molé-
propriétés physiques cules
macroscopique
4- Structure micro-
scopiques et organi- 4.2- Structures des corps composés 2 107
sation de la matière ioniques et binaires
solide
91
Programme de Chimie en première année MP
La progression de cette partie nécessite une bonne synchronisation entre les concepts
théoriques du cours et les thématiques de la formation expérimentale des élèves.
92
Chapitre Chimie dans la première année MP
parfaits.
Solution, soluté, solvant.
Variables intensives et extensives.
Composition d’un système physico-chimique.
. ...................................................................................
Transformation d’un système chimique
Modélisation d’une transformation chi-
mique par une ou plusieurs réactions chi-
miques.
Écriture conventionnelle de l’équation-bilan
d’une réaction chimique.
. ...................................................................................
Activité d’une espèce chimique, quotient On affirme l’expression de l’activité d’une
réactionnel. espèce chimique pure ou dans un mélange
Constante thermodynamique d’équilibre dans le cas de solutions aqueuses très di-
K o (T ). luées ou de mélanges de gaz parfaits avec
référence à l’état standard. On affirme le
quotient de la réaction à l’équilibre qui cor-
respond à Q(ξ = ξeq ) = K o (T ).
. ...................................................................................
Évolution d’un système lors d’une transfor- On rappelle brièvement, l’avancement ξ de
mation chimique modélisée par une seule réaction et l’expression du quotient de ré-
réaction chimique : avancement, critère action, vue dans les classes antérieures, en
d’évolution. fonction des activités des espèces.
On prévoit le sens de l’évolution spontanée
d’un système chimique.
. ...................................................................................
Composition chimique d’un système dans On détermine la composition chimique du
l’état final : état d’équilibre chimique, système dans l’état final, en distinguant les
transformation totale. cas d’équilibre chimique et de transforma-
tion totale, pour une transformation modé-
lisée par une réaction chimique unique.
Activité numérique : déterminer, à l’aide
d’un langage de programmation, l’état
final d’un système, siège d’une trans-
formation, modélisée par une réaction
à partir des conditions initiales et va-
leur de la constante d’équilibre.
. ...................................................................................
Optimisation d’un procédé chimique : On illustre la méthode d’étude par le choix
o
- par modification de la valeur de K ; de quelques exemples ou on cherche à opti-
- par modification de la valeur du quotient miser une synthèse ou minimiser la forma-
de réaction. tion d’un produit secondaire indésirable.
93
Programme de Chimie en première année MP
Réactions acido-basiques
XXV
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Couple acide - base de Bronsted. On rappelle brièvement les notions sui-
Couples acido-basiques de l’eau. vantes, rencontrées dans les niveaux an-
Exemples usuels d’acides et bases : nom, térieurs : définition d’acide et base se-
formule et nature – faible ou forte – des lon BRONSTED, échelle du pH, autopro-
acides sulfurique, nitrique, chlorhydrique, tolyse de l’eau, caractère ampholyte de
phosphorique, acétique, de la soude, l’ion l’eau. Il s’agit d’une introduction à partir
d’exemples concrets. On se limite aux es-
hydrogénocarbonate, l’ammoniac. pèces solubles.
. ...................................................................................
Réaction acido-basique : échange proto-
nique entre l’acide d’un couple et la base
d’un autre couple.
Constante d’acidité d’un couple en solution
aqueuse K a , pK a .
. ...................................................................................
Diagramme de prédominance, diagramme On présente l’échelle de force d’acidité des
de distribution des espèces acido-basiques acides pour la même concentration.
en fonction du pH. Les courbes représentant les concentra-
tions de l’acide et de la base conjuguée en
fonction du pH sont exigibles.
. ...................................................................................
Prévision du caractère total de la réaction Dans certains cas, que l’on précisera à l’aide
par évaluation de pK a . Règle du gamma (γ) de quelques exemples, l’écart de pK a peut
94
Chapitre Chimie dans la première année MP
Réactions de complexation
XXVI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
On introduira la nomenclature des com-
Couple donneur-accepteur de ligand. plexes au fur et à mesure des besoins.
Constante d’équilibre de la réaction de dis-
sociation :
MLn − n+ –
) −−
−−
*− M + nL
. ...................................................................................
Constante de formation d’un complexe. Do- Constante de formation d’un complexe. Do-
maines de prédominance du complexe et de maines de prédominance du complexe et de
l’ion libre en fonction de pL. Constante de l’ion libre en fonction de pL. Constante de
formation globale. formation globale. Sur des exemples on trai-
tera la compétition entre deux ligands ou
entre deux centres métalliques.
. ...................................................................................
95
Programme de Chimie en première année MP
Réactions d’oxydoréduction
XXVIII
Le contenu de cette partie permet d’aborder les différents concepts associés aux phénomènes
d’oxydo-réduction en solution aqueuse. La relation de Nernst (admise en première année)
ainsi que la relation entre la constante thermodynamique d’équilibre d’une réaction d’oxydo-
réduction et les potentiels standard permettent de prévoir l’évolution des systèmes et le ca-
ractère favorisé des transformations.
Afin de pouvoir étudier l’influence du milieu sur les espèces oxydantes ou réductrices pré-
sentes, les acquis sur les réactions acido-basiques, de précipitation-solubilisation et de com-
plexation en solution aqueuse sont réinvestis.
Enfin, les diagrammes potentiel-pH sont présentés puis superposés pour prévoir ou interpré-
ter thermodynamiquement des transformations chimiques ; la confrontation avec la réalité
amenant à aborder éventuellement des blocages cinétiques en lien avec l’évolution tempo-
relle des systèmes étudiée au premier semestre.
96
Chapitre Chimie dans la première année MP
97
Programme de Chimie en première année MP
. ...................................................................................
98
Chapitre Chimie dans la première année MP
effectuer une distinction entre les mondes des objets et des phénomènes (systèmes
physico-chimiques, transformations chimiques) et le monde des modèles (réaction chi-
mique comme modèle d’une transformation, lois d’évolution temporelle comme modèle
macroscopique de l’évolution) ;
exploiter les outils de description ou d’analyse expérimentale des systèmes chimiques
pour modéliser leur évolution ;
confronter les prévisions d’un modèle avec des résultats expérimentaux ;
traduire, en langage de programmation, les démarches mises en œuvre pour déterminer
l’état final d’un système ou pour exploiter des résultats expérimentaux et les confronter
à des modèles.
L’outil informatique peut être utilisé avec profit dans certains calculs en cinétique formelle.
99
Programme de Chimie en première année MP
pour une transformation modélisée par une deuxième année du baccalauréat et on l’ex-
réaction chimique unique supposée sans ac-
cumulation d’intermédiaires. prime en fonction des vitesses de formation
et de disparition d’un constituant.
. ...................................................................................
Facteurs cinétiques. On commence par rappeler les résultats de
l’étude qualitative des facteurs cinétiques
(concentration, température, catalyseur)
faite en deuxième année du baccalauréat,
ensuite on approfondit l’étude quantitati-
vement pour les facteurs température et
concentration.
. ...................................................................................
On souligne que l’ordre est une notion ex-
Définition d’un ordre périmentale.
. ...................................................................................
Réaction avec ordre et cœfficient de vi-
tesse1.
Réaction sans ordre.
Loi expérimentale d’ ARRHÉNIUS, énergie
d’activation.
. ...................................................................................
Lois de vitesse pour les réactions chimiques À l’occasion de travaux pratiques, on montre
présentant un ordre zéro, un ou deux, ordre l’intérêt des méthodes différentielle et inté-
global, ordre apparent. grale pour la détermination de l’ordre.
On étudie en travaux pratiques la cinétique
d’une réaction chimique suivie par spectro-
photométrie
. ...................................................................................
Dégénérescence de l’ordre. Les travaux pratiques donnent l’occasion
de rencontrer des situations de dégéné-
rescence de l’ordre et de rechercher dans
quelle mesure des résultats expérimentaux
sont compatibles avec l’hypothèse d’un
ordre donné.
. ...................................................................................
Temps de demi-vie d’un réactif, temps de
demi-réaction. On rappelle la notion de temps de demi-
réaction et on complète l’étude en exami-
nant d’autres cas (exemple : deux réac-
tifs mélangés en proportions stœchiomé-
triques).
On rappelle le temps de demi-vie d’un nu-
100
Chapitre Chimie dans la première année MP
101
Programme de Chimie en première année MP
102
Chapitre Chimie dans la première année MP
et m s .
Configuration électronique d’un atome et
d’un ion monoatomique à l’état fondamen-
tal : règles de remplissage des cases quan-
tiques (HUND et KLECHKOWSKY).
Électrons de cœur et de valence. Prévision
de la formule des ions monoatomiques d’un
élément.
. ...................................................................................
Architecture et lecture de la classification On présentera la classification périodique
périodique : familles chimiques, structure en 18 colonnes recommandée par l’UICPA.
en blocs. On dégage le lien entre ces propriétés et les
Évolution de quelques propriétés atomiques électrons de valence. On signale l’existence
: énergie d’ionisation, affinité électronique, d’autres échelles d’électronégativité : PAU-
électronégativité (au sens de MULLIKEN), LING et ALRED - ROCHOW. On interpré-
rayons atomiques, rayons de VAN DER tera la différence de valeur entre le rayon
WAALS, polarisabilité, acidobasicité et ré-
dox. d’un atome et le rayon de ses ions.
Cette rubrique s’appuiera sur l’utilisation
d’un logiciel ou d’une banque de données
sur les éléments chimiques.
. ...................................................................................
103
Programme de Chimie en première année MP
104
Chapitre Chimie dans la première année MP
. ...................................................................................
105
Programme de Chimie en première année MP
106
Chapitre Physique dans la première année PSI
107
Programme
de Physique
en première année PSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Physique en première année PSI
Préambule
110
Chapitre Physique dans la première année PSI
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en
langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier
à l’élève en cours d’informatique. Le cas échéant, l’élève peut reporter l’exploitation du
document fourni jusqu’à ce que la progression des cours d’informatique lui permette d’en
saisir le contenu.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que
celui-ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des ensei-
gnements. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de
calcul formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
111
Programme de Physique en première année PSI
112
Chapitre Physique dans la première année PSI
Rappelons que la voie PCSI s’adresse aux élèves intéressés par une approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation, désirant comprendre le
fonctionnement des différents objets et ayant des facilités pour la manipulation.
1. Électronique
2. Optique
3. Mécanique
4. Introduction à la physique quantique
113
Programme de Physique en première année PSI
5. Thermodynamique
6. Électromagnétisme
Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-faire
dont l’assimilation par tous les élèves est requise. Elle donne aussi les commentaires né-
cessaires pour cadrer le programme et précise les activités, numériques et expérimentales,
supports de la formation. Il est recommandé d’aborder les items de cette partie qui se
prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou par une simulation
numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant pendant le cours
éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif et collectif, ce qui
permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation. Le choix des thèmes
des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité du profes-
seur.
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
114
Chapitre Physique dans la première année PSI
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
115
Programme de Physique en première année PSI
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la mesure
et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique ...) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écris, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maîtrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
116
Chapitre Physique dans la première année PSI
notice succincte, figure dans l’annexe « 1. Liste de matériel de physique » du présent pro-
gramme. Son placement en annexe du programme, et non à l’intérieur de la partie dédiée à
la formation expérimentale, est délibéré : il exclut l’organisation de séances de travaux pra-
tiques dédiées à un appareil donné et centrées seulement sur l’acquisition des compétences
techniques associées.
117
Programme de Physique en première année PSI
118
Chapitre Physique dans la première année PSI
L’apprentissage et le respect des règles de sécurité dans les laboratoires et les salles de
travaux pratiques visent d’une part à réduire les risques liés aux activités expérimentales et
d’autre part à sensibiliser les élèves au respect de la législation ainsi qu’à l’impact de leur
activité sur l’environnement. L’élève doit adopter une approche méthodique, prudente et
soignée et se concentrer sur ce qu’il est en train de faire.
La prévention des différents risques repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installa-
tions électriques, mécaniques, thermodynamiques, . . . et des matériels exploités et, d’autre
part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opération sur ou à
proximité des différentes installations.
Des savoirs et des « savoir-faire » sont attachés au thème « Prévention du risque au
laboratoire de physique et de chimie ». Ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
119
Programme de Physique en première année PSI
120
Chapitre Physique dans la première année PSI
Électronique
121
Programme de Physique en première année PSI
122
Chapitre Physique dans la première année PSI
Optique
123
Programme de Physique en première année PSI
124
Chapitre Physique dans la première année PSI
Mécanique
125
Programme de Physique en première année PSI
Thermodynamique
Mesures calorimétriques
Étudier une machine thermique cyclique di-
19 therme.
Mesurer une température.
Mesurer une pression.
Faire un bilan énergétique.
Tracer le cycle parcouru par le réfrigérant sur
le diagramme enthalpique ou le diagramme de
Étude d’une machine CLAPEYRON.
20 thermique cyclique di-
therme Mettre en œuvre une machine thermique cy-
clique ditherme.
Calculer un rendement ou une efficacité.
126
Chapitre Physique dans la première année PSI
Électromagnétisme
Production et mesure
Mesurer un champ magnétique.
21 du champ magnétique.
Spectre magnétique Vérifier la loi de BIOT etSAVART sur des bo-
bines de différentes formes.
Déterminer la topographie de champs, électro-
statique et magnétique.
Étudier la relation entre le champ magnétique
et le courant électrique.
Étudier la relation entre le champ magnétique
et le nombre de spires dans une bobine.
Créer un champ magnétique uniforme.
XXXVIII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Si les élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires
doivent leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
127
Programme de Physique en première année PSI
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation heb-
domadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette évaluation,
il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre savoir-utiliser
et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objec-
tifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigibles,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques, supports de la forma-
tion. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ; le langage de
programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités numériques
sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le professeur
veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit développée
autour de l’exécution de ces activités.
128
Chapitre Physique dans la première année PSI
de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir-faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation
de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettre en œuvre leurs
connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en physique.
Les têtes de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient clairement
identifiés.
129
Programme de Physique en première année PSI
130
Chapitre Physique dans la première année PSI
3.10-Mécanique du solide
10 156
131
Programme de Physique en première année PSI
6.4-Dipôle magnétique
4 172
Électronique
XXXIX
Les notions de courant et de tension, la loi des nœuds et la loi des mailles ont été abordés
au cycle du baccalauréat. Le régime transitoire, dans les circuits RC, RL et RLC, a été vu
pendant l’année terminale ; les élèves sont initiés à manipuler les équations différentielles
qui régissent ces phénomènes. Il convient d’exploiter ces acquis pour aborder les nouvelles
notions et de traiter les difficultés correspondantes. En revanche, le régime sinusoïdal, les
grandeurs efficaces, l’impédance, le filtrage,... sont des notions nouvelles. Il convient de les
introduire de manière progressive.
Ce programme s’appuie exclusivement sur les composants suivants : résistance, condensa-
teur, bobine inductive, diodes et amplificateur linéaire intégré (appelé autrefois amplificateur
opérationnel). Cependant, lors des travaux pratiques, il est possible de faire appel à des com-
posants intégrés ou non linéaires (filtres à capacité commutée, photorésistances, etc.) dès
lors qu’aucune connaissance préalable n’est nécessaire.
L’électronique recoupe fortement l’automatique qui est enseignée par le professeur de
sciences industrielles. Il importe donc chaque fois que cela est possible d’adopter un vo-
cabulaire commun. Le professeur de sciences industrielles et le professeur de physique sont
invités à se concerter se concertent à cet effet.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
comprendre le rôle joué par une équation différentielle dans l’étude de l’évolution
temporelle d’un système physique ;
distinguer le régime transitoire du régime permanent ;
déterminer les grandeurs électriques en régime permanent en remplaçant les bobines et
les condensateurs par des interrupteurs fermés ou ouverts ;
relier linéarité et superposition ;
savoir tracer, analyser et exploiter un diagramme de BODE ;
faire apparaître et exploiter les analogies formelles et comportementales entre les oscil-
lateurs électriques et mécaniques.
132
Chapitre Physique dans la première année PSI
Cette partie pose les bases nécessaires à l’étude des circuits dans l’Approximation des
Régimes Quasi Stationnaires (ARQS). Si le programme se concentre sur l’étude des dipôles
R, L et C, il est possible, lors des travaux pratiques, de faire appel à des composants
intégrés ou non linéaires (filtres à capacité commutée, échantillonneur-bloqueur, diodes,
photorésistances, etc.) dès lors qu’aucune connaissance préalable n’est nécessaire.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Approximation des régimes quasi-stationnaires. L’ARQS sera présentée d’une façon qualita-
tive. On relie la condition d’application de
l’ARQS en fonction de la taille du circuit et
de la fréquence. L’origine théorique de cette
approximation sera discutée dans le cours
d’électromagnétisme en deuxième année.
. ...................................................................................
Charge électrique, intensité du courant On justifie qualitativement que l’utilisation
électrique, bilan de charges, loi des nœuds„ de grandeurs électriques continues est com-
loi de KIRCHHOFF des nœuds. patible avec la quantification de la charge
électrique. On donne l’ordre de grandeur
des intensités dans différents domaines
d’application.
L’intensité du courant électrique dans une
branche orientée de circuit est définie comme
le débit de charges à travers une section du
conducteur.
La loi des nœuds traduit une conservation
de la charge en régime stationnaire. On ad-
met l’extension de cette loi aux régimes len-
tement variables.
On admet l’extension de cette loi aux ré-
gimes lentement variables ou quasi-stationnaires.
La forme locale de l’équation de conserva-
tion de la charge électrique sera abordée en
classe de deuxième année.
. ...................................................................................
Potentiel, référence de potentiel, tension On donne l’ordre de grandeur des tensions
électrique, conventions d’orientation de la dans différents domaines d’application.
tension aux bornes d’un dipôle, loi de KIR-
CHHOFF des mailles.
La puissance électrique reçue par un dipôle.
133
Programme de Physique en première année PSI
134
Chapitre Physique dans la première année PSI
. ...................................................................................
Ponts diviseurs de tension et de courant.
. ...................................................................................
Aspects énergétiques : énergie emmaga- On montre, par des considérations éner-
sinée dans un condensateur et dans une gétiques, que la charge d’un condensateur
bobine, puissance dissipée dans une résis-
tance (effet Joule). et le courant qui traverse une bobine sont
continus en fonction du temps.
. ...................................................................................
Modélisations linéaires d’un dipôle actif : On montre à travers des exemples que
l’équivalence THEVENIN - NORTON per-
générateur de courant (représentation de met de simplifier l’étude des circuits.
NORTON) et générateur de tension (re-
présentation de THEVENIN) ; équivalence
entre les deux modélisations.
. ...................................................................................
On étudie la caractéristique d’un dipôle
Caractéristique courant – tension d’un di- pouvant être éventuellement non-linéaire.
pôle. Point de fonctionnement. Association
de deux dipôles quelconques.
Limitations en courant et tension d’un di-
pôle.
Classification des dipôles.
. ...................................................................................
Loi des nœuds exprimée en termes de po- La mémorisation de toute formulation ma-
tentiels ou théorème de MILLMAN. thématique du théorème de MILLMAN est
exclue.
. ...................................................................................
135
Programme de Physique en première année PSI
136
Chapitre Physique dans la première année PSI
137
Programme de Physique en première année PSI
138
Chapitre Physique dans la première année PSI
139
Programme de Physique en première année PSI
Optique
XL
Cette partie traite de la formation des images dans les conditions de GAUSS et propose
une ouverture sur la notion de guidage de la lumière par une fibre optique. Son objectif
est de maîtriser les applications pratiques dans ces conditions. Il permet ainsi d’aborder
de nombreuses applications technologiques (lunette, appareil photographique, microscope,
optique d’un smartphone, etc.).
L’enseignement de l’optique géométrique, fondamentalement ancré sur l’expérience, pourra
être effectué pour l’essentiel dans le cadre de séances de travaux pratiques, au cours desquels
les élèves se familiarisent avec des montages simples. De cette approche expérimentale, com-
plétée avantageusement par l’utilisation de logiciels de simulation, on dégage et on énonce
quelques lois générales.
Le caractère de cet enseignement donne inévitablement au professeur l’occasion d’interroger
le concept de modèle en physique et d’en identifier les limites de validité, et aussi de faire ob-
server des phénomènes, telles les aberrations, dont le traitement est hors programme. On se
borne dans ces conditions à l’observation de ces phénomènes, en l’accompagnant éventuel-
lement d’un bref commentaire, mais on ne cherche pas à en rendre compte par une théorie
140
Chapitre Physique dans la première année PSI
détaillée. Dans cet esprit, les élèves sont initiés à l’ensemble des aspects expérimentaux de
l’optique géométrique. Il convient ainsi de renforcer leur niveau sur le plan expérimental et
de présenter quelques notions théoriques. L’objectif est de ramener les élèves à maîtriser les
constructions géométriques et l’utilisation des relations de conjugaison, et de les préparer à
l’utilisation des composants dans le thème de l’optique ondulatoire en seconde année.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
141
Programme de Physique en première année PSI
. ...................................................................................
Lois de SNELL-DESCARTES : réflexion On vérifie expérimentalement les lois de
et réfraction d’un faisceau lumineux, plan la réflexion et de la réfraction lors d’une
d’incidence, lois de la réflexion, lois de la ré-
fraction, réfraction limite, réflexion totale. séance de travaux pratiques.
Le dioptre sphérique est hors programme.
. ...................................................................................
142
Chapitre Physique dans la première année PSI
. ...................................................................................
Lentilles sphériques minces dans les condi- On insiste sur la construction des rayons lu-
tions de GAUSS : éléments optiques, construc- mineux et sur les contraintes de distance
tion de l’image d’un objet étendu, relations objet-image et de grandissement linéaire
de conjugaison, grandissement transversal, pour le choix des lentilles de projection.
grandissement angulaire. On montre que les constructions géomé-
triques permettent d’obtenir les formules
de conjugaison et de grandissement.
On établit la condition D Ê 4 f ′ pour for-
mer l’image réelle d’un objet réel par une
lentille convergente.
L’étude générale des systèmes centrés et
des systèmes catadioptriques est hors pro-
gramme.
La formule de GULLSTRAND est hors pro-
gramme.
. ...................................................................................
Miroirs sphériques dans les conditions de Les relations de conjugaison et de grandis-
sement des miroirs sphériques sont four-
GAUSS : propriétés du centre optique, nies.
foyers principaux et secondaires, distance
focale, vergence, formation d’image ; mise
en œuvre d’un objet réel ou virtuel, à dis-
tance finie ou infinie. Relations de conjugai-
son, grandissement transversal, grandisse-
ment angulaire.
. ...................................................................................
Cette partie a pour objectif d’étudier quelques dispositifs optiques modélisés par une lentille
ou une association de lentilles.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Modèle de l’œil On modélise l’œil comme l’association
Modélisation, punctum proximum, punc- d’une lentille de vergence variable et d’un
tum remotum, accommodation. Limite de capteur plan fixe. On dégage le rôle de l’œil
résolution. : processus d’accommodation, distance mi-
nimale de vision distincte, limite de résolu-
tion angulaire et vision de détails, champ
143
Programme de Physique en première année PSI
visuel.
Aucune question ne peut porter sur le fonc-
tionnement de l’œil.
. ...................................................................................
Modèle de l’appareil photographique On modélise l’appareil photographique
Modélisation, profondeur de champ. In- comme l’association d’une lentille et d’un
fluence de la focale, de la durée d’exposi- capteur.
tion, du diaphragme sur la formation de On compare des images fournies ou réa-
l’image. Rôle du capteur sur la qualité de lisées expérimentalement par un appareil
cette image. photographique numérique et on discute
de l’influence des différents paramètres.
. ...................................................................................
Fibre optique à saut d’indice On fait remarquer que les rayons parvenant
Cône d’acceptance. Dispersion intermodale dans la fibre avec des angles d’incidence dif-
d’une fibre à saut d’indice. férents suivent des chemins optiques (ou
modes) différents et qu’à chaque mode cor-
respond un temps de parcours entraînant
une dispersion intermodale.
On montre, en se limitant au cadre de l’op-
tique géométrique, que les signaux asso-
ciés aux rayons d’angles nul et maximal se
brouillent au bout d’une distance dont on
estimera l’ordre de grandeur.
. ...................................................................................
Système optique à plusieurs lentilles. On modélise une lunette astronomique par
On modélise, à l’aide de plusieurs lentilles, l’association d’un objectif et d’un oculaire.
un dispositif optique d’utilisation courante.
. ...................................................................................
Prisme optique : On admet l’existence d’un minimum de dé-
Section principale, angle au sommet d’un viation.
prisme, déviation vers la base, angle de On exploite l’unicité du minimum de dévia-
déviation, minimum de déviation, indice tion et le principe du retour inverse pour
d’un prisme, dispersion de la lumière par montrer l’égalité des angles d’incidence et
un prisme. d’émergence.
. ...................................................................................
MÉCANIQUE
XLI
De façon générale, l’étude de la mécanique vise à doter l’élève d’un socle de connaissances
et des compétences de base nécessaires pour la compréhension des lois du mouvement et
avoir une certaine maîtrise des outils mathématiques ou numériques indispensables.
Hormis l’étude du mouvement dans un référentiel non galiléen, la majorité des notions ont
144
Chapitre Physique dans la première année PSI
été abordées en secondaire. Il convient de les rappeler et de traiter les difficultés correspon-
dantes en insistant sur les applications.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
145
Programme de Physique en première année PSI
146
Chapitre Physique dans la première année PSI
procéder à un bilan complet des forces appliquées, choisir une méthode de mise en équations
lorsque plusieurs méthodes sont possibles. Un autre but de cette partie est de confronter
les élèves, à travers quelques exemples, aux subtilités de la modélisation d’une situation
physique et de prendre conscience des limites du modèle adopté.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Notion de masse. On définit le point matériel comme un so-
Notion de point matériel. lide dont les dimensions sont négligeables
devant une distance caractéristique du sys-
tème.
. ...................................................................................
Quantité de mouvement d’un point maté-
riel.
. ...................................................................................
Première loi de NEWTON : principe d’iner- On affirme l’existence de référentiels gali-
tie. Référentiels galiléens. léens sans se préoccuper de les rechercher.
On décrit le mouvement relatif de deux ré-
férentiels galiléens.
. ...................................................................................
Notions sur les quatre interactions fonda- On distingue les interactions de portée illi-
mentales. mitée de celles dont la portée est limitée à
la dimension du noyau atomique.
. ...................................................................................
Notion de force. On établit un bilan des forces sur un point
Force de gravitation, poids d’un corps, matériel et on en rend compte sur un
force électrostatique ou interaction cou- schéma.
lombienne, tension du fil, force de rappel
élastique, réaction du support, force de LO-
RENTZ , force de frottement fluide linéaire.
Poussée d’ARCHIMÈDE.
. ...................................................................................
Notion de force.
Troisième loi de NEWTON. On établit un bilan des forces sur un sys-
tème ou sur plusieurs systèmes en interac-
tion et on en rend compte sur un schéma.
. ...................................................................................
Deuxième loi de NEWTON pour un point
matériel dans un référentiel galiléen. Les référentiels d’études sont supposés ga-
liléens.
Les notions de force de gravitation, poids
d’un corps, force de COULOMB, tension
d’un fil, tension d’un ressort, force de frot-
tement fluide linéaire, force de LORENTZ
seront introduites au fur et à mesure du be-
soin.
147
Programme de Physique en première année PSI
. ...................................................................................
Modèle linéaire de l’élasticité d’un maté-
riau. On modélise un comportement élastique
par une loi de force linéaire ; on extrait une
constante de raideur et une longueur à vide
à partir de données mesurées ou fournies.
On analyse la limite d’une modélisation li-
néaire à partir de documents expérimen-
taux.
. ...................................................................................
Modèle des lois de frottement de glissement
: lois de COULOMB. On exploite les lois de COULOMB fournies
dans les trois situations : équilibre, mise
en mouvement, freinage. On formule une
hypothèse (quant au glissement ou non) et
on la valide.
. ...................................................................................
148
Chapitre Physique dans la première année PSI
149
Programme de Physique en première année PSI
est perpendiculaire à ce dernier. À ce stade, les élèves sont censés être opérationnels sur
la résolution de l’aspect mathématique. Pour illustrer cette partie, on présentera diverses
applications concrètes : accélération de particules chargées par un champ électrique dans les
domaines médical et industriel (contrôle non destructif), accélérateurs de particules à haute
énergie · · · Il convient de signaler que cette partie se prête à une ouverture vers la dynamique
relativiste. Ceci ne doit en aucun cas être prétexte à des débordements, en particulier sous
forme de dérives calculatoires ; l’élève doit savoir exploiter des expressions fournies de
l’énergie et de la quantité de mouvement d’une particule relativiste pour interpréter certains
phénomènes physiques ou résultats expérimentaux.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Force de LORENTZ exercée sur une parti- On justifie par un calcul d’ordre de gran-
cule chargée par les champs électrique et deur que le poids d’une particule chargée
est négligeable devant la force électroma-
magnétique (uniformes et indépendants du gnétique.
temps).
. ...................................................................................
Puissance de la force de LORENTZ. On précise qu’un champ électrique peut
modifier l’énergie cinétique d’une particule
alors qu’un champ magnétique peut cour-
ber la trajectoire sans fournir d’énergie à la
particule.
. ...................................................................................
Mouvement d’une particule chargée dans On caractérise le mouvement de la par-
un champ électrique uniforme dans le vide. ticule chargée comme un mouvement à
vecteur-accélération constant. On effectue
un bilan énergétique pour calculer la vi-
tesse d’une particule chargée accélérée par
une différence de potentiel. On signale la
limite du domaine de validité de la méca-
nique newtonienne en s’appuyant sur les
expressions fournies E c = (γ − 1)mc 2 et
p = γmv .
.Mouvement
. . . . . . . . . . . d’une
. . . . . . particule
. . . . . . . . . .chargée
. . . . . . . .dans
................................................
un champ magnétique dans le vide dans le On montre la conservation de l’énergie ci-
cas où le vecteur vitesse initiale est perpen-
diculaire au champ magnétique. nétique.
Le cas d’une vitesse initiale de direction
quelconque pourrait être traité en exercice.
. ...................................................................................
150
Chapitre Physique dans la première année PSI
Programme Commentaires
151
Programme de Physique en première année PSI
. ...................................................................................
Moment cinétique d’un point matériel par On relie la direction et le sens du vecteur
rapport à un point et par rapport à un axe moment cinétique aux caractéristiques du
orienté. mouvement.
. ...................................................................................
Moment d’une force par rapport à un point On calcule le moment d’une force par rap-
et par rapport à un axe orienté. port à un axe orienté en utilisant le bras de
levier.
. ...................................................................................
Théorème du moment cinétique en un On insiste sur le fait que le théorème du mo-
point fixe dans un référentiel galiléen, théo- ment cinétique fournit, pour un point ma-
rème du moment cinétique par rapport à tériel, une autre méthode pour obtenir des
un axe fixe. Conservation du moment ciné-
tique. résultats accessibles par la deuxième loi de
NEWTON ou par le théorème de l’énergie
cinétique.
. ...................................................................................
Application : pendule simple. Le pendule simple est un exemple qui per-
met de mettre en œuvre et de comparer sim-
plement différentes méthodes pour obtenir
l’équation du mouvement d’un point maté-
riel.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, mettre en évi-
dence le non isochronisme des oscilla-
tions.
. ...................................................................................
152
Chapitre Physique dans la première année PSI
. ...................................................................................
Champ de force centrale conservatif. L’énergie potentielle est introduite à partir
du travail élémentaire de la force considé-
Énergie potentielle. Conservation de l’éner- rée centrale.
gie mécanique. Intégrale première de l’éner-
gie.
. ...................................................................................
Cas du champ newtonien. On assimile le champ gravitationnel d’un
Utilisation d’une représentation graphique astre à symétrie sphérique à celui d’une
de l’énergie potentielle effective pour les masse ponctuelle. Cette hypothèse sera jus-
interactions gravitationnelle et coulom- tifiée dans le cours d’électromagnétisme
bienne. (théorème de GAUSS).
Relation entre l’énergie mécanique et le La connaissance des formules de BINET, du
type de trajectoire : états liés, états de dif- vecteur excentricité et des invariants dy-
fusion. namiques de LAPLACE ou RUNGE-LENZ
Énoncé des lois de KEPLER. n’est pas exigible.
Nature des trajectoires dans le cas d’une À l’occasion de l’étude des mouvements
force attractive (ellipses, paraboles et hy- dans un champ gravitationnel, on souligne
perboles, existence de trajectoires circu- l’identité de la masse inerte et de la masse
laires) et dans le cas d’une force répulsive gravitationnelle.
(diffusion de RUTHERFORD). On établira la troisième loi de KEPLER dans
Étude directe et propriétés particulières des le cas particulier de la trajectoire circulaire
trajectoires circulaires : satellite, planète, et on affirmera sa généralisation au cas
relation entre énergie cinétique et énergie d’une trajectoire elliptique. On procède de
potentielle, relation entre rayon et vitesse, même pour la relation entre l’énergie et le
troisième loi de KEPLER. demi-grand axe.
Étude des trajectoires elliptiques : relation Activité numérique : à l’aide d’un lan-
entre l’énergie mécanique et le demi grand gage de programmation, obtenir des tra-
axe. jectoires d’un point matériel soumis à
un champ de force centrale conservatif.
. ...................................................................................
Satellites, géostationnaire, de localisation, On différencie les orbites des satellites ter-
de navigation et météorologique. restres en fonction de leurs missions.
On détermine l’altitude d’un satellite géo-
stationnaire et on justifie sa localisation
dans le plan équatorial.
. ...................................................................................
Vitesses cosmiques : vitesse en orbite basse On donne l’ordre de grandeur de ces vi-
et vitesse de libération. tesses en dynamique terrestre.
. ...................................................................................
153
Programme de Physique en première année PSI
154
Chapitre Physique dans la première année PSI
155
Programme de Physique en première année PSI
. ...................................................................................
Description du mouvement d’un solide On décrit une translation rectiligne ainsi
dans deux cas particuliers : qu’une translation circulaire.
• mouvement de translation ; On décrit la trajectoire d’un point quel-
• mouvement de rotation autour d’un axe conque du solide et on exprime sa vitesse
fixe. en fonction de sa distance à l’axe et de la
vitesse angulaire.
. ...................................................................................
On souligne le lien avec la deuxième loi de
Quantité de mouvement totale ou résul- NEWTON.
tante cinétique d’un solide.
Théorème de la résultante cinétique.
Loi de conservation de la quantité de mou-
vement pour un système isolé.
. ...................................................................................
Théorème scalaire du moment ciné- On se limite à la définition et à l’utilisa-
tique appliqué au solide mobile autour tion du moment d’inertie. Tout calcul de
d’un axe fixe moment d’inertie est hors programme.
Moment cinétique d’un solide en rotation On définit un couple de forces et le moment
autour d’un axe, moment d’inertie. d’un couple.
Moment d’une force par rapport à un axe
orienté.
Couple.
156
Chapitre Physique dans la première année PSI
. ...................................................................................
Liaisons pivot. Moment d’une liaison pivot. On justifie le moment que la liaison pivot
Théorème scalaire du moment cinétique ap- peut produire. On précise dans le cas d’une
pliqué au solide en rotation autour d’un axe liaison pivot, même parfaite, que les actions
fixe dans un référentiel galiléen. Pendule de liaison ne peuvent pas en général être re-
de torsion, pendule pesant : équation du présentées par une seule force rencontrant
mouvement, intégrale première du mouve- l’axe.
ment, analogie avec l’équation de l’oscilla-
teur harmonique. À l’aide d’une acquisition expérimentale du
portrait de phase d’un pendule pesant, on
précise la bifurcation entre un mouvement
pendulaire et un mouvement révolutif, on
met en évidence le non isochronisme des
oscillations et une diminution de l’énergie
mécanique.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, mettre en évi-
dence le non isochronisme des oscilla-
tions.
. ...................................................................................
Approche énergétique du mouvement On fournit l’expression du moment d’iner-
d’un solide en rotation autour d’un axe tie.
fixe orienté, dans un référentiel galiléen On affirme la nullité du travail des forces
Énergie cinétique d’un solide en rotation intérieure dans le cas d’un solide
autour d’un axe fixe.
Théorème de l’énergie cinétique pour un
solide en rotation autour d’un axe fixe dans
un référentiel galiléen.
. ...................................................................................
Cas d’un système déformable On prend en compte le travail des forces
Théorème de l’énergie cinétique pour un intérieures. On fait le bilan énergétique du
système déformable, tabouret d’inertie. tabouret d’inertie.
. ...................................................................................
157
Programme de Physique en première année PSI
ici est avant tout qualitative ; toute dérive calculatoire exploitant les concepts propres à la
physique quantique doit être évitée.
158
Chapitre Physique dans la première année PSI
THERMODYNAMIQUE
XLIII
Le programme de l’enseignement de la thermodynamique se répartit sur les deux années.
En première année, l’enseignement de la thermodynamique est limité à l’étude du corps
pur. Cet enseignement est fondé sur le concept de fonction d’état d’équilibre : les différents
concepts utilisés dérivent donc des fonctions d’état. On définit notamment les capacités
thermiques comme des dérivées partielles de l’énergie interne et de l’enthalpie. Lorsque le
système étudié ne relève pas du modèle du gaz parfait ou du modèle d’une phase condensée
incompressible et indilatable, les expressions des équations d’état et des fonctions d’état
doivent être fournies. Pour une grandeur extensive A on note a la grandeur massique asso-
ciée et Am la grandeur molaire associée.
Cette partie fait appel aux notions élémentaires sur les fonctions de deux variables : différen-
tielle, dérivées partielles. Il convient de savoir exprimer les principes de la thermodynamique
au cours d’une évolution infinitésimale.
On note le long du cours X comme variation de la grandeur ∆X entre deux états macrosco-
piques initial et final, δX une quantité élémentaire de la grandeur X et d X comme variation
élémentaire d’une grandeur d’état X .
Les objectifs généraux de cette partie sont :
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Programme de Physique en première année PSI
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Chapitre Physique dans la première année PSI
ÉLECTROMAGNÉTISME
XLIV
L’étude de l’électrostatique et de la magnétostatique est centrée sur les propriétés des
→
− →
−
champs E et B et non sur les calculs. Aucune technicité de calcul n’est donc recherchée
dans l’évaluation des champs ; en revanche, on insiste sur la comparaison des propriétés
→
− →
−
respectives de E et B
Hormis le gradient, toute utilisation des opérateurs d’analyse vectorielle est exclue en pre-
mière année.
On peut avantageusement utiliser un logiciel pour obtenir des cartes de lignes de champ.
En revanche, l’utilisation d’un logiciel de calcul formel pour calculer des champs n’est pas
un objectif du programme.
Cette partie fait appel à des notions mathématiques nouvelles qu’il convient de présenter
simplement en insistant sur leur contenu physique : les intégrales, simples, doubles, triples,
curvilignes doivent être présentées comme des sommes d’une grandeur physique élémen-
taire (flux, circulation, charge. . .). Le calcul d’intégrales doubles et triples doit être évité en
se limitant aux cas où les symétries permettent de ramener le calcul à celui d’une seule
intégrale simple.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
maîtriser les notions de champ de scalaires, de champ de vecteurs et de flux d’un champ
de vecteurs ;
conduire des analyses de symétrie et d’invariance ;
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Programme de Physique en première année PSI
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Chapitre Physique dans la première année PSI
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Programme de Physique en première année PSI
. ...................................................................................
Relation entre la force et le gradient de
→
− −−−→
l’énergie potentielle. On signale que la relation F = −grad(E p ),
tout comme le travail en mécanique, per-
met de définir le concept de force conser-
vative.
. ...................................................................................
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Chapitre Physique dans la première année PSI
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Programme de Physique en première année PSI
ANNEXES
Liste de matériel
XLV
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des pro-
grammes et que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec
l’aide d’une notice simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors
d’épreuves d’évaluation n’est pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompa-
gner d’instructions appropriées et d’une introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur
Interféromètre de MICHELSON
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence avec mo-
2/ Électronique dulation interne en fréquence et sortie d’une tension image
de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Microcontrôleur
174
Chapitre Physique dans la première année PSI
Capteur de force
Accéléromètre
Stroboscope
3/ Mécanique
Appareil photo numérique
Pendule simple et pendule pesant
Matériel de chute libre
Capteur de pression
Webcam avec logiciel dédié
Caméra thermique
4/
Thermomètre
Thermodynamique
Thermocouple
Thermistance
Capteur infra-rouge
Calorimètre
Machines thermiques dithermes
6/ Électromagné- Teslamètre
tisme Balance de COTON
175
Programme de Physique en première année PSI
176
Chapitre Physique dans la première année PSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
; ln(1 + x) et à l’ordre 2 des fonctions cos(x)
et sin(x)
Primitive et intégrale. Interpréter l’intégrale comme une somme de
contributions infinitésimales, en lien avec la
méthode des rectangles en mathématiques.
Valeur moyenne. Exprimer la valeur moyenne sous forme
d’une intégrale. Connaître la valeur moyenne
sur une période des fonctions cos(x) ;sin(x) ;
cos2 (x) et sin2 (x)
Représentation graphique d’une fonction.
Développement en série de FOURIER d’une Déterminer un comportement asymptotique
fonction périodique. ; rechercher un extremum local. Utiliser des
échelles logarithmiques ; identifier une loi de
puissance à une droite en échelle log-log.
Utiliser un développement en série de FOU-
RIER fourni par un formulaire.
177
Programme de Physique en première année PSI
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
178
Chapitre Physique dans la première année PSI
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la diffé-
gradient et la différentielle. rentielle. Citer l’expression de la différentielle
en fonction des dérivées partielles. Citer l’ex-
pression du gradient en coordonnées carté-
siennes ; utiliser un formulaire fourni en co-
ordonnées cylindriques ou sphériques. Utili-
ser le fait que le gradient d’une fonction f est
perpendiculaire aux surfaces iso-f et orienté
dans le sens des valeurs de f croissantes.
179
Programme de Physique en première année PSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
180
Chapitre Chimie dans la première année PSI
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
181
Programme
de Chimie
en première année PSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en première année PSI
Préambule
Objectifs de formation en chimie
XLVIII
La révision des programmes de chimie des classes préparatoires vise à mettre l’accent sur
les particularités des méthodes et démarches de cette science, en insistant particulièrement
sur la pratique expérimentale et l’activité de modélisation. Le programme réserve une place
importante aux concepts dans une perspective concrète et contextualisée. Le but est de
donner aux élèves une vision attrayante de la chimie, avec une bonne compréhension des
phénomènes étudiés. Ce programme de chimie ambitionne de faire percevoir aux élèves
la portée unificatrice et universelle des lois et concepts de la chimie. Il aspire aussi à leur
faire sentir les spécificités de la démarche de modélisation visant à établir un lien entre
le « monde des faits » et le « monde des modèles ». Cependant, la mise en équation et la
résolution mathématique des situations ne doivent pas prendre le dessus sur la compréhen-
sion des phénomènes chimiques. Un autre point fort de la chimie, qu’il est bon de souligner,
est sa connexion intime avec les autres disciplines scientifiques comme par exemples la
physique et la biologie. Il convient que les problématiques abordées, les illustrations et les
applications prennent largement appui sur des transformations chimiques rencontrées dans
la vie courante, au laboratoire, en milieu industriel ou dans le monde du vivant.
L’accent sera mis sur la démarche scientifique, fondée sur des savoirs théoriques et des
savoir-faire pratiques. L’approche expérimentale est censée développer chez l’élève des
qualités inhérentes à toute science expérimentale, comme l’observation, la rigueur, la créa-
tivité, l’esprit d’initiative, et le sens critique. Dans ce sens, l’enseignement de la chimie
est renforcé par une réhabilitation de la formation expérimentale des élèves à travers les
travaux pratiques (TP) et les expériences de cours. Cette mesure vise à renforcer le côté
expérimental chez l’élève et le familiariser, le plus possible, avec les méthodes et le matériel
utilisés en chimie.
Dans les cours, on tâchera à montrer que la chimie est une science vivante en multipliant
les exemples tirés des différentes productions industrielles de la chimie ou des transfor-
mations chimiques qui se déroulent dans la nature. La mise en équation et la résolution
mathématique des situations ne doivent pas prendre le dessus sur la compréhension des
phénomènes chimiques. Un autre point fort de la chimie, qu’il est bon de souligner, est sa
184
Chapitre Chimie dans la première année PSI
connexion intime avec les autres disciplines scientifiques comme par exemples la physique
et la biologie.
L’enseignement de la chimie est enrichi par l’introduction d’activités numériques qui permet-
tront d’aborder de nombreux champs de la discipline. L’introduction d’activités numériques
dans l’enseignement de chimie dans les classes préparatoires prend en compte la place
nouvelle des sciences numériques dans la formation des scientifiques notamment dans le
domaine de la simulation. Dans cet esprit, la prise en compte de capacités de codage en lan-
gage Python dans la formation des élèves de 1ère année MPSI inclue l’utilisation de fonctions
extraites de diverses bibliothèques. Elle vise à une meilleure appréhension des principes
mis en œuvre par les différents logiciels de traitement des données dont l’utilisation est par
ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces capacités dans
un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet également
de développer des savoir-faire utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique ou la
décomposition d’un problème complexe en étapes plus simples.
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus
thématiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incerti-
tudes ». Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informa-
tique en langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces
élèves, un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation
familier à l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être
largement appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors
des évaluations écrites et orales réalisées en classe.
185
Programme de Chimie en première année PSI
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les
outils numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que
celui-ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des ensei-
gnements. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de
calcul formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
186
Chapitre Chimie dans la première année PSI
Rappelons que la voie MPSI s’adresse aux élèves intéressés par une approche théorique des
187
Programme de Chimie en première année PSI
questions scientifique. Cette voie est conçue de manière à développer conjointement l’in-
tuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur, sans oublier l’approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
188
Chapitre Chimie dans la première année PSI
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
189
Programme de Chimie en première année PSI
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
190
Chapitre Chimie dans la première année PSI
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
191
Programme de Chimie en première année PSI
En fin, il est essentiel que les notions sur les mesures et incertitudes diffusent dans chacun
des thèmes du programme, théoriques et expérimentaux, tout au long des deux années pré-
paratoires et qu’elles soient régulièrement évaluées.
Le tableau ci-dessous explicite les savoir-faire exigibles sur le thème «mesures et incerti-
tudes». Le recours à la simulation vise à illustrer, sur la base de mesures expérimentales,
différents effets de la variabilité de la mesure d’une grandeur physique dans les cas des
incertitudes-types composées et de la régression linéaire.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
Variabilité de la mesure d’une grandeur Identifier les incertitudes liées, par exemple,
physique. à l’opérateur, à l’environnement, aux instru-
Erreur ; composante aléatoire et compo- ments ou à la méthode de mesure.
sante systématique de l’erreur. Notion d’in- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
certitude, incertitude type. type par une approche statistique (évalua-
Incertitude-type A. Incertitude-type B. Pro- tion de type A).
pagation des incertitudes. Écart normalisé. Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
Évaluation d’une incertitude-type. type par une autre approche que statistique
(évaluation de type B).
Associer un intervalle de confiance à l’écart-
type dans l’hypothèse d’une distribution
suivant la loi normale.
. ...................................................................................
Incertitude-type composée.
Incertitude élargie. Évaluer l’incertitude-type d’une grandeur
s’exprimant en fonction d’autres grandeurs,
dont les incertitudes-types sont connues, à
l’aide d’une somme, d’une différence, d’un
produit ou d’un quotient.
Comparer entre elles les différentes contri-
butions lors de l’évaluation d’une incertitude-
type composée.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire per-
mettant de caractériser la variabilité de
la valeur d’une grandeur composée.
. ...................................................................................
Écriture du résultat d’une mesure. Écrire, avec un nombre adapté de chiffres
Chiffres significatifs. significatifs, le résultat d’une mesure.
. ...................................................................................
Comparaison de deux valeurs ; écart nor-
malisé. Comparer deux valeurs dont les incertitudes-
types sont connues à l’aide de leur écart
192
Chapitre Chimie dans la première année PSI
normalisé.
Analyser les causes d’une éventuelle incom-
patibilité entre le résultat d’une mesure et
le résultat attendu par une modélisation.
. ...................................................................................
Régression linéaire. Utiliser un logiciel de régression linéaire
afin d’obtenir les valeurs des paramètres
du modèle.
Analyser les résultats obtenus à l’aide d’une
procédure de validation : analyse gra-
phique intégrant les barres d’incertitude ou
analyse des écarts normalisés.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire de
variation des valeurs expérimentales
de l’une des grandeurs – simulation
Monte-Carlo – pour évaluer l’incerti-
tude sur les paramètres du modèle
. ...................................................................................
193
Programme de Chimie en première année PSI
194
Chapitre Chimie dans la première année PSI
195
Programme de Chimie en première année PSI
Mesures et incertitudes
Solutions aqueuses
2
Initiation aux TP de chi- Sélectionner et utiliser le matériel adapté à la
mie. Préparation de solu- précision requise.
tions aqueuses.
3 Dosage pH-métrique
Distinguer les instruments de verrerie In et Ex.
acide fort/base forte
(choix d’un indicateur de
fin de réaction).
196
Chapitre Chimie dans la première année PSI
4 Dosage conductimétrique
Préparer une solution de concentration en
acide fort/base forte
masse ou en quantité de matière donnée à par-
tir d’un solide, d’un liquide, d’une solution de
composition connue avec le matériel approprié.
5 Dosage pH-métrique
Utiliser les méthodes et le matériel adéquats
acide faible / base forte
pour transférer l’intégralité du solide ou du li-
(degré d’acidité d’un
quide pesé.
vinaigre, vitamine C,...).
6 Dosage conductimétrique
Utiliser les appareils de mesure (masse, pH,
acide faible / base forte
conductance) en s’aidant d’une notice.
(degré d’acidité d’un vi-
naigre, vitamine C,· · · ). Connaître le principe de fonctionnement des
électrodes de mesures.
7
Mise en évidence expéri-
Savoir choisir l’électrode de mesure adaptée.
mentale de l’effet tampon.
Étalonner une chaîne de mesure si nécessaire.
8 Dosage pH-métrique et
Mettre en œuvre un protocole expérimental cor-
conductimétrique d’un
respondant à un titrage direct et à un titrage in-
polyacide par une base
direct.
forte ( H3 PO 4 d’un soda,
jus d’orange, jus de citron Proposer ou justifier le protocole d’un titrage à
...). l’aide de données fournies.
9 Détermination d’une
Identifier et exploiter la réaction support du ti-
constante d’équilibre
trage.
par spectrophotométrie :
formation d’un complexe. Exploiter une courbe de titrage pour déterminer
la concentration en espèces titrée.
197
Programme de Chimie en première année PSI
10 Dosage complexomé-
Déterminer la dureté d’une eau ou pouvoir com-
trique (détermination de
plexant.
la dureté d’une eau ou
pouvoir complexant). Déterminer une constante d’équilibre.
11 Détermination Dosage
Mettre en œuvre une réaction acide-base, une
par précipitation. Déter-
réaction de complexation, une réaction de préci-
mination de Ks
pitation et une réaction d’oxydo-réduction pour
réaliser une analyse quantitative en solution
aqueuse.
Tester l’influence de différents paramètres sur
l’état d’équilibre d’un système.
Réaliser une pile électrochimique et étudier son
fonctionnement.
13 Dosage manganimé-
Connaître les règles de sécurité au laboratoire,
trique du sel de MOHR.
pictogrammes de sécurité pour les produits chi-
miques, phrases H et P.
14 Dosage potentiomé-
Maîtriser l’impact environnemental : traite-
trique.
ment et rejet des espèces chimiques.
15 Dosage iodométrique de
Illustrer un procédé de retraitement, de recy-
l’eau de Javel.
clage, de séparation en solution aqueuse.
198
Chapitre Chimie dans la première année PSI
16 Diagramme potentiel-pH
Savoir utiliser proprement un calorimètre (mé-
du fer.
lange, relevé de la température).
17 Détermination calori-
Savoir comment déterminer la valeur en eau
métrique de l’enthalpie
d’un calorimètre.
d’une réaction.
Mettre en œuvre des réactions d’oxydoréduc-
tion en s’appuyant sur l’utilisation de dia-
grammes potentiel-pH.
20 Détermination de l’ordre
Déterminer l’ordre partiel par rapport à un réac-
partiel par rapport à un
tif.
réactif.
Orbitales atomiques
Visualiser et se familiariser avec orbitales ato-
Simulation des orbitales miques à l’aide d’un logiciel.
21
atomiques.
Structure et organisation de la matière solide
Visualiser et se familiariser avec les structures
Utilisation d’un logiciel cristallines les plus simples.
22
et/ou des modèles cristal-
lins pour visualiser des Calculer la multiplicité.
mailles et des sites inter- Déterminer la formule chimique à l’aide d’une
stitiels et pour détermi- structure cristalline donnée.
ner des paramètres géo-
métriques.
199
Programme de Chimie en première année PSI
200
Chapitre Chimie dans la première année PSI
La chromatographie sur
32
couche mince et l’isomé-
risation Z/E de l’azoben-
zène.
Préparation d’un
33
LIV.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
201
Programme de Chimie en première année PSI
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme de chimie a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de
faciliter la transition entre l’enseignement secondaire le système des classes préparatoires.
Pour atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
202
Chapitre Chimie dans la première année PSI
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en
physique.
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
203
Programme de Chimie en première année PSI
4- Structure micro-
scopiques et organi- 4.2- Structures des corps composés 2 225
sation de la matière ioniques et binaires
solide
204
Chapitre Chimie dans la première année PSI
lors de l’étude des réactions en solution aqueuse et de l’évolution temporelle d’un système
chimique, ainsi qu’en seconde année, notamment dans le cadre de la thermodynamique
chimique.
L’objectif des parties « Réactions acido-basiques », « Réactions de complexation »,
« Réactions de dissolution ou de précipitation » et « Réactions d’oxydoréduction» est
de doter les élèves de bases, théoriques et expérimentales, nécessaires pour la compréhen-
sion des réactions chimiques en solutions aqueuses. Les concepts développés dans ces
parties permettent de présenter différents types de réactions susceptibles d’intervenir en
solution aqueuse, d’en déduire des diagrammes de prédominance ou d’existence d’espèces
chimiques, notamment des diagrammes potentiel-pH, et de les utiliser comme outil de pré-
vision et d’interprétation des transformations chimiques quel que soit le milieu donné. Les
conventions de tracé de ces diagrammes seront toujours précisées. Un intérêt particulier
doit être porté à ces transformations, qui jouent un rôle fondamental tant en chimie indus-
trielle que dans des processus biologiques ou environnementaux. Il convient donc que les
problématiques abordées, les illustrations et les applications prennent largement appui sur
des transformations chimiques rencontrées dans la vie courante, au laboratoire, en milieu
industriel ou dans le monde du vivant.
La progression de cette partie nécessite une bonne synchronisation entre les concepts
théoriques du cours et les thématiques de la formation expérimentale des élèves.
205
Programme de Chimie en première année PSI
Transformations physique, chimique, nu- sique d’une espèce chimique pour des
cléaire. conditions expérimentales données de P et
Les transformations physiques : diagramme T.
d’état (P, T).
. ...................................................................................
Corps purs et mélanges : concentration en Il s’agit de décrire la composition d’un sys-
tème à l’aide des grandeurs physiques per-
quantité de matière, fraction molaire, pres- tinentes.
sion partielle pour un mélange idéal de gaz
parfaits.
Solution, soluté, solvant.
Variables intensives et extensives.
Composition d’un système physico-chimique.
. ...................................................................................
Transformation d’un système chimique
Modélisation d’une transformation chi-
mique par une ou plusieurs réactions chi-
miques.
Écriture conventionnelle de l’équation-bilan
d’une réaction chimique.
. ...................................................................................
Activité d’une espèce chimique, quotient On affirme l’expression de l’activité d’une
réactionnel. espèce chimique pure ou dans un mélange
Constante thermodynamique d’équilibre dans le cas de solutions aqueuses très di-
K o (T ). luées ou de mélanges de gaz parfaits avec
référence à l’état standard. On affirme le
quotient de la réaction à l’équilibre qui cor-
respond à Q(ξ = ξeq ) = K o (T ).
. ...................................................................................
Évolution d’un système lors d’une transfor- On rappelle brièvement, l’avancement ξ de
mation chimique modélisée par une seule réaction et l’expression du quotient de ré-
réaction chimique : avancement, critère action, vue dans les classes antérieures, en
d’évolution. fonction des activités des espèces.
On prévoit le sens de l’évolution spontanée
d’un système chimique.
. ...................................................................................
Composition chimique d’un système dans On détermine la composition chimique du
l’état final : état d’équilibre chimique, système dans l’état final, en distinguant les
transformation totale. cas d’équilibre chimique et de transforma-
tion totale, pour une transformation modé-
lisée par une réaction chimique unique.
Activité numérique : déterminer, à l’aide
d’un langage de programmation, l’état
206
Chapitre Chimie dans la première année PSI
Réactions acido-basiques
LVI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Couple acide - base de BRONSTED. On rappelle brièvement les notions sui-
Couples acido-basiques de l’eau. vantes, rencontrées dans les niveaux an-
Exemples Exemples usuels d’acides et bases térieurs : définition d’acide et base se-
: nom, formule et nature - faible ou forte lon Bronsted, échelle du p H , autopro-
- des acides sulfurique, nitrique, chlorhy- tolyse de l’eau, caractère ampholyte de
drique, phosphorique, acétique, du dioxyde l’eau. Il s’agit d’une introduction à partir
d’exemples concrets. On se limite aux es-
de carbone aqueux, de la soude, de la po- pèces solubles.
tasse, de l’ion hydrogénocarbonate, de l’ion
carbonate, de l’ammoniac.
. ...................................................................................
Réaction acido-basique : échange proto-
nique entre l’acide d’un couple et la base
d’un autre couple.
207
Programme de Chimie en première année PSI
208
Chapitre Chimie dans la première année PSI
Réactions de complexation
LVII
Programme Commentaires
. ...................................................................................
On introduira la nomenclature des com-
Couple donneur-accepteur de ligand. plexes au fur et à mesure des besoins.
Constante d’équilibre de la réaction de dis-
sociation :
MLn − n+ –
) −−
−−
*− M + nL
. ...................................................................................
Constante de formation d’un complexe. Do- Sur des exemples on traitera la compétition
maines de prédominance du complexe et de entre deux ligands ou entre deux centres
l’ion libre en fonction de pL. Constante de métalliques.
formation globale.
. ...................................................................................
209
Programme de Chimie en première année PSI
Réactions d’oxydoréduction
LIX
Le contenu de cette partie permet d’aborder les différents concepts associés aux phénomènes
d’oxydo-réduction en solution aqueuse. La relation de Nernst (admise en première année)
ainsi que la relation entre la constante thermodynamique d’équilibre d’une réaction d’oxydo-
réduction et les potentiels standard permettent de prévoir l’évolution des systèmes et le ca-
ractère favorisé des transformations.
Afin de pouvoir étudier l’influence du milieu sur les espèces oxydantes ou réductrices pré-
sentes, les acquis sur les réactions acido-basiques, de précipitation-solubilisation et de com-
plexation en solution aqueuse sont réinvestis.
Enfin, les diagrammes potentiel-pH sont présentés puis superposés pour prévoir ou interpré-
ter thermodynamiquement des transformations chimiques ; la confrontation avec la réalité
amenant à aborder éventuellement des blocages cinétiques en lien avec l’évolution tempo-
relle des systèmes étudiée au premier semestre.
210
Chapitre Chimie dans la première année PSI
211
Programme de Chimie en première année PSI
effectuer une distinction entre les mondes des objets et des phénomènes (systèmes
physico-chimiques, transformations chimiques) et le monde des modèles (réaction chi-
mique comme modèle d’une transformation, lois d’évolution temporelle comme modèle
macroscopique de l’évolution) ;
exploiter les outils de description ou d’analyse expérimentale des systèmes chimiques
pour modéliser leur évolution ;
confronter les prévisions d’un modèle avec des résultats expérimentaux ;
traduire, en langage de programmation, les démarches mises en œuvre pour déterminer
212
Chapitre Chimie dans la première année PSI
l’état final d’un système ou pour exploiter des résultats expérimentaux et les confronter
à des modèles.
L’outil informatique peut être utilisé avec profit dans certains calculs en cinétique formelle.
213
Programme de Chimie en première année PSI
. ...................................................................................
Réaction avec ordre et cœfficient de vitesse.
Réaction sans ordre.
Loi expérimentale d’ ARRHÉNIUS, énergie
d’activation.
. ...................................................................................
Lois de vitesse pour les réactions chimiques À l’occasion de travaux pratiques, on montre
présentant un ordre zéro, un ou deux, ordre l’intérêt des méthodes différentielle et inté-
global, ordre apparent. grale pour la détermination de l’ordre.
On étudie en travaux pratiques la cinétique
d’une réaction chimique suivie par spectro-
photométrie
. ...................................................................................
Dégénérescence de l’ordre. Les travaux pratiques donnent l’occasion
de rencontrer des situations de dégéné-
rescence de l’ordre et de rechercher dans
quelle mesure des résultats expérimentaux
sont compatibles avec l’hypothèse d’un
ordre donné.
. ...................................................................................
Temps de demi-vie d’un réactif, temps de
demi-réaction. On rappelle la notion de temps de demi-
réaction et on complète l’étude en exami-
nant d’autres cas (exemple : deux réac-
tifs mélangés en proportions stœchiomé-
triques).
On rappelle le temps de demi-vie d’un nu-
cléide radioactif lors d’une transformation
nucléaire.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation ou d’un logi-
ciel dédié, et à partir de données expéri-
mentales, tracer l’évolution temporelle
d’une concentration, d’une vitesse volu-
mique de formation ou de consomma-
tion, d’une vitesse de réaction et tester
une loi de vitesse donnée.
. ...................................................................................
214
Chapitre Chimie dans la première année PSI
215
Programme de Chimie en première année PSI
216
Chapitre Chimie dans la première année PSI
217
Programme de Chimie en première année PSI
Représentation de CRAM.
. ...................................................................................
Électronégativité : liaison polarisée, molé-
cule polaire, moment dipolaire. On prévoit la polarisation d’une liaison à
partir des électronégativités comparées des
deux atomes mis en jeu.
On relie l’existence ou non d’un moment
dipolaire permanent à la structure géomé-
trique d’une molécule. On précise la direc-
tion et le sens du vecteur moment dipolaire
d’une liaison ou d’une molécule.
. ...................................................................................
218
Chapitre Chimie dans la première année PSI
219
Programme de Chimie en première année PSI
220
Chapitre Chimie dans la première année PSI
221
Programme de Chimie en première année PSI
222
Chapitre Chimie dans la première année PSI
223
Programme de Chimie en première année PSI
224
Chapitre Chimie dans la première année PSI
225
Programme de Chimie en première année PSI
ANNEXES
Liste de matériel
LXIII
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Matériel
226
Chapitre Chimie dans la première année PSI
227
Programme de Chimie en première année PSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
et ln(1 + x)
Primitive et intégrale.
Valeur moyenne.
Représentation graphique d’une fonction.
228
Chapitre Physique dans la première année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
229
Programme de Physique en première année TSI
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
230
Programme
de Physique
en première année TSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Physique en première année TSI
Préambule
La physique est une science à la fois théorique et expérimentale. Elle permet de découvrir
l’Univers de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand en passant par les échelles inter-
médiaires de la vie de tous les jours. Son enseignement s’appuie sur une approche théorique
mathématisée de la discipline et vise à élaborer des modèles, des plus simples aux plus
complexes, qui seront confrontés à l’expérience. Ces deux composantes de la démarche
scientifique s’enrichissent mutuellement et de façon cohérente. La formation dispensée
au cours des deux années de préparation doit ainsi, dans une approche équilibrée entre
théorie et expérience, apporter à l’élève les outils conceptuels et méthodologiques pour lui
permettre de comprendre le monde naturel et technique qui l’entoure et de faire l’analyse
critique des phénomènes étudiés. Les méthodes utilisées doivent encourager l’élève à de-
venir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la science
et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus d’études
dans les grandes écoles.
232
Chapitre Physique dans la première année TSI
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les outils
numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation, ...) ;
- pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration ... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu.
233
Programme de Physique en première année TSI
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adopté dans l’exécution du programme de physique, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles
234
Chapitre Physique dans la première année TSI
235
Programme de Physique en première année TSI
Dans la première partie, sont décrits l’organisation de la formation expérimentale et les ob-
jectifs de cette formation que les élèves doivent développer et acquérir à la fin de l’année
scolaire. La mise en œuvre de la formation expérimentale doit s’appuyer sur des probléma-
tiques concrètes et clairement identifiées. Elles doivent être programmées par l’enseignant
de façon à assurer un apprentissage progressif de l’ensemble des connaissances et des savoir-
faire attendus.
La seconde partie, intitulée Contenu thématique , est structurée autour de cinq thèmes.
Pour faciliter la progressivité des acquisitions, pour tenir compte des contraintes liées à la
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des cinq thèmes dans l’ordre suivant :
1. Électronique
2. Optique
3. Mécanique
4. Thermodynamique
5. Électromagnétisme
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
236
Chapitre Physique dans la première année TSI
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
237
Programme de Physique en première année TSI
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la me-
sure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique . . .) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir) ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
238
Chapitre Physique dans la première année TSI
239
Programme de Physique en première année TSI
240
Chapitre Physique dans la première année TSI
241
Programme de Physique en première année TSI
242
Chapitre Physique dans la première année TSI
Mesures et incertitudes
243
Programme de Physique en première année TSI
Électronique
2/ Instrumentation
Connaître des caractéristiques essentielles de
électronique au
chaque appareil à l’aide de sa notice ou direc-
laboratoire, présentation,
tement de l’appareil : impédance d’entrée, im-
réglage et règles
pédance de sortie, bande passante selon le cas.
d’utilisation (1/2)
Maîtriser l’utilisation des instruments électro-
niques
3/ Présentation et
Gérer les contraintes liées à la liaison entre
utilisation d’une station
masses.
d’acquisition et de
traitement automatique Élaborer un signal électrique analogique pério-
des données (2/2) dique simple à l’aide d’un GBF.
244
Chapitre Physique dans la première année TSI
4/ Régimes transitoires
Obtenir un signal de valeur moyenne, de forme,
de circuits électriques
d’amplitude et de fréquence données.
RC, RL
Mesurer les caractéristiques d’un signal élec-
trique, amplitude, période, fréquence, valeur
moyenne, valeur efficace, décalage temporel et
déphasage.
5/ Régimes transitoires
Passer d’un décalage temporel à un déphasage
de circuits électriques
et inversement.
RLC
Repérer précisément le passage par un dépha-
sage de 0 ou π en mode XY.
6/ Régime sinusoïdal
Reconnaître une avance ou un retard de phase.
forcé et résonances du
circuit RLC Étudier l’influence des résistances d’entrée ou
de sortie sur le signal délivré par un GBF, sur
la mesure effectuée par un oscilloscope ou un
multimètre
Évaluer des résistances d’entrée et de sortie à
l’aide d’une notice ou d’un appareil.
7/ Mesures de résistances
Choisir de façon cohérente la fréquence
et d’impédances
d’échantillonnage et la durée totale d’acquisi-
tion
Visualiser un signal à l’aide de la carte d’acqui-
sition.
Réaliser l’acquisition d’un régime transitoire
pour un circuit linéaire du premier ordre puis
du deuxième ordre.
Estimer la durée du régime transitoire.
245
Programme de Physique en première année TSI
10/ Présentation et
Obtenir la réponse du filtre à un signal créneau
utilisation d’une station
et à un signal triangulaire.
d’acquisition.
Mettre en évidence le caractère intégrateur
ou dérivateur d’un filtre dans son diagramme
asymptotique.
Illustrer l’utilité des fonctions de transfert pour
un système linéaire à un ou plusieurs étages.
246
Chapitre Physique dans la première année TSI
Optique
247
Programme de Physique en première année TSI
248
Chapitre Physique dans la première année TSI
Mécanique
Thermodynamique
249
Programme de Physique en première année TSI
Électromagnétisme
250
Chapitre Physique dans la première année TSI
LXXII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
251
Programme de Physique en première année TSI
interprétant les différentes courbes et mesures en relation avec les résultats théoriques
fournis.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation heb-
domadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette évaluation,
il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre savoir-utiliser
et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme de physique comporte une introduction spécifique indiquant
les objectifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en
deux colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles.
Le professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique
soit développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de faciliter
la transition entre l’enseignement secondaire et le système des classes préparatoires. Pour
atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
252
Chapitre Physique dans la première année TSI
Les têtes de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient clairement
identifiés.
253
Programme de Physique en première année TSI
254
Chapitre Physique dans la première année TSI
5.4-Dipôle magnétique
4 287
ÉLECTROCINÉTIQUE
LXXIII
Les notions de courant et de tension, la loi des nœuds et la loi des mailles ont été abordés
au cycle du baccalauréat. Le régime transitoire, dans les circuits RC, RL et RLC, a été vu
pendant l’année terminale ; les élèves sont initiés à manipuler les équations différentielles
qui régissent ces phénomènes. Il convient d’exploiter ces acquis pour aborder les nouvelles
notions et de traiter les difficultés correspondantes. En revanche, le régime sinusoïdal, les
grandeurs efficaces, l’impédance, le filtrage, · · · sont des notions nouvelles. Il convient de les
introduire de manière progressive.
Ce programme s’appuie exclusivement sur les composants suivants : résistance, conden-
sateur, bobine inductive et amplificateur linéaire intégré (appelé autrefois amplificateur
opérationnel). Cependant, lors des travaux pratiques, il est possible de faire appel à des
composants intégrés ou non linéaires (filtres à capacité commutée, diodes, photorésistances,
etc.) dès lors qu’aucune connaissance préalable n’est nécessaire.
L’électronique recoupe fortement l’automatique qui est enseigné par le professeur de
sciences industrielles. Il importe donc chaque fois que cela est possible d’adopter un voca-
bulaire commun. Le professeur de sciences industrielles et le professeur de physique sont
invités à se concerter à cet effet.
255
Programme de Physique en première année TSI
comprendre le rôle joué par une équation différentielle dans l’étude de l’évolution
temporelle d’un système physique ;
distinguer le régime transitoire du régime permanent ;
déterminer les grandeurs électriques en régime permanent en remplaçant les bobines et
les condensateurs par des interrupteurs fermés ou ouverts ;
relier linéarité et principe superposition ;
savoir tracer, analyser et exploiter un diagramme de BODE ;
faire apparaître et exploiter les analogies formelles et comportementales entre les oscil-
lateurs électriques et mécaniques.
256
Chapitre Physique dans la première année TSI
conducteur.
La loi des nœuds traduit une conservation
de la charge en régime stationnaire. On ad-
met l’extension de cette loi aux régimes len-
tement variables.
La forme locale de l’équation de conserva-
tion de la charge électrique sera abordée en
classe de deuxième année.
. ...................................................................................
Potentiel, référence de potentiel, tension On donne l’ordre de grandeur des tensions
électrique, conventions d’orientation de la dans différents domaines d’application.
tension aux bornes d’un dipôle, loi de KIR-
CHHOFF des mailles.
La puissance électrique reçue par un dipôle.
Caractères générateur et récepteur.
. ...................................................................................
Cette partie aborde les lois de comportement reliant l’intensité et la tension pour les dipôles
modèles (résistance, condensateur, bobine, sources idéales). Il convient de signaler que la
mémorisation de toute formulation mathématique du théorème de MILLMAN est exclue.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Modélisation de dipôles : résistors (R), On cite les ordres de grandeurs des com-
condensateurs (C), bobines (L). posants R, L, C. Un comportement linéaire
Relation tension-courant. est décrit par une équation différentielle li-
néaire à cœfficients constants.
On signale que tous les éléments d’un cir-
cuit réel sont représentés par des modèles
dont les domaines de validité possèdent des
limites ; cet aspect est surtout vu en travaux
pratiques.
On affirme les relations : q = C u c et
di
uL = r i + L
dt
La première sera établie dans le cours
d’électromagnétisme en première année et
la seconde dans le cours d’électromagné-
tisme en deuxième année.
257
Programme de Physique en première année TSI
. ...................................................................................
Sources libres ou indépendantes, sources On définit les sources et on en donne des
liées ou contrôlées, décrites par un modèle exemples.
linéaire.
. ...................................................................................
Association des résistances et des capacités Le théorème de KENNELY est hors pro-
en série, en parallèle. gramme.
. ...................................................................................
Résistance de sortie, résistance d’entrée. On explique les conséquences des valeurs
de ces résistances pour un appareil de me-
sure ou un générateur sur le fonctionne-
ment d’un circuit.
On étudie l’influence des résistances d’en-
trée ou de sortie sur le signal délivré par un
générateur sur la mesure effectuée par un
appareil de mesure.
. ...................................................................................
Caractéristique d’un dipôle. Point de fonc- On étudie la caractéristique d’un dipôle
tionnement. pouvant être éventuellement non-linéaire.
. ...................................................................................
Ponts diviseurs de tension et de courant.
. ...................................................................................
Aspects énergétiques : énergie emmaga- On montre, par des considérations éner-
sinée dans un condensateur et dans une gétiques, que la charge d’un condensateur
bobine, puissance dissipée dans une résis-
tance (effet JOULE). et le courant qui traverse une bobine sont
continus en fonction du temps.
. ...................................................................................
Modélisations linéaires d’un dipôle actif : On montre à travers des exemples que
l’équivalence THEVENIN - NORTON per-
générateur de courant (représentation de met de simplifier l’étude des circuits.
NORTON) et générateur de tension (re-
présentation de THEVENIN) ; équivalence
entre les deux modélisations.
. ...................................................................................
Loi des nœuds exprimée en termes de po- La mémorisation de toute formulation ma-
tentiels ou théorème de MILLMAN. thématique du théorème de MILLMAN est
exclue.
. ...................................................................................
258
Chapitre Physique dans la première année TSI
259
Programme de Physique en première année TSI
. ...................................................................................
Loi des nœuds, loi des mailles, théorème de
MILLMAN.
. ...................................................................................
Étude du circuit LC. Activité numérique : mettre en évidence
Étude du circuit RLC série : résonance le rôle du facteur de qualité pour l’étude
de la résonance en élongation ou en ten-
du courant et de la tension aux bornes sion.
du condensateur, facteur de qualité, acuité
d’une résonance.
260
Chapitre Physique dans la première année TSI
. ...................................................................................
La notion de puissance réactive et le théo-
Stockage et dissipation d’énergie. rème de BOUCHEROT sont hors programme.
Puissance instantanée, puissance moyenne
en régime sinusoïdal forcé, grandeurs effi-
caces. Facteur de puissance (cos(ϕ)).
. ...................................................................................
Bilan énergétique du circuit RLC série et du
circuit LC. On fait remarquer que le condensateur et
la bobine ne participent pas au bilan éner-
gétique moyen en régime sinusoïdal forcé
alors qu’ils jouent un rôle essentiel pendant
le régime transitoire.
. ...................................................................................
Transfert maximal de puissance d’un géné-
rateur vers une impédance de charge : no-
tion de charge adaptée, résonance en puis-
sance.
. ...................................................................................
261
Programme de Physique en première année TSI
262
Chapitre Physique dans la première année TSI
OPTIQUE
LXXIV
Cette partie traite de la formation des images dans les conditions de GAUSS et propose
une ouverture sur la notion de guidage de la lumière par une fibre optique. Son objectif
est de maîtriser les applications pratiques dans ces conditions. Il permet ainsi d’aborder
de nombreuses applications technologiques (lunette, appareil photographique, microscope,
optique d’un smartphone, etc.).
L’enseignement de l’optique géométrique, fondamentalement ancré sur l’expérience, pourra
être effectué pour l’essentiel dans le cadre de séances de travaux pratiques, au cours desquels
les élèves se familiarisent avec des montages simples. De cette approche expérimentale, com-
plétée avantageusement par l’utilisation de logiciels de simulation, on dégage et on énonce
quelques lois générales.
Le caractère de cet enseignement donne inévitablement au professeur l’occasion d’interroger
le concept de modèle en physique et d’en identifier les limites de validité, et aussi de faire ob-
server des phénomènes, telles les aberrations, dont le traitement est hors programme. On se
263
Programme de Physique en première année TSI
264
Chapitre Physique dans la première année TSI
λ
relation θ ≃ entre l’échelle angulaire du
d
phénomène de diffraction et la taille carac-
téristique de l’ouverture.
. ...................................................................................
Notion de rayon lumineux, propagation La notion du rayon lumineux est l’occasion
pour mettre en valeur l’importance du mo-
rectiligne dans un milieu homogène, cas dèle dans la physique.
d’un milieu non homogène. Limite du mo-
dèle
. ...................................................................................
Lois de SNELL-DESCARTES : réflexion Le dioptre sphérique est hors programme.
et réfraction d’un faisceau lumineux, plan
d’incidence, lois de la réflexion, lois de la ré-
fraction, réfraction limite, réflexion totale.
. ...................................................................................
Étude du prisme : formules générales, On exploite l’unicité du minimum de dévia-
condition d’émergence, Déviation, mini-
mum de déviation, dispersion. tion et le principe du retour inverse pour
montrer l’égalité des angles d’incidence et
d’émergence.
. ...................................................................................
Fibre optique à saut d’indice. Cône d’accep- On fait remarquer que les rayons parvenant
tance. Dispersion intermodale d’une fibre à dans la fibre avec des angles d’incidence dif-
saut d’indice. férents suivent des chemins optiques (ou
modes) différents et qu’à chaque mode cor-
respond un temps de parcours entraînant
une dispersion intermodale.
On montre, en se limitant au cadre de l’op-
tique géométrique, que les signaux asso-
ciés aux rayons d’angles nul et maximal se
brouillent au bout d’une distance dont on
estimera l’ordre de grandeur.
. ...................................................................................
265
Programme de Physique en première année TSI
266
Chapitre Physique dans la première année TSI
tum remotum, accommodation. Limite de capteur plan fixe. On dégage le rôle de l’œil
résolution. : processus d’accommodation, distance mi-
nimale de vision distincte, limite de résolu-
tion angulaire et vision de détails, champ
visuel.
Aucune question ne peut porter sur le fonc-
tionnement de l’œil.
. ...................................................................................
Modèle de l’appareil photographique On modélise l’appareil photographique
Modélisation, profondeur de champ. In- comme l’association d’une lentille et d’un
fluence de la focale, de la durée d’exposi- capteur.
tion, du diaphragme sur la formation de On compare des images produites par un
l’image. Rôle du capteur sur la qualité de appareil photographique numérique four-
cette image. nies et on discute l’influence de la focale, de
la durée d’exposition, du diaphragme sur la
formation de l’image et le rôle du capteur
sur la qualité de cette image.
. ...................................................................................
Lunette astronomique On modélise une lunette astronomique par
Constitution de la lunette astronomique, l’association d’un objectif et d’un oculaire.
système afocal, grossissement.
. ...................................................................................
MÉCANIQUE
LXXV
Le programme de mécanique en première année TSI se place dans le cadre de la physique
dite classique (non relativiste et non quantique). Chaque fois que c’est judicieux, on signale
les limites de la théorie classique et l’existence de théories relativistes et quantiques.
L’objectif du thème de mécanique est d’introduire progressivement quelques-uns des
concepts de base de la mécanique tridimensionnelle ainsi que les outils nécessaires, et
cela en accord avec les idées mises en œuvre dans l’enseignement de sciences industrielles.
Le programme ci-dessous est fondé sur l’introduction d’un objet conceptuel, "le point ma-
tériel". Cette notion permet d’une part de modéliser des "particules" quasi-ponctuelles au
mouvement desquelles on s’intéresse ; elle est d’autre part utilisable pour le centre d’inertie
d’un système.
Enfin, elle permettra ultérieurement l’analyse et l’étude du mouvement d’un système quel-
conque (solide, fluide), à l’aide d’une décomposition "par la pensée" en éléments matériels
considérés comme quasi-ponctuels.
L’enseignement de mécanique de première année est limité à l’étude du point matériel. Les
systèmes ouverts, par exemple faisant intervenir une masse variable (fusée...) sont hors
267
Programme de Physique en première année TSI
programme.
268
Chapitre Physique dans la première année TSI
269
Programme de Physique en première année TSI
procéder à un bilan complet des forces appliquées, choisir une méthode de mise en équations
lorsque plusieurs méthodes sont possibles. Un autre but de cette partie est de confronter
les élèves, à travers quelques exemples, aux subtilités de la modélisation d’une situation
physique et de prendre conscience des limites du modèle adopté.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Notions sur les quatre interactions fonda- On distingue les interactions de portée illi-
mentales. mitée de celles dont la portée est limitée à
la dimension du noyau atomique.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .On
. . . .définit
. . . . . . le
. . .point
. . . . . matériel
. . . . . . . . .comme
. . . . . . . un
. . . so-
..
Notion de point matériel. lide dont les dimensions sont négligeables
devant une distance caractéristique du sys-
tème.
. ...................................................................................
Quantité de mouvement d’un point maté- On affirme l’existence de référentiels gali-
riel. léens sans se préoccuper de les rechercher.
Les référentiels d’études sont supposés ga-
Référentiel galiléen. liléens.
. ...................................................................................
Notion de force. Les notions de force de gravitation, force
Force de gravitation, poids d’un corps, de COULOMB, tension d’un ressort, force
de frottement, force de Lorentz seront intro-
force électrostatique ou interaction cou- duites au fur et à mesure du besoin.
lombienne, tension du fil, force de rappel
élastique, réaction du support, force de LO-
RENTZ , force de frottement fluide linéaire.
Poussée d’ARCHIMÈDE.
Lois de NEWTON : loi de l’inertie, loi fon-
damentale de la dynamique du point maté-
riel, loi des actions réciproques
. ...................................................................................
Mouvement dans le champ de pesanteur
uniforme en l’absence de frottement.
. ...................................................................................
Modèles d’une force de frottement fluide. On exploite l’équation différentielle : ana-
Mouvement dans le champ de pesanteur lyse en ordres de grandeur, détermination
uniforme en présence de frottement fluide, de la vitesse limite, utilisation des résultats
obtenu par simulation numérique. On écrit
l’équation différentielle sous forme adimen-
sionnée. Activité numérique : tracer la
trajectoire d’un point matériel dans le
cas d’une chute en présence de frotte-
ments.
270
Chapitre Physique dans la première année TSI
. ...................................................................................
Tension d’un ressort. Pendule élastique.
Tension d’un fil. Pendule simple. Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, résoudre nu-
mériquement l’équation différentielle
du deuxième ordre non linéaire et mettre
en évidence le non-isochronisme des os-
cillations.
. ...................................................................................
Mouvement d’une particule chargée dans On justifie par un calcul d’ordre de gran-
un champ électrostatique et magnétique deur que le poids d’une particule chargée
est négligeable devant la force électroma-
uniforme indépendant du temps dans le gnétique.
vide.
. ...................................................................................
271
Programme de Physique en première année TSI
272
Chapitre Physique dans la première année TSI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Moment cinétique d’un point matériel par On relie la direction et le sens du vecteur
rapport à un point et par rapport à un axe moment cinétique aux caractéristiques du
orienté. mouvement.
. ...................................................................................
Moment d’une force par rapport à un point On calcule le moment d’une force par rap-
et par rapport à un axe orienté. port à un axe orienté en utilisant le bras de
levier.
. ...................................................................................
Théorème du moment cinétique en un On insiste sur le fait que le théorème du mo-
point fixe dans un référentiel galiléen, théo- ment cinétique fournit, pour un point ma-
rème du moment cinétique par rapport à un tériel, une autre méthode pour obtenir des
axe fixe. résultats accessibles par la deuxième loi de
Conservation du moment cinétique. NEWTON ou par le théorème de l’énergie
cinétique.
. ...................................................................................
Application : pendule simple. Le pendule simple est un exemple qui per-
met de mettre en œuvre et de comparer sim-
plement différentes méthodes pour obtenir
l’équation du mouvement d’un point maté-
riel.
. ...................................................................................
273
Programme de Physique en première année TSI
. ...................................................................................
Champ de force centrale. Conservation du On définit une force centrale comme étant
moment cinétique. Mouvement plan. Loi une force dont le support passe par un point
des aires. fixe.
. ...................................................................................
Champ de force centrale conservative. L’énergie potentielle est introduite à partir
Énergie potentielle. Conservation de l’éner- du travail élémentaire de la force centrale
gie mécanique. Intégrale première de l’éner-
gie. considérée.
. ...................................................................................
Cas du champ newtonien. On assimile le champ gravitationnel d’un
Utilisation d’une représentation graphique astre à symétrie sphérique à celui d’une
de l’énergie potentielle effective pour les masse ponctuelle. Cette hypothèse sera jus-
interactions gravitationnelle et coulom- tifiée dans le cours d’électromagnétisme
bienne. (théorème de GAUSS).
Relation entre l’énergie mécanique et le La connaissance des formules de BINET, du
type de trajectoire : états liés, états de dif- vecteur excentricité et des invariants dy-
fusion. namiques de LAPLACE ou RUNGE-LENZ
Énoncé des lois de KEPLER. n’est pas exigible.
Nature des trajectoires dans le cas d’une À l’occasion de l’étude des mouvements
force attractive (ellipses, paraboles et hy- dans un champ gravitationnel, on souligne
perboles, existence de trajectoires circu- l’identité de la masse inerte et de la masse
laires). gravitationnelle. On traite l’interaction cou-
Vitesse de libération. lombienne et la diffusion de RUTHERFORD
Étude directe et propriétés particulières des en exercice.
trajectoires circulaires : satellite, planète,
relation entre énergie cinétique et énergie
potentielle, relation entre rayon et vitesse,
troisième loi de KEPLER. Satellite géosta-
tionnaire.
Étude des trajectoires elliptiques : relation
entre l’énergie mécanique et le demi grand
axe.
. ...................................................................................
Vitesses cosmiques : vitesse en orbite basse
et vitesse de libération. On exprime les vitesses cosmiques et on
donne leur ordre de grandeur en dyna-
mique terrestre.
. ...................................................................................
274
Chapitre Physique dans la première année TSI
275
Programme de Physique en première année TSI
THERMODYNAMIQUE
LXXVI
Le programme de cet enseignement se répartit sur les deux années. En première année,
l’enseignement de la thermodynamique est limité à l’étude du corps pur.
Cet enseignement est fondé sur le concept de fonction d’état d’équilibre : les différents
concepts utilisés dérivent donc des fonctions d’état.
On définit notamment les capacités thermiques comme des dérivées partielles de l’énergie
interne et de l’enthalpie. Lorsque le système étudié ne relève pas du modèle du gaz parfait
ou du modèle d’une phase condensée incompressible et indilatable, les expressions des
équations d’état et des fonctions d’état doivent être fournies. Pour une grandeur extensive
A on note a la grandeur massique associée et A m la grandeur molaire associée.
Cette partie fait appel aux notions élémentaires sur les fonctions de deux variables : différen-
tielle, dérivées partielles. Il convient de savoir exprimer les principes de la thermodynamique
au cours d’une évolution infinitésimale.
On note le long du cours X comme variation de la grandeur ∆X entre deux états macrosco-
piques initial et final, δX une quantité élémentaire de la grandeur X et d X comme variation
élémentaire d’une grandeur d’état X .
Les objectifs généraux de cette partie sont :
276
Chapitre Physique dans la première année TSI
277
Programme de Physique en première année TSI
278
Chapitre Physique dans la première année TSI
. ...................................................................................
Équation fondamentale de la statique des On établit l’équation fondamentale de la
fluides dans le champ de pesanteur uni- statique des fluides projetée sur un axe en
forme. Forme locale de l’équation locale de écrivant la relation d’équilibre pour une
la statique des fluides. tranche élémentaire de fluide.
Cas d’un fluide incompressible et homo- Cette étude permet de justifier par un calcul
gène. d’ordre de grandeur que la pression dans un
Cas de l’atmosphère isotherme dans le mo-
dèle du gaz parfait. gaz est en général considérée comme uni-
forme en thermodynamique.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, étudier les va-
riations de température et de pression
dans l’atmosphère.
. ...................................................................................
Poussée d’Archimède. On admettra le théorème d’ARCHIMÈDE.
. ...................................................................................
279
Programme de Physique en première année TSI
280
Chapitre Physique dans la première année TSI
Dans cette partie, on affirme que le second principe est un principe d’évolution. L’expression
de la fonction d’état entropie est systématiquement donnée et sa construction n’est pas un
objectif visé. On cite sans aucun développement quantitatif son interprétation en termes de
désordre statistique, de façon à faciliter une interprétation intuitive des bilans d’entropie.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
On interprète qualitativement l’entropie en
Entropie S , fonction d’état. Entropie créée, termes de désordre.
entropie échangée. Extensivité de l’entro-
pie.
. ...................................................................................
Énoncé du deuxième principe : ∆S = S éch +S créée On affirme que le second principe est un
P Qi
avec S éch = . principe d’évolution.
Ti
Forme infinitésimale d S = δS éch + δS créée On réalise le bilan d’entropie pour des
δQ
avec δS éch = pour une évolution mono- transformations particulières d’un système
To
therme. fermé et on analyse les causes d’irréversibi-
Variation d’entropie d’un système. lité.
On relie la création d’entropie à une ou plu-
Bilans entropiques. Notion de réversibilité. sieurs causes physiques de l’irréversibilité.
Expressions différentielles des fonctions
d’état.
. ...................................................................................
Pression et température thermodynamiques On affirme l’équivalence entre les défini-
tions thermodynamiques et les définitions
cinétiques de la pression et de la tempéra-
ture.
. ...................................................................................
Entropie d’un gaz parfait. Loi de LAPLACE.
Applications aux détentes de JOULE - GAY
LUSSAC et JOULE - THOMSON.
281
Programme de Physique en première année TSI
. ...................................................................................
Entropie d’une phase condensée dans le On utilise simplement la relation appro-
C (T )
modèle incompressible et indilatable. chée d S = d T en se limitant aux cas
T
où on peut confondre C P et C V .
. ...................................................................................
On affirme que le troisième principe est un
Troisième principe de la thermodynamique. principe de référence.
. ...................................................................................
ÉLECTROMAGNÉTISME
LXXVII
L’étude de l’électrostatique et de la magnétostatique est centrée sur les propriétés des
→− →
−
champs E et B et non sur les calculs. Aucune technicité de calcul n’est donc recherchée
dans l’évaluation des champs ; en revanche, on insiste sur la comparaison des propriétés
→
− →
−
respectives de E et B .
On montre sur des exemples que l’étude de l’électromagnétisme en régime statique n’est
pas un objectif en soi ; mais que c’est une discipline qui permet aussi de fournir des modèles
282
Chapitre Physique dans la première année TSI
maîtriser les notions de champ de scalaires, de champ de vecteurs et de flux d’un champ
de vecteurs ;
conduire des analyses de symétrie et d’invariance ;
calculer des champs à l’aide de propriétés de flux ou de circulation ;
utiliser la notion de moments électrique magnétique ;
évaluer les actions d’un champ électrostatique (respectivement magnétique) extérieur
sur un dipôle électrique (respectivement magnétique ou par analogie sur un aimant) ;
connaître ou savoir évaluer des ordres de grandeur.
283
Programme de Physique en première année TSI
. ...................................................................................
Circulation du vecteur champ électrosta- On montre le lien entre la circulation du
tique. Potentiel électrostatique. Expression champ électrostatique et le travail de la
de l’opérateur gradient en coordonnées car- force électrostatique.
→
− −−−→
tésiennes. Relation locale E = −grad(V ). On fait le lien avec la notion de potentiel
Topographie : lignes de champ, tube de utilisée dans le cours d’électrocinétique.
champ et surfaces équipotentielles. Sur des exemples de cartes de champ et
Propriétés de symétrie et d’invariance du de potentiel électrostatiques, on fait appa-
champ et du potentiel électrostatiques. raître le lien entre les propriétés de symé-
Caractère polaire du champ électrostatique. trie des sources (distributions de charges)
et celles de leurs effets (champ et potentiel).
On pourra pour cela utiliser un logiciel de
simulation ou de calcul formel.
Pour déterminer un champ électrostatique
à partir du potentiel, l’expression de l’opé-
rateur gradient est fournie dans le cas des
coordonnées sphériques et cylindriques.
. ...................................................................................
Applications : champ créé par un seg- Sur ces exemples, on met en évidence le fait
ment fini uniformément chargé en un point que le champ électrostatique en un point
de son plan médiateur, champ sur l’axe d’un des sources n’est pas défini lorsqu’elles sont
disque uniformément chargé, cas d’un plan modélisées par une densité surfacique ou li-
et d’un fil illimités, mise en évidence de la néique de charge.
discontinuité. Les relations de passages ne sont pas au
programme de première année. On donne
quelques ordres de grandeur de champs
électrostatiques.
. ...................................................................................
Flux du vecteur champ électrostatique. On admet le théorème de GAUSS.
Théorème de GAUSS. La notion d’angle solide est hors programme.
. ...................................................................................
Applications : champ et potentiel créés On met en évidence l’équivalence du champ
par un fil rectiligne et un plan, illimités et électrostatique d’une distribution à symé-
trie sphérique à celui d’une charge ponc-
uniformément chargés, par un cylindre illi- tuelle.
mité et une sphère, chargés uniformément
en surface et en volume.
. ...................................................................................
Analogie formelle avec le champ de gravita- On transpose le théorème de GAUSS au cas
tion : théorème de GAUSS pour le champ de la gravitation.
de gravitation.
Application : équivalence du champ de gra-
284
Chapitre Physique dans la première année TSI
285
Programme de Physique en première année TSI
tique rigide.
Énergie potentielle d’un dipôle électrosta-
tique rigide dans un champ extérieur.
. ...................................................................................
Cette partie vise à relier le champ magnétique et ses sources ; l’accent est mis sur le
concept de champ vectoriel, l’analyse des symétries et des invariances, l’exploitation des
représentations graphiques et la connaissance d’ordres de grandeur.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
On donne quelques ordres de grandeur de
Distributions de courant électrique. Vec- courants électriques.
teur densité de courant volumique. Inten-
sité du courant. Relation entre l’intensité
du courant et le flux du vecteur densité de
courant volumique.
Modélisation à l’aide d’une densité surfa-
cique ou linéique du courant électrique.
Recherche des plans de symétrie et d’an-
tisymétrie, recherche des invariances par
rotation, par translation, pour les distribu-
tions de courant.
. ...................................................................................
Champ magnétostatique : loi de BIOT et On donne des ordres de grandeur de champs
SAVART pour les circuits fermés filiformes. magnétostatiques : au voisinage d’aimants,
Principe de superposition. dans une machine électrique, dans un ap-
Description d’un dispositif permettant de pareil d’IRM, dans le cas du champ magné-
réaliser un champ magnétique quasi uni-
forme. tique terrestre.
Le potentiel-vecteur est hors programme
en première année.
. ...................................................................................
Topographie : lignes de champ et tubes de Sur des exemples de cartes de champ ma-
champ. gnétique (cas d’un aimant droit, d’une spire
Propriétés de symétrie du champ magnéto- circulaire et d’une bobine longue), on fait
statique. Caractère axial du champ magné-
tostatique. apparaître le lien entre les propriétés de
symétrie des sources et celles du champ
créé. On peut comparer des spectres magné-
286
Chapitre Physique dans la première année TSI
Cette partie a pour objectifs, de définir le moment magnétique d’une boucle de courant
plane en prenant comme modèle la spire circulaire, d’exploiter les propriétés de symétrie
du modèle étudié et d’étudier les effets d’un champ magnétostatique extérieur sur un dipôle
magnétique rigide.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Dipôle magnétique : définition et modélisa-
tion, moment magnétique. On modélise un dipôle magnétique par une
spire circulaire.
Tout calcul de champ magnétostatique créé
par un dipôle magnétique est hors pro-
gramme.
. ...................................................................................
Actions d’un champ magnétique extérieur On admet l’expression de la force dans le
uniforme sur un dipôle magnétique ou un cas d’un champ non uniforme.
287
Programme de Physique en première année TSI
288
Chapitre Physique dans la première année TSI
ANNEXES
Liste de matériel
LXXVIII
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des pro-
grammes et que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec
l’aide d’une notice simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors
d’épreuves d’évaluation n’est pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompa-
gner d’instructions appropriées et d’une introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence
2/ Électronique avec modulation interne en fréquence et sortie d’une
tension image de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Microcontrôleur
289
Programme de Physique en première année TSI
Capteur de force
Accéléromètre
Stroboscope
3/ Mécanique
Appareil photo numérique
Pendule simple et pendule pesant
Matériel de chute libre
Capteur de pression
Webcam avec logiciel dédié
Caméra thermique
4/ Thermodynamique
Thermomètre
Thermocouple
Thermistance
Capteur infra-rouge
Calorimètre
Machines thermiques dithermes
5/ Électromagnétisme Teslamètre
Balance de COTON
290
Chapitre Physique dans la première année TSI
291
Programme de Physique en première année TSI
292
Chapitre Physique dans la première année TSI
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
293
Programme de Physique en première année TSI
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la différen-
gradient et la différentielle. On fait le lien tielle.
entre le gradient et la différentielle.
Citer l’expression de la différentielle en fonc-
tion des dérivées partielles.
Citer l’expression du gradient en coordon-
nées cartésiennes ; utiliser un formulaire
fourni en coordonnées cylindriques ou sphé-
riques.
Utiliser le fait que le gradient d’une fonction
f est perpendiculaire aux surfaces iso- f et
orienté dans le sens des valeurs de f crois-
santes.
294
Chapitre Physique dans la première année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
295
Programme de Chimie en première année TSI
2/ Équations algébriques :
296
Chapitre Chimie dans la première année TSI
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
297
Programme
de Chimie
en première année TSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en première année TSI
Préambule
La filière TSI, accueille des élèves issus de l’enseignement technique. Ce sont des élèves
habitués au concret et il est toujours plus facile pour eux de partir du particulier vers le
général. Cette particularité se reflète dans le contenu du programme de chimie de cette filière.
300
Chapitre Chimie dans la première année TSI
reçue permettra aux élèves d’être mieux armés pour affronter avec confiance les différents
concours qui leurs sont destinés. Les passerelles jetées entre les classes préparatoires et
l’université permettront à certains élèves d’intégrer l’enseignement universitaire.
L’accent sera mis sur la démarche scientifique, fondée sur des savoirs théoriques et des
savoir-faire pratiques. L’approche expérimentale est censée développer chez l’élève des qua-
lités inhérentes à toute science expérimentale, comme l’observation, la rigueur, la créativité,
l’esprit d’initiative, et le sens critique. Dans ce sens, l’enseignement de la chimie est renforcé
par une réhabilitation de la formation expérimentale des élèves à travers les travaux pra-
tiques (TP) et les expériences de cours. Cette mesure vise à renforcer le côté expérimental
chez l’élève et à le familiariser, le plus possible, avec les méthodes et le matériel utilisés en
chimie.
Dans les cours, on tâchera à montrer que la chimie est une science vivante en multipliant
les exemples tirés des différentes productions industrielles de la chimie ou des transfor-
mations chimiques qui se déroulent dans la nature. La mise en équation et la résolution
mathématique des situations ne doivent pas prendre le dessus sur la compréhension des
phénomènes chimiques. Un autre point fort de la chimie, qu’il est bon de souligner, est sa
connexion intime avec les autres disciplines scientifiques comme par exemples la physique
et la biologie.
L’enseignement de la chimie est enrichi par l’introduction d’activités numériques qui per-
mettront d’aborder de nombreux champs de la discipline. Cette introduction prend en
compte la place nouvelle des sciences numériques dans la formation des scientifiques no-
tamment dans le domaine de la simulation. Dans cet esprit, la prise en compte de capacités
de codage en langage Python dans la formation des élèves de 1ère année TSI inclue l’utilisa-
tion de fonctions extraites de diverses bibliothèques. Elle vise à une meilleure appréhension
des principes mis en œuvre par les différents logiciels de traitement des données dont l’uti-
lisation est par ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces
capacités dans un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet
également de développer des capacités utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique
ou la décomposition d’un problème complexe en étapes plus simples. Ces activités offrent
aux élèves la possibilité :
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
301
Programme de Chimie en première année TSI
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus
thématiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incerti-
tudes ». Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informa-
tique en langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces
élèves, un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation
familier à l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être
largement appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors
des évaluations écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les
outils numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration ... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de chimie, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
302
Chapitre Chimie dans la première année TSI
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
303
Programme de Chimie en première année TSI
Rappelons que la voie TSI s’adresse aux élèves présentant des bases solides dans les disci-
plines scientifiques et technologiques et intéressés par une approche des sciences fondamen-
tales basées sur l’expérimentation et la modélisation, désirant comprendre le fonctionnement
des différents objets et ayant des facilités pour la manipulation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
La seconde partie, intitulée " Contenus thématiques ", est structurée autour de trois thèmes.
Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-faire
dont l’assimilation par les élèves est requise. Il est recommandé d’aborder les items de cette
partie qui se prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou par
une simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant
304
Chapitre Chimie dans la première année TSI
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Trois annexes sont consacrées :
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
305
Programme de Chimie en première année TSI
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
306
Chapitre Chimie dans la première année TSI
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
o de faire utiliser le matériel sophistiqué (carte d’acquisition, pH-mètre-millivoltmètre,
spectrophotomètre à fibre optique · · · ) de façon consciente. La mesure effectuée avec
l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux doivent
être clairs pour les élèves ;
o d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être motivées et pas seulement être dérivées du fait qu’ils veulent
minimiser l’effort à fournir ;
o de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait de faire
la théorie avant le TP ou les laisser découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
307
Programme de Chimie en première année TSI
travaux pratiques et fixent les objectifs de chaque thème. Elle souligne aussi l’importance de
l’évaluation régulière des acquis des élèves inscrits dans le volet de la formation expérimen-
tale.
Une liste de matériel, que les élèves doivent savoir utiliser avec l’aide d’une notice succincte,
figure dans l’annexe « 1. Liste de matériel » du présent programme. Son placement en
annexe du programme, et non à l’intérieur de la partie dédiée à la formation expérimentale,
est délibéré : il exclut l’organisation de séances de travaux pratiques dédiées à un appareil
donné et centrées seulement sur l’acquisition des compétences techniques associées.
La notion d’incertitude est indispensable dans la démarche expérimentale. En effet, elle est
nécessaire pour juger de la qualité d’une mesure ou de sa pertinence. Sans elle on ne peut
examiner la compatibilité d’une mesure avec une loi donnée. Ce thème intitulé « Mesures et
incertitudes» vise à fournir les outils nécessaires à l’analyse de résultats expérimentaux.
Les élèves doivent avoir conscience de la variabilité des résultats obtenus lors d’un proces-
sus de mesure d’une grandeur physique et sa caractérisation à l’aide de l’incertitude-type, en
connaître les origines et les sources, estimer leur influence sur le résultat final, et comprendre
et s’approprier ainsi les objectifs visés par l’évaluation des incertitudes. Ils détermineront en-
suite ce qu’il faudrait faire pour améliorer la précision d’un résultat.
En fin, il est essentiel que les notions sur les mesures et incertitudes diffusent dans chacun
des thèmes du programme, théoriques et expérimentaux, tout au long des deux années pré-
paratoires et qu’elles soient régulièrement évaluées.
Le tableau ci-dessous explicite les savoir-faire exigibles sur le thème «mesures et incerti-
tudes». Le recours à la simulation vise à illustrer, sur la base de mesures expérimentales,
différents effets de la variabilité de la mesure d’une grandeur physique dans les cas des
incertitudes-types composées et de la régression linéaire.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
Variabilité de la mesure d’une grandeur Identifier les incertitudes liées, par exemple,
physique. Notion d’incertitude. Incertitude- à l’opérateur, à l’environnement, aux instru-
type. ments ou à la méthode de mesure.
Erreur ; composante aléatoire et compo- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
sante systématique de l’erreur. Notion d’in- type par une approche statistique (évalua-
certitude, incertitude type. tion de type A).
Incertitude-type A. Incertitude-type B. Pro- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
pagation des incertitudes. Écart normalisé. type par une autre approche que statistique
Évaluation d’une incertitude-type. (évaluation de type B).
Associer un intervalle de confiance à l’écart-
type dans l’hypothèse d’une distribution
suivant la loi normale.
308
Chapitre Chimie dans la première année TSI
. ...................................................................................
Incertitude-type composée.
Incertitude élargie. Évaluer l’incertitude-type d’une grandeur
s’exprimant en fonction d’autres grandeurs,
dont les incertitudes-types sont connues, à
l’aide d’une somme, d’une différence, d’un
produit ou d’un quotient.
Comparer entre elles les différentes contri-
butions lors de l’évaluation d’une incertitude-
type composée.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire per-
mettant de caractériser la variabilité de
la valeur d’une grandeur composée.
. ...................................................................................
Écriture du résultat d’une mesure. Écrire, avec un nombre adapté de chiffres
Chiffres significatifs. significatifs, le résultat d’une mesure.
. ...................................................................................
Comparaison de deux valeurs ; écart nor-
malisé. Comparer deux valeurs dont les incertitudes-
types sont connues à l’aide de leur écart
normalisé.
Analyser les causes d’une éventuelle incom-
patibilité entre le résultat d’une mesure et
le résultat attendu par une modélisation.
. ...................................................................................
Régression linéaire. Utiliser un logiciel de régression linéaire
afin d’obtenir les valeurs des paramètres
du modèle.
Analyser les résultats obtenus à l’aide d’une
procédure de validation : analyse gra-
phique intégrant les barres d’incertitude ou
analyse des écarts normalisés.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire de
variation des valeurs expérimentales
de l’une des grandeurs – simulation
Monte-Carlo – pour évaluer l’incerti-
tude sur les paramètres du modèle
. ...................................................................................
309
Programme de Chimie en première année TSI
310
Chapitre Chimie dans la première année TSI
. ...................................................................................
Risque optique et électromagnétique Utiliser les sources laser et les diodes élec-
Les rayonnements optiques auxquels peuvent troluminescentes de manière adaptée.
être exposés les élèves sont parfois nocifs Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’ondes hyper-
pour les yeux et pour la peau. Une dé- fréquences
marche de prévention adaptée permet de
réduire les risques pour la santé et la sécu-
rité.
. ...................................................................................
Adopter une attitude responsable lors de
Risque thermique manipulations de corps chauds ou froids.
L’exposition à une ambiance thermique
chaude ou la manipulation de corps chauds
ou froids peut être à l’origine de brûlures
ou de gelures localisées potentiellement
graves.
. ...................................................................................
Risque mécanique Adopter une attitude responsable lors de
Les risques mécaniques englobent la cou- manipulations de dispositifs engageant des
pure, la lacération ou la piqûre, l’écrase-
ment, le contact avec des machines. hautes ou des basses pressions ou lors de la
conjonction d’un élément d’un montage et
l’énergie d’un mouvement.
. ...................................................................................
Risque sonore
. ...................................................................................
Le bruit au travail constitue une nuisance Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’onde infraso-
majeure et peut provoquer des surdités nores, sonores ou ultrasonores.
mais aussi stress et fatigue qui, à la longue,
ont des conséquences sur la santé et la qua-
lité du travail.
. ...................................................................................
2/ Prévention de l’impact environne- Adapter le mode d’élimination d’une es-
mental pèce chimique ou d’un mélange en fonction
Traitement et rejet des espèces chimiques. des informations recueillies sur la toxicité
ou les risques. Sélectionner, parmi plusieurs
modes opératoires, celui qui minimise les
impacts environnementaux.
. ...................................................................................
311
Programme de Chimie en première année TSI
Solutions aqueuses
312
Chapitre Chimie dans la première année TSI
313
Programme de Chimie en première année TSI
LXXXVII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé des courbes.
Si les élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires
doivent leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
314
Chapitre Chimie dans la première année TSI
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation heb-
domadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette évaluation,
il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre savoir-utiliser
et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme de chimie a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de
faciliter la transition entre l’enseignement secondaire le système des classes préparatoires.
Pour atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
315
Programme de Chimie en première année TSI
qui ont été rencontrées au lycée ; en évitant, quand c’est possible, l’emploi d’outils
mathématiques non encore maîtrisés, liés à des concepts physiques nouveaux ;
o de coordonner entre les enseignements de mathématiques, sciences industrielles, infor-
matique, physique et chimie utilisant des outils souvent communs, pour faciliter le tra-
vail d’assimilation des élèves. Ceci rejette tout cloisonnement des enseignements scien-
tifiques et suppose au contraire une concertation étroite au sein de l’équipe pédagogique
;
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation.
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en
physique.
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
2-Cinétique des
systèmes chi- 2- Évolution temporelle d’un système 6 323
miques chimique
316
Chapitre Chimie dans la première année TSI
3-Relations entre la
structure des entités 4 327
chimiques et les 3.2- Structure électronique des molé-
propriétés physiques cules
macroscopique
317
Programme de Chimie en première année TSI
seront toujours précisées. Un intérêt particulier doit être porté à ces transformations, qui
jouent un rôle fondamental tant en chimie industrielle que dans des processus biologiques
ou environnementaux. Il convient donc que les problématiques abordées, les illustrations et
les applications prennent largement appui sur des transformations chimiques rencontrées
dans la vie courante, au laboratoire, en milieu industriel ou dans le monde du vivant.
Ces différentes transformations en solution aqueuse sont abordées en montrant qu’elles
constituent des illustrations de l’évolution des systèmes chimiques introduites dans la partie
« Description d’un système fermé siège d’une transformation chimique », les élèves
étant amenés à déterminer l’état final d’un système en transformation chimique modélisée
par une seule réaction chimique. On montrera qu’il est ainsi possible d’analyser et de simpli-
fier une situation complexe pour parvenir à la décrire rigoureusement et quantitativement,
en l’occurrence dans le cas des solutions aqueuses, par une seule réaction. Il est cependant
important de noter qu’on évite tout calcul inutile de concentration, en privilégiant l’utilisa-
tion des diagrammes pour valider le choix de la réaction mise en jeu. Dans ce cadre, aucune
formule de calcul de p H n’est exigible.
La progression de cette partie nécessite une bonne synchronisation entre les concepts
théoriques du cours et les thématiques de la formation expérimentale des élèves.
318
Chapitre Chimie dans la première année TSI
. ...................................................................................
Composition d’un système physico-chimique. Il s’agit de décrire la composition d’un sys-
tème à l’aide des grandeurs physiques per-
tinentes.
. ...................................................................................
Transformation d’un système chimique
Modélisation d’une transformation chi-
mique par une ou plusieurs réactions chi-
miques.
Écriture conventionnelle de l’équation-bilan
d’une réaction chimique.
. ...................................................................................
Activité d’une espèce chimique, quotient On affirme l’expression de l’activité d’une
réactionnel. espèce chimique pure ou dans un mélange
Constante thermodynamique d’équilibre dans le cas de solutions aqueuses très di-
K o (T ). luées ou de mélanges de gaz parfaits avec
référence à l’état standard. On affirme le
quotient de la réaction à l’équilibre qui cor-
respond à Q(ξ = ξeq ) = K o (T ).
. ...................................................................................
Évolution d’un système lors d’une transfor- On rappelle brièvement, l’avancement ξ de
mation chimique modélisée par une seule réaction et l’expression du quotient de ré-
réaction chimique : avancement, critère action, vue dans les classes antérieures, en
d’évolution. fonction des activités des espèces.
On prévoit le sens de l’évolution spontanée
d’un système chimique.
. ...................................................................................
Composition chimique d’un système dans On détermine la composition chimique du
l’état final : état d’équilibre chimique, système dans l’état final, en distinguant les
transformation totale. cas d’équilibre chimique et de transforma-
tion totale, pour une transformation modé-
lisée par une réaction chimique unique.
Activité numérique : déterminer, à l’aide
d’un langage de programmation, l’état
final d’un système, siège d’une trans-
formation, modélisée par une réaction
à partir des conditions initiales et va-
leur de la constante d’équilibre.
. ...................................................................................
Propriétés de l’eau liquide, paramètres ca- On rappelle sommairement les acquis an-
ractérisant l’eau en tant que solvant, disso- térieurs des élèves autour du caractère po-
lution, solvatation, l’eau solvant polaire, io-
nisé et ionisant. laire de la molécule d’eau et du phénomène
319
Programme de Chimie en première année TSI
Réactions acido-basiques
LXXXIX
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Couple acide - base de Bronsted. On rappelle brièvement les notions sui-
Couples acido-basiques de l’eau. vantes, rencontrées dans les niveaux an-
Exemples usuels d’acides et bases : nom, térieurs : définition d’acide et base se-
formule et nature – faible ou forte – des lon BRONSTED, échelle du p H , autopro-
acides sulfurique, nitrique, chlorhydrique, tolyse de l’eau, caractère ampholyte de
phosphorique, acétique, de la soude, l’ion l’eau. Il s’agit d’une introduction à partir
d’exemples concrets. On se limite aux es-
hydrogénocarbonate, l’ammoniac. pèces solubles.
. ...................................................................................
Réaction acido-basique : échange proto-
nique entre l’acide d’un couple et la base
d’un autre couple.
Constante d’acidité d’un couple en solution
aqueuse K a , pK a .
. ...................................................................................
Diagramme de prédominance, diagramme On présente l’échelle de force d’acidité des
de distribution des espèces acido-basiques acides pour la même concentration.
en fonction du p H . Les courbes représentant les concentra-
tions de l’acide et de la base conjuguée en
fonction du p H sont exigibles.
. ...................................................................................
Prévision du caractère total de la réaction Dans certains cas, que l’on précisera à l’aide
par évaluation de ∆pK a . Règle du gamma de quelques exemples, l’écart de pK a peut
(γ) . renseigner sur le caractère quantitatif de la
réaction.
. ...................................................................................
Cas où plusieurs réactions acide-base sont
possibles, réaction prépondérante. Seules sont envisagées les situations où une
réaction prépondérante, permet de détermi-
ner l’état final d’un système.
On privilégiera l’utilisation des diagrammes
320
Chapitre Chimie dans la première année TSI
Réactions de complexation
XC
Programme Commentaires
. ...................................................................................
On introduira la nomenclature des com-
Couple donneur-accepteur de ligand. plexes au fur et à mesure des besoins.
Constante d’équilibre de la réaction de dis-
sociation :
MLn ) n+ –
−−− − M + nL
−−
*
. ...................................................................................
Constante de formation d’un complexe. Do- Sur des exemples on traitera la compétition
maines de prédominance du complexe et de entre deux ligands ou entre deux centres
l’ion libre en fonction de pL . Constante de métalliques.
formation globale.
. ...................................................................................
321
Programme de Chimie en première année TSI
autre précipité.
On traite le cas d’un hydroxyde métallique
amphotère en exercice.
. ...................................................................................
Réactions d’oxydoréduction
XCII
Le contenu de cette partie permet d’aborder les différents concepts associés aux phénomènes
d’oxydo-réduction en solution aqueuse. La relation de Nernst (admise en première année)
ainsi que la relation entre la constante thermodynamique d’équilibre d’une réaction d’oxydo-
réduction et les potentiels standard permettent de prévoir l’évolution des systèmes et le
caractère favorisé des transformations.
Afin de pouvoir étudier l’influence du milieu sur les espèces oxydantes ou réductrices
présentes, les acquis sur les réactions acido-basiques, de précipitation-solubilisation et de
complexation en solution aqueuse sont réinvestis.
322
Chapitre Chimie dans la première année TSI
323
Programme de Chimie en première année TSI
programmation, pour l’exploitation des mesures expérimentales dans le cadre d’un réacteur
fermé parfaitement agité.
Les méthodes colorimétrique, conductimétrique, pH-métrique, spectrophotométrique sont
utilisées dans l’approche expérimentale pour suivre l’évolution d’une concentration ou
d’une grandeur physique au fil du temps. Les phénomènes de catalyse sont traités en exer-
cices ou lors de travaux pratiques.
Les objectifs principaux de cette partie sont :
effectuer une distinction entre les mondes des objets et des phénomènes (systèmes
physico-chimiques, transformations chimiques) et le monde des modèles (réaction chi-
mique comme modèle d’une transformation, lois d’évolution temporelle comme modèle
macroscopique de l’évolution) ;
exploiter les outils de description ou d’analyse expérimentale des systèmes chimiques
pour modéliser leur évolution ;
confronter les prévisions d’un modèle avec des résultats expérimentaux ;
traduire, en langage de programmation, les démarches mises en œuvre pour déterminer
l’état final d’un système ou pour exploiter des résultats expérimentaux et les confronter
à des modèles.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Vitesses en cinétique chimique : On souligne que la définition et la mesure
- Vitesses de consommation d’un réactif et de ces vitesses sont indépendantes de l’écri-
de formation d’un produit dans le cas d’un ture de l’équation bilan de la réaction.
réacteur fermé de composition uniforme, On rappelle brièvement la définition de
1 dξ
- Vitesse volumique de réaction : v = la vitesse volumique de réaction vue en
V dt
pour une transformation modélisée par une deuxième année du baccalauréat et on l’ex-
réaction chimique unique supposée sans ac-
cumulation d’intermédiaires. prime en fonction des vitesses de formation
et de disparition d’un constituant.
. ...................................................................................
Facteurs cinétiques. On commence par rappeler les résultats de
l’étude qualitative des facteurs cinétiques
(concentration, température, catalyseur)
faite en deuxième année du baccalauréat,
ensuite on approfondit l’étude quantitati-
vement pour les facteurs température et
concentration.
. ...................................................................................
On souligne que l’ordre est une notion ex-
Définition d’un ordre périmentale.
324
Chapitre Chimie dans la première année TSI
. ...................................................................................
Réaction avec ordre et cœfficient de vi-
tesse1.
Réaction sans ordre.
Loi expérimentale d’ARRHÉNIUS, énergie
d’activation.
. ...................................................................................
Lois de vitesse pour les réactions chimiques À l’occasion de travaux pratiques, on montre
l’intérêt des méthodes différentielle et inté-
présentant un ordre zéro, un ou deux, ordre grale pour la détermination de l’ordre.
global, ordre apparent.
. ...................................................................................
Dégénérescence de l’ordre. Les travaux pratiques donnent l’occasion
de rencontrer des situations de dégéné-
rescence de l’ordre et de rechercher dans
quelle mesure des résultats expérimentaux
sont compatibles avec l’hypothèse d’un
ordre donné.
. ...................................................................................
Temps de demi-réaction. On rappelle la notion de temps de demi-
réaction et on complète l’étude en exami-
nant d’autres cas (exemple : deux réac-
tifs mélangés en proportions stœchiomé-
triques).
On rappelle le temps de demi-vie d’un nu-
cléide radioactif lors d’une transformation
nucléaire.
Activité numérique : mettre en œuvre la
méthode d’Euler à l’aide d’un langage de
programmation pour simuler l’évolution
temporelle de la concentration des consti-
tuants.
. ...................................................................................
325
Programme de Chimie en première année TSI
se basant sur les analogies des propriétés chimiques des corps simples.
Les programmes des classes antérieures contiennent un certain nombre de notions sur la
structure de la matière. Dans les programmes de chimie des classes préparatoires la structure
de la matière est traitée avec une approche différente. Sauf mention contraire, on reprendra
complètement ces notions.
Les objectifs principaux de cette partie sont :
326
Chapitre Chimie dans la première année TSI
327
Programme de Chimie en première année TSI
328
Chapitre Chimie dans la première année TSI
Mise en solution d’une espèce chimique sation d’une extraction et aux principes de
moléculaire ou ionique. la Chimie Verte.
. ...................................................................................
329
Programme de Chimie en première année TSI
. ...................................................................................
Exemple de la structure cubique faces
centrées (CFC)
Description de la structure CFC.
Population et coordinence.
Compacité et masse volumique.
Sites interstitiels, sites tétraédriques et sites
octaédriques.
. ...................................................................................
Différents types de cristaux Toute étude des propriétés de la liaison mé-
Cristaux métalliques : exemples de cristaux tallique est hors programme.
compacts (HC et CFC) et non compacts On traite en exercice, la coordination des
(CC) Cristaux ioniques : description de la ions, les rayons ioniques, la masse volu-
structure de type CsCl, NaCl et ZnS blende. mique sur un exemple de structure ionique.
Les cristaux moléculaires sont hors pro-
Cristaux covalents. gramme.
. ...................................................................................
ANNEXES
Liste de matériel
XCVI
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Matériel
330
Chapitre Chimie dans la première année TSI
Spectrophotomètre UV-visible
pH-mètre et électrodes de mesure
Voltmètre et électrodes de mesure
Conductimètre et cellule de mesure
Thermomètre
Balance de précision
331
Programme de Chimie en première année TSI
Exemples d’équations différentielles non li- Utiliser l’équation caractéristique pour trou-
néaires. ver la solution générale de l’équation sans se-
cond membre. Prévoir le caractère borné ou
non de ses solutions (critère de stabilité).
Trouver l’expression des solutions lorsque
f (x) est constante ou de la forme A exp(λx)
avec λ complexe. Trouver la solution de
l’équation complète correspondant à des
conditions initiales données. Représenter gra-
phiquement cette solution.
Obtenir une intégrale première d’une équa-
tion de Newton x ′′ = f (x) et l’exploiter
graphiquement. Séparer les variables d’une
équation du premier ordre à variables sépa-
rables.
Faire le lien entre les conditions initiales et le
graphe de la solution correspondante.
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
et ln(1 + x)
Primitive et intégrale.
Valeur moyenne.
Représentation graphique d’une fonction.
332
Chapitre Chimie dans la première année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
333
Programme de Physique en deuxième année MP
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
334
Programme
de Physique
en deuxième année MP
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Physique en deuxième année MP
Préambule
Objectifs de formation en physique
XCIX
La réforme du programme de physique de la classe de MP est rendue nécessaire par l’évo-
lution des contextes, scientifique, technique et pédagogique, sur le plan international. Elle
permettra de réduire le décalage croissant entre la physique enseignée et la physique
pratiquée telle qu’elle se manifeste en permanence via ses applications technologiques et
numériques. Elle s’appuie sur les acquis déjà travaillées au secondaire qualifiant et en classe
de MPSI. Le programme de physique de la filière MP vise à préparer les élèves de la deuxième
année de classe préparatoire aux différents concours et à apporter les connaissances fon-
damentales indispensables à la formation générale d’un futur, ingénieur, enseignant ou
chercheur.
La physique est une science à la fois théorique et expérimentale. Elle permet de découvrir
l’Univers de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand en passant par les échelles inter-
médiaires de la vie de tous les jours. Son enseignement s’appuie sur une approche théorique
mathématisée de la discipline et vise à élaborer des modèles, des plus simples aux plus
complexes, qui seront confrontés à l’expérience. Ces deux composantes de la démarche
scientifique s’enrichissent mutuellement et de façon cohérente. La formation dispensée
au cours des deux années de préparation doit ainsi, dans une approche équilibrée entre
théorie et expérience, apporter à l’élève les outils conceptuels et méthodologiques pour lui
permettre de comprendre le monde naturel et technique qui l’entoure et de faire l’analyse
critique des phénomènes étudiés. Les méthodes utilisées doivent encourager l’élève à de-
venir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la science
et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus d’études
dans les grandes écoles.
336
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème " Mesures et incertitudes
". Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en
langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les outils
numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu
337
Programme de Physique en deuxième année MP
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de physique,
empreinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute ques-
tion du programme :
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
338
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
339
Programme de Physique en deuxième année MP
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
340
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
concepts.
D’un autre côté, l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
341
Programme de Physique en deuxième année MP
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la mesure
et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique . . .) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir) ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
342
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
343
Programme de Physique en deuxième année MP
344
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
345
Programme de Physique en deuxième année MP
346
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Électronique
1/Utilisation d’une
Connaître des caractéristiques essentielles d’un
station d’acquisition et
appareil à l’aide de sa notice ou directement de
de traitement
l’appareil : impédance d’entrée, impédance de
automatique des données
sortie, bande passante selon le cas.
Maîtriser l’utilisation des instruments électro-
niques.
347
Programme de Physique en deuxième année MP
5/ Traitement numérique
Confronter les résultats expérimentaux aux ex-
d’un signal (2/2) :
pressions théoriques.
filtrage numérique
Déterminer rapidement le type de filtre étudié
et de sa fréquence de coupure.
Tracer le diagramme de BODE expérimental en
gain et en phase.
6/ Modulation et
Obtenir la réponse d’un filtre à un signal cré-
démodulation
neau et à un signal triangulaire.
d’amplitude (1/2)
Mettre en évidence du caractère intégrateur
ou dérivateur d’un filtre dans son diagramme
asymptotique.
348
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
7/ Modulation et
Observer les limitations dues aux imperfections
démodulation
de l’amplificateur linéaire intégré : limitations
d’amplitude (2/2)
en courant, en tension et en fréquence.
Détecter, dans un montage à ALI, les manifes-
tations de la vitesse limite de balayage et de la
saturation de l’intensité du courant de sortie.
Produire un signal par multiplication de si-
gnaux.
Mettre en œuvre la modulation d’amplitude.
8/ Conversion
Décrire le spectre d’un signal modulé.
alternatif-continu.
Réaliser la démodulation d’amplitude par détec-
tion de crête.
Réaliser la démodulation synchrone.
349
Programme de Physique en deuxième année MP
10/ Oscillateurs de
Détecter le caractère non linéaire d’un système
relaxation.
par l’apparition de nouvelles fréquences.
Savoir échantillonneur par multiplication de
deux signaux
Connaître le principe d’un échantillonneur et
d’un échantillonneur-bloqueur.
Mettre en œuvre un convertisseur analo-
gique/numérique et un traitement numérique
afin de réaliser un filtre passe-bas.
Utiliser un convertisseur numé-
rique/analogique pour restituer un signal
analogique.
Mettre en évidence et étudier le phénomène
de repliement de spectre dû à l’échantillonnage
lors de l’utilisation d’un oscilloscope numérique
ou d’une carte d’acquisition.
Mettre en œuvre un oscillateur quasi-sinusoïdal
et un oscillateur de relaxation.
Analyser les spectres des signaux générés lors
de la mise en œuvre d’un oscillateur.
Optique
350
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
13/ Interféromètre de
Procéder à l’évaluation des incertitudes-types
MICHELSON : réglage
B et leur propagation à l’aide d’un langage de
et mesures optiques (1/2)
programmation.
Visualiser les spectres d’émission atomique du
sodium, du mercure et de l’hydrogène.
Déterminer un spectre à l’aide d’un spectro-
mètre à fibre optique.
Obtenir, observer et analyser quantitativement
des figures d’interférences.
14/ Interféromètre de
Prendre conscience de la très forte sensibilité
MICHELSON : réglage
des méthodes interférométriques.
et mesures optiques (2/2)
Savoir réaliser un protocole de réglage en
contrôlant les étapes successives.
Régler l’interféromètre de MICHELSON com-
pensé en lame d’air, au contact optique et coin
d’air.
Obtenir, observer et analyser les franges de la
lame d’air.
Obtenir, observer et analyser les franges du coin
d’air.
Mesurer le déplacement du miroir mobile d’un
interféromètre de MICHELSON.
351
Programme de Physique en deuxième année MP
Mécanique
352
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Thermodynamique
353
Programme de Physique en deuxième année MP
354
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
CV.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
355
Programme de Physique en deuxième année MP
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme de physique comporte une introduction spécifique indiquant
les objectifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en
deux colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles.
Le professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique
soit développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de faciliter
la transition entre l’enseignement secondaire et le système des classes préparatoires. Pour
atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
356
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Les intitulés de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
2- Mécanique du solide
2-Mécanique 14 363
357
Programme de Physique en deuxième année MP
3.3-Induction électromagnétique
8 370
358
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
6.2-Éléments de thermodynamique
statistique 8 384
7.1-Équation de SCHRÖDINGER
4 387
ÉLECTROCINÉTIQUE
CVI
Ce thème renforce et complète l’étude des circuits électriques menée en première année. Il
permet d’aborder l’étude du traitement d’un signal périodique par un système linéaire. Les
composants électroniques au programme de seconde année MP sont les mêmes que ceux du
programme de première année MPSI. En particulier, aucune connaissance particulière sur
les diodes et les diodes Zener ne peut être exigée.
La composante expérimentale est très forte dans cette partie et les savoir-faire expérimen-
taux exigibles ont vocation à être principalement développées au cours de séances de travaux
pratiques.
359
Programme de Physique en deuxième année MP
360
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
361
Programme de Physique en deuxième année MP
La problématique de la transmission d’un signal temporel codant une information est abor-
dée dans l’étude et la réalisation d’une modulation, en relation avec la partie du programme
consacrée à la propagation des ondes électromagnétiques et le traitement du signal. Dans un
premier temps, on fait une présentation sommaire du multiplieur analogique puis on aborde
362
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
MÉCANIQUE DU SOLIDE
CVII
Le programme de mécanique de MP vise à compléter les acquis de mécanique du cours de
MPSI. Il est consacré à la mécanique du solide.
Les notions relatives à une système fermé de points matériels sont introduite sans forma-
lisme excessif et constituent une introduction à l’étude du solide.
Les lois de la mécanique des systèmes sont formulées pour les systèmes fermés. Aucune
connaissance ne peut être exigée sur la mise en œuvre de ces lois pour un système ouvert.
363
Programme de Physique en deuxième année MP
364
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
fermé.
. ...................................................................................
Barycentre d’un système de points.
Référentiel barycentrique. On utilise indifféremment, centre de masse,
barycentre ou centre d’inertie.
On exploite les symétries pour prévoir la
position du barycentre d’un système homo-
gène.
. ...................................................................................
Définition d’un solide. On différencie un solide d’un système dé-
Champ des vitesses d’un solide formable.
. ...................................................................................
Description du mouvement d’un solide On décrit une translation rectiligne ainsi
dans deux cas particuliers : qu’une translation circulaire. On décrit la
• mouvement de translation ; trajectoire d’un point quelconque du solide
et on exprime sa vitesse en fonction de sa
• mouvement de rotation autour d’un axe
fixe. distance à l’axe et de la vitesse angulaire.
. ...................................................................................
Contact entre deux solides. On suppose le contact ponctuel.
Vitesse de glissement.
Mouvements de glissement, de roulement
et de pivotement.
. ...................................................................................
Cinétique d’un solide
. ...................................................................................
Quantité de mouvement (ou résultante ci- On établit l’expression de la quantité de
nétique) d’un système de points. Lien avec mouvement pour un système de points ma-
tériel sous la forme :
→
− →
−
la vitesse du centre de masse d’un système P = m V (G/R)
fermé. On se limite à la définition et à l’utilisation
Moment cinétique en un point et par rap- du moment d’inertie.
port à un axe orienté. Tout calcul de moment d’inertie est hors
Moment cinétique d’un solide en rotation programme.
autour d’un axe, moment d’inertie.
Énergie cinétique.
Énergie cinétique d’un solide en rotation
autour d’un axe fixe.
. ...................................................................................
Dynamique du solide
. ...................................................................................
Forces intérieures, forces extérieures. On peut utiliser indifféremment les termes
"forces", "actions" ou "efforts".
365
Programme de Physique en deuxième année MP
366
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
ÉLECTROMAGNÉTISME
CVIII
L’enseignement de l’électromagnétisme de la classe de MP s’inscrit dans la continuité du
thème " Électromagnétisme " du programme de MPSI. Il aborde trois régimes :
1. le régime statique : l’électrostatique et la magnétostatique, abordées en première année
et complétées par une approche locale en deuxième année.
2. le régime lentement variable : l’induction électromagnétique dans le cadre de l’ARQP.
3. le régime variable quelconque : propagation des ondes électromagnétiques intégrée dans
la partie physique des ondes.
L’étude de l’électrostatique et de la magnétostatique n’est pas centrée sur les calculs mais sur
les propriétés des champs. Aucune technicité mathématique n’est recherchée dans les calculs
; ces derniers ne concernent que des situations proches du cours et d’intérêt pratique évident
367
Programme de Physique en deuxième année MP
→
− →
−
; en revanche, on insiste sur la comparaison des propriétés respectives de E et B .
Le formalisme quadridimensionnel, la transformation relativiste des champs, le vecteur
→
− →
−
excitation électrique D et le vecteur excitation magnétique H sont exclus.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
368
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
369
Programme de Physique en deuxième année MP
370
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
371
Programme de Physique en deuxième année MP
372
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
373
Programme de Physique en deuxième année MP
notion d’onde stationnaire. L’importance des conditions aux limites imposées sur la quanti-
fication des solutions est soulignée. L’étude du rayonnement dipolaire repose sur l’analyse
et l’exploitation des expressions des champs, qui sont admises. Elle est l’occasion d’étudier
une modélisation du phénomène de diffusion d’une onde électromagnétique par un atome
et d’en analyser les conséquences.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
• comprendre le rôle joué par une équation différentielle dans l’étude de l’évolution tempo-
relle d’un système physique ;
• relier linéarité et superposition ; • interpréter physiquement et savoir reconnaître la forme
analytique d’un signal qui se propage ;
• relier conditions aux limites et quantification, conditions aux limites et décomposition en
ondes stationnaires ;
• interpréter l’expression à grande distance du champ électromagnétique d’un dipôle élec-
trique oscillant.
Dans cette partie, on s’appuie sur une approche expérimentale ou sur des logiciels de simu-
lation pour permettre aux élèves de faire le lien entre l’observation de signaux (acoustiques,
électriques, électromagnétiques) qui se propagent et la traduction mathématique de cette
propagation.
L’étude de la propagation des ondes électromagnétiques est limitée au vide, au plasma et à
un conducteur métallique (effet de peau, absorption).
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Équations de propagation des champs dans On explique le caractère idéal du modèle de
une région sans charges ni courants. l’onde plane.
Onde plane dans l’espace vide de charge
et de courant. Solutions de l’équation de On souligne le caractère idéal du modèle
d’ALEMBERT à une dimension cartésienne. de l’onde plane harmonique et on montre
Structure de l’onde plane progressive. As- simplement (grâce à l’analyse de FOURIER)
pects énergétiques. qu’une telle onde constitue une compo-
Cas particulier de l’onde plane monochro- sante élémentaire d’un paquet d’ondes.
matique (harmonique ou sinusoïdale). Dé- On fait apparaître le rôle simplificateur de
phasage, double périodicité spatiale et tem- la notation complexe pour les ondes pro-
porelle. Vecteur d’onde. Relation de disper- gressives harmoniques.
sion. On associe à chaque domaine du spectre
des ondes électromagnétiques des applica-
Domaines spectraux et applications des tions.
ondes électromagnétiques.
374
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
. ...................................................................................
Les polariseurs et les lames à retard sont
États de polarisation d’une onde plane pro- introduits de façon simple en TP.
gressive monochromatique.
Onde plane progressive monochromatique
polarisée rectilignement ou circulairement.
. ...................................................................................
Propagation d’une onde plane transverse Le plasma est considéré comme un milieu
progressive monochromatique dans un dilué localement neutre et dont les charges
plasma dilué. sont sans interaction entre elles et où les
Conductivité complexe du milieu. Fréquence ions sont immobiles. On donne l’ordre de
de coupure. Dispersion, relation de disper- grandeur de la fréquence de coupure dans
sion. Ondes évanescentes. le cas de l’ionosphère.
Cas de l’ionosphère. L’objectif de cette étude est d’introduire la
Vitesse de phase et vitesse de groupe. Pro- notion de dispersion.
pagation d’un paquet d’ondes dans un mi-
lieu linéaire faiblement dispersif. On associe la vitesse de groupe à la propa-
gation de l’enveloppe du paquet d’ondes.
L’étude de la propagation dans les milieux
matériels est hors programme.
. ...................................................................................
Propagation d’une onde électromagnétique On établit et on interprète l’expression de la
dans un milieu ohmique en régime lente- longueur caractéristique d’atténuation de
ment variable. l’onde électromagnétique dans un milieu
Effet de peau. ohmique.
. ...................................................................................
375
Programme de Physique en deuxième année MP
OPTIQUE
CX
On se restreint au domaine d’approximation où une description de la lumière par des ondes
scalaires est suffisante.
Le formalisme utilisé en optique a son importance dans la modélisation des phénomènes dé-
crits. On veillera donc à privilégier les aspects expérimentaux et à utiliser tous les supports
de visualisation (expériences de cours, simulations, animations,...) pour aider les élèves dans
376
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
377
Programme de Physique en deuxième année MP
mince sur une onde dans l’approximation On associe une description de la formation
de GAUSS. des images en termes de rayon lumineux et
en termes de surfaces d’onde.
On précise la propriété énonçant que le che-
min optique séparant deux points conju-
gués est indépendant du rayon lumineux
choisi.
Le théorème de MALUS-DUPIN est admis.
. ...................................................................................
Modèle d’émission. Relation (admise) entre Modèle d’émission. Relation (admise) entre
le temps de cohérence et la largeur spec-
trale le temps de cohérence et la largeur spec-
trale.On donne l’ordre de grandeur du
temps de cohérence ∆ f ∆t ≃ 1 de quelques
radiations visibles. On utilise la relation
pour relier le temps de cohérence à la lar-
geur spectrale ∆λ de la radiation.
. ...................................................................................
Récepteurs. Éclairement ou intensité lumi-
neuse. Densité spectrale. On donne l’ordre de grandeur du temps de
réponse de quelques récepteurs de lumière
et on évoque leurs conséquences sur la dé-
tection des signaux lumineux.
. ...................................................................................
378
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
379
Programme de Physique en deuxième année MP
380
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
381
Programme de Physique en deuxième année MP
THERMODYNAMIQUE
CXI
Le cours de thermodynamique en deuxième année MP est consacré à la conduction (ou
diffusion) thermique et à des éléments de thermodynamique statistique en relation avec le
cours de thermodynamique de première année. Il est souhaitable, à l’occasion d’exercices ou
de problèmes, de reprendre certains acquis de thermodynamique (en particulier les premier
et second principes) enseignés en première année.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Les modes de transfert thermique d’énergie On présente les modes de transfert ther-
: conduction, convection et rayonnement. mique d’énergie et on donne des exemples.
. ...................................................................................
Flux thermique. On effectue un bilan local d’énergie interne
→
−
Vecteur densité de flux thermique j Q pour un solide dans le cas d’une situation à
. Conductivité thermique. une variable d’espace.
382
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
383
Programme de Physique en deuxième année MP
384
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
est l’occasion de procéder à une évaluation des capacités thermiques des gaz et des solides.
Soulignons que le calcul de la pression cinétique et la théorie cinétique des gaz ne relèvent
pas du programme.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
Facteur de BOLTZMANN
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
Modèle de l’atmosphère isotherme. On rappelle la variation de la pression
avec l’altitude dans l’hypothèse d’une at-
mosphère isotherme déjà vue en première
année
. ...................................................................................
Poids de BOLTZMANN d’une particule in- On interprète la loi du nivellement baromé-
dépendante à l’équilibre avec un thermo-
stat. trique avec le poids de BOLTZMANN.
On compare le terme k B T à des écarts
d’énergie et on estime les conséquences
d’une variation de température.
. ...................................................................................
385
Programme de Physique en deuxième année MP
ture T d’un ensemble de N particules dans latives d’énergie régressent quand la taille
un puits de potentiel infini. du système augmente et on associe cette
régression au caractère quasi-certain des
grandeurs thermodynamiques.
On donne des exemples de systèmes modé-
lisables par un système à deux niveaux et
on détermine l’énergie moyenne et la capa-
cité thermique de ce système. On interprète
l’évolution de l’énergie moyenne avec la
température, notamment les limites, basse
et haute température.
On relie les fluctuations d’énergies à la ca-
pacité thermique.
On détermine l’énergie moyenne d’un en-
semble de particules à une température
donnée, dans la limite où l’énergie de confi-
nement est faible devant l’énergie d’agita-
tion thermique.
On relie l’expression de l’énergie moyenne
en fonction de la température au théorème
de l’équipartition de l’énergie.
. ...................................................................................
386
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
PHYSIQUE QUANTIQUE
CXII
Cette partie est une introduction au monde quantique. Elle s’inscrit dans la continuité du
programme de la classe de terminale scientifique et de la classe de MPSI.
Dans une approche descriptive et qualitative, on aborde les concepts de la dualité onde-
corpuscule, de la fonction d’onde et de son interprétation probabiliste. Les ondes station-
naires étudiées dans la partite (Physique des ondes) permettent d’illustrer le rôle des condi-
tions aux limites dans l’apparition de modes propres et de préparer à la quantification de
l’énergie en mécanique quantique.
Dans un deuxième temps, on donne aux étudiants leurs premiers outils quantitatifs d’analyse.
Le cœur de cet enseignement est construit sur la mécanique ondulatoire de SCHRÖDINGER
et propose des résolutions complètes d’exemples simples mais fondamentaux pour la bonne
compréhension de problèmes plus complexes : particule dans une marche de potentiel et
effet tunnel, particule dans un puits de potentiel infini et quantification de l’énergie d’une
particule confinée.
On se limitera à l’introduction heuristique de la dualité onde/particule et de la densité de
courant de probabilité pour une particule libre sans développer la notion de paquet d’ondes.
L’accent doit être mis sur l’interprétation et l’exploitation des résultats et non pas sur les
calculs, non exigibles pour l’exemple plus délicat de la barrière de potentiel. Le professeur
pourra au contraire, s’il le souhaite, proposer des analyses de graphes, des exploitations de
formules analytiques fournies, des estimations numériques, des simulations. . . afin d’aborder
des modélisations plus réalistes.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
CXII.1
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
Fonction d’onde d’une particule sans spin On interprète en termes de probabilité l’am-
et densité de probabilité de présence. plitude d’une onde associée à une particule.
On utilise le caractère linéaire de l’équation
Équation de SCHRÖDINGER à une dimen- (principe de superposition).
sion dans un potentiel V (x). On procède à la séparation des variables
temps et espace.
387
Programme de Physique en deuxième année MP
→
− ħ→−
j = |Ψ|2 k fournie de la densité de courant de probabi-
m
lité par analogie avec la densité de courant
électrique.
. ...................................................................................
CXII.3 États stationnaires d’une particule dans des potentiels constants par
morceaux
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
États stationnaires d’une particule dans le On cite des exemples physiques illustrant
388
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
389
Programme de Physique en deuxième année MP
ANNEXES
Liste de matériel
CXIII
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des pro-
grammes et que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec
l’aide d’une notice simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors
d’épreuves d’évaluation n’est pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompa-
gner d’instructions appropriées et d’une introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur Interféromètre de
MICHELSON
390
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence avec mo-
2/ Électronique dulation interne en fréquence et sortie d’une tension image
de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Capteur de pression
Webcam avec logiciel dédié
Caméra thermique
5/
Thermomètre
Thermodynamique
Thermocouple
Thermistance
Capteur infra-rouge
6/ Électromagné- Teslamètre
tisme
391
Programme de Physique en deuxième année MP
392
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Exemples d’équations différentielles non li- Utiliser l’équation caractéristique pour trou-
néaires. ver la solution générale de l’équation sans se-
cond membre. Prévoir le caractère borné ou
non de ses solutions (critère de stabilité).
Trouver l’expression des solutions lorsque
f (x) est constante ou de la forme A exp(λx)
avec λ complexe. Trouver la solution de
l’équation complète correspondant à des
conditions initiales données. Représenter gra-
phiquement cette solution.
Obtenir une intégrale première d’une équa-
tion de Newton x ′′ = f (x) et l’exploiter
graphiquement. Séparer les variables d’une
équation du premier ordre à variables sépa-
rables.
Faire le lien entre les conditions initiales et le
graphe de la solution correspondante.
393
Programme de Physique en deuxième année MP
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
; ln(1 + x) et à l’ordre 2 des fonctions cos(x)
et sin(x)
Primitive et intégrale. Interpréter l’intégrale comme une somme de
contributions infinitésimales, en lien avec la
méthode des rectangles en mathématiques.
Valeur moyenne. Exprimer la valeur moyenne sous forme
d’une intégrale. Connaître la valeur moyenne
sur une période des fonctions cos(x) ;sin(x) ;
cos2 (x) et sin2 (x)
Représentation graphique d’une fonction.
Développement en série de FOURIER d’une Déterminer un comportement asymptotique
fonction périodique. ; rechercher un extremum local. Utiliser des
échelles logarithmiques ; identifier une loi de
puissance à une droite en échelle log-log.
Utiliser un développement en série de FOU-
RIER fourni par un formulaire.
394
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
395
Programme de Physique en deuxième année MP
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la diffé-
gradient et la différentielle. rentielle. Citer l’expression de la différentielle
en fonction des dérivées partielles. Citer l’ex-
pression du gradient en coordonnées carté-
siennes ; utiliser un formulaire fourni en co-
ordonnées cylindriques ou sphériques. Utili-
ser le fait que le gradient d’une fonction f est
perpendiculaire aux surfaces iso-f et orienté
dans le sens des valeurs de f croissantes.
396
Chapitre Physique dans la deuxième année MP
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
397
Programme de Chimie en deuxième année MP
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
398
Programme
de Chimie
en deuxième année MP
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en deuxième année MP
Préambule
400
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces capacités dans
un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet également de
développer des savoir-faire utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique ou la dé-
composition d’un problème complexe en étapes plus simples. Ces activités offrent aux élèves
la possibilité :
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les outils
numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration ... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu.
401
Programme de Chimie en deuxième année MP
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de chimie, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
o de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
o d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
o d’en rechercher l’impact pratique ;
o de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de
la science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son
cursus d’études dans les grandes écoles.
402
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Rappelons que la voie MP s’adresse aux élèves intéressés par une approche théorique des
questions scientifique. Cette voie est conçue de manière à développer conjointement l’in-
tuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur, sans oublier l’approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
403
Programme de Chimie en deuxième année MP
Dans la première partie, sont décrits l’organisation de la formation expérimentale et les ob-
jectifs de cette formation que les élèves doivent développer et acquérir à la fin de l’année
scolaire. La mise en œuvre de la formation expérimentale doit s’appuyer sur des probléma-
tiques concrètes et clairement identifiées. Elles doivent être programmées par l’enseignant
de façon à assurer un apprentissage progressif de l’ensemble des connaissances et des savoir-
faire attendus.
La seconde partie, intitulée " Contenus thématiques ", est structurée autour de quatre thèmes.
Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-faire
dont l’assimilation par les élèves est requise. Il est recommandé d’aborder les items de cette
partie qui se prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou par une
simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant pendant
le cours éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif et collectif,
ce qui permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité du
professeur.
Pour faciliter la progressivité des acquisitions, pour tenir compte des contraintes liées à la
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des quatre thèmes de cette partie dans l’ordre suivant :
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
404
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
405
Programme de Chimie en deuxième année MP
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
o de faire utiliser le matériel sophistiqué (carte d’acquisition, pH-mètre-millivoltmètre,
spectrophotomètre à fibre optique · · · ) de façon consciente. La mesure effectuée avec
l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux doivent
être clairs pour les élèves ;
o d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être motivées et pas seulement être dérivées du fait qu’ils veulent
minimiser l’effort à fournir ;
o de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait de faire
la théorie avant le TP ou les laisser découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
406
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
407
Programme de Chimie en deuxième année MP
408
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
L’apprentissage et le respect des règles de sécurité dans les laboratoires et les salles de tra-
vaux pratiques visent d’une part à réduire les risques liés aux activités expérimentales et
d’autre part à sensibiliser les élèves au respect de la législation ainsi qu’à l’impact de leur
activité sur l’environnement. L’élève doit adopter une approche méthodique, prudente et
soignée et se concentrer sur ce qu’il est en train de faire.
La prévention des différents risques repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installa-
tions électriques, mécaniques, thermodynamiques, . . . et des matériels exploités et, d’autre
part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opération sur ou à
proximité des différentes installations.
Dans le laboratoire de chimie on insistera sur le respect des règles générales de sécurité.
Chaque fois qu’un produit chimique est utilisé, son pictogramme est précisé et sa significa-
tion est clairement indiquée, ainsi que les phrases H (H de Hazard/danger) et les phrases
P (prévention). Les phrases H remplacent les anciennes phrases R et décrivent les risques
d’une substance. Les phrases P (prévention) remplacent les anciennes phrases S et spécifient
les mesures de sécurité qui doivent être suivies lors de la manipulation de ces substances. Des
savoirs et des « savoir-faire » sont attachés au thème « Prévention du risque au laboratoire
de physique et de chimie ». Ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
1/ Prévention des risques au labora-
toire Adopter une attitude responsable et adap-
tée au travail en laboratoire.
Développer une attitude autonome dans la
prévention des risques.
. ...................................................................................
Risque chimique Relever les indications sur le risque associé
Règles de sécurité au laboratoire. Classes au prélèvement, au mélange et au stockage
des produits chimiques et adopter une atti-
et catégories de danger. Pictogrammes de tude responsable lors de leur utilisation.
sécurité pour les produits chimiques. Men-
409
Programme de Chimie en deuxième année MP
410
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
. ...................................................................................
2/ Prévention de l’impact environne- Adapter le mode d’élimination d’une es-
mental pèce chimique ou d’un mélange en fonction
Traitement et rejet des espèces chimiques. des informations recueillies sur la toxicité
ou les risques. Sélectionner, parmi plusieurs
modes opératoires, celui qui minimise les
impacts environnementaux.
. ...................................................................................
Solutions aqueuses
411
Programme de Chimie en deuxième année MP
Thermodynamique chimique
412
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
CXXII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
413
Programme de Chimie en deuxième année MP
écrans d’appareil de mesure ou de visualisation et précisant bien les choix des paramètres
de mesure (amplitudes, fréquences, calibres, etc.) ;
interprétant les différentes courbes et mesures en relation avec les résultats théoriques
fournis.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme de chimie a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de
faciliter la transition entre l’enseignement secondaire le système des classes préparatoires.
Pour atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir-faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en chimie
;
o de coordonner entre les enseignements de mathématiques, sciences industrielles, infor-
matique, physique et chimie utilisant des outils souvent communs, pour faciliter le tra-
vail d’assimilation des élèves. Ceci rejette tout cloisonnement des enseignements scienti-
fiques et suppose au contraire une concertation étroite au sein de l’équipe pédagogique.
414
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
1- Thermodyna-
mique des systèmes 1.2- Équilibres chimiques en systèmes 6 418
chimiques fermés
4 423
2.3-Phénomène de corrosion humide
et électrochimique
415
Programme de Chimie en deuxième année MP
416
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
. ...................................................................................
• Loi de HESS, expression de ∆r H o en fonc-
tion des enthalpies standard de formation
∆ f H o des constituants à une température
donnée.
• Grandeurs standard ∆r H o , ∆r S o et ∆r C po
de réaction chimique.
• Signe de ∆r H o : définition d’une réaction
endothermique ou exothermique.
• - Signe de ∆r S o et production du désordre
par la réaction.
. ...................................................................................
Grandeurs standard de formation d’un
corps.
. ...................................................................................
Loi de HESS, expression de ∆r H o en fonc-
tion des enthalpies standard de formation
∆ f H o des constituants à une température
donnée.
. ...................................................................................
Approximation d’ELLINGHAM‘ On signale que ∆r H o , ∆r S o et ∆r C po dé-
Discontinuité de ∆r H o , ∆r S o et ∆r C po lors pendent de la température et on se placera
d’un changement d’état d’un constituant. dans toute la suite dans le cadre de l’ap-
Utilisation des tables thermodynamiques proximation d’ELLINGHAM.
Les relations de KIRCHHOFF sont hors pro-
pour les calculs des grandeurs de réaction gramme.
à 298 K.
. ...................................................................................
Modèles de transformation isobare, iso- Ces modèles de transformations sont sim-
therme ou adiabatique. plement cités pour mieux expliciter le lien
Chaleur reçue lors d’une évolution isobare. avec le cours de physique.
Effets thermiques pour une transformation Le programme se limite à l’étude des trans-
monobare : formations isobares et privilégie l’enthalpie
• transfert thermique associé à une trans- par rapport à l’énergie interne.
formation physico-chimique monobare et On traite sur un exemple une transforma-
monotherme ; tion chimique supposée monobare et réa-
• variation de température associée à une lisée dans un réacteur adiabatique et on
transformation physico-chimique mono-
bare et adiabatique. calcule la température maximale théorique
(température de flamme). On se place systé-
matiquement dans le cadre de l’approxima-
tion d’ELLINGHAM.
417
Programme de Chimie en deuxième année MP
. ...................................................................................
CXXIII.2
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
Potentiel thermodynamique ; enthalpie
libre d’un système. G = H −T S est définie comme une grandeur
énergétique du système.
On justifie que G est le potentiel thermo-
dynamique adapté à l’étude des transforma-
tions isothermes, isobares et spontanées.
. ...................................................................................
Expressions différentielles de G(T, P, n i ).
Critère d’évolution d’un système : dG T,P É 0. On utilise les paramètres (T, P, n i ) pour
décrire les systèmes où les seuls travaux
échangés sont ceux des forces de pression.
On exprime l’entropie créée en fonction de
la variation d’enthalpie libre.
. ...................................................................................
Identités thermodynamiques.
On distingue les caractères intensif ou ex-
Potentiel chimique µi . tensif des variables utilisées.
On définit le potentiel chimique µi à l’aide
de la fonction enthalpie libre G .
. ...................................................................................
Enthalpie libre d’un système chimique.
Expression de G en fonction des potentiels
chimiques des constituants du système.
Relation de GIBBS-DUHEM.
. ...................................................................................
Activité. On adopte pour les potentiels chimiques
une expression générale :
418
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
. ...................................................................................
Définition du potentiel chimique standard
µoi à une température T . Les mélanges non idéaux, les cœfficients
d’activité, les lois de RAOULT et de HENRY
sont hors programme.
. ...................................................................................
Enthalpie de réaction, entropie de réaction,
enthalpie libre de réaction et grandeurs
standard associées.
. ...................................................................................
Expression de µoi en fonction de l’enthalpie
molaire et de l’entropie molaire standard.
Expression de ∆r G o (T ) en fonction des
potentiels chimiques standard. Expression
∆r G o (T ) en fonction des enthalpies libres
standard de formation ∆ f G o des consti-
tuants à une température donnée.
Enthalpie libre standard de réaction. Ex-
pression de ∆r G o (T ) en fonction de ∆r H o
et ∆r S o .
Influence de la température sur ∆r G o (T ).
Relation de GIBBS-HELMHOLTZ.
. ...................................................................................
Condition d’équilibre chimique à tempéra- On précise que la constante d’équilibre est
ture T et pression P fixées. une caractéristique de la réaction qui ne
Constante d’équilibre chimique, loi d’ac- dépend que de la température et de l’écri-
tion des masses (relation de GULDBERG ture conventionnelle de l’équation de la ré-
et WAAGE) :
³ ∆ Go ´
r
K o (T ) = Q équi (ξ = ξéqui ) = exp − action. Elle peut être calculée à partir des
RT
données des tables thermodynamiques ou
déterminée expérimentalement à partir du
quotient de la réaction à l’équilibre chi-
mique et à la température considérée.
Retour sur des exemples d’équilibres en so-
lution aqueuse.
. ...................................................................................
Relation de VAN’T HOFF. On détermine la composition chimique
Composition du système à l’état final : d’un système dans l’état final, en distin-
équilibre chimique ou transformation to-
tale. guant les cas d’équilibre chimique et de
transformation totale, pour une transfor-
419
Programme de Chimie en deuxième année MP
420
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
421
Programme de Chimie en deuxième année MP
. ...................................................................................
422
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
423
Programme de Chimie en deuxième année MP
ANNEXES
424
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Liste de matériel
CXXV
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Matériel
425
Programme de Chimie en deuxième année MP
426
Chapitre Chimie dans la deuxième année MP
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
et ln(1 + x)
Primitive et intégrale.
Valeur moyenne.
Représentation graphique d’une fonction.
427
Programme de Physique en deuxième année PSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
428
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
429
Programme
de Physique
en deuxième année PSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Table des matières
433
Programme de Physique en deuxième année PSI
Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique, uniformes et sta
43
Oscillateur linéaire à un degré de liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Théorème du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Mouvements dans un champ de forces centrales conservatives, mouvement newtonien
46
Dynamique dans un référentiel non galiléen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
XI INTRODUCTION À LA PHYSIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
XII THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Descriptions microscopique et macroscopique d’un système à l’équilibre . . . . . . . . 50
Statique des fluides dans un référentiel galiléen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Premier principe de la thermodynamique pour un système fermé . . . . . . . . . . . . . . 53
Deuxième principe de la thermodynamique pour un système fermé . . . . . . . . . . . . 55
Changement de phase d’un corps pur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Étude des machines thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
XIII ÉLECTROMAGNÉTISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Champ et potentiel électrostatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Dipôle électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Champ magnétostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Dipôle magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
XIV Liste de matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
XV Outils mathématiques pour la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
XVI Outils numériques pour la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
XVII Objectifs de formation en chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
XVIII Repères pour l’enseignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
XIX Communication à l’écrit et à l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
XX Évaluation des élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
XXI Organisation des programmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
XXII Objectifs de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
XXIII Organisation de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Mesures et incertitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Prévention du risque au laboratoire de physique et de chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Thèmes de travaux pratiques et objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Compte-rendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
XXIV Chimie des solutions aqueuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Description d’un système fermé siège d’une transformation chimique . . . . . . . . . . 92
434
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
435
Programme de Physique en deuxième année PSI
436
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
437
Programme de Physique en deuxième année PSI
438
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
LXXVIIÉLECTROMAGNÉTISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
Champ et potentiel électrostatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
Dipôle électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
Champ magnétostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
Dipôle magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
LXXVIII
Liste de matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
LXXIXOutils mathématiques pour la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
LXXX Outils numériques pour la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
LXXXIObjectifs de formation en chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
LXXXIIRepères pour l’enseignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
LXXXIII
Communication à l’écrit et à l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
LXXXIV
Évaluation des élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
LXXXVOrganisation des programmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
LXXXVI
Objectifs de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
LXXXVII
Organisation de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
Mesures et incertitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Prévention du risque au laboratoire de physique et de chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
Thèmes de travaux pratiques et objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
Compte-rendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
LXXXVIII
Chimie des solutions aqueuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
Description d’un système fermé siège d’une transformation chimique . . . . . . . . . . 318
LXXXIX
Réactions acido-basiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
XC Réactions de complexation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
XCI Réactions de dissolution ou de précipitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
XCII Réactions d’oxydoréduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Réactions d’oxydoréduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Piles électrochimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Prévision d’une réaction d’oxydoréduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
XCIII Évolution temporelle d’un système chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
XCIV Relations entre la structure des entités chimiques et les propriétés physiques macroscopique
325
Structure électronique de l’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
Structure électronique des molécules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Relations structure des entités - propriétés physiques macroscopiques . . . . . . . . . . . 328
439
Programme de Physique en deuxième année PSI
440
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
441
Programme de Physique en deuxième année PSI
CXXXIII
Objectifs de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439
CXXXIV
Organisation de la formation expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440
Mesures et incertitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 441
Prévention du risque au laboratoire de physique et de chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442
Thèmes de travaux pratiques et objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 444
Compte-rendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453
CXXXVMÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
Étude phénoménologique des fluides en écoulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
Cinématique des fluides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459
Dynamique des fluides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461
Bilans dynamiques et thermodynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463
CXXXVI
ÉLECTRONIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463
Stabilité et réponse d’un système linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464
Oscillateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466
Électronique numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467
Modulation et démodulation d’amplitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
CXXXVII
ÉLECTROMAGNÉTISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470
Transport de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470
Condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
Équations de MAXWELL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474
Induction électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475
Milieux ferromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477
CXXXVIII
CONVERSION DE PUISSANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
Conversion électromagnétique statique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
Conversion électromécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
Conversion électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482
CXXXIX
PHYSIQUE DES ONDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483
Phénomènes de propagation unidimensionnels non dispersifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483
Ondes sonores dans les fluides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 485
Ondes électromagnétiques dans le vide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
Phénomènes linéaires de propagation unidimensionnels dispersifs . . . . . . . . . . . . . . 487
442
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
443
Programme de Physique en deuxième année PSI
CLXVIÉLECTROMAGNÉTISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 567
Formulation locale des lois de l’électromagnétisme en régime statique . . . . . . . . . . 568
Action d’un champ magnétique sur un courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 569
Induction électromagnétique et conversion électromécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 570
Équations de MAXWELL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 572
Énergie électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 573
CLXVIIPHYSIQUE DES ONDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574
Propagation du champ électromagnétique dans une région sans charges ni courants
574
Réflexion sous incidence normale d’une onde électromagnétique sur un conducteur parfait
575
CLXVIIITHERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 576
Diagramme de phase des fluides réels purs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 576
5.2 Thermodynamique d’un fluide en écoulement permanent dans une conduite
578
Transfert d’énergie par conduction thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 580
CLXIXOPTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582
Modèle scalaire des ondes lumineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582
Interférences des ondes lumineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 583
Étude du réseau plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 585
444
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
445
Programme de Physique en deuxième année PSI
Préambule
446
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème " Mesures et incertitudes ".
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adopté dans l’exécution du programme de physique, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
447
Programme de Physique en deuxième année PSI
448
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
449
Programme de Physique en deuxième année PSI
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des sept thèmes de cette partie dans l’ordre suivant : :
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
concepts.
D’un autre côté, l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
450
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
451
Programme de Physique en deuxième année PSI
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la mesure
et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique . . .) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir) ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
452
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
453
Programme de Physique en deuxième année PSI
454
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
La prévention des différents risques repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installa-
tions électriques, mécaniques, thermodynamiques, . . . et des matériels exploités et, d’autre
part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opération sur ou à
proximité des différentes installations.
Des savoirs et des « savoir-faire » sont attachés au thème « Prévention du risque au
laboratoire de physique et de chimie ». Ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
455
Programme de Physique en deuxième année PSI
. ...................................................................................
456
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
objectifs fixés par le programme. Les connaissances et les savoir-faire expérimentaux déve-
loppés à travers les objectifs des différents thèmes de travaux pratiques sont exigibles aux
épreuves d’évaluation, écrites et expérimentales, en classe et éventuellement aux concours.
Ils peuvent faire l’objet de questions aux épreuves écrites et orales. Rappelons qu’à travers
les thèmes des travaux pratiques, il faudra procéder à l’évaluation des incertitudes types
A et types B, à l’étude de leur propagation à l’aide d’un langage de programmation et à la
présentation de la valeur numérique d’un résultat expérimental.
Électronique
457
Programme de Physique en deuxième année PSI
458
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Électronique de puissance
8/ Étude d’un
Mise en évidence du cycle d’hystérésis d’un mi-
transformateur :
lieu ferromagnétique.
ferromagnétisme
459
Programme de Physique en deuxième année PSI
13/ Oscillateurs
Étudier un hacheur chargé par une association
électriques couplés
d’une résistance et d’une bobine.
460
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
461
Programme de Physique en deuxième année PSI
Optique
462
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Thermodynamique
463
Programme de Physique en deuxième année PSI
Mécanique
464
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
CXXXIV.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
465
Programme de Physique en deuxième année PSI
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme de physique comporte une introduction spécifique indiquant
les objectifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en
deux colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles.
Le professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique
soit développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de faciliter
466
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Les têtes de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient clairement
identifiés.
467
Programme de Physique en deuxième année PSI
3.2- Condensateur
3 472
3.3-Équations de MAXWELL
3- 6 472
Électromagnétisme
3.4-Forces de LAPLACE
2 474
3.5-Induction électromagnétique
8 475
468
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
7.2-Diffusion de particules
3 493
469
Programme de Physique en deuxième année PSI
470
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
macroscopique.
On définit la particule de fluide comme un
système mésoscopique de masse constante.
. ...................................................................................
Masse volumique. On donne l’ordre de grandeur des masses
volumiques de l’eau et de l’air dans les
conditions usuelles.
. ...................................................................................
Pression. On définit la viscosité via les expressions
Viscosité dynamique. phénoménologiques des forces surfaciques
Équivalents volumiques des forces de pres-
sion et des forces de viscosité. de viscosité dans la situation simplifiée
→
−
d’un champ de vitesses V = Vx (y)− u→x ;
on en déduit l’expression de la force volu-
mique de viscosité, dont on admet le carac-
tère général pour un fluide newtonien en
écoulement incompressible.
On donne l’ordre de grandeur de la visco-
sité de fluides courants.
On signale la condition d’adhérence à l’in-
terface fluide-solide.
Toute modélisation microscopique de la vis-
cosité est exclue.
La deuxième viscosité (de compressibilité)
est hors programme.
. ...................................................................................
471
Programme de Physique en deuxième année PSI
472
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
473
Programme de Physique en deuxième année PSI
474
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
ÉLECTRONIQUE
CXXXVI
Cette partie a pour objectif, en révisant les savoir et les savoir-faire sur les circuits électro-
niques acquis en première année en cours, en expériences de cours et en travaux pratiques,
de les reprendre dans l’esprit du traitement du signal et de l’étude des systèmes (stabilité,
oscillateur, réalisation de filtres actifs à forte impédance d’entrée pour une association en
cascade). Ces différentes thématiques sont illustrées à l’aide de l’amplificateur linéaire inté-
gré, (également appelé amplificateur opérationnel) dont l’étude n’est pas une fin en soi mais
475
Programme de Physique en deuxième année PSI
476
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
477
Programme de Physique en deuxième année PSI
CXXXVI.2 Oscillateurs
Cette partie s’intéresse à une étude non exhaustive des oscillateurs en électronique. Les
exemples sont choisis à l’initiative du professeur et les calculs des fonctions de transfert
des filtres ne constituent pas un objectif de formation. En travaux pratiques, on complète
l’étude par une analyse spectrale des signaux.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Oscillateur quasi-sinusoïdal réalisé en bou- On exprime les conditions théoriques (gain
clant un filtre passe-bande du deuxième et fréquence) d’auto-oscillation sinusoïdale
ordre avec un amplificateur. d’un système linéaire bouclé.
On analyse sur l’équation différentielle l’in-
égalité que doit vérifier le gain de l’ampli-
ficateur afin d’assurer le démarrage des os-
478
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
cillations.
On interprète le rôle des non-linéarités
dans la stabilisation de l’amplitude des os-
cillations.
On définit le taux de distorsion harmonique
des signaux.
. ...................................................................................
Oscillateur de relaxation associant un inté- On décrit les différentes séquences de fonc-
grateur et un comparateur à hystérésis. tionnement d’un oscillateur de relaxation,
Générateur de signaux non sinusoïdaux. on exprime les conditions de basculement
et on détermine la période d’oscillation.
. ...................................................................................
479
Programme de Physique en deuxième année PSI
sition numérique afin de respecter la condi- structure du spectre du signal obtenu après
tion de NYQUIST-SHANNON. Théorème échantillonnage et on montre l’influence de
de NYQUIST-SHANNON. la fréquence d’échantillonnage.
Structure du spectre du signal obtenu après On met en évidence le phénomène de replie-
échantillonnage. Repliement du spectre. ment de spectre provoqué par l’échantillon-
nage lors de l’utilisation d’un oscilloscope
numérique ou d’une carte d’acquisition.
Activité numérique : calculer, à l’aide
d’un langage de programmation, la
transformée de FOURIER discrète d’un
signal numérique.
. ...................................................................................
Filtrage numérique. On présente une étude comparative d’un
filtre analogique passe-bas et d’un filtre nu-
mérique remplissant la même fonction.
On met en œuvre, en travaux pratiques, un
convertisseur analogique/numérique et un
traitement numérique afin de réaliser un
filtre passe-bas.
. ...................................................................................
Restitution d’un signal analogique. On explique comment restituer le signal
analogique à l’aide d’un filtre passe-bas.
On met en œuvre, en travaux pratiques, un
convertisseur numérique/analogique pour
restituer un signal analogique.
Activité numérique : réaliser, à l’aide
d’un langage de programmation, un fil-
trage numérique d’un signal issu d’une
acquisition, et mettre en évidence la li-
mitation introduite par l’échantillon-
nage.
. ...................................................................................
480
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
. ...................................................................................
Fonction multiplication analogique : schéma
et relation de fonctionnement. La fonction multiplication analogique concerne
un multiplieur analogique réalisant la fonc-
tion v s (t ) = k.v e1(t ) × v e2 (t )
. ...................................................................................
Multiplication d’un signal par une constante. On précise les caractéristiques du signal
Multiplication d’un signal sinusoïdal par de sortie : amplitude, fréquence et valeur
lui-même. moyenne.
Multiplication de deux signaux sinusoïdaux Dans le cas de la multiplication de deux si-
différents. gnaux sinusoïdaux différents, on distingue
les deux cas : fréquences voisines et fré-
quences très différentes.
En travaux pratiques, on fait l’analyse spec-
trale du signal de sortie et on fait remarquer
la non-linéarité du composant multiplieur.
. ...................................................................................
Transmission d’un signal codant une infor- On définit un signal modulé en amplitude,
mation variant dans le temps. Intérêt de la en fréquence, en phase.
modulation. On explique l’intérêt de la modulation dans
la transmission des signaux.
On donne des ordres de grandeur des fré-
quences utilisées pour les signaux radio
AM, FM, la téléphonie mobile.
. ...................................................................................
Modulation d’amplitude à l’aide d’un mul-
tiplieur analogique, taux de modulation. On interprète le signal modulé comme le
produit d’une porteuse par une modulante
et on décrit le spectre d’un signal modulé.
. ...................................................................................
Démodulation d’amplitude : On justifie la nécessité d’utiliser une opéra-
* Démodulation par détection d’enveloppe. tion non linéaire.
* Démodulation synchrone. On fait constater l’influence du taux de mo-
dulation sur la démodulation d’amplitude.
On explique le principe de la détection syn-
chrone.
On réaliser en travaux pratiques une démo-
dulation synchrone.
. ...................................................................................
481
Programme de Physique en deuxième année PSI
ÉLECTROMAGNÉTISME
CXXXVII
L’enseignement de l’électromagnétisme est centré d’une part sur l’étude des phénomènes
d’induction électromagnétique et de leurs applications dont certaines sont développées
dans la partie " Conversion de puissance ", et d’autre part, sur l’étude de la propagation des
ondes électromagnétiques (intégrée dans la partie " Physique des ondes "). Cet enseignement
s’appuie sur l’enseignement d’électromagnétisme de PCSI.
En ce qui concerne les forces de LAPLACE, on traite des modèles simples pour lesquels
le calcul des forces de LAPLACE ne requiert aucune technicité et on se limite aux expres-
sions des forces volumiques et linéiques. Le flux coupé et le théorème de MAXWELL sont
hors-programme. Tout calcul de forces de LAPLACE à partir de l’énergie magnétique est
hors-programme.
L’enseignement d’électrostatique et de magnétostatique de la classe PCSI est complété par
une approche locale (équations de MAXWELL et relations de passage). Aucune technicité
supplémentaire ne doit être recherchée dans les calculs de champs électrique ou magné-
tique dans l’approximation des régimes quasi-stationnaires (ARQS) ou quasi-permanents
; en particulier le calcul de champs magnétiques créés par une distribution volumique ou
surfacique de courants par la loi de BIOT et SAVART reste hors-programme.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
482
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Densité volumique de charge électrique ρ , On décrit les différents types de porteurs de
vecteur densité volumique de courant élec-
→
−
trique j . charge et on fait la distinction entre charges
mobiles et charges fixes. On part d’une des-
cription microscopique faisant intervenir
les porteurs de charges pour aboutir aux
→
−
grandeurs mésoscopiques ρ et j .
. ...................................................................................
Intensité du courant électrique. On précise que l’intensité du courant élec-
trique est le flux du vecteur densité volu-
mique de courant électrique à travers une
surface orientée.
. ...................................................................................
Bilan de charge électrique. On établit, en coordonnées cartésiennes,
Équation locale de la conservation de la l’équation locale traduisant la conservation
charge électrique. de la charge électrique.
On énonce l’équation locale et on en inter-
prète chacun des termes.
. ...................................................................................
Ligne de courant et tube de courant. On relie le caractère conservatif du vecteur
Caractère conservatif du vecteur densité densité volumique de courant électrique en
volumique de courant électrique en régime régime stationnaire à la loi des nœuds en
stationnaire. électrocinétique dans le cadre de l’ARQS.
. ...................................................................................
Loi d’OHM locale. On donne la relation entre le vecteur den-
sité volumique de courant et le champ élec-
trique dans un conducteur ohmique.
On donne des ordres de grandeur de la
conductivité électrique.
. ...................................................................................
Modèle de DRUDE. On établit une expression de la conductivité
électrique, en régime stationnaire, dans le
cadre d’un modèle microscopique.
. ...................................................................................
Résistance d’un conducteur cylindrique. On établit l’expression de la résistance d’un
conducteur cylindrique en supposant qu’il
est parcouru uniformément par un courant
parallèle à son axe.
483
Programme de Physique en deuxième année PSI
. ...................................................................................
CXXXVII.2 Condensateur
484
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
485
Programme de Physique en deuxième année PSI
CXXXVII.4
Les forces de LAPLACE dans un circuit mobile sont introduites dans le cas d’un champ
uniforme et stationnaire, soit dans le modèle des rails de LAPLACE, soit dans celui d’un
cadre rectangulaire en rotation. L’objectif de cette partie est d’évaluer les actions d’un champ
magnétique extérieur sur un circuit parcouru par un courant ou par analogie sur un aimant
représenté par un moment magnétique.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Action d’un champ magnétique extérieur On différencie le champ magnétique exté-
sur une distribution volumique de courant rieur subi du champ magnétique propre
: résultante et moment résultant des forces créé par le courant filiforme.
de LAPLACE. Cas d’un circuit filiforme La notion de flux coupé ainsi que le théo-
rème de MAXWELL ne sont pas au pro-
fermé. gramme.
Puissance des forces de LAPLACE.
. ...................................................................................
On établit l’expression de la résultante et on
Résultante et puissance des forces de LA- évalue la puissance des forces de LAPLACE.
PLACE s’exerçant sur une barre conduc-
trice en translation rectiligne sur deux
rails parallèles (rails de LAPLACE) dans un
champ magnétique extérieur uniforme, sta-
tionnaire et orthogonal aux rails.
. ...................................................................................
On établit l’expression du couple et on éva-
Couple et puissance des actions méca- lue la puissance des forces de LAPLACE.
niques de LAPLACE dans le cas d’une spire
rectangulaire, parcourue par un courant, en
rotation autour d’un axe de symétrie de la
spire passant par les deux milieux de côtés
486
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
487
Programme de Physique en deuxième année PSI
dΦ
e =−
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d. .t. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Loi de modération de LENZ. On réalise des expériences de cours pour
illustrer la loi de LENZ.
On utilise la loi de LENZ pour prédire ou
interpréter les phénomènes physiques ob-
servés.
On précise la signification physique du
signe (-) dans la loi de FARADAY.
. ...................................................................................
Auto-induction : Le théorème de NEWMANN (M 12 = M 21 )
flux propre et inductance propre. Induc- est simplement affirmé.
tance mutuelle entre deux bobines. On détermine l’inductance mutuelle entre
deux bobines de même axe de grande lon-
Circuits électriques à une maille, couplés gueur en "influence totale".
par le phénomène de mutuelle induction
en régime sinusoïdal forcé.
. ...................................................................................
Bilan énergétique de l’établissement du On exprime l’énergie magnétique en fonc-
courant dans un ensemble de deux circuits tion des coefficients d’inductance et des in-
filiformes fermés indéformables et fixes : tensités.
énergie magnétique. On vérifie sur l’exemple du solénoïde long
Densité volumique d’énergie magnétique. la cohérence de cette expression de l’éner-
gie magnétique avec celle qui a été obtenue
Couplage partiel, couplage parfait. à partir des équations de MAXWELL.
On établit l’expression de la densité volu-
mique d’énergie magnétique dans le cas
d’une bobine dont on néglige les effets de
1
bord à partir de la relation E = LI 2 .
p 2
On établit la relation M É L 1 L 2 dans le
cas de deux bobines couplées et on affirme
le résultat pour deux circuits quelconques
en interaction mutuelle.
. ...................................................................................
Applications : On interprète qualitativement les phéno-
* Rails de LAPLACE dans un champ magné- mènes observés.
488
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
tique extérieur uniforme, stationnaire et or- On écrit les équations électrique et méca-
thogonal aux rails. nique en précisant les conventions de signe.
* Spire rectangulaire soumise à un champ On explique le principe du freinage par in-
magnétique extérieur uniforme et en rota- duction et on en donne des exemples d’uti-
tion uniforme autour d’un axe fixe ortho- lisation.
gonal au champ magnétique. On traite la distribution des courants de
* Freinage par induction. FOUCAULT dans le cas d’un conducteur cy-
* Courants de FOUCAULT. lindrique soumis à un champ magnétique
* Moteur à courant continu à entrefer parallèle à son axe, uniforme et oscillant.
On exprime la puissance dissipée par effet
JOULE en négligeant le champ propre et on
explique le rôle du feuilletage.
On analyse le fonctionnement du moteur
à courant continu à entrefer plan en s’ap-
puyant sur la configuration des rails de LA-
PLACE. On indique que ce dispositif est
utilisé dans certaines applications telles
que les vélos électriques, les ordinateurs
ou pour actionner les pompes à sang en
médecine.
. ...................................................................................
489
Programme de Physique en deuxième année PSI
490
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
emmagasinée
fer par courants de FOUCAULT et par hys-
1
Ñ
térésis, pertes cuivre. E mag n = B2 dτ
2µo µr
On exprime le lien entre l’aire du cycle
d’hystérésis et la puissance moyenne ab-
sorbée.
. ...................................................................................
CONVERSION DE PUISSANCE
CXXXVIII
L’enseignement de cette partie fait appel à une approche synthétique de phénomènes d’élec-
tromagnétisme et d’électronique concernant la transmission de puissance. L’objectif est de
faire comprendre les concepts physiques mis en œuvre dans ces phénomènes. Il s’agit donc
d’un enseignement général portant sur des connaissances bien délimitées. Toute spécifica-
tion technique est exclue et strictement hors programme. En particulier les courants tripha-
sés et la notion de puissance réactive ne sont pas au programme. On souligne le rôle essentiel
du fer et de l’aimantation du milieu dans le calcul des actions. De même, on insiste sur la né-
cessité d’une forte perméabilité du noyau d’un transformateur pour expliquer les relations
entre les courants ou les tensions mis en jeu.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
491
Programme de Physique en deuxième année PSI
CXXXVIII.2Conversion électromécanique
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
492
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
³ ∂E ´
L’expression Γ = du moment électro-
∂θ i
magnétique est admise.
On signale la particularité du démarrage et
du contrôle de la vitesse d’un moteur syn-
chrone.
On décrit qualitativement le principe de
l’autopilotage.
Les expressions des coefficients d’induc-
tance sont admises. En tenant compte uni-
quement des pertes cuivre, on justifie l’éga-
lité entre la puissance électrique absorbée
par les f.c.é.m. et la puissance mécanique
fournie. On donne la représentation de Fres-
nel associées.
On cite quelques exemples d’application
des machines synchrones.
. ...................................................................................
Machine à courant continu : On se limite au moteur à courant continu à
Structure d’un moteur à courant continu pôles lisses.
bipolaire à excitation séparée Collecteur. On fait l’analogie avec le moteur synchrone
pour expliquer que le collecteur assure le
synchronisme entre le champ statorique
stationnaire et le champ rotorique quelle
que soit la position angulaire du rotor.
. ...................................................................................
Couple Γ = Φi et f.c.é.m. e = ΦΩ . Équations On se limite à moteur à courant continu à
électrique et mécanique. pôles lisses.
Caractéristique (Ω, Γ) . Réversibilité d’une On fait l’analogie avec le moteur synchrone
machine à courant continu. pour expliquer que le collecteur assure le
synchronisme entre le champ statorique
stationnaire et le champ rotorique quelle
que soit la position angulaire du rotor.
L’expression du couple Γ = Φi est admise.
On analyse le démarrage d’un moteur en-
traînant une charge mécanique exerçant un
moment de la forme Γ = − f Ω.
On donne quelques exemples d’application
de machines à courant continu.
. ...................................................................................
493
Programme de Physique en deuxième année PSI
CXXXVIII.3Conversion électronique
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
Formes continue et alternative de la puis- On cite des exemples illustrant la nécessité
sance électrique. d’une conversion de puissance électrique.
Transfert de puissance entre une source et On rappelle la continuité de l’énergie et
une charge : rendement. ses conséquences sur la continuité du flux
Ordre de grandeur des puissances mises en magnétique et de la charge électrique.
jeu. Nécessité de la commutation et d’élé-
ments de réserve d’énergie : interrupteurs,
inductances et capacités.
. ...................................................................................
Interrupteurs idéaux. Fonctions de com- On ne considère que des interrupteurs
mutation : fonction diode à commutation idéaux : courant nul dans l’interrupteur
spontanée à l’amorçage et au blocage, fonc- bloqué (ouvert), tension nulle aux bornes
tion transistor à commutation commandée de l’interrupteur amorcé (fermé). L’étude
à l’amorçage et au blocage. des limites du modèle idéal et des pertes de
puissance n’est pas au programme.
Les diodes et les transistors ne seront consi-
dérés que sous leurs aspects fonctionnels de
commutation.
Toute considération technologique est hors
programme.
. ...................................................................................
Modélisation des générateurs et récepteurs La conversion entre sources non parfaites
par des sources de courant ou de tension. ainsi que la décomposition de FOURIER de
Sources parfaites, puissance échangée. la puissance sont exclues du programme.
On signale l’intérêt de condensateurs ou de
bobines pour parfaire une source.
On caractérise les sources par leur réversi-
bilité en tension, en intensité, en puissance
et on cite des exemples.
. ...................................................................................
Transfert de puissance entre un générateur On explique le fonctionnement d’une cel-
et un récepteur : règle d’association. lule élémentaire à deux interrupteurs assu-
Hacheur. rant le transfert d’énergie entre une source
Application au transfert de puissance entre de tension et une source de courant.
un générateur de tension continue et un ré- La connaissance des circuits de commande
cepteur de courant continu par une cellule à est hors programme.
deux interrupteurs : Chronogrammes. Va- On traite l’ondulation en intensité dans
leurs moyennes des signaux l’approximation d’un hachage haute fré-
494
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Redressement double alternance réalisé quence réalisant une intensité affine par
avec un pont de diodes. morceaux.
Onduleur. On illustre l’intérêt de cette conversion
pour assurer la variation de vitesse d’une
machine à courant continu.
On décrit les différentes séquences de com-
mutation des diodes pour un générateur de
tension sinusoïdal alimentant une charge
assimilable à une source continue de cou-
rant.
On décrit la structure en pont à quatre inter-
rupteurs et les séquences de commutation
pour une fréquence de commutation fixe.
On étudie, pour un générateur de tension
continue et une charge (R, L), la réalisation
d’une intensité quasi sinusoïdale par modu-
lation de largeur d’impulsion.
. ...................................................................................
• comprendre le rôle joué par une équation différentielle dans l’étude de l’évolution tempo-
relle d’un système physique ;
• relier linéarité et superposition ;
• interpréter physiquement et savoir reconnaître la forme analytique d’un signal qui se pro-
page ;
• relier conditions aux limites et quantification, conditions aux limites et décomposition en
ondes stationnaires ;
• dégager les similitudes de comportement entre systèmes analogues par une mise en équa-
tion pertinente utilisant variables réduites et paramètres caractéristiques adimensionnés.
495
Programme de Physique en deuxième année PSI
. ...................................................................................
Solutions de l’équation de D’ALEMBERT
sous forme d’onde plane progressive.
. ...................................................................................
Cas particulier de l’onde plane progressive On souligne le caractère idéal du modèle
harmonique : déphasage, double périodi-
cité spatiale et temporelle. Vecteur d’onde. de l’onde plane harmonique et on montre
simplement (grâce à l’analyse de FOURIER)
qu’une telle onde constitue une compo-
sante élémentaire d’un paquet d’ondes.
On fait apparaître le rôle simplificateur de
la notation complexe pour les ondes pro-
gressives harmoniques.
. ...................................................................................
Interférences entre deux ondes mécaniques
de même fréquence. On utilise la représentation de FRESNEL
pour déterminer l’amplitude de l’onde ré-
sultante en un point en fonction du dépha-
sage.
On exprime les conditions d’interférences
constructives ou destructives et on déter-
mine l’amplitude de l’onde résultante en un
point en fonction du déphasage.
. ...................................................................................
Ondes stationnaires. On introduit la méthode de séparation des
variables.
On détermine les positions relatives des
ventres et des nœuds de vibrations.
On montre qu’on peut décomposer une
onde stationnaire en ondes progressives et
vice-versa.
. ...................................................................................
Oscillations libres d’une corde fixée à ses
extrémités : modes propres. Oscillations
forcées d’une corde fixée à une extrémité
(corde de MELDE) : ondes stationnaires,
résonance.
. ...................................................................................
Ondes de tension et de courant dans un On établit les équations de propagation
câble coaxial sans pertes. Impédance carac- dans le câble coaxial modélisé comme un
téristique. milieu continu, caractérisé par une induc-
Réflexion en amplitude sur une impédance tance linéique et une capacité linéique.
terminale. On étudie la réflexion en amplitude de ten-
496
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
497
Programme de Physique en deuxième année PSI
498
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
OPTIQUE
CXL
On se restreint au domaine d’approximation où une description par des ondes scalaires est
suffisante. Le théorème de MALUS-DUPIN, outil nécessaire à l’étude de l’optique ondula-
toire, est admis.
On signale le caractère très général des phénomènes d’interférences et de diffraction étudiés
en optique en insistant notamment sur le rôle des ordres de grandeur des longueurs d’onde
499
Programme de Physique en deuxième année PSI
rencontrées dans les différents domaines de la physique ondulatoire. On évite les démons-
trations mathématiques compliquées.
Toute étude générale de la cohérence est exclue.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
500
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
NEL :
p
I = I 1 + I 2 + 2 I 1 I 2 cos(ϕ) les conditions d’interférence. La notion de
train d’onde est hors programme.
. ...................................................................................
Diviseurs d’ondes. Champ d’interférence,
surfaces d’égale intensité, frange d’interfé-
rence, différence de marche, ordre d’inter-
férence, facteur de contraste (ou visibilité).
. ...................................................................................
Application : trous d’YOUNG ponctuels On justifie que les franges ne sont pas loca-
dans un milieu non dispersif : source à dis- lisées.
tance finie et observation à grande distance On affirme et on utilise le critère semi-
1
finie et à l’infinie. qualitatif de brouillage des franges ∆p Ê
2
Perte de contraste par élargissement angu-
laire de la source. (où ∆p est évalué sur la moitié de l’étendue
de la source) pour interpréter des observa-
tions expérimentales.
L’étude de tout dispositif interférentiel
autre que les trous d’YOUNG n’est pas exi-
gible.
. ...................................................................................
On interprète qualitativement la figure d’in-
Interférence en lumière blanche. terférence en lumière blanche.
. ...................................................................................
501
Programme de Physique en deuxième année PSI
du déphasage.
Le calcul de l’intensité lumineuse est hors
programme.
. ...................................................................................
Diffraction à l’infini On décrit qualitativement l’influence de la
λ
diffraction (On utilise la relation θ ≃
d
entre l’échelle angulaire du phénomène de
diffraction et la taille caractéristique de l’ou-
verture).
. ...................................................................................
On souligne qualitativement l’intérêt expé-
Minimum de déviation dans un ordre donné. rimental du minimum de déviation.
. ...................................................................................
Dispersion par le réseau dans un ordre On interprète les positions des raies obser-
donné : spectre d’ordre p . vées comme résultant d’une condition d’in-
Pouvoir dispersif d’un réseau. terférences constructives.
On définit le pouvoir dispersif d’un réseau
en comparant différent réseaux.
. ...................................................................................
Pouvoir de résolution. Critère de RAY-
LEIGH. On définit le pouvoir de résolution et on
indique les facteurs qui le limitent :
• pouvoir séparateur du détecteur ;
• influence de la diffraction.
. ...................................................................................
THERMODYNAMIQUE
CXLI
Le cours de thermodynamique en deuxième année PSI est consacré à la conduction (ou diffu-
sion) thermique et à la diffusion de particules en relation avec le cours de thermodynamique
de première année. Il est souhaitable, à l’occasion d’exercices ou de problèmes, de reprendre
certains acquis de thermodynamique (en particulier les premier et second principes) ensei-
gnés en première année.
On souligne les analogies et les différences entre les différents phénomènes de transport
abordés : diffusion thermique, diffusion de particules et conduction électrique.
L’étude de la conduction thermique contribue aussi à consolider la maîtrise d’outils mathé-
matiques puissants (divergence, laplacien) dans un contexte concret.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
502
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Les modes de transfert thermique d’énergie
: conduction, convection et rayonnement.
. ...................................................................................
Flux thermique.
→
−
Vecteur densité de flux thermique j Q .
. ...................................................................................
Équilibre thermodynamique local. On énonce l’hypothèse de l’équilibre ther-
modynamique local et on utilise les champs
scalaires intensifs (volumiques ou mas-
siques) associés à des grandeurs extensives
de la thermodynamique.
. ...................................................................................
Loi phénoménologique de FOURIER rela-
tive à la conduction thermique. On souligne l’analogie entre les lois phéno-
ménologiques d’OHM et de FOURIER.
Toute modélisation microscopique de la loi
de FOURIER est hors programme.
On donne des ordres de grandeur de la
conductivité thermique dans les conditions
usuelles : air, eau, verre, acier...
. ...................................................................................
Bilan d’énergie thermique. On établit, à l’aide du premier principe
Équation de la diffusion thermique. Linéa- appliqué à un volume élémentaire l’équa-
rité de l’équation de diffusion. Relation de tion de la diffusion thermique, avec ou sans
503
Programme de Physique en deuxième année PSI
504
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
. ...................................................................................
Ondes thermiques : On fait le lien avec l’étude générale des phé-
Régime sinusoïdal forcé : onde plane de nomènes de propagation dispersif.
diffusion thermique. Relation de dispersion. On met en évidence le déphasage lié à la
propagation et on établit une distance ca-
Effet de peau thermique. ractéristique d’atténuation.
. ...................................................................................
ANNEXES
Liste de matériel
CXLII
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
505
Programme de Physique en deuxième année PSI
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence avec mo-
2/ Électronique dulation interne en fréquence et sortie d’une tension image
de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Microcontrôleur
506
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
4/ Mécanique Stroboscope
Capteur de force
Appareil photo numérique
Pendule simple et pendule pesant
Chute libre
Capteur de pression
Webcam avec logiciel dédié
Caméra thermique
5/
Thermomètre
Thermodynamique
Thermocouple
Thermistance
Capteur infra-rouge
6/ Électromagné- Teslamètre
tisme Balance de Coton
507
Programme de Physique en deuxième année PSI
508
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
; ln(1 + x) et à l’ordre 2 des fonctions cos(x)
et sin(x)
Primitive et intégrale. Interpréter l’intégrale comme une somme de
contributions infinitésimales, en lien avec la
méthode des rectangles en mathématiques.
Valeur moyenne. Exprimer la valeur moyenne sous forme
d’une intégrale. Connaître la valeur moyenne
sur une période des fonctions cos(x) ;sin(x) ;
cos2 (x) et sin2 (x)
Représentation graphique d’une fonction.
Développement en série de FOURIER d’une Déterminer un comportement asymptotique
fonction périodique. ; rechercher un extremum local. Utiliser des
échelles logarithmiques ; identifier une loi de
puissance à une droite en échelle log-log.
Utiliser un développement en série de FOU-
RIER fourni par un formulaire.
509
Programme de Physique en deuxième année PSI
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
510
Chapitre Physique dans la deuxième année PSI
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la diffé-
gradient et la différentielle. rentielle. Citer l’expression de la différentielle
en fonction des dérivées partielles. Citer l’ex-
pression du gradient en coordonnées carté-
siennes ; utiliser un formulaire fourni en co-
ordonnées cylindriques ou sphériques. Utili-
ser le fait que le gradient d’une fonction f est
perpendiculaire aux surfaces iso-f et orienté
dans le sens des valeurs de f croissantes.
511
Programme de Physique en deuxième année PSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
512
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
513
Programme
de Chimie
en deuxième année PSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en deuxième année PSI
Préambule
516
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces capacités dans
un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet également de
développer des capacités utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique ou la décom-
position d’un problème complexe en étapes plus simples. Ces activités offrent aux élèves la
possibilité :
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les outils
numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration ... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu.
517
Programme de Chimie en deuxième année PSI
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de chimie, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
o de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
o d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
o d’en rechercher l’impact pratique ;
o de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de
la science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son
cursus d’études dans les grandes écoles.
518
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Rappelons que la voie PSI s’adresse aux élèves intéressés par une approche théorique des
questions scientifique. Cette voie est conçue de manière à développer conjointement l’in-
tuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur, sans oublier l’approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
519
Programme de Chimie en deuxième année PSI
Dans la première partie, sont décrits l’organisation de la formation expérimentale et les ob-
jectifs de cette formation que les élèves doivent développer et acquérir à la fin de l’année
scolaire. La mise en œuvre de la formation expérimentale doit s’appuyer sur des probléma-
tiques concrètes et clairement identifiées. Elles doivent être programmées par l’enseignant
de façon à assurer un apprentissage progressif de l’ensemble des connaissances et des savoir-
faire attendus.
La seconde partie, intitulée « Contenus thématiques », est structurée autour de quatre
thèmes. Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-
faire dont l’assimilation par les élèves est requise. Il est recommandé d’aborder les items de
cette partie qui se prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou
par une simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant
pendant le cours éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif et
collectif, ce qui permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation. Le choix
des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
Pour faciliter la progressivité des acquisitions, pour tenir compte des contraintes liées à la
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des quatre thèmes de cette partie dans l’ordre suivant :
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
520
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
521
Programme de Chimie en deuxième année PSI
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
o de faire utiliser le matériel sophistiqué (carte d’acquisition, pH-mètre-millivoltmètre,
spectrophotomètre à fibre optique · · · ) de façon consciente. La mesure effectuée avec
l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux doivent
être clairs pour les élèves ;
o d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être motivées et pas seulement être dérivées du fait qu’ils veulent
minimiser l’effort à fournir ;
o de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait de faire
la théorie avant le TP ou les laisser découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
522
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
523
Programme de Chimie en deuxième année PSI
524
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
L’apprentissage et le respect des règles de sécurité dans les laboratoires et les salles de tra-
vaux pratiques visent d’une part à réduire les risques liés aux activités expérimentales et
d’autre part à sensibiliser les élèves au respect de la législation ainsi qu’à l’impact de leur
activité sur l’environnement. L’élève doit adopter une approche méthodique, prudente et
soignée et se concentrer sur ce qu’il est en train de faire.
La prévention des différents risques repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installa-
tions électriques, mécaniques, thermodynamiques, . . . et des matériels exploités et, d’autre
part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opération sur ou à
proximité des différentes installations.
Dans le laboratoire de chimie on insistera sur le respect des règles générales de sécurité.
Chaque fois qu’un produit chimique est utilisé, son pictogramme est précisé et sa significa-
tion est clairement indiquée, ainsi que les phrases H (H de Hazard/danger) et les phrases
P (prévention). Les phrases H remplacent les anciennes phrases R et décrivent les risques
d’une substance. Les phrases P (prévention) remplacent les anciennes phrases S et spécifient
les mesures de sécurité qui doivent être suivies lors de la manipulation de ces substances. Des
savoirs et des « savoir-faire » sont attachés au thème « Prévention du risque au laboratoire
de physique et de chimie ». Ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
1/ Prévention des risques au labora-
toire Adopter une attitude responsable et adap-
tée au travail en laboratoire.
Développer une attitude autonome dans la
prévention des risques.
. ...................................................................................
Risque chimique Relever les indications sur le risque associé
Règles de sécurité au laboratoire. Classes au prélèvement, au mélange et au stockage
des produits chimiques et adopter une atti-
et catégories de danger. Pictogrammes de tude responsable lors de leur utilisation.
sécurité pour les produits chimiques. Men-
525
Programme de Chimie en deuxième année PSI
526
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
. ...................................................................................
2/ Prévention de l’impact environne- Adapter le mode d’élimination d’une es-
mental pèce chimique ou d’un mélange en fonction
Traitement et rejet des espèces chimiques. des informations recueillies sur la toxicité
ou les risques. Sélectionner, parmi plusieurs
modes opératoires, celui qui minimise les
impacts environnementaux.
. ...................................................................................
Solutions aqueuses
527
Programme de Chimie en deuxième année PSI
528
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Thermodynamique chimique
CLI.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
529
Programme de Chimie en deuxième année PSI
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
530
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir-faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en chimie
;
o de coordonner entre les enseignements de mathématiques, sciences industrielles, infor-
matique, physique et chimie utilisant des outils souvent communs, pour faciliter le tra-
vail d’assimilation des élèves. Ceci rejette tout cloisonnement des enseignements scienti-
fiques et suppose au contraire une concertation étroite au sein de l’équipe pédagogique.
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
1- Thermodyna-
mique des systèmes 1.2- Équilibres chimiques en systèmes 6 522
chimiques fermés
531
Programme de Chimie en deuxième année PSI
3 528
2.3-Phénomène de corrosion humide
et électrochimique
532
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
533
Programme de Chimie en deuxième année PSI
534
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
535
Programme de Chimie en deuxième année PSI
. ...................................................................................
Condition d’équilibre chimique à tempéra- On précise que la constante d’équilibre est
ture T et pression P fixées. une caractéristique de la réaction qui ne
Constante d’équilibre chimique, loi d’ac- dépend que de la température et de l’écri-
tion des masses (relation de GULDBERG ture conventionnelle de l’équation de la ré-
et WAAGE) :
³ ∆ Go ´
r
K o (T ) = Q équi (ξ = ξéqui ) = exp − action. Elle peut être calculée à partir des
RT
données des tables thermodynamiques ou
déterminée expérimentalement à partir du
quotient de la réaction à l’équilibre chi-
mique et à la température considérée.
Retour sur des exemples d’équilibres en so-
lution aqueuse.
. ...................................................................................
Relation de VAN’T HOFF. On détermine la composition chimique
Composition du système à l’état final : d’un système dans l’état final, en distin-
équilibre chimique ou transformation to-
tale. guant les cas d’équilibre chimique et de
transformation totale, pour une transfor-
mation modélisée par une réaction chi-
mique unique.
. ...................................................................................
536
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
537
Programme de Chimie en deuxième année PSI
538
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
539
Programme de Chimie en deuxième année PSI
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Réaction électrochimique ; vitesse de réac- On décrit le montage à trois électrodes per-
tion et intensité. mettant de mesurer un surpotentiel, terme
Surpotentiel. qui désigne l’écart entre le potentiel d’une
Relevé expérimental des courbes courant- électrode et son potentiel d’équilibre.
potentiel, également appelées courbes intensité- On souligne l’importance de la nature et de
potentiel. Systèmes rapides et systèmes l’état de surface de l’électrode.
lents. Branches d’oxydation. Branches de On cite les trois processus de transport de
réduction. matière : diffusion, migration et convec-
Palier de diffusion, courant limite de diffu- tion.
sion. On relie, à l’aide de la loi de FICK, l’intensité
Allures des courbes courant-potentiel lors- du courant de diffusion limite à la concen-
qu’il y a plusieurs couples redox en solu-
tion, vagues successives, mur du solvant. tration du réactif et à la surface immergée
de l’électrode.
. ...................................................................................
On pourra étudier l’action de l’acide chlor-
Application des courbes courant-potentiel hydrique sur le plomb et sur le zinc.
à la prévision des vitesses de réactions en
solution, potentiel mixte, cémentation, ac-
tion des acides sur les métaux.
. ...................................................................................
540
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
541
Programme de Chimie en deuxième année PSI
ANNEXES
542
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Liste de matériel
CLIV
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Matériel
543
Programme de Chimie en deuxième année PSI
544
Chapitre Chimie dans la deuxième année PSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
et ln(1 + x)
Primitive et intégrale.
Valeur moyenne.
Représentation graphique d’une fonction.
545
Programme de Physique en deuxième année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
546
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
547
Programme
de Physique
en deuxième année TSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Physique en deuxième année TSI
Préambule
La physique est une science à la fois théorique et expérimentale. Elle permet de découvrir
l’Univers de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand en passant par les échelles intermé-
diaires de la vie de tous les jours. Son enseignement s’appuie sur une approche théorique
mathématisée de la discipline et vise à élaborer des modèles, des plus simples aux plus com-
plexes, qui seront confrontés à l’expérience. Ces deux composantes de la démarche scienti-
fique s’enrichissent mutuellement et de façon cohérente. La formation dispensée au cours
des deux années de préparation doit ainsi, dans une approche équilibrée entre théorie et ex-
périence, apporter à l’élève les outils conceptuels et méthodologiques pour lui permettre de
comprendre le monde naturel et technique qui l’entoure et de faire l’analyse critique des phé-
nomènes étudiés. Les méthodes utilisées doivent encourager l’élève à devenir graduellement
acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la science et que, plus assuré dans
ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus d’études dans les grandes écoles.
La démarche de modélisation occupe également une place centrale dans le programme pour
former les élèves à établir, de manière autonome, un lien fait d’allers - retours entre le "
monde " des objets, des expériences, des faits, et celui des modèles et des théories. L’ensei-
gnant doit rechercher un point d’équilibre entre des approches complémentaires : concep-
tuelle et expérimentale, abstraite et concrète, théorique et appliquée, inductive et déductive,
qualitative et quantitative. La construction d’un modèle passe aussi par l’utilisation maîtrisée
des mathématiques dont un des fondateurs de la physique expérimentale, GALILEE, énon-
çait déjà qu’elles sont le langage dans lequel est écrit le monde.
L’enseignement de la physique est renforcé par une réhabilitation de la formation expéri-
mentale des élèves à travers les travaux pratiques (TP) et les expériences de cours.
L’enseignement de la physique est enrichi par l’introduction d’activités numériques qui
permettront d’aborder de nombreux champs de la discipline. L’introduction d’activités nu-
mériques dans le programme prend en compte la place nouvelle des sciences numériques
550
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
dans la formation des scientifiques notamment dans le domaine de la simulation. Ces activi-
tés offrent aux élèves la possibilité :
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, par exemple par la prise en compte
d’effets non linéaires ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de physique ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème " Mesures et incertitudes
". Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en
langage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les
outils numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
551
Programme de Physique en deuxième année TSI
de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
d’en rechercher l’impact pratique ;
de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de la
science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son cursus
d’études dans les grandes écoles.
552
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
553
Programme de Physique en deuxième année TSI
Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-faire
dont l’assimilation par les élèves est requise. Il est recommandé d’aborder les items de cette
partie qui se prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou par une
simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant pendant
le cours éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif et collectif,
ce qui permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité du
professeur.
Pour faciliter la progressivité des acquisitions, pour tenir compte des contraintes liées à la
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des sept thèmes de cette partie dans l’ordre suivant : :
1. Électronique ;
2. Mécanique du solide ;
3. Électromagnétisme ;
4. Physique des ondes ;
5. Thermodynamique
6. Optique ;
L’ordre d’exposition, au sein de chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du
professeur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
Formation expérimentale
La physique, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théo-
riques et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’en-
traîner et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques
leur apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et
technologiques étudiés et développent leurs savoirs et savoir-faire expérimentaux. Ils per-
mettent ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les
élèves un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi de notions et de
554
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
concepts.
D’un autre côté, l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à le
réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des résul-
tats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées. Une
séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement dite,
mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le pro-
fesseur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
555
Programme de Physique en deuxième année TSI
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une situation expérimentale bien
choisie permettant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à
des lois simplificatrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre dif-
férents domaines de la physique, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience
sont indissociablement liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la
leçon. Le choix des thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et
de la responsabilité du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoirs et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine de la mesure
et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de protocoles
simples associés à la mesure des grandeurs physiques les plus souvent mesurées.
de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
de faire usage d’un matériel sophistiqué (carte d’acquisition, oscilloscope numérique,
spectromètre à fibre optique . . .) de façon consciente et réfléchie. La mesure effectuée
avec l’ordinateur, par exemple, ne doit pas se réduire à un presse-bouton. Les enjeux
doivent être clairs pour les élèves ;
d’être attentif aux exigences des élèves et à l’attendu des différentes évaluations. Ces
exigences doivent être clairement motivées et non pas seulement dictées par la volonté
de minimiser l’effort à fournir) ;
de varier le plus possible la typologie des TP. Par exemple, en alternant le fait d’exposer
la théorie avant le TP ou laisser les élèves découvrir la théorie, en alternant entre un texte
protocolaire et un bref texte les invitant à développer la mise en œuvre expérimentale
après une recherche documentaire.
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
556
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
557
Programme de Physique en deuxième année TSI
558
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
559
Programme de Physique en deuxième année TSI
être exposés les élèves sont parfois nocifs Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’ondes hyper-
pour les yeux et pour la peau. Une dé- fréquences
marche de prévention adaptée permet de
réduire les risques pour la santé et la sécu-
rité.
. ...................................................................................
Adopter une attitude responsable lors de
Risque thermique manipulations de corps chauds ou froids.
L’exposition à une ambiance thermique
chaude ou la manipulation de corps chauds
ou froids peut être à l’origine de brûlures
ou de gelures localisées potentiellement
graves.
. ...................................................................................
Risque mécanique Adopter une attitude responsable lors de
Les risques mécaniques englobent la cou- manipulations de dispositifs engageant des
pure, la lacération ou la piqûre, l’écrase-
ment, le contact avec des machines. hautes ou des basses pressions ou lors de la
conjonction d’un élément d’un montage et
l’énergie d’un mouvement.
. ...................................................................................
Risque sonore
. ...................................................................................
Le bruit au travail constitue une nuisance Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’onde infraso-
majeure et peut provoquer des surdités nores, sonores ou ultrasonores.
mais aussi stress et fatigue qui, à la longue,
ont des conséquences sur la santé et la qua-
lité du travail.
. ...................................................................................
2/ Prévention de l’impact environne- Adapter le mode d’élimination d’une es-
mental pèce chimique ou d’un mélange en fonction
Traitement et rejet des espèces chimiques. des informations recueillies sur la toxicité
ou les risques. Sélectionner, parmi plusieurs
modes opératoires, celui qui minimise les
impacts environnementaux.
. ...................................................................................
560
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Électronique
1/Utilisation d’une
Connaître des caractéristiques essentielles d’un
station d’acquisition
appareil à l’aide de sa notice ou directement de
l’appareil : impédance d’entrée, impédance de
sortie, bande passante selon le cas.
2/ Montages à
Maîtriser l’utilisation des instruments électro-
amplificateur linéaire
niques.
intégré (intégration,
dérivation) Appréhender les conséquences des valeurs de la
résistance d’entrée ou de sortie d’un appareil de
mesure sur le fonctionnement d’un circuit.
561
Programme de Physique en deuxième année TSI
6/ Traitement numérique
Décrire le spectre d’un signal modulé.
d’un signal,
échantillonnage, filtrage Réaliser la démodulation d’amplitude par détec-
numérique tion de crête.
Confronter les résultats expérimentaux aux ex-
pressions théoriques.
Déterminer rapidement le type de filtre étudié
et de sa fréquence de coupure.
562
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
7/ Multiplication des
Tracer le diagramme de BODE expérimental en
signaux. Application à la
gain et en phase.
modulation et la
détection synchrone Obtenir la réponse d’un filtre à un signal cré-
neau et à un signal triangulaire.
Mettre en évidence du caractère intégrateur
ou dérivateur d’un filtre dans son diagramme
asymptotique.
8/ Conversion
Identifier la présence de la rétroaction sur l’en-
alternatif-continu
trée inverseuse d’un amplificateur linéaire inté-
gré comme un indice de stabilité du régime li-
néaire.
10/ Oscillateur
Mettre en œuvre un convertisseur analo-
auto-entretenu quasi
gique/numérique et un traitement numérique
sinusoïdal
afin de réaliser un filtre passe-bas.
Utiliser un convertisseur numé-
rique/analogique pour restituer un signal
analogique
Mettre en évidence le phénomène de repliement
de spectre dû à l’échantillonnage lors de l’utilisa-
tion d’un oscilloscope numérique ou d’une carte
d’acquisition.
563
Programme de Physique en deuxième année TSI
11/ Oscillateur de
Mettre en œuvre un oscillateur quasi- sinusoïdal
relaxation
et un oscillateur de relaxation.
Analyser les spectres des signaux générés lors
de la mise en œuvre d’un oscillateur.
Optique
564
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Mécanique
565
Programme de Physique en deuxième année TSI
Thermodynamique
566
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
567
Programme de Physique en deuxième année TSI
CLXIII.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
L’élève doit rédiger dans son cahier, au fur et à mesure, un compte-rendu :
568
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme de physique comporte une introduction spécifique indiquant
les objectifs de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en
deux colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles.
Le professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique
soit développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de faciliter
la transition entre l’enseignement secondaire et le système des classes préparatoires. Pour
atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
569
Programme de Physique en deuxième année TSI
de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en phy-
sique.
Les intitulés de chapitre sont très classiques, de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
Mécanique du solide
2-Mécanique 6 565
570
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
3.3-Induction électromagnétique et
conversion électromécanique 6 570
571
Programme de Physique en deuxième année TSI
ÉLECTROCINÉTIQUE
CLXIV
Ce thème renforce et complète l’étude des circuits électriques menée en première année. Il
permet d’aborder l’étude du traitement d’un signal périodique par un système linéaire et
celle des oscillateurs. Ces différentes thématiques sont illustrées à l’aide de l’amplificateur
linéaire intégré (ALI) considéré comme un outil permettant des réalisations expérimentales
variées. Les composants au programme de seconde année TSI sont les mêmes que ceux
du programme de première année. En particulier, aucune connaissance particulière sur les
diodes et les diodes Zener ne peut être exigée.
Afin de compléter l’approche analogique des circuits électriques, un module à vocation ex-
périmentale est consacré au traitement numérique des signaux à travers les sujets suivants :
La composante expérimentale est très forte dans cette partie et les savoir-faire expérimen-
taux exigibles ont vocation à être principalement développées au cours de séances de travaux
pratiques.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
572
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
573
Programme de Physique en deuxième année TSI
574
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
. ...................................................................................
Échantillonnage. On réalise en travaux pratiques, l’échan-
Analyse spectrale numérique : choix des tillonnage d’un signal. On commente la
paramètres (durée, nombre d’échantillons, structure du spectre du signal obtenu après
fréquence d’échantillonnage) d’une acqui- échantillonnage et on montre l’influence de
sition numérique afin de respecter la condi- la fréquence d’échantillonnage.
tion de NYQUIST-SHANNON. Théorème On met en évidence le phénomène de replie-
de NYQUIST-SHANNON. ment de spectre provoqué par l’échantillon-
Structure du spectre du signal obtenu après nage lors de l’utilisation d’un oscilloscope
échantillonnage. Repliement du spectre. numérique ou d’une carte d’acquisition.
. ...................................................................................
Filtrage numérique.
On présente une étude comparative d’un
Restitution d’un signal analogique. filtre analogique passe-bas et d’un filtre nu-
mérique remplissant la même fonction.
On met en œuvre, en travaux pratiques, un
convertisseur analogique/numérique et un
traitement numérique afin de réaliser un
filtre passe-bas.
On explique comment restituer le signal
analogique à l’aide d’un filtre passe-bas.
On met en œuvre, en travaux pratiques, un
convertisseur numérique/analogique pour
restituer un signal analogique.
Activité numérique : à l’aide d’un lan-
gage de programmation, simuler un fil-
trage numérique et visualiser son ac-
tion sur un signal périodique.
. ...................................................................................
La problématique de la transmission d’un signal temporel codant une information est abor-
dée dans l’étude et la réalisation d’une modulation, en relation avec la partie du programme
consacrée à la propagation des ondes électromagnétiques et le traitement du signal. Dans un
premier temps, on fait une présentation sommaire du multiplieur analogique puis on aborde
l’aspect théorique de la modulation et de la démodulation. Les aspects expérimentaux du
sujet sont traités en travaux pratiques.
Programme Commentaires
575
Programme de Physique en deuxième année TSI
. ...................................................................................
Fonction multiplication analogique : schéma
et relation de fonctionnement. La fonction multiplication analogique concerne
un multiplieur analogique réalisant la fonc-
tion v s (t ) = k.v e1 (t ) × v e2 (t )
. ...................................................................................
Multiplication d’un signal par une constante. On précise les caractéristiques du signal
Multiplication d’un signal sinusoïdal par de sortie : amplitude, fréquence et valeur
lui-même. moyenne.
Multiplication de deux signaux sinusoïdaux Dans le cas de la multiplication de deux si-
différents. gnaux sinusoïdaux différents, on distingue
les deux cas : fréquences voisines et fré-
quences très différentes.
En travaux pratiques, on fait l’analyse spec-
trale du signal de sortie et on fait remarquer
la non-linéarité du composant multiplieur.
. ...................................................................................
Transmission d’un signal codant une infor- On définit un signal modulé en amplitude,
mation variant dans le temps. en fréquence, en phase. On explique l’inté-
Intérêt de la modulation. rêt de la modulation dans la transmission
des signaux.
On donne des ordres de grandeur des fré-
quences utilisées pour les signaux radio
AM, FM, la téléphonie mobile.
. ...................................................................................
Modulation d’amplitude à l’aide d’un mul-
tiplieur analogique, taux de modulation. On interprète le signal modulé comme le
produit d’une porteuse par une modulante
et on décrit le spectre d’un signal modulé.
. ...................................................................................
Démodulation d’amplitude :
On justifie la nécessité d’utiliser une opéra-
• Démodulation par détection d’enveloppe.
• Démodulation synchrone. tion non linéaire.
On fait constater l’influence du taux de mo-
dulation sur la démodulation d’amplitude.
On explique le principe de la détection syn-
chrone.
On réaliser en travaux pratiques une démo-
dulation synchrone.
. ...................................................................................
576
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
MÉCANIQUE DU SOLIDE
CLXV
Le programme de mécanique de deuxième année TSI vise à compléter les acquis de méca-
nique du cours de première année TSI. Il est structuré en trois parties consacrées à la méca-
nique du solide. Le but est de savoir mener l’étude du mouvement d’un solide en translation
ou en rotation autour d’un axe fixe dans un référentiel galiléen. Dans ce dernier cas, on fait
remarquer que tout point du solide décrit un cercle autour de l’axe avec une même vitesse
angulaire ω et on explicite la vitesse de chaque point en fonction de ω et de la distance à
l’axe de rotation.
La partie cinématique est une approche de la cinématique du solide, limitée aux cas de la
translation et de la rotation autour d’un axe fixe. Dans ce dernier cas, il s’agit simplement de
définir le mouvement en remarquant que tout point du solide décrit un cercle autour de l’axe
avec une même vitesse angulaire ω et d’expliciter la vitesse de chaque point en fonction de
ω et de la distance à l’axe de rotation.
L’étude des lois de COULOMB, limitée au seul cas de la translation, permet de mettre en
œuvre un mode de raisonnement spécifique et particulièrement formateur, sans pour autant
omettre les conséquences expérimentales.
L’étude générale d’un mouvement composé d’une translation dans un référentiel galiléen et
d’une rotation autour d’un axe fixe dans le référentiel barycentrique ne figure pas au pro-
gramme.
L’étude du mouvement d’un solide en rotation autour d’un axe gardant une direction fixe
dans un référentiel galiléen mais pour lequel l’axe de rotation ne serait pas fixe est exclue.
Cette partie se termine par l’étude d’un système déformable pour souligner le rôle des forces
intérieures dans le bilan énergétique d’un système.
Les lois de la mécanique des systèmes sont formulées pour les systèmes fermés. Aucune
connaissance ne peut être exigée sur la mise en œuvre de ces lois pour un système ouvert.
Les théorèmes généraux sont déduits des lois de NEWTON.
L’enseignement de la mécanique du solide est également dispensé par le professeur de génie
mécanique. L’étude des systèmes articulés de plusieurs solides est exclusivement abordée en
génie mécanique. On veillera à harmoniser le vocabulaire entre les deux disciplines.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
• conduire de manière autonome l’étude d’un problème avec ou sans frottement solide :
définir un système, choisir un référentiel d’étude éventuellement non galiléen en évaluant
les avantages et les inconvénients de ce choix, choisir un système de repérage, procéder à
un bilan complet des forces appliquées, choisir une méthode de mise en équations lorsque
plusieurs méthodes sont possibles ;
• effectuer un bilan énergétique en mécanique ;
• identifier et utiliser des grandeurs conservatives ;
• utiliser divers outils (discussions graphiques, résolution analytique, résolution numérique)
pour discuter les solutions de la ou des équations différentielles modélisant l’évolution tem-
porelle d’un système ;
577
Programme de Physique en deuxième année TSI
• faire apparaître et exploiter des analogies : circuit RLC en électrocinétique, pendule pesant
aux " petits " angles.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Cinématique du solide et des solides en On différencie un solide d’un système dé-
contact formable. Les théorèmes de GULDIN sont
Définition d’un solide. hors programme.
Centre de masse ou d’inertie d’un solide. Il s’agit de faire une approche de la cinéma-
tique du solide, limitée aux cas de la trans-
Champ de vitesse d’un solide. lation et de la rotation autour d’un axe fixe.
Mouvements de translation et de rotation
autour d’un axe fixe.
. ...................................................................................
Modélisation des efforts entre solides Les frottements de roulement et de pivote-
en contact ment sont hors programme.
Contact de deux solides. On exploite les lois de COULOMB dans les
trois situations : équilibre, mise en mouve-
Lois phénoménologiques de COULOMB re- ment, freinage.
latives au frottement de glissement dans le
seul cas d’un solide en translation.
. ...................................................................................
Puissance totale des actions de contact.
Modèle des liaisons parfaites. On distingue entre les actions extérieures
et intérieures au système matériel de deux
solides en contact ponctuel.
On précise dans le cas d’une liaison pivot,
même parfaite, que les actions de liaison
ne peuvent pas en général être représentées
par une seule force rencontrant l’axe.
. ...................................................................................
Dynamique du solide
. ...................................................................................
On souligne le lien avec la deuxième loi de
Quantité de mouvement totale ou résul- NEWTON vue en première année.
tante cinétique d’un solide. Théorème de
la résultante cinétique.
Loi de conservation de la quantité de mou-
vement pour un système isolé.
. ...................................................................................
Moment d’inertie d’un solide par rapport à L’opérateur d’inertie est hors programme.
un axe. La démonstration du théorème d’HUYGENS
Théorème d’HUYGENS est hors programme.
On se limite à la définition et à l’utilisation
578
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
du moment d’inertie.
Tout calcul de moment d’inertie est hors
programme.
. ...................................................................................
Moment d’une force par rapport à un axe On définit un couple de forces, le moment
orienté. d’un couple.
Couple. On définit la liaison pivot. On justifie le
Liaison pivot. moment que la liaison pivot peut produire.
Notions simples sur les moteurs ou freins
dans les dispositifs rotatifs.
. ...................................................................................
Mouvement d’un solide en rotation autour Le mouvement d’un solide ne peut pas faire
d’un axe fixe par rapport à un référentiel ga- intervenir plus d’un degré de liberté de ro-
liléen : moment cinétique, théorème du mo- tation.
ment cinétique scalaire, énergie cinétique, Toute étude de l’équilibrage statique ou dy-
théorème de l’énergie cinétique, équation namique d’un solide en rotation est hors
horaire du mouvement. programme.
Lois de conservation du moment cinétique
et de l’énergie mécanique pour un système
isolé.
. ...................................................................................
Pendule pesant : équation du mouvement, À l’aide d’une acquisition expérimentale du
analogie avec l’équation de l’oscillateur portrait de phase d’un pendule pesant, on
harmonique. précise la bifurcation entre un mouvement
pendulaire et un mouvement révolutif, on
met en évidence le non-isochronisme des
oscillations et une diminution de l’énergie
mécanique.
. ...................................................................................
Système déformable. On prend en compte le travail des forces
Théorème de l’énergie cinétique pour un intérieures.
système déformable. On réalise le bilan énergétique du tabouret
d’inertie.
. ...................................................................................
ÉLECTROMAGNÉTISME
CLXVI
L’enseignement de l’électromagnétisme s’inscrit dans le prolongement de celui de première
année. Il aborde trois régimes :
• le régime statique : l’électrostatique et la magnétostatique, abordées en première année
et complétées par une approche locale en deuxième année.
579
Programme de Physique en deuxième année TSI
L’étude de l’électrostatique et de la magnétostatique n’est pas centrée sur les calculs mais
sur les propriétés des champs ; aucune technicité mathématique n’est recherchée dans les
calculs. Ces derniers ne concernent que des situations proches du cours et d’intérêt pratique
→
− →
−
évident. En revanche, on insiste sur la comparaison des propriétés respectives de E et B .
Le formalisme quadridimensionnel, la transformation relativiste des champs, le vecteur
→
− →
−
excitation électrique D et le vecteur excitation magnétique H sont exclus.
580
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Potentiel vecteur. Forme locale du théo- On fait remarquer la non-unicité des poten-
rème d’AMPÈRE. tiels.
Équations de POISSON, équations de LA- On met en œuvre une méthode de réso-
PLACE. lution numérique fournie pour déterminer
une solution à l’équation de LAPLACE, les
conditions aux limites étant fixées.
. ...................................................................................
Les forces de LAPLACE dans un circuit mobile sont introduites dans le cas d’un champ
uniforme et stationnaire, soit dans le modèle des rails de LAPLACE, soit dans celui d’un
cadre rectangulaire en rotation.
L’objectif de cette partie est d’évaluer les actions d’un champ magnétique extérieur sur un
circuit parcouru par un courant ou par analogie sur un aimant représenté par un moment
magnétique.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Force de LORENTZ.
. ...................................................................................
Force de LAPLACE. Moment des forces de La densité volumique de la force de LA-
→
− → −
LAPLACE. PLACE j ∧ B est simplement affirmée.
. ...................................................................................
Rails de LAPLACE dans un champ magné- On établit l’expression de la résultante et
tique extérieur uniforme, stationnaire et or-
thogonal aux rails. on évalue la puissance des forces de LA-
PLACEs’exerçant sur la barre conductrice
en translation rectiligne sur les deux rails
parallèles.
. ...................................................................................
Travail des forces de LAPLACE sur un cir- Le calcul des actions à partir du flux ou de
cuit indéformable : flux coupé. Théorème l’énergie magnétique est hors programme.
de MAXWELL. On calcule la résultante et la puissance des
Applications : forces de LAPLACE s’exerçant sur la barre
* rails de LAPLACE dans un champ magné- conductrice en translation rectiligne sur les
tique extérieur uniforme, stationnaire et or- deux rails parallèles.
thogonal aux rails. On calcule le couple et la puissance des ac-
* spire rectangulaire, parcourue par un cou- tions mécaniques de LAPLACE s’exerçant
rant, en rotation autour d’un axe de symé- sur la spire.
trie de la spire passant par les deux milieux
581
Programme de Physique en deuxième année TSI
582
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
583
Programme de Physique en deuxième année TSI
584
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
. ...................................................................................
→
−
Potentiels, vecteur A et scalaire V : exis- On fait remarquer la non-unicité des poten-
tence, non unicité, jauge de LORENTZ. tiels.
Équations de POISSON généralisées. Poten-
tiels retardés. Les expressions des potentiels retardés sont
admises.
. ...................................................................................
Cas de l’approximation des régimes quasi-
permanents (ARQP) ou quasi-stationnaires
(ARQS). Limite de validité.
Équations de MAXWELL dans le cadre de
l’ARQP.
. ...................................................................................
On se limite à écrire les équations de MAX-
Cas du régime stationnaire WELL en régime stationnaire.
. ...................................................................................
Relations entre les composantes du champ On indique que les relations de passage ad-
électromagnétique de part et d’autre d’une mises se substituent aux équations de MAX-
WELL dans le cas d’une modélisation surfa-
interface (relations de passage). cique.
. ...................................................................................
585
Programme de Physique en deuxième année TSI
586
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
587
Programme de Physique en deuxième année TSI
. ...................................................................................
THERMODYNAMIQUE
CLXVIII
Cette partie s’intéresse à l’étude des machines industrielles avec ou sans changement d’état,
en appliquant les deux principes de la thermodynamique aux fluides en écoulement perma-
nent. Elle permet ainsi une révision du cours de première année. On l’aborde essentiellement
à travers la mise en œuvre de bilans d’énergie.
Des notions de base de mécanique des fluides sont également introduites. L’objectif est de
décrire les écoulements simples de fluides dans les machines thermiques en évoquant les
phénomènes de perte de charge et le rôle de la viscosité. L’approche se fonde exclusivement
sur la notion de bilan macroscopique : toute formulation locale de la mécanique des fluides,
notamment à l’aide d’opérateurs vectoriels, est exclue.
Enfin, on aborde la conduction thermique à l’aide de bilans infinitésimaux, la loi de NEW-
TON étant introduite pour faire le lien avec la thermodynamique industrielle.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
établir et comprendre les allures des courbes dans les diagrammes thermodynamiques ;
définir une surface de contrôle afin de réaliser des bilans de grandeurs extensives ;
utiliser des diagrammes et des tables thermodynamiques des fluides réels.
. ...................................................................................
Notion générale sur le changement de La formule de CLAPEYRON est hors pro-
phase solide-liquide-gaz. gramme.
. ...................................................................................
Potentiel thermodynamique. Fonction en-
thalpie libre. On justifie que l’enthalpie libre est un po-
tentiel thermodynamique adapté à l’étude
588
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
589
Programme de Physique en deuxième année TSI
. ...................................................................................
590
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
591
Programme de Physique en deuxième année TSI
. ...................................................................................
Thermodynamique industrielle
Cette partie permet un approfondissement du cours de première année, par l’étude de cycles
industriels. On se limite à des calculs dans le cadre du modèle du gaz parfait ou à l’utilisation
des diagrammes d’état si le fluide est réel. Aucune connaissance relative à la technologie des
installations ou aux différents types de cycles n’est exigible.
Programme Commentaires
. ...................................................................................
Étude de quelques dispositifs d’une On établit et on exploite la variation d’en-
installation industrielle thalpie massique pour une transformation
Compresseur et turbine calorifugés. réversible.
Échangeur thermique calorifugé. On établit et on exploite la relation entre les
Détendeur calorifugé (laminage). puissances thermiques reçues par les deux
écoulements dans l’échangeur.
On établit et on exploite la nature isenthal-
pique de la transformation.
. ...................................................................................
Cycles industriels Pour une machine dont les éléments consti-
Moteurs, réfrigérateurs, pompes à chaleur. tutifs sont donnés, on repère les sources
Définition et expression du rendement, de thermiques, le sens des échanges ther-
l’efficacité ou du coefficient de performance miques et mécaniques.
de la machine. On définit le rendement ou l’efficacité
Ordres de grandeur de puissances ther- d’une machine par le rapport de la puis-
mique et mécanique mises en jeu pour dif-
férentes tailles de dispositifs. sance utile sur la puissance couteuse.
On étudie un exemple de cycle thermique
industriel avec ou sans changement d’état.
. ...................................................................................
592
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
593
Programme de Physique en deuxième année TSI
OPTIQUE
CLXIX
On se restreint au domaine d’approximation où une description par des ondes scalaires est
suffisante. Le théorème de MALUS-DUPIN, outil nécessaire à l’étude de l’optique ondulatoire,
est admis.
Toute étude générale de la cohérence est exclue.
Les objectifs généraux de cette partie sont :
594
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
595
Programme de Physique en deuxième année TSI
596
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
597
Programme de Physique en deuxième année TSI
ANNEXES
Liste de matériel
CLXX
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Goniomètre
Viseur à frontale fixe
Lunette auto-collimatrice
1/ Optique
Spectromètre à fibre optique
Laser à gaz et diode laser
Sources de lumière spectrales
Source de lumière blanche à condenseur
Oscilloscope numérique
Carte d’acquisition et logiciel dédié
Générateur de signaux électrique Basse Fréquence avec mo-
2/ Électronique dulation interne en fréquence et sortie d’une tension image
de la fréquence
Alimentation stabilisée en tension
Multimètre numérique
Multiplieur analogique
Microcontrôleur
598
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Capteur de pression
Caméra thermique
Thermomètre
5/
Thermocouple
Thermodynamique
Thermistance
Capteur infra-rouge
Calorimètre
Machines thermiques dithermes
599
Programme de Physique en deuxième année TSI
Cependant les situations dont la gestion manuelle ne relèverait que de la technicité sont
traitées à l’aide d’outils numériques (calculatrices, logiciels de calcul numérique).
600
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
; ln(1 + x) et à l’ordre 2 des fonctions cos(x)
et sin(x)
Primitive et intégrale. Interpréter l’intégrale comme une somme de
contributions infinitésimales, en lien avec la
méthode des rectangles en mathématiques.
Valeur moyenne. Exprimer la valeur moyenne sous forme
d’une intégrale. Connaître la valeur moyenne
sur une période des fonctions cos(x) ;sin(x) ;
cos2 (x) et sin2 (x)
Représentation graphique d’une fonction.
Développement en série de FOURIER d’une Déterminer un comportement asymptotique
fonction périodique. ; rechercher un extremum local. Utiliser des
échelles logarithmiques ; identifier une loi de
puissance à une droite en échelle log-log.
Utiliser un développement en série de FOU-
RIER fourni par un formulaire.
601
Programme de Physique en deuxième année TSI
Géométrie dans R2 et R3 :
Vecteurs et système de coordonnées. Exprimer les coordonnées d’un vecteur dans
une base orthonormée. Utiliser les systèmes
de coordonnées cartésiennes, cylindriques et
sphériques.
Projection d’un vecteur et produit scalaire, Interpréter géométriquement le produit sca-
interprétation géométrique. laire et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée.
Produit vectoriel, interprétation géomé- Interpréter géométriquement le produit vec-
trique. toriel et connaître son expression en fonction
des coordonnées dans une base orthonormée
directe. Utiliser la bilinéarité et le caractère
antisymétrique du produit vectoriel.Faire le
lien avec l’orientation des trièdres.
Produit mixte. Utiliser la bilinéarité et le caractère symé-
trique du produit scalaire.
Notions de dérivée temporelle d’un vecteur
dans un référentiel donné.
Transformations géométriques, symétries
par rapport à un plan, translations et
rotations de l’espace.
Courbes planes. Courbes planes paramétrées.
Longueurs, aires et volumes classiques. Bary- Utiliser les symétries par rapport à un plan,
centre d’un système de points. les translations et les rotations de l’espace.
Utiliser leur effet sur l’orientation de l’espace.
Reconnaître l’équation cartésienne d’une
droite, d’un cercle. Utiliser la représentation
polaire d’une courbe plane ; utiliser un gra-
pheur pour obtenir son tracé.
Identifier une ellipse à l’aide de
sa représentation paramétrique
(x = a cos(ωt ), y = a cos(ωt − ϕ)) et la
tracer dans les cas particuliers :ϕ = 0
,ϕ = π/2 et ϕ = π
Citer les expressions du périmètre d’un
cercle, de l’aire d’un disque, de l’aire d’une
sphère, du volume d’une boule, du volume
d’un cylindre.
Énoncer la définition du barycentre. Utili-
ser son associativité. Exploiter les symétries
pour prévoir la position du barycentre d’un
système homogène.
602
Chapitre Physique dans la deuxième année TSI
Trigonométrie :
Angle orienté, convention d’orientation des Définir une convention d’orientation des
angles d’un plan (euclidien). Lecture des angles d’un plan (euclidien) et lire des angles
lignes trigonométriques dans un triangle rec- orientés. Relier l’orientation d’un axe de ro-
tangle, cas des petits angles. tation à l’orientation positive des angles d’un
plan perpendiculaire à cet axe
Fonctions cosinus, sinus et tangente. Utiliser le cercle trigonométrique et l’inter-
prétation géométrique des fonctions cosinus,
sinus et tangente comme aide-mémoire : re-
lation cos2 x +sin2 x = 1 ;relations entre fonc-
tions trigonométriques et toutes relations du
type cos(π±x) et cos(π/2−±x) parités, pério-
dicité, valeurs des fonctions pour les angles
usuels. Citer les formules d’addition et de du-
plication des cosinus et sinus ; utiliser un for-
mulaire dans les autres cas.
Notation complexe, utilisée pour la résolu- Calculer et interpréter géométriquement la
tion de l’équation différentielle linéaire du se- partie réelle, la partie imaginaire, le module
cond ordre à coefficients constants dont le se- et l’argument d’un nombre complexe.
cond membre est une fonction sinusoïdale du
temps.
Analyse vectorielle :
Gradient d’un champ scalaire, lien entre le On fait le lien entre le gradient et la diffé-
gradient et la différentielle. rentielle. Citer l’expression de la différentielle
en fonction des dérivées partielles. Citer l’ex-
pression du gradient en coordonnées carté-
siennes ; utiliser un formulaire fourni en co-
ordonnées cylindriques ou sphériques. Utili-
ser le fait que le gradient d’une fonction f est
perpendiculaire aux surfaces iso-f et orienté
dans le sens des valeurs de f croissantes.
603
Programme de Physique en deuxième année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
604
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
3/Intégration – Dérivation
Calcul approché d’une intégrale sur un seg- Mettre en œuvre la méthode des rectangles
ment par la méthode des rectangles. pour calculer une valeur approchée d’une in-
tégrale sur un segment.
Calcul approché du nombre dérivé d’une Utiliser un schéma numérique pour détermi-
fonction en un point. ner une valeur approchée du nombre dérivé
d’une fonction en un point
4/ Équations différentielles
Équations différentielles d’ordre 1. Mettre en œuvre la méthode d’EULER expli-
cite afin de résoudre une équation différen-
tielle d’ordre 1.
Équations différentielles d’ordre supérieur ou Transformer une équation différentielle
égal à 2 d’ordre n en un système différentiel de n
équations d’ordre 1.
Utiliser la fonction odeint de la bibliothèque
scipy.integrate (sa spécification étant four-
nie).
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
605
Programme
de Chimie
en deuxième année TSI
dans les classes préparatoires
aux grandes écoles d’ingénieurs
Programme de Chimie en deuxième année TSI
Préambule
608
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
L’accent sera mis sur la démarche scientifique, fondée sur des savoirs théoriques et des savoir-
faire pratiques. L’approche expérimentale est censée développer chez l’élève des qualités in-
hérentes à toute science expérimentale, comme l’observation, la rigueur, la créativité, l’esprit
d’initiative, et le sens critique. Dans ce sens, l’enseignement de la chimie est renforcé par une
réhabilitation de la formation expérimentale des élèves à travers les travaux pratiques (TP)
et les expériences de cours. Cette mesure vise à renforcer le côté expérimental chez l’élève
et à le familiariser, le plus possible, avec les méthodes et le matériel utilisés en chimie.
L’enseignement de la chimie est enrichi par l’introduction d’activités numériques qui permet-
tront d’aborder de nombreux champs de la discipline. Cette introduction prend en compte la
place nouvelle des sciences numériques dans la formation des scientifiques notamment dans
le domaine de la simulation. Dans cet esprit, la prise en compte de capacités de codage en
langage Python dans la formation des élèves de 2ème année TSI inclue l’utilisation de fonc-
tions extraites de diverses bibliothèques. Elle vise à une meilleure appréhension des principes
mis en œuvre par les différents logiciels de traitement des données dont l’utilisation est par
ailleurs toujours recommandée. Elle a aussi pour objectif de mobiliser ces capacités dans
un contexte concret, celui de la chimie. Cette formation par le codage permet également de
développer des capacités utiles à la chimie comme le raisonnement, la logique ou la décom-
position d’un problème complexe en étapes plus simples. Ces activités offrent aux élèves la
possibilité :
d’effectuer une modélisation avancée du monde réel, permettant de décrire plus finement
le monde réel ;
de réaliser un programme complet structuré allant de la prise en compte de données
expérimentales à la mise en forme des résultats permettant de résoudre un problème
scientifique donné ;
d’étudier l’effet d’une variation des paramètres sur le temps de calcul, sur la précision
des résultats, sur la forme des solutions pour des programmes d’ingénierie numérique
choisis ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour résoudre un problème scienti-
fique mis en équation lors des enseignements de chimie ;
d’utiliser les fonctions de l’environnement logiciel pour afficher les résultats sous forme
graphique ;
de tenir compte des aspects pratiques comme l’impact des erreurs d’arrondi sur les
résultats, le temps de calcul ou le stockage en mémoire.
Pour certains thèmes, les activités numériques à développer sont explicitement signalées
en caractères gras italiques dans la colonne des commentaires du tableau des contenus thé-
matiques. Deux activités numériques sont associées au thème « Mesures et incertitudes ».
Elles définissent des savoir-faire numériques exigibles. Une simulation informatique en lan-
gage Python est requise. Dans ce cas, le professeur mettra à la disposition de ces élèves,
un exemple de programme informatique écrit dans ce langage de programmation familier à
609
Programme de Chimie en deuxième année TSI
l’élève en cours d’informatique. Les outils numériques développés pourront être largement
appliqués lors des différentes activités d’enseignement et particulièrement lors des évalua-
tions écrites et orales réalisées en classe.
Avec un code préalablement écrit, le professeur et l’élève pourront mettre en œuvre les outils
numériques :
avant une activité pour la préparer : estimer une incertitude, ajuster des valeurs ex-
périmentales, comparer des prévisions théoriques et des observations expérimentales,
prolonger informatiquement l’expérience, préparer un exercice, réaliser une illustration
(calcul, courbe, animation,...) ;
pendant l’activité : faire un exercice, présenter une illustration ... ;
après l’activité : rédiger un compte-rendu.
En plus des activités exigibles, on pourra utiliser l’outil informatique à chaque fois que celui-
ci est susceptible d’apporter un gain de temps ou une meilleure illustration des enseigne-
ments. C’est ainsi qu’on pourra faire appel, selon les circonstances, à des logiciels de calcul
formel et de représentation graphique, ou à des banques de données.
L’esprit de la démarche scientifique adoptée dans l’exécution du programme de chimie, em-
preinte de rigueur et de sens critique permanent, doit permettre à l’élève, sur toute question
du programme :
o de communiquer l’essentiel des résultats sous forme claire et concise, tant à l’oral qu’à
l’écrit ;
o d’en analyser le caractère de pertinence : modèle utilisé, limites du modèle, influence des
paramètres, homogénéité des formules, symétries, interprétation des cas limites, ordres
de grandeur et précision ;
o d’en rechercher l’impact pratique ;
o de devenir graduellement acteur de sa formation, qu’il comprenne mieux l’impact de
la science et que, plus assuré dans ses connaissances, il soit préparé à poursuivre son
cursus d’études dans les grandes écoles.
610
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
Rappelons que la voie TSI s’adresse aux élèves intéressés par une approche théorique des
611
Programme de Chimie en deuxième année TSI
questions scientifique. Cette voie est conçue de manière à développer conjointement l’in-
tuition, l’imagination, le raisonnement et la rigueur, sans oublier l’approche des sciences
fondamentales basées sur l’expérimentation et la modélisation. Il va de soi que les spécifi-
cités de cette voie doivent se retrouver dans le contenu des deux approches, théorique et
expérimentale, ainsi que dans l’évaluation et le contrôle des connaissances. Les pratiques
d’évaluation doivent respecter l’esprit des objectifs : tester l’aptitude de l’élève moins à ré-
soudre les équations qu’à les poser, puis à analyser les résultats, tant dans leur caractère
théorique que pratique.
Dans la première partie, sont décrits l’organisation de la formation expérimentale et les ob-
jectifs de cette formation que les élèves doivent développer et acquérir à la fin de l’année
scolaire. La mise en œuvre de la formation expérimentale doit s’appuyer sur des probléma-
tiques concrètes et clairement identifiées. Elles doivent être programmées par l’enseignant
de façon à assurer un apprentissage progressif de l’ensemble des connaissances et des savoir-
faire attendus.
La seconde partie, intitulée " Contenus thématiques ", est structurée autour de quatre thèmes.
Elle met en valeur les éléments clefs constituant l’ensemble des savoirs et des savoir-faire
dont l’assimilation par les élèves est requise. Il est recommandé d’aborder les items de cette
partie qui se prêtent à l’exercice, par une approche expérimentale démonstrative ou par une
simulation numérique. L’expérience de cours démonstrative menée par l’enseignant pendant
le cours éveillerait la curiosité des élèves et susciterait un questionnement actif et collectif,
ce qui permettrait de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité du
professeur.
Pour faciliter la progressivité des acquisitions, pour tenir compte des contraintes liées à la
formation expérimentale et afin d’avoir une vision globale à l’échelle nationale, il est impé-
ratif de suivre la progression des quatre thèmes de cette partie dans l’ordre suivant :
L’ordre d’exposition, dans chaque thème, relève bien sûr de la liberté pédagogique du pro-
fesseur, cependant, il devra faciliter la progressivité des acquisitions.
612
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
Formation expérimentale
La chimie, à l’instar de toutes les sciences, est un entrelacement subtil de modèles théoriques
et de validations expérimentales. Les travaux dirigés permettent aux élèves de s’entraîner
et de mieux s’approprier les concepts et techniques enseignés. Les travaux pratiques leur
apportent quant à eux une compréhension plus concrète des phénomènes naturels et tech-
nologiques étudiés et développent leurs savoir et savoir-faire expérimentaux. Ils permettent
ainsi de tisser un lien étroit entre le réel et sa représentation et constituent pour les élèves un
moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, mais aussi des notions et des concepts.
D’un autre côté l’activité expérimentale part d’un questionnement inscrit dans un cadre de
réflexion théorique et conduit l’élève à analyser la tâche qui lui est demandée, à s’approprier
la problématique attachée, à envisager un protocole comportant des expériences, puis à
le réaliser. L’élève est alors invité à porter un jugement critique sur la pertinence des
résultats obtenus, ce qui permet de conclure quant à la validité des hypothèses formulées.
Une séance de travaux pratiques doit comporter non seulement la manipulation proprement
dite, mais aussi des temps de réflexion, de construction intellectuelle et d’échanges avec le
professeur. C’est pourquoi ce dernier choisit les sujets d’étude plus en raison de leurs qualités
formatrices que des phénomènes particuliers qui en constituent le support.
613
Programme de Chimie en deuxième année TSI
La formation expérimentale des élèves est réalisée à travers deux composantes : les expé-
riences de cours et les travaux pratiques. Ces deux composantes, complémentaires, ne ré-
pondent pas tout à fait aux mêmes objectifs :
les expériences de cours démonstratives menées par l’enseignant pendant le cours sus-
citent un questionnement actif et collectif autour d’une expérience bien choisie permet-
tant de faire évoluer la réflexion théorique et la modélisation, d’aboutir à des lois simplifi-
catrices et unificatrices, de dégager des concepts transversaux entre différents domaines
de la chimie, de montrer aux élèves que «la théorie et l’expérience sont indissociable-
ment liées» et enfin de mieux se situer par rapport aux objectifs de la leçon. Le choix des
thèmes des expériences de cours relève de l’initiative pédagogique et de la responsabilité
du professeur.
les travaux pratiques permettent, dans une approche contextualisée, suscitée par une
problématique clairement identifiée et, chaque fois que cela est possible, transversale,
l’acquisition de savoir et savoir et savoir-faire techniques, de savoir dans le domaine
de la mesure et de l’évaluation de sa précision, d’autonomie dans la mise en œuvre de
protocoles simples associés à la mesure des grandeurs physiques ou chimiques les plus
souvent mesurées.
o de questionner les élèves avant, pendant et après le TP sur ce qu’ils sont en train de faire
et surtout sur le pourquoi ;
614
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
Il est important de préciser par écrit, en préambule de l’énoncé de chaque TP, les objectifs
et les savoir-faire visés et de ne pas manquer à en évaluer rapidement le degré de réalisation
et de maitrise à la fin de chaque étape ou la fin de la séance.
615
Programme de Chimie en deuxième année TSI
En fin, il est essentiel que les notions sur les mesures et incertitudes diffusent dans chacun
des thèmes du programme, théoriques et expérimentaux, tout au long des deux années pré-
paratoires et qu’elles soient régulièrement évaluées.
Le tableau ci-dessous explicite les savoir-faire exigibles sur le thème «mesures et incerti-
tudes». Le recours à la simulation vise à illustrer, sur la base de mesures expérimentales,
différents effets de la variabilité de la mesure d’une grandeur physique dans les cas des
incertitudes-types composées et de la régression linéaire.
Contenu Savoir-faire exigibles
. ...................................................................................
Variabilité de la mesure d’une grandeur Identifier les incertitudes liées, par exemple,
physique. Notion d’incertitude. Incertitude- à l’opérateur, à l’environnement, aux instru-
type. ments ou à la méthode de mesure.
Erreur ; composante aléatoire et compo- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
sante systématique de l’erreur. Notion d’in- type par une approche statistique (évalua-
certitude, incertitude type. tion de type A).
Incertitude-type A. Incertitude-type B. Pro- Procéder à l’évaluation d’une incertitude-
pagation des incertitudes. Écart normalisé. type par une autre approche que statistique
Évaluation d’une incertitude-type. (évaluation de type B).
Associer un intervalle de confiance à l’écart-
type dans l’hypothèse d’une distribution
suivant la loi normale.
. ...................................................................................
Incertitude-type composée.
Incertitude élargie. Évaluer l’incertitude-type d’une grandeur
s’exprimant en fonction d’autres grandeurs,
dont les incertitudes-types sont connues, à
l’aide d’une somme, d’une différence, d’un
produit ou d’un quotient.
Comparer entre elles les différentes contri-
butions lors de l’évaluation d’une incertitude-
type composée.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire per-
mettant de caractériser la variabilité de
la valeur d’une grandeur composée.
. ...................................................................................
Écriture du résultat d’une mesure. Écrire, avec un nombre adapté de chiffres
Chiffres significatifs. significatifs, le résultat d’une mesure.
. ...................................................................................
Comparaison de deux valeurs ; écart nor-
malisé. Comparer deux valeurs dont les incertitudes-
types sont connues à l’aide de leur écart
616
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
normalisé.
Analyser les causes d’une éventuelle incom-
patibilité entre le résultat d’une mesure et
le résultat attendu par une modélisation.
. ...................................................................................
Régression linéaire. Utiliser un logiciel de régression linéaire
afin d’obtenir les valeurs des paramètres
du modèle.
Analyser les résultats obtenus à l’aide d’une
procédure de validation : analyse gra-
phique intégrant les barres d’incertitude ou
analyse des écarts normalisés.
Activité numérique : simuler, à l’aide
d’un langage de programmation ou
d’un tableur, un processus aléatoire de
variation des valeurs expérimentales
de l’une des grandeurs – simulation
Monte-Carlo – pour évaluer l’incerti-
tude sur les paramètres du modèle
. ...................................................................................
617
Programme de Chimie en deuxième année TSI
. ...................................................................................
1/ Prévention des risques au labora-
toire Adopter une attitude responsable et adap-
tée au travail en laboratoire.
Développer une attitude autonome dans la
prévention des risques.
. ...................................................................................
Risque chimique Relever les indications sur le risque associé
Règles de sécurité au laboratoire. Classes au prélèvement, au mélange et au stockage
des produits chimiques et adopter une atti-
et catégories de danger. Pictogrammes de tude responsable lors de leur utilisation.
sécurité pour les produits chimiques. Men-
tions de danger (H) et conseils de prudence
(P). Fiches de sécurité.
. ...................................................................................
Adopter une attitude responsable lors de
Risque électrique l’utilisation d’appareils électriques.
Le risque électrique comprend le risque de
contact, direct ou non, avec une pièce nue
sous tension, le risque de court-circuit, et
le risque d’arc électrique. Ses conséquences
sont l’électrisation, l’électrocution, l’incen-
die, l’explosion. . .
. ...................................................................................
Risque optique et électromagnétique Utiliser les sources laser et les diodes élec-
Les rayonnements optiques auxquels peuvent troluminescentes de manière adaptée.
être exposés les élèves sont parfois nocifs Adopter une attitude responsable lors de
l’utilisation des émetteurs d’ondes hyper-
pour les yeux et pour la peau. Une dé- fréquences
marche de prévention adaptée permet de
réduire les risques pour la santé et la sécu-
rité.
. ...................................................................................
Adopter une attitude responsable lors de
Risque thermique manipulations de corps chauds ou froids.
L’exposition à une ambiance thermique
chaude ou la manipulation de corps chauds
ou froids peut être à l’origine de brûlures
ou de gelures localisées potentiellement
graves.
. ...................................................................................
Risque mécanique Adopter une attitude responsable lors de
Les risques mécaniques englobent la cou- manipulations de dispositifs engageant des
618
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
619
Programme de Chimie en deuxième année TSI
Solutions aqueuses
Thermodynamique chimique
620
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
CLXXIX.4 Compte-rendu
La séance de travaux pratiques donne lieu à une synthèse écrite comportant, sous forme
succincte, l’indication et l’exploitation des résultats. À cet égard on attache de l’importance
à leur présentation graphique. L’utilisation d’un ordinateur, soit pour l’acquisition et le
traitement de données expérimentales, soit pour comparer les résultats des mesures aux
données théoriques, évite des calculs longs et répétitifs et favorise le tracé de courbes. Si les
élèves sont appelés à utiliser d’autres appareils, toutes les indications nécessaires doivent
leur être fournies.
Il est impératif d’exiger de l’élève la rédaction d’un compte-rendu pendant une séance de
travaux pratiques. Cette aptitude constitue un des objectifs de la formation scientifique. Les
activités expérimentales sont aussi l’occasion de travailler l’expression orale lors d’un point
de situation ou d’une synthèse finale par exemple. Le but est de bien préparer les élèves
de CPGE à la présentation des travaux et projets qu’ils auront à conduire et à exposer aux
épreuves orales et au cours de leur formation en école d’ingénieur et, plus généralement,
dans le cadre de leur métier de chercheur ou d’ingénieur.
621
Programme de Chimie en deuxième année TSI
comprenant les mesures effectuées, et les courbes tracées et visualisées, les photos des
écrans d’appareil de mesure ou de visualisation et précisant bien les choix des paramètres
de mesure (amplitudes, fréquences, calibres, etc.) ;
interprétant les différentes courbes et mesures en relation avec les résultats théoriques
fournis.
Si l’intérêt du compte-rendu est évident, en revanche il faut veiller à ce qu’il ne prenne pas
une importance considérable, en temps, par rapport au travail expérimental proprement dit.
D’autre part, les différentes activités pratiques doivent être couronnées par l’évaluation
hebdomadaire et trimestrielle des savoir et savoir-faire expérimentaux, Lors de cette
évaluation, il faudrait bien expliciter les distinctions entre savoirs et savoir-faire, et entre
savoir-utiliser et savoir mettre en œuvre.
Contenus thématiques
Chaque thème du programme comporte une introduction spécifique indiquant les objectifs
de formation et les domaines d’application. Elle est complétée par un tableau en deux
colonnes qui identifient, d’une part, les notions et contenus à connaître, et donc exigible,
d’autre part, des commentaires ainsi que les activités numériques et expérimentales supports
de la formation. Les activités numériques sont identifiées en caractères gras italiques ;
le langage de programmation conseillé est le langage Python. Les thèmes des activités
numériques sont choisis de manière à représenter la diversité des applications possibles. Le
professeur veillera à ce qu’une concertation régulière avec l’enseignant d’informatique soit
développée autour de l’exécution de ces activités.
Le programme de chimie a été rédigé et abondamment commenté, avec le souci majeur de
faciliter la transition entre l’enseignement secondaire le système des classes préparatoires.
Pour atteindre ce but, il a été jugé indispensable :
o de valoriser l’approche expérimentale des phénomènes pour stimuler chez l’élève une
attitude active et créatrice, favorisant l’appropriation des connaissances et le développe-
ment d’un certain savoir-faire manuel. Les travaux pratiques (TP) et les expériences de
cours sont les temps forts de cette valorisation ;
o de valoriser l’approche numérique afin de permettre aux élèves de mettent en œuvre
leurs connaissances en informatique dans le cadre de l’étude d’une application en chimie
;
o de coordonner entre les enseignements de mathématiques, sciences industrielles, infor-
matique, physique et chimie utilisant des outils souvent communs, pour faciliter le tra-
vail d’assimilation des élèves. Ceci rejette tout cloisonnement des enseignements scienti-
fiques et suppose au contraire une concertation étroite au sein de l’équipe pédagogique.
622
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
Les intitulés de chapitres sont très classiques de façon que les acquis des élèves soient
clairement identifiés.
1-Thermodynamique
d’un système siège 1.2- Équilibres chimiques en systèmes 4 613
d’une réaction chi- fermés
mique
623
Programme de Chimie en deuxième année TSI
identifier les paramètres d’influence et leur sens d’évolution pour optimiser une synthèse
ou minimiser la formation d’un produit secondaire indésirable ;
décrire quantitativement l’évolution d’un système prenant en compte les conditions
expérimentales choisies pour réaliser la transformation.
624
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
. ...................................................................................
Approximation d’ELLINGHAM‘ On signale que ∆r H o , ∆r S o et ∆r C po dé-
Discontinuité de ∆r H o , ∆r S o et ∆r C po lors pendent de la température et on se placera
d’un changement d’état d’un constituant. dans toute la suite dans le cadre de l’ap-
Utilisation des tables thermodynamiques proximation d’ELLINGHAM.
Les relations de KIRCHHOFF sont hors pro-
pour les calculs des grandeurs de réaction gramme.
à 298 K.
. ...................................................................................
Modèles de transformation isobare, iso- Ces modèles de transformations sont sim-
therme ou adiabatique. plement cités pour mieux expliciter le lien
Chaleur reçue lors d’une évolution isobare. avec le cours de physique.
Effets thermiques pour une transformation Le programme se limite à l’étude des trans-
monobare : formations isobares et privilégie l’enthalpie
• transfert thermique associé à une trans- par rapport à l’énergie interne.
formation physico-chimique monobare et On traite sur un exemple une transforma-
monotherme ; tion chimique supposée monobare et réa-
• variation de température associée à une lisée dans un réacteur adiabatique et on
transformation physico-chimique mono-
bare et adiabatique. calcule la température maximale théorique
(température de flamme). On se place systé-
matiquement dans le cadre de l’approxima-
tion d’ELLINGHAM.
. ...................................................................................
CLXXX.2
Programme
Commentaires
. ...................................................................................
Potentiel thermodynamique ; enthalpie
libre d’un système. G = H −T S est définie comme une grandeur
énergétique du système.
On justifie que G est le potentiel thermo-
dynamique adapté à l’étude des transforma-
tions isothermes, isobares et spontanées.
. ...................................................................................
Expressions différentielles de G(T, P, n i ).
Critère d’évolution d’un système : dG T,P É 0. On utilise les paramètres (T, P, n i ) pour
décrire les systèmes où les seuls travaux
échangés sont ceux des forces de pression.
On exprime l’entropie créée en fonction de
la variation d’enthalpie libre.
625
Programme de Chimie en deuxième année TSI
. ...................................................................................
Identités thermodynamiques.
On distingue les caractères intensif ou ex-
Potentiel chimique µi . tensif des variables utilisées.
On définit le potentiel chimique µi à l’aide
de la fonction enthalpie libre G .
. ...................................................................................
Enthalpie libre d’un système chimique.
Expression de G en fonction des potentiels
chimiques des constituants du système.
Relation de GIBBS-DUHEM.
. ...................................................................................
Activité. On adopte pour les potentiels chimiques
une expression générale :
626
Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
627
Programme de Chimie en deuxième année TSI
berté (variance) d’un système à l’équilibre. dique des variables intensives de descrip-
Facteurs d’équilibre. tion, une caractérisation de l’état intensif
de celui-ci par la détermination de son "
nombre de degrés de liberté ".
. ...................................................................................
Optimisation thermodynamique d’un pro- On identifie les paramètres d’influence et
cédé chimique : leur contrôle pour optimiser une synthèse
o
• par modification de la valeur de K . In- ou minimiser la formation d’un produit se-
fluence de la température à pression et com- condaire indésirable. On souligne la distinc-
position constantes : loi de VAN’T HOFF ; tion entre déplacement et rupture d’équi-
• par modification de la valeur du quotient libre chimique.
de réaction : On définit clairement les notions de compo-
• influence de la pression à température et sés actifs et inactifs (ou inertes). On donne
composition constantes : loi de LE CHA- des exemples de l’effet de l’introduction
TELIER ; d’un constituant.
• influence de l’introduction d’un consti- On signale que les procédés de synthèse
tuant actif et d’un constituant inactif à industriels modernes doivent concilier ren-
(T, P ) constants et à (T,V ) constants. tabilité et respect de l’environnement.
Activité numérique : tracer, à l’aide
d’un langage de programmation, le taux
d’avancement à l’équilibre en fonction
de la température pour un système siège
d’une transformation chimique modé-
lisée par une seule réaction.
. ...................................................................................
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Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
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Programme de Chimie en deuxième année TSI
. ...................................................................................
On signale la corrosion sèche d’un métal
Corrosion humide, modèle de la micropile. par l’oxygène.
Réaction de corrosion : réactions partielles
anodique et cathodique.
. ...................................................................................
Corrosion uniforme en milieu acide, ba- On interprète qualitativement un phéno-
sique ou neutre (aéré ou désaéré). mène de corrosion uniforme à l’aide de don-
Corrosion différentielle. nées expérimentales et thermodynamiques.
On cite des facteurs aggravants la corro-
sion.
On interprète qualitativement un phéno-
mène de corrosion différentielle faisant in-
tervenir deux métaux.
. ...................................................................................
Protection contre la corrosion : protec-
tion par revêtement (rôle d’un film de pein-
ture...), revêtements chimiques (phosphata-
tion, chromatation, électrozingage...), pro-
tections cathodiques et anodiques (protec-
tion par anode sacrificielle, protection élec-
trochimique par passivation, protection
électrochimique par courant imposé).
. ...................................................................................
ANNEXES
Liste de matériel
CLXXXII
Le standard national du matériel des CPGE donne la liste globale et détaillée du matériel
nécessaire à la mise en œuvre du programme de physique et chimie en ces classes.
Le tableau ci-dessous donne le matériel nécessaire à la mise en œuvre des programmes et
que les élèves doivent savoir utiliser lors d’une évaluation pratique avec l’aide d’une notice
simplifiée. Une utilisation de matériel hors de cette liste lors d’épreuves d’évaluation n’est
pas exclue, mais elle doit obligatoirement s’accompagner d’instructions appropriées et d’une
introduction guidée suffisamment détaillée.
Matériel
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Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
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Programme de Chimie en deuxième année TSI
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Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
Fonctions :
Fonctions usuelles. Exponentielle, logarithme népérien et dé-
cimal, cosinus, sinus, tangente, puissance
réelle.
Dérivée. Dérivée d’une fonction composée.
Dérivée temporelle d’une fonction, notation
dx
dt
Développement limité d’une fonction d’une Utiliser la formule de TAYLOR à l’ordre
variable au voisinage d’une valeur de la va- un ou deux ; interpréter graphiquement.
riable. Formule de TAYLOR à l’ordre un ou Connaître et utiliser les développements limi-
deux ; interprétation graphiquement tés à l’ordre 1 des fonctions :(1 + x)α ; exp(x)
et ln(1 + x)
Primitive et intégrale.
Valeur moyenne.
Représentation graphique d’une fonction.
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Programme de Chimie en deuxième année TSI
1. Outils numériques
Représentation graphique d’un nuage de Utiliser les fonctions de base de la bi-
points. bliothèque matplotlib pour représenter un
nuage de points
Représentation graphique d’une fonction. Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer la courbe re-
présentative d’une fonction.
Courbes planes paramétrées Utiliser les fonctions de base de la biblio-
thèque matplotlib pour tracer une courbe
plane paramétrée.
2/ Équations algébriques :
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Chapitre Chimie dans la deuxième année TSI
5/Probabilités – statistiques
Variable aléatoire. Utiliser les fonctions de base des biblio-
thèques random et/ou numpy (leurs spéci-
fications étant fournies) pour réaliser des ti-
rages d’une variable aléatoire.
Utiliser la fonction hist de la bibliothèque
matplotlib.pyplot (sa spécification étant
fournie) pour représenter les résultats d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Déterminer la moyenne et l’écart-type d’un
ensemble de tirages d’une variable aléatoire.
Régression linéaire. Utiliser la fonction polyfit de la bibliothèque
numpy (sa spécification étant fournie) pour
exploiter des données. Utiliser la fonction
random.normal de la bibliothèque numpy
(sa spécification étant fournie) pour simuler
un processus aléatoire.
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