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SCIENCE 

Définition : recherche des causes, des lois, ce qui est universel et nécessaire.

La science se distingue de l’opinion par sa recherche des fondements, des raisons et des causes.

Auguste Comte, de la science la plus clair à la moins clair :


- Math
- Astronomie
- Physique
- Chimie
- Biologie
- Sociologie

I. Qu’est-ce que la science ?

1. Sciences formelles et sciences expérimentales


La logique + mathématiques constituent les sciences formelles car elle ne s’occupe d’aucun contenu
concret
Cf syllogisme pour logique

La physique, la chimie ou la biologique sont des sciences expérimentales, elles se réfèrent au monde réel,
se fondant sur l’observation et l’expérimentation.

2. La méthode expérimentale
CLAUDE BERNARD
Parle des étapes de la méthode expérimentale.
- Observer les phénomènes sans idées préconçues
- Formuler des hypothèses ou idées expérimentales capables d’expliquer les faits observés. (S’oppose
aux spéculations métaphysiques du genre Dieu)
- Vérifier les hypothèses par l’expérimentation

Démarche sans fin car l’expérimentation fait naître de nouveaux phénomènes qu’il faut observer…

3. Le critère de la scientificité
KARL POPPER
Selon lui, l’expérimentation ne vérifie pas à proprement parler les hypothèses scientifiques.
Une théorie scientifique n’est pas vérifiable mais testable ou falsifiable.

La falsifiabilité est donc le critère de la scientificité. Les théories non scientifiques comme la psychanalyse
ne sont pas testables, elles sont invérifiables et provisoire.

Une théorie vraie n’est donc pas vérifiée par l’expérience, mais on la tient comme vrai jusqu’à preuve du
contraire parce que aucune expérience n’a permis de la réfuter.

LA VÉRITÉ DES THÉORIES SCIENTIFIQUES N’EST PAS ABOSLUE ET ETERNELLE, MAIS SEULEMENT RELATIVE ET
PROVISOIRE.

4. « Rien n’est donné tout est construit »


BACHELARD
Anciens = connaitre, c’est contempler l’Univers
Science moderne = construire une représentation possible.

Les constructions théoriques jouent un rôle dans la démarche expérimentale.


Les phénomènes scientifiques est une production de l’esprit.
L’observation n’est pas un phénomène passif
PAS FINIS

5. Les révolutions scientifiques


KUHN
L’histoire des sciences est marquée par des révolutions au cours desquelles un paradigme scientifique est
supplanté par un modèle complétement dif. Cela engendre des conflits et débats

Cela remet en cause la conception commune de la vérité comme accord avec le réel.

II. Les mathématiques sont-ils l’idéal de toute science ?

1. Vérité de fait et de raison


LEIBNIZ
Les vérités de raisonnement sont nécessaires et leur contraire est impossible
Les vérités de fait sont contingentes et leurs contraires eut été impossible
Cf syllogisme

2. Le jugement synthétique a priori

Le jugement analytique :
KANT
Jugement purement logique qu’on obtient par simple et pure réflexion

Le jugement synthétique a posteriori :


S’oppose à l’analytique

Il ne suffit pas d’analyser une propriété pour avoir une réponse.


Je peux avoir un jugement après expérience
La propriété doit être vu par l’expérience car toutes les propriétés ne sont pas dans la définition de la chose

Exemple : Est-ce que les corps tombent ?


La def indique qu’un corps est soumis à la gravité pour autant la lune ne tombe pas, ou qu’elle forme
prend-elle.

Le jugement a priori :
Une vérité universelle n’a pas besoin d’expérience mais par l’opération de l’esprit, il faut traduire le concept
en représentation

III. Les mathématiques ne sont pas l’idéal de toutes sciences

1. La philosophie comme science eidétique


HUSSERL
Phénoménologie : ne pas répondre par une théorie, il établit quelque chose qu’il voit

Méthode autoréflexive : pendant qu’on est conscient, il faut être conscient de percevoir (auto-persuasion)
Double persuasion
La conscience n’est pas une substance mais un acte de projection vers
Permet de voir qu’on est conscient de

SARTRE
S’auto-percevoir de s’imaginer.
Il distingue la perception de l’imagination :
- Perception : découverte progressive
- Imagination : Pas de découverte puisqu’on a déjà connaissance de l’objet

RECHERCHE DES LOIS ET DES CAUSES = CARACTÉRISITIQUES DE LA SCIENCE

IV. Toute vérité est-elle scientifique ?

1. Positivisme et scientisme

Positivisme
AUGUSTE COMTE
Loi des trois états :
- État théologique : l’homme expliquent les phénomènes naturels par l’intervention d’êtres
surnaturels
- État métaphysique : l’homme expliquent les phénomènes naturels par des idées abstraites
- État scientifique : l’esprit humain observe les faits et établis des liens entre eux
Permet la compréhension du monde

L’esprit doit se limiter à ce qu’il peut connaitre de manière certaine et oublier les spéculations
métaphysiques.
S’en tenir aux recherches scientifiques, renoncer à s’interroger sur la raison des choses

Scientisme
Scientisme suite du positivisme, confiance immense dans le progrès scientifique et prétend étendre l’esprit
et les méthodes scientifiques à tous les domaines.

RENAN est convaincu que la science remplacera un jour la philo, la religion etc… en dévoilant ce qu’il y a de
merveilleux dans l’univers.
« Organiser scientifiquement l’humanité »

LE DANTEC
La science est la seule connaissance légitime
« Je crois que la Science et la Science seule résoudra toutes les questions qui ont un sens »

A ses yeux, les questions auxquelles la méthode scientifique ne peut apporter de réponses sont donc
absurdes et doivent être négligées.

2. Critique du scientisme

Valeur morale
RABELAIS
La science et la technique nous offrent les moyens d’atteindre nos objectifs, mais elles ne disent en rien la
valeur morale de ces objectifs ou de leur légitimité.
Question ethnique et morale
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »

Elle ne nous dit pas non plus comment organiser la société car cette orga doit être guidée par des valeurs et
des idéaux comme la liberté ou la justice, qui ne peuvent être validés scientifiquement.

Technocratie
Elle retire le pouvoir au peuple pour la confier aux experts scientifiques.
Si on estime qu’il est possible de déterminer scientifiquement la meilleure manière d’orga une société, le
peuple n’a pas besoin de décider

La raison
KANT
La raison dépasse les limites de l’expérience possible et donc de la science
Cf cours RAISON
Ainsi, les idées métaphysiques ne peuvent être une science

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