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Philosophie
Le philosophe est-il
un sceptique?
OUD Douter de tout est pour le philosophe un principe
OUI
Le philosophe remet en cause les certitudes. Il sait que tout
est relatif, qu'il n'existe pas de vérités absolues et éternelles
Cela le conduit nécessairement au scepticisme.
en questionnant
l'homme et le monde
Le philosoplie,
accede à des connaissances certaines qui lui permettent déviter
à l'absurde.
de sombrer dans un scepticismie cont+nant
Conclusion
en'est pas parce que le philo- gumenter en raison ce qu'il tient
sophe s'étonne, doute, remet pour être vrai. Autrement dit, onne
peut pas être à la fois scep-
en cause nombre d'opi-
nions qu'il est sceptique. D
tique et philosophe. Le
véritable sceptique n'écrit
Quand bien même dirait-
il que nos sens nous trom- pas, ne pense pas. A quo1
pent, qu'il est impossible bon puisque, de toute
de connaître précisément façon, il est d'avance
la réalité, que toute acquis que rien ne peut
connaissance est relative etre tenu pour vrai, à com-
à chacun, il ne serait pas mencer par cette idée qui
complètement sceptique. fonde l'attitude sceptique,
En effet, il doit bien admettre qu'il à savoir justement que rien ne peut
ne doute pas de ce qu'il avance, ni être tenu pour vrai...
de son esprit, qui lui permet d'ar-
Notes et commentairees
Scepticisme peuvent pas dépasser le cadre des
Du grec skeptomai, «examiner». L'at phénomènes. Cette manière de conce-
titude sceptique, en son sens initial voir le socepticisme n'est pas à confondre
et philosophique, conduit à examiner avec celle d'un Arcelisas de Pitane
ce que nous croyons être des certi (IIT siècle av. J.-C.), qui, de façon par-
tudes. Cet examen aboutit à relativi- faitement dogmatique, soutient que
ser nos connaissances. Celles-ci ne l'on ne peut rien connaître du tout.